|
|
| show me the true story of your name. | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
---|
| |
InvitéInvité
Dim 4 Avr - 22:52 |
| |
|
La blonde guerrière, l'oeil d'eau posée sur la ville, guettait. Elle était un prédateur des plus terribles, car elle avait les siècles d'expérience que bons nombres de grands félins. Les démons s'insurgeaient dans l'obscurité, mais ce n'était pas sa préoccupation première. Son oeil cherchait autre chose, ici, perché en haut de l'église. Elle cherchait celui qui lui avait fait sentir l'extase, et si ça ne l'avait pas totalement été, sans doute avait elle frôlé le paradis létale. Elle était rentrée si étrange ce soir là... Lloyd l'avait bien remarqué. Il avait cherché à savoir. Elle n'avait pas lâché un mot et était aller manger, puis dormir. Longtemps.
Elle s'était réveillée avec la bonne intention de le retrouver. Pas pour s'expliquer. Ce n'était pas dans ses habitudes de « s'expliquer » avec un parfait inconnu. Mais n'était-ce pas là l'intrigue de toute une vie, que d'avoir eut si proche de soit un homme, et de le perdre tout de suite après? Par habitude, elle ne serait jamais allée le chercher. Ce n'était pas dans ses habitudes de s'attacher à qui que ce soit, et encore moins de s'attarder sur des détails de son existence, mais là, c'était différent. Il l'avait serré, il avait touché sa peau, écarté ses mèches. Il l'avait mordu, oui, comme toutes ses créatures de la nuit qu'elle avait côtoyé au long des années, mais ça avait été si … étrange? Bon aurait pu être le mot, mais elle rougissait à ne serait-ce qu'y penser. Le mot était donc impensable. Une hérésie, tout au plus. Elle n'en demandait pas vraiment plus, ni encore. Elle ne demandait d'ailleurs rien. Elle voulait juste le voir, l'apercevoir. Un prénom sur un visage, vous savez combien ça coûte? Un songe, un rêve, ça n'a pas de prix. Ça vient et ça s'en va, dans un claquement de doigt. Ça reste jamais vraiment gravé. Mais un visage bien réel, ça s'encre, ça hante, ça torture. Elle voulait un nom, à crier de rage contre, à souffler en secret. Elle voulait quelque chose dont elle n'était même pas consciente, et ça ne l'a gêné pas. Elle vivait à l'instinct, comme un fauve.
Et ça lui réussissait plutôt bien. Un vif éclair passa. L'oeil brilla. Elle se jeta sans mesure dans le vide, assurée d'un atterrissage sage et félin à la fois. Elle avait la grâce des chattes, leur fougue aussi. La détermination au fond du regard, elle se releva. Démarche langoureuse, hanche qui roule. Elle n'en faisait pas exprès. C'était la grâce des nymphes, des océanides. Et leur sang coulait dans ses veines. Elle courrait, le corps oblique. Elle avait un corps bien étrange, un corps de femme certes, mais un corps vieux déjà, de quelques centaines d'années, et pourtant si plein de vie. Elle s'arrêta brusquement, releva le bout du nez. L'odeur... oui. Cette odeur. De souffre, de cendre. Elle sursauta et entra dans une vieille ruelle, comme elle se cachait de ses satanés démons. Elle en avait assez de côtoyer ces tas d'humus en décomposition. Qu'ils crèvent tous. Elle s'enfonça dans l'obscurité de la ruelle, et son regard – par réflexe typiquement humain – se posa sur le sol. Ici, un cadavre, la gorge à sang, gisait. Elle siffla et releva la tête. Elle pencha doucement la tête.
C'était pas prévu, ça. La rencontre d'un visage aussi familier, ici. Surtout pas celui là. À lui.
Un cri résonna dans la ruelle, la faisait pestait. Le démon avait reniflé l'odeur du sang, et l'odeur d'eau qu'il se dégageait d'elle. Cette bonne odeur d'eau de source.
