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 Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire.

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PROFIL & INFORMATIONS









Lukas K. Ustaz

Lukas K. Ustaz
PROFESSEUR de dcfm

► MESSAGES : 294
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Dim 15 Jan - 20:40


Les élèves affluaient vers le premier étage en cette fin d’après-midi. Les plus jeunes d’entre eux tenaient leur emploi du temps dans leur main, fermement, comme si leur vie dépendait de la vigueur de leur poigne. Les plus vieux discutaient à bâtons rompus ; pourquoi ce cours avait lieu si tard ; qui était ce professeur inconnu de tous et que personne encore n’avait vu ; pourquoi toutes les années devaient suivre ce cours au même moment au même endroit. Tant de questions et aucune réponse. Depuis le début de la semaine des rumeurs s’étaient propagées à une vitesse telle qu’elles eurent aisément concurrencé une épidémie de dragoncelle. Lorsque la chaise du professeur de défense contre les forces du mal resta inoccupée au banquet de début d’année, les spéculations les plus folles avaient germé dans les conversations de couloir. Certain soutinrent que le professeur fut bien présent au banquet mais que, si petit de taille, il était resté caché par une jarre de jus de citrouille, et que même la directrice avait oublié sa présence, allant jusqu’à omettre de le présenter. D’autres assurèrent que le professeur était en réalité la jarre de jus de citrouille en la personne de Mark Splitz, grand illusionniste de son état, détenteur du Prix de Vienne en 2028 pour sa transformation en wok thaïlandais. Ceux que toutes ces inepties n’intéressèrent guère en déduire seulement que Poudlard avait du mal à trouver son nouveau professeur cette année. Le départ de Maestriani avait laissé un vide.

Néanmoins même les moins enclins aux supputations diverses et variées se laissèrent aller aux discussions les plus animées lorsque ils n’eurent, les jours suivants, toujours aucun signe du nouveau venu. Les professeurs de Poudlard se trouvèrent assaillis de questions auxquelles ils ne répondaient irrémédiablement qu’à travers des regards interdits. Sur les panneaux d’information des salles communes, le club d’échec fut le premier à aménager une séance en place du cours de défense contre les forces du mal, puis, très vite, les premiers entraînements de quidditch assaillirent la même case horaire et il sembla que le cours du jeudi soir n’eût jamais existé. Ce ne fut que le matin même qu’une affiche rouge à typographie noire signée de la directrice Lilith Grey indiquait que le Professeur Kellen était arrivé, que le cours de défense contre les forces du mal serait bien assuré de seize heures à dix-huit heures et que tous les étudiants, toutes années confondues, y étaient attendus.

Et c’est ainsi qu’en cette fin de journée, un flot de jeunes gens s’engouffraient dans la salle de défense contre les forces du mal ; un grand amphithéâtre tout de bois sombre, des bancs jusqu’aux moulures du plafond. Une odeur boisée embaumait de fait la pièce ; une odeur de poussière également même s’il ne semblait pas y en avoir ; l’odeur de l’ancien en somme. Une musique se faisait entendre dans les murs et portait jusqu’en dehors de la salle. La suite pour violoncelle numéro un en sol majeur de Bach semblait guider les élèves. Les premiers arrivés se dispersèrent dans la pièce, longeant l’estrade où ne se trouvait qu’un bureau de style baroque et un tableau noir sur pied. D’aucun ne purent détacher leur regard de l’imposant lustre aux centaines de chandelles qui déployait un lumière chaleureuse dans l’amphithéâtre et faisait danser les ombres ici et là. Chaque place assise comportait une petite plaque de cuivre incrustée sur le devant du bureau et sur lesquelles un numéro était gravé ; à la lumière des bougies, elles resplendissaient comme de l’or. De l’or, les sphères semblaient également en être faites. Il y en avait deux ou trois par rang et étaient posés sur un socle en bois. Elles étaient plus grosses que des boules de pétanque mais moins qu’un souaffle. Leur beauté chassait toute question relative à leur utilité.

