Une soirée de pré hiver. il y a une pluie froide. Enroulée dans un court manteau, des jeans savamment déchirés, un top qu'on pourrait appeler de très révélateur de ses courbes délicates, parfaitement fardée et parfumée comme une escorte de luxe, Elthiriel va d'un bon pas vers son prochain contrat. L'assassin connu sous le nom de Phoenix Noir par ses clients va encore frapper ce soir.

Un contrat somme toute assez simple. Faut faire cramer le mec et il faut que ca l'ait l'air d'un accident. donc, no poison, no drogues parce que le gus ne se drogue pas. Il a une faiblesse et c'est les femmes. Comme la majorité des homme of course.

Hubert De La Lorie noble de 30 ans, coureur de jupons qui mise sur son look de dandy efféminé. Il n'a jamais vu une salle de gym de sa vie. Ses loisir? La poésie, le gambling. La fraude et le chantage. Et il a fait chanter la mauvaise personne. Pourquoi pensez vous qu'il se cache dans une des innombrables piaules abandonnées de la rue? Mais son erreur c'est de ne pas être capable de se passer de ses goût de luxe. Dans son sac, un miniportable avec webcam et connexion internet satellite. La commanditaire veut avoir une dernière conversation avec la cible.

Passant son chewing gum de la gauche vers la droite, puis le recrachant dans l'allée, les talons aiguilles de la prostituée temporaire claquent sur le pavé. Elle monte les trois marches bancales avant de sonner. Tout sourire, le client ouvre, fleurant le patchouli et un autre truc qui se veut aphrodisiaque mais qui lui lève le coeur. Les deux prunelles de jais légèrement soulignés de noir se lèvent vers ce visagle glabre, à la tignasse d'un bronze soutenu, deux yeux noisettes et une fossette au menton, soulignant la moue dédaigneuse mais qui se veut séductrice de son interlocuteur.

Il a l'air d'une tapette. Pas d'un Gai, d'une tapette. Pense t'elle, décue que le contrat ne soit pas le défi qu'elle aurait aimé avoir. Il s'efface, la laisse passer. La porte se referme sur les deux personnes.

***** 15 minutes plus tard*****

Les Mortels dans ce genre là la dégoûtent singulièrement. Saleté de pervers. Il lui a fait la part belle, elle a eu juste a se mettre en soutif pour qu'il lui demande de le bonder. Non mais qu'elle connerie! Il avait tout le matériel, même la balle qui va dans la gueule. Ca pose un problème technique. Elle pourra pas le faire cramer comme ca.

Les prunelles rouges se posent sur la cuicinière à gaz tandis qu'elle délaisse le client attaché, haletant de plaisir, pour prendre le portable dans son sac. Une lueur perverse s'allume dans les yeux d'Hubert, avant qu'il ne comprenne. Il comprend quand il voit la figure du Dragon Rouge des Triades Chinoises. La Dragon Rouge pour être précis. Ling Long. Une cliente régulière de La Phoenix.

Bonsoir monsieur Hubert...

Fait la voix musicale. Pendant que celle ci annonce la mise à mort, Elthiriel passe devant la fenêtre sans rideaux pour allumer tout les ronds et le four de la cuisinière. Puis, elle traine la personne pendant que Ling lui dit

Soyez assuré que tout document nous concernant a déjà été détruit. Vous êtes le dernier qui reste... Adieu monsieur Hubert.

L'écran d'ordinateur s'éteint. Flanquant la figure du noble dans le four, Elthiriel retient sa respiration le plus qu'elle peut. Il ne faut pas longtemps pour qu'il soit à demi asphyxié, surtout avec la balle dans la bouche. Le retrainant plus vers la porte parce qu'elle veut l'entendre crier pendant son agonie. Comme s'il avait changé d'idée. Alors le délie t'elle avant de l'enfourcher. Histoire de le maintenir à terre, elle va le tuer bande de pervers pas le baiser.

3...

Les prunelles noires devient rouge.

2...

La chaleur monte. Elle se penche pour un baiser, savourer sa terreur et son incompréhension

1...

Une étincelle.

Et une explosion ébranle le quartier. Les flammes jaillissent . Le gaz n'a pas eu le temps de se concentrer ailleur, l'entrée est encore utilisable. Mais il y a un fort brasier dans la cuisine.

