« La Russie abritait une grande famille de mafieux, ennemie de la plupart des autres familles italiennes, anglaises, fière de leurs valeurs, jalousant ses secrets. Les mariages étaient souvent arrangés, pour des questions d’intérêts, et en ce moment ce qui était le plus important et recherché, c’était les sorciers. Les femmes Russe étaient belles, choisit avec précision dans le but de charmer les sorciers, cette redoutable famille Russe était sans état d’âme. »
Lawrence n’échappait pas à la règle. Sorcier de Sang-Pur, il avait été charmé un soir par une belle jeune femme, c’était surtout ses beaux yeux océans qui lui avait plu, qui l’avait charmé. Il en avait oublié qui était le sorcier ce soir-là. Masha avait un charme fou, peut-être beaucoup plus que toutes les autres femmes qu’il avait pu voir. Rapidement, ils s’étaient mariés et, parallèlement, la sœur de Lawrence avait eu un enfant du nom de Dionysos, mais était traitée comme une moins que rien par son mari. Deux ans après, Masha donna naissance à des jumelles, mais l’une d’elle naquit morte, alors que l’autre avait juste quelques problèmes respiratoires. La dernière survécue, et Lawrence voulu à tout prix lui donner un prénom qui fut Artémis. Ainsi sa fille et son neveu était lié, quelque soit le destin qui les attendait, car sa femme l’avait prévenue qu’elle appartenait à une grande famille de mafieux. Elle laissa sous silence le fait qu’Artémis devra subir un entraînement lorsqu’elle sera dans son école de sorcellerie, préférant attendre que les pouvoirs de la petite se développent, et s’ils ne venaient pas à se développer… Elle n’osait même pas imaginer ce que sa famille lui réservait à elle, sa fille et son mari. Les années passèrent et Artémis grandit en développant la même beauté et le même charme russe que sa mère, elle possédait ses longs cheveux noirs et ses grands yeux bleus, mais gardait le sourire de son père. Bien souvent, la famille Horlawe faisait rencontrer leurs deux enfants pour voir où ça les mener, mais les deux semblaient se vouer une guerre d’enfants sans merci. Ils essayent toujours d’être meilleurs que l’autre, et se lançaient dans des jeux sans queue ni tête. «
Arté ! » appela un jour Dionysos, alors qu’il venait de grimper au sommet d’un arbre, sa cousine l’observant, ses deux pieds bien ancrés dans le sol. «
T’es même pas cap de me rejoindre ! » «
Ne m’appelle-pas comme ça ! » gronda la petite en tapant du pied le sol et elle s’élança aussitôt et escalada l’arbre, à la poursuite de son cousin. Quelques minutes plus tard, elle était assise à côté du garçon, observé effrontément par les grands yeux bleus d’Artémis, puis elle posa silencieusement sa tête sur l’épaule de son cousin et ferma les yeux. Tout ce passait normalement, une jeunesse plutôt banale pour la jeune Horlawe, mais les ennuis ne firent que commencer lorsqu’elle développa ses pouvoirs magiques, au grand soulagement de sa mère. Malheureusement, dans le fond, elle savait qu’une déchirure s’imposait, entre l’enfance et l’adolescence, le monde normal et le monde magique, son cousin et elle. «
Tu vois, Arté chérie, ce sera très bien, Poudlard est une école reconnue mondialement… » «
Ne m’appelle-pas comme ça ! » Ses grands yeux bleus lancèrent des éclairs, et elle ne voulut rien entendre de sa mère… Elle le savait, elle allait devoir partir d’ici, arrêter sa vie normale, ça s’arrêtait là. Tout se stoppait ici. Il n’y avait que Dionysos qui avait le droit de l’appeler comme ça, et de toute façon ça allait s’arrêter, elle n’aurait plus la même vie, elle n’aurait plus le même prénom. Elle avait décidé qu’Artémis serait morte, et qu’à la place naissait Natasha. Natasha était son deuxième prénom, offert par sa mère, qui commençait le début d’une nouvelle vie.