Bientôt l’amphithéâtre fut rempli et la porte se ferma d’elle-même, lentement, très lentement, afin de laisser aux derniers retardataires la possibilité de se glisser in extremis dans la pièce. Seuls les plus attentifs des élèves présents remarquèrent que la musique s’était arrêtée. Mais ils ne tardèrent pas à faire passer le message et un silence de plomb tomba dans l’immensité de la salle, brisé uniquement par quelque murmure téméraire. Une porte grinça en haut de l’amphithéâtre. Un chien apparut, le port altier, l’allure à la fois robuste et noble. Un beauceron au pelage noir et feu s’avança dans l’embrasure et jaugea la salle d’un regard à la fois perçant, dérangeant et nonchalant. Puis il s’écarta et laissa place à son maître. Le cœur de Lukas battait si fort qu’il ne tarderait sûrement pas à lui faire sauter deux ou trois côtes. Il n’avait pas rabattu le capuchon de sa robe de sorcier ; cela ne servait plus à rien, il devait assumer maintenant. Sa robe de sorcier était si ample, presque voluptueuse, qu’à chacun de ses mouvements elle semblait s’agiter comme une vapeur autour de lui, aussi noire et opaque que l’ébène. Si la pièce n’avait pas conservé sa chaleur ambiante, on l’eût assurément pris pour un détraqueur. Il descendit les escaliers de l’artère principale qui menait à l’estrade en contrebas. Balto lui avait emboîté le pas. Si son maître regardait fixement devant lui, le chien, lui, lançait des regards torves aux élèves.

Lukas se plaça derrière le bureau, posa consciencieusement sa baguette à plat sur celui-ci et releva finalement la tête ; offrant ses stigmates à toute l’assemblée. Ses yeux azurs balayèrent les gradins ; leur beauté offrait un contraste surréaliste, un paradoxe irréel que la mort s’était pernicieusement appliquée à conserver. Il régnait un silence de mort. Enfin, le sorcier ouvrit la bouche.
- Je suis le Professeur Kellen, votre nouveau professeur de défense contre les forces du mal, dit-il sur un ton posé qui ne trahissait rien de son état.
Les présentations n’iraient pas plus loin. Pas de ‘Je viens de…’, pas de ‘J’ai fait…’. Sa voix était gutturale, rauque et résonnait avec force entre les murs. Balto, s’était assis près du bureau et s’appliquait à scanner l’assemblée, littéralement. Lorsque, avant même que la porte de la salle ne s’ouvre, il avait déjà tourné la tête en sa direction. Le concierge entra un papier à la main. De toute évidence, lui aussi voyait Lukas pour la première fois et même si on l’avait sans doute prévenu, il ne put s’empêcher de se figer un moment sur place, les yeux écarquillés. Finalement il monta sur l’estrade en regardant tantôt Balto, qui le suivait du regard, tantôt Lukas qui n’en avait pas un seul à son égard.
- Le programme du ministère… dit le concierge en tendant une enveloppe à Lukas. Pour votre cours.
Lukas n’esquissait aucun mouvement, l’homme se résolut à poser la lettre sur le bureau et à décamper après avoir eu un dernier regard pour les élèves, un regard compatissant.
- Nous allons aborder ce cours d’une manière résolument pratique, reprit il comme s’il n’avait jamais été interrompu.
Puis il s’approcha du tableau noir et écrivit à la craie : ‘Cours n°1 : Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire.’ Pendant ce temps, sur le bureau, le programme du ministère se consumait.
- A partir de maintenant, veuillez ne pas toucher les sphères qui se trouvent devant vous, dit-il en revenant près du bureau. Une à une les sphères irradièrent de lumière. Numéro 44 !
L’élève assis à la place 44 venait de tendre le bras en direction d’une sphère dorée. Il se ravisa et glissa dans son siège, le visage rouge pivoine. La question de l’utilité des numéros à chaque place était donc résolue. Soudain, à l’opposé de la salle, un bruit d’aspirateur essoufflé se fit entendre l’espace d’une seconde, suivis de quelques cris alentours. La place 127 était à présent vide.
- Quelqu’un d’autre veut toucher une sphère, murmura Lukas presque pour lui-même.
Le professeur sortit également une sphère identique d’un tiroir du bureau et la posa sur celui-ci, elle irradia à son tour d'une lumière vive.
- Laissez vos livres et vos sacs à vos pieds, prenez votre baguette dans une main et portez l’autre main au-dessus de la sphère la plus proche de vous. Ces sphères sont des portoloins. Leur existence n’étant pas enregistrée auprès du ministère, je vous prierai de tenir votre langue. Un silence s’installa. La plupart des élèves comprirent que s’ils tenaient à leur langue il valait mieux qu’il la tienne effectivement. Pour ceux qui utilisent ce moyen de transport pour la première fois, fermez la bouche. A trois, touchez la sphère. Un, deux… Par ailleurs, vous ne dormirez pas à Poudlard ce soir… Trois.
VFRROUUUF !
Après avoir vérifié que tous les élèves avaient bien disparu, Lukas posa une main sur la tête de Balto et l’autre sur la sphère dorée. Ils furent tous deux aspirés à leur tour dans le tourbillon qui bringuebalait allègrement les tripes.









