Elladora – « Vous avez fait beaucoup de trucs en cours? J'ai raté quelque chose? »

S’inquiétait pour les cours étaient tous sauf une attitude Elladoresque. Pourtant il ne s’en inquiéta pas. L’idée qu’en une semaine elle avait changée de tout au tout ne lui effleura même pas l’esprit. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il la comprenait, a un point qu’ils auraient pût facilement être frère et sœur que cela ne l’aurait pas surpris. Il se sentait tellement proche d’elle qu’il avait l’impression qu’ils étaient du même sang. Elle réagissait exactement comme lui aurait pût le faire. Elle évitait les sujets blessant et les questions que tout deux se posaient pour parler de quelque chose de futile et hors sujets afin de savoir tout simplement a sa réaction s’il allait bien. C’était un état d’esprit rare mais certainement une des choses qui faisait que William aimait tant la petite blondine.

William – « Non pas grand-chose. On a commencé a étudie les transferts d’après ce que j’ai compris. Mais je sais plus dans quel matière.»

Il avait employé un ton léger, ne manquant pas de terminer sa phrase par un sourire. Il voulait la rassuré et lui faire comprendre qu’il se sentait mieux en sa présence et qu’elle n’avait pas à s’inquiéter pour son sort. C’est lui qui aurait dût être inquiet et essayer de lui changer les idées. Il l’était d’ailleurs d’un certain côté et c’est donc tout naturellement qu’il dit alors la première chose qui lui vint a l’esprit afin de détendre définitivement l’atmosphère.

William – « Oh et Greg à essayer d’aller dans ta chambre. » Comme elle le regardait en ayant l’air d’attendre la suite, il expliqua alors. « Il voulait accrocher un photo de lui à la tête de ton lit. Soit disant que ça te ferait revenir…. J’ai toujours pas compris pourquoi. » Il eut un sourire amusé et ses yeux pétillèrent légèrement. C’était si bon qu’elle soit là. « Mais j’te rassure Mme Gray l’en a empêcher a temps ».

Elladora était toujours au creux de ses bras contre lui et cette position lui semblait aussi naturel que si Willara c’était trouvé a sa place. Bien que le jeune homme n’avait pas pour habitude de prendre quotidiennement sa sœur dans ses bras et qu’il montrait que rarement son affection.

William – « Et toi ? Qu’est-ce que t’a fait de beau ? J’espère que tu as pensé à me ramener un cadeau souvenir. »

William dans toute sa splendeur. Incapable de rester sérieux même lorsque la situation le nécessite. Ou pas….

William – « Oh… »

Elle mentait s’était évident. N’importe quel crétin se serait peut-être laisser avoir par cette excuse ridicule en prenant compte du fait qu’Elladora était blonde et qu’elle pouvait se montrait superficielle comme toutes les filles quand elle s’y mettait. N’importe quel crétin sauf lui. Il ne la connaissait pas depuis des années comme nombreux de ses amis a Poudlard, mais il pouvait affirmer avec certitude qu’elle mentait a cet instant. La jeune blondine n’aurait jamais était assez sotte pour ce perdre ainsi. Elle avait beau se donner des airs d’écervelé collectionneuse de garçons assez dissipé, elle n’en restait pas moins très intelligente et réfléchie. William était capable de voir au-delà des apparences qu’elle se donnait et il était pratiquement certain qu’elle pouvait faire de même avec lui.

Le fait qu’elle lui mente lui fit penser l’espace de quelque seconde qu’elle n’avait pas assez confiance en lui pour lui confier ses secrets ou ses maux mais il s’empressa de chasser cette néfaste pensée. Ce n’était pas dans ses habitude de voir tout en noir et ce n’était pas parce qu’elle s’était absenté une semaine qu’il devait se démoralisé ainsi. Pourtant il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir blesser par son attitude. Bien sûr il savait qu’il aurait probablement agit de même a sa place. Elladora et lui ne se confier jamais et encaisser juste les coups. C’étaient toujours ainsi. Mais c’était lui. Il s’agissait de lui. Pas de n’importe qui mais de lui. Est-ce que lui ne méritait pas un traitement de faveur et de vrai explications comparé a la plupart des autres élèves qui avait fait semblant de s’intéressé a elle ? Il l’avait cru….

