Il est deux, non trois heures du matin. Lieu? Le Big Ben... Non, pas en bas. Regardez plus haut... Encore plus haut. Là, bien en haut du cadran. Là où le paratonnerre s'élève en flèche gracieuse vers les cieux nocturnes. Juste au pied de celui ci, une minuscule silhouette contemplant Londres plus ou moins endormi.

En fait, il y a deux silhouettes si on y regarde bien. Une mâle, l'autre femelle. Un assis, l'autre debout. Un aux cheveux de cristal, aux trais fins et fiens, les yeux d'acier tranchants. Une aux cheveux de ténèbres sanglantes, aux trais similiaires quoiqu'indubitablement féminins, aux yeux incandescents. Un lourd manteau de cuir rouge sang pour l'un. Une courte verte de cuir noire soulignée d'un foulard aux teintes violentes pour l'autre. Il discutent en fait des conséquences de la disparition d'Azkaban. Oh, ca leur plait, il n'y a aucun doute! Mais il y a diverses questions à éclaircir.

Dont celle des détraqueurs. Et il n'y a pas de meilleur temps, ici, au sommet du bâtiment, à l'heure entre les heures, pour définir certaines choses. Et ce n'est pas les moldus qui vont les surprendre ici. Et leur conversation n'est pas confidentielle pour des sorciers.

Les sorciers qui ont vécus assez longtemps peuvent peut-êtrereconnaitre Halewyn Coeurd'Acier, un évadé d'Azkaban voilà une vingtaine d'années. Frisant la cinquantaine, l'individu en parait faiclement 20 de moins. La chasse garde jeune. Assassin dans L'âme, il s'occupe néammoins de ses affaires plus moins que plus légales. La voix rauque d'avoir jadis trop hurlé répond à la voix chaude et grave de sa fille.

... falloir être prudent. Les détraqueurs ont certainement pas oublié ma tronche.

Reste dans l'En Dessous... Ils n'y sont jamais allé.

Reniflement désapprobateur.

C'est pas parce qu'ils y sont jamais allé que ca va changer. Fais gaffe toi aussi, Je sais pas si ces bestiaux vont te reconnaitre.

T'en fais pas pour moi...

Ah parce que t'en a déjà rencontré en pleine forme?

C'est aussi irréaliste de t'inquiéter pour moi, que moi t'enfermer en Dessous. Ne t'en fais pas p'pa... S'il y a besoin, on sait comment se joindre.

Soudainement, de concert, les deux lèvent le nez et inspire l'air, humant profondément. Elthiriel s'avance vers le rebord, tranquillement, tandis que le padre s'Éclipse dans un clac sonore. Il est encore recherché... Faut pas faire le con. C'est ca la vie de fugitif.

La Phoenix, elle, n'a rien à craindre. Elle n'est pas recherchée. Mais elle est dubitative. Qui peut bien venir ici, en haut? Il y a une légère odeur de sang... fugace dans l'air.

Le vent tourne et il sent le sang...

C'est ainsi donc, telle la fable du corbeau et du renard.... Le Phoenix en son Big Ben perché cherchait du regard le lycan ensanglanté. Quoiqu'à cette distance c'est juste le sang qu'elle sent.

Ecartant les bras, elle s'élance gracieusement dans le vide. Savoir faire qui n'a rien d'extraterrestre, mais dont le secret est jalousement gardé. On pourrait quasiment croire qu'elle se suicide, tandis qu'elle plonge tête première vers le sol, mais au dernier moment, elle se ramasse en boule pour se réceptionner élégamment au sol. Le lycan peut voir alors qu'il y a plus petit format que lui...

Un mètre cinquante deux de petit bout de femme aux cheveux d'un noir ensanglanté. Deux prunelles incandescente qui balaient la place tandis qu'elle hume l'air un peu comme il le fait lui même. Une silhouette délicate, mais athlétique. Une peau d'ivoire sur un visage fin et fier portant deux cicatrices du côté gauche du visage.

Elle reste là un léger moment, mais un promeneur nocturne moldu qui se profile au loin, l'oblige à bouger. Mais elle ne bouge pas n'importe comment. La jeune femme pourrait se diriger directement vers la source de l'odeur, mais elle part plutôt en biais, vers un porche adjacent.

Et de où il est, il peut se rendre compte qu'elle regarde pile poil dans sa ruelle, pile poil dans les deux lunes jumelles qui sont ses yeux.

Au dernier moment, elle bondit de travers, fuyant selon les apparences, lancant la chasse de l'inconnu... Il peut entendre ses pieds frapper le béton. Mais dans l'air, il n'y a trace d'aucune peur... Seulement cette odeur de flammes. Est ce elle sa proie de la nuit?