Mikhaïl Vanna Syl

Mikhaïl Vanna Syl
SERPENTARD. ► septième année.

► MESSAGES : 93
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Lun 16 Jan - 9:36


La première réaction de Vanna Syl lorsqu'il vit l'annonce comme quoi le cours de Défense contre les Forces du Mal se trouverait désormais comme étant leur dernier cours du jeudi, en fin d'après-midi, ce fut d'éprouver une forte antipathie à l'égard de l'enseignant. Puis, alors que d'autres élèves étaient entrain de râler à côté de lui, en disant que l'entraînement de Quidditch tomberait à l'eau, reportant ainsi la sélection de l'année 2032-2033, Vanna Syl se mit à repenser au banquet de début d'année, tentant de se souvenir du nouveau professeur qu'ils auraient cette année. En effet, le Professeur Maestriani n'était plus désormais, et donc, le poste de Défense contre les Forces du Mal se retrouvait sans professeur. Non, rien ne lui venait. La chaise entre le Professeur de Potion, et de Sortilège était belle et bien restée vide tout au long du repas. La Directrice Grey n'en avait pas mentionnée outre-mesure non plus. Un bref regard penseur qui s'attarda machinalement sur l'affiche, Mikhaïl finit par se détourner du panneau d'affichage, laissant ses camarades pestaient contre le nouvel enseignant, et son cours de fin de journée. Prenant la direction de la Grande Salle pour aller prendre son petit déjeuner, Vanna Syl eut un léger sourire en pensant qu'il s'agissait sûrement du premier cours le plus intéressant de cette année. Beaucoup de mystères semblaient survoler ce professeur et cette matière.

La journée passa rapidement, malgré des cours traînant sur la longueur à cause de tous ce rabâchage d'informations administratives concernant leurs futurs examens. Les A.S.P.I.Cs étant pour lui l'année prochaine, les professeurs trouvaient bons de leur signaler qu'ils devaient préparer correctement dès aujourd'hui. Malgré le soupir qui s'était échappé de ces fines lèvres à chaque cours, et à chaque fois que ce sujet revenait à ses oreilles, Vanna Syl espérait que ce nouveau professeur éviterait de parler de ce sujet, et se montrerait à la hauteur de tout ce mystère qui semblait émaner de ce dernier. Un fin sourire apparut sur son visage lorsqu'il croisa ses potes de Serpentard, non loin du numéro de la salle de cours qui avait été mentionné sur l'affiche, un peu plus tôt dans la matinée. « Putain, c'est quoi ces bordels ? » Mikhaïl ne put s'empêcher d'éclater de rire lorsqu'il entendit son meilleur ami, Chikere, s'exclamait de la sorte alors qu'ils entraient dans la salle de Défense contre les Forces du Mal, accompagnés d'une musique... Particulière, disons. D'une autre époque, serait peut-être plus approprié dirons-nous. Chikere observa les orbes dorés avec un enthousiasme certain, et même Mikhaïl ne put s'empêcher de les regarder avec un interêt particulier. Qu'est ce que c'était ? Qu'allaient-ils donc faire ? Qu'avait prévu ce nouvel enseignant ? Des tas de questions s'ajoutèrent à celles qui existaient déjà. Et peut-être pour la première fois de la journée, les autres élèves de sa promotion se mirent à se poser des questions quant à l'identité du nouvel enseignant. Un fin sourire se dessina à nouveau sur son visage basané. Sourire que Chikere partagea. S'asseyant à côté des autres Serpentards, Chikere lui donna un coup de coude, lui montrant la porte se refermait doucement : « Il arrive. » Murmura-t-il avec une pointe d'excitation que Vanna Syl ne put s'empêcher de partager. Un bref regard sur les Gryffondors, et il reporta son attention vers le bureau baroque s'attendant à voir le professeur apparaître dans un claquement de cape.