Natasha a donc intégré Poudlard, avec cette appréhension dont elle ne connaissait pas la raison, elle pensait ne pas réussir et avait cette mauvaise impression en elle qu’elle n’arrivait pas à faire disparaître. Le verdict du Choixpeau tomba sans hésiter : Serdaigle sera sa maison. Elle avait des capacités, apparemment, et était très intelligente. La belle russe se montra très rapidement aux exigences de l’école, et devient une élève excellente, qui obtenait des très bons résultats partout à la grande fierté de sa mère. Vive d’esprit, elle savait très bien qu’il se tramait quelque chose sous le mariage de ses parents, et lorsqu’elle rentra chez elle pour les vacances de noël de sa troisième année, elle ne fut pas surprise de trouver un membre de la famille de sa mère qui l’attendait dans le salon. «
Artémis, tu es très jolie, tu sera une très belle femme. » Ca devait certainement être un compliment, mais sortit de sa bouche à lui et avec son regard, ça faisait juste l’impression d’être un objet. Son horrible sourire en coin, pervers, donnait froid dans le dos. Si Natasha aurait pu être dans sa tête, elle aurait pu voir alors qu’il s’imaginait plusieurs scénarios, tous avec la jeune fille au sein de la mafia, et pas dans des situations très glorieuses. L’adolescente remarqua alors que l’homme lui avait parlé dans un anglais approximatif, presque désolant, où les voyelles et les consonnes se mélangeaient. Elle planta alors son grand regard perçant sur lui et fit un pas sur le côté pour jeter un coup d’œil aux alentours : personne n’était là. Elle ne se laissa pas faire pour autant et prit le dessus sur son appréhension. «
Qui êtes-vous ? » Le Russe fut plutôt surpris, mais agréablement, car la jeune Harlowe venait de s’adresser à lui dans un russe parfait, celui-ci lui répondit dans sa langue natale. «
Je fais partie de la mafia Russe, » Natasha aurait voulu rire mais il semblait tellement sérieux, et son horrible sourire était toujours présent qu’elle croisa simplement les bras sur son ventre sans pour autant abandonner son regard effronté, «
nous avons ton père en Russie, ta mère est toujours ici… On peut dire qu’il a été prit en ‘‘otage’’, même si je n’aime pas ce mot, pour que tu ne puisses refuser ou te révolter face à ta formation. » Sa mère entra alors dans le salon et adressa un pauvre sourire à sa fille. Celle-ci se sentie blessée, déçue, et surtout tellement fragile. Elle ne pouvait refuser. Cet homme, cet inconnue, était entré dans sa vie, pour lui faire entré dans le crâne durant ces deux semaines de vacances qu’elle devait être parfaite en tout, oublié tout ses états d’âmes, charmer les gens grâce à son corps, apprendre à tuer : elle devait être une machine de guerre redoutable. Il lui avait aussi dit qu’une femme inexpérimenté ne valait rien, qu’il allait lui apprendre. Et il lui apprit tout, en lui volant tout. Elle n’avait plus d’états d’âmes, il lui avait volé ses sentiments, son enfance, sa virginité, son âme, son père. Au bout des deux semaines, ce n’était qu’un fragment de Natasha qui revient à Poudlard. Cependant, elle avait énormément changé, et un jour elle changea complètement de comportement, passant de la fille calme et effrontée, à une furie sans pitié, dont les cris résonnèrent dans toute l’école. Elle fut envoyée à Saint Mangouste, incontrôlable, et ils lui diagnostiquèrent une double personnalité, ils avaient alors expliquer calmement à sa mère que son esprit était très faible, et qu’à un pas il franchissait une barrière invisible pour en devenir un autre et que trop fragile, Natasha allait pendant longtemps subir un comportement instable. «
