Les mains plantées dans les poches de son jean, Cem sifflotait. Il sortit de la tour pour arriver sur la plate forme extérieure. Il était près de 15h de l’après midi, d’habitude le soleil aurait à peine commencé à quitté son zénith. Il n’en était rien. Ses lèvres s’étirèrent en un fin sourire. Ses yeux avaient finit par s’y habituer, à la robe bleu nuit que le ciel portait à longueur de temps. Elle dansait au grès des teintes de gris des nuages qui recouvraient de manière permanente l’école. Parfois on pouvait voir quelques lueurs d’espoir. Des étoiles. Mais ce n’était pas ces petites lucioles que Cem attendait pour l’instant. Il avait mis au point un nouveau sort. Un de ceux à classer dans les « dangereux » surement. Il y travaillait depuis un bon mois et il n’avait pas compté les cours séchés pour cela. De toute manière ce n’était pas important. Il était encore loin d’être au point, mais en tant que détente quelques séances de tests grandeur nature ne feraient pas de mal. Le jeune homme prit sa baguette à la main et dû se concentrer. L’espace de quelques minutes il ferma les yeux et fit le vide dans sa tête. Ne penser à rien. Juste ressentir la magie au fond de ses tripes. Le noir ambiant aidait à ne pas être déconcentré par une source de lumière. Le fait que tous les élèves préfèrent glander à l’intérieur plutôt que de mettre les pieds dehors aidait à ne pas être déconcentré par des sons. Le silence, le noir et puis… Un bruit. Des battements d’ailes provenant de la volière. Cem ouvrit soudainement les yeux pour voir le volatil blanc s’élevait dans les aires. Il sourit et se crut presque dans un stand de tir.

അ Dieu : « Pull. »

Un filet de magie de couleur blanche sortit de sa baguette pour aller heurter de plein fouet sa proie après que le gryffondor ait articulé un sort encore inconnu des autres. L’animal n’était pas exceptionnellement loin, et Cem était un fin tireur, surement dû à toutes ses années d’expérience en tir aux hiboux… un « poc » sourd se fit entendre. La couleur s’évanouit et l’oiseau chuta vers le sol. Les parents n’allaient pas avoir de nouvelles de leur fils ou fille, le piaf n’arriverait pas à bon port. Mais ca Cem s’en fichait. Son visage se décomposa en une moue contrarié. Ce qui le préoccupait : son sort n’avait pas du tout marché comme il le voulait. L’animal aurait du imploser en ne laissant aucune miette de son corps. Dissocier les cellules, les molécules puis les atomes en un seul sort pour les réduire ensuite à néant, c’était son objectif. Vraisemblablement, il avait encore pas mal de boulot devant lui. Mais en attendant, devant cet échec, la seule chose que Cem trouva à faire fut de jurer. Réaction humaine en quelques sortes.


അ Dieu : « Et merde… »

Une silhouette sortit de la volière à cet instant précis. Surement le propriétaire de l’animal maintenant bel et bien décédé. Cem se contenta de s’accouder sur la rambarde qui délimitait la plate forme du vide. Il fronça les sourcils tandis que son cerveau tournait à 100 à l’heure pour savoir pourquoi ca n’avait pas marché. Il ne prêta pas attention à la silhouette jusqu’à ce que cette dernière l’ait dépassé. Cem prit sa tête entre ses mains et se massa délicatement les tempes tandis qu’un sourire d’esquissait sur son visage. Il avait peut être une idée du pourquoi, il ne lui manquait plus qu’un nouveau sujet de test. Non non, vous inquiétez pas, il n’allait tuer personne, enfin si on considérait que les animaux n’étaient pas des personnes à proprement parlé.
Le gryffondor se redressa et détourna son regard vers la silhouette. Il hésita un instant et décida de lui annoncer le sort de son volatile. Pourquoi il voulait le lui dire ? Après tout il n’en avait rien à faire de la correspondance de cette personne. Mais il voulait voir la tête qu’il ou elle ferait. S’il ne lui disait rien il ne verrait pas cette expression d’étonnement puis de tristesse sur ce visage encore inconnu.

