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| once in a blue moon. (finish) | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Lun 31 Aoû - 21:20 |
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La nuit s'était finalement installée. Tout était tranquille dehors et Prè-au-Lard baignait dans un silence bleu et feutré. Les habitants dormaient sans aucune méfiance, loin de supposer que dans la bergerie un loup dormait tout aussi paisiblement que s'il eut été dans sa propre tanière. Mais pas de quoi sonner l'alarme. Ce loup là n'était pas gorgé du sang des honnêtes brebis, c'était même peut-être un loup honnête lui aussi. Quelle drôle de blague. Pourtant, quelque part, il y avait un oeil bleu grand ouvert, perçant la nuit de son anxiété. Ella c'était réveillée lovée contre Kirill dans la sécurité de ses bras. Demain, à la même heure, il se passerait quelque chose pour elle. Elle essayait de ne pas y penser mais plus elle essayait plus elle restait éveillée. Elle ne savait pas ce qui l'avait réveillée précisément. Ils s'étaient couchés un peu plus tôt, et Ella s'était endormie sans mal, contre la peau de Kirill, plus douce que n'importe quelle drogue somnifère. Ses petites mains posées contre le coeur du lycan, et sa figure tout contre lui dans une chemise de nuit qu'il lui avait achetée. Pourtant, il y avait eu un moment où elle s'était réveillée et avait commencé à penser. Dehors par la fenêtre, elle pouvait voir la lune la regarder de son unique oeil narquois. Demain tu sera à moi petite blondine. Alors Ella se serre un peu plus dans les bras de Kirill, désireuse de sombrer dans l'innocence de l'oubli, entre les bras protecteurs. Mais la lune ne la laisse pas s'abandonner à si doux projet. Finalement la jeune fille se retourna pour contempler la lune, le dos contre le torse de Kirill. Elle passa sa main dans ses cheveux pour qu'il ne les ait pas dans la figure, puis sur le bras de Kirill, qui la serrait doucement.
L'astre nocturne est magnifique lui semble-t-il. Mais elle a sur elle un effet hypnotique. Elle sent qu'elle pourrait se noyer dans cette vision de rondeur et d'argent et pourtant elle la retient loin du sommeil. Ella le sait, elle ne pourra plus dormir maintenant. Bientôt l'astre approche son zénith. L'enfant se glisse hors de l'étreinte protectrice et aimante qui la rassure, et se lève avec toute la discrétion possible. Elle ne veut pas réveiller Kirill même si intuitivement quelque chose lui dit qu'il finira par se réveiller, simplement parce que leur peau à peau symbolique est rompu. Inévitablement, même sans tout l'amour qui les unis, il aurait senti la différence de température, l'absence de la chaleur de son corps à elle. Sans bruit donc, elle quitte la chambre, se dirige vers la cuisine pour prendre un verre d'eau avant d'aller se poster près d'une des fenêtres du salon. La lune réveille l'or de ses cheveux en une caresse. Les rayons blancs lèchent sa peau délicate et laiteuse, comme s'ils avaient deviné combien elle serait douce, presque sucrée. Il fait un peu froid. L'été s'attarde sur l'Angleterre pour une fois mais les beaux jours ne vont pas tarder à s'évanouir comme neige au soleil. Bientôt il fera plus froid. Elle passe sa main sur son bras comme pour chasser le froid. Ce n'est pas tant qu'elle est frileuse mais la chaleur de Kirill lui manque. Ses pensées l'ont suivi jusqu'ici. Pieds nus devant la fenêtre, à regarder l'astre qui aurait dès demain plein droit sur elle, Ella s'interroge. Quelle louve sera-t-elle? Celle du livre de Défense contre les Forces du Mal ou celle qui comme Kirill sera bien loin de ce cliché? Pourtant non, elle sait qu'elle ne sera pas comme Kirill qui lui est un lycan de sang pur. Elle, mordue, comme il le lui a expliqué, ne contrôlera rien. Comment savoir alors qu'elle ne deviendra pas complètement folle? Perdre le contrôle ne lui avait jamais paru si effrayant. Et que ressentirait-elle pendant la transformation? Est-ce qu'elle souffrirait ou alors, comme pour un métamorphomage, comme pour cette rouquine que son frère avait l'air de bien aimer, Eurydice, tout ce ferait l'air de rien? Autant de questions qui l'empêchait de dormir, et ne la laissait pas se décider entre terreur et curiosité. Une présence la tira finalement de ses questions...
Ella- Je ne voulais pas te réveiller...
Sa voix était claire, toujours tranquille. Déjà un sourire apparaissait sur ses lèvres. Amusant cette façon que ça seule présence avait de la tranquilliser.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Lun 31 Aoû - 22:29 |
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| Kirill s'était couché tôt mais comme tous lycanthropes, lorsque la lune se montrait presque entière, le loup avait du mal à dormir. Fermant les yeux, avec une expression sereine, il restait pourtant somnolant dans le lit, calme et posé. Son bras entourait le corps de sa protégée, et le contact de leur épiderme lui permettait d'oublier ses craintes les plus profondes. Si en tant que lycanthrope pur il pouvait se maîtriser durant les pleines lunes – et les autres lunes – la jeune fille mordue quant à elle ne le pouvait pas, et cela en devenait rapidement incontrôlable... sauf pour son alpha. Kirill hésitait : tue loup, pas tue loup? Le tue loup ne rendait pas humain, pas plus qu'il ne la rendait facile. En elle même, la transformation en loup n'était pas douloureuse... mais la première fois – comme la première expérience entre les draps – n'était pas la plus facile à vivre, bien au contraire. Il y avait tout d'abord les os qui craquaient, comme si une arthrose vous prenait, comme si on appuyait sur une foulure. Une douleur lascive, mais pas si insupportable. La douleur n'était qu'un point de vue... plus l'on vivait les transformations, moins c'était douloureux. Elle s'y habituerait. Il ouvrit un œil en la sentant bouger dans le lit, mais elle ne le remarqua même pas. Son dos était contre son torse, et il aurait aimé la serrer un peu contre lui, que leur corps ne forme qu'un. Cela n'était pas « physique », pas qu'une simple histoire de lit, mais quelque chose qui touchait le lycan au plus profond de lui. Il garda un bras au dessus d'elle, comme s'il ne voulait pas qu'elle s'échappe de son emprise, et c'était bien là le cas... mais la petite louve s'échappa. Kirill ne réagit pas, il savait que l'appel de l'astre, que la fascination qu'elle inspirait était étrange, unique en son genre, et que nul ne pourrait comprendre si l'on avait pas vécu l'expérience au moins une fois dans sa vie. Les livres anciens disent que les rayons de la lune sont insupportables pour un lycan et que c'est pourquoi il hurle... mais c'était ridicule. La lune avait un effet apaisant pour chaque lycan, et ses rayons étaient comme une drogue. Les pleines lunes où cette dernière était cachée par les nuages, les loups devenaient plus agressifs, privé du réconfort maternel que leur apportait l'astre pâle, aussi étrange que cela pouvait paraître. Kirill ouvrit finalement les yeux en entendant la jeune fille s'éloignait dans l'appartement. Le plafond était blanc, propre, presque trop. Il soupira et tendit le bras, attrapant son téléphone et en ouvrit le clapier. Deux nouveaux messages. Pourquoi Kirill avait un téléphone? Car Lycaon n'écrivait que rarement des hiboux, car il habitait à Berlin, car Vitaly ne traînait jamais un rapace sur lui. Il regarda le premier message et l'effaça, mais s'arrêta sur le deuxième, fronçant un peu les sourcils. