Une aute belle journée dans le pays des mortels... La paie a besoin d'être déposée et les comptes faits... Et bon, soyons réaliste, il y a plus palpitant que de passer la matinée face à un gobelin qui essaie de vous entuber.

Quoique c'est toujours relatif. Mettons qu'ils essaient toujorus de minimiser els intérêts et, malheureusement pour eux, Elthiriel est au courant de ses affaires et même s'il y a des dépôts comme qui dirait suspects dans son compte, il n'y a aucun détail qui ne lui échappe côté finance.

Pourquoi laisserait t'elle de l'argent durement gagné lui filer entre les doigts?

Quoiqu'il en soit, la Phoenix finit par sortir du bureau de compte au beau milieu d'un après midi clair, mais frisquet, de très bonne humeur et en de bonne dispositions, un dossier relié de cuir souple à la main, dossier détaillant ses revenus et ses placements.

Non elle n'est pas encore riche mais ca s'en vient, compte tenu de ses besoins modeste. Les démons savent comment il est plaisant d'avoir du fric même si on ne l'utilise pas!

Elle lui tourne le dos quand il arrive, mais elle ressent sa présence bien avant que l'ombre de l'Atlante ne la recouvre. Un mélange de nostalgie, de haine a l'état pure, de trahison. Pas de trahison perpétrée, mais subie.

Ca remonte à loin, elle elle n'a pas le temps de se pencher sur des souvenirs brumeux. Et tandis que son cerveau de Phoenix met en branle ses neurones pour se souvenir, Elthiriel fait comme qui dirait son innocente.

Tiens... Tu n'as donc pas encore détruit cette ville comme tu sais si bien le faire... Phoenix ?

Un oeil d'acier regarde par dessus son épaule. Comme quand on entend quelqu'un parler à quelqu'un d'autre et on regarde toujours pour savoir qui parle à qui. Mais elle le voit qui la fixe.

Pardon, vous me parlez monsieur?

Elle se tourne à demi, lui enlevant le milieu de ses omoplates, cible tentante. L'air aussi innocente qu'un fauve endormi.

La main d'Elthiriel se referme sur le poignet de l'Atlante pour le faire dégager de là. Le contact est douloureux pour elle, il ne peut pas savoir... . Elle a l'intime conviction qu'elle est en danger.

Et quand on est en danger, on fonce sur la menace (copyright Halewyn)

Il est inconvenant, monsieur, de toucher les gens sans leur permission. Maintenant, statuez ce que vous me voulez ou décrissez. J'en ai rien à branler de vous.

Au travers de l'oeil gris, une lueur incandescente commence à poindre.

Ok, si la démone a un petit problème de mémoire depuis sa renaissance en somme, histoire que totu les neurones s'enclenchent comme uil faut, ce qui prendra deux ou trois siècles, elle n'est pas conne au point de nier l'évidence.

Et l'évidence c'est que ce connard lui en veut à mort. Et il ne la croira aps... En fait il n'en a surement strictement rien à branler. Elle est là, elle est coupable à ses yeux.

Mais il ne fera rien ici. C'est plein de monde en cette magnifique journée.

- Après tout, vous avez une sacré addition à notre encontre, non ?

Vous avez regardé sur votre table? L'argent y est, avec un sacré pourboire en plus. Non mais vous avez rien de mieux à faire que de faire chier le monde aujourd'hui? Si au moins jvous connaissait.

Elle se tapote les lèvres du doigt.

En fait que je vous connaisse ou non n'a aucune importance. Crissez moi patience.

Sinon elle fera un scandale.