Il lui adressa un sourire qui manquait un brin de naturel quand elle commenta les détails de sa robe donc il se fichait royalement à vrai dire. Il aurait aimait qu’elle se confie à lui. Mais il ne pouvait quand même pas la secouer comme un prunier pour qu’elle avoue se qu’il mourrait d’envie de savoir ? Non ? Dommage… Contrôlant la colère qui montait petit à petit en lui et surtout la déception, il dit alors la première chose qui lui vint à l’esprit.

William – « Une semaine d’absence a cause d’une robe ? Waw tu n’as vraiment aucun sens de l'orientation. » Fit-il sur un ton sarcastique.

Sa phrase était dénué d'humour ou alors celui-ci sonner faux et son ton de voix trahissait une certaine amertume et un brin de méchanceté malgré lui. Cela était dût au fait qu’il aurait souhaité plus de sincérité de sa part. Il voulait l’aider. Il voulait être là pour elle. Peu importe le traumatisme qu’elle avait vécu, il voulait être a ses coté pour qu’ils surmontent ensemble cette épreuve. Mais comment pourrait-il l’aider à aller de l’avant et à oublier si elle continuait ainsi à l’écarter de sa vie et refuser de lui confier ses peines et ses tourments ? Il se sentait seul et inutile et seul elle avait le pouvoir de faire en sorte qu’il se sente mieux….

Elladora – « Je... je ne voulais pas me moquer de toi c'est juste... compliqué. »

Ces mots là n’étaient en rien des excuses et pourtant ils résonnaient aux oreilles de William comme tel. Elle semblait regretter de l’avoir mener en bateau et déjà il se sentait un peu mieux et plus enclin à l’écouter. Il restait encore un peu sur ses gardes, redoutant qu’elle ne lui balance de nouveau un mensonge mais son regard se voulait rassurant et serein. Un léger sourire trônait sur ses lèvres et il faisait preuve d’une grande patience insoupçonnée. Lui qui était tout le temps a trois cent a l’heure et qui n’arrêtait pas de parler était des plus silencieux et semblait attendre que Elladora se décide à lui avouer la vérité avant qu’il ne se fâche pour de bon.

Elladora – « Si je te dis tout ce qui c'est passé ensuite... vraiment... je... j'ai peur que tu ne me regardes plus pareil et... j'veux pas »

Elle semblait vraiment paniquée et mal à l’aise et bien entendu l’esprit de William ne pouvait qu’imaginer mille et une choses. Il avait déjà tendance a ce faire des films en règle général mais là avec un support pareil il ne pouvait que laisser libre court a son imagination débordante. Il pensait qu’elle s’était faite enlever, violé, torturé ou même encore qu’elle était devenu lesbienne et qu’elle s’était enfuis avec sa petite amie pour échapper a l’entreprise de Roman. A choisir il préférait cette version là plutôt que celle où un dangereux psychopathe l’avait confondue avec sa fille décéder six mois plus tôt. La pauvre fille s’était noyer et depuis son père pleuré toute les larmes de son corps en pensant a elle. Il n’avait alors pas pût résister a enlever Elladora quand il l’avait aperçue a Prés-Au-Lard. C’était ça ou elle était tombé follement amoureuse d’un garçon à Poudlard et avait voulu fuir à tout prix cet amour impossible. Oh mon dieu ! Et si c’était là ??? Il secoua légèrement la tête et cligna des yeux pour chasser cette étrange pensée tandis qu’Ella semblait toujours aussi préoccupé.

Elladora – « Qu'est-ce que tu ferais à ma place? Si tu savais que peut-être pour quelques mots ton meilleur ami pouvait te haïr peut-être? Est-ce que tu n'aurais pas peur? »

Ton meilleur ami… C’est étrange parce qu’il aurait dût avoir l’air inquiet, froncer les sourcils ou au moins avoir l’air grave et sérieux. Mais au lieu de ça un large sourire s’était inscrit de lui-même sur son visage. C’était la première fois qu’elle le qualifie ainsi – s’il s’agit bien de lui – et cela lui mit du baume au cœur. Son sourire disparut cependant quand il posa son regard sur elle. Il ne voulait qu’elle pense qu’il se moquait d’elle.

William – « Franchement ? Je serais mort de trouille ! »

La logique aurait voulus qu’il mente a son tour afin d’essayer de la rassuré pour qu’elle avoue tout. N’importe qui ce serait empressé de lui dire une ânerie du genre « Non pas du tout, ya pas de quoi avoir peur ». Mais William n’était pas n’importe qui et même quand la situation l’imposait il était incapable de dire autre chose que ceux qui lui passaient par la tête. Bien sûr il savait inventait des histoires farfelues et faire en sorte que tout le monde y croie. Mais c’était tout à fait différent avec le fait de mentir sur ses sentiments ou sa façon de penser. William était un garçon très secret qui n’aimait pas beaucoup se dévoiler aux yeux des autres mais avec ses amis il se montrait toujours tel qu’il était réellement. A quoi bon lui dire ce qu’elle voulait entendre si ce n’était que mensonge ? Ça ne l’aurait pas aidé.