Il n'est pas seul de un, et de deux, elle a une certaine expérience de la chasse en Meute des lycans. Elthiriel n'est pas suicidaire, mais que des lycans puissent s'intéresser à elle à 3 heures du mat, ce n'est pas ce qu'elle pourrait appeler de bon augure.

Comme si elle n'allait pas se défendre anyway... Non mais il la prend pour qui le louloup là?

S'engouffrant dans une ruelle adjacente, elle arrête de faire du bruit. Totalement. Manifestement, il y a de la sorcellerie là dessous. Sautant souplement, elle grimpe rapidement le long de l'escalier de secours pour se percher sur le rebord du toit. Pour la voir, il faut lever la tête. Et ce n'est pas son but de se cacher, le propre des oiseaux est d'être curieux après tout. Mais elle va le faire courir un peu, faire sortir l'autre de peu importe où qu'il se cache.

Un sort, et sa veste devient une redingote semblable à celle de son père, mais noire. D'une poche, elle sort son gantelet et l'enfile tout en regardant partout. Elle ne se vantera pas de ses capacité anatomique, à la force brute, elle ne bat pas le lycan c'est certain, mais pour la rapidité... On a jamais vu un loup être capable d'attrapper un faucon en pleine santé. Et quand même qu'il serrerait ses mâchoires, il n'aimerait pas son goût.

Mais bon, elle n'est pas en mode riposte. Non, elle cherche si dans sa liste de cibles, elle avait un partisan lycan. Ou si c'était son père qu'il cherchait. Reniflant, tournant la tête en tout sens pour le moindre son, attendant que l'autre se pointe un bout de fourrure pour continuer à le faire courir un peu.

Elle les regarde d'en haut, dubitative. Deux lycans, elle voit le monstre se profiler derrière Izaak. Les lcans ont toujours eu la force de savoir complémentariser leur force. l'Esprit de La Meute comme lui confirmerait une amie que nous ne nommerons pas.

Quand il siffle, le vent tourne, amenant son odeur à elle vers eux. C'est à ce moment précis qu'elle se met en route, les contournant par le toit pour redescendre un autre escalier de secours, derrière eux. Tactique classique, qui lui offre un avantage non négligeable autant en retraite qu'en attaque. Juste hors de portée d'une attaque du gros plein de muscle. Un bulldog en peau humaine.

Un pied botté de cuir souple se pose sur la rembarde tandis que Izaak siffle. La Phoenix penche la tête sur le côté, ses prunelles incandescentes réduites en deux minces fentes.

Petite flamme dans le noir, je sais que tu es là. Dis moi ton nom, que je vois si je dois t'éliminer ou si tu n'es rien pour moi. Je ne suis pas d'humeur à courir.

La voix rauque et grave d'Elthiriel s'élève dans l'air.

Si c'est mignon. Mon nom t'importe peu, nous n'avons pas élevés les cochons ensemble mon loup. A ma connaisance, je n'ai tué aucun lycan et ceux qui viennent me demander mes services ne me regardent pas comme des mendiants devant le plat de résistance de Noël. Qu'est ce que tu me veux?

Elle est prête à toute éventualité.

Le lycan guette, hume, analyse. Il est assez vieux pour avoir compris que de toutes les proies, les oiseaux de malheur, les volatiles, étaient les pires proies qu'un quadrupède peut avoir. Rapide, certes, mais surtout acrobate. Un lycanthrope n'est pas un acrobate, pas un clown non plus. C'est un gros tas de muscle qui a un temps de réflexion supérieure à celui de la moyenne. Pour les mordus et les hybrides, of course. Izaak est plus vieux, plus intelligent, et surtout il est pur. Un petit sourire calme fend son visage, un instant. Son regard lunaire croise les iris flamboyantes. Le bleu combat le rouge, sur fond de nuit.

« Si c'est mignon. Mon nom t'importe peu, nous n'avons pas élevés les cochons ensemble mon loup. A ma connaissance, je n'ai tué aucun lycan et ceux qui viennent me demander mes services ne me regardent pas comme des mendiants devant le plat de résistance de Noël. Qu'est ce que tu me veux? »
« Rien. » Il a un petit rire, avance d'un pas. D'ici, il ne peut rien, mais il aime à détailler ce à quoi, à qui il parle. « Ton odeur est étrange. Ce soir, je suis de chasse. J'aimerais savoir si tu es ma proie, ou si tu n'es rien qu'une mauvaise personne que j'ai malencontreusement rencontrer sur ma route. Ce qui serait d'ailleurs embêtant puisque j'aurais perdu mon temps... »

Il est honnête. Son regard est perçant. Il la fixe. La détaille. Sa vision nocturne – bien meilleur de nuit que de jour d'ailleurs – la regarde.

« Je ne tue pas gratuitement. J'ai autre chose à faire. »

Il a bien raison.

