OO1. Si quelqu’un sait ton nom, il a une arme contre toi.
NOM : Winchester PRENOM(S) : Azur Blue AGE : 17 ans ORIGINE(S) : Britannique PROFESSION : élève de Poudlard, 6ème année ETAT CIVIL : célibataire DON(s), FACILITE(s) : //
OO2. L'histoire nous façonne, les souvenirs nous construisent.
Ici, vous avez aller devoir nous prouver que vous êtes digne d’intégrer le forum. Nous voulons une histoire de 1000 mots minimum (ce n’est pas bien compliqué à atteindre) mais souvenez-vous que la qualité est le point central ! Racontez tout de votre personnage : son enfance, ses parents, les évènements marquants de sa vie … Enjoy !
OO3. Nous avons les moyens de vous faire parler.
Quelle forme prend votre Epouvantard ? son père mort, dans un bain de sang. Que verriez-vous dans le Miroir du Risèd ? reine d'un royaume, où sa mère vivrait encore. Où transplaneriez-vous si vous en aviez la possibilité ? Dans leur appartement, à son père et elle. Quelle forme prend votre Patronus ? une vipère Quel est votre sortilège favori ? Impero. Même si elle ne l'a jamais utilisé, elle est fascinée par ce sortilège. Quel est celui qui vous terrifie le plus ? Endoloris. Subir la douleur, elle ne peut le supporter, même si elle est forte psychologiquement, elle l'est beaucoup moins physiquement. Qu’avez-vous ressenti en entrant à Poudlard ? Un sentiment de toute puissance très agréable. Une exaltation aussi, grandissante. Quelle forme de magie vous attire le plus ? Noire. Appréciez-vous la discipline ? Elle aime la discipline, mais juste celle qu'elle impose aux autres. Quelle est la pureté de votre sang ? Pur.
OO4. Vous ! Oui, vous !
PSEUDONYME, PRENOM : Tenshi, Camille AGE : 16 ans AVATAR UTILISE : Darla Baker COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? QU’EN PENSEZ-VOUS ? Par Mawiie, et j'aime ! LE MOT DE LA FIN ?
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Dim 28 Mar - 17:48
CHAPTER ONE • Hello dad ! Goodbye mum ! Papa a toujours été là. Papa sera toujours là. Papa c’est le soleil, ou plutôt la lune, de mon univers. Il illumine mon chemin de sa blafarde clarté rassurante. Car la nuit est rassurante. Car la nuit est porteuse de sommeil. Et le sommeil entre ses bras, il n’y a rien de plus beau. Aucun cauchemar ne peut me hanter lorsque sa chaleur protectrice m’entoure. Rien, ni personne, ne peut m’atteindre tant qu’il est près de moi.
« Papaaaaaaaaaa ! hurlai-je. OUHOU ! Papaaaaaaa ! » Il ne devait pas être loin, mais il mettait beaucoup trop de temps à venir. A croire qu’il aimait se faire désirer … Et je détestais devoir attendre. Impatiente ? Tout à fait, et fière de l’être qui plus est. Je restais assise sur mon séant, sur le parquet, mon ours blanc entre mes jambes, l’entourant de mes deux bras frêles. J’hurlai. Toujours et encore, à plein poumons. Il finirait bien par venir ! Je n’avais aucunement l’intention de me mettre sur mes deux jambes pour le chercher. Mais j’avais beau m’égosiller, il n’était toujours pas là. Et mon ours avait eu le temps de changer dix fois de couleurs de joues. J’aimais cette peluche, elle semblait vivante. Je l’aimais encore plus depuis que Maman avait décrété que ce n’était pas un jouet pour moi, qu’il était bien trop stupide. Désobéissante ? Oui, quelque peu, en effet. J’aimais la voir froncer les sourcils à chaque fois que je trainais la peluche derrière moi. Et je la trainais très souvent derrière moi, surtout quand ma mère était dans les parages. Cela me faisait rire, un rire discret, je ne voulais pas la mettre en colère, juste la narguer innocemment. Et à