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - De : Lyca' … à : Kirill J'ai appelé Poudlard, comme tu me l'avais demandé, et j'ai parlé avec Rufus Scylence. En vu des circonstances, il m'a dit qu'il attendrait la dernière minute pour avertir la famille. Kirill, j'ai appris que les Konstantine étaient des chasseurs : tu sais que c'est très dangereux, n'est-ce pas? Je sais qu'ils ne t'auront pas toi, mais... s'ils rejetaient leur enfant? Fais attention à toi. Arthur Konstantine est connu, et tu le sais. J'aimerais vraiment que tu fasses attention. J'ai prévu un rendez-vous pour dans deux jours. Elle pourra récupérer de la pleine lune chez toi et nous irons la ramener ensemble. Je viendrais avec vous, pour remplir la paperasse. Je sais que tu n'aimes pas ça. J'ai appelé le Ministère aussi, ils m'ont dit que tu devais t'adresser à une certaine Talia M. Pour ce qui est de la pleine lune, Vitaly demande si c'est toujours d'accord pour que l'on t'accompagne? Réponds lui, et confirme moi aussi. Je préférerais savoir à l'avance. Ego amo te, Tiber. » - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Il soupira. Il répondrait demain matin, quand il se lèverait, pour l'instant, il avait froid. Le contact avec Ella lui manquait atrocement. Il regarda quelques secondes de plus le plafond et soupira... il avait mordu une chasseuse... non, pas une chasseuse, une fille de chasseur. Il avait peur, peur qu'en allant dans sa famille, elle soit rejetée par tous et lui en veuille, à lui... non, pire! Il avait peur qu'elle se retourne contre lui, tout simplement, qu'elle ne lui pardonne pas de l'avoir changer. De lui donner quelque chose sans limite, tellement inimaginable... Il soupira une nouvelle fois et se leva, sans que le parquet ne grince. C'était tout un art qu'il avait eut le temps d'apprendre et de maîtriser. Il attrapa un jeans qui traînait par là et l'enfila. Il dormait uniquement en caleçon, chose qu'il avait l'habitude de faire et que même la présence de la jeune fille n'arriverait à changer. C'était son mode de vie, et il n'était pas aussi contraignant qu'on ne le pensait. Il se dirigea dans le couloir, l'air calme, presque penaud, les mains dans les poches. Un peu plus et on aurait cru que Kirill était un chien battu. L'humour dans les règles de l'art. Il s'arrêta quelques secondes sur le seuil et la regarda, éclairait par l'astre dieu. La lune, pâle déesse des âmes en peine, des lycanthropes et de leur frère lointain, les vampires, mais aussi des hommes. Une déesse étrange, qui fait peur, si peur que les hommes tremblent dans le noir. Dieu, la nuit n'est qu'un jour sans couleur. Il n'y a rien de terrifiant quand on voit en noir et blanc... un daltonien n'en est pas plus effrayé. Il marche, calme, et elle se retourne, croise son regard, sa voix cristalline qui résonne, tranquille. Il a un sourire à la voir si calme. « Je ne voulais pas te réveiller...- Je ne dormais pas de toute façon. » Il a un sourire amusé alors qu'il s'approche d'elle, calme. Il s'arrêta devant elle, et posa sa main sur son front, comme pour voir sa température, comme pour rassurer, mais la fièvre ne reviendrait plus. Plus jamais. Elle avait vaincu la mort, elle pourrait bien vaincre l'appel du loup un jour dans le mois. Elle est dans le salon, belle, mais seule. Anxieuse aussi, au plus profond d'elle les questions se bousculent, il le sait – par instinct. Il se pose en face d'elle, calme, et il jette un regard à la lune, belle et ronde, mais pas encore assez. Il penche la tête, un sourire tendre. « Elle est belle, n'est-ce pas? L'homme a peur des nuits noirs, et la lune n'est en soit que la seule lumière qui puisse les guider. La lune est rassurante, mais elle est froide et parfois ingrate. Mon père disait, quand j'étais encore vraiment jeune, que la lune était pâle car jamais elle ne voyait le soleil. Je trouvais ça drôle, mais j'avoue qu'aujourd'hui, c'est plutôt ridicule. » Kirill a un petit rire, tout bête, à ce souvenir. En ce temps là, il ne devait avoir que treize ans, et il regardait la lune avec une admiration. Wolfgang avait rit, et Vitaly avait répondu que cette histoire était ridicule, car la lune jamais ne pourrait voir le soleil. Wolfgang lui avait dit le contraire, que durant les éclipses, l'un et l'autre ne faisait plus qu'un. Les éclipses étaient la terreur des lycans... une chose horrible dans l'année. Pour tout le monde, en réalité. Il se détendit pourtant, ne pensant plus qu'aux pensées de la jeune et pencha la tête, souriant : « Tu sais, tous les loups sont différents. Les mordus, les hybrides et les sangs purs, pourtant, lorsque vient la nuit, ne font plus qu'une seule meute. On dit que tous les lycans ont un pelage unique en leur genre, que l'on peut ainsi les reconnaître. Et c'est vrai, sauf pour deux d'entre nous. Il y a des jumelles dans le meute, des mordues comme toi. Elles sont un peu plus jeune que mon petit frère... et elles ont le même pelage. Je trouve ça amusant. Kirill a un sourire, tendre. Je suis sûr que même en tant que louve, tu seras très belle Ella. » Il la rassure? Oui. Car il sait que c'est angoissant, que c'est terriblement angoissant de se demander ce qu'il va se passer. Il posa son coude sur le dossier du fauteuil, et il a l'air d'un roi dans le fauteuil. Un roi... oh, il l'a sans doute été, dans le passé, car il garde la prestance des grands monarques. Ou est-ce l'âge qui lui donne tant d'assurance et de désinvolture? Il n'en sait trop rien. Son regard se perd une nouvelle fois dans l'astre, avec un sourire calme. « Il est rare de voir des lycanthropes d'une seule couleur... c'est rare, mais c'est beau. Cela nous rapproche un peu plus de nos cousins canidés, et j'imagine que c'est ce que tout sang-pur veut... J'ai eut de la chance on dirait, il a un petit rire et reporte son attention sur Ella, ma forme lycane n'est-elle pas belle? Je suis plutôt fière de mon pelage noir... mais il y a d'autres pelages qui sont drôles. Tu verras. Mon petit frère a un pelage « panda », c'est très étrange mais c'est aussi très beau. Je te montrerais... » Je te montrerais tout, Ella, même ce dont personne ne connaît l'existence. | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Lun 31 Aoû - 22:31 |
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Kirill- Elle est belle, n'est-ce pas? L'homme a peur des nuits noirs, et la lune n'est en soit que la seule lumière qui puisse les guider. La lune est rassurante, mais elle est froide et parfois ingrate. Mon père disait, quand j'étais encore vraiment jeune, que la lune était pâle car jamais elle ne voyait le soleil. Je trouvais ça drôle, mais j'avoue qu'aujourd'hui, c'est plutôt ridicule. » Ella- Je ne trouve pas...