Derrière eux, une porte grinça. Mikhaïl se retourna, réagissant comme les autres élèves. Comme un seul homme, ils regardèrent apparaître un chien particulièrement robuste. On aurait presque dit un chien de chasse princier. Le jeune Vanna Syl ne s'y connaissait pas suffisamment pour reconnaître la race, ni même que c'était plus un chien de berger français (de base) qu'un chien princier. Puis, ce dernier se stoppa, faisant place à ce qui semblait être son maître. Allah lui même serait resté con en voyant l'homme entrait. Tout du moins ce qui semblait rester de l'homme. Mikhaïl, tout comme Chikere, tout comme l'intégralité des élèves, avait la bouche entre-ouverte, hésitant entre une moue de stupeur, ou une moue d'excitation, se posant un milliard de questions sur l'apparence de leur nouveau professeur. Mikhaïl tourna la tête vers les Grey, puis vers McSwann, et enfin Coleen. Qu'est ce que c'était ce... Ce truc ? Adriel regardait le professeur avec la même insistance que tous ici. Mikhaïl se sentit étrange. Peut-être pour la première fois à Poudlard, il ne tenterait rien d'extravagant dans cette matière. C'était du moins l'une des nombreuses pensées qui lui traversèrent l'esprit. Il y en avait tellement qu'il en avait le tour-ni. Fermant un instant les yeux, il vit le professeur près de son bureau lorsqu'il les ré-ouvrit.

« Je suis le Professeur Kellen, votre nouveau professeur de défense contre les forces du mal. » L'avantage, c'était qu'il était déjà déguisé pour Halloween. M'enfin, bon... C'était quand même dans un peu plus d'un mois, maintenant. Professeur Kellen... Son cerveau fonctionnait à toute vitesse, avant qu'il ne se retienne de laisser échapper un soupir à fendre l'âme. Cela ne lui disait rien, à son plus grand désarroi. « A partir de maintenant, veuillez ne pas toucher les sphères qui se trouvent devant vous. Numéro 44 ! » Comme beaucoup d'élèves, Mikhaïl sursauta légèrement. Chikere non. Lui, c'était un féru de Vodoo, il trouvait le professeur totalement classe. Une espèce de magie noire était derrière tout ça, il en était sûr. Visiblement, le Professeur Kellen était devenu le professeur préféré de son meilleur ami. Vanna Syl observa le numéro 44, avec un sourire. « Laissez vos livres et vos sacs à vos pieds, prenez vos baguettes dans une main et portez l’autre main au-dessus de la sphère la plus proche de vous. Ces sphères sont des portauloins. Leur existence n’étant pas enregistrée auprès du ministère, je vous prierai de tenir votre langue. » Mikhaïl sortit doucement sa baguette d'ébène de sa poche. Chikere fit de même, tout le monde fit de même. Un sourcil relevé, Mikhaïl attendait la suite avec impatience. « Pour ceux qui utilisent ce moyen de transport pour la première fois, fermez la bouche. A trois, touchez la sphère. Un, deux… Par ailleurs, vous ne dormirez pas à Poudlard ce soir… Trois. » Bizarrement, depuis que le 127 avait disparu, Mikhaïl n'était guère très motivé à utiliser cette sphère. Mais lorsque Kellen prononça « 3 », la main de Vanna Syl s'était posé dessus sans même réfléchir. D'un coup, une sensation étrange se fit ressentir au niveau de son nombril, puis il se sentit aspiré avant même qu'il ait eut le temps d'inspirer.