cet instant, c’était mon père qui me narguait en ne venant pas. Il aurait du se précipiter en m’entendant hurler ainsi, non ? A croire qu’il avait l’habitude de mes caprices et qu’il essayait de les déjouer. Mais à chaque fois, je gagnais, il ne pouvait se tenir éloigner de moi aussi longtemps alors que je l’appelais. « Il viendra, je te jure, il viendra. » Je parlais à mon nounours. Cela aurait fort déplu à Maman, et je m’en délectais. Je lui parlais souvent à cet ours, aussi souvent que je le pouvais. Mais loin du regard azur de ma mère. Ce regard intransigeant. Elle ne voulait pas que je devienne idiote. Je ne serais jamais idiote, ce n’était pas dans mes capacités. Forcément, avec deux parents comme les miens, on ne pouvait être stupide. Le plus facile était de devenir intelligent. Mais intelligence n’est pas le contraire de caprice. Aussi étais-je autant intelligente qu’exigeante. Trop exigeante sûrement. On pouvait facilement dire que j’avais mauvais caractère. Je commençais doucement à m’ennuyer dans ma chambre, toute seule. Et il ne venait toujours pas. Pourquoi ? Je le savais, évidemment, je savais qu’il ne voulait pas céder si facilement. Certes, il était gentil, même trop gentil avec moi, mais il voulait m’inculquer quelques principes, comme le mérite. Il fallait donc que je me lève, que je marche jusqu’à lui pour obtenir sa présence.
Je passais encore quelques minutes à attendre plus ou moins sagement, jusqu’à ce que je me décide enfin à me lever pour le rejoindre. J’ouvrais une à une les portes qui se trouvaient sur mon chemin, me mettant à chaque fois sur la pointe des pieds pour atteindre la poignée. J’arrivais à la porte de la chambre à coucher de mes parents. Je n’hésitais pas une seule seconde à y entrer n’ayant pas peur des conséquences. Mon père y était seul, comme chaque soir, un livre entre ses mains. Je faisais le moins de bruit possible mais cela était inutile. Il savait depuis le début que je me trouvais dans la même pièce que lui. Mais il faisait comment si de rien n’était. Alors, je montais sur le lit conjugal, grâce à la force de mes petits bras. Je dus tout de même m’y reprendre trois fois avant d’arriver à grimper. Je pouffais de rire assez discrètement, croyant innocemment que mon père ne m’avait toujours pas remarqué. Je rampais jusqu’à arriver face à lui, cachée seulement par le livre qu’il n’avait pas abaissé. Je le faisais pour lui, lui arrachant presque des mains. Je lui offris un sourire innocent, calmant son indignation. Au lieu de ça, il soupira avant de me prendre dans ses bras. J’avais raison, il ne pouvait me résister. Je me blottissais contre lui, ronronnant presque de bonheur. Un silence reposant envahit alors la chambre et nous n’entendions plus que nos respirations et le tic-tac du réveil posé sur la table de nuit. Après quelques minutes de sérénité, je levai mes grands yeux bleus vers ses orbes aciers. « Dis Papa, pourquoi tu n’es pas venu tout de suite quand je t’ai appelé, lui demandai-je, légèrement mécontente de son manque d’attention. - Azur, rit-il, tu devrais savoir qu’à cette heure tu dois être au lit, en train de dormir, non ? Alors tu penses bien que je ne me serais pas déplacé. D’ailleurs qu’est ce que tu fais là ? dit-il plus sévèrement. - J’n’ai pas sommeil … Et je préfère dormir avec toi. » Il soupira encore une fois, mais m’embrassa sur le front tendrement. C’était sa façon à lui de m’accepter dans ce grand lit. Alors je me calais confortablement dans ses bras, puis fermais mes yeux et me laissais porter dans le monde des rêves.