| |
|
| |
The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Dim 4 Avr - 23:49 |
| |
| La nuit était pleine de démons. Des cauchemars déambulant dans les rues à la faveur de la nuit, piétinant les rêves des enfants, les espoirs des adultes. Mais eux? Les morts vivants? Que restait-il à leur voler. Forts de leur belle immortalité, de leur visage de Satan, beaux comme des anges, dangereux comme le serpent, venimeux et enivrants. Oui, ils sont beaux les vampires, même ceux à qui la nature avait donné une vilaine figure resplendissent d'un charme qui porte en lui toute la beauté du diable. C'est peut-être ce qui avait pousser cet homme dans les bras de Scar ce soir là. Lui qui était mariée, mais un bien mauvais époux. Il ignorait que c'était le démon qui été venu le chercher et non le contraire. Et quand la mort le faucha, elle arborait le visage d'une vérité crue et trop laide à regarder. Le corps tomba mollement au sol, horrifié par la contemplation de ses propres péchés. Celui là avait eu le privilège de n'avoir pas été la victime d'un contrat aveugle mais d'avoir été choisi bien au contraire. Son assassin l'avait choisi personnellement, pour des raisons qui lui appartenait et comme il s'attardait sur cette bouche assassine, à la commissure de ses lèvres, le vampire l'abandonna. Un bond souple et Scar se retrouvait sur les toits. Se réceptionnant en silence, de là il dominait la ville, et ses vies chaleureuses. De là il la sentait, l'inconnue. L'étrange créature qui avait osé pénétré chez lui. Elle avait comme laissé une emprunte sur lui et Mélisande. Parfois, il regardait l'étrange enfant avec l'impression qu'elle essayait de dire quelque chose. Les lèvres closes.
Elle était là son étrange visiteuse. Il avait goûté son sang, il savait qu'il devrait désormais la fuir comme la peste, c'était pour ça qu'il la tenait à l'oeil. Et dans le même temps il savait bien. La tenir à l'oeil s'était se l'attacher d'une étrange manière. Il ne le voulait pas vraiment. Il avait si peur de prendre la vie d'une créature qu'il aurait commencé par admirer. Celui qui se faisait appeler Scar n'avait jamais vraiment eu d'enfance. Aussi s'émerveillait-il de choses simples, naturellement belles, fascinantes à ses yeux affûtés.
Le cri qu'il entendit le fit se redressait, comme un fauve aux aguets. Il avisa rapidement que ce cri là venait de l'en dessous, qu'il ne fallait pas rester là. Il aurait voulu partir comme il faisait toujours dans ces cas là mais l'étrange nymphette le retenait sans le savoir. Il le savait. Il se l'était attachée maintenant. Il ne pouvait pas vraiment partir. Agacé, le vampire plongea, saisissant la belle inconnue par la taille, elle est son odeur d'eau vivante, d'eau claire. Ce n'est qu'après avoir mis une bonne distance courant de toit en toit avec la sensation de voler, qu'il finit par la déposer, s'écartant immédiatement d'elle. C'était bien trop risqué. Il lui jetait un regard de biais, ne sachant plus vraiment s'il devait dire quelque chose, partir, ou pas... | |
|
| |
InvitéInvité
Lun 5 Avr - 21:28 |
| |
|
Fallait-il qu'une victime crie pour qu'elle soit réellement en danger? La petite furie blonde pesta et posa sa main sur la garde de son glaive d'os et de nacre, quand quelque chose dans son dos arriva. Elle se retourna, le regard furibond, alors qu'on la prenait par la taille. Qui ose...? Elle le regarde, le fixe, dessine de ses yeux le contour de son nez, de sa mâchoire. La courbe de ses cils. Les mèches de ses cheveux. L'instant est rapide, mais elle le capte, le garde, le capture. C'est beau. C'est le premier mot qui lui vient en tête. La beauté. C'est si... étrange. Quelque chose de bien, de beau. Oui, c'est ça. Quelque chose comme ça. Elle n'a même pas vu les toits passaient, le temps non plus. Ces quelques minutes de course, elle les a vu en seconde. En dixième de seconde. Alors quand elle retouche le sol, ces jambes sont engourdies et elle le sent qui s'éloigne. Elle le regarde. Elle est si... distraite à ce moment, elle qui semble pourtant toujours terre à terre. Elle le regarde. Pourquoi...? Elle penche sa tête, un peu, d'un coup sec. Puis finalement elle prends son visage des plus désagréables, celui avec l'air hautain des duchesses d'autrefois. La chose est que madame est vexée.
« J'aurais très bien pu m'en sortir seule. »
Elle aurait pu dire merci. Mais c'est bien trop facile quand on s'appelle Mitthrä et qu'on est sauvage comme l'eau des torrents.
| |
|
| |
The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Mer 7 Avr - 17:28 |
| |
| Il passa quelques secondes où ils s'observaient l'un l'autre mais sans crier gare Mitthrä changea d'attitude. Scar fronça légèrement les sourcils pas sûr de vraiment bien comprendre. Elle avait l'air... prétentieux, désagréable, froissé ou il ne savait quoi mais le fait été qu'il trouva que ça lui allait bien. Pas parce que c'était une prétentieuse désagréable et susceptible, mais ça lui allait bien parce que ça lui rajoutait quelque chose de... diablement mignon. C'était ça le mot: diablement mignon.
Quoiqu'il en soit, il se demandait bien ce qu'il avait pu faire pour avoir droit à cette tête là.