Ezechkiel est une espèce en voie de disparition. C'est un vrai tordu. Il ne joue pas un rôle, pas un jeu. Il est comme ça, réellement. Et quand il fixe, fasciné, le rouge étincelant de sa clope, ce n'est pas pour faire croire qu'il a un problème. D'ailleurs, pour lui, ça n'en est pas un. S'il fixe cette lueur dans l'obscurité, c'est uniquement pour se l'appliquer avec une lenteur calculée sur la paume de la main, là où les chairs sont le plus sensibles. Du bout des doigts en poignet. Ça brûle, ça crame, et ça le fait sourire tendrement en voyant déjà deux cloques se formaient sur le côté de sa main. Autre problème? Il n'a pas mal. Pas mal car pour lui la douleur n'existe pas concrètement. C'est une idée abstraite, lointaine. La douleur, il l'a déjà vécu. Il sait ce que c'est que d'avoir mal. Mais à côté du ceinturon de sa mère, la clope écrasée sur sa main, ce n'est rien. Que dalle. Il arrête finalement, car déjà la cigarette agonis et ne brûle plus. Il ne pourra pas expier le peu de péché qu'il a commis cette nuit. Quoi que expier est un grand mot. Il se redresse derrière son lourd manteau. Avec une casquette sur la tête, on ne le reconnaît pas dans la rue. Ses cheveux ont poussé, un peu, de sorte à cacher ses yeux. C'est peu, mais c'est déjà ça. Il a sa baguette en poque, et ses poings au bout des bras. Pour toute arme, il n'a besoin que de ça. De ça et de sa tête. Il avance tranquillement dans la rue, les mains dans les poches. Il déambule. Fantôme nocturne, que jamais on n'attrape. Il est de ces ectoplasmes insensibles et impassibles. Implacables.

Là où il marche, les maisons sont celles de riches. Il y a du marbre, du bois, qui vaut cher, ici et là. Quelques chiens à tête de tueur, qui grognent aux barrières. Mais au passage d'Ezechkiel, et de son aura dérangé ce soir, les chiens baissent les oreilles et couinent. Il est sans doute plus chien que les chiens aux même. Il avance encore, s'enfonce dans la ville éteinte, s'en délecte. C'est comme une partie de jambe en l'air. Il en profite, puis il regrette d'y être passer. Toutes des salopes. Il s'arrête un instant, alerté par un bruit. C'est ridicule. Mais un chien errant sort de derrière une poubelle et déguerpit, rampant quasiment. Ezechkiel arque un sourcil quand la maison la plus proche de lui éclate, s'embrase dans un début de bûcher orange et rouge. C'est magnifique. Il regarde les flammes qui dévorent déjà le bois, qui s'attaque rapidement à tout ce qui traîne. Une explosion de gaz. Encore une. Un suicide de star, peut être. Les yeux d'Ezechkiel brillent d'une lueur fasciné. Le feu. Le plus beau des éléments. Mais également l'un des plus dévastateurs. Il avance. Sans s'en rendre compte, c'est comme un aimant. Il doit marcher vers les lueurs orangés qui dessinent sur les murs comme des mains. Et les flammes lèchent le sol derrière Ezechkiel une fois que celui-ci est à l'intérieur de la baraque. Quelques pas et derrière lui, quelque chose tombe. Une armoire,un meuble, assez imposant pour lui fermer la sortie. Il a un sourire qui se moque. Il ne veut pas sortir. Il s'enfonce dans le brasier qui dévore peu à peu les murs, les noircit. C'est magnifique. Le Bolero de Ravel. Ça sonne dans la crâne comme une symphonie harmonieuse. Quasiment parfaite. Un bémol. Elle.

Il la voit, du couloir, dans cette pièce. Elle est là. Il fronce doucement les sourcils, mais ne recule pas. Il ne peut pas, et même s'il le pouvait, il n'aurait pas fait. Question de dignité et d'honneur. Deux mots qui n'ont aucun sens pour lui, mais qui physiquement se remarque et se trouve. Il attends, là, dans le couloir. Les flammes lui donnent un air démoniaque. Encore plus qu'à l'habitude, pour cet enfant démon.

Elle, c'est une forme abstraite. Peut être une femme en état de choc qui brûle. Elle,e st une forme humaine à l'état de flammes qui brûle tout en dansant dans la pièce embrasée, autour du corp déjà calciné d'un homme.