Coleen S.Hatcher

Coleen S.Hatcher
SERPENTARD. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Lun 16 Jan - 10:37


La reprise des cours s'était faite sans le moindre cours de défense contre les forces du mal pendant quelques temps. Ce n'était pas pour déplaire à la jeune Hatcher qui n'avait pu s'empêcher de sourire devant le siège vide que laissait derrière lui le professeur Maestriani. Elle n'avait jamais beaucoup apprécié cette matière: apprendre à se battre contre la magie noire, ou comment perdre son temps. Coleen n'était pas très portée dans le domaine des forces obscures, mais elle ne voyait pas quel était le problème, comme une majorité de gens de son rang en somme. Aussi, quand le premier cours fut annoncé, Coleen sentit un léger énervement monter en elle. Elle prit nénamoins le chemin de l'amphi, comme tous les autres élèves. Dans la cohue des petits nouveaux qui allaient se perdre au moindre coup de coude, elle se fraya un chemin et entra dans la salle. Il y avait une vieille musique qui semblait tourner en boucle. Pas désagréable, mais un peu poussiéreux. La jeune fille prit place avec quelques unes des filles de chez les serpentards qu'elle avait laissé entrer dans son cercle L'endroit était un peu différent de ce qu'il avait été du temps du professeur précédent, mais il y avait quelque chose de plus mystérieux qui flottait dans l'air et cela attisa la curiosité de la blonde.

Enfin, la musique s'arrêta, les portes se fermèrent et le professeur fit son entrée. Il était précédé d'un gros chien noir, à ce qui lui semblait. Mais la jeune femme ne s'attarda pas sur ce détail. Le faciès du nouveau prof était en lui même la chose la plus intrigante qu'elle n'eut jamais vu. La jolie blonde ne pouvait tout simplement pas regarder ailleurs, même si les orbes lumineuses sur le bureau étaient en soit un autre élément qui aurait pu potentiellement attirer son regard. Elle capta furtivement le regard de Mikhaïl puis de son meilleur ami. Personne ne semblait en savoir plus parmis les verts et argent. Le professeur s'installa a son bureau et se présenta : Je suis le Professeur Kellen, votre nouveau professeur de défense contre les forces du mal Et rien de plus. La curiosité de la demoiselle était piqué à vif et elle aurait aimé poser des milliers de questions sur son état. Mais elle n'en fit rien, le regard bleu perçant du prof était suffisant à dissuader quiconque d'ouvrir la bouche, même elle. A partir de maintenant, veuillez ne pas toucher les sphères qui se trouvent devant vous. Numéro 44 ! L'élève assis à la place en question passa à la couleur tomate en quelques secondes. Un petit. Première ou deuxième année peu importait. Coleen se demandait bien pourquoi diable ils avaient les cours tous ensemble, c'était crétin, de son point de vue.

Laissez vos livres et vos sacs à vos pieds, prenez vos baguettes dans une main et portez l’autre main au-dessus de la sphère la plus proche de vous. Ces sphères sont des portoloins. Leur existence n’étant pas enregistrée auprès du ministère, je vous prierai de tenir votre langue. Pour ceux qui utilisent ce moyen de transport pour la première fois, fermez la bouche. A trois, touchez la sphère. Un, deux… Par ailleurs, vous ne dormirez pas à Poudlard ce soir… Trois. Coleen s'exécuta, regardant les filles autour d'elle pour qu'elles fasse de même. Pour une fois qu'elles n'échangeaient pas les ragots mais obéissaient … C'était une grande première. Dans un tourbillon, ils disparurent tous ensemble. Coleen n'aimait pas cette sensation, oh bien sur, elle avait déjà utilisé un Portoloin, mais généralement, elle préférait le transplanage avec une escorte, après tout, ses parents payaient quelqu'un pour ça : lui éviter cette désagréable sensation d'être prise dans un cyclone.









Calixte McSwann

Calixte McSwann
SERPENTARD. ► septième année.

