Roman sursauta légèrement en voyant les yeux d'Aaròn complètement blanc. Ca lui faisait toujours un drôle d'effet. La première fois, le gryffondor avait cru que son ami faisait un genre d'attaque. Après une bonne crise de rire ou il s'était senti bien bien con, il avait conclu que ce n'était pas du tout ça. Cela dit c'était quand même flippant d'autant que ça ne prévenait jamais.

Aaròn- C'est violent... Y a de ces vibrations... Un truc de fou...

Roman lui ne sentait rien du tout mais ça ne l'empêchait pas de croire en ce que lui disait Aaròn. Sans vraiment avoir de raison autre que la tête de déterrée que tirait l'autre gryffondor à ce moment. Il y avait bien quelque chose, seulement à lui ça lui échappait totalement. Il le laissa se remettre tranquillement de ses émotions, jetant un regard inquiet à Eurydice. C'était une fille peut-être qu'elle sentait c'est truc là elle aussi.

Aaròn - Tu connais toutes les légendes de ce château ?

Une fois encore il regarda vers Eurydice. Elle s'y connaissait mieux en ce genre de truc que lui mais...

Roman - Je dois pas toutes les connaître mais j'en connais pas mal et des flippantes d'ailleurs. Vous saviez que la sorcière borgne serait une vraie sorcière maléfique statufiée en fait? C'est pour ça qu'elle fait tellement vrai. Et puis y a beaucoup de fantômes dans le château. Je sais pas si tu t'es amusé à parler avec certains d'entre eux mais y en a qui foutent carrément la frousse... et je parle pas de Nick Quasi-Sans-Tête...

Aaròn écouta Roman avec attention. Il eut un sourire en direction d'Eurydice, puis, d'un air las, il finit par poser les mains sur les coudes de son fauteuil.

- Mais bien sûr ! Les fantômes !

Il se leva à l'aide de ses bras, avant d'ajouter :

- C'est dégueulasse de statufié une personne... C'est pire que la mort...

Il lance un regard vers Roman, puis Euridyce, et il ajouta.

- ça vous dirait de se la jouer Ghostbuster ? J'ai quelques questions à poser... Par-ci, par-là...

Un maigre sourire est sur les lèvres d'Aaròn.

Eurydice écoutait sagement. Elle grattouillait doucement le cou de Précieux, son dragon vaticanais, qui ronronnait et rejetait parfois quelques bourrasques de petites flammes rougeâtres. Elle capta cependant le regard d'Aaron, et arqua un sourcil. Qu'allait il encore inventer aujourd'hui? Que la pierre du château lui chuchotait qu'un fantôme allait venir le dévorer? Eurydice, athée comme pas deux, eut un sourire moqueur.

« Ca vous dirait de se la jouer Ghostbuster ? J'ai quelques questions à poser... Par-ci, par-là... »
« J'vous préviens, je traîne pas l'aspirateur à fantôme derrière moi. »

Elle sortit du grand fauteuil dans lequel elle se tenait jusqu'alors et derrière elle, Rathalos ouvrit sa gueule rougeâtre, soupirant. Il se colla doucement à la cuisse de sa maîtresse qui le tira du fauteuil et l'accrocha à son épaule, où ce dernier semblait pouvoir disparaître tellement les cheveux de la gryffondor était rouge sang. Précieux à côté, semblât claquer des dents. Le dragonnet rouge et le dragonnet couleur de sable semblaient attendre, tous deux, l'action que leur promettait alors le troisième gryffondor et le petit ami de leur maîtresse (Précieux gronde).

* * *

Wolfgang sortit du tableau et laissa le soin aux subordonnés de faire le nécessaire pour le faire disparaître. Le lycan sortit sa baguette mais ne la pointa nul part et laissa son bras retombait mollement le long de son corps. Son regard regardait autour. Il arqua un sourcil, dans l'obscurité, et posa ses pupilles noires sur Vlad. Les deux n'avaient aucun soucis à se faire. Quoi que. Derrière, les américains semblaient sourire dans l'obscurité. Seth, Clay et Bolt n'en pouvaient plus, plus excités qu'il ne l'aurait fallut, et le sourire denté de Clash dessinait dans l'obscurité un croisant de lune impressionnant.

* * *

Izaak passa sa tête et fixa les jumelles. Il regarda Vitaly, derrière, et siffla.

« Moi je ne me cache pas. Je déteste me cacher. »
« Laisse Izaak. Wednesday, avec les jumelles. Ezechkiel, je pense que... »
« Je n'en ai pas besoin. Brume je suis... »

Le prince valaque ne souriait pas, et Izaak non plus. Vitaly haussa les épaules.

« On se sépare. Ezechkiel et les vampires, vous rejoignez le hall. Izaak, tu ne t'égares pas dans les dortoirs, merci. Chacun sa place, et on avance en bloc. Jamais seul. Les jumelles, en avant. Si on croise quelqu'un, nous sommes une délégation pour une conférence demain. Aucune attitude agressive, rien. »

Ezechkiel semble être satisfait. Lui ne veut que retrouver sa princesse. Et Izaak... oh, Izaak veut tout et rien. Aussi il grimace quand il entends dire qu'il ne doit pas être agressif. César derrière rit un peu, silencieusement.

je réserve

Aaron- Mais bien sûr ! Les fantômes !
Roman - Quoi tu communiques avec les fantômes en plus?

Ce qu'il voulait dire c'était "en dehors de la petite conversation au coin du couloir". Roman n'était pas trouillard pour un sous mais cela dit il n'aurait pas aimé être branché en permanence ou inopinément sur Radio Ectoplasme. Il jeta un petit regard amusé à Eurydice qu'il savait sceptique par avant. Elle avait son Précieux sur les genoux. A choisir Roman préférait de très loin Rathalos, Précieux était une peste...

Aaron - C'est dégueulasse de statufié une personne... C'est pire que la mort...
Roman - Oui enfin faut pas non plus croire tout ce qu'on raconte. Si y faut c'est qu'une histoire pour faire flipper les premières années. Eury tu te rappelles quand le russe nous avait fait croire que le prof de SACM gardait un croque-mitaine quelque part dans le château?', ajouta-t-il mort de rire rien qu'à se rappeler la frousse des gamins cette année là, y compris lui et Aaron Vanna Syl.
Aaron - ça vous dirait de se la jouer Ghostbuster ? J'ai quelques questions à poser... Par-ci, par-là...
Eurydice - « J'vous préviens, je traîne pas l'aspirateur à fantôme derrière moi. »

Il lui fit un petit sourire mutin. Elle et toutes ses bestioles, le pire c'était que ça ne le dérangeait même pas ( sauf qu'il ne s'entendait pas avec Précieux qui n'était qu'une sale bête jalouse et vicelarde). Il lui posa un baiser amoureux sur la tempe, se penchant légèrement avant de dire pour tous:

Roman - Bon quoi on y va, ou vous voulez carrément qu'on planifie une opération Ghostbuster pour dans 6 mois ?

(gr o1)

Les derniers étaient tous là dans la chambre de Phyllis. Elle et Rosarjo échangèrent un regard, elles s'étaient mise d'accord au préalable. La belle à la rapière guiderait le troupeau, quant à la blonde glaciale, elle jouerait les éclaireurs, partant avant tous, fournissant les bons alibis puisqu'elle était professeur, et dégageant le chemin en cas d'élèves égarés. La consigne étant de ne faire absolument aucune vague.
Phyllis se glissa hors de la chambre, laissant derrière elle ses alliés. Elle n'était pas franchement sociable mais elle appréciait la présence de certains de ses hôtes...

L'école était bien évidemment silencieuse. Pas un chat ou si... seulement un chat. Un tabby mal léché que le professeur de potion ignora totalement. Elle commença à descendre les marches, aussi tranquille qu'à l'ordinaire, pendant ce temps:

Rosarjo - Mes Seigneurs, ne vous exposez pas.', son regard émeuraude glissa sur chaque visage sauf bien sûr celui de Wolfgang et celui de son père à qui elle devait le respect. Elle était peut-être sans couronne mais elle restait reine à tout point de vue ou presque.

Quelques minutes après la sortie de sa soeur, Rosarjo ouvrit la porte en grand, suivant l'odeur chaude de mûre sauvage de la belle blonde qui leur tenait lieu d'éclaireur. Les premiers étages furent bien facilement franchis. Un instant elle leva la main, intimant qu'on se stoppe, en aval son ouïe fine distingait ceci:

Phyllis -... si je vous y reprends Monsieur Kelso je m'arrangerai pour que vous ne remettiez plus jamais les pieds dans cette école. Et c'est tout aussi valable pour vous. Je vous prierez de regagner vos dortoirs respectifs. Tous les deux!!
Kelso - C'est de ma faute professeur, j'en assume entièrement les conséquences... Je veux dire, à moi seul.
Phyllis - Je ne crois pas que vous soyez en position de négocier quoique ce soit monsieur Kelso. C'est sans aucun doute votre faute, mais vous êtes deux fautifs! Retournez à vos dortoirs nous verrons cela demain dans mon bureau.