Et bien, dis moi ta liste et je te dirai si je suis dedans. J'avoue que je suis assez friande du petit jeu du chasseur chassé.

Dit elle d'un air détendu tandis qu'elle bouge un peu et s'asseoit en haut des marches du deuxième.

Et si il y a du défi là dedans. Je pourrais te refiler un coup de main moyennant rétribution. Vu que tu me plait bien, je te ferais le rabais de la première tête. un 500 gallions. Tu pourra au moins t'amuser avec une de tes proies et je t'aurai fait gagnoer le temps précieux que tu auras perdu avec ta vilaine curiosité.

Dit t'elle , aimable, tandis que ses prunelles flamboient sauvagement. Dis moi ton nom que j,ai un pouvoir sur toi. Que les lycans s'intéressent à elle ca aurait été surprenant. Mais maintenant, ils ne la rateront certainement plus.

La poisse... Parfois elle se dit qu'elle aurait du écouter son père et rester dans l'En Dessous. Mais les oiseaux sont fait pour els grands espaces et le vol libre.

« Et bien, dis moi ta liste et je te dirai si je suis dedans. J'avoue que je suis assez friande du petit jeu du chasseur chassé. » Il a un petit rire.
« Nah nah, ça marche pas comme ça. Tu serais capable d'aller me voler mes proies. »

Il n'est pas bête, et surtout, il compte bien tuer lui même ses proies. Il déteste qu'on lui vole dans les plumes. … enfin, dans les poils serait plus exacte. Il est assez de lui même pour se débrouiller.

« Et si il y a du défi là dedans. Je pourrais te refiler un coup de main moyennant rétribution. Vu que tu me plait bien, je te ferais le rabais de la première tête. un 500 gallions. Tu pourra au moins t'amuser avec une de tes proies et je t'aurai fait gagnoer le temps précieux que tu auras perdu avec ta vilaine curiosité. »

Il a un rire. Non. Il éclate de rire. Il se tords de rire, dévoilant là quatre canines aussi longs que fines et blanches. Non. Une est tâchée de sang. Il se calme, finalement, relève le regard vers elle avec un sourire qui se tords d'une arrogance et d'une moqueurie rare. Il n'est vraiment pas sérieux, ce gamin là.

« Je ne fais pas ça pour l'argent, alors je ne compte pas te payer pour. Je fais ça pour le plaisir vois-tu. J'élimine les personnes que la meute trouve trop gênante... Tu vois Azkaban? » Il penche sa tête, ses yeux brillent. « C'était sympathique. Un peu confus. Mais sympathique. » Il s'arrête, un instant. Son regard balaye la ruelle. Fixe le panneau. Anskard. Merde. Il est rue Anskard. « Fais chier... ICI! »

Il siffle encore, et d'une ruelle sort un gros loup noir. Immense. Un poil épais, couleur de sable. César est du sud. Le lycanthrope, sous sa forme la plus bestiale, approche lentement, sur ses quatre pattes. Il glisse une main dans le pelage de l'animal qui semble ronronner et se tendre à la fois, sous la peau humaine. La gueule remonte et mords la chaire de l'humain. Izaak a un rire de dément. Un rire strident.

« Va chercher, mon chien. »

Le grand loup relâche la main, d'où le sang coule abondamment. Ça va se refermer. Le gamin de quinze ans – huit siècles en réalité – ne s'en inquiéte pas. Son regard se pose sur le maître corbeau. Il a un sourire moqueur.

« Je ne perds plus de temps. Je m'intéresse. Sois fière de toi. Par habitude, les vermines d'ici bas ne m'intéressent pas plus que ça. Du snobisme à l'état pure. Alors? Tu parles chiffon ou tu descends de ton perchoir? »

Sourire fin, léger.

hj: ca fais deux fois je pers mon post, je te le sorts en version condensée, j'en ai marre.

A la démonstration d'Izaak, La Phoenix n'a qu'un léger reniflement de mépris. Son père a été supérieur à la meute sur ce coup là. Il est de notoriété publique qu'il a sorti tout seul. Elle dit d'un ton léger, sa figure ne reflétant pas ses pensées.

Azkaban c'était nécessaire même si ca manquait de classe. S'ils étaient sortis seuls, ca aurait eu plus d'impact.

pendant que le loup lui mord la main.

Je ne perds plus de temps. Je m'intéresse. Sois fière de toi. Par habitude, les vermines d'ici bas ne m'intéressent pas plus que ça. Du snobisme à l'état pure.

Elle se lève.

Tu sais que, question de point de vue, la vermine ca rampe. Donc, de ma position, c'est toi la vermine.

lui rétorque le maitre corbeau, descendant trois marches.