അ Dieu : « Au fait, ton oiseau vient de s’écrouler au sol. Une sacrée chute si tu veux mon avis. Est-ce qu’il avait des tendances suicidaires ?»

Cem rit de manière décontractée. Il plongeait son regard dans celui de son interlocuteur et lui offrit un grand et chaleureux sourire. Il aimait bien parler aux gens dans ces situations là. C’était toujours les plus marrantes à son humble avis.

Cem toisa du regard la petite gryffondor. S’il avait fait un peu plus attention à son entourage, il l’aurait surement reconnu comme étant une fille de sa maison et d’à peu près la même année que lui. Au lieu de ca il ne voyait qu’une nana qui s’avoisiner vaguement à une planche à repasser avec une couleur de cheveux qui ne lui allait pas le moins du monde. Une nana qui pensait surement avoir le monde dans ses mains, mais qui allait surement déchantée après qu’elle ait croisé son chemin. Mais cela n’étaient que des suppositions, et Cem était assez intelligent pour se contenter de baser ses réflexions sur des faits plutôt que sur des impressions. Le sourire du jeune homme s’étira tandis que le visage de la pin-up se fondait en une moue contrariée, néanmoins ce qu’elle lui dit ensuite différait de ce qu’il aurait pensé en la défiant tout d’abord.

അ Raven : « J’crois pas non. Tu as tué mon cobaye ! Qui est-ce que j’vais pouvoir transformer maintenant ? »

Cem haussa un sourcil tout en voyant la blondinette s’avançait vers lui et lever sa baguette dans sa direction. Il aurait peut être dû faire quelque chose pour échapper à ce que lui réservait la gryffondor mais il ne le fit pas. Il se contenta de sourire un peu plus, amusé par la réaction de Raven. Elle n’était pas une gryffondor pour rien pour bondir à ce point sur des conclusions non prouvées. Certes ses conclusions étaient justes, il ne pouvait pas le niais, mais ce n’était pas comme si elle avait eut un quelconque moyen de le savoir. La curiosité de Cem le rendit immobile. Il voulait voir quel sort puéril elle allait bien lui pondre. Il savait d’avance que ce ne serait pas grand-chose. A tout casser un crache limace, au minimum un sort bidon de métamorphose. La gryffondor n’avait pas l’air d’être bien sérieuse dans son action. Sinon elle ne chercherait qu’une chose : à le faire souffrir. Tout le monde n’était pas Mascha qui voulait. En pensant à cette dernière Cem sentit une pousser d’excitation d’une durée infime, qui s’éteignit en même temps que la gryffondor lançait son pauvre sort.

അ Raven : « ROSA CAPILLUS ! Voilà qui est mieux. Le brun ne t’allait pas très bien. »

C’était donc ca ? Des cheveux roses ? Sérieusement ? Le jeune homme ferma les yeux et sourit en coin. Il s’était attendu à un truc naze de ce genre, mais surement pas à ce point là. Il se mit à pivoter la tête lentement de droite à gauche comme pour se dire « Non mais c’est pas possible », et il se mit à fouiller dans ses poches pour en sortir un paquet de cigarette. Il n’aimait pas donner dans l’addiction, pour lui cela pouvait aboutir à de la faiblesse si on savait bien l’utiliser. Et pourtant il se savait addict aux clopes. Enfin, après tout, il n’était qu’un homme. Ou plutôt il pensait avoir assez de mental pour arrêter quand bon lui en chanterait. Néanmoins il n’avait jamais essayé de jeter ses clopes sans plus jamais en allumer une. Peut être parce qu’au fond de lui il se doutait qu’il ne pourrait pas y échapper. Le gryffondor sortit une cigarette et la porta à sa bouche tandis qu’elle s’allumait toute seule après qu’il ait tiré dessus. La fumée s’échappa de ses poumons pour aller envahir l’air et lui apporter toute sa toxicité. Cem regarda Raven tandis que d’un informulé il rendait à ses cheveux leur couleur naturelle.

അ Cem : « C’est un défaut de juger les gens sans preuve. Après tout, c’est le trip de peu de monde de tuer des volatiles. Mais vouloir faire sa propre justice… d’une manière aussi pathétique de surcroit...»