Il y eut un long long silence. Rosarjo restait attentive au moindre pensée, distinguant celles des dormeurs, de celles des fureteurs et encore les indications silencieuses mais précieuses que lui donnait sa soeur.

Rosarjo - La voie est libre...

Un sourire naquit sur les lèvres de Vlad Nospheratov. Au côté de Wolfgang chacun pouvait voir qu'ils touchaient au but, et bien facilement encore. Leur plan avait été pensé et repensé des heures durant, il allait de soit que les contrariétés de ce genre seraient écartées d'un revers de main. Et encore avec douceur trouvait-il. Pour autant, quelque chose le souciait encore.

" Nous regretterons d'avoir trop rudement écarté cette gêneuse dans ce tripot minable tout à l'heure. Nous aurions du la faire tuer. Izaak ou Catharsis s'en serait très bien chargé..."

Son regard de cyanide interrogeait Wolfgang, il aurait sans doute été plus sage de la tuer effectivement. Mais le temps les pressait, ils n'avaient pas juger utile de ses séparer d'aucun de leurs hommes. Mais il restait tout de même confiants. Voilà que le Grand Hall d'entrée était en vue, et là déjà le reste de leurs serviteurs.
Phyllis attendait en bas au côté de Vitaly. Nospheratov aurait désapprouvé une amitié de ce genre mais l'heure n'était pas aux mises au point. Il lui en reparlerait. Pour l'heure, son oeil de glace luisant, glissait sur un petit escalier par lequels ils descendraient jusque dans les cachots puis dans les catacombes ainsi que Phyllis le laissait présager dans son sourire.

La blonde demanda qu'on s'écarte sur le passage des seigneurs. Ils marcheraient en tête cette fois, toute menace éventuelle ne pouvant venir que des étages supérieurs. Bien sûr ils pourraient toujours rencontrer des élèves, mais les élèves ne représentaient guère plus qu'un contre temps infinitésimal. Il fallut un petit moment pour s'organiser, on laissa Wolfgang et Vlad prendre de l'avance sur leur promenade de santé.
Dans le même temps chacun se regroupait selon son goût, Rosarjo semblait chercher quelque chose avidement, elle le sentait et ne le voyait pas encore. Sans doute possédait-il quelques dons qu'elle ne maîtrisait pas encore, du fait qu'elle ne se soit éveillée qu'il n'y avait somme toute peu de temps. La brume... elle sourit.
Ailleurs Phyllis levait son éternel sourcil sévère à l'encontre des jumelles, leur signifiant de s'activer un peu.



***

(gr o2)

Kheeva - On peut même tenter le coup en y mettant trois personnes, mais dans ce cas là nos pieds seront visibles, quoiqu'avec l'obscurité ça devrait être tout de même suffisamment discret pour ne pas être aperçu et de gagner du temps. A part peut être César... Si on met un humain seulement à chaque voyage, en le portant un peu on devraient encore pouvoir gagner du temps.
Dante - Faites excuses mesdemoiselles mais tenez vous vraiment à ce que certains ici apprennent un autre sens à l'expression croque-monsieur? Son regard bleu azur passa sur certains parmi les plus jeunes, vampires comme lycans, ils avaient déjà du mal à se tenir. Bien sûr Dante ne parlait pas des siens, même Glutony qui mâchonnait déjà obéirait à tous ses ordres,'... ou madame. Oh je ne parle pas pour moi mais j'aviserai un peu plus et un peu plus vite si j'étais vous...

A son flanc de magnifiques épées qu'il avait un jour volées pendant ses campagnes en italie. Ah sa belle jeunesse.... Derrière lui les Bathory se moquaient sous cape.

Vitaly - « On se sépare. Ezechkiel et les vampires, vous rejoignez le hall. Izaak, tu ne t'égares pas dans les dortoirs, merci. Chacun sa place, et on avance en bloc. Jamais seul. Les jumelles, en avant. Si on croise quelqu'un, nous sommes une délégation pour une conférence demain. Aucune attitude agressive, rien. »

Les vampires s'exécutèrent suivant Dante qui eut un petit sourire de fierté pour son fils favoris, bien que la raison de sa présence ici le faisait plus grimacer qu'autre chose. Catharsis grogna à l'intention de la rousse Jadis puis on se mit en marche, masses furtives et silencieuses comme des chats.

***

feat. Scar

Il avait suivit l'objet de sa fascination, sans doute pour le seul plaisir de la voir exercer encore un petit peu son caractère corsé. Oh il aurait pu lui dire qu'il ne fallait pas rire avec ses gens là mais elle était bornée et bien décidée alors...

Campé simplement dans son dos, un regard par dessus son épaule alors qu'il s'enivrait de son odeur de vivante... un bien étrange spectacle. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait plus fait d'amourette au balcon d'un théâtre...

Dante - Faites excuses mesdemoiselles mais tenez vous vraiment à ce que certains ici apprennent un autre sens à l'expression croque-monsieur ?', Kheeva fronça des sourcils en dévisageant le vampire, avant de pâlir subitement,'... ou madame. Oh je ne parle pas pour moi mais j'aviserai un peu plus et un peu plus vite si j'étais vous...

C'était impossible... Une odeur de sang frais et d'entrailles qui souillait la terre... Non ça ne pouvait pas être lui, il était sûrement mort après tout ce temps. Des cris de douleurs et de terreurs qui résonnait dans les oreilles... Puis Lheena laissa glisser son regard du visage du vampire, jusqu'à ses mains et la garde de ses épées. Ses mains se mirent à trembler, elle cligna des yeux. La lame s'abattit dans un arc de cercle sanglant, son père s'effondra lâchant son épée... Cette même épée qui pendait avec sa sœur jumelle aux hanches du cavalier. Kheeva riva un regard brûlant de haine sur Dante, ses crocs pointant sous la folie furieuse qui couvait. Six cent ans de haine reliait les jumelles à cet homme là. Un seul regard à Vitaly mit momentanément en sourdine les envies meurtrières de Lheena, qui musela tant bien que mal sa sœur.

Kheeva - Avant la fin, nous aurons une petite explication... Diavolo...


Kheeva dardait un regard assassin sur Phyllis. La lycane était prête à parier qu'elle savait. Cette garce était de mèche avec le cavalier de l'est. Elle se dégouttait elle même, sa colère et sa rage lui fouaillait les tripes comme une bête furieuse alors que son monde volait en éclat. Elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas oublier. Et elle ne pourrait sans doute jamais pardonner à Wolfgang d'avoir pactiser avec ceux qui portaient le sang de sa famille sur les mains. Lheena se tenait assise, aussi figée et glaciale qu'une statue, se bornant à fixer Vitaly, l'homme qui avait été un second père pour elles, comme si elle le voyait pour la première fois. Comme un étranger. Elles se sentaient trahies et blessées plus qu'elles n'auraient su le montrer sous forme humaine, non. Kheeva croisa le regard de sa sœur en moulinant dans les airs avec sa propre épée, fut-ce la dernière chose qu'elles feraient de la nuit avant de rendre l'âme, elles avaient bien l'intention d'honorer une vieille, très vieille dette de sang.

Ça Auditore le lui revaudrait, ou pas... Les stagiaires servaient véritablement à tout et n'importe quoi au Ministère et particulièrement aux n'importe quoi que personne n'avait envie de faire. Aussi quand il fallait se rendre ne personne à Poudlard, un 31 décembre à une heure indécente pour un stupide bilan ben... Oui c'était elle qu'on envoyait. Elle et ...

Mélian - Vous vous mettez souvent en colère comme ça?
Talia - Toutes les fois où je fais le travail du Ministre à sa place et où il me colle en plus une baby sitter sur le dos...', pesta-t-elle.
Mélian - Vous ne faites que confirmer une fois de plus que je ne suis pas très doué avec les enfants.

Elle le fusilla du regard ce vieux bougre mal rasé qui se payer le luxe de se foutre d'elle en plus. Elle rentra dans la cheminée, après un coup d'oeil à sa montre. Elle serait là à l'heure précise. Bien sûr le directeur les accueilli en personne. Un homme tout à fait charmant ce Monsieur Scylence. Rien à voir avec ce gamin qui avait fait la une des journaux il y avait quelques mois. Elle avait toujours l'affaire en tête, quelque chose de carrément sordide. Bref. Elle n'était pas venu parler de potins, elle préférait de loin laisser cela aux journalistes en mal de presse à sensation. Elle s'assit dans le large fauteuil qu'on lui présentait. L'auror préféra rester debout, un peu en retrait. Talia trouvait que c'était déplacé mais enfin ce n'était pas son problème à elle donc elle engagea la conversation avec le directeur de Poudlard sans autre forme de procès, parfaitement inconsciente de ce qui pouvait bien se tramer dans les couloirs de l'école.

(gr o1)

feat. Vlad Nospheratov

Les choses se déroulaient parfaitement bien. Content d'observer que les rivalités entre certains étaient toujours de mise, Vlad glissa son regard vers sa fille, puis vers les jumelles et enfin sur Dante non sans un sourire malveillant.