Mes rêves étaient tous très semblables. Il y avait une princesse, moi bien entendu, mais jamais de prince. Parce que c’est bien connu, le prince prend tôt ou tard la place de la princesse à la tête du royaume. Et j’étais alors une reine solitaire mais fort bien entourée. Une reine protégeait par son père, grandissant sous l’œil sévère de sa mère. Je trouvais mes rêves beaux, et tout à fait réalisables. Je serais cette reine avec sa cour. Et j’avais raison donc d’y croire, puisqu’il en est ainsi.
Maman n’était pas souvent là. Mais Maman était tout de même présente, quelque part. Jusqu’au jour où … Jusqu’au jour où Maman n’était même plus nulle part. Je n’ai jamais réellement su ce qu’elle faisait de ses journées, de ses nuits. Puis un jour, j’ai su que c’était dangereux, mortellement dangereux. Parce qu’un jour, ou plutôt une nuit, j’appris qu’elle ne reviendrait jamais … De pas souvent là, elle passa du statut plus jamais là.
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Dim 28 Mar - 17:48
CHAPTER TWO • Society Je n’ai jamais eu de problème en société. Jamais personne n’a osé s’opposer à moi. Enfin si, une fois ou deux tout de même, mais cela a servi d’exemple et plus jamais personne n’a osé le faire. Je suis un roc, un roc à l’apparence doux, un roc pourtant pointu, qui écorche sans remord. Je ne suis pas gentille, non, mais je n’arrive pas à me le reprocher, je gagne beaucoup plus à être mauvaise. Oh oui, beaucoup plus.
Assise sur l’herbe dans le parc de Poudlard, je regardais la foule s’adonnait à plusieurs activités. Je n’aspirais qu’à une paix profonde en cet instant, ressentant un vide immense. L’absence de mon père se faisait pesante, et je ne savais pourquoi. Cela arrivait souvent, trop souvent pour une jeune fille d’une quinzaine d’année. Mais mon amour pour lui était si grand, qu’il était tout à fait naturel que je sois ainsi si mélancolique quand mes pensées dérivaient vers lui. Et puis, j’avais décidé d’être indulgente aujourd’hui, et n’avais aucune envie de m’amuser à me moquer de certaines personnes horriblement amusantes. J’avais imposé à une amie de rester près de moi. Mon ordre avait été à peine voilé et elle s’y était pliée de mauvaise grâce. Mais je ne lui laissais pas le choix. Egoïste ? Oui, bien entendu. Je la regardais à peine pourtant, ne lui parlais pas. Cependant, sa présence était nécessaire, j’exécrais par-dessus tout la solitude. C’est pourquoi, lorsqu’elle fit mine de se lever, je lui lançai un regard noir, l’avertissant que si elle s’éloignait, les conséquences de son abandon seraient lourdes. N’ayant pas envie de subir mon courroux, elle préféra rester assise, non sans laisser s’échapper d’entre ses lèvres un léger soupir d’ennuie. Ennuie qui fut de courte durée, puisqu’un jeune homme blond se permit d’interrompre ma contemplation de la société poudlardienne. Avec son sourire en coin, ses mèches folles lui tombant sur les yeux, et son port de tête assurée, il aurait pu être un parti très intéressant. Mais voilà, nous étions comme chat et chien, ou alors comme deux chefs de meute : on ne pouvait s’entendre. L’ayant aperçu qui s’approchait du coin de l’œil, je ne pris même pas la peine de tourner mon visage vers lui. Il ne méritait aucunement mon attention. Il dut en avoir conscience car j’entendis son exécrable ricanement, une de ses caractéristiques tout à fait horripilante. « Winchester ! Quelle plaisir d’être ignorée par toi ! me salua-t-il joyeusement. - Oh, non, Spencer, tout le plaisir est pour moi, voyons, répondis-je mielleusement. - J’ai eu peur de ne pas te rencontrer aujourd’hui. Un jour sans te voir, c’est si désagréable. - A ce point ? Fais attention Spencer, à force, je vais croire que tu t’es épris de moi, ironisai-je. » Nos joutes verbales étaient connues de tous, mais je n’avais pas l’intention de les faire durer. Je détestais avoir un rivale, je n’avais pas besoin de ça pour savoir ma valeur, et ce jeu n’avait que trop durer. Il ne me restait plus que l’indifférence, car j’avais essayé d’autres techniques mais aucune n’avait marché. Il allait me répondre, un sourire éclatant sur le visage, lorsque je me levai pour lui fausser compagnie. Il sembla fort déçu d’ailleurs, mais je n’en avais que faire ! Mon amie m’emboita le pas, pouffant dans mon dos, heureuse d’avoir pu assister à cet affront.