Alors? Tu parles chiffon ou tu descends de ton perchoir?

tss.tss.ts... Je ne croirais pas. Surtout que je suspecte fortement ton sbire d'essayer de me prendre à revers pendant que tu attire mon attention. Je ne suis pas folle, ni stupide, ni suicidaire. J'acccepterais bien une chasse, mais tu m'a fait clairement comprendre que j'étais une intruse dans le coeur de La Meute.

Elle saute, un bond élégant étonnant pour sa taille, sur une étroite corniche de l'autre côté de la ruelle. Puis elle s'éloigne, en équilibre.

Surtout que je ne sais pas si mon nom est là dessus. Et s'il y est, je t'avertis tout de suite que ca ne serait qu'une pénible nuit gâchée pour tout les deux.

Termine t'elle d'un ton faussement aimable.

« Tu sais que, question de point de vue, la vermine ca rampe. Donc, de ma position, c'est toi la vermine. »

Il a un petit rire. Il n'est pas de la vermine. Il a juste appris à ce que l'on considère comme tel. Que dire après tout? La famille Solokoff est pourrie jusqu'à la moelle. Elle donne d'excellent guerrier, c'est bien vrai, mais ils sont névrosés. Incestueux, malades du sang, sadiques, pervers... Une espèce pourrie, dit-on, qui ne sert que quand il faut tuer. Pour seule malédiction, ils ne grandissent pas. C'est pas beau à voir. Ah si, ils s'entretuent aussi. Izaak a bien essayé de bouffer sa propre fille, mais par deux fois il ne l'a pas fait. Il a trouvé une autre occupation à ce petit corps de trois siècles, de douze ans. Une occupation qu'on ne donne pas à un corps de douze ans.

« Alors? Tu parles chiffon ou tu descends de ton perchoir? »
« Tss.tss.ts... Je ne croirais pas. Surtout que je suspecte fortement ton sbire d'essayer de me prendre à revers pendant que tu attire mon attention. Je ne suis pas folle, ni stupide, ni suicidaire. J'accepterais bien une chasse, mais tu m'a fait clairement comprendre que j'étais une intruse dans le cœur de La Meute. »
« Je ne suis pas chien à ce point. »

Il a un autre rire, se faisant soit même rire. Chien à ce point. Non. Izaak a bien tous les vices, mais ce n'est pas un lâche. César n'est qu'une excuse. C'est lui l'Alpha de cette meute de trois loups. Sa meute. Sa famille. César, mordu. Quand on y pense, c'est rare. Il a eut beau massacré toute sa famille, sa femme, ses enfants, puis le mordre, ce grand con est resté avec lui. Ça fait quand même plaisir, d'un sens. Pour ce qui est de sa fille... C'est autre chose. Pas de l'amour. Ça n'existe pas, chez les Solokoff.

« Surtout que je ne sais pas si mon nom est là dessus. Et s'il y est, je t'avertis tout de suite que ca ne serait qu'une pénible nuit gâchée pour tout les deux. »
« Il va de soit que s'il y ait, je l'apprendrais tôt ou tard. Et cette nuit là, elle sera plus pénible pour toi que pour moi. »

Il a un sourire moqueur et entends un hurlement. Bien. Pas très intelligent, il faut l'avouer, mais bien quand même. Il écoute, hume l'air. Fait chier. Ça fuit! Ça court! Et ça, c'est dangereux. Le lycanthrope n'a pas besoin de gagner sa forme animale pour se mettre à courir, oubliant alors le piaf perché sur les toits. Ils sont trois. Trois à courir, dans trois rues différentes. Trois odeurs distinctes. Trois sangs différents. Ça le fait saliver, cette connerie. Il passe sa main sur sa ceinture, y rangeant sa baguette. Trois personnes en sang dans les ruelles, on ne fait pas passer ça pour une mort naturelle. On fait passer ça pour un massacre par un malade mentale. Il dégaine son katana, qui s'agrandit à vue d'œil. Un mètre cinquante cinq de lame. Une garde de pierre noire. Elle est lourde, elle est fine, elle coupe. Elle est absolument parfaite. La chasse est ouverte. Trois animagus dans les rues. Et ça court, et ça court...

allez va, je t'invite dans une course poursuite d'une famille d'animagus-chasseur. si c'est pas gentil... XD

hj: allez, tu va voir comment les oiseaux chassent.

Au hurlement, elle lève la tête. Et quand le lyycan part en trombe, qu'il ne pense pas qu'elle est en reste. Piquant par les toits, elle escalade à une vitesse folle le building avant de commencer la course à obstacle Si le louloup doit faire un détour, elle, elle pique en ligne droite saute par dessus deux ruelles avant de faire un truc digne du prince de perse. s'accrochant à une corde à linge qui pend par là, la Phoenix fait un 90 degré à gauche et continue sa course folle, se maintenant à hauteur du loup qui cours maintenant juste en bas de où elle est.