Et la salamandre, parce qu'un élémental de feu s'appelle une salamandre n'est ce pas? qui luia rrive à peine aux épaules, les cheveux de flammes répandant milles flammèches, se fondant avec le brasier des murs. La fumée joue autour d'elle tel un voile pudique, mettant en valeur les courbes de flammes jouant du blanc le plus pur au bleu.

Mais ce n'est pas une salamandre. Ces créatures sont pures flammes et même si elle danse avec le feu, telle une gitane aux milles promesses, elle n'en reste pas moins une entité distincte. N'ayant pas vu l'intru, elle danse et se met, oh grands dieux et démons, à chanter.

Si les oiseaux nommés phoenixs font pleurer par leur seuls chants. La Voix de La Phoenix est d'une pureté absolue, enchanteresse et aussi dangereuse que le chat des sirènes, mais milles fois plus mélodieux. Un chant qui peut apaiser, rendre fou, séduire, tuer et menacer par une seule note vibrante. Extrêmement persuasif. Mais ce qu'il entend là est le pur bonheur d'une créature qui danse, l'intimité la plus profonde.

Une poutre la fait se tasser et virevolter, avant qu'elle n'interrompe son chant et sa danse. Deux prunelles à l'incandescence bien connue le fixent sans aménité. Ah ben putain.

Ezechiel E Scylence. Qu'est ce que tu fous ici bordel de merde! T'es sensé veiller sur Marla. Pas te suicider.

Siffle la créature avec un ton d'oiseau qui devient de plus en plus humain tandis qu'elle reprends une part de sa peau humaine. Les cheveux et les membres restent de flammes. Tout simplement parce qu'elle ne veut pas canaliser son énergie à plus qu'il n'en faut.

Donc s'est maintenant qu'elle lui fait face, des flammes léchant ses jambes, ses bras lancants milles flammèches tandis que ses cheveux lèchent sa peau d'ivoire totalement nue. Non, il n'xiste pas de vêtement assez résistant pour les brasiers de près milles degrés.

La fumée doit irriter le système respiratoire de l'humain tandis qu'elle le toise, visiblement furax et irritée de ce qu'il a vu. Personne n'avait vu avant lui...

Je devrais te tuer pour ca.

Il y a cette chose orangée qui danse et qui chante. Ça ne l'émeut pas. Ô, bien sûr il n'est pas insensible, il est même fasciné, mais davantage par l'être de flamme que par le chant lui même. Les flammes... Il fait un pas en avant, ses yeux n'arrivent pas à lâcher la forme qui mouve au milieu des flammes en étant soit même un brasier. C'est magnifique. C'est cette image qui fait qu'un poids énorme appuie sur son torse. Quoi que. Est-ce la fumée qui peu à peu emprisonne ses bronches ou la beauté des flammèches? Il l'ignore. Il l'ignore et elle s'approche, quittant son costume – ou en revêtant justement un – pour une peau humaine connue. Si ses membres restent de flamme, il n'en reste pas moins que les courbes sont alléchantes. Autant que les flammes. Et elle est nue. Le regard du jeune adolescent ne manque pas de zyeuter ce qu'en temps normal il n'est pas permit de voir, et son esprit s'imprègne de ses quelques détails. Il n'a jamais apprécié les femmes plus vieilles que lui – tout comme les femmes dominatrices, mais il doit avouer que celle-ci possède une allure féline, langoureuse. Ça le ferait presque triquer sur le moment. Quoi que. Ce regard lui coupe la circulation sanguine. Qu'est-ce qu'elle veut? Elle siffle. C'est la meilleur. Il hausse les épaules, et souffle.

« Je ne me suicide pas. Je regarde mon ancienne prof' de métamorphose jouait à je-me-transforme-en-flamme-et-je-chante-comme-une-sirène. Et Marla est en sécu... » Il tousse. Merde. Il pose sa main devant sa bouche, ses bronches se vident de la poussière, de la cendre, de toute cette merde qui flotte autour de lui. Merde. « Sécurité. »

Il marque un point, le mioche. C'est lui pour le moment qu'est le plus en difficulté. Enfin, non, il n'est pas en difficulté, mais il pourrait le devenir. Il garde son sang froid, son calme olympien. Son esprit est clair : il n'est pas en danger. Il tousse encore un peu, un peu beaucoup en réalité, mais il reste d'une droiture exemplaire, comme les rois qui blessés mortellement restent debout, jusqu'au dernier instant. Il la fixe, elle le toise. Il a un sourire moqueur qui se dessine sur son visage. Il ne la toise pas. Il est juste hautain. Comme d'habitude.