William – « Mais dit moi…. Si tu étais a ma place et que ta meilleure amie, la seule que tu n’ai jamais eut, t’avoue un secret. Est-ce que tu ne continuerais pas de l’aimer, peu importe ce qu’elle te dit ? »

William essayé à sa façon de faire comprendre à Elladora que quoi qu’il arrive et quoi qu’elle dise elle serait toujours la petite blondine qui l’amusait tant. Elle serait toujours la fille avec qui il faisait ses devoirs dans les couloirs cinq minutes avant le début du cours. Elle serait toujours la fille avec qui il faisait la course dans la grande salle pour attraper le dernier morceau de gâteau au chocolat. Elle serait toujours celle avec qui il jouait aux morpions en cours d’histoire de la magie. Peu importe ce qu’elle allait lui avouer de si horrible. Elle serait toujours Elladora Konstantine, sa meilleure amie….

Ella – « J'y penserai la prochaine fois que je me perds: prendre un appareil photo. »

William esquiva un sourire, elle suivait sa bêtise et ne le prenait pas de haut comme d’autre aurait pût le faire. Elle savait très bien au fond qu’il agissait ainsi pour détendre l’atmosphère bien qu’il était réellement fasciné par les créatures magiques. Surtout les très grosses et effrayantes. Quoiqu’il en soit la conversation dériva vers un sujets qu’il n’avait pas prévu, et c’est alors qu’Elladora lui parla de « Question pour un Lycan ? » . Pensant qu’il y avait un rapport avec cette émission et le mystérieux sauveur de la blondine, il en déduit qu’il s’agissait du présentateur mais l’éclat de rire de sa meilleure amie lui fit changeait d’avis. C’est vrai qu’à la réflexion Julius n’avait rien d’un redoutable combattant. Il aurait était plus à l’aise sur un cheval blanc partit secourir sa bien aimé que dans une sanglante bataille contre une horrible créature terrifiante. A croire qu’un sourire n’est pas une arme redoutable, contrairement a se que William avait tendance à penser….

Ella – « Mais non pas lui, ce n'est même pas un vrai...', »

Il la regarda d’un air suspect tandis qu’elle s’était tue d’un seul. Même pas un vrai quoi ?

Ella – « ... ce n'est même pas un vrai lycan, je le sais maintenant... »

Même pas un vrai Lycan ? Comment ça ? Comment le savait-elle ? William était au courant des rumeurs qu’on racontait sur cet homme et sa « particularité » mais il ne comprenait pas pourquoi Elladora semblait soudainement si certaine qu’il s’agissait là de mensonge. Mais la vérité lui vint alors a l’esprit comme une évidence.

Will – « Tu veux dire que…. » Commença-t-il d’un ton hésitant. « Sérieux ??? » termina-t-il en écarquillant les yeux d’un air des plus choqué. « Non c’est pas ce que j’crois ??? »

Si Elladora avait belle et bien rencontré un loup-garou comme il le pensait, il était certain d’une chose. A l’heure qu’il est, elle serait morte….

Ella – « Si tu crois que je dis ça parce que j'ai bel et bien rencontré Julius dans la forêt et qu'il m'a fait des confidences c'est pas du tout ça. »
William – « Euh non j’pensait plutôt que tu étais tombé sur un dangereux loup garous assoiffé de sang mais ton hypothèse est pas mal non plus » fit-il avec sarcasme.

Un brin moqueur mais le sourire espiègle et amusait qui s’en suivit trahissait son côté enfantin et le fait que ses mots était tout à fait dénué de méchanceté. Il est vrai que quand on voyait William, on pouvait largement s’attendre a ce qu’il balance l’idée farfelue qu’Elladora venait d’évoquer mais il sentait que la situation devenait sérieuse. Ce n’était donc pas le moment de sortir une ineptie, bien que s’était souvent dans ses moments là qu’il faisait preuve d’humour.