Bien souvent, ces cas sont décrits lorsque l’enfant à vécu des choses traumatisantes dans sa vie… Est-ce le cas pour Artémis ? » La mère nia tout d’un bloc. Alors qu’à chaque vacances recommençaient le même enfer, et pendant les grandes vacances la jeune fille devait aller carrément en Russie pour poursuivre le dur entraînement. Avant d’entrée en sixième année, Natasha était revenue de Russie, plus déterminée que jamais, très froide et extrêmement professionnelle, et surtout plus belle que jamais. Car malgré elle, malgré le fait que son corps la dégoûtait, elle devenait chaque jour de plus en plus belle. A Poudlard, les professeurs étaient étonnés par un tel comportement, si changeant, alors que les résultats restaient toujours brillants, notamment en potions où elle excellait. Elle avait comme un don pour cette matière là, où elle apprit tous les poisons possibles, ainsi que la métamorphose. La belle brune se révéla être la meilleure des élèves, car celle-ci avait un gène, de la famille Harlowe bien sûr, de métamorphomage. Et même si son don avait un peu de mal à se développer –elle ne maîtrisait pas vraiment certaines choses, à part de changer la couleur de ses yeux, tout les autres défaillait quelque peu-, elle trouva un attrait tout particulier aux animagus. Au bout de sa sixième année, elle savait prendre sa forme animale et se rechanger en être humain sans aucuns soucis. Bien évidemment, elle ne se déclara pas, gardant jalousement pour elle seule le fait qu’elle sait se changer en un grand husky blanc aux yeux d’un magnifique bleu perçant, qui rappels ceux de sa forme humaine.
Natasha grandit, bien sûr, comme toutes les filles de son âge, mais elle reste très fragile, instable, à tendance violente bien souvent. Dès le moment où elle reçoit ses ASPIC et qu’elle poursuit ses études –dans le but d’intégrer un post au placé au Ministère de la Magie-, elle obéit parallèlement aux ordres de la mafia. Elle doit tuer des gens ? Soit, elle va les tuer. Mais toujours de la même manière, simple et radicale : le poison. Et que ce soit dans le monde magique, ou dans le monde moldu, elle ne se fait pas prier. C’est ainsi que dans le monde normal, on la considère comme une tueuse en série, qui est-elle ? Personne n’a vu son visage, est-ce un homme ou une femme ? Les agissements sont douteux. Concernant le monde magique, elle est recherché comme une sorcière très dangereuse, mais là aussi le doute persiste, qui est ce sorcier ? Dingue. Le mystérieux tueur aux Poisons, comme on l’appelle, est toujours en liberté, et aucun indice ne permet de dire de qui il s’agit.
La jeune Russe est maintenant au Ministère de la Magie, en tant que secrétaire du Ministre, un rang haut placé mais elle était la meilleure qualifiée pour ce rôle. Après avoir obtenue ses examens de droit magique haut la main, elle était prête à tout et sa détermination est aussi pour un peu dans le choix. Et à côté de ça, ça fait depuis qu’elle est entrée en première année à Poudlard qu’elle n’a plus eu de nouvelles de Dionysos, et elle ne sait pas pourquoi. Depuis, elle lui voue une haine sans merci, rancunière comme pas deux, le détestant de l’avoir laissé comme ça.
« Inconsciemment, ou consciemment, les gens souffrent énormément de la perte d’un être cher. Cette perte se révèle être la chose la plus horrible au monde, le moyen de devenir fou le plus sûr au monde. Si les études montrent que les gens qui perdent des gens sont les plus tristes au monde, elles montrent aussi que ce sont les gens qui perdent un être très proche sans l’avoir connu qui sont les plus amènent à devenir fou. Un être proche peut aussi être une sœur jumelle morte à la naissance, et la folie perçue comme une double personnalité, une personne instable émotionnellement. »
Même si elle n’en connait pas la raison, Natasha accepte facilement sa personnalité changeante. Elle s’appuie sur certains points de sa personnalité, tel la manipulation, qu’elle développe plus que jamais, mais aussi le charme, la beauté, et la perversion.
«
Il y a un fantôme en moi qui veut que je dise ‘‘ je suis désolé’’ … Je n’ai pas l’air désolé. »