Le petit escalier à colimaçon ne laissait guère de place pour plus de deux personnes épaule contre épaule ou presque. Vlad et Wolfgang descendirent devant tous, puis à leur suite immédiate, leurs enfants, puis leurs généraux de confiance et ensuite le reste de ceux qui avait prêter serment. Le tout dans un silence de plomb. Les très élégantes femmes Bathory elles même avaient closes leurs bouches délicatement maquillés. Digory, le neveu proche de Vlad gardait un oeil sur sa cousine Asphodèle, elle lui paraissait si étrange, comme si elle n'eût pas été elle même. Enfin il n'était guère le moment de le lui faire remarquer.
Vlad n'eut pas besoin de rappeler qui que ce soit à l'ordre. Ils arrivèrent en bas des escaliers sans même se douter que dans les étages supérieurs, l'enquiquineuse Elthiriel allait tirer la sonnette d'alarme dans le bureau du directeur Scylence, le tirant d'un rendez vous avec une très charmante jeune envoyée du ministère et, par chance, un auror.
Pendant que les professeurs commençaient à s'agiter dans les étages supérieurs, Vlad et Wolfgang passaient tranquillement devant les salles communes de Serpentard et de Poufsouffle pour enfin arriver devant la porte des catacombes, quelques mille marches plus bas, après avoir emprunté des conduits plus étroits encore, et plus noirs. L'atmosphère était chargée d'humidité et on sentait comme un souffle fantomatique tout aspirer à travers l'immense double porte d'acier. Le seigneur des vampires passa sa main osseuse sur les sceaux qui décoraient les poignées de la porte.

Un mince sourire éclaira sa figure malveillante. Il retourna un anneau à pierre rouge qu'il avait au doigt et posa à nouveau sa main sur la porte face, paume contre l'acier. Il y eu une étrange vibration, un instant la peau déjà grisâtre de cette main de fer se dessécha comme si la mort le gagnait jusqu'à l'épaule. Le Seigneur des Vampires avait un visage plus dur et plus fermé encore, preuve qu'il souffrait mais il n'avait cure de quelques tortures alchimiques. Ceux qui le servaient et avaient servis Wolfgang avait fait un merveilleux travail sur cet anneau à pierre rouge aussi après quelques minutes de ce mauvais traitement, la main déshydratée de Nospheratov retomba le long de son corps, se régénérant à vu d'oeil, alors que l'on entendait toute une batterie de de rouages et de mécanisme de fer se mettre en marche de l'autre côté. Un bon moment passa dans le silence le plus complet, seule la porte s'exprimait dans des grincements métalliques peu agréables, comme un avertissement à ceux qui s'apprêtaient à franchir cette porte interdite. Jusque là les renseignements d'Asphodèle avait été d'une exactitude irréprochable. Enfin le verrou de la porte céda et la porte s'ouvrit dans un souffle léger et putride. Chacun savait ce qu'il avait à faire.

Les catacombes sont fermées par une porte verrouillée d'un sceau de Van Hellsing qui comporte environ 8 couches différentes de mur, derrière c'est une armée d'inferi endormis qui nous attend...

Avait-elle dit... Vlad et Wofgang entrèrent là dedans. Eux n'avaient pas à se soucier de toute la cohue autour d'eux, ils avanceraient sans encombre jusqu'au tombeau, servis par les baguettes, les épées et autres avantages naturels de leurs serviteurs. D'un simple sortilège, Vlad fit apparaître une boule lumineuse qui flotterait au devant d'eux tout le long de ce chemin étroite, suspendu au dessus d'eau noirâtre qui n'inspirait aucune confiance. Quand ils arrivèrent à mi-chemin et qu'un îlot paraissait à la vu, les eaux se mirent à bouillonner et en effet ce fut les inferi. Des élèves trop curieux, des professeurs arrivistes qui se croyaient alors plus malins que tout le monde, des chasseurs de trésors noirs, tous morts, tous pourris. Cela c'était passé avant l'arrivée du professeur Van Hellsing. Wolfgang et Vlad mirent enfin le pied sur l'îlot qui se révéla n'être que la première et très large marche d'un escalier qui s'enfonçait dans les eaux noires encore calmes devant eux mais infernales derrière eux. Vlad eu l'air d'y réfléchir à deux fois. Son oeil cyanide repairaient déjà des vermines, des petites vouivres venimeuses, plus dangereuses qu'elle n'en avaient l'air. Mais il soupçonnait sans mal que certaines vagues à la surface pourtant immobile de l'eau trahissaient d'autres créatures bien plus dangereuses. Peut-être des créatures alchimiques informes, de celles qu'on appelaient homonculus ratés mais rien ne pouvait pour l'heure laisser affirmer que ces créatures dissimulées dans l'obscurité étaient effectivement là du fait d'Abaddon Van Hellsing. La baguette alerte, Nospheratov se garda des premières attaque sans grand mal, quelques sortilèges noirs, puissants lui assurèrent que les vouivres videraient leurs entrailles dans les eaux avant même d'avoir pu poser sur lui un regard. Quand aux créatures informes, il ne fallut rien moins que lancer un sortilège de feudeymon pour en venir à bout. Ces choses informes n'avaient absolument rien de naturel, et dévoreraient tout sur leur passage à moins de n'être dévorées elles mêmes. Il n'avait que faire de savoir ce qu'il adviendrait des malheureux derrière eux, tout ce qui importait à ses yeux était d'atteindre à son but et pour cela, d'avoir la route dégagée au devant de lui et de Wolfgang.

Peu enclin à plonger son corps dans les eaux venimeuses et noires, il accorda un regard à Wolfgang pour que tous deux d'un commun accord ne se trace un chemin de glace suffisamment solide pour traverser ses eaux répugnantes sans y mettre un seul pied. Ils purent constaté que c'était très bien pensé de leur part quand un vampire tomba dans l'eau et que ses chairs bouillonnèrent jusqu'à être totalement dissoutes. Nospheratov eut une moue appréciatrice, dénuée de pitié et poursuivit son chemin. Loin derrière eux, on entendait une rumeur venue de loin. Les premiers serviteurs de Rufus Scylence, directeur de l'école, qui pénétraient dans les catacombes pour se battre. Il fallait donc faire vite, car si les mangemorts étaient nombreux, ils avaient déjà bien assez à faire des créatures du lac et de ses eaux mortelles.
Wolfgang et Vlad arrivaient à la seconde marche large. Un autre îlot mais ici bien impossible de ruser en congelant les eaux. Les inferis surgissaient de toute part, et puisqu'ils avaient de l'avance sur le reste de leurs disciples il faudrait s'en charger d'eux même. Cette fois, il fallut entrer dans l'eau, mais rien de toxique pour ce bain forcé. Les inferis qui ne cessaient de les harceler étaient déjà une bien suffisante menace. Ayant détruite son feu vivant dans une explosion de larmes de feu, Nospheratov fut contraint d'employer d'autres méthodes. Des méthodes qui pourraient supporter le milieu aquatique dans lequel ils se trouvaient. Et ils avaient en outre à faire vite car les sortilèges qu'ils employaient ne pourraient leur permettre de respirer sous l'eau indéfiniment. Il aurait fallut qu'ils aient sur eux de la branchiflore.

Nospheratov - Dejicio!

Le sortilège incanté était puissant. On entendait de part et d'autre des bruits d'os rompus, handicapant les inferis qui approchaient de trop près. Enfin ils sortirent de l'eau, leurs vêtements étaient secs, il n'y avait que leurs peaux qui restaient glacées par l'expérience. A croire que cette eau magique n'avait été qu'une illusion particulièrement puissante. Devant eux, la boule lumineuse les guidait jusque devant une grille ouvragée à travers laquelle on percevait quelque chose de mouvant... le ciel. Un ciel artificiel comme celui de la grand de salle, mais pour le plaisir de qui? Vlad regarda Wolfgang se demandant quelle nouvelle ruse cela pouvait bien être. Au pied de quelques marches un vieux squelette qui avait attendu là à en mourir d'ennui. Le tombeau du Poète se trouvait derrière cette grille. Vlad laissa à Wolfgang l'honneur de prendre la grosse clé rouillée des mains du mort. La grille grinça, s'ouvrant sur une pièce d'un calme absolue. Il y avait là des centaines de portes, chacune menant à autant de pièces, du moins c'était ce que disait la légende. Alors il n'était pas temps de se tromper et de mourir perdus dans des labyrinthes absurdes. Il fallait bien qu'ils y réfléchissent à deux fois. Il n'y avait aucun signe distinctif, rien qui puisse leur indiquer que l'une ou l'autre porte était la bonne.

Nospheratov - Celui qui ne dévie pas de sa route arrive toujours à son but Wolfgang...