Ella – « J'ai vu un lycan de près et... je ne suis pas prête d'oublier à quoi ça ressemble parce que... »

William était perplexe a cette révélation mais la fin de sa phrase laissait en suspend le laisser encore plus songeur. Il s’attendait vraiment à tout, au pire comme au meilleur. Il s’attendait à une phrase « j’ai failli en mourir » ou quelque chose du genre. Le jeune Slayers n’était pas lycantrophobe mais on ne pouvait pas vraiment dire que ces gens là avait bonne réputation. A noté que William ne les qualifier pas de créatures comme d’autre aurait pût le faire.

Ella – « ... parce que c'est une créature magnifique. »
William – « Quoi ???? »

Il s’était attendu a beaucoup de réponse de la part d’Elladora. « Parce que j'ai eu tellement peur que j'ai failli mourir », « Parce c'est la chose la plus moche que j'ai vu au monde », « Parce que ce jour là j'avais mangé des oignons et que ça l'a fait fuir » ou encore parce « Parce qu’il a faillit me dévoré tout cru comme un bon steak » mais certainement pas à ça.

William – « Comment ça " magnifique " ?? Tu veux dire dans le genre « tellement beau que j’en veux un » ou « Tellement fascinant que j’rêverais de la disséquer pour en savoir les composant » ? Parce que j’te préviens tout de suite, la ligue anti-loup ça jamais était mon trip. Faut pas oublier qu’a la base se sont tout des mêmes des humains. »

Ella – « Pas qu'à la base. »

La façon dont Elladora le regardait le laissait perplexe. Qu’avait-il dit de mal ? Bien qu’en fait l’air heureux de la jeune fille lui laisser supposait qu’il avait plutôt fait quelque chose de bien, même s’il était incapable de savoir quoi. William savait que la verte et argent était issus d’une famille de chasseur de créature. C’était Roman qui lui en avait parlé et lorsque la discussion avait eut lieu, le jeune Slayers avait préféré éviter le sujets. Pour lui c’était simple. Les Loup garous était belle et bien des créatures féroces assoiffé de sang et très dangereuse. Mais ce n’était pas pour autant qu’il fallait les exterminé. William voyait ça un peu comme une maladie, pas vraiment comme une tare car il n’aurait pas cessé de voir quelqu’un juste parce qu’il aurait appris qu’il était loup-garou, bien qu’il ne connaissait aucun lycan. Il voyait ça comme un virus indésiré bien qu’il n’avait aucun a avoir quand au fait d’avoir était infecté. Après tout ce n’est pas parce que quelqu’un a la grippe ou la rage qu’il faut l’abattre non ? Il n’était pas assez naïf pour considéré les loups-garous comme de gentil toutou obéissant et inoffensifs et savait qu’il fallait s’en méfier mais il n’en restait pas moins lucide sur le fait que dans leurs veines coulaient du sang humain. D’autant plus qu’il pensait que tout homme avait un part d’animal en lui, Greg la bête en était un bon exemple. Juste que les lycan avaient cette partie d’eux même plus développé que la moyenne voilà tout.

William – « Bin non » fit-il en en haussant les épaules comme si c’était évident. « Tu resterais Ella. La fille est qui folle amoureuse de moi mais qui refuse de l’admettre » fit-il avec un sourire espiègle. « Mais pourquoi tu voudrais faire ça ? » demanda-t-il perplexe, un peu comme si elle voulait demandait s’ils resteraient ami même si elle rasait la tête.

Pour lui, il était évident que personne de censé n’aimerait vivre avec des lycan. Il pensait certainement ça parce que pour l’instant il ignorait toute l’histoire. Mais il est vrai que même si lui-même était passionné de créature fantastique, sa supposition avait quelque chose d’improbable. Elladora avait tout ce dont elle pouvait rêver a Poudlard. Alors pourquoi quitter tout cela ?

William – « T’es amoureuse ? » demanda-t-il avec un petit rire moqueur.

Il savait très bien que ça ne pouvait être cela. Il connaissait Elladora depuis peu mais il avait déjà pût se rendre compte à quel point elle était volage. Et puis elle n’avait vu qu’un loup. Déjà qu’il n’imaginait pas la blondine tombait amoureuse, alors d’un animal. Il avait dit cela sur le ton de l’amour pour détendre l’atmosphère et s’en aucune méchanceté. Il l’avait dit parce que ça lui semblait aussi infaisable que le fait qu’elle et Judith deviennent meilleure amie pour la vie ou que Matthias devienne gigolos. Un large sourire amusé était imprimé sur ses traits, mais il disparut vite quand il se rendit compte de la réaction d’Elladora.

William – « T’es Amoureuse ??? »