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 (v) Heath - Violence causes silence

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PROFIL & INFORMATIONS









Anonymous

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(v) Heath - Violence causes silence #Mar 16 Fév - 14:16




OO1. Si quelqu’un sait ton nom, il a une arme contre toi.


    (v) Heath - Violence causes silence 2dsptux NOM : Lindermann
    PRENOM(S) : Heath
    AGE : 17 ans
    ORIGINE(S) : Orphelin de sang-mêlé, bien qu'il cache la vérité aux autres.
    PROFESSION : Élève de Serpentard.
    ETAT CIVIL : Célibataire.


OO3. Nous avons les moyens de vous faire parler.


    Quelle forme prend votre Epouvantard ? Il prendrait sans doute l'apparence d'une ombre. Simplement parce que c'était ce qu'il voyait de son père quand celui-ci allait se coucher après avoir frapper sa femme.
    Que verriez-vous dans le Miroir du Risèd ? Une famille unie, par forcément la sienne mais la famille idéale dont tout enfants orphelins rêve un jour. De cette mère merveilleusement belle, de ce père affectueux et drôle.
    Où transplaneriez-vous si vous en aviez la possibilité ? Partout, puisque transplaner permet de se rendre où on veut. Comme il n'aime pas les points fixes, ce serait une succession de lieu.
    Quelle forme prend votre Patronus ? Un python parce qu'il a toujours été fasciné par ces créatures.
    Quel est votre sortilège favori ? Un sortilège impardonnable, sans doute le Doloris. Pour faire souffrir ceux qui l'ont fait souffrir.
    Quel est celui qui vous terrifie le plus ? Le sortilège de Légilimencie. Il a une crise de panique à l'idée qu'on puisse entrer dans son esprit.
    Qu’avez-vous ressenti en entrant à Poudlard ? Rien de particulier en réalité, pour lui il n'y a pas vraiment de différence avec l'orphelinat. Tous ces élèves qui évoluent loin de leur parents, sans eux. C'est du pareil au même non ?
    Quelle forme de magie vous attire le plus ? La magie noire. Sans doute parce que son père la pratiquait et que depuis, il est attiré par elle.
    Appréciez-vous la discipline ? Pas vraiment, il a toujours été un garçon turbulent.
    Quelle est la pureté de votre sang ? Tout le monde le croit pur alors qu'en réalité il est de sang-mêlé.


OO4. Vous ! Oui, vous !


    PSEUDONYME, PRENOM : Pow, Drogu, Powkachu ...
    AGE : 19 ans balais et cinq plumeaux ¬¬
    AVATAR UTILISE : Dimitri Vankerkoven
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? QU’EN PENSEZ-VOUS ? A cause d'Alice, en même temps elle m'a attiré avec sa fiche de timbrée et puis après j'ai vu le fo' et j'ai bien aimé le contexte et le design
    LE MOT DE LA FIN ?











Anonymous

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(v) Heath - Violence causes silence #Mar 16 Fév - 14:16


OO2. L'histoire nous façonne, les souvenirs nous construisent.

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      Je roule fenêtre ouverte
      Je respire la tempête qui sommeille
      Et je roule sans chemin ni repère
      Je me perds depuis longtemps déjà
      Je descends.

      Et je cours à perdre haleine
      C'est facile, je t'entends déjà
      Pourquoi cours-tu sans cesse?
      C'est foutu n'en parlons plus
      Veux-tu bien?