Elle avait un sourire doux et fin. La lune la fascinait mais la présence de Kirill parvenait tout de même à voler à l'astre de la nuit l'attention qu'elle lui portait. Son coeur se réchauffa à l'entendre parler de son enfance. Elle tourna légèrement le visage pour le regarder, lui aussi baigné dans la lumière de la nuit:
Ella- ...je pâlirais aussi si je ne devais plus te voir.
Elle se mordit la lèvre dans un sourire comme elle faisait souvent. Un sourire enfantin et voluptueux quoi que ce ne fut en rien feint ou forcé. Elle prit sa main et alla s'assoir sur le canapé d'où elle pouvait toujours voir la lune:
Ella- Dans ma famille, il y a une tradition.', commença-t-elle avec une petite hésitation, sa famille n'était peut-être pas le plus heureux sujet de conversation à l'heure actuelle. Pourtant elle posa sa tête d'ange contre le torse de Kirill et poursuivit,' chaque noël nous allons chez mes grands parents et un homme de la famille raconte une histoire qu'il a apprise au cours de ses chasses... Un soir mon grand père m'avait demandé "sais-tu pourquoi la lune est solitaire?".
Elle releva le nez pour regarder l'expression de Kirill:
Ella-... parce qu'elle avait un amant qui s'appelait Cassandre l'amoureux mais qu'elle était aimé aussi d'un autre homme, Langue-fourchue. Langue-fourchue qui la voulait pour lui seul alla voir Cassandre et lui dit que la Lune voulait un bouquet de ces fleurs qu'elle voyait à ses pieds comme autant de petites étoiles blanches. Ce que l'amoureux ignorait c'était qu'en descendant sur terre il ne pourrait jamais plus regagner le monde du Ciel. Et depuis ce jour, il appelle la Lune, qu'il ne pourra plus jamais toucher. C'est peut-être pour ça que la lune est si pâle, il faut le lui pardonner.
Cette histoire avait quelque chose de doux à entendre pour elle, car c'était elle qui lui avait fait trouvé le métier de chasseur horrible. Elle ne comprenait pas que son grand père ou son père puissent aller hanter des créatures auxquels ils prêtaient des sentiments aussi noble que l'amour. Ses préoccupations lui revinrent comme elle pensait à cela et à cette très lointaine nuit de noël où elle devait avoir 8 ans, tout au plus.
Kirill- Tu sais, tous les loups sont différents. Les mordus, les hybrides et les sangs purs, pourtant, lorsque vient la nuit, ne font plus qu'une seule meute. On dit que tous les lycans ont un pelage unique en leur genre, que l'on peut ainsi les reconnaître. Et c'est vrai, sauf pour deux d'entre nous. Il y a des jumelles dans le meute, des mordues comme toi. Elles sont un peu plus jeune que mon petit frère... et elles ont le même pelage. Je trouve ça amusant.
Elle eut un petit rire,
Ella- Ne te moques pas Kirill mais, même en ayant vu ton frère et Jake je nous crois toujours seuls au monde. Kirill- Je suis sûr que même en tant que louve, tu seras très belle Ella. » Ella- Je me demande de quoi j'aurais l'air, est-ce que je te ressemblerais ou est-ce que j'aurais toujours l'air de moi... Kirill- Il est rare de voir des lycanthropes d'une seule couleur... c'est rare, mais c'est beau. Cela nous rapproche un peu plus de nos cousins canidés, et j'imagine que c'est ce que tout sang-pur veut... J'ai eut de la chance on dirait, ma forme lycane n'est-elle pas belle? Je suis plutôt fière de mon pelage noir... mais il y a d'autres pelages qui sont drôles. Tu verras. Mon petit frère a un pelage « panda », c'est très étrange mais c'est aussi très beau. Je te montrerais... »
Elle s'amusait de ce que lui raconter Kirill oubliant ses peurs, se laissant aller à des pensées plus légère. C'est vrai... de quoi aurait-elle l'air. Quel serait la couleur de son pelage, serait-il noir comme Kirill ou plus fauve pour se rapprochait de sa couleur de cheveux? De drôle de questions, pas vraiment importantes finalement mais elle finit par s'endormir dans les bras de Kirill, sur le canapé, et elle devait dormir comme un bébé, le sourire aux lèvres jusqu'au lendemain.
[...]
Elle retourna un œil anxieux vers le soleil qui sombrait littéralement derrière l'horizon. Une espèce d'anxiété et d'excitation. La neige crissait sous leurs pas, tandis qu'emmitouflée jusqu'au bout du nez dans une cape sibérienne blanche, Ella suivait Kirill et ses deux frères. Elle ne savait pas comment ça se passerait, seulement que la pleine lune allait se lever d'une minute à l'autre et que le jour poussait ses dernières lueurs sur cette forêt inconnue de Sibérie où les trois lycans l'avaient conduite. Elle surveillait le ciel entre les frondaisons noires des mélèzes centenaires. Qu'allait-on lui demander à présent? Étrangement silencieuse pour une fois, peut-être parce que Vitaly l'impressionnait, ou parce que le moment allait être crucial, elle glissa ses petits doigts gelés dans la main de Kirill, l'interrogeant du regard comme tous venait de s'arrêter dans une clairière.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Lun 31 Aoû - 22:30 |
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La petite louve dormait paisiblement au creux de ses bras, bien au chaud, et il ne pu que poser sa main sur sa tête, dans ses cheveux, et sourire doucement. Son regard glissa du visage de la nymphe dans ses bras jusqu'à la lune. Cette dernière est belle, elle est ronde et chaud malgré son aspect froid. Oh non, Lune... Il caresse la tête de la petite lycane, un sourire, et ferme les yeux, rejetant sa tête en arrière. Il ne dormira pas, il somnolera à peine... mais il a l'habitude... « Ne la laisse pas tomber demain... que tout se passe bien... » Et Morphée rit dans le noir, et Artémis la blonde se pends à la fenêtre, regardant le Grand Méchant Loup tenir entre ses bras le Petit Chaperon Rouge aux allures de Juliette... […] La Sibérie était un territoire vierge d'arme à feu, mais beaucoup de chasseur s'y terrait, sachant que les grandes étendues de glace, les steppes sibériennes étaient le terrain préféré des lycanthropes les plus agressifs. L'étendue était recouverte de plus d'un mètre de neige, et pourtant c'était bel et bien le printemps en Russie. Vitaly avançait en tête de cortège, et Lycaon fermait la marche, d'un pas toujours aussi adroit. Pendant longtemps on avait cru que ce « chien domestique » avait perdu griffes et crocs, mais Lycaon restait toujours un loup pur, et ce, avec ou sans son poste de ministre à Berlin. Les pas se firent un peu plus rapides et ils s'enfoncèrent dans la forêt, au nord de la forêt. Il fallait trouver un coin éloigné de toutes maisons, de tous villages, pour ne pas avoir à reprendre la nouvelle lycane et son instinct bestial. Vitaly s'arrêta finalement et releva la tête, son regard cherchant dans le ciel le soleil, mais ce dernier était déjà bien bas. Lycaon s'arrêta à son tour, regardant aux alentours. Il n'y avait rien ici que des troncs d'arbre, maigres, et plus loin, une rivière qui accueillait les animaux, que ce soit les ours ou les rennes, et parfois même les rares loups qui vivaient encore sur cette terre. Kirill se rapprocha d'Ella et lui prit la main, regardant ses yeux. Les pupilles étaient déjà très dilatées, ce qui signifiait qu'elle s'habituait déjà à l'obscurité