« J'aurais très bien pu m'en sortir seule. » « Owh...»', esquissa-t-il d'abord pour toute réponse. Owh c'était en fait ce qu'il avait pensé tout haut sans vraiment le vouloir. Elle aurait pu s'en sortir seule... il aurait du s'en douter de celle là,'... je vois.
Avare en mot? Pas toujours. Mais simplement il ne voulait pas se moquer d'elle, alors il évitait d'en dire trop pour ne pas avoir à voir les mots trahir un peu trop cette histoire de "diablement mignon". D'autant que si elle avait été vexée pour le petit tour dans les airs qu'il venait de lui faire faire, elle le serait sans doute encore plus pour ça. Alors il se gardait son diablement mignon pour lui, le démon. Il y eut un coup de brise légère, et un pan de son manteau rouge flottant, Scar fit mine de tourner le dos pour s'en aller. Oh il s'en irait, si c'était ce qu'elle voulait, mais au fond il y avait quelque chose de diablement mignon qui lui donnait envie de rester, maintenant que Mélisande n'était pas impliquée. Et dans le même temps, il ne fallait pas rester. Le goût de ce sang si particulier lui revenait en mémoire. Son velours et sa saveur, fantômes sur sa langue. Il y penserait toujours en la voyant. Mais tant qu'il n'approchait pas plus, il pouvait bien rester. « » | |
|
| |
InvitéInvité
Ven 9 Avr - 15:07 |
| |
|
Elle le fixait avec ce petit air vexé, faussement outrée, mais cela n'en restait pas moins sévère sur le visage de la jolie nymphe. Elle avait ce regard des jours où elle se vexerait pour un rien. Sans doute déjà asticotée par l'humour incisif de Lloyd qu'elle supportait de moins en moins, puisque monsieur lisait de plus en plus en elle. Comment pouvait-il? Soit, elle avait gardé pour la première fois de sa vie un bandana autour de sa gorge, bien serré, pour garder la seule plaie qui était restée, comme un secret de famille, bien caché, bien aimé, mais ça n'était pas possible. Il ne pouvait pas tout deviner des vadrouilles de l'océanide en la voyant juste avec ce foulard bleu... non?
« J'aurais très bien pu m'en sortir seule. » « Owh... je vois. »
Elle roula des yeux, agacée. Ce qu'il pouvait être expressif. Il avait vraiment fallut que ce soit lui et pas un autre? Elle dodelina de la tête, comme ferait un chien autour duquel une mouche bourdonne. Cependant, la sauvageonne se montrait bien intéressée par les mouvements du vampire, et si un instant elle détourna le regard, comme pour signaler qu'il ne l'intéressait pas et qu'il n'était pas question de lui pardonner ce qu'il avait fait, sa tête ne bougea pas, et son oeil glissa jusqu'à lui comme il se tournait dans la bise. La jolie blonde, impulsive, ne vu pas sa main accrochait le bras du vampire, dans un geste des plus désespérés, ou comme dans ses vieux films qu'elle regardait parfois. Ils étaient drôles, leurs idylles, aux humains. Drôles car si peu vraies. Quand elle comprit son mouvement, elle retira vivement sa main, les joues rougies sans le savoir. Mon dieu qu'elle était bête! Elle fronça les sourcils, à nouveau en colère. Contre lui, bien évidemment.
« Tu... tu... » Elle ferma les yeux et soupira, tendant sa main. « Mon nom est Mitthrä. »
Elle avait rouvert les yeux, et le regardait avec la plus grande neutralité du monde. Mitthrä était aussi changeante qu'un cours d'eau, et il ne fallait pas tenir compte de sa mauvaise humeur, car aussi vite elle venait, aussi vite elle coulait le long du fleuve et disparaissait dans quelques remous. La rivière Mitthrä retrouvait toujours son calme plat.
| |
|
| |
The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Ven 16 Avr - 20:18 |
| |
| Il n'y eu qu'un seul regard pour surprendre le geste de Mitthrä. Une chance sans doute car qui savait quel déluge pouvait naître de la colère d'une aussi belle créature? Scar peut-être. Sentant la douce pression sur son bras il ne put réprimer un sourire doux et charmant. Ce genre de sourire qu'un gentleman de son siècle à lui aurait pu avoir. Mais lui était né entre de rues et n'avait jamais particulière jouer le rôle du gentleman. Il était simplement sincère pour une fois. Ne cachant qu'il triomphait un instant comme elle le retenait. Elle était à nouveau en colère. Contre lui? Sans doute. Après tout, que lui faisait-il faire?... Sur l'instant il oublia sa vigilence. Sans doute n'aurait-il pas du mais il n'y pensait plus déjà.
Mitthrä - « Tu... tu... Mon nom est Mitthrä. »
Il serra doucement la main qu'elle lui tendait, profitant à la dérobée de pouvoir sentir cette chaleur humaine que lui et Mélisande avaient perdue depuis longtemps et qu'il aimait tant pour ça. Il passa son pouce sur le dos de cette main à la peau douce puis la relâcha. Il était de circonstance de donner à son tour son nom en retour. Du moins c'était sans doute ce qu'elle attendait.