► MESSAGES : 24
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Lun 16 Jan - 20:23


Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. Chantal_staffordabbott9 Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. Monika_jagaciak08 Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. Robert-robert-pattinson-14518562-100-100
feat. Maleficent McSwann, Loveleen Blake et Ash "Orphée" Lazzaro

Être dispensé de cours de DCFM depuis près de deux semaines n'avait en rien satisfait Cal' McSwann. Il avait apprécier le grand privilège de se voir enseigner par Lady Grey Sr en personne à la fin de l'année précédente. En revanche voir la chaise professorale vide à la rentrée lui avait tirer une grimace de contrariété. Expliquons-nous, ce cours là avait toujours été son préféré. Que ce soit pour les âneries qu'on y débitait (dieu sait combien de fois on s'est entendu dire que la magie noire c'était le mal), ou pour l'excellence de l'enseignement quand le professeur était digne des plus grands. Ca avait été le cas du professeur Maestriani. Pas de ses quelques remplaçants occasionnels mais si l'on faisait le bilan des 6 dernières années, tout ce que l'on pouvait conclure c'est que malheureusement et encore une fois Calixte McSwann avait très mal habitué. On lui avait fait prendre goût à l'excellence.

Aussi, quand Maleficent était arrivée ce matin là, le minois fendu d'un large sourire taillé à la lame de rasoir, il s'était méfié sans raison particulière.

- Tu peux te réjouir ce soir nous finissons à dix huit heures. Le poste de DCFM a été pourvu finalement...
- Par qui?

Maleficent haussa ses épaules cintrées dans une très élégante veste de cuir noir. La rouquine avait un style que peu égalaient, cela venait peut-être plus de son visage racé et hautain que de sa tenue vestimentaire d'ailleurs.

Calixte ne répondit rien, persuadé de retrouver un guignol au cours de ce soir là. Il allait, comme d'habitude se montrer très critique, aussi traîna-t-il sa contrariété jusqu'à l'heure dite.
La petite musique d'ambiance lui laissait redouter le pire. Sur ses talons, Maleficent sa soeur et la très discrète Loveleen Blake, une créature diaphane dont la voix valait le sifflet d'un oiseau rare. Elle ne parlait que très rarement, bien loin de se faire remarquer dans le sarcasme comme le reste des Serpentard dont elle appréciait pourtant la compagnie. Derrière eux, un peu à la traîne, son habituel air mi-absent mi-mauvais garçon, un poufsouffle qui supportait le doux nom d'Orphée bien que son véritable nom et celui sous lequel il était inscrit à Poudlard fut Ash Lazzaro.

- Encore un guignol je parie..., maugréa Cal' en s'asseyant près de Mikhaïl Vanna Syl.

Loveleen eut un presque sourire, s'asseyant à côté de Maleficent avant de sortir sagement ses affaires comme elle en avait l'habitude. Calixte n'imita pas ce geste, les bras croisés sur le torse dans l'attente de voir le spectacle commencer. Maleficent, elle, observait ces étranges sphères posées sur les bureaux se défiant d'elles comme d'un piège. La suite devait lui donner raison.

« Je suis le Professeur Kellen, votre nouveau professeur de défense contre les forces du mal. »

Loveleen releva les yeux, posant sa plume avec délicatesse maintenant qu'elle avait fait l'entête de son parchemin: cours numéro 1 de défense contre les forces du mal ce... Elle étouffa une expression horrifiée comme ses yeux clairs de dame du lac se posèrent sur le visage tout droit sorti des enfers du dit professeur Kellen. Les yeux de Maleficent se posèrent sur le professeur avec une lueur vive d'intérêt. Cal fronça les sourcils se demandant s'il devait en rire ou en pleurer.

- Voilà qui dépasse de loin tout ce que j'ai pu imaginer..., commenta le serpentard sans aller au bout de sa pensée quoiqu'elle fut suffisamment claires.

En vérité, il ne devait pas accorder le moindre crédit à ce nouveau professeur avant d'avoir poser sa main sur le portoloin... sensation très étrange que celle de se sentir aspiré et retourné dans tous les sens.
Ash fut le dernier à poser sa main sur l'orbe après un dernier regard pour cet étrange professeur.