Ainsi conseillait-il de poursuivre tout droit, et d'ouvrir simplement la porte qui se trouvait face à eux. Cela semblait simpliste, pourtant c'était sans doute la seule chose intelligente qu'il y avait à faire. Derrière eux, ils avaient refermé la grille, gardant la clé pour eux, assurés qu'ici personne ne les suivraient. Ils étaient

désormais les seuls acteurs possible de leur réussite ou de leur défaite.

Pendant un moment la Pheonix reste là à discuter doucement avec Scar, mais sans lui toucher. 'il est comme elle, il doit détester quand il n'a pas invité qu'on le touche. Donc ca augure mal pour un départ de relation. Mais ce n'est pas grave. Se découvrir l'àme avant le corp. Et c'est particulièrement difficile quand on a plein de trucs pas net à cacher. Il a beau être vampire, il y a des limites à la promiscuité.

Et donc, ca continue un petit moment, lui le vampire passager clandestin de Poudlard, en train de conter fleurette à la prof de métamorphose., Lui faisant presque oublier du pourquoi qu'elle est là. Un truc qui passe devant la lune le lui rappelle soudainement. Sortant sa baguette, elle murmure sonorus, avant d'envoyer des sortilèges d'amplification et de reverbération sonore dans deux coins stratégiques. Puis, se met deux ouates dans les oreilles et en présente une boule au vampire. Niveau sonore ca risque de torcher, donc aucune chance à prendre.

INTRUS DANS POUDLARD, JE REPETE, INTRUS DANS POUDLARD. LES ELEVES SONT PRIÉS DE REGAGNER LEUR DORTOIR ET D'Y RESTER... INTRUS DANS POUDLARD.

Puis, elle ouvre une beuglante qui reprend ces mots à intervalles régulier et lui lance un sonorus sur elle aussi.


Tu viens avec moi?

Demande t'elle suavement à son vampire favori avant de s'engouffrer dans les corridors sombres de POudlard, allant dans els escaliers et attendant Rufus, l'air savamment désorientée, comme il se doit, avant de lui emboiter le pas à distance prudente, fermant l'arrière garde. Il y en a un qu'elle a vu et qu'elle brûle de donpter. Melian... Le salaud qui a amené Marla devant el magenmagot. Une saleté de fonctionnaire sans cervelle à la gomme qui a condamné deux gosses à vivre dans l'illégalité. Quoique ils y auraient forcément finis, mais mieux vaut tard que tôt.

Les yeux incandescents flamboient sauvagement.

tu as diné, tu en est certain Scar?

Le temps n'est pas encore aux petits mots doux.

Tout cela était ridicule. Ils auraient du venir à deux. Oui, c'est ça, juste à deux. Quel intérêt de venir à cent pour une si petite bataille? Wolfgang avait l'air renfrogné des mauvais jours, ces jours où il ne fallait pas vraiment s'en approcher, sans quoi le chien galeux qu'il était aurait très bien pu mordre, chose qui aurait entraîné une autre, à savoir une mort subite et douloureuse. Très douloureuse. Avec beaucoup de sang et des os broyés. Il avait toujours dit à Moonlight qu'il n'en ferait rien, que cela faisait des années qu'il n'avait pas mordu, et c'était bien vrai. Combien d'année le séparait de sa dernière transformation? De ce ressentit particulier? Des os craquant sous sa peau, d'un pelage déformé, de ce manteau noir de jais qui couvraient son corps fort alors? Il aurait pu se changer, n'importe quand, mais il avait promis. Il avait promis, alors il ne le ferait pas. Il se réveilla de son égarement quand une main squelettique se referma sur son bras. D'un coup sec du coude, il décapita l'intrus inferi qui retomba mollement dans l'eau qui n'était alors qu'une triste illusion. Wolfgang n'avait pas peur, et s'il n'imitait pas Vlad dans sa méthode, il n'en restait pas moins violent et brutal à la fois. Tout inferi qui s'approchait repartait sur le sol en morceau, et il écrabouilla quelques os qui se broyèrent sous lui, sous sa force. Il ne regardait pas. Il souriait, déjà. Il avait ce sourire arrogant qui s'élargissait sur ses lèvres, avec une mauvaiseté toute apparente. Wolfgang n'était pas mauvais. C'est les hommes qui l'avaient rendu ainsi. Ils ne pouvaient s'en prendre qu'à eux. Lui n'avait fait que suivre le courant de l'eau. On avait dit qu'il était un monstre. Certes. Pourquoi pas. Il l'était devenu, ce monstre que l'on dépeignait dans les livres. Encore qu'il avait cette beauté naturelle, cette beauté magnifique. Ses cils noirs dessinaient une ombre sur ses joues, alors que son regard noir de jais balaya les horizons de l'eau sale et noire. Ils voyaient peu, mais c'était bien assez de la petite clarté pour le loup qui se dirigeait dans l'obscurité avec une facilité déconcertante. Il sortit de l'eau, le regard toujours aussi droit. Il regardait et restait profondément mué dans un silence que lui seul connaissait. Ça sentait ici l'alchimie, la magie blanche. La magie pure. Il grimaça en voyant le ciel qui dessinait là une lune quasiment pleine, où il ne manquait qu'un fin croissant pour la compléter. Seul un oeil lycan aurait pu sentir la différence entre une lune pleine et cette lune là. Le regard de Wolfgang se tourna instinctivement vers Vlad, sentant que ce dernier allait le regarder. Il lui rendit ce regard, et finalement avança en même temps que lui vers le squelette avachi contre la grille, qui gardait contre lui une clef. Le loup se pencha, ramassa la clef et l'enfonça dans le judas, dans un petit cliquetis métallique. Il poussa la grille qui grinça. Il y avait des siècles que personne ne l'avait pas poussé. Il entra, suivi du prince des vampires, et regarda les portes, une à une. Bien... ce n'était visiblement pas gagné. Le lycanthrope gronda silencieusement, et tourna son regard vers son homologue de la nuit. Il haussa un sourcil, attendant une suggestion.

« Celui qui ne dévie pas de sa route arrive toujours à son but Wolfgang... »
« ...ça me semble être une bonne idée. Si l'on meurt, ça sera de ta faute, Vlad. »

Avec un sourire moqueur, il attrapa la poignet de la porte et la tira vers lui, dévoilant là une pièce arrondie et sombre. Très sombre. Il n'y avait pas de ciel, pas de lumières, pas de fenêtre. Ici était le point le plus bac des catacombes. La pièce la plus repoussée, la plus protégée. Quand Wolfgang entra dans la pièce – le premier – les dalles se mirent à luire, s'entourant d'un trait bleuté, presque fluorescent dans l'obscurité, dessinant alors dans la pénombre des arabesques étranges sur le sol. Au milieu de la pièce, un tombeau de marbre grisâtre, blanc et marbré de fin traits noirs. Un simple tombeau. Wolfgang se déplaça à sa droite, mimé à gauche par Vlad. Il le regarda, un instant, et posa sa main sur la lourde plaque. Elle était lourde. Même pour un lycanthrope. Il fronça un peu les sourcils et la déplaça de sorte à ce qu'elle tombe sur le sol, aidé par Vlad et la force du don obscur. Dans la petite clarté, le squelette d'un homme était là, dans la pierre froide, avec l'odeur infecte des années passés. Autour de son cou, le pendule clair, en forme de croissant de lune, étrange. Visiblement de nacre. Wolfgang releva la tête vers Vlad qui venait de le prendre en main. Un bruit résonna. Quelque chose changea.



Elthiriel avait annoncé la venue des ennemis. Rufus avait aussitôt dépêché Lilith, Abaddon et … et personne. Et il avait été furieux de voir que Phyllis et les Jumelles avaient disparu alors que Poudlard était attaqué. Sortant la baguette de sa poche, il descendait les marches accompagnées de l'alchimiste et du professeur de potion, dans un rythme endiablé. Ils savaient que cette attaque n'était qu'une grossière diversion. Rien n'était intéressant à Poudlard. Hormis une chose. Abaddon avait enfilé ses gants et avait enfermé Solomone, son fils, dans sa chambre, bien protégé. Personne n'irait dans les étages supérieures. Rufus dégageait les lycans et les vampires, ainsi que les mangemorts, de grands sorts. Abaddon avait levé du sol, fait de carrelage, un immense serpent qui fonça, dégageant le chemin devant. Plus loin Izaak se prit l'animal et recula de quelques mètres, visiblement blessé, mais pas assez pour le mètre à terre. Il grogna et quelque chose de frappa, le rejetant sur le sol. Sans doute un sort qu'il n'avait pas vu. Pire. Ça venait de derrière. Il se retourna, son regard se fixa sur les jumelles. Izaak s'élança.