« Je devrais te tuer pour ça. »
« Qu'attendez-vous... ? »

Il arque un sourcil. Cette question ne dit pas « tue moi ». Ezechkiel ne tient pas à sa vie, mais il ne compte pas non plus la perdre. Ce qu'il y a, c'est pourquoi est-ce qu'elle se tient nue, et encore plus, pourquoi ne le tue pas t-elle comme elle « devrait » le faire? Il a un sourire fixe sur son visage, large et fin. Il lève sa main. Ce n'est pas les flammes qui l'intéressent. Pas à ce moment exact. C'est la peau, nue, qui se fait dévorer par les flammes sans en souffrir. Il pourrait poser la question que n'importe qui devrait poser, il devrait aussi hurler et courir en dehors. Mais non. Il garde cette main en suspension dans les airs et la retire avec cette même lenteur calculée. Cette peau doit être chaude comme la braise. Ses yeux brillent, fasciné. Pauvre fou. Pyromane.

L'expression de l'adolescent , elle ne le rate en rien. Ici, dans ce quartier de maisons abandonnées, ca prendra bien un bon 10 minutes avant que les pompiers rappliquent. Il y a le temps. Oui, il y a le temps, pense t'elle tout en regardant la main qui semble vouloir la toucher.

Son cerveau carbure à toute allure tandis qu'elle le toise. Elle pourrait le laisser cramer. Mais est ce que ca lui serait avantageux? Pourquoi ne pas se servir de la situation à son avantage? Et surtout, la pyromanie de l'humain lui plait. Il admire et comprends le feu. C'est rare et mignon comme tout. ca lui plait.

Tu aime les flammes hein? Elles sont vivantes et elles chantent. Elles purifient et nettoient. Je pourrais plutôt te faire une fleur, te laisser danser avec nous. Mais il me faut quelque chose en échange...

Elle a un haussement de sourcil, une langue de flamme, langoureuse, lèche le pantalon du jeune homme, s'enroule autour de lui, lèche ses bourses avant d'attaquer sont orse, le brûlant par sa chaleur mais n'entamant ni les vêtements. Il aura des brûlures aux premier degré demain et sentira le fond de foyer.

Si tu te tais et que tu continue ta veille de Marla. Et une faveur ultérieurement à définir... C'est ce que j'exige. Accepte et je te laisse danser avec moi et elles. Cependant. Si j'apprends que tu as raconté ceci à qui que ce soit, je te transplane en antarctique. Refuse et je te laisse cramer ici. Au moins mourra tu dans la joie.

Des flammes s'élèvent dans le dos du jeunot. Elles chauffent mais n'entament pas la chair ni els vêtements. Probablement que c'est un fantasme réalisé pour Ezechiel. A lui de voir s'il veut que ca soit son premier et dernier ou si ca risque de se reproduire. Peut être même qu'un jour accepterait elle de coucher avec lui en plein milieu d'un brasier rugissant.

Mais ce n,est pas un brasier, c'est une maison. Il doit décider, dans 8 minutes, les pompiers arriveront.

Si en plus ça lui chatouille le dessous de ceinture, ça va plus aller. Il va détacher sa chemise et la violer. Il rate un instant ce qui se passe, ne se concentre plus que sur le visage de la jeune femme, sur ses cheveux, et sur la chaleur qui remonte dans ses jambes. Ça pourrait lui être douloureux. Ça fait longtemps qu'il n'a plus très mal pour les douleurs superficielles. N'empêche que ça lui chatouille bien bas et que ça fait fendre son visage d'un sourire plus obscène que moqueur. Faut pas croire, mais il a de la ressource. Cela dit, il pourrait dire qu'il vénère les flammes, qu'il n'aime pas danser, mais il se tait. Purement et simplement. Car il cherche à se concentrer sur autre chose que la chaleur de son bas ventre, que cette foutue flammèche qui monte et qui le lèche, le bouffe, le dévore.