et qu'elle ne verrait bientôt que la chaleur. Qu'elle serait une vraie lycane. Kirill inspira et déposa sur ses mains gelées un baiser alors que déjà Vitaly et Lycaon enlevait leur veste et leur divers vêtement, affrontant le froid. « Bien. Comme je te l'ai expliqué ce matin, la première lune est la plus dure. Elle te sera douloureuse, mais supportable, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. La douleur te surprendra, mais c'est tout à fait normal dans ton cas. Tu ne sauras pas ce que tu fais et tu ne répondras que de ton instinct, c'est pourquoi nous sommes là, pour éviter que tu ne fasses des bêtises que tu regretteras. Nous sommes loin des villages et des villes, personne n'habite ici. Tout au plus on tombera sur des lapins et des rennes, rien de très grave donc. Il posa sa main sur sa joue et la regarda dans les yeux, un sourire sur les lèvres. Quand tu sentiras une pression sur tes épaules, c'est que ça aura commencer. Tu te sentiras mal, comme si tu avais le vertige, mais tu ne tomberas pas. Tu sentiras tes os changeaient : ne lutte pas. Si tu lutte, cela te fera atrocement mal. N'hésites pas à pleurer et à crier, c'est normal, c'est ta première fois. Vitaly, Lycaon et moi sommes là pour te protéger et pour te guider cette nuit, alors nous allons se transformer avant toi, puisque nous en avons les moyens. » Il se pencha et déposa un baiser sur son front, et recula de quelques pas, ouvrant sa veste et la laissant tomber sur le sol. Il arqua un sourcil en voyant Vitaly rire et poussait Lycaon dans la neige, alors que ces deux là étaient en caleçon. Comme au bon vieux temps, pensa t-il. Il eut un rire, secoua la tête et se retrouva lui aussi en caleçon. Il frissonna quelques secondes et fit un sourire radieux à Elladora, avant de froncer les sourcils, sentant son fémur se brisait en deux afin de former ses pattes, ses coudes se retournaient pour former ses membres antérieurs, et en l'espace d'un instant, son corps se retrouva recouvert d'un long pelage noir. Si la transformation de Kirill fut rapide, celle de Vitaly passa inaperçu, sans un bruit, et un lourd loup noir tomba dans la neige, sur quatre pattes puissantes. Lycaon fut le dernier mais son pelage ressortait étrangement clair entre celui de ses frères. Lycaon fit un pas de côté, secouant son pelage, alors que Vitaly bondit sur lui, le poussant sur le dos. Lycaon sembla avoir un rire – un bruit inhumain sortit de sa gueule – et il se releva, se tapissant sur le sol comme s'il allait attaquer Vitaly mais déjà le grand loup s'asseyait sur le sol, noble. Kirill, lui, n'avait pas bougé. Il s'était assis sur le sol et ses longues oreilles, longues d'un index, se dressaient sur le haut de son crâne. Le soleil avait disparu... la transformation n'était qu'une question de seconde...
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Lun 31 Aoû - 22:32 |
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| Kirill lui prit les mains comme il s'apprêtait à lui donner les dernières recommandations. Ce n'était pas l'ultime onction mais ça aurait très bien pu après tout. Ella regardait le lycan bien droit dans les yeux et pourtant, juste derrière eux, il ne pouvait lui échapper que Vitaly et Lycaon étaient en train de retirer leurs vêtements. Choquée aurait été un mot trop fort mais tout de même Ella s'efforça de ne voir que son Kirill l'interrogeant du regard. Elle n'avait pas pour habitude de regarder les gens se déshabiller comme ça et encore moins un jour de neige. Elle se demanda une seconde s'ils n'allaient pas se geler à rester comme ça en caleçon dans la neige. Toujours derrière eux, Lycaon et Vitaly s'amusaient comme des gamins, ce qui tira un sourire à la blondine mais le bruit que fit la veste de Kirill en tombant au sol reprit immédiatement toute son attention. Elle se sentit rougir mais elle n'eut pas le temps de s'en cacher que déjà un craquement inquiétant lui fit peur. Kirill se métamorphosait sous ses yeux et c'était assez impressionnant quoique rapide. Il ne lui fallut qu'un instant pour s'apercevoir qu'il n'avait pas l'air d'avoir souffert le moins du monde. Comme dans la forêt interdite, l'enfant restée fascinée par cet immense loup au pelage noir et elle tendit sa main pour enfouir ses doigts dans sa fourrure. Il y avait quelque chose de terriblement incroyable dans cette vision du loup et de l'enfant. Elle posa un baiser sur sa truffe humide pas le moins du monde effrayée mais alors elle sentit comme une main lui prendre la nuque comme pour la forcer à ployer le genoux. Indocile son premier réflexe fut de relever le regard vers Kirill, puis vers Lycaon au pelage si joli et vers Vitaly le plus impressionnant sans doute. Un petit bruit de lutte s'échappa de sa gorge. Le genre de plainte qui vous aurez échapper en prenant une bonne gifle. Elle n'avait pas eu le temps de retirer ses vêtements et en aurait-elle eu l'idée, sa pudeur naturelle l'aurait de toute façon retenue suffisamment longtemps pour qu'elle se laisse surprendre par la transformation. Ce n'est qu'à ce moment là que son oeil bleu se figea sur l'oeil de la nuit tout juste éclos à l'horizon. Elle ne pouvait plus le quitter. Un étau lui enserra les tempes, lui donnant le vertige, elle fit un pas en arrière et secoua ses boucles blondes comme pour se remettre les idées claires et son épais manteau tomba au sol. Elle sentit son corps craquer et se rompre, ses doigts se recroqueviller comme si elle avait serré quelque chose dans sa main. Le pire moment fut lorsque la raideur à la nuque s'intensifia. Elle sentit comme un coup de fouet dans son dos, mais ce fut tout, puis il lui sembla qu'une force invisible l'étirait comme pour l'écarteler. Par réflexe elle commença à se débattre à la recherche de la force invisible mais le moment où elle aurait pu souffrir été déjà passé. Elle n'avait plus les idées claires, elle était seulement obsédée par cette force qui la dominait et l'envie d'y mettre un coup de dent, de s'en libérer. Et puis il y avait ses vêtements. Une robe bien chaude gris perle qui la gênait et qui était de toute façon toute déchirée bien qu'elle n'en n'eut pas conscience. Ce truc la retenait lui aussi la rendant complètement folle. Elle reporta d'abord sa fureur sur les morceaux de tissus qui l'emprisonnaient donc tandis que son long corps svelte se recouvrait d'un pelage d'une blancheur de lune immaculé. Elle n'avait pas pleuré mais elle avait crié et maintenant ses cris inintelligibles se faisaient grognements. Une mâchoire armée de crocs d'ivoire magnifiques claquait de droite et de gauche tourjours pour venir à bout de la force invisible qui disparu sans aucune raison. Ca n'avait rien de compréhensible pour l'esprit animal. Sa rage elle ne pouvait pas disparaître comme ça sans qu'il y ai règlement de compte. Le corps magnifique et long, elle se redressa vainqueur mais enragée et insatisfaite. Ses oreilles rabattues, elle fixa ses prunelles sur celle du loup face à elle, celui qui dégageait le plus d'autorité. Une immense bête noire aux yeux bleu cyanure. On aurait su faire plus agressif sur l'instant et pourtant face à elle, l'adversaire faisait facilement plus de trois fois sa taille. Elle petite louve blanche n'allait chercher tout au plus que dans les 80 kilos de fourrure soyeuse et de muscles fuselés pour un garrot d'un mètre vingt au mieux. Magnifique mais toute petite face au trio qui l'observer. Son agressivité franchit un seuil et elle bondit vers Vitaly mais... elle ne fut pas bien longue à aller s'escamoter entre les pattes de Kirill vu la réponse de l'alpha. La louve se mit en carpette sur la neige, la tête posée entre ses pattes avec un petit chuintement de louveteau battu, ses grands yeux bleu affichant une expression de soumission réellement adorable bien qu'elle gardait les yeux rivés sur Vitaly, légèrement terrifiée pour le coup. Dans la sécurité des pattes de Kirill elle ne bronchait plus. C'était la seule chose dont elle avait pleinement conscience, Kirill serait toujours son rempart contre le monde.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Lun 31 Aoû - 22:31 |