Scar - Alister.', inutile de lui dire Scar, elle avait déjà entendu ces deux noms là dans la bouche de Mélisande et il y avait fort peu à parier qu'elle puisse croire que des deux, un parent sain d'esprit ait pu choisir Scar comme prénom pour son enfant.
Il avait ce petit accent français très lointain qui ressortait d'autant mieux qu'il prononçait son propre prénom, avec les intonations de la langue de Molière. Pourquoi l'aurait-il prononcé à l'anglaise d'ailleurs?
Alister - Ne restons pas dehors, ce n'est pas sûr. Si tu veux bien me suivre... ou passer devant.', il prenait le parti de ménager la susceptibilité de la demoiselle.
S'il avait fondu sur elle à l'approche du démon ce n'était pas pour la voir repartir comme une furie en jurant qu'elle ne lui adresserait plus la parole. Les yeux gris d'Alister se perdaient à refaire les contours de ce beau visage. Il aimait se laissait fasciner mais il détourna la tête, sentant qu'avec elle, il pourrait plus jamais se laisser aller au risque que ce soit la toute dernière fois. Le vampire connaissait bien sa nature et le don qui l'animait. Il savait qu'il ne faisait pas bon côtoyer ses obsessions, et que l'histoire finissait toujours et irrémédiablement de la même façon. Dans une danse d'amour maccabre. Une jouissance absolue mais qui lui aurait laissé le coeur froid s'il avait du se retrouver avec le corps de sylphide de Mitthrä inerte entre les bras.
Il fronça les sourcils et gronda doucement pour réprimer l'envie. Elle passa. Pour cette fois. | |
|
| |
Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Jeu 6 Mai - 13:59 |
| |
| Elle n'a pas de contrat cette nuit. Pas de devoirs à corriger, quoiqu'elle s'arrange toujours pour ne pas en avoir. Soirée libre, donc.
La petite assassin pourrait aller n'importe où dans le monde, se trouver quelqu'un à torturer et à tuer, mais non, c'est Londres qu'elle parcoure ce soir. Elthiriel n'a pas vu Scar depuis la bataille de Poudlard et, justement, ca l'inquiète.
Un vampire l'aurait vu et lui aurait réclamé des comptes? La démone est pas mal plus inquiète qu'elle ne le laisse paraitre. Et vu qu'il n'a pas d'odeur, il est particulièrement difficile à traquer.
Elle ne se l'avouera pas, mais il est bon de voir quelqu'un qui ne vous crains pas, ce froid qui contraste avec ce qu'elle décèle tout au fond des prunelles de glace. Il la fait rêver, ce qui est tout à son honneur. Peu de mâles peuvent se targuer de l'avoir fait rêver (Yon Winchester entre autre) et aucun, jusqu'ici, ne peut se targuer de l'avoir fait courir.
Le sexe? Vous seriez surpris d'apprendre que toute pleine de passion qu'elle est, son père lui a néammoins inculqué certains principes? On ne couche pas avec quelqu'un qu'on sent inférieur à soi. Oui, elle aurait couché avec Yon, mais la première fois qu'il le lui a proposé, Elthiriel l'a baffé proprement. Elle était jeune et même si elle rêvait de lui, lui succomber à cet instant précis aurait été un aveu de sa faiblesse.
Damné soit l'orgueil des Sampiero.
Malgré tout, Yon reste son ami le plus proche, son confident en quelque sorte. Et elle se plait à penser que c'est réciproque. Entre chasseurs, on se reconnait. Picasso, comme son père l'appelle, est particulièrement apprécié par l'évadé d'Azkaban. Mais ils ont une drôle de manière de le montrer c'est tout.
Sous le vent, sur les toits, Elthiriel cherche. C'est alors que lui parvient deux odeurs disctincte.