La chasse a été lancée, celui qui voudrait lui empêcher de récolter sa aprt de sang serait bien inconscient. Les prunelles rouges inspectent en bas à petits coups d'oeils incisif, observateur. Elle essaie de voir qui il chasse comme cela.

Le piaf le suit. Il le sent, lui aussi, malgré qu'il soit dans son dos. Question de flair, dirons nous. Il se concentre, un instant. S'arrête. Plus de mouvement. Il fronce les sourcils, tandis qu'il tends l'oreille. Pas un grognement. Pas un souffle. Il reste en apnée. Quelques secondes à peine. Un chevreuil déboule au milieu de Londres, à la ramure massive. Poursuivi par une énorme boule de poil qui émerge, violent, d'une ruelle adjacente. Il lui court après. Izaak grogne. César s'occupera de celui là. Il retire de sa poche la liste, la fixe, rapidement. « Adam Jones, animagus Chevreuil ». Lui, il est fait. Un instant, quelque chose passe dans la ruelle. Derrière lui. Mais ce n'est qu'un rat. Et il n'y a pas d'animagus rat sur sa liste. « William Jones, animagus hibou ». De la merde. « Willeminah Jones, animagus vipère ». De la merde, pire encore. Bon. Il range la liste et ses yeux luisent dans l'obscurité. Elles sont où, les petites bêtes? Quelque chose bouge dans les poubelles. Il tient son katana d'une main. Un seul coup avec, et il briserait la lame dans le béton. Il frappe dans les poubelles et déjà une vipère s'écarte, filante en sifflant. Il fait un pas, mais dans le noir, un hibou s'envole dans l'obscurité. Il détourne le regard. La vipère n'ira pas loin. Les hiboux ça vole. Il se met à courir vers l'animal volant, le katana en main. Il n'ira pas bien loin, il le jure.

De son toit, elle a un bel aprecu de la scène. L'autre qui court comme un dératé avec un katana de sa hauteur à elle, le cerf qui va finir en dîner. Voir ci ca l'a une chance contre un lycan ca.

Il semble chercher quelque chose dans les vidanges. Les joues rosies par le plaisir, elle le regarde aller. Il pense vraiment être capable d'attaquer avec ce truc dans un espace si restreint? Même si elle se décidait à frapper d'en haut Izaak n'aurait pas la latitude pour se défendre convenablement.

Le hibou s'envole. l'autre bondit, mais il n'aura jamais le tempsde se rendre. Prenant son élan, elle cours à toute vitesse avant de se jeter dans le vide, en trajectoire d'interception. L'animal aurait t'il jamais pensé que le danger viendrait des cieux?

Il y a un hululement effrayé suivit d'un bruissement d'ailes outrées. Dans les airs, il y a un bref conmbat avant qu'un geste précis de l'assassin n'y mette un terme. Manifestement, elle connait son boulot.

Avec un silence déconcertant, contrairement à l'exubérance lupine, elle plaque un cadavre d'emplumé à l'abdomen éviscéré au sol avant de faire une roulade sur elle même. Juste à environ un pied du lycan. Un moment d'éternité, un sourire fendant et la voilà repartie se jucher en hauteur. Sur un muret de 6 pieds pour être plus précis.

Tranquillement, elle enlève quelques plumes fichées dans son gantelet.

Les vipères ca cours pas Londres. Je te parie ma solde qu'il va se cacher dans els égouts. Ya un autre piaf sur ta liste?

La vipère s'enfuit. Pas grave. Il pourra la rattraper. Son regard métallique se pose sur le hibou. D'ici, il peut sauter et facilement l'attraper. Il le sait. C'est son jeu, ses missions. Rapidement, son katana se place à l'oblique. Il va bondir, et... il s'arrête, d'un coup net. Quelque chose qui vole, une odeur trop violente. Sa pupille se rétracte violemment alors qu'il suspend son geste. L'oiseau hulule, tombe, meurt. Viscères à l'air. Il a un regard qui se rembrunit. Bordel de merde. Il relève la tête vers elle, un grognement sourd.