Rufus et Abaddon avaient passé le barrage de mains et de corps et s'enfoncèrent dans les catacombes. Les inferis se jetèrent sur eux, mais Abaddon souleva le sol et le fit refermer sur eux, libérant la voix. Arrivés à l'ilôt, l'eau disparu, laissant entrevoir un sol froid, où un courant d'air glacé passé. Abaddon et Rufus s'enfoncèrent jusqu'à la grille, ouverte, et la passèrent en courant. Derrière eux, une tête blonde était là, les suivant à la même vitesse. Rufus envoya un sol, esquivé par Wolfgang. Il toucha le mur et l'éclata, dans un fracas sourd. Au même moment, Abaddon avait arraché des mains de Vlad le tout petit pendule. La fameuse tête blonde sortit dès lors de l'ombre, et prit des mains de l'alchimiste le collier. L'alchimiste tira d'un coup sec, la blonde fit de même, et le collier se cassa. Le tout petit pendule, dans l'obscurité, tomba alors vers le sol, comme au ralentit. Wolfgang et Vlad eurent le même mouvement, mais le pendule était déjà sur le sol. La faible lueur brillait encore, et tout d'un coup, alors que tous retenaient leur respiration, il se brisa en une centaine de petits grains.

Un souffle énorme, qui cloua pratiquement au sol les intrus, balaya les catacombes. Au dessus du pendule, une volute bleuté prenait peu à peu la forme d'un ancien ménestrel, en vu de la haute plume qui était planté dans le chapeau de l'homme. Wolfgang se releva, abasourdi. Il semblait reconnaître cet homme. Abaddon, lui, attrapa la jeune femme blonde, la serrant contre lui, se rappelant très bien de ces mèches là. Aurait-elle donc trahi?

Oh non. La volute eut un rire, attrapant par le même coup l'attention de tous.

« … Il est donc l'heure? ...oui. Il est temps. » Il releva la main où se forma en volute plus clair un pendule, et il eut un rire clair. « Le Pendule appelle. Le Pendule vous appelle, mes enfants... oui. L'En Dessous s'ouvre déjà. Et les Neuf Portes ne pourront être refermé qu'à condition de vaincre les Neuf Champions remontés à la surface. Vous trouvez ça drôle? » Il regarda un à un les visages, et pencha doucement la tête. « Sur cette terre, je jure qu'au nom de la prophétie du pendule, il reignera le plus grand chaos que le monde est connu. Plus le temps passera, plus il sera pour vous un enfer d'y vivre. À mes côtés, renforçant ici bas vos cauchemars, j'appelle... Marie le petit rat d'opéra, Klvadia Orlov le démon-loup, Lucius McGregor l'amant immolé, le Métamorphe, Fubuki la muette, Elizabeth et William Dickens le couple républicain, Sunshine l'électrisée, Isaiah l'enfant maudit, et moi. Oui moi. » Son regard se fixa sur Wolfgang. « Le Poète trahi. »

Il y eut de multiples rires dans l'air, alors que des formes bleutés s'élevaient du sol qui perdait de sa luminosité, et finalement, plus rien. Les volutes retombèrent comme de la poussière sur le sol, et il y eut du noir. Du noir partout. Rufus se retourna vers Wolfgang mais ce dernier avait déjà transplané, au même titre que Vlad. Il ne restait plus que Rufus, Abaddon et... Phyllis. Le regard sévère d'Abaddon, il gronda et la cloua au sol, liant ses mains grâce à l'alchimie, dans des cordages de pierre, alors qu'il lui retirait de force sa baguette. Rufus releva la tête et il entendu au loin une grande explosion. Ses yeux se déformèrent. Inquiet. Non. À ce niveau là, c'était plus que de l'inquiétude. C'était... la fin?

Il regarda Abaddon qui se mit à courir dans le couloir.
Rufus resta là. Ne voulant pas voir. Non. Pas la défaite. C'était trop dur. Il fallait qu'il... Il regarda Phyllis, avec un air … indéfinissable. Il avait honte, et en même temps, il lui en voulait. De lui avoir mentit. D'avoir mentit à tout le monde ici. Il la pointa de sa baguette et l'assomma, secouant la tête sur le côté.



Izaak se dressa sur ses pattes, se changeant en un clin d'oeil en un large loup, aussi haut qu'épais, posé sur des pattes puissantes et fortes. Il avait huit siècles maintenant. Personne n'aurait pu retenir son geste. Jake le fixa, et écarquilla un oeil. Izaak bavait devant les jumelles. C'était ce moment exacte qu'il avait choisi pour se venger. Pour plonger. Jake se changea dans un bond et s'interposa, grognant. Mais déjà la patte forte et large d'Izaak le dégageait, le fracassant contre un mur plus loin. Vitaly plus loin regarda la scène et siffla. Jake se redressa, Izaak également, les deux immenses loups les oreilles dressées. Jake se changea et transplana aussitôt, pensant que les jumelles feraient de même. Vitaly, quant à lui, s'approcha rapidement de Moonlight et transplana avec elle dans ses bras. Peu à peu, le hall se désemplirait, en voyant le replis maintenant que le mal était fait. Mais Izaak restait là, et les jumelles l'avaient bien vu. L'effet de surprise. Il retomba sur ses pattes avant, grondant, et sauta d'un bond exemplaire sur l'une des jumelles. Un bond magnifique. Un bond de loup.



Au troisième étage de Poudlard, ça saignait violent. La bande d'Edward Clash passait dans les couloirs en courrant, riant aux éclats tant ils semaient la panique. Certains jouer au loup, d'autre à se rattraper dans les escaliers. Seulement Edward s'arrêta et sentit son bras le brûler. Déjà l'heure? Il releva le nez, regarda aux alentours, mais ne vit personne de vraiment vivant. Il siffla, et aussitôt Clay, Seth et Bolt se ramenèrent. Maïka était là aussi. Edward visa la parois et lança un sort informulé. Un immense trou de forma dans la parois, laissant les pierres chutaient plus bas, écrasant ici et là quelques fuyards. Ils transplanèrent tous.



Ezechkiel Aldea tuait sans conviction. Son regard ne cherchait qu'elle. Il accompagnait sagement Dante, Jadis et Catharsis, mais son oeil était ailleurs, si bien que de par deux fois il se prit de plein fouet un avada. Bien sûr, en tant que mort depuis longtemps, il ne cilla même pas et rétorqua de sa rapière, d'un coup bien sec et précis à la trachée, mais il était tout simplement ailleurs. C'est dans l'escalier, au cinquième étage, qu'il vu plus bas la jeune fille tant désirée. Au rez de chaussée. Il arqua un sourcil. Il pouvait bien la chercher. Sans rien dire à personne, il monta sur le rebords de la rampe d'escalier et sauta dans le vide. Droit comme un i, il se réceptionna sur le sol d'un mouvement souple et élégant. Il se releva tout naturellement et son regard croisa celui de sa Majesté Rosarjo Nospheratov. Il eut un sourire moqueur, en coin.

L'alerte avait retenti a travers tout le château, c'était une catastrophe... Si les deux sœurs avaient une envie monstrueuse de tordre le cou de la Sampiero pour leur avoir jouer pareil tour, au moins elles pouvaient toujours se réconforter de l'idée qu'aucun élève ne trainerait plus dans les couloirs dès cet instant et ne serait pas pris à parti... Du moins l'espéraient-elles. Soudainement le hall s'éveilla sous les sorts noirs et les maléfices mortels, plus question de faire dans la dentelle, il n'y avait plus qu'un seul et unique objectif, tuer avant de l'être, infliger suffisamment de tord à son adversaire pour qu'il ne puisse se relever, semer la terreur dans le camp d'en face pour avoir une chance de s'en sortir. Lheena & Kheeva, se tenaient dos à dos, évoluant avec la grâce de deux ballerines, retenant leurs lames et leurs sortilèges, évitant de tuer si elles le pouvaient. Une grave erreur sûrement. Mais elles s'en moquaient, tout ce qui les importaient désormais c'était de s'approcher suffisamment des deux cibles qu'elles s'étaient fixées et d'essayer de les tuer. Le vampire se tenait bien trop loin d'elles, séparés par trop de gens pour ne serait-ce que tenter de lui lancer un maléfice. Restait Solokoff... Kheeva virevolta, frappant au visage, du plat de la lame un humain trop téméraire qui s'effondra assommé, laissant le champs libre à sa sœur qui mit toute sa rage et son dégout dans le sectumsempra vibrant d'une noirceur sans nom qui fila vers Izaak et le projeta au sol. Ça ne pouvait pas être aussi facile... Pari gagné, Izaak se relevait déjà de mauvais poil, cherchant des yeux d'où venait le sortilège et tomba en arrêt face aux jumelles, épées brandies en position de combat. Profitant qu'il se rapproche, l'une comme l'autre allongèrent la lame de leur épée magiquement, augmentant au passage leur épaisseur, contre une bête pareil, mieux valait des épées longues et robustes que courtes et légères. Elles n'avaient pas l'ombre d'une chance et elles le savaient, pas face à un lycan qui était leur ainé de deux siècles, encore moins quand celui-ci était un lycan pur. L'une comme l'autre, le saluèrent en portant leurs armes à hauteur de visage, avant de se préparer à s'élancer, quand Jake s'interposa, les figeant toutes deux sur place. NON !! Trop stupéfaites pour réagir instantanément, elles regardèrent les deux loups monstrueux se jeter l'un sur l'autre, un infime instant figées, glacées par l'horreur en voyant Jake projeter contre un mur d'un simple coup de patte.