« Si tu te tais et que tu continue ta veille de Marla. Et une faveur ultérieurement à définir... C'est ce que j'exige. Accepte et je te laisse danser avec moi et elles. Cependant. Si j'apprends que tu as raconté ceci à qui que ce soit, je te transplane en antarctique. Refuse et je te laisse cramer ici. Au moins mourra tu dans la joie. »
« Je ne compte pas abandonner Marla. » Sa voix tranche. Elle est monocorde, grave, chaude. Il penche doucement la tête sur le côté. Son regard ne quitte pas le visage de la femme, mais dieu sait qu'il aimerait courir un peu partout. « Je ne danse pas avec les flammes. Si je dois tenir cet accord, je veux plus. » Lourd est le secret, lourd est l'exigence en retour. Logique pour le jeune homme qui reste plantait, là. Un sourire sur les lèvres. « Je ne vais pas mourir. Je finirais peut être brûler. Sans doute. Mais si je transplane au lac d'à côté, je finirais dans l'eau. » Un instant. « L'eau purificatrice. Également. »

Il reste à distance. Il la fixe droit dans les yeux. Quatre minutes qui ont passé, quatre qui ont suffit à monter dans son dos un brasier. Tout autour de lui, il fait chaud à en crever. Il pourrait se déshabiller. Il a envie. Mais ça serait lui montrer ce qui se cache en dessous, le nombre effroyable de cicatrice qui découpe son corps, de ses poignets à son aine, montant jusqu'à la base de son cou. De bien tristes marques, que personne n'a jamais vu. Les petites traînées de Poudlard, il les a toutes prises dans le noir, ne voyant d'elles que leur dos. Pour qu'elles ne voient pas. Qu'elles ne voient surtout pas ce qu'on lui avait fait, petit. Si les flammes brûlent ses vêtements, il transplanera. Car les marques sont son plus secret, à lui.

Tu pourrais transplaner, mais tu ne le fera pas. Tu pourrais exiger plus? Mais qui te dis que j'accepterais? Je ne suis pas une de ces adolescentes frivoles. On ne dompte pas et on ne marchande pas avec moi. On risque d'y perdre plus...

Elle tourne autour de lui. Un silence passe. Il y a le plafond qui s'affaisse un peu au dessus d'eux. Si elle reste nue, La pudeur n'étant pas une vertue des Sampiero, quiconque ayant connu Hale et ses frsques peuvent en témoigner. La Phoenix n'en a pas une meitte de plus. Un corp c'est un corp. Un outil d'abord.

Mais tu as du culot. Et j'aime les gens qui ont du culot. Pas les moutons, mais les chasseurs. Tu ne danse pas, SOIT. Même si c'est un crime de ne pas danser. Tu pourrais exiger plus en échange de ta vie? De un, a voir tes yeux, tu n'en a pas réellement envie... L'eau du lac? Même si c'est pur, ya plein de trucs là dedans. Rien ne restera jamais aussi pur que les Flammes.

La fumée s'étoffe... Elle contrôle les flammes mais pas l'oxygène. La Phoenix n'en est as le moins du monde incommodée. Elle lève un sourcil, amusée par le Mortel devant elle.

Il te reste environ 3 minutes pour marchander ta vie et une collaboration. Puisque mon offre ne te plait pas... Peut-être voudrait tu continuer cette conversation dans un endroit plus frais?

« Tu pourrais transplaner, mais tu ne le fera pas. Tu pourrais exiger plus? Mais qui te dis que j'accepterais? Je ne suis pas une de ces adolescentes frivoles. On ne dompte pas et on ne marchande pas avec moi. On risque d'y perdre plus... »

Et là, elle marque un point. Il ne transplanera pas. Car pour l'instant, c'est intéressant, et qu'il n'a pas envie de couper à la beauté des flammes. Il faut le comprendre. Il a toujours été comme ça. Il apparaît que c'est l'un des traits communs des enfants comme lui, sociopathes. Ils aiment le feu, font du mal aux animaux. Il n'a jamais eut d'hiboux. Ils ont toujours finis en brochette de volaille. Juste pour voir. Juste pour rire. Ezechkiel, sans état d'âme. Comme s'il en avait une, d'âme.