Une odeur d'eau de source, vive comme els cascades, fraiche comme un glacier lui parvient. Ayant déjà eu affaire à un de ses congénère, Elthiriel reconnait un Atlante. Cette engeance qui pense juste à la tuer de un et avec tout le blabla et le tintouin sur les trucs démoniaques.... L'autre, une odeur plus diffuse de swomp. corrompue. Un démon par ici? Malgré sa nature, Elthiriel ne fréquente pas trop ses congénères pour qui elle est un peu trop imprévisible. Mais, curieuse comme elle l'est, la petite assassin se faufile et se hisse sur un autre toit. S'approche. Grimpe le long d'un paratonnerre... en forme de croix. Jusqu'à ce qu'elle les voit. Lui et elle. Lui, Scar avec Elle, cette blondasse insipide a l'odeur de flotte. Qu'est ce qu'un vampire peut faire avec CA anyway? Un brusque odeur de flammes sèche parvient aux narines du couple. Sur une branche de la crois, une silhouette de ténèbres liquides, aux immenses ailes se détachant nettement contre le velour indigo de la nuit. Et au milieu de cette silhouette, deux yeux d'un incandescent aussi terrible à regarder que les flammes de L'enfer. Ca recommence. Ces salopes d'Atlantes sont pas capable de garder leur cuisses croisées et leur bites dans leur pantalons. Non, toujours à vouloir ce qu'elles n'ont pas. Et après ca pleurniche pendant des siècles que leur île est noyée. Bande d'Eternels geignards. Une chance que je l'ai fait. Que je les ai détruits, ceux qui ont crachés sur qui leur a donné la connaissance... Ces Atlantes aussi fourbes et hypocrites que les anges. Tu y touches, blondasse... et je vais finir ma job... Je te jure. Pense t'elle, immobile, les fixant, la fixant, avec une haine non dissimulée. Les créatures de la nuit sont pas pour eux. | |
|
| |
InvitéInvité
Sam 26 Juin - 12:17 |
| |
|
Mitthrä était une sauvageonne parmi les pires, car elle n'avait pas appris la politesse. Après la mort de son peuple entier, il n'y avait plus eut que Lloyd et son frère avec elles, et aussi Aubree, mais hormis eux, elle avait été seule. Que faisait des siècles de solitude sur un coeur saigné à vif? Mitthrä n'avait jamais rien fait d'horrible dans sa vie. C'était justement sa vie qui l'avait rendu ainsi : susceptible et têtue. Avec le temps, elle avait pris de l'arrogance, et elle avait méprisé ce que les gens avaient aimé. L'amour, les sentiments... Tout ça n'était que la perte de son sang froid, et elle détestait par dessous tout se sentir manipuler. Que ce soit par les autres, ou par elle même. Aussi, il lui avait fallu du cran à son stade pour rattraper le tissu entre ses doigts, et même si cela pouvait faire très cliché, elle n'aurait rien trouvé d'honteux à expliquer son geste. Il n'y avait rien d'honteux. Enfin, pas pour son époque, et pour son peuple.
« Tu... tu... Mon nom est Mitthrä. » Elle le regardait, avec des yeux clairs, d'eau de roche, ou plus translucide et tempétueux à la fois. « Alister. » Son accent était étrange, mais ce n'était rien face à l'accent de Mitthrä, qui n'appartenait à aucune époque et à aucun pays connu. Elle avait une façon particulière de parler toutes les langues du monde. Son sang, sans doute. « Ne restons pas dehors, ce n'est pas sûr. Si tu veux bien me suivre... ou passer devant. » « Passe devant, je te suis. Je sais pas où tu veux aller. »
Elle parlait doucement, avec un sourire naissant. Mitthrä avança, suivant de près son "sauveur", qui même si elle ne le reconnaissait pas, lui avait épargné quelques égratignures. Mitthrä, en plus d'être une entité vieille comme le monde ou presque, était d'une puissance étrange, et derrière ce masque d'ondine, elle semblait inébranlable. Les démons ne faisaient pas le poids. Ou tout du moins pas les démons de bas étages. Elle les écrasait tout simplement. Et si elle avait décidé d'accompagner Alister, elle s'arrêta. Odeur de feu, souvenir. La Citée en flamme. La Citée qui s'enfonce et qui meurt. Par l'orgueil des Atlantes. Par la faute de cet oiseau de malheur. Elle tressaille un instant, comme les souvenirs lui reviennent en pleine face. Combien s'en sont sortit? Ils étaient un peuple fier, un peuple puissant, où les hommes étaient grands et fins, et sur le muscle le dessin de Poséïdon ou de Neptune avait été posé. L'orichalque les possédait entièrement, et elle était celle qui, en bracelet autour du poignet de Mitthrä, lui rappelait tous les jours sa seule et son unique désir ci-bas : la mort de l'oiseau.
Ses yeux virèrent à un bleu qui luit, qui brille des passions meurtris. Elle serra les dents, grondant. Mine de rien, les points de ses cheveux avaient viré à un bleu fluo et voletaient tout autour de son visage. Il y eut une odeur de mer salée, de pluie aussi. Au dessus d'eux, un éclair marbra les nuages d'un jaune éclatant. Les nuages se remplirent instantanément d'eau. Et ça sentait la pluie qui ne vient pas. C'était cette atmosphère lourde, à la fois chaude et humide, qui donnait envie d'hurler. Qu'on l'achève. Mitthrä ne suivait plus le vampire. Elle avait poser sa main sur la garde de nacre blanc, qu'elle avait elle même confectionné. La lame était faite en orichalque pur, ce qui expliquait sa couleur turquoise métallique. Incrustée profond dans le manche, une perle noire d'un côté, une perle blanche de l'autre. L'arme ne faisait pas plus de vingt centimètres de long, mais c'était assez pour égorger un cochon. Pour trancher les ailes d'un oiseau maudit, aussi.