Maintenant ! Elles firent un pas en avant, prête à trancher dans le vif, quand résonna le sifflement impérieux de Vitaly. Jake obéit prestement, s'échappant du piège qu'était Poudlard. Tout était fini, une véritable catastrophe avait du se produire comme elles le redoutaient. Il n'y avait plus rien à faire, Vitaly disparut subitement avec Moonlight dans les bras, le hall se vidait, il n'y avait plus aucune raison valable de rester là. Ou plutôt si, elles avaient deux bonnes raisons, deux dettes de sang et d'horreur à payer et pour rien au monde auraient-elles suivit l'ordre de repli. Leur seul et unique réconfort avant de mourir, était que ni Jake, ni Ella n'assiste à ça, car il ne fallait pas se leurrer : avec Izaak ce serait invariablement long et atrocement douloureux. Solokoff bondit sur Lheena, qui plongea au sol au dernier moment, effectuant un rapide roulé-boulé en entaillant la patte du loup au passage, se relevant face à lui, lame au clair. Kheeva tourna lentement autour de lui pour le prendre en tenaille. A elles deux, il y avait peu de chance qu'elles l'emportent, surtout sous cette forme.... mais il restait encore trop d'humains pour que cela ne soit pas trop risqué. Deux nouveaux sectumsempra fusèrent sur Izaak, mais cette fois si à bout portant, une épée plongea vers son flanc, alors qu'une autre siffla vers sa boite crânienne, en un mouvement si vif et rapide qu'aucun être humain n'aurait pu le parer ni seulement l'esquiver. Mais Izaak n'avait rien d'humain...

Elle ne savait même pas vraiment ce qui c'était passé. Tout ce qu'elle avait entendu s'était une voix puissante, sans doute portée par un sortilège, qui leur intimait de regagner les dortoirs. Alors elle avait vite compris. Son regard avait chercher immédiatement une porte de sortie pour eux tous, un endroit en sécurité mais elle savait qu'il n'y en avait pas. Il le lui avait si bien fait comprendre. Et elle n'avait jamais répondu d'ailleurs.
Impossible de dire comment elle s'était retrouvée séparée des autres, elle les avait simplement perdus dans la cohue. Elle courrait. Il y avait tant de choses qui se passait autour d'elle. Et il y avait l'odeur du sang, pas si écoeurante que ça, et là c'était elle qui s'écœurait. Quel monstre était-elle devenue? Est-ce qu'elle était de la même étoffe que ces loups qu'elle voyait entrer dans la bergerie pour tout détruire. Quelque part sans doute, et ça lui faisait horreur. Pourtant elle avait trop peur pour pleurer. Trop peur pour crier. Trop peur pour vraiment suffoquer et se laisser mourir dans un coin. C'était peut-être cette soif de vivre qui avait attiré l'attention sur elle. Un instant elle se stoppa net. Face à elle deux yeux clairs perçaient la foule et les ténèbres. C'était elle qu'il regardait pourtant elle ne voyait pas son visage, dissimulé sous une grande capuche noire.
Ce fut comme si rien ne c'était passé et pourtant là contre elle, le visage morbide et balafré du prêtre qui s'était tenu à plusieurs mètres d'elle. Un petit cri d'effroi s'étrangla dans sa gorge comme il lui plaquait une main tremblotante sur le bas du visage. Elle se ratatinait sur elle même alors qu'il promenait son sale nez dans ses cheveux blonds avec l'air d'y prendre un plaisir malsain.
Cette fois un cri lui échappa vraiment. Il l'avait chargée sur son épaule, à moitié fou, grimpant aux murs pour atteindre l'extérieur de l'école. Où l'emmenait-il? Elle avait peur de tomber et d'en mourir à cette hauteur. Elle avait si peur. Il la posa tout en douceur. Ils étaient sur le toit de la tour de Gryffondor. Le toit glissant qui promettait une mort certaine au moindre mouvement mais le vampire ne semblait pas spécialement préoccupé par cette question. Rien d'étonnant quand on constatait l'habileté avec laquelle il l'avait traînée jusqu'à ce "coin tranquille". Elle tremblait de peur, d'horreur même. Cette figure lui faisait horreur. Il tendait ses doigts roides vers elle, vers son visage, en la regardant avec cette lueur de folie dans le regard et elle, se raidissait contre les ardoises glissantes du toit, pour se soustraire à lui sans trop oser bouger de peur de glisser.

Ella - Qu'est-ce que vous voulez? Laissez moi...', pleurait-elle.
Catharsis - Tu me trouves laid n'est-ce pas? Ce n'est pas grave chhhhht... ça ne fait rien... je ne vais pas te faire de mal...
Ella - Enlevez vos mains, vous m'étranglez, vos mains sont froides! Vous me faites mal! Vous...
Catharsis - Chhht, tu as juste peur, tu ne crainds rien ici. Tu es avec moi... tu es à moi.

Elle donna un grand coup de pied dans le torse du vampire, et n'eut été son sang de lycan qui lui faisait tant horreur quelques minutes avant, le vampire n'aurait pas bougé d'un pouce. Là elle le mit en colère. Il lui attrapait la jambe de ses mains, la serrant à la cuisse. Elle ne voulait pas qu'il la touche. Elle ne supportait pas ses mains sur elle et que dirait Kirill quand il verrait qu'elle n'avait même pas su se garder pour lui? Il ne voudrait plus d'elle. Elle n'avait déjà pas répondu à sa lettre ne sachant que trop penser. Elle avait même peur de ne plus l'aimer. En y repensant les larmes se remirent à couler, et l'autre du prendre ça pour lui. Mais elle n'en avait rien à foutre de lui outre la mesure qu'elle ne voulait pas qu'il la touche. Elle se débattait à coups de pieds et de poings. Sous un coup que lui lui porta au visage elle sentit son arcade craquer, et un filet de sang chaud sur son visage qui lui collait les cheveux mais elle avait trop peur pour avoir déjà mal. Sur son toit elle criait. Elle hurlait même. Un hurlement à la mort, un hurlement de loup si fort. Elle ne pensait qu'à lui, qu'à celui qu'elle avait vainement tenté de chasser de ses pensées pendant deux longues semaines. Simplement par peur. Et lui, le vampire, enragé ou excité par sa résistance, et aussi parce qu'elle n'avait que cet autre en tête malgré tout, il avait changé d'avis. Il passa sa main derrière son dos puis brandit un lourd crucifix à branches égales qui se découpait parfaitement bien contre le disque blanc de la lune pas encore tout à fait pleine. Il allait la fracasser avec. Elle eut un petit cri strident se protégeant la figure de son avant-bras...

Kirill était dans le parc. Il sentait. Le sang, la bataille. Comment sentir tout cela? Mais il fallait juste écouter la terre, qui s'enflait, s'offusquait, pleurait. Il ferma les yeux. Aucune réponse. Aucune lettre. Il sauta par dessus le muret, et se dirigea d'un pas soutenu vers le château. Il grondait, dans un bruit d'enfer. Quelque chose avait changé dans l'atmosphère. Une odeur étrange. Il se dépêcha, marchant un peu plus vite. Au moment où il ouvrait les portes du château, un énorme trou perçait alors les parois du château, des blocs de pierre chutant jusque sur le sol, écrasant ici et là quelques fuyards. Il entra dans la bâtisse qui vibrait et releva le nez, humant l'air. Ses yeux brillèrent, d'une lueur vaironne alors qu'il montait déjà les marches, deux par deux, poussant du coude les quelques badauds qui le gênaient alors. Il relevait le nez sans cesse, humait l'air à s'en remplir les poumons, et suivait l'odeur de son aimée. Ça sentait la peur. De sang, de cervelles. Il fronça doucement les sourcils et s'enfonça dans un couloir où, sur le sol, des corps parsemaient le parquet noir. Il remarqua, au bout du couloir, un homme, en bure, et … et elle. Il gronda, visiblement furieux, et siffla. L'attention du blond capturait. Il s'approchait déjà. Il n'avait aucune arme. À son âge, on en avait plus besoin. Il grogna, comme un animal énervé.

« Eh, si tu poses pas ton crucifix, je te l'enfon... »

Le sang. Le visage d'Ellah, marqué de sang. Kirill fronça brutalement les sourcils et bondit, se transformant là en un loup au long pelage noirâtre, aussi haut que large. Sa large mâchoire claqua, alors que du bout du museau, dans un mouvement pourtant brutal, il projetait Catharsis contre le mur, se plaçant devant Ellah. Il montra les crocs, larges et longs. Un long grognement remonta dans sa gorge. Un fin fil de bave glissa de sa mâchoire sur le sol. Les yeux vairons fixaient le vampire. La longue mâchoire n'attendait que de le briser en deux. Maintenant. Les oreilles bien droites sur le haut de sa tête, il attendait.