« Les vipères ca cours pas Londres. Je te parie ma solde qu'il va se cacher dans els égouts. Ya un autre piaf sur ta liste? »
« Ça se fait pas de voler les proies des autres. » Il tourne son regard vers la ruelle. Une bouche d'égout, pas loin. Il secoue la tête, énervé. « Le hibou était le dernier. Il me reste juste cette connerie de vipère et aussi un legilimens à quelques rues de là... » Son regard se fixe sur elle. Il siffle. « Mais ça, c'est mes proies. »

Il n'aime pas qu'on lui passe devant, surtout pas quand c'est son jeu à lui. Il avance rapidement vers la bouche dégoût, la soulève du bout des pieds et glisse aussitôt à l'intérieur. Le katana toujours avec lui. Il se réceptionne directement sur le béton, à la façon élégante des félins. Mais son regard à lui est plus sombre, plus brutal. Plus chien. Il avance dans l'obscurité, hume l'air. C'est un prédateur. Les odeurs de merde et d'eau usé remontent jusqu'à son crâne. Il s'arrête, comme un chien à l'arrêt. Les égouts sont un vrai labyrinthe. Mais on échappe pas à Izaak Solokoff. Un petit cri apeuré dans un couloir. La vipère aurait repris sa forme humaine? Il grince des dents et se remet à la chasse, sans prendre le soin de refermer le couvercle. Il a autre chose à faire. Et il se déplace vite le petit, malgré le katana. C'est qu'il est puissant, et que cette fois, il ne ratera pas sa proie. Il tourna, une, puis deux fois. Il suit son instinct, et il a compris, des siècles plus tôt, qu'elle était sa plus fidèle amie. Il sautille, un instant, entre deux couloirs d'eau, et s'arrête. Le chasseur a repéré le chassé. Il s'avance à nouveau, et se remet à courir dans les couloirs. Au bout du couloir, une femme court. Elle semble si fine, si agile, mais ses yeux verts ne trompent personne. Elle se retourne et couine. Sursaute. Elle va pour se transformer à nouveau, mais déjà il jette son katana à la façon d'une lance, et la jeune femme est transpercée de par en par par cette dernière. Vivante, mais stabilisée. Il se rapproche d'elle, doucement. Pas essoufflé, mais il profite. L'odeur du sang, ça l'excite, vous comprenez. C'est une vieille maladie de famille, faut croire. Il s'arrête à côté de la jeune femme, la fixe. Elle a un visage tordu de douleur et cherche à ne pas hurler. Pauvre bête. Il reste un instant, là. Il rit, dans l'obscurité du couloir.

« C'est combien ta solde, le piaf? »

Il sert la tignasse brune dans ses mains. Elle est belle, la vipère. Fine. Yeux verts. Une Jones. Une Auror. Un obstacle.

j'ai gagnée... tu me dois un bon 5000$

Dit elle en tournant le coin du corridor. Nullement essoufflée. Elle s'approche doucement. Décidément soit elle n'est pas claustrophobe, soit elle a vécu dans els souterrains une aprtie de sa vie.

En fait son père l'a forcée à vivre dans l'En Dessous jusqu'à ce qu'elle se sente à l'aise. Il est prévoyant lui.

Un pied botté de cuir souple se pose juste à côté d'un ruisselet d'eau d'égoût dilué de sang. Elle se place de l'autre côté de la proie. Les yeux incandescnets luisent d'une lueur indécente.

Tu ne l'aurait pas eu le piaf et tu le sais. La tendre damoiselle est bien de savoir avant de mourir que ses deux compagnons font un bon méchoui aux enfers...

Trois petites tapes sur la joue de la moribonde. Elle penche la tête de côté, fixant le lycan d'une facon indécente, pleine de perverses promesses.

Tu me laisse jouer avec dit? Et je te rabattrai le legilimens sans rien lui toucher. Je te jure.

« Mh... ça fait cher pour un renseignement logique. Mais soit. »

Il hausse doucement les épaules. Il ne paiera pas. Enfin, pas maintenant. D'une car il est encore vexé pour le hibou, et de deux car il part pas chasser avec du liquide sur lui. C'est ridicule pour un lycan, le liquide... Du papier, tout au plus. Il passe sa main sur la lame du katana, récupère un peu de sang sur le bout de ses doigts. Il est si chaud... c'est jouissif. Ces yeux brillent de cette lueur qui ne sied qu'aux pires des assassins : ceux qui font ça pour le plaisir.

« Tu ne l'aurais pas eu le piaf et tu le sais. La tendre damoiselle est bien de savoir avant de mourir que ses deux compagnons font un bon méchoui aux enfers... »
« Je l'aurais eu. »

Il n'aime pas que l'on remette ses compétences sur le tapis. Il ne pense pas avoir quoi que ce soit à montrer, à prouver. Pas à son âge en tout cas. Son oeil brille d'une colère silencieuse. Il n'y aurait que lui, il l'aurait déjà dévoré, cette satanée garce. Stupide oiseau qui sent le feu! Stupide! Il la fixe, mais ne lui rends pas ce regard. Il est vexé. Comme un gamin à qui l'on aurait fait une remarque. Dieu sait qu'il déteste ça. Les remarques.