      La Fuite - Da Silva


    Un papa. Le genre de type qui vous aime malgré vos conneries, qui vous supporte malgré le mal que vous lui faites et que vous vous faites, le genre de mec toujours présent à vos matchs de foot, qui vous encourage pendant vos entraînements de basket. Le mec qui a des étoiles dans les yeux quand il vous regarde pour balancer fièrement "c'est mon fils ça", qui vous ébouriffe les cheveux d'un geste tendre pour montrer à son patron quel bel enfant vous êtes. Un papa, celui qui vous apprend à faire vos lacets, qui vous dit qu'il ne faut pas pleurer quand on a mal mais qui vous observe sous toutes les coutures pour vérifier que vous n'êtes pas trop abîmé. Le grand homme que vous rêvez de prendre pour exemple, le super-héros qui vous apprend à voler en vous soulevant de ses bras forts. Celui que tous vos amis rêvent d'avoir chez eux, qui vous jalousent pour le bonheur que vous respirez à ses côtés. L'homme dont votre mère est restée amoureuse malgré le temps et les changements qui l'accompagne. Le type qui la fait rire, qui lui arrache un sourire et pas avec la force. Celui qui fait briller ses yeux d'une autre manière que par les larmes. L'homme de la maison qui donne parfois l'impression de n'être qu'un enfant supplémentaire. Celui qui vous cache les yeux lors d'un passage de film particulièrement difficile alors que votre mère râle que vous devriez être au lit. Ouais, le genre de type dont tous les gamins rêvent, un papa, un vrai. J'aurais aimé avoir un papa, au lieu de ça, j'avais un père. Je vais pas vous cachez la déception que j'ai eu, arrivé à l'école, en découvrant la différence entre mon paternel et celui des autres. Si les copains avaient droit à un baiser affectueux sur le front comme adieux, je devais me contenter d'une frappe derrière le crâne parce que par ma faute, il s'était encore levé tôt. La déception n'était que plus grande en voyant l'allure de ces grands hommes biens habillés, biens portants et souriants, alors que moi je ne voyais que le regard vide, les rides que la colère avait tracé entre ses sourcils mais surtout, le regard vide. Je pense que je n'oublierais jamais ce regard sombre et fuyant qu'il possédait, ce genre de regard qui ne vous couve pas, qui essaie plutôt de vous noyer. De toute façon, mon papa à moi, c'était celui des romans dont je me gavais pour me calmer la nuit. C'était Sherlock Holmes qui débarqué un soir à la maison et me prenait dans ses bras pour me faire partager ses aventures avec Watson. C'était Clark Kent qui m'apprenait à voler, à dépasser tout le monde, à cracher de haut. C'était un peu Aslan et ma maison c'était Narnia. Mon papa c'était un des enfants perdus qui avait refait sa vie mais qui avait du perdre mon landau sans faire gaffe et qui me cherchait partout. J'ai toujours pensé que j'avais été adopté, que malgré notre ressemblance, Monsieur Lindermann et moi n'avions rien de commun. J'espérais qu'il y ai eut erreur à la maternité et que le véritable Heath se trouvait dans les bras de mes parents, si bien que je me mettais en quête de cette famille parfaite. Les échecs que j'essuyais me donner autant de courage que le succès que j'obtenais parfois. C'était fou de se dire qu'un gosse de sept ans avait déjà des envies de fugue, des envies de liberté, des rêves de tendresse et d'affection. J'avais beau fuir, c'était toujours le même cinéma, les mêmes acteurs, les mêmes scènes. Toujours le même type dans sa tenue d'agent qui me ramenait, m'emmitouflait dans sa veste avec ses questions auxquelles je donnais les mêmes et éternelles réponses évasives. Parfois, j'avais droit à la sirène, parfois j'avais droit à une boisson sucrée, parfois j'avais droit à du réconfort. Si je fuguais, quelques fois, c'était pour qu'il me retrouve, cet agent moldu, le genre de type dont les enfants devaient être dingue, le genre de papa dont j'aurais aimé être le chouchou. Parfois, je m'imaginais qu'il attendait aussi avec impatience ma prochaine fugue, mais avec le temps je me lassais. Ce jeu de chat et de souris m'épuisait, je n'y trouvais plus l'excitation quand je quittais la baraque. C'était même plutôt le contraire. Pas que j'avais peur de partir, bien au contraire c'était ce que je rêvais de faire, me barrer de là mais j'avais l'angoisse de ne plus retrouver