Lukas K. Ustaz

Lukas K. Ustaz
PROFESSEUR de dcfm

► MESSAGES : 294
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Mer 18 Jan - 19:22


Les pieds de Lukas se plantèrent droit dans le sable ; Balto atterrit d’aplomb également. Ce qui n’avait, de toute évidence, pas été le cas pour la grande majorité des élèves. Certains se relevaient tout juste, le visage couvert de sable, crachant lorsqu’ils en avaient ingurgité. Pour d’autres l’atterrissage avait été tellement abrupte qu’ils s’étaient retrouvés ensevelis jusqu’aux genoux. Lukas s’avança parmi les élèves éparpillés un peu partout, se dirigeant vers un groupe de premières années qu’il s’appliqua à arracher un par un au désert en les soulevant sans ménagement par les épaules. Pour l’une d’entre eux, enfoncées jusqu’au hanches, Lukas dut même recourir à la magie. La faisant sauter comme un bouchon de champagne hors du sable et la rattrapant de justesse lorsque après une montée en piquée de six bons mètres dans les airs, elle retomba dans un cri suraigu. Dans les bras du Professeur, la jeune fille ne savait plus si elle devait être effrayée par ce qui venait de se passer ou par le fait de se trouver si proche du mystérieux sorcier aux stigmates. Balto, lui, s’était déjà éloigné du groupe et assit un peu à l’écart. Il fixait les élèves comme un chien de berger surveillant son troupeau.
- Debout ! scandait Lukas à chaque tour qu’il faisait sur lui-même afin de vérifier qu’aucun élève ne restait à terre, possiblement blessé ou mort. Les traits tirés de son visage ne sous-entendaient aucune compassion d’aucune sorte.

Le Professeur Kellen et ses élèves se trouvaient dans une étendue où le sable régnait en maître ; un désert qui courait aux quatre points cardinaux. Au beau milieu de nulle part, tout était plat, sauf à l’ouest où un ensemble dunaire brisait l’horizon. Il faisait chaud et l’air était sec, encore qu’on eût pu s’attendre à pire. Un léger vent inscrivait des ridules au sol. La lumière rouge qui annonçait le soleil couchant donnait au tableau un air dantesque.
- Nous sommes en Egypte, commença Lukas en circulant parmi les élèves pour récupérer les sphères dorées. Sa voix résonnait dans l’immensité comme un écho porté par les vents. A une centaine de kilomètres de Dahchour. Dans la catégorie endroit inhospitalier, vous vous trouvez sans nul doute dans le top dix mondial. Le désert n’est rien ; ces étendues de sable sont imprégnées de magie. Depuis des siècles les routes commerciales contournent cet espace sur des centaines de kilomètres. Les boussoles ne sont d’aucune aide ici, les dunes mugissantes sur votre droite là-bas se déplacent tous les trois jours, changeant complètement le visage de ces terres. La nuit, les tempêtes de sable sont si fortes qu’elles cachent les étoiles et emportent tout sur leur passage. Il y a une dizaine d’année, des moldus ont tenté, pour la première fois, en vain et au prix de leur vie, de parcourir cette partie du désert afin de trouver la pyramide noire de Rakmat, reine obscure de la première période intermédiaire égyptienne. Cette pyramide est le cœur névralgique de cette région ; c’est de là qu’émane toute la magie que recèle chaque grain de sable. Quelque chose d’ancien y règne en maître, d’ancien et de noir. C’est précisément là que nous allons et que nous passerons la nuit.

Lukas se fraya un chemin à travers les élèves. Le vent se levait et faisait claquer sa robe noire de sorcier. Il faisait de plus en plus sombre. Le Professeur se dirigeait vers un tas de sacs à dos en cuir tanné posés à même le sable. Il y avait également une vingtaine de chaudrons taille standard en fonte, trois grosses malles à trois serrures et un drapeau blanc ceint autour d’un pic en bois de trois mètres de haut.
- Chaque élève portera son sac. Son contenu importe peu pour le moment, mais il est essentiel à votre survie, ne le perdez pas. Chaque sac pèse huit kilos. Les premières, deuxièmes