Il ricana d’un air mauvais. Il ne considérait pas que Raven lui avait fait une grande offense. Mais il savait qu’elle pourrait l’amuser pour un petit moment. Et puis… Peut être qu’il l’avait mal jugé. Peut être qu’elle ne serait pas aussi gamine que ce qu’elle venait de lui montrer. Peut être qu’elle serait un bon adversaire. Il en doutait.

അ Cem : « Si je puis te donner un conseil... Il va falloir que tu lèves le niveau. »

D’un nouvel informulé il fit valdinguer sa baguette à plusieurs mètres d’elle. Il lui laisserait une petite chance de prouver sa valeur. Une ouverture et une seule pour lui montrer qu’elle n’était pas qu’un insecte à écraser sur son chemin. One shot.

അ Raven : « Je ne juge pas. Qui te dit que je n’aurais pas agit de la même façon, hibou tuait au pas ? Quand à la manière… T’a une meilleure idée ? »
അ Cem : « Moi je ne fais que t’informer des faits. Je suis une pauvre et innocente victime dans toute cette histoire, bouhou la vie est trop injuste ! Pour la peine, je vais sauter !»

Cem offrit un grand sourire à Raven. Il prit une nouvelle latte de cigarette et la laissa à ses lèvres tandis qu’il se tournait vers la rambarde de la plate forme. Il prit appui de sa main gauche, et sauta dessus avec aisance. 100% de perte autorisée, même avec lui, c’était son credo. On voyait que son côté casse cou lui avait apporté une certaine maitrise du risque et lui permettait de rester en équilibre avec plus ou moins de difficulté. Cem se tourna vers Raven, puis il ouvrit grand les bras pour se laisser légèrement basculer en arrière. Et stopper son mouvement avant de se mettre à marcher tranquillement le long de la rambarde tout en fumant sa cigarette. Il aimait donner dans le théâtral et surtout dans le mélodramatique c’était son péché pas mignon en quelque sorte.
Il plongea ses yeux bleu gris dans ceux de la gryffondor. Il n’y avait pas à dire, il la trouver laide. Mais certes il y en avait beaucoup qu’il mettait dans cette catégorie là. Il écouta ce qu’elle avait à dire avec attention. Après tout s’il n’écoutait pas, comment allait il faire pour lui répondre ? C’était stupide, il était peut être associable mais il connaissait les bases d’une discussion. Et cette discussion bien précisément serait peut être la seule qu’il aurait avec quelqu’un cette semaine. Mince, Raven était sa seule amie de la semaine… Que c’était triste. Mas lui gardait le sourire au beau fixe. Il trouvait sa vie géniale. Et puis, Dieu ne se mélange jamais au petit peuple.

അ Raven : « Il faudrait peut-être pour ça que j’en ai envie non ? »

Cem sourit à cette réponse, et fut encore plus excité par cette conversation qu’auparavant. Il prit sa cigarette à la main et se lança dans une tirade dont il avait le secret. Pleine de cynisme, avec un ton humoristique mais aussi incroyablement réaliste. Il savait comment les gens réagissait face à lui et à ses provocations. Personne ne restait de marbre et Raven n’avait pas la carrure d’être celle qui mettrait fin à cette règle. De plus elle n’était surement pas une gryffondor pour rien. Impulsive elle devait l’être, tout comme lui. Mais ce n’était pas parce qu’il était dans la même maison qu’elle qu’il n’était pas dangereux, après tout, il avait déjà tué quelqu’un…

അ Cem : « Bon point Blondasse, là j’avoue tu n’as pas tort ! Mais crois moi, tu en auras vite envie, je compte sur mon côté irritant pour ca. Et il ne m’a encore jamais déçu. Quoi qu’une fois James Bason –tu vois le grand con des piafs jaune cocus ? – à réussit à tenir un bon moment –genre 3 mois – avant de réagir. Qui aurait pu croire que les pouffiards puissent avoir des qualités telles que la patience ? Dingue non ?»