« Mais tu as du culot. Et j'aime les gens qui ont du culot. Pas les moutons, mais les chasseurs. Tu ne danse pas, SOIT. Même si c'est un crime de ne pas danser. Tu pourrais exiger plus en échange de ta vie? De un, a voir tes yeux, tu n'en a pas réellement envie... L'eau du lac? Même si c'est pur, ya plein de trucs là dedans. Rien ne restera jamais aussi pur que les Flammes. »
« Il y a plus pur. » Il a un sourire provocateur. « Le néant. »

Il détourne le regard, un instant, regarde une armoire glissait sur le sol, dans un fracas de bois et de cendre. Il tousse. Il est humain, malheureusement. Il pourrait en crever. Intoxication. Même s'il est habitué aux flammes, le gaz et la fumée restent des ennemis encore plus dangereux que ces flammèches léchantes. Très dangereux. Il regarde la vitre. Bien. Il ne reste plus vraiment beaucoup de temps. Il reporte son attention sur elle, corps qui tourne, corps... corps. Tout simplement. Il remonte le regard, vers son visage. C'est déjà plus respectueux. Et plus utile. Un corps reste un corps. Certes, on pourrait dire qu'il y en a des plus intéressants, mais on pourrait faire un débat. Long. Et actuellement, il n'a pas le temps. Il tousse.

« Il te reste environ 3 minutes pour marchander ta vie et une collaboration. Puisque mon offre ne te plait pas... Peut-être voudrait tu continuer cette conversation dans un endroit plus frais? » Il a un rire, tousse, puis rit encore. Un rictus, léger. Malsain. Pour une fois qu'il rit.
« Si je meurs, personne ne veille sur Marla, elle déprime, meurt d'une crise d'angoisse. Vous ne voulez pas ça. » Il tends sa main, vers elle, comme un homme à une homme. « Vous ne me laisserez pas crever ici. »

Il joue la carte de l'arrogance. Il pourrait s'y casser les dents. Elle pourrait finalement décider de le laisser ici. Mais il n'en a rien à faire. Car si elle prends cette main, c'est que son instinct, cette fois-ci encore, ne lui aura pas fait défaut. En gros? Quitte, ou double.

Le néant? Tu as déjà vu le Néant pour être si sur qu'il n'y a pas rien?

Et tandis qu'il s'étouffe sur un rire, elle elle rit d'un rire chaud et rauque. Elle essaie d'expliquer même si elle doute qu'il le comprenne bien.

Marla et toi vous m'amusez. Ca arrive rarement. C'est pour ca que je veille sur elle de loin. Je ne brime pas sa liberté de choisir. Ce n'est pas de la pitié ni de la condescendance. Ce qu'elle vit me concerne en une certaine mesure.

Et parce que La phoenix est Phoenix, et que si l'exception à sa règle peut la divertir encore quelques années avec sa neutralité émotionnelle, celui là l'intéresse aussi. Est ce que c'est lui qui va corrompre ou optimiser le potentiel de la Grey? Beaucoup d'options et d'avenues possible. Et sa pyromanie pourrait être distrayant.

Et tandis qu'elle lui prends la main, elle reprend forme de flammes tandis que deux grandes ailes enflammées se referment sur eux sans faire le moindre mal à l'adolescent. Et elle transplane dans un retour de flammes.

Pour réapparaitre plus loin, justement sur un terrain boisé sur le bord d'un lac. La relâchant, elle s'éteint doucement pour reprendre sa forme totalement humaine.

Quand tu aura fini de t'étouffer, Ca serait la moindre des choses de m'invoquer ne serait ce qu'un manteau avant que t'essaie de me bouffer crue.

Dit elle, mi figue mi raisin, sa longue chevelure dénouée cachant partiellement sa nuditée sous des ténèbres sanglantes. Elle lui signifiew par la aussi que ses oeillades, elle a bien remarqué.