« C'est elle. »
La dague claire luisit dans l'obscurité. Mitthrä était courageuse, comme une vague pouvait s'éclater contre une falaise sans peur, sans cillement. Elle avait la passion du torrent.
| |
|
| |
The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Sam 26 Juin - 13:37 |
| |
| Il était si difficile d'ignorer le vivant. Il n'y avait pas vraiment de mot pour décrire cette forme de fascination et d'ailleurs Scar, ou Alister comme vous préférerez, n'en parlait que rarement. Lui plus que les autres vampires, ressentait cette force irrépressible en lui qui lui murmurait d'y poser seulement les lèvres, comme si'l pouvait n'en prendre qu'une seul goutte. Une seule. Non. Lui qui était le point d'ancrage d'un autre être, sa soeur, il ne pourrait jamais évincer le feu du vivant, comme si quelque part il avait sans cesse chercher à se compléter. Mais il ne serait plus jamais un parce que cette autre part de lui même, Mélisande, alchimiquement enracinée à même son coeur, sous les ratures et les sceaux qui lasceraient sa peau de damné, cette petite créature qui pompait tout son amour, comme le coeur pompe le sang et le renvoie incessamment n'était qu'un débris de non-vivant. Une entité vide. Parfois il sentait le sceau autour de son bras se resserrer comme un serpent. Cet étrange sceau d'alchimie, produit d'une imagination de génie qui avait vu l'intérêt d'éclater le sceau classique en plusieurs niveaux...
Les prunelles d'argent glissèrent sur l'hésitation de Mitthrä. Quelle était cette étrange accent. D'où venait-elle? Qu'était-elle? Oh trop de question pour qu'il ne soupçonne pas le démon en lui de faire encore des siennes. Il recula d'un pas, simple précaution et en même temps qu'il imposait cette distance de sécurité, pour que la chaleur du vivant ne vienne pas caresser sa peau, il se faisait cette réflexion: Mitthrä était étrangement jolie.
« Passe devant, je te suis. Je sais pas où tu veux aller. »
Il leva un sourcil, surpris qu'elle lui abandonne les rênes même pour un court instant mais passé l'étonnement , il se retournait dans un grand flottement de cape pourtant toujours vigilent. Il ne perdait rien de ce qu'il se passait autour et bien avant que l'ombre du phénix ne se dessine sur les toits, il en avait senti l'odeur de calcination caractéristique. Il s'immobilisa. Surpris. Il ne l'avait pas revue depuis Poudlard et l'image qu'il gardait en tête était celle d'un assassin qui prenait plaisir à tué. Mais pourquoi diable cela le dérangeait-il? Après tout... n'était-il pas lui même un assassin qui prenait plaisir à tuer? Ne faisait-il pas pire en prenant des contrats sur les têtes de gens qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam finalement. Sans doute, mais quand sonnait le glas, le dernier battement de coeur, celui qui faisait tellement mal, quand son corps s'assouplissait sous un jet de sang neuf et chaud, alors il regrettait. Amèrement. Et il maudissait. Elle, n'avait pas regretté, elle s'était amusé de la mort. Il lui demanderait pourquoi.
« C'est elle. »
Alister fronça les sourcils, cela il ne l'avait pas prévu. Une dague. Cette odeur du fond des mers qui allait sans doute rameuter tous les démons de l'enfer comme une coupe d'or allumée dans la nuit éternelle. Son regard alla de Mitthrä à Elthiriel. Il semblait dur, et lisait aisément dans les coeur, la jalousie de l'une, un sentiment qui s'insupportait lui qui était déjà éternellement lié à un être cher et qui ne comptait pas renouveler l'expérience, mais surtout la haine entre elles deux. Il ne faisait pas de doute qu'elles se connaissaient, mais lui ne pouvait clairement tirer de quelques mauvaises pensées le fin mot de l'histoire alors...
« J'en déduis que vous vous connaissez... »
Il restait pourtant juste devant Mitthrä, comme paré à les retenir l'une comme l'autre. Quelque chose clochait.
| |
|
| |
Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Lun 28 Juin - 2:48 |
| |
| Il y a une brève ondulation dans la texture de l'ombre chinoise qui se découpe contre le ciel de velours. Ombre chinoise qui devient soudainement moins imposante tandis que se replient les larges ailes de ténèbres liquides. Il y a milles mots, milles interrogations qui se heurtent dans la délicate gorge. Et tandis que les ténèbres refluent pour laisser la place à celle qu'il connait, affichant plus fièrement son statut non humaine que n'importe lequel de ces saloperies d'Atlantes. Le fier visage est déformé par la haine. Une haine plus vieille que le vampire lui même. Les dents découvertes par un rictus haineux, elle fixe Mitthrä
La Phoenix est déchirée entre l'envie de fuir, celui de trucider le vampire et sa pute, et celui de se venger de la pute elle même. De l'affront subit voilà des millénaires et celui fait maintenant.