ma mère à mon retour. La panique me prenait à l'idée qu'elle ne soit plus là, à m'attendre. Peur que ses bras ne m'enveloppent plus de leur tendresse maternelle. Je savais ce qu'il se passait dans mon dos, j'entendais les cris et les larmes même lorsque je me bouchais les oreilles. Je lisais parfaitement la peur qui déformait les traits doux de la femme de ma vie, je parcourais parfois les cicatrices qu'il lui laissait de l'index, je les embrassais pour apaiser la douleur. La sensation de mes lèvres sur ses plaies encore ouvertes, parfois, me dégoûtait mais que n'aurais je pas fait par amour pour elle. J'espérais souvent que mes baisers magiques effaçaient ces traces qui l'amochait, qui l'abîmait mais il me semblait qu'elles en ressortaient toujours plus visibles. Je le détestais pour ça, autant que je me détestais de le laisser l'abîmer de cette manière. Au fond, j'étais pas mieux que lui, si lui assumait les blessures de ma mère, moi je fuyais, j'évitais de la regarder autant que j'esquivais ses regards, ses appels au secours. Je n'avais que sept ans et demi, que pouvais je faire face à un type de deux mètres de haut, sur deux mètres de large, armé d'une baguette et doué en magie noire. Je le connaissais assez pour le savoir capable des pires crasses, même sur son fils. Combien de fois m'étais-je retrouvé sans la capacité de parler alors qu'il pointait ce vulgaire bout de bois sur moi ? Combien de fois étais-je figé face à la vision de ma mère rouée de coups ? Je ne les comptais plus, j'avais cesser de compter, de toute manière j'étais incapable d'aller plus loin que cinquante, bien qu'il me semblait qu'il avait dépassé ce seuil. Si seulement il avait eu la sympathie de me crever les yeux, pour que la douleur qui naissait de ce que je voyais s'apaise. Mes cris de rage, je les étouffais dans mon oreiller même si parfois ils se mêlaient à ceux de ma mère quand il abusait d'elle. Les professeurs de l'école publique où j'allais s'étonnaient de mon comportement, de cette tendance à chercher la bagarre, à chercher les punitions. Mais personne n'avait compris, personne n'avait saisi que je cherchais simplement un moyen de ne pas rentrer trop tôt, de ne pas trouver ma mère recroquevillée dans un coin du salon en attendant le retour de l'ogre. Personne n'entendait, personne ne prenait le temps de saisir les appels au secours que je balançais à tout va. J'étais un fantôme, je voyais tout sans la capacité d'agir. Je ne pleurais plus, je ne pleurais pas, j'avais vite compris que les larmes n'aideraient pas ma mère, ne m'aideraient pas. De toute manière, les nombreuses claques, les nombreux coups récoltaient suites à mes crises m'en avait dissuadé. "Les hommes ne pleurent pas, c'est les fillettes qui pleurent, t'es pas une fillette j'me trompe ?" m'avait il un jour balancé au visage pointant mon entre-jambe de sa baguette, sans doute un sort en tête. J'avais vite appris à lui donner raison, à baisser l'échine, à lui lécher ses bottes couvertes de la merde dans laquelle il piétinait en nous en tâchant. Si ma mère avait prit l'habitude d'être rabaissé, je devais encore apprendre à courber l'échine mais les nombreuses menaces que je récoltais m'obliger à me faire docile. J'aurais pu me rebeller, j'aurais pu me faire odieux devant eux, mais je savais qu'au moindre de mes faux pas, c'était maman qui trinquait. J'avais beau attendre les jours d'écoles avec impatience, je ne pouvais pas me débarrasser des cris qui persistaient à résonner dans mon crâne, qui me rendait parfois malade jusqu'à en avoir la nausée. Me voir quitter la classe pour me rendre à l'infirmerie était donc devenu une habitude, tout comme me faire dorloter pas l'infirmière devenait mon plaisir lorsque les journées étaient longues. C'est dingue mais à sept ans, je comprenais que les blessures de l'âme faisaient plus de dégâts que les blessures physiques. Lorsque l'ont prenait un coup de pied, ou de poing, la douleur disparaissait après quelque jours, après quelques pommades .. Mais les blessures de l'âme, celles là, on s'en débarrassaient pas comme ça, elles nous collaient à la peau, restées béantes pour saigner à nouveau au coup suivant. L'âme à vif je me trimballais donc avec un sacré tas d'emmerdements qui me collerait à la peau, jusqu'à ce que je me décide à agir.