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| Les cris se transformèrent en hurlements inhumains, mais bel et bien lupins. Elle était louve. C'était à ce moment même que Kirill se rendit compte qu'il n'était – vraiment – plus seul, qu'il y avait quelqu'un avec lui, qui serait là pour l'éternité, et il sentit comme une chaleur dans ses veines qui réchauffa son cœur, pulsant lentement. La petite louve se débattis, furieuse contre elle et le monde entier. Les premières fougues. Lycaon, derrière son masque de poil, avait un air tendre, presque paternel pour la nouvelle lycane, alors que derrière le pelage noir, Vitaly riait de la petite furie, se demandant bien si elle pourrait tenir réellement la route. Seulement, au grand étonnement de l'aîné, Elladora se couvrit d'un pelage blanc-de-lune, un blanc magnifique, et surtout... unicolore. Kirill sembla sourire tellement ses babines se tirèrent sur sa gueule, et la queue de Lycaon balaya rapidement derrière lui. Une minuscule – par rapport à eux – boule de poil apparu entre eux, au milieu des trois grands loups qui guettaient. La première chose qu'elle fit fut de bondir vers Vitaly dont le poil s'hérissa aussitôt et il poussa un grognement puissant, qui aurait effrayé n'importe qui, et releva les babines, montrant des crocs aussi larges qu'un pouce et dont il n'aurait pas fallut s'approcher. Elle couina de peur, effrayée, et se jeta aussitôt aux pattes de Kirill, les oreilles rabaissées. Les babines de Vitaly se baissèrent aussitôt et un bruit inhumain sortit de sa gorge, comme s'il voulait rire. Lycaon se leva et lui mit un coup de tête dans le cou, l'aîné secouant son pelage. Kirill baissa la tête, quittant un instant ses deux frères, et se pencha, son pelage lustré contrastant avec le pelage de la petite louve. Il ouvrit la gueule et passa sa langue râpeuse et chaude sur son museau, attrapant la peau de son cou du bout des dents et d'un simple geste de la tête, la jeta un peu plus loin dans la neige, se dressant alors. Kirill culminait le trio avec ses deux mètres dix au garrot, dépassant même son aîné qui ne faisait alors que deux mètres cinq. Derrière lui, Lycaon ressemblait d'avantage à un « jeune loup », avec son mètre quatre vingt au garrot, plus petit mais plus svelte et long, ses pattes plus longues et un pelage tout aussi unique. Vitaly fit claquer ses mâchoires, une bonne odeur venant du nord, une odeur animal. Kirill secoua la tête, l'odeur était lointaine, sans doute une trentaine de kilomètre. Si leur corps était lourd, les lycanthropes n'en restaient pas moins puissants, atteignant des pointes effrayantes dont nul n'aurait imaginé le score. Kirill avait vu des jeunes lycanthropes tenir cent kilomètres heure sur quelques centaines de mètre, le temps de quelques minutes... le temps de tuer. Lycaon dressa les oreilles sur son crâne, et aboya deux fois. Vitaly grogna, visiblement mécontent, et finalement s'élança le premier dans la forêt, suivi de la petite furie qui semblait elle aussi avoir perçu l'odeur. Kirill secoua la tête, les babines tirées en un sourire lupin, et s'élança derrière elle, calquant sa vitesse sur celle de la petite louve, ralentissant parfois puis bondissant sur quelques mètre, rattrapant son retard. Lycaon, derrière eux, courrait à leur vitesse, cherchant surtout à surveiller la zone. Vitaly s'arrêta soudainement, un son remonta sa gorge comme un grondement grave et effrayant, sa queue se tendit à l'horizontale et il s'ébouriffa, les oreilles droites. Ce n'était plus une odeur, mais deux odeurs. Seulement, quand lui s'était arrêté, la lycane avait continué, trop heureuse de sentir la bonne odeur. Vitaly fit un pas sur le côté et aboya, Kirill s'arrêta à la hauteur de Vitaly qui aboya encore une fois, et Kirill repartit aussitôt. Vitaly attendit Lycaon, une quinzaine de mètre derrière, et repartit sur la trace de la louve avec lui. Kirill, qui était devant, sentit ses narines se gonflaient : il sentait du sang. Du sang... Il gronda et accéléra, suivant l'odeur que la louve avait laissé derrière elle, odeur fruité, odeur sauvage. Il s'arrêta à quelques mètres d'elle. Elle se trouvait au dessus d'un gibier mort, abattu par elle même sans doute en vu de la morsure qui avait égorgé le cervidé. Kirill se calma aussitôt, rassuré, et resta là où il était, un sourire un peu plus large sur ses babines. En plongeant dans le sang, la louve avait marqué son collier d'un rouge pourpre, un pelage presque inquiétant dans la nuit, juste éclairée par les rayons de la lune. Vitaly et Lycaon apparurent quelques secondes seulement après, et regardèrent tout deux – avec étonnement – la jeune lycane, mais l'aîné ne se laissa pas dupé. Il grogna à nouveau, alors que Kirill sentait sa colonne vertébrale se raidir. Lycaon baissa les oreilles et montra les crocs. Doucement, derrière la lycane, un immense ours se levait, lentement. Son pelage était d'un brun foncé. Un ours... sept cent kilos environ de graisse, de muscle. Pattes à griffes, crocs... bon coureur, mais pas assez encore. L'odeur violente fit sursauté la lycane qui se tourna et se retrouva museau à museau avec l'ours qui hurla. Elle bondit au dessus de la carcasse morte alors que l'ours retombait sur ses pattes avant, courant vers elle. Aucun des trois gros loups bougèrent. Kirill regardait la lycane courir, coursait par un ours, avec un petit sourire, alors que Lycaon bougeait sur place, se demandant s'il devait intervenir ou pas et Vitaly était tombé en arrière, riant comme une hyène d'une voix inhumaine. La louve n'avait pas de mal à tenir la distance avec l'ours, mais il fallait tout de même faire cesser cela. Kirill s'avança dans la neige et vu revenir la lycane vers eux – alors qu'elle venait de décrire un grand arc de cercle entres les arbres – fonçant la langue pendante, comme si la mort était à ses trousses. Comme si. Alors que l'ours était loin derrière, elle s'arrêta derrière les trois loups. L'ours hurla à nouveau, à une dizaine de mètres, alors que Kirill, Vitaly et Lycaon se levèrent. Leur taille ayant doublé, allant du plus grand – avec son trois mètre dix – au plus petit – qui était deux mètres soixante quinze – l'ours s'arrêta et se leva, mais il n'était même pas assez grand pour dépasser Lycaon. Les trois loups grognèrent, montrant les crocs, et l'ours se mit à faire un pas en arrière, puis un autre, et finalement tourna les talons et commença à fuir. Vitaly eut à nouveau un rire de hyène alors que Lycaon se laissait retomber dans la neige, baillant. Kirill reposa à son tour ses quatre pattes dans la neige, se tournant vers la louve et du bout du museau toucha le sien, sa langue léchant le sang qui restait sur son collier et tout autour de sa gueule. | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Lun 31 Aoû - 22:32 |