Tu l'a bue?
Demande t'elle d'un ton glacial, contrastant avec les teintes chaudes qui parsèment son regard infernal. dans sa main, Les runes de l'antique gantelet commencent à luire d'un noir sanglant. S'il ne répond pas, elle va réitérer sa question d'un ton n'admettant aucun mensonge ni non réponse. Bien sûr qu'il l'a bue... Ca se voit comme le nez dans la figure. Il n'aurait pas pu l'achever au passage? La pétasse ensorceleuse aura encore frappée. Regardez là avec ces yeux pis ces couettes! Viens danser et tu vas voir espèce de pute.
Et toi? Tu pense me faire peur? T'a rien trouvé de mieux que ca pour te venger? Viens ma grosse, je t'attends.
Pure provocation. | |
|
| |
InvitéInvité
Ven 2 Juil - 1:46 |
| |
|
Elle la fixe, la regarde. Elle est différente. Quelque chose cloche. Dans son souvenir... non. Sa mémoire ne peut pas lui faire défaut. Il y a quelque chose qui manque. Un détail, même infime, mais un détail qui compte tout de même. Peut être est-ce le physique? Non. C'est plus profond que ça.
« J'en déduis que vous vous connaissez... » « Tu l'a bue? »
Elle regarde Alister. Il ne semble pas étonné de la rencontrer. Y a quelque chose qui cloche dans l'attitude du phénix. Elle n'est résolument pas la même. Un sentiment de jalousie? De haine, aussi. Et Mitthrä regarde le brun. Qu'est-ce qu'elle doit comprendre par le ton autoritaire que cette pétasse brune a? Un instant, une vague de colère monte dans la blonde. Elle sert un peu la glaive dans sa main. Ses cheveux s'allument un peu plus. Elle la déteste. Qu'elle crève...! Si elle ose toucher un seul instant Alister, elle va sincèrement le regretter!
« Et toi? Tu pense me faire peur? T'a rien trouvé de mieux que ça pour te venger? Viens ma grosse, je t'attends. »
… Silence. Qui est-elle pour lui parler comme ça, volatile de malheur? Un instant, Mitthrä ressent encore la haine, puis ensuite, plus rien. Le calme du torrent. Connard de piaf, t'as changé de plumes, n'est-ce pas? C'est donc ça, ton plumage d'été? Deux gros seins, juste pour se pavaner? C'est plus de la haine. Son regard va de la brune à Alister. Tu la connais? La question reste sur le bout de ses lèvres. Bordel, elle se comprends même pas. Elle ne devrait pas souffrir : il ne lui a rien promis, ils n'ont rien fait. Il l'a attaqué. Elle, elle veut juste aider la gamine. Alister, aussi, mais... Elle désert son étreinte autour de la garde de nacre. Alister ne lui a rien promis. Elle aurait du le savoir. Avant. Elle a un rire, nerveux, regagne en puissance, en confiance. La pluie commence à tomber finalement, mais elle n'essuiera pas la haine entre les deux jeunes filles. C'est plus que de la haine. Nées pour être ennemies. Ça serait le titre d'un film génial. Les cheveux de Mitthrä s'éteignent, quoi qu'ils restent bleu fluo dans la nuit.
« Me venger... Mais je ne pourrais jamais. » Elle a un sourire, méprisant. « Il n'y a pas de sentence assez lourde, assez significative, pour condamner ce que tu as fait. Tu ne mérites pas même que je salisse mon arme sur ta sale gueule de rat. » Au même moment, elle range l'arme, tourne le dos, fait un doigt d'honneur. « Va te faire foutre, mal baisée. »
Vulgaire? Sans doute. Et c'est même plus la colère. C'est bon. Elle vient de se rendre compte. Rien ne pourra jamais racheter son peuple. Combien de temps, maintenant? Plus de deux millénaires. Il lui a fallu deux millénaires pour se retrouver à nouveau en face d'elle, et même en face d'elle... rien n'est venu. La haine, oui. La colère, aussi. La douleur, d'une part. Et la trahison. Elle saute du toit, en se réceptionnant comme il faut, avec une grâce toute féline et délicate. Puis elle repars. Des éclairs parsèment finalement le ciel, la suivant visiblement. Cette trahison... Elle fait un mal de chien. Elle grommelle en disparaissant dans l'obscurité des rues. Elle le savait, que ça allait finir comme ça...