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      (v) Heath - Violence causes silence 20fc4kk
      Je me suis jeté dans la parade
      Au milieu des cuivres et des tambours
      D'ici au moins j'étais sûr que l'on n'entendrait pas ma peine
      J'ai pris la marche du carnaval
      J'ai défilé comme l'on dérive
      Allongé sur le macadam

      Je n'ai pas touché la terre ferme
      Mes bras, lever la tête lourde
      Et le jour qui se lève me rappelle, me rappelle
      Chaque instant oublié que si la vie est terrible


      Carnaval - Da Silva


    Le silence. Le bruit horripilant et bourdonnant du silence n'avait fait qu'accentué le mal de crâne qui oppressait mon cerveau. Compression que je ressentais jusque dans ma cage thoracique, et je doutais fort que la fumée des cigarettes des grands qui squattaient la cours de l'école y fut pour quelque chose. J'étouffais, comme toujours quand les gémissements de ma mère résonnaient dans la pièce pour rebondir sur les murs et venir jusqu'à moi. Je ne le cacherais pas, j'étais coupable. Coupable d'avoir attendu aussi longtemps pour réagir. Coupable de l'avoir laissé franchir la limite du tolérable. Coupable d'avoir fermé ma gueule en me laissant croire que j'étais trop petit pour comprendre alors qu'il n'y avait rien à comprendre. Coupable de l'avoir regarder faire sans essayer d'agir. Coupable de m'être cru capable de supporter ça. Coupable d'avoir cru en lui alors qu'il n'était plus que l'image même de la déception. Un an avait passé et il me semblait qu'il n'avait jamais été aussi laid qu'il l'était ce soir-là. Sa haine de l'être humain avait entaillé sa peau de rides visibles à des kilomètres. Les rictus qui déformés sa bouche chaque fois qu'il regardait ma mère semblaient désormais ne jamais vouloir disparaître. Et son regard, il me semblait y déceler la folie, la folie meurtrière qui contrôlait mes membres, qui endormait mon cerveau pour n'être plus que le pantin de ma colère. Je le haïssais, mais lui cracher ma rage au visage n'aurait jamais apaisé la haine qui tordait mes boyaux, qui me déchirait en parcelle d'être acide en décomposition. Cette colère sourde putréfiait l'intérieur de mon corps, mes organes se dissolvaient sous l'acidité qui se déversait alors que je respirais le même air que lui. L'idée même de voir comme il voyait accentué le malaise dont j'étais frappé. J'avais mal d'être mal, j'avais mal d'être .. j'avais le mal d'être, tout simplement. Je désirais même qu'il ne m'ait jamais conçu, l'idée que ma mère ait pu porté le fruit de leur soit disant "amour" me donnait envie de vomir, de la secouer devant sa faiblesse. Je voulais qu'elle se réveille, qu'elle ouvre les yeux comme je venais de le faire en fixant le plafond de ma chambre, les étoiles fluorescentes éclairant la pièce de petit jais de lumière verte. Ma chambre n'avait jamais été un lieu personnel, je n'avais jamais vu cette pièce comme mon chez moi, sans doute parce qu'il n'y avait pas de porte. Rempart entre eux et moi que mon père avait eu l'envie soudaine d'enlever, sans doute pour avoir plus de faciliter à m'empêcher de vivre, de m'oxygéner. Les murs blancs n'étaient couverts par aucune sorte de posters ou de photos comme j'avais pu voir chez des copains. Les seuls meubles qui habillaient la pièce étaient un lit, une étagère et une commode. De toute manière, ma vie à elle seule tenait dans une boîte, c'était donc déjà grandiose si on arrivait à l'étaler dans les différents tiroirs de la commode. Le seul trophée que je possédais était celui gagné lors d'un tournoi de basket et même pour ça, je n'avais reçu aucune félicitations, aucune réaction particulière de ce type. J'y étais habitué, qu'avais je espéré ?
    Qu'avait elle espéré en le suppliant d'arrêter ? Qu'avait elle espéré en se défendant, alors qu'elle ne le faisait jamais.
    Tout m'avait semblé facile, comme tracé d'avance sur le papier brouillon de ma vie.