« Le néant? Tu as déjà vu le Néant pour être si sur qu'il n'y a pas rien? »

Il a un sourire fin. Il ne répondra pas à ça. Chacun ses secrets. Elle garde secrète ses flammèches, lui il garde secret ses secrets. Il s'étouffe en riant, s'il le veut. Il ne dit jamais que les choses à moitié. C'est justement car il les dit à moitié que ça les rends intéressantes. Ou énervantes. À voir. Il la regarde, la dévore des yeux. C'est étrange. Par habitude, il ne s'est jamais intéressé aux corps matures. Ô, elle n'est pas vieille, mais elle est déjà plus vieille que lui. Et il ne porte aucun regard sur les corps. Il n'y a qu'à voir comment il prends ses bains nu avec Marla, et qu'il dort avec lui. Sans s'émouvoir de la voir presque nue avec lui. C'est ridicule. Ça doit être les flammes sur la peau d'ivoire. Sans doute que c'est ça. Ça ne peut qu'être ça. Il sert cette main, la regarde alors que les ailes l'entourent. Il garde les yeux ouverts, voit défiler quelques langues oranges et rouges. Réapparaît là. Et il tousse. Car l'air lui remplie les poumons, et c'est beaucoup trop aggressif. Il se penche, crache ses poumons. Image seulement – heureusement.

« Quand tu aura fini de t'étouffer, Ca serait la moindre des choses de m'invoquer ne serait ce qu'un manteau avant que t'essaie de me bouffer crue. »

Il inspire profondément, deux, trois fois, et se redresse. Bordel, ça fait un mal de chien! Il sort sa baguette de sa poche. Informulé. Un long manteau de feutre tombe sur le sol, accompagné d'un pantalon de cuir noir et un chemisier blanc. Le stricte nécessaire selon Ezechkiel qui pose sa baguette sur ses cuisses. Une lumière blanche brille. Trop blanche. Il ferme les yeux, quand sa peau sous son jeans se refroidit peu à peu. C'est déjà moins douloureux, mine de rien. Bien. Il se redresse, un oeil sur elle.

« Je ne mange pas les gens, en temps normal. Mais les flammes... ça m'fait un effet de boeuf. »

Expression ridicule, mais il n'y a pas d'autres mots. Il est assez spéciale, vous voyez. Pas du genre à fantasmer de faire ça dans un bain de sang, mais du genre à fixer une bonne demi heure une bûche prendre feu. Juste pour voir. Il a déjà mit le feu, à plus grande échelle. Une fois, par exemple. En deuxième année. Aux serres. Lady Grey lui avait quasiment arraché la tête. Heureusement que ce vieux Rufus était là pour lui sauver la mise à chaque fois. Qu'il était bon d'avoir un aïeux directeur de Poudlard. Quelque fois.

Eho... corps mature. Elle a 21 ans je signale!

Elle ne prends que le manteau. Les pantalons de cuir noir et la chemise sont trop grandes, elle n'a qu'à les regarder pour le savoir. Les vêtements sont toujours trop grand, elle doit toujorus faire un reducto. Et, de plus, elle n'a besoin que du manteau. Une fois fini,elle transplanera peinarde chez elle où elle pourra se laver et se changer.

Je ne mange pas les gens, en temps normal. Mais les flammes... ça m'fait un effet de boeuf.

J'ai vu ca. Tu as été fort inconscient Ezechiel. Si je n'avais pas été là tu serais mort.

Lui répond elle, le manteau serré contre son corp délicat qui fume encore un peu. Ca prends un peu de temps revenir à une température décente. La jeune femme lève la tête vers la lune. Elle ne se laisse pas facilement distraire de ses objectifs.

Donc, comme je disais. Je te laisse en vie si tu ferme ta gueule à mon sujet et contre une faveur à définir quand j'en aurai de besoin. si j'entends quoi que ce soit à propos de cette nuit, je reviens te tuer.

Elle rebaisse les yeux vers lui.

Et comme tu dit si bien, Marla mourra d'angoisse et d'autres trucs et ca sera ta faute.

hj: fais cours, aps le choix, boulotboulot quand tu nous tiens. Au moins tu as un ptit kekchose a gruger jusqua csoir

« Je ne mange pas les gens, en temps normal. Mais les flammes... ça m'fait un effet de boeuf. »
« J'ai vu ca. Tu as été fort inconscient Ezechkiel. Si je n'avais pas été là tu serais mort. »
« Ce qu'ils disent tous. »

Logique. Il a un petit sourire su r le visage. En effet. Son regard glisse sur elle. Elle regarde la lune. Ouais. Classique. Il détourne le regard, regarde autour d'eux. Il n'a plus l'habitude d'aller là où il ne connait pas les issues et les dédales. Histoire de ne pas se faire attraper, hein.