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La rangée de dents de Vitaly trouva vite une réponse, claire et concise: kaï. Ca pouvait paraître risible surtout du point de vue de l'Aîné des trois frères mais pour Ella se fut la seule réponse censée que sa gueule de loup avait eu à offrir sur le coup. Tapie entre les pattes de Kirill elle tenait autant d'une peluche que d'une carpette. Ses yeux cherchaient à regarder à droite à gauche comme un chiot qui vient de se prendre une rouste. Mais, un coup de langue affectueux de Kirill lui fit vite oublier l'assortiment de poignards que Vitaly avait dans la bouche. Le panache de sa queue balaya la neige spontanément et elle aboya doucement en relevant le museau pour fouir le long pelage noir du lycan. C'était autant joueur qu'affectueux. Pour autant ça n'empêcha pas Kirill de la prendre par la peau du coup pour qu'elle sorte de sa cachette, comme on fait d'un bébé. Elle ne le prit pas mal pour autant bien que sa première réaction fut de revenir très légèrement près de lui. Elle se laissa le temps d'observer Vitaly, Lycaon puis, de nouveau, Vitaly avant de se risquer à aller renifler du côté de Lycaon en manifestant tous les signes de contentements dont un loup peut faire preuve quand il se tient tranquille. Pour autant elle n'osait pas encore se risquer à jouer avec lui sans doute à cause de la taille impressionnante des trois compères. Il fallait dire qu'elle, n'était guère plus grande qu'un gros loup gris. Son corps, certes puissant, était long et gracieux même sous cette forme animale. Son pelage aurait donné envie à n'importe qui de plonger la main dedans ou de la serrer comme une peluche. Mais la rangée de dents demeurait tout de même dissuasive quand elle retroussait les babines.
Soudain, la mâchoire de Vitaly claqua, une oreille de la jeune lycane se détourna tandis que quelque chose venait chatouiller son odorat. Une odeur délicieux de musc et de sueur et aussi de boue et de crottin très légère. L'odeur ne la trompait pas. Elle bondit presqu'en même temps que Vitaly, ses pattes s'entrecroisant avec à une vitesse folle comme si le sol eu été en pente. L'ivresse de la cours, le vent glacé et délicieux dans son pelage et la neige qui courait et crissait sous les coussinets de ses pattes lui faisait ouvrit la gueule de plaisir, comme si elle avait pu avaler tout à la fois l'air et l'odeur de sa future proie. Un amuse gueule autant le dire. Elle courrait à perdre haleine et plus rien n'existait que cette odeur de vivant entêtante. Aussi elle ne remarqua pas que Vitaly s'était arrêté et elle ne prit pas garde à la deuxième odeur, trop concentrée sur celle qui l'attirait comme ça. Ce n'est qu'à quelque pas de sa proie qu'elle stoppa net, s'embusquant habillement en bonne Konstantine qu'elle était, et ce malgré tout ce qu'elle pouvait penser du métier de son père quand elle n'était pas sous cette forme animale. Là elle ne savait plus rien d'Artur Konstantine. C'était une autre réalité qui n'existait plus. Pendant un instant il n'y avait plus qu'elle et la bête, une fois de plus. Un renne d'une belle taille. Il y avait presque trop à manger pour une louve là dessus mais le vent portait dans son sillage l'odeur délicieuse du vivant, sa chaleur et ses instincts de survie les plus attractif. Ella, tapie le museau dans la neige, regarder le cervider tirer sur les écorces des arbres pour en faire son repas. Elle passa sa langue sur son museau. Un loup commun n'en serait pas venu à bout sans sa meute, mais une lycane, même de petite taille, c'était différent. Elle fit un bond spectaculaire mais le bruit qu'elle fit la trahis et la bête fit un brusque écart. Elle fut donc contrainte de se réceptionner en quatrième vitesse sur le tronc de l'arbre qui servit de sommier à un second saut tout en souplesse, qui la mena directement à la gorge du renne. Ses mâchoires se refermèrent avec une violence inouie sur la jugulaire, le sang coula à flot dans sa gueule tandis que le cervidé envoyait les pattes et mugissait furieusement en se débattant. Ce petit rodéo amusa beaucoup la louve qui finit tout de même par réussir à maintenir la bête au sol par la gorge tandis qu'elle se laissait finalement aller, l'oeil rond. Le sang avait giclé sur la robe blanche de la lycane et sa manière d'arracher et de fourrager la viande chaude, plus par jeu qu'autre chose, ne fit rient pour arranger la chose. Elle se retrouva bientôt avec un masque de beauté tout particulier sur toute la gueule et sur le collier de fourrure blanche qui ceignait son cou. Sans parler de ses pattes. Elle n'aurait guère eu l'air coupable avec ses chaussettes rouges aux yeux d'un berger. Mais il n'y avait pas de berger pour l'empêcher d'entamer les meilleurs morceaux de sa proie et de s'en foutre partout. Elle releva la gueule de son festin pour voir Kirill, Vitaly et Lycaon qui étaient là eux aussi. Elle n'eut aucun mouvement de recul ni aucune tentative de sauver son butin comme souvent font les bêtes sauvages quand elle croise certains de leur congénères. Si ils en voulaient elle le leur céderait de bon coeur. Elle s'ébroua joyeusement pour dissiper un frisson de plaisir que provoquait toute cette chair fraîche qu'elle avait ingurgité. On aurait dit qu'elle n'avait pas mangé depuis un mois, bien que la bête vu encore bien loin d'être une carcasse. Soudain lycaon montra les dents, elle se demanda d'abord ce qu'elle avait fait de mal avant de sentir une autre odeur derrière elle qui la fit bondir tant elle était forte. Un énorme ours se dressait derrière elle visible furieux. Il lui servit son rugissement le plus terrifiant et Ella ferma même les yeux une seconde reculant de trois pas. On sait que les enfants présument toujours de leur force quand ils ne savent pas encore quelles sont leurs limites... Quand l'ours eut terminé son introduction rugissante, Ella se dressa à son tour sur ses pattes pour servir le sien, mais au lieu d'intimider le voisin d'en face qui était outrement plus gros et grand qu'elle, qui par ailleurs était une femelle, ça ne fit que l'énerver un peu plus. Ce que voyant, Ella n'eut plus qu'une alternative en tête. Prendre ses pattes à son cou dans un dérapage qui saupoudra la gueule enragée de l'ours brun d'un fin voile de flocon de neige. Comme si ce dernier n'en avait pas déjà assez après elle. Par chance elle courrait beaucoup plus vite que lui et après un grand virage elle revint vite fait bien fait près des trois grands lycans, consciente