    Je gardais les yeux rivés sur les étoiles et les lunes du plafond, réalisant douloureusement que je ne les atteindrais jamais, que je n'avais aucun lien avec Peter Pan, que mon père n'avait rien avoir avec les super-héros dont les aventures étaient tartinées sur des pages et des pages de mes bouquins. C'était dur, à huit ans, de se dire qu'on était déjà un grand, que les jeux auxquels on participé à la récréation n'auraient plus la même saveur. Je ravalais ma rancoeur, calmais mes tremblements pour hanter le couloir et m'arrêter en haut des escaliers, le regard posé sur la scène habituelle qui se jouait au salon. Elle, en position de faiblesse, jonchait sur le sol, les joues balayaient de larmes sèchent sur lesquelles en coulaient d'autres. Ses cheveux fous par lesquels il la tenait, son regard vert embué croisant le mien dans un appel à l'aide silencieux. Quelque chose avait changé dans la bataille. Plutôt que la bouteille vide habituelle, ou le cul de la lampe de la table basse, il tenait sa baguette levée sur elle, la menaçait, hurlait. Je n'aurais jamais reconnu mon timbre de voix si je n'avais pas sentit mes mâchoires se desserrer pour que mes lèvres s'écartent dans un cri désespéré. A son regard, je comprenais que je devenais la proie suivante, celle qu'il n'avait encore jamais osé toucher. Il s'était trompé de victime, bien que ma fierté en prit un coup alors que sa main cognait ma joue droite. Bizarrement, je n'avais jamais remarqué à quel point le plancher semblait aussi sécurisant que les draps dans lesquels je m'enroulais la nuit. Je n'avais jamais eu l'envie d'utiliser le bout de bois auquel il semblait aussi attaché, tout comme je n'avais jamais eu l'idée de lui prendre pour l'abaisser au rang de proie. Ses traits se déformèrent en une expression d'angoisse qui lui aurait donné une apparence humaine si le cri qu'il avait poussé par la suite ne l'avait pas trahi. J'étais en position de force, j'étais le chef, j'étais le maître c'était désormais à lui de courber l'échine et de lécher mes bottes. C'était à moi de lui enfoncer la tête dans la merde dans laquelle il nous avait entraîné, au lieu de ça je marmonnais le mot que je l'avais souvent vu écrire ou avec lequel il menaçait régulièrement ma mère.
    "Doloris".. Moi qui avait toujours pensé que c'était le prénom de sa maîtresse, quelle frayeur en voyant un jais de lumière s'échapper du bout de bois pour le frapper de plein fouet. La douleur qui peignit ses traits m'ôta un râle de plaisir qui me surprenait alors qu'il reculait et chutait dans les escaliers. La baguette avait dû me glisser des mains puisque je l'écrasais en m'avançant, la brisant en deux du talon sans en avoir forcément eu l'intention. J'observais la baguette brisée, tout comme l'était la nuque de mon géniteur et étrangement, les larmes se mirent à couler, des sanglots dont je compris le sens seulement à l'arrivée des aurors. C'était un truc obligé, les aurors venaient enquêter lorsqu'un sorcier mourrait. Je n'avais pas bougé de ma marche d'escalier, tout comme ma mère semblait fixé sur son fauteuil, tremblante encore, vomissant des mensonges qui empestaient dans la pièce. Larmoyant, je reprenais une contenance lorsque la main d'un des sorciers caressait mon crâne en me balançant ses condoléances, imaginant que je pleurais ma tristesse. Si il avait su, si il avait comprit que je pleurais de joie, que je laissais le bonheur s'échapper de la façon la plus agréable que fut, je pleurais tout mon soûl, une toute dernière fois, de toute manière je ne risquais plus rien, il ne me menacerait plus, ne me ferait plus de réflexion. Après leur départ, à mes larmes se mêlèrent un son hystérique qui devint vite un rire, puis un fou rire. L'effusion de joie qui s'échappait de moi arracha un hoquet à ma mère, hoquet de surprise que j'ignorais, savourant l'air pur qui semblait désormais pénétrer dans mes poumons. Nous étions libre .. Libre de vivre, enfin.