« Tu me laisse jouer avec dit? Et je te rabattrai le legilimens sans rien lui toucher. Je te jure. »
« Je t'ai déjà dit que j'avais pas besoin de toi, et que je la tue si j'ai envie. D'ailleurs c'est même pas dit que je la tue, elle... »

Il secoue la tête en grimaçant, à la manière des gamins. Dans ce corps de quinze ans, il ressemble vaguement à un gamin. À un adolescent tout au plus. Au corps encore trop imparfait, qui le lâche parfois. Saleté oui. Il a tout le temps faim. Cette faim dévorante qu'ont les enfants en pleine croissance. Il a juste envie de manger. Juste ça. Il réfléchit, un instant. Se déplace, doucement, et d'un coup sec il pose son pieds dans le dos de la jeune fille et retire d'un coup sec la lame. Le katana reprends peu à peu une taille plus normale, et il lèche la lame avec une avidité singulière. Il a besoin de ce sang. Pas pour vivre, mais pour son plaisir personnel. Son oeil, fixe la demoiselle. Il est comme le lion qui, dévorant une cuisse du zèbre d'un côté, regarderait sévèrement la lionne qui déjà s'attaque à l'animal mort. Le lion gronderait il si la lionne venait à approcher du festin...? Bonne question. Il garde cet air supérieur, cet air arrogant et royal. Il attends, léchant la lame, l'oeil métallique bien posé sur elle.

Elle soutient son regard, les narines évasées, à demi accroupie au dessus du cadavre encore chaud. Elle hausse les épaules.

Egoiste.

Dit elle d'un ton plus chaud, plus suave. L'odeur du sang l'a toujours mise dans cet état. Elle aime son boulot. Mais elle sait respecter les proies des autres. Quand ca lui tente... Elle lui en a déja sifflée une, elle peut bien lui laisser faire mumuse tout seul avec celle là. Mais avant...

Elle se redresse, avance vers lui. Prends la lame de l'arme et passe un doigt dessus. Fixant Izaak dans les yeux elle prends une bonne léchée du liquide vital qui épaissit lentement sur celle ci.

Il la fixe. Elle lèche. Il a un sourire ignoble qui fend son visage, un sourire baveux, purement lupin. Dieu qu'il aime ça. Il a rire, léger et clair, comme son apparence, quasiment enfantin, mais il donne froid dans le dos. Moqueur, oh oui, ça, il l'ait. Il recule d'un pas, rengaine le katana encore sale dans le fourreau.

« Je suis d'une grande bonté, et puisque je te dois 5000$, je te la donne. »

Son œil brille. Il veut voir. Il n'attends que ça. Voir.

Elle se tourne vers la demoiselle, semble chercher quelque chose dans son manteau.

Bon, puisqu'il faut faire quand même assez vite, faisons dans le vif du sujet.

Dit elle en sortant une, non, deux poires d'angoisse. Pour l'information, une poire d'angoisse est un dispositif ingénieux qu'on insère dans l'orifice de son choix, en l'actionnant, on peut faire sortir des pics ou juste pousser les chairs jusqu'au points de rupture, selon le modèle. Dans la version moldue, la poire doit être actionnée par une genre de vis sans fin. Mais la version mise au point par les Sampiero est plus intéressante...

Et on est en droit de se demander quel genre de malade traine ca dans ses poches. Donc, Elthiriel en sort deux, on dirait justement de petites poires, lisses et sans aspérités, de minuscules poires même. parfaites pour insérer n'importe où.

Lui lancant un sortilège pour que la Vipère arrête de saigner, elle se penche sur sa victime. Il y a un bruit de déchirure, le jeans prennent la tangente d'un geste imaptient, révélant la plus privé des imtimité. Un engin y est inséré et un gargouilli laisse voir par où le deuxième l'est. Pour le moment, il n'y a rien de bien terrible.

Je hais être pressée.

Dit elle d'un air désinvole avant de murmurer par deux fois.

Expando

Et c'est là que ca devient marrant, elle contrôle d'une main légère l'expansion de ses poires d'angoisses. Quand la gorge de la demoiselle est bien dilatée, elle arrête la première poire. Izaak peut voir le ventre se distendre, els jeans coupés se teinter de sang tandis que sa proie se tord de douleur, émettant de sa gorge malmenée, des gémissement de douleur d'un tout autre octave. Les mains s'agitent, ne savent plus où aller, essayer de retirer l'engin dans sa gorge, ou essayer de retirer l'engin de sa matrice. Pourquoi par là et non l'anus?

Il y a une raison... Elthiriel la regarde d'un air ennuyé... blasé... Se tordre de douleur.

Manque quelque chose. Et un couinement dans les ténèbres lui apporte sa réponse. Un rat.

Levicorpus.