qu'il n'y avait pas qu'elle qui ne faisait pas le poids contre eux. Elle recula jusque derrière eux, consciente de sa bêtise. L'ours avisant vite fait que l'affaire était perdue et qu'il n'y aurait pas de petite louvarde blanche au menu ce soir là retroussa bien vite chemin tandis que Vitaly pouffait de nouveau de son rire de hyène qui fit apparaître un petit air mi-vexé mi-désolé sur la figure lupine d'Ella. Mais elle n'y prêta plus guère attention quand Kirill lui donna un premier coup de langue sur sa gueule, coup de langue qu'elle lui rendit affectueusement tandis qu'il lécher le sang de sur sa fourrure immaculée. Finalement elle se redressa, posant ses pattes avant sur l'épaule du grand loup pour le faire tomber dans la neige et lui donner quelques coups de langues sur le museau elle aussi dans un drôle de jeu qui n'avait l'air d'appartenir qu'à elle. Elle lui mordillait gentiment les pattes, poussait de petits grognement de plaisir avant d'aller bondir vers Lycaon et Vitaly pour voir si ils voulaient aussi jouer avec elle, puis, elle se laissa tomber près de Kirill, dans la neige fraîche, une lueur satisfaite dans l'oeil. Elle vint se mettre tout contre lui pour se reposer un peu, plus calme que tout à l'heure. Puis la lune qui tombait de plus en plus, la rappela à l'ordre et, soudainement prise d'un éclair de lucidité, elle se leva et se mit à courir vers le couvert des arbres comme si elle avait fuit les rayons du soleil. Elle se sentait bizarre, elle grogna un peu, aboya même de douleur quand sa cage se brisa pour changer de forme et se retrouva humaine, nue derrière un arbre, les mains sur le visage pour empêcher son museau de faire cette drôle de chose qu'il était en train de faire. Le museau avait disparu, ne restait plus qu'un petit nez mutin, tout petit petit. Elle secoua ses mèches blondes avant d'apercevoir sa nudité et surtout avant de constater qu'elle gelait de froid. Mais elle ne pouvait décemment pas retourner vers les autres dans cette absence de tenue, pourtant Dieu savait qu'avec le froid qu'il faisait elle se serait volontiers serrée dans la chaleur de la fourrure de son grand lycan aux yeux vairons.
Ella- Kirill? Je...
Comment dire...
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Lun 31 Aoû - 22:33 |
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| Kirill se laisse faire par la petite louve et tomba sur le dos dans la neige, calme, alors qu'Elladora lui donnait des coups de langue sur le museau, et il le lui rendait, comme s'il jouait – sans vraiment savoir si cela était un jeu ou un instinct qui n'était qu'à elle. À côté, Vitaly restait calme et Lycaon s'était dressé sur ses quatre pattes, sa queue battant rapidement derrière lui, les oreilles droites. Pire qu'un gamin, pensa Vitaly. Finalement, la petite louve s'écarta de Kirill qui roula sur le côté, se relevant et bondissant devant elle, vers Lycaon. Vitaly poussa un grognement sourd alors que Lycaon jappa, joyaux, et bondit sur place, le dos rond. Elle tomba à côté de Kirill qui ne bougeait pas, car les trois savaient qu'il était l'heure. Lycaon reprit son calme alors que la petite lycane courrait derrière un arbre. Vitaly regarda Kirill et les trois grands loups se rapprochèrent. Alors que la petite louve blanche reprenait sa forme, les trois loups se retrouvèrent trois hommes nus dans la neige, mais aucun ne tremblaient. Kirill regardait Vitaly qui avait un sourire en voyant Lycaon nu, et souffla dans un murmure :
« Ca m'a manqué, tu sais... » « Ca ne faisait que trois siècles. » Rit Kirill. « On devrait se revoir dans quelques jours, mh? » « On va rentrer manger avec Ella'. Je t'attends en fin de journée, Lyca'? » « On se revoit vers seize heures alors, Tiber. »
Lycaon et Vitaly acquiescèrent et sifflèrent « accio », puis un informulé les recouvrit d'une épaisse couche de vêtement. Kirill fit de même et retrouva son éternel jeans grunge, déchiré aux genoux, ses chaussures de sécurité noir, sa longue chemise blanche lui tombant sur les cuisses et sa longue veste feutré. Il retira sa veste et s'approcha doucement du tronc de l'arbre derrière lequel la jeune fille était cachée.
« Kirill? Je... » « Je sais. »
Il contourna le tronc d'arbre et se retrouva face à la jeune fille, nue, sans aucune once de gêne ou de honte. Il lui tendit son large manteau qui lui arrivait aux chevilles, tellement il était long, et il lui passa autour des épaules, passant ses bras autour de sa taille, se collant à elle. Il eut un sourire et murmura :
« Inspire profondément, sers toi contre moi. »
Il y eut un crac sonore à la fin de la phrase, les deux corps avaient disparu, réapparaissant dans l'appartement. Le parquet craqua sous les deux silhouettes, et Kirill resta quelques instants collée à la jeune fille, puis la souleva dans les bras. Il avait un air sérieux sur le visage, il avait tout prévu. La baignoire était remplie d'eau enchantée pour être toujours chaude – mais pas trop – et une pile de vêtement était posé sur le lavabo, propres. Une robe blanche, toujours du blanc. Le blanc de la pureté... oui, blanc. Kirill aimait le blanc. C'était ce qui l'attirait le plus. Il entra dans la salle de bain et la posa sur le sol, calmement, puis se planta face à elle, serein et calme. Il planta son regard dans le sien et toussota.
« Je vais enlever la veste. »
Il tendit les mains, serein, lentement pour ne pas la brusquer, et laissa glisser la veste sur le sol. Le corps de la jeune fille était diaphane, blanc... belle. Bien dessinée. Il s'attarda cependant sur sa gorge, marquée de sang. Le contour de ses lèvres, pourpres, marqués. La pureté tâchée de sang. Il perdit son sourire et sembla peinée. Il avait quelque chose d'horrible. Il avait fané une fleur, il l'avait souillé. Son regard quitta la gorge de la jeune fille et croisa son regard. Les yeux vairons du loup étaient profonds mais ternes. Il leva doucement les mains vers sa visage, entourant son visage avec, son pouce caressant le rebondi de sa joue. Si belle... si rouge. Il ferma les yeux.
« Je suis désolé Ella... désolé... » Il rouvrit les yeux, ses mains glissant sur les traces de sang coagulés, ses mains tremblants un peu. « ...pardonne moi pour tout ce que je t'ai fais... tout ce que je vais te faire... » Son coeur se serra douloureusement. « ...désolé. »
Ses pupilles se dilatèrent brutalement et se pencha, calme, et nicha son visage dans le cou de la jeune fille, passant sa langue – par instinct, par envie – sur sa gorge, le goût du sang sec émoustillant ses papilles, ses mains quittant sa gorge pour effleuraient ses hanches et les posant sur le lavabo froid derrière elle, arqué au dessus d'elle. Ne pas pouvoir s'arrêter. Instinct. Après lune. Il avait fermé les yeux, mais sa langue continuait – sans qu'il ne veuille – à lécher amoureusement le sang, l'effaçant de sa peau blanche. Le sang, le goût du sang, juste l'envie de mordre dans la chair, mais non. Juste la lécher. Intérieurement, il y a le Kirill humain qui hurle, et le Kirill loup – refoulé pendant si longtemps – qui compte bien reprendre sa place dans l'enveloppe charnelle, secouée par l'envie.