Cem tira de nouveau une latte avant de se remettre à jouer le funambule sur la rambarde. Il ne fut pas loin de glisser et perdre l’équilibre, mais il se rattrapa en éclatant de rire. Fou ? Lui ?... Nooonn.
Ce qui était bien dans ce genre de conversation, c’est que ca avait le don de l’amuser pendant un bon moment. Enfin, seulement si la gryffondor savait se montrer à la hauteur. Pour l’instant alors qu’il faisait le bilan, Cem ne lui trouvait pas grand-chose de mieux que la plupart des gens. Un sort bidon envoyé, des questions renvoyées, et surtout le fait de croire qu’elle serait assez patiente pour lui tenir face. Mais elle ne devait pas imaginé ce que pouvait faire Cem pour passer ce cap de la patience. La prochaine fois que Raven le verra, elle n’aura qu’une envie : lui aplatir son poing sur la tronche. Et comme Cem s’y attendait, la gryffondor mit en parole son excès de zèle.

അ Raven : « Tu pense qu’il te suffit de te montrait un poil désagréable pour que je pète mon plomb et m’attaque à toi ? Tu a de la chance que je sache un minimum me contrôler ! »
അ Cem : « Un minimum ? Une gryffondor qui sache un minimum se contrôler, on en voit pas à tout les coins de rue, il faut que j’en profite c’est certain. Mais le fait est que je ne suis pas qu’un poil désagréable chère blondasse, je suis invivable ce n’est pas pareil. Je donne en tout est pour tout 10 minutes de vie à cette conversation avant que tu rages et sortes tes griffes de jeune féministe indépendante et sure d’elle, tout ca après que je t’ai traité environ 30 fois de Blondasse, 30 fois d’autres insultes en tout genre, et que je t’ai lancé encore 5 autres sorts que tu ne verras même pas arriver.»

Il était vraiment trop bavard, c’était fou ca… Lui et les tirades c’était une vraie histoire d’amour, peut être bien la seule de sa vie. Cem mit sa clope à sa bouche tandis qu’il remettait sa main gauche sur la rambarde pour s’asseoir dessus et toiser Raven de haut en bas. La fumée sortit de sa bouche et brouilla son regard l’espace de quelques secondes, plongeant ainsi la vue de la jeune fille dans un incendie asphyxiant. Il haussa les épaules et effaça son sourire de son visage alors qu’il reprenait la conversation comme si de rien n’était.

അ Cem : « Après ce ne sont que des approximations, je suis peut être bien moins vulgaire que ce que je veux bien croire. Mais la vérité c’est que si tu savais vraiment te contrôler, tu serais déjà partie et tu aurais comprit que parler avec moi ne sert absolument à rien. Et puis, chère blondasse, que veux tu qui ressorte de cette conversation ? Mis à part la certitude que je suis un parfait imbécile, sentant. »

Elle resta là sans rien lui dire, juste à l’écouter. Ca le fit sourire. Si seulement tout le monde pouvait toujours agir comme cela, ca lui ferait des vacances. Et surtout, si tout le monde pouvait en plus obéir à ses ordres, ca serait le pied tout simplement. Mais, car il y avait toujours un mais, son bonheur fut de courte durée. Blondie ouvrit la bouche, et gâcha cette magnifique conversation. Enfin si on pouvait dire qu’un monologue soit une conversation… Hrm… Oui il pouvait dire ca.

അ Raven : « Peut-être qu’il pourrait ressortir quelque chose de bien plus positif que tu ne le pense. Tu dépasseras peut-être ton record de minute passait en compagnie de quelqu’un d’autre que toi-même et te rendra peut-compte que tu ne te suffis pas.
അ Cem : « Ahah, ca ca relève du rêve Blondie. La vérité c’est que mon record en compagnie d’une personne est de près de 2h – ca t’impressionne hein ? Moi aussi – et que je me suffis totalement. Mais merci de donner de ta personne pour sauver mon âme en péril, ca me touche, je te jure j’en ai presque la larme aux yeux ! Je suis vraiment trop émotionnel comme gars tu sais. »