Dit elle d'un ton sec, amenant l'animal à elle. Un jeune rat, maigrichon mais en parfaite santé, combatif, qui essaie de lui bouffer les doigts qu'elle approche. Doigts qui se transforment en flamme pour faire paniquer la pauvre bête en lévitation. Elle semble s'être sdésintéressée de sa première proie, mais ce n'est qu'une illusion. Paniqué, le rat se débat de plus en plus. Et elle le montre aux yeux de la torturé, avec un éclair malsain dans els prunelles. Et elle dépose l'animal, délicatement, devant le vagin distendu et qui se distend encore, malmené par la poire d'angoisse magique et dégoulinant de sang, placant la tête du rat à l'endroit stratégique, maintenant les jambes ouvertes avec ses pieds.

Allez mon mignon

Dit elle en lui donnant une tape sur l'arrière train. L'animal acculé se précipite donc vers la seule sortie potentielle, commencant à déchiqueter les chairs à coup de dents et de griffes.

La femelle se cambre, pousant un hurlement suraigu.

Exploso.

Dit simplement Elthiriel, Des pics fins jaillissent tout le tour de la gorge, coupant le hurlement net. La Jeune femme surplombant sa supplicié, elle se tapote le menton du bout desa baguette d'os.

J'aurais pu faire mieux. Dit elle d'un ton critique, tout dans son corps démentant ses paroles. Elle prends son pied c'est évident.

Izaak se rappelle vaguement, il y a de cela sept siècles, avoir vu une torture du même genre. Une femme infidèle avait été attaché à une table, par les poignets et les chevilles, de sorte que le moindre de ses mouvements lui soient impossible. Nue sur cette table, bien écarte, on voyait là la fleur rose de son sexe pécheur. Izaak avait regardé, du début à la fin, le pot de fleur posait sur son ventre, et le rat affamé à l’intérieur. Quelques entailles dans la chair avait suffit à donner l’appétit au fétide animal qui avait commencé par mordre à pleine dent la chair de la belle. Elle avait hurlé, des minutes durant, peut être même des heures entières, pour finalement mourir, vider de son sang, le front mouillé de sueur. Les traits du visage épuisés, mais douloureux. Izaak avait regardé la scène avait un intérêt particulier, mais pas plus malsain que ça. Car il avait apprit. En sept siècles, il avait bien grandi. Il avait pris du muscle, et de l’esprit. Un peu de hargne, aussi. Il avait pris au goût au sang et à l’horreur. Il était né comme ça. Et sa fille après lui avait la même névrose. Il regarda l’oiseau décortiquer sa proie, souriant en la voyant aussi maltraité. Il aimait le travail méticuleux, mais le plus barbare convenait également à ses yeux. Car il était de ses hommes qui s’amusent de tout de rien. Le sang attise le flair du prédateur, malmène les naseaux de l’animal. Il aimerait croquer, et si il croise ses bras dans son dos, c’est uniquement pour ne pas la dévorer maintenant. Il a dit qu’il voulait voir. Qu’il voit. Son œil brille en voyant le rat. Ces animaux amènent peste et maladies en grands nombres. Izaak n’a rien à craindre. Il ne craint pas les maladies. Mais il sait déjà le supplice attendu. Son regard bleu clair fixe le vagin offert, tout maltraité et sanguinolent, sans doute plus excitent pour le lycan que ne l’ait un sexe normalement traité. C’est le sang qui fait son effet. La vipère se débat, hurle. Et meurt. Un peu trop rapidement. Izaak a un regard un peu déçu. Après un si bon début… Il penche la tête, son regard bleu observe le collier de pic de la belle. Il s’en rapproche.

« J'aurais pu faire mieux. »
« Si ce n’est pas parfait, ça a le mérite d’avoir été amusant un instant. »

Le lycanthrope se redresse, il sort de sa poche un papier. Dans la ruelle, le molosse César revient. Aussi haut que large. Une montagne de muscle tendu, et une gueule armée d’une cinquantaine de croc, de quelques centimètres chacun. Plus une bête. Un monstre. Il s’approche, lentement. Sous le pelage noir, il reconnaît son maître. Il reconnaît celui qui l’a mordu. Les oreilles se font alors basses quand il rampe presque sur le sol. Il sait qu’Izaak, même sous sa forme humaine, pourrait le briser avant même qu’il n’ait le temps d’aboyer. Izaak est un guerrier. C’est un soldat. Et il relève son regard bleu vers le loup, qui le fixe, un instant. Finalement César comprends, s’approche et croque sans regarder le visage de la belle. Comme à chaque fois, il doit manger les mains, les pieds et le visage. Qu’on ait du mal à la reconnaître. Cette vermine. Le legilimens habite un peu plus loin. Il ne reste que quelques pâtés de maison. Ça ne sera pas long. Il ne fait pas que ce soit long. Izaak pose son regard sur le piaf, le jauge un instant, et finalement repart tranquillement. Qu’il aille en enfer s’il veut connaître où habite ce fameux Thomas Adams. C’est sa proie à lui. Et seulement à lui.