Izaak bondit, mais rata sa cible-proie. Lheena venait de lui échapper, mais le grand loup bougea rapidement et claqua des dents, si proche du visage de Lheena qu'elle sursauta. Pauvre gamine. Que croyait-elle? Un peu plus derrière, César regardait le spectacle d'un oeil critique, ne prenant aucun partit. S'il avait à en prendre un, ça serait celui de son alpha, et autant dire qu'il n'avait aucune envie de se battre. Il fixa la fine silhouette de Kheeva qui tourna autour d'Izaak, pensant peut être le prendre en tenailles. Les deux sectumsempra entamèrent sa peau, mais les plaies se refermeraient, et la douleur physique n'était qu'une question de seconde. Il eut comme un rire féroce et inhumain, alors que les épées fondaient sur lui. Il décala à peine la tête, laissant l'épée s'enfonçait dans son flanc. Gagné? Il tourna la tête et d'un coup de croc profond, il déchira la chair de l'épaule de Lheena jusqu'à l'os, la gardant dans sa gueule alors qu'il l'arrachait du sol, la clouant violemment au sol pour mieux remordre. Le coup de croc partit si loin qu'il toucha le nerf de son épaule, et puis sa gorge. Ça se refermerait, elle ne mourrait pas. Pas avec si peu de morsure. Mais Izaak s'acharnait, il enfonçait ses crocs ici et là dans le corps, et referma d'ailleurs sa mâchoire sur les côtes de Lheena, la gardant au sol, quoi qu'elle pusise faire.

La peau trop épaisse du loup semblait repousser les sortilèges tout comme les lames des deux sœurs. C'était comme de taper sur un éléphant avec des baguettes de roseaux. Lheena recula vivement pour ne pas voir son visage happé par les crocs de Solokoff, s'éloignant dangereusement de Kheeva qui couvait César du coin de l'œil. Le chien d'Izaak n'était pas encore entré dans la danse qu'elles étaient déjà en difficulté. Un bref regarde en direction de César, juste pour vérifier qu'il restait simple spectateur. Ce faisait-il du soucis pour son maitre ? Ou les trouvait-il pathétiques ? Presque nonchalamment, Izaak esquiva le couronné de Lheena, laissant l'autre sœur l'embrocher sans y prêter plus attention. Lheena laissa tomber son arme qui alla s'écraser plus loin alors qu'il se retournait pour lui mordre vicieusement l'épaule arrachant des mains de Kheeva, l'épée toujours fichée dans son corps. Lheena hurla en se tordant sous la douleur, son bras pendant inerte à côté d'elle, elle tomba à genoux, maintenue en place par la terrible mâchoire d'Izaak. Kheeva plongea vers l'épée de Lheena, se relevant juste pour voir la gueule noire fondre sur la gorge de sa jumelle, la lui ouvrant largement dans un bouillonnement d'écume rosâtre et de sang. Les yeux de Lheena se révulsèrent, alors qu'Izaak relevait sa gueule barbouillée de sang.

Kheeva - LHEENA !!! NOOOON !!!

Elle ne pouvait pas l'aider, elle n'était pas de taille contre lui. pas sous cette forme. Avec un détachement froid, elle notait comment il s'acharnait sur elle, mettant son corps en pièce. Oh, elle n'était pas morte, pas encore. Mais ce n'était qu'une question de temps si elle ne s'y résolvait pas, elle n'avait plus le choix, si tant est qu'elle l'avait jamais eue. Brandissant l'arme de Lheena, la jeune lycane fit la chose la plus stupide qu'elle put. Elle fit se lever la pleine lune. Avec un long cri qui se changea en un long hurlement de défi, Kheeva se convulsa, semblant disparaitre dans une explosion de lambeaux de vêtements et de fourrure, laissant la place à une magnifique louve blanche et grise aux reflets violacés. Au sol Lheena avait prise la même apparence que sa sœur, une anomalie chez les lycans, senser être tous différent une fois métamorphoser. Dans les prunelles bleues de la louve scintillait une lueur mauvaise, une envie de tuer et de mutiler le loup-de-feu qui s'en prenant à son reflet-sœur. Elle hurla sa soif de sang et de vengeance avant de bondir en avant, bien décider à en découdre, sans prendre garde une seconde à ce qui pouvait bien se passer autour d'elle, trop obnubilée par le loup-de-feu

Une ombre couvrit la lune, sur le toit, il était venu, il était là entre elle et le vampire. Sa voix, son odeur, la chaleur qui émanait de lui et enfin son regard. Un regard bref, rien que ça. Cela suffit. Elle sentit ses doutes s'évaporer tandis que le vampire feulait comme un chat, tous crocs dehors, les pupilles fendues comme celles d'un serpent. La créature semblait s'interdire de riposter face au prince, sans doute obéissant à quelques ordres sans quoi il ne se serait pas privé de ce plaisir. Catharsis sauta du toit et disparu, on ne savait bien où.
Ella serra ses doigts sur les rebords des ardoises du toit, ses beaux yeux bleus pleins de larmes qui ne coulaient pas rivés sur ce grand loup noir qui lui inspirait toujours le même sentiment qu'à la première nuit. Oui c'était vrai, tous les sentiments qu'elle avait à ce moment là aurait du la pousser à ne plus l'aimer mais ça n'était pourtant pas ce qu'elle ressentait. Elle se releva d'un coup pour le serrer contre lui mais quelque chose la suspendit dans son geste. Son corps qui se transformait sans même avertir. Elle poussa un cri très désagréable. Le tue-loup s'insurgeait dans ses veines rendant les choses d'autant plus intolérable qu'elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas perdre le contrôle maintenant. Et pourquoi? Ce n'était même pas la pleine lune. Elle avait trop de choses à lui dire, trop de choses à se faire pardonner. Et elle avait besoin de le sentir contre elle, maintenant. Dans ce corps là. Ses yeux ouverts en grand, c'était tout ce qu'il restait de ce corps dont elle voulait étreindre son Kirill. Mais non. Même pas le toucher du bout de la truffe. Le toit se dérobait sous ses pattes, elle tombait.

Elle avait peur, fermant les yeux comme pour échapper à l'impacte. Mais elle les rouvrait à la dernière minute. Le sol était presque déjà là, l'instinct lui dicta de drôles de choses mais elle n'avait pas d'autre choix que de les suivre. Simplement parce que dans ce corps l'instinct était maître et non pas la raison. Elle sentit quelque chose craquer comme ses pattes la réceptionnaient puis elle roula à cause du choc mais se releva indemne, boitillant quelques instants. Une articulation foulée ce n'était rien elle avait vu pire. Elle chercha Kirill, se réfugiant entre ses pattes. Qu'il était bon d'enfouir sa gueule dans cette fourrure noire si familière. Pourtant elle ne devait pas y rester bien longtemps. Une odeur de sang, une odeur connue elle aussi. Elle bondit hors de protection, interrogeant Kirill du regard avant de foncer dans le château entre les débris qui pleuvaient. Elle avait tout de même une chance insolente. Cette odeur de sang, c'était la même qu'il y avait un mois quand elle avait voulu tuer cette louve pour ne pas se soumettre. Quelque chose l'attirait là bas dans la gueule du loup, où se trouvait les jumelles. La petite flèche blanche bondit au dessus des corps, oubliant l'horreur que sa conscience humaine lui avait imposé un peu plus tôt. L'horreur ne devait s'exprimer que dans un kaï plaintif quand elle vit la louve qu'elle avait elle même malmenée, étalée dans un piteux état sous les pattes de Solokov. Sur sa colonne vertébrale, la fourrure d'un blanc virginal se hérissait, mais elle n'était pas folle. Elle se retourna vers Kirill. Un regard clairement alarmé. Elle lui donnait un doux coup de museau. Elle ne pouvait pas laisser cette louve dans un tel état. Elle ne savait pas pourquoi. L'instinct c'était tout. Mais la décision n'appartenait qu'à lui.