« Donc, comme je disais. Je te laisse en vie si tu ferme ta gueule à mon sujet et contre une faveur à définir quand j'en aurai de besoin. si j'entends quoi que ce soit à propos de cette nuit, je reviens te tuer. Et comme tu dit si bien, Marla mourra d'angoisse et d'autres trucs et ca sera ta faute.  »
« C'est pas comme si j'allais aller au Ministère dire : j'ai vu une fille flamber, c'est ma prof de Poudlard. Et puis, je n'y vois aucun interêt. » Un instant. « Vraiment, croire que j'ai que ça à foutre, baver sur une flamme qui prends feu... c'est mal me connaître. »

La seule personne a qui il parlait, c'était Marla. Juste Marla. Le reste du monde n'existait pas. Car il est détesté ce monde là. Ce n'était pas le sien, pas à ses yeux. Trop lointain. Pas le sien. Ça tournait toujours dans sa tête. Comment deux êtres aussi abjectes que ses parents pouvaient avoir donner un résultat... mh, abjecte. En effet. C'était plutôt logique sur ce coup là. Non, mais c'était ridicule. Ces deux parents étaient si différents de lui. Si horribles. Lui était parfait. Enfin, essayer de l'être. Aux yeux de tous, il n'était sans doute qu'un criminel, qu'un tueur, mais avaient ils seulement conscience de ce qu'il avait vécu, lui? Aie pitié. Non. Plus jamais. Personne n'avait eut pitié de lui. Il n'en aurait aucune à son tour. Il posa son regard sur elle et pencha la tête.

« Vous en avez tuer combien? »

Question strictement hors sujet. Qu'importe. C'était juste pour savoir. Comme ça. Aucune perversité. Ce genre de truc, comme l'orgie dans le sang, ce n'était pas son truc. Trop maniaque, vous comprenez.

C'est une question fort indiscrète.

Lui répond elle sèchement en s'arrachant à son humage des lieux. Et elle regarde l'adolescent en finition d'un oeil dur.

Sache que la pitié je ne connais pas ca. Je t'ai sauvé la peau et je considère ca comme un investissement. Tu ira à la tête du sanglier et quand tu entrera tu dois demander au barman le cocktail nommé le silence des dieux. Quelqu'un évaluera tes connaissance et t'en dira plus là bas.

La voix rauque gronde. Il n'y a nulle compassion chez son interlocutrice. Elle vient de lui dire carrément qu'ile st en vie pour son intérêt à elle. On peut bien lui reprocher des choses chez elle, mais les Sampiero ne mentent jamais.

Suis je claire? Tu peux faire ton fendant comme il te plait, je compte que tu obtempère. Et si tu as peur que ce soit un piège...

Elle arrache son collier autour du cou. Un collier avec une petite dague à la lame rouge en pendentif.

Donne ca à celui à la redingote rouge. à personne d'autre.

« Suis je claire? Tu peux faire ton fendant comme il te plait, je compte que tu obtempère. Et si tu as peur que ce soit un piège... Donne ca à celui à la redingote rouge. à personne d'autre. »
« La pitié ne m'intéresse pas plus que la sympathie ou quoi que ce soit. Et j'ai compris. Je ne suis pas con. » Il soupire. « J'irais quand j'aurais le temps... 'fin, l'envie. »

Il la fixe. Ezechkiel a ce regard désabusé qu'ont les enfants qui ne rêvent plus. Il ne rêve plus depuis bien longtemps, mais quand il regarde de cette façon, ça se voit. Avoir peur ne fait pas partit des rêves. Quand on a plus peur de rien, on ne rêve plus – car on ne se risque pas à cauchemarder. Il la regarde, un instant, et prends le pendentif. Il ne sait pas vraiment pourquoi il fait ça, pas plus qu'il sait comment ils en sont arrivés là, tous les deux. Il n'allait pas mourir. Pas ce genre. Il le savait. Il fourra le pendentif dans la poche de sa veste, notant dans son crâne où il se trouvait. Il la regarda, puis jeta un oeil au dessus de son épaule. Deux personnes venaient de s'arrêter. Membres de la BIM. Ezechkiel regarda finalement la jeune femme, fit un geste nonchalant de la tête et transplana aussitôt. Il n'avait pas que ça à faire, et Marla attendait sans doute pour dormir.