Anonymous

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(v) Heath - Violence causes silence #Mar 16 Fév - 14:16


      (v) Heath - Violence causes silence 2wheer5
      (v) Heath - Violence causes silence 14mrty8
      Sortir la tête de l'eau
      Mais que ce ciel est gris
      Être remonté si haut
      Et nous retrouver là
      Là où le plomb coule à flot
      Mais que ce ciel est gris.

      J'aurais aimé te voir un peu moins fière
      J'aurais aimé te connaître un peu moins en enfer
      J'aurais voulu juste un peu de lumière
      Quelques secondes avant, juste avant l'averse.


      L'averse - Da Silva


    Ma mère. Je l'aimais autant que je la détestait. Je l'aimais pour ses faiblesses qui me donnait l'envie de la protéger, de l'étouffer d'amour. Je la méprisais pour ces mêmes faiblesses, qui devait donner naissance à une haine insurmontable quand à sa disparition. Si je n'avais pas eu le père espéré, j'avais eu un semblant de mère qui faisait l'affaire. Si elle n'osait jamais sortir du vivant de son époux, elle prenait désormais conscience que la vie continuait son cours. Désormais, je surprenais son regard inquiet dans les gradins lors de mes matchs de foot, je la voyais se redresser d'un bond lors que mon équipe marquait au basket et je regagnais ses bras quand les grilles de l'école s'ouvrait pour nous rendre à nos familles. Elle avait décidé de vendre la maison de nos malheurs, une façon à elle de reprend à zéro, de recommencer la vie qu'il nous avait volé. Ce qu'on oubliait parfois, c'était que même mort, il continuait de rythmer nos vies de cette angoisse permanente qui nous prenait au premier bruit étrange. Il suffisait d'une porte qui grince, d'un craquement du plancher pour que ma mère se raidisse et serre les dents. Ce n'était pas ma faute, j'étais silencieux, j'avais acquis, après huit ans passé aux côtés de mon père, la faculté de me déplacer sans faire de bruit. Geste lâche pour éviter les coups, quand il n'avait pas eu la force d'achever ma mère. L'appartement que nous habitions était petit, si petit que nous partagions l'unique chambre mais après le temps passé a suffoquer à cause de lui, il nous semblait que la pièce était aussi grande qu'un salon de riche. Mais d'une certaine façon, nous étions riche, riche de la nouvelle vie qui s'offrait à nous et des nouvelles saveurs qu'elle apportait. Il fallut quelques mois à ma maman pour s'habituer à ce nouveau mode de vie et je me laissais penser que le fait de revoir la lumière du jour l'aidait à reprendre vie, même sa peau si pâle avait reprit des couleurs. Son visage sans vie semblait éclairé d'une nouvelle lueur qui m'échappait un peu. Elle rougissait lorsqu'un homme la dévisageait, souriait quand la boulangère lui donnait son pain, riait quand un chien lui sautait dessus. Je savourais cette nouvelle femme, je savourais la joie qui faisait pétiller ses yeux clairs, j'acceptais sans broncher les baisers euphorique, les câlins tendre dont elle manquait. Elle me redécouvrait, j'étais devenu son fils, celui dont elle était fière et qu'elle défendait lorsque la directrice de l'école menaçait de sanction. Et même si elle savait que j'étais en tort, elle me protégeait corps et âmes, mais moi ? Je ne la protégeais pas assez contre les dangers de sa faiblesse. Une chose persistait à nous séparer. J'étais destiné à devenir sorcier, elle, elle resterait une moldue, une sang de bourbe. La tarre de mon sang que je voyais encore comme ma dulcinée.
    J'aurais du me douter que notre année de bonheur qui avait suivit le décès de mon père - nous évitions de l'appeler réellement meurtre - avait été trop pure pour durer. Nous avions profiter de l'air au goût de liberté jusqu'à en asphyxier nos poumons, nous devions payer le prix de notre euphorie. Je la regardais dépérir lentement. Cela commença par une toux, puis des difficultés à respirer. De nouveau, son visage s'évaporer des gradins, ses bras me manquaient à la sortie de l'école et ses cris s'estompaient de la foule. Elle disparaissait sous mon nez sans que je m'en rende vraiment compte, incapable de croire qu'elle m'abandonnait doucement, en silence comme elle savait si bien le faire. Je continuais à vivre le rythme saccadé de mes huit ans, et plus je me sentais vivant, plus la vie quittait le corps de ma mère.
    C'était un jeudi matin, un putan de jeudi ordinaire, qui commençait comme les autres, sur la même note de musique. Du moins, avant que je ne mette les pieds dans la cuisine. Même si elle était malade, elle trouvait le moyen de me préparer mon chocolat, excepté que je ne trouvais rien, à part la vaisselle de la veille - à savoir mon assiette et nos verres d'eau -. Je retournais dans notre chambre, grimpais sur son lit et la secouais doucement. Je tentais de deviner dans quel rêve elle se trouvait, pensant sans doute qu'en fermant les yeux je l'y retrouverais, mais lorsque ma joue effleura la sienne, je me raidissais. Sa peau glacée m'arracha un cri de surprise alors que je décollais pour me coller au mur. Les paumes à plat sur le mur, je cherchais un appui pour finalement glisser et me retrouver assis, les bras enroulés autour des jambes. Secoué de spasmes, j'essayais de pleurer, réellement, j'essayais d'avoir de la peine mais mon corps me fit l'effet d'être aride. Il me fallut une heure pour reprendre mes esprits et réussir à taper sur les touches, bien que je m'y repris à trois fois pour taper un numéro correcte.
    Les urgences mirent ce qui me semblait une éternité à arriver. J'avais eu le temps de coiffer ses cheveux. Son expression était aussi calme et détendu, contrairement à ce que j'avais cru voir. Ils se firent silencieux lorsqu'ils prirent le corps de ma mère, et réconfortant en me voyant là, mon sac déjà près à mes côtés. Je devinais que la femme en chemisier et jupe serré n'avait rien à voir avec les urgences. Sa main fine aux doigts longs enveloppa la mienne d'une étreinte douce et tiède et je me laissais emmener. Pendant le trajet en voiture, je fixais le paysage sans couleurs, sans saveurs. J'étais amer. L'arrière goût acide qu'avait laissé le bonheur éphémère de notre nouvelle vie me brûlait le gosier, me filer la tremblote. J'étais bouillonnant de colère, enragé à l'idée que tout ait prit fin. La femme demandait au chauffeur de s'arrêtait, je descendais avec elle, main dans la main, mon sac qu'elle tenait de son autre main. Son visage m'était invisible, caché sous une masse de cheveux et un chapeau, mais le parfum sucré qu'elle dégageait aurait pu m'apaiser si mes nerfs n'avaient été rongé par la rage, si mes veines n'avaient pas été aussi brûlante du venin de la haine. Je m'arrêtais net en la voyant tapoter le mur à l'arrière du bar où nous étions entré. Comment connaissait elle ce chemin ? J'y avais mit les pieds, une fois dans ma toute petite enfance, avec mon paternel. Bizarrement, ce souvenir semblait aussi vivace dans mes souvenirs que si il s'était produit hier. Le chemin s'ouvrit, et elle me tira de mes songes en tirant sur ma main. Je sautillais sur les dalles, évitant les creux, avant de m'arrêter net devant un portail. Sa voix se fit douce, alors qu'elle me rassurait et que nous avancions, pas à pas, étape par étape. C'était mon nouveau domicile, mais c'était pas pour me déplaire puisqu'au moins, je ne serais pas forcé de vivre avec des moldus.
    Je ne dormais pas la première nuit, je ne dormais pas non plus la seconde. Mais j'avais de la compagnie. Les autres gamins, aussi perdus que moi avaient l'air intrigué par la nouveauté que je représentais. J'avais juste le réflexe de feindre la fatigue quand ils me questionnaient sur ma vie, tout comme je fuyais le directeur de l'orphelinat, malgré le temps que je devrais passer dans son bureau.