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Lun 31 Aoû - 22:33 |
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Il savait. Évidemment ça lui était arrivé à lui bien plus souvent qu'à son tour et d'ailleurs comment aurait-il pu ne pas savoir? Elle se tenait là devant lui, ses grands yeux fixés sur lui comme seul vêtement alors qu'elle se trouvait nue devant lui, comme à l'origine. Curieusement, sa nudité ne lui faisait pas honte, du moins pas devant lui, c'était assez étrange. Un instant elle se posa la question. Pourquoi? Puis ses joues rosirent légèrement de n'avoir pas honte. Il la couvrit et immédiatement, la chaleur de Kirill la couvrit, réchauffant sa peau glacé par le froid sibérien. Il la serra contre lui avertissant qu'ils allaient transplaner. Ella passa ses bras autour du coup de Kirill le serrant à son tour. Une sensation étrange, l'envie de vomir la prit pour la quitter sur l'instant ou presque. Elle desserra son étreinte, sentit la chaleur du parquet sous ses pieds et immédiatement une sensation familière l'envahit, la sensation d'être enfin chez soi. C'était étrange d'ailleurs quand on y pensait, chez elle, ce pouvait être partout, ailleurs, ici, tant qu'il était près d'elle ces mots là avaient un sens. Il la souleva et elle sourit. C'était dans sa nature, chaque fois qu'il la soulevait dans ses bras elle se sentait la princesse de quelqu'un et ça lui faisait comme une volée de papillons à l'intérieur, elle était heureuse. Il l'emmena dans la salle de bain où un bain l'attendait déjà. Elle ne connaissait personne d'aussi prévenant que Kirill, personne qui comme lui pouvait penser absolument à tout, comme à la température parfaite de l'eau, comme à la pile de vêtement propre et chaud, juste à sa taille, juste ce qui allait lui aller. Elle parcourait la salle de bain de son regard toujours curieux puis elle sourit à l'homme qui se trouvait devant elle, jaugeant son air un peu grave en ce demandant à quoi il était du exactement. Elle sentait qu'il y avait quelque chose. Elle fixa ses prunelles azur sur se visage soucieux avec donc plus de sérieux. Jusque là elle avait sentit les restes de la fougue animale qui l'avait possédée, à présent elle sentait la fatigue prendre peu à peu possession de son corps.
Le ton de sa voix était posé mais toujours sérieux. Elle le laissa retirer le seul vêtement qu'elle portait sans le quitter des yeux, sans attendre qu'il ne la regarde que droit dans les yeux. Pourquoi n'avait-elle pas honte? Et pourquoi était-il si sombre tout à coup? Il semblait même peiné de ce qu'il voyait. Elle baissa le regard. Un peu de sang et quoi?
Ella- Qu'est-ce que tu as Kirill?', s'enquit-elle soucieuse tandis qu'il prenait son visage entre ses mains. Kirill- Je suis désolé Ella... désolé... Ella- Désolé de quoi? Kirill- ...pardonne moi pour tout ce que je t'ai fais... tout ce que je vais te faire... désolé. » Ella- ...
Elle allait répondre mais le sentir se pencher sur son corps nu, blottir son visage contre sa gorge, la coupa dans son élan. Elle sentit sa langue donner une première caresse innocemment indécente, une caresse qui la fit frissonner, qui lui vola son souffle une seconde. Mais il ne s'arrêta pas pas. Dieu que c'était bon de sentir la caresse de sa langue sur sa peau. Et ses mains qui effleurèrent ses hanches, lui intimant de chercher une caresse plus franche dans un ondoiement de son bassin qu'elle ne contrôla pas. Sa bouche s'entrouvre légèrement sous tant de plaisir qu'elle ne pouvait refouler. Ce n'était qu'une caresse mais ça pouvait vite devenir tellement plus. Penché ainsi sur elle, refaisant le dessin de sa peau avec sa langue, il la dominait, il pouvait la posséder corps et âme, là tout de suite. Elle était si parfaitement abandonnée à lui. Un instant l'ivresse qui lui avait coupé le souffle, souleva sa poitrine dans une inspiration si parfaitement audible, un premier soupir lascif échappé par mégarde. Le genre de murmure qui vous prend aux tripes et fait déjà monter en vous le désir. Elle cherchait le baiser, ses doigts glissaient sur le visage du lycan puis sur ses bras, sentant la tension douce des muscles sous l'étoffe de la chemise de Kirill. Elle voulait sentir encore sa langue, sa bouche, ses mains sur elle. Entre ses cuisses, quelque chose se serrait, les prémices du désir enfin satisfait sans aucun doute. Ce que le corps réclamait, Ella n'aurait su le cacher à Kirill s'il avait poussé ses caresses plus avant, mais la raison, la raison toujours présente veille dans le fort intérieur. Un instant, la jeune fille prends conscience de la vitesse à laquelle son coeur s'emballe, des soupirs si sincères qui passe l'écrin de ses lèvres trahissant de trop à quel point elle a envie de Kirill car s'est bien le mot. Elle surprend ce geste qu'elle n'a pas fait à dessin de remonter légèrement sa cuisse contre le corps de Kirill, parce que le désir qu'il éveillait en elle l'avait poussé à commencer à s'offrir à lui. Ce geste n'avait rien de sulfureux ou quoi que ce fut du genre, il était même presque timide, il n'était pas commandé et ça se voyait. Libérée de l'urgence par la raison, la blondine reprit sans brusquerie une tenue qu'elle sentait plus décente avant de calmer progressivement le baiser qu'elle échangeait alors avec Kirill. Que le diable l'emporte de s'arracher à pareil plaisir mais elle le repoussait tout doucement. Elle ne voulait pas que ça aille plus loin. Pas si vite. Pas comme ça, dans le sang et les regrets. Non, leur première fois serait sans ombre au tableau aucune. Elle gardait ses mains sur le visage du lycan, son front posé contre le sien tandis qu'elle essayait de raisonner son souffle, mais le désir ne la quittait pas, et elle eut encore quelques inspirations saccadées et plus bruyantes avant que son corps ne cesse de trembler et qu'elle puisse parler. Elle déglutit mais sur ses lèvres c'était comme un sourire qui naissait. Un sourire très timide.
Ella- Moi je ne suis pas désolée Kirill, je t'aime et je ne serais jamais désolée.
Le pire de tout c'était que c'était la stricte vérité. Elle ne regrettait rien et elle ne voulait pas que lui regrette quoique ce fut. Elle posa un baiser furtif sur ses lèvres avant d'ajouter:
Ella- Laisse moi prendre ma douche, je ne veux pas que tu sois triste comme ça à cause de moi.
Elle lui laissa le temps de sortir avant de se regarder dans la glace, un demi sourire au visage. Sa première pleine lune lui avait décidément réservée assez de surprise pour l'épuiser. Cette nuit, elle dormirait apaisée dans les bras de Kirill, pour peu que lui aussi fasse de même.
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