| |
|
| |
Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Ven 2 Juil - 12:09 |
| |
| Elle aussi le savait que ca allait finir comme ca. Les mâles, pourquoi les considérer? En réponse aux accusations de l'Atlante, Elthiriel répondrait qu'ils se sont coulés eux même, ils n'avaient qu'àpas lui piquer son savoir sous couvert de la trahison. Cette histoire de sa vie est archi complexe et nébuleuse. D'un air torve, elle regarde la sale garce se pousser, amenant avec elle son odeur d'eau. D'ailleur la pluie ne l'atteint pas, l'auréole seulement d'un halo de vapeur... occultant légèrement sa frêle silhouette juchée. L'oeil rouge se porte sur Scar. Tout sauf flatteur, incandescent dans sa colère. Comment j'ai pu seulement penser qu'il s'intéressait sincèrement à moi. Mort ou vivant, les mâles ca reste tous les même. Et plantant là le pauvre vampire qui ne peut savoir tout le différent racial qui les caractérise, une histoire qui fait figure de légende, Elthiriel pivote soudainement et s'évanouit silencieusement dans les profondeurs veloutées de la nuit, avec une grâce qui égale celle du vampire. | |
|
| |
The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Ven 2 Juil - 13:06 |
| |
| « Tu l'a bue? »
Le vampire fronce les sourcils, incline légèrement la tête. Il semble se fermer. La question est non seulement dégradante mais déplacée et il est clair qu'il ne l'apprécie guère. Que sait-elle cette femme qui parait incandescente à ses yeux d'immortel? Que sait-elle de la torture de la faim? S'imagine-t-elle que la pulsion et comparable à celle du désir sexuel? Celui là est bien moindre, infinitésimal comparé à l'envie irrépressible de donner cette étreinte de mort, de sentir un coeur faire battre le votre et vous achever. L'extase n'a pas de nom mais quand elle est passé elle laisse un arrière goût de culpabilité ou un besoin irrépressible d'achever ce qui n'a pas été terminé. Alors oui. Lui qui connait le joug de la faim, la torture du souvenir, il le prend très mal. Est-ce qu'elle imagine que ce baiser si unique soit en quoique ce soit comparable à la frivolité de l'homme qui découche et s'adonne au plaisir de la chair avec d'autres que son épouse? Et quand bien même! il ne lui a rien promis. Il n'a fait que l'observer jusque là, bien loin de donner sa liberté, sa précieuse et toute petite liberté.
« Tu parles de ça comme on demanderait si j'ai été voir une pute, ou si j'ai mangé dehors. Tu ne comprendrai pas de toute manière. »
Sa voix grondait. Il était en colère. Peut-être même bien plus qu'il n'avait bien voulu le dire. Mitthrä n'était pas une chose qu'il prenait ou laisser à sa guise. Elle l'intriguait c'était vrai mais à ressentir le flot de pensées qui émanait d'elle, le vampire ne pouvait que ressentir ... de l'amitié. Ou de la compassion. Ces choses ne lui étaient pas familières. Il n'avait pas d'autre interlocuteur que le vide qu'était sa soeurette, la réhabilitation ne se ferait pas si vite.
« Et toi? Tu pense me faire peur? T'a rien trouvé de mieux que ça pour te venger? Viens ma grosse, je t'attends. », le vampire tendit son bras devant Mitthrä, le geste était vif et presque protecteur. Dans le même temps son cerveau dénouait les noeuds de cette étrange intrigue... que c'était-il passé entre elles deux.
Les prunelles gris acier toisaient Elthiriel, il percevait nettement aussi ses pensées à elle. Une haine différente, plus ardente mais non moins violente et le goût amer d'une déception. Mais il observait le tout au travers du filtre de sa propre perception. Et il était partial bien sûr.
« Me venger... Mais je ne pourrais jamais. Il n'y a pas de sentence assez lourde, assez significative, pour condamner ce que tu as fait. Tu ne mérites pas même que je salisse mon arme sur ta sale gueule de rat. Va te faire foutre, mal baisée. »
Mais elle s'en va. Alister la regarde sans la retenir. A quoi bon. Il préfère la savoir ailleurs qu'ici sur un toit, à se battre. Quelle est cette blessure qui fait saigner le ciel? D'où vient-elle cette haine. Il voudrait des explications mais les deux femmes sont déjà parties. Et lui, toujours là, libre, seul. Il lève le visage au ciel et accepte la bénédiction de la pluie. Il y repensera. Mais c'est à Mélisande qu'il doit penser d'abord. Elle est restée seule trop longtemps et le monde n'est plus sûr. Depuis longtemps.
| |
|
| |
Contenu sponsorisé
|
| | | show me the true story of your name. | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|