      (v) Heath - Violence causes silence Dimitri_vankerkoven_036
      (v) Heath - Violence causes silence 14mgykp
      Tu reviens dans le parc je ne t’attendais plus
      Tu reviens sur le lac à la fin de l’été
      Tu embarques sous mes yeux
      En eau trouble, en eau trouble
      Rien ne cède, rien ne coule depuis toutes ces années

      Je préfère les rivières aux étendues salines
      La violence des courants et le lit qui déborde
      J’ai passé tant d’années dans l’ombre à t’aimer
      Si je tremble c’est qu’aujourd’hui je vais jeter

      Au vent tes plus belles lettres


      Les plus belles lettres - Da Silva


    L'amour. J'y avait goûter dans les bras de ma mère, si peu qu'il ne me manquait en rien dans cette nouvelle vie qui débutait à peine. Pas qu'à l'orphelinat on nous traité mal, c'était plutôt l'inverse après ce que j'avais connu, mais ce n'était pas la même chose. La présence du directeur, des quelques adultes, ne remplacerait pas ce que nous avions tous perdu, ce que nous avions eu la chance d'avoir pour certains. Nos vies d'avant étaient toutes différentes les unes des autres, ce qui faisait sans doute notre force autant que notre faiblesse. Ce qui a eu finit de nous séparer c'était cette histoire qu'on nous racontait, le soir pour nous calmer quand le vent soufflait trop fort dehors et qu'on paniquait. Celle du Poète et du Pendule. Je ne saurais dire si c'était la façon dont on nous la racontait, ou l'histoire même mais j'étais subjugué. L'idée même que puisse reposer une telle source de magie dans les bas fonds de Poudlard, bien qu'entre les mains moisies d'un cadavre en décomposition, m'excitait et m'intriguait. Je m'éloignais des autres, du moins de Sunny, la seule de qui je semblais être le plus proche, et entreprenais des recherches alors quand la lettre me parvint pour m'annoncer que Poudlard m'ouvrait ses portes .. J'en sautais de joie. Bien que peu démonstratif, je me contentais - devant les autres - d'un haussement d'épaules et de préparer mon sac. Un simple sac. Tout ce qui me restait du passé, et qui possédait assez de place pour le présent et le futur. On nous emmenait faire des achats, nous aidant parfois à payer quand nous n'en avions pas les moyens, nous interdisant parfois des folies pour quelques achats qui semblaient inutiles. J'étais l'un des seuls à ne pas vouloir partir dans les excentricités, à m'extasier devant un balais ou le tout dernier joujou farces et attrapes. Non, moi, des dernières pièces qu'il me restait, je me payais un ouvrage sur le Poète et le Pendule pour parfaire ma culture.
    Si quelques uns des orphelins étaient heureux en débarquant, je restais muet. Plongé dans mon mutisme infernal je jouais un jeu auquel je me prenais vite. Pour moi, il n'y avait pas de grandes différences avec l'orphelinat. Des centaines d'élèves livrés à eux-même dans un grand château, encadrés par un semblant d'adultes compétents. Et puis, vous comprendrez sans doute qu'école de magie ou pas, je restais le petit gosse turbulent qui horripilait tout le monde. Que voulez-vous, l'autorité et moi on était pas fait pour être ensemble même si je regrettais parfois d'entraîner des gens comme Sunny dans mes conneries. Et puis, on va pas mentir, y avait un truc qui me chiffonnait, comme un bout de coeur qui se décrochait et menaçait de fondre et disparaître .. Ma mère me manquait. Et rien que ça ça m'obligeait à la détester un peu plus, quitte à blasphémer et à injurier son nom. Après tout, j'aurais aimé pouvoir lui raconter ma première année auprès des serpentards, maison à laquelle j'étais fier d'appartenir, et pas parce que mon père y avait été avant moi. Simplement parce que j'y trouvais ma place, une place que je n'avais pas à l'orphelinat, d'ailleurs avec les années je commençais presque à détester les vacances. Quitter ma vraie famille vert et argent, pour retourner dans ce micmac de gosses des différentes maisons me rendait malade. Non, j'étais pas l'exemple parfait du vert et argent qui se veut mieux que tout le monde, et qui crache sur les différences, mais je commençais à grandir et le manque de parents pesaient. Ajoutons à ça que partager une baraque avec cinq autres enfants au caractère différent des uns des autres s'était oppressant et agaçant. Alors oui, je devenais un peu le rebut de la société, et c'était pas pour m'en plaindre parce qu'au fond on était trop différent pour que ça colle.
    Alors oui, j'étais le mec qu'on évitait, même si Sunny et Kaprice avaient pas l'air du même avis, et ça me gênait pas. J'aimais pas me mêler aux autres, j'aimais pas partager des souvenirs qui n'avaient aucune saveur alors qu'eux semblaient adorer ça. Je détestais les voir se faire des politesses pour telle ou telle raison. Oui, le parfait petit con, je m'assume plutôt bien je trouve. Et puis faut dire que Poudlard à pas arranger les choses. Avec les différents entre maisons, je me retrouvais parfois pris dans des conflits contre les orphelins qui avaient quand même partagé pas mal d'année de ma vie. Mais ils restaient des inconnu pour moi, de toute manière je n'avais aucun compte à leur rendre et je n'allais pas commencé à m'apitoyer sur leur sort surtout en connaissant très bien les intentions de certaines, même si elles cachent bien leur jeu.
    Alors oui, tout ça c'est qu'une histoire de celui que sera le meilleur, de celui qui sera le premier à l'emporter. Sauf que j'avais une longueur d'avance sur eux, moi au moins on me connaissait pas assez pour savoir quand j'allais frapper.