Kirill regardait sa petite guerrière, sa princesse, avec ses yeux attendris. Il l'aimait trop, ce petit rejeton blond, trop pour rester sans rien faire. Il n'aurait pas supporter de la perdre. Sa truffe huma l'air quand elle commença à se transformer et il releva aussitôt la tête. La lune se dessinait là, grande dans le ciel, alors qu'elle ne l'aurait pas du. Il calcula vite. Vite car il le fallait. Alors qu'Ellah se dérobait, il sauta de même, d'un bond souple et expert, atterrissant avec grâce sur le sol, quoi que son poids aurait pu casser une ou deux de ses pattes. Il se releva, s'ébroua, et laissa la jeune louve se cachait dans son pelage, laissant sa langue râpeuse venir caressait le haut du crâne blanc. Et hop elle filait. L'odeur, oui. Il dressa les oreilles noirs sur le haut de son crâne et marcha doucement vers Poudlard et ses entrailles. Au milieu de la scène, un loup de feu s'attaquait à deux lycanes blanches. Derrière eux, un loup de sable, aussi haut que large, venait à peine de se transformer. Izaak le rouge, et César le sable. Les deux louves, à l'odeur, étaient les filles de Vitaly, les orphelines de la meute. Kirill baissa les oreilles. S'il intervenait dans cette bataille, Ella serait prise à partit, et il ne pouvait pas se permettre de la blesser pour sauver qui que ce soit, aussi noble cela aurait été. Seulement, en voyant César tenir au sol, à la gorge, Lheena, et Izaak attaquait sans vergogne Kheeva, la repoussant quand cette dernière pouvait croire avoir le dessus, la mordant à la queue et la balançant de tous les côtés, mordant ses pattes pour qu'elle sautille, se déséquilibre, le loup rouge avait visiblement l'avantage, et même sans César, il aurait été difficile pour Lheena – vu son état – de se relever. La louve blanche avait sans doute là un bon fond, mais Kirill gronda pour lui même. Il ne pouvait pas intervenir. Pas maintenant. Il était sans doute fort, très fort, mais Izaak et César n'étaient pas des lycanthropes comme les autres. C'étaient des monstres doublés de machines à tuer. Pendant sept siècles, il n'y avait pas eut un jour où ils n'avaient pas tué un être vivant, qu'il soit animal ou humain. Kirill secoua sa lourde tête et aboya. Izaak redressa le museau, recouvert de sang – bien que l'on ne pu le remarquer que car son pelage de feu était mouillé et gluant – et regarda de ses yeux fous le prince. Kirill aboya une nouvelle fois, d'une voix rauque, mais Izaak sembla sourire comme ses babines s'étiraient. Kheeva, sur le sol, bougeait encore, mais Lheena ne semblait plus là quand César se redressa également, laissant sur le sol le corps d'une louve en sang, le pelage plus vraiment blanc. Les oreilles droites, le loup de sable montra les crocs.

C'est à ce moment que quelque chose, dans l'air,changea. Encore une fois. Entre Izaak et Kirill, quelque chose passa. Un petit oiseau de papier tout d'abord, et en le suivant du regard, ils ne remarquèrent pas le serpent de marbre qui se levait du sol, emportant avec lui tout sur son passage. Kirill attrapa la peau du cou d'Ella et bondit en dehors de sa porté, alors qu'Izaak ne cillait même pas, prenant l'énorme serpent de face. Il recula, de quelques mètres. Sa gueule ne ressemblait plus trop à rien. Sa mâchoire était visiblement dessoudée du reste, et ses yeux saignaient. César s'approcha, pour vérifier quelques choses, mais finalement Izaak tourna le dos au prince et redevint humain sur place. Nu comme un vers, il attrapa l'énorme loup de sable par la peau du cou, et avant même qu'Abaddon ne puisse faire quoi que ce soit, ils tranplanèrent. Le visage d'Izaak était si horrible, que même Kirill ne se rappelait pas qu'il eut pu été être aussi toucher. L'alchimiste devait être vraiment fort. Le loup noir n'attendit pas la suite. La lune redevenait peu à peu calme. Il poussa sans douceur la louve blanche vers l'extérieur du château et se mit à trottiner vers la forêt interdite. De là, il se transformerait et ils transplaneraient, tous les deux. Loin de la cohue d'une bataille un peu trop stupide à son goût. Arrivés au muret déjà la lune n'existait plus, ne restait d'elle plus qu'un croissant. Le loup noir s'arrêta et posa son oeil sur la louve blanche qui redeviendrait bientôt humaine. Il décida de changer, et se retrouva bientôt nu, à côté d'une jeune fille nue, près de la forêt interdite, loin de tous les regards. Il lui enserra la taille, ferma les yeux, et transplana aussitôt dans son appartement.

Abaddon, après avoir chasser les derniers lycanthropes, regarda les alentours. Il ne restait trop rien sur le sol que quelques cadavres. Et les deux louves; Sans plus de lune dans le ciel, elles reprirent leur forme originel, et il dégagea de ses épaules son manteau pour couvrir la plus amochée, qui se trouvait être Lheena. Il sortit sa baguette et fit apparaître un autre manteau pour couvrir Kheeva, qui bougeait encore. Il se rapprocha de Lheena, se pencha, et appuya sa main sur sa gorge, cherchant un pouls. Il y en avait encore un. Un faible, mais encore un. Il siffla, comme les équipes de Sainte Mangouste arrivaient déjà, à l'entrée. Il secoua vivement la main, et un lit prit Lheena, et un autre prit Kheeva. Abaddon suivit le cortège, du regard, puis physiquement, le temps de quelques pas.

« Une information à nous donner, monsieur Van Hellsing? »
« Elles sont lycanes. »

Les médicomages se regardèrent, en silence, et on mit les deux jeunes filles sur des toiles blanches. Direction Sainte Mangouste.
Abaddon tourna le dos à la scène, qui semblait horrible, et couru dans les catacombes. Rufus était déjà là, dehors, dans le hall, tenant Phyllis dans ses bras comme elle avait été assommé. Elle dormait paisiblement. Un si beau visage pour tant de mal. Rufus regarda Abaddon, et tous les deux acquièrent en silence. Il fallait vérifier, d'une manière des plus sûrs. Celle de la legilimencie. Ils montèrent tous les deux au septième étage, pour un interrogatoire.

hj: pas mal fragmentaire, mais bon, dans els combats, on a des flash, c'est chaotique

*pendant les combats*

-sur le balcon-

Se tournant vers Scar, l'oeil étincelant de la malice propre aux démons, excitée, Elthiriel se retrouve trop près du mort-vivant. L'oeil rouge se perd dans le gris. Vive comme l'oiseau quie st son emblème, elle lui arrache un baiser fougueux et passionné avant de se glisser hors de sa portée avec son petit rire et de dévaler les escaliers, resserrant les sangles de son gantelet.

Première victime à traverser son chemin c'est Carniero. Ce pauvre gosse n'a jamais eu de chance depuis le début de l'année scolaire.

Suis moi.

Lui dit elle en ne ralentissant pas sa course. Et, scellant son destin, le jeune obéit. Descendant els étages, la démone arrive là où les combats sont les plus violents. Il y a tellement de gens qui se battent ici.

Juste avant d'arriver en vue, par pur caprice, l'assassin pivote. Les griffes du gantelet semblent rougeoyer joyeusement avant d'entrer en contact avec la peau délicate, la chair tendre du cou. Pour faire bonne mesure, elle en donne quelques coups encore, se laissant enivrer par la riche odeur du sang. Le Serpentard ne pourra pas survivre. C'était à lui de respecter les consignes. Mais ce n'est qu'un hors d'oeuvre qui va passer sur le dos des lycans. Et que voit Elthiriel en cet instant précis?

Melian. Et bien, les démons sont avec elle ce soir. Sourire sauvage tandis qu'elle sort son filin d'étranglement. Un truc méchant de la grosseur d'un fil à fromage. Un truc très palpitant. Le défi, faire assez vite pour que personne ne la voit. Mais le petit bout de femme a un plan.

*flash*

Ca appelle à l'aide. Une jeune femme protège un gosse (Carniero) Très mal en point, agonisant. Du moins c'est ce qu'il croit.

*flash*

Sous le chaos ambiant, les sortilèges qui fusent et le trio de fourrures mitées qui se battent, il prend le gosse dans ses bras pour le foutre en lieu sûr. Mais, soudainement, il ne peut plus respirer. Le mince filin entame les chairs comme du beurre, un instant, il ne ressent qu'une légère griffure, avant que sa gorge ne lui réponde plus, que ses poumons se remplissent de sang. Il tombe, de travers sur Carniero

*flash*

Quelques flambios traversent la zone des combats, foutant le feu aux deux corps tombés, Melian et Carniero. Personne ne sait qui peut les avoir lancé. Ca roussit quelques trucs, mais Poudlard est en pierre.

*flash*

Elthiriel qui fait acte de présence. Chaque camp peut dire qu'elle a oeuvré pour lui. Mais est ce le cas? Est ce de la Frime? La Phoenix se couvre de tout les côtés.

*flash*

Une tête blonde qui se cache dans le passage secret du 3e... Les combats faiblissent. Deux yeux rouges se profilent au dessus d'elle.

On se retrouve...

Ses hurlements se perdront parmis ceux des blessés et des combats.

Et les medicomages la retrouveront pendue par les bras au plafond du passage secret, au dessus d'un feu magique, la peau lacérée en bandes égales qui rissolent délicatement dans le brasier. Ca été fait avec célérité et art, parce qu'on voit chaque découpe de muscle, chaque tendon... Des lycans sûrement, parce qu'il y a des bouts qui manquent rapidements croqués.

Et, à la poitrine, un trou béant où il manque le coeur et ou les deux yeux sont délicatement posés. Elle n'a eu aucune chance.

(si tu veux le rp ca me fera plaisir)

*un peu avant post combat*

Elthiriel, exultante, va rejoindre Scar.

Tu devrais t'en aller mon amour. S'ils te chopent... Mais tu peux aussi m'attendre dans ma chambre. C'est comme tu veux.

Mon amour? Le sang l'a toujours mise dans cet état euphorique