La salle commune était pleine ce soir, mais je trônais comme à mon habitude sur le canapé près du feu. Une amie près de moi, un ami en tailleur sur un fauteuil, je n’étais entourée là que de mes plus proches compagnons. D’habitude nous étions bien plus, mais certains s’étaient perdus dans la masse d’élèves. J’exigeais souvent que tous soient à mes côtés, mais pour l’instant ces deux là me suffisaient. Ils parlaient tout deux tranquillement, m’intégrant dans leur conversation de temps en temps pour ne pas me froisser. Ils savaient à quel point je détestais être mise à l’écart. L’une des qualités qui était commune à mes amis était cette capacité à savoir ce qui me ferait plaisir. J’étais capricieuse, un peu moins que quand j’étais petite, certes, mais capricieuse tout de même. J’avais des qualités cependant, j’étais une amie loyale, qui savait comment vous évitez des problèmes en vous imposant des choses. Certes, j’ordonnais souvent des choses pour mon propre plaisir, mais parfois c’était simplement parce que je savais mieux que les autres ce qui était bon pour eux. Je pouvais être tendre, d’un amour sans limite, mais jamais personne autour de moi n’en avait eu besoin, alors jamais je ne dus le montrer. Je ne passais pourtant pas pour une insensible. Non, je n’étais pas insensible, loin de là. Sortant enfin de mes pensées, je regardai autour de moi et avec étonnement, je remarquais quelqu’un manquait. Quelqu’un d’important, un ami assez proche. J’observais alors subitement les gens présents dans la salle, mais il n’était pas là. De plus en plus étonnée, je sentais quelque chose venir, quelque chose qui n’allait sans doute pas me plaire. Les autres autour de moi s’étaient tus. Ils savaient. « Où est-il ? - Je t’en pris ne te fâche pas surtout. - Où est-il ? - Je … Je n’en sais rien. - Ah oui ? Je vais reformuler ma question : pourquoi n’est-il pas là ? - Azur … Je crois … Enfin non, je ne vais pas te mentir, j’en suis sûr. Il ne veut plus te … te fréquenter, enfin non, nous fréquenter. - Ah bon ? Et de quel droit il ose nous abandonner comme ça, hein ? De quel droit ? - S’il te plait Azur, laisse-le. - Le laisser ?! Non, mais, c’est mon ami ! Ce n’est pas le votre ? - Si, bien sûr, mais s’il ne veut plus de nous … - Je ne le laisserai pas s’en tirer comme ça ! C’est un manque de respect total envers nous ! » Je me levais, furieuse d’apprendre que ce garçon se permettait de nous renier ainsi. J’étais loyale avec mes amis, les abandonnant que très rarement et pour de bonnes raisons. Aussi, je ne concevais pas son comportement. Il n’avait pas le droit. Point final.
Je n’étais pas une peste, je n’étais pas sans cœur, mais j’étais faite pour diriger, pour dominer. Je supportais mal les ordres, n’obéissais à personne sauf à mon père. Je donnais des ordres, on m’obéissait. De bonne ou de mauvaise grâce peu importait. Mais je dis, on fait. Dominatrice, manipulatrice, et j’en passe. Cependant, je n’étais pas d’un naturel jaloux, ni envieuse, j’avais mes caprices qui n’avaient pas de rapport avec ce qu’avaient les autres. Je regardais dans ma propre assiette, je ne lorgnais jamais dans le jardin du voisin pour savoir si la pelouse était plus verte. J’étais Azur Blue Winchester. Fière.