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(v) Heath - Violence causes silence #Mar 16 Fév - 18:26


Bienvenue à toi What a Face









Anonymous

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(v) Heath - Violence causes silence #Mar 16 Fév - 18:37


Drogu de moiiiiiiii \o/
*Court vers Drogu au ralenti, comme dans les films, cheveux aux vents, bras grands ouverts*

Citation :
19 ans balais et cinq plumeaux ¬¬
Je t'aime toi XD Tu sais que par ta faute je viens de clamser d'une presque crise cardiaque/asphyxie à cause d'une crise de fou-rire? Toi alors XD
Bref, bienvenuuuue =D









Anonymous

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(v) Heath - Violence causes silence #Mar 16 Fév - 18:41


      Drogu de toi \o/
      *court au ralentit, cheveux au vent, lacets défaits ¬¬*

      C'est sex un welcome de daisy lowe ...
      Un graou de D.L ça fait le même effet tu crois ? (aa)


    Merci Phyllis *-*
    J'adore ton vava *O*









Anonymous

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(v) Heath - Violence causes silence #Mar 16 Fév - 18:45


    POW........... Pow, genre ma Pow à moi ? Pow, genre, ma POW`LISSE ? ♥️
    Hanw, mais MY GOD NESS ! Yes, comme Nessy, du Loch Ness *O*
    * court aussi au ralentit, et s'mange le sable *
    J'te n'aime, mais merde, comment j'adore ton vava *O*









Anonymous

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(v) Heath - Violence causes silence #Jeu 18 Fév - 3:37


    Anagnia de moi *O*
    J'aime aussi ton choix d'avatar !! C'est rare de le voir sur des fo' celui là u.u
    Si tu t'ennuies un jour et que Dimitri t'inspires hein /SBAFFFFF/ mais aïïïeuuh qu'ai je fait encore T.T

    Sur ce, j'ai finit ma fiche TT C'est à chier, la fin est bâclée, y a des coquilles partout et j'ai pas le courage de corriger, donc je m'en occupe demain matin - ou tout à l'heure sachant qu'il est 000h33 - si ça choque trop.
    ( ça me choque moi déjà, c'est trop ) XD
    Bref u.u Bha, voilà, j'ai fini mon petit commentaire pourrave, j'attends la sentence maintenant, allez y .. (v) Heath - Violence causes silence 663858 (v) Heath - Violence causes silence 360521









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(v) Heath - Violence causes silence #Jeu 18 Fév - 20:28


Tu cernes très bien le personnage pour moi ça ne fait aucun doute et d'ailleurs j'ai pris beaucoup de plaisir à te lire du à un style très agréable et très évocateur. Je te valide comme convenu puisque tu as terminé ta fiche en premier.





    SERPENTARD!


    dortoir; tu es réparti dans la CHAMBRE 7 du dortoir.
    rang; tu peux demander un rang ici!
    inventaire; tu peux voir ça ici et les objets interdits ici.


    Et si tu veux commencer un RP à plusieurs, tu peux voir ici pour les scénards&missions.
    Et puisqu'on arrive à la fin de saison o1, une animation vient d'être lancée qui concernera tous les membres, je te laisse voir ça ici, et .

    Voilà.

    Bienvenue et bon jeu! (;











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