Cem essuya des fausses larmes aux coins de ses yeux. Toujours assis sur la rambarde, il aurait pu se péter la gueule que ce ne l’aurait pas gêné. Plutôt que de revenir sur le plancher des vaches et ainsi être en sécurité, il toisa blondie tandis qui commençait à se balancer tranquillement en l’écoutant parler avec attention. Non pas que ce qu’elle disait l’intéressait spécialement, mais ce genre de petit passe temps avait le don d’être ses préférés. Il aimait encore plus quand la personne qu’il avait en face de lui tentait vainement de le psychanalyser. Ils tombaient toujours à côté, s’imaginaient de grandes théories sur la bonté fondamentale de l’homme. Mais Cem ne se voilait pas la face, il savait qu’être « bon » ne lui apportait aucun plaisir, il savait que c’était contre sa nature, et il ne souhaitait pas agir autrement, encore moins pour faire plaisir à quelqu’un d’autre. Il aimait la violence, il aimait le sang, il aimait la folie. Ce sentiment de bien être et d’être à la limite de la réalité. Ce sentiment de supériorité. Il ne voulait que cela. Alors Blondie aurait beau tenter, sa cam c’était sa folie, elle ne pourrait rien y faire.

അ Raven : « Donc tu paris dix minute ? Qu’est-ce que je gagne si j’en tiens quinze ? A savoir qu’il y a déjà quatre ou cinq minute qui ce sont déjà écouler. »

Cem éclata de rire. Il aimait bien l’idée de Blondie, même si fondamentalement son pari était faussé dès le début. 15 minutes. 900 secondes. C’était facile à tenir si on le voulait, au pire elle pouvait ne même pas l’écouter du tout, et se tenir là. Cem voyait lui une manière de prouver son pouvoir d’irritation. Car il en était sur, à la fin de cette conversation, Blondie voudrait le voir trôner sur un bucher. Cem lui offrit un énorme sourire et il prit la parole, plus enjoué que jamais.

അ Cem : « Si tu tiens 15 minutes, je t’offre tout le bonheur de ne jamais avoir à me reparler de ta vie. Et surtout si tu tiens 15 minutes c’est que tu pourras réitérer cette exploit et je n’aurais certainement pas envie que ce soit le cas. 15 minutes, c’est beaucoup trop de temps perdu pour rien en fin de compte. Non pas que je n’aime pas glander, mais quitte à me faire chier autant que ce soit pas à cause d’adolescentes en crise. En revanche si tu perds Blondie… »

Cem toisa Blondie de haut en bas avant de sauter de son perchoir pour aller la rejoindre. Il lui tourna légèrement autour, un sourire pervers aux lèvres, tandis qu’il posait son index sur son cou, et la caressait du bout de doigt. Il attendait la baffe… mais d’ici là, il ajouta tranquillement.

അ Cem : « Je vois bien quelque chose que tu pourrais me donner… »

Peur de rien. Ce qu'il voulait dire était évident. Même si Blondie ne l'attirait pas, l'idée de l'avoir dans son lit lui plaisait tout de même. Cem resta près de Raven, et comme à son habitude il partit dans un monologue interminable plein de pseudo-psychologie et de bons conseils envers Raven. Conseils d’amis, entre nous, si Blondie les suivait elle s’ne porterait surement mieux. Après tout, pourquoi ce prendre la tête pour un pauvre type comme lui ? C’était de la perte de temps.

അ Cem : « Laisse-moi deviner… Hrm… Tu crois peut être que si tu creuses assez tu trouveras forcément quelque chose qui vaille la peine chez moi ? Je serais à ta place je ne perdrais pas mon énergie pour ca. Tu sais je me suis déjà posé la question et sérieusement, non, il n’y a rien qui en vaille la peine. Il ne faut pas être trop naïve Blondie, ni te prendre pour Superman et ne me prend pas pour une demoiselle en détresse. Tu crois que tu es différente des autres ? Mais il y en a qui ont déjà essayé, ca n’a pas mené à grand-chose. Enfin si, je me suis bien foutu de leur gueule c’était à se tordre de rire. Le mieux est de voir leur visage lorsqu’ils se rendent compte qu’ils n’arriveront à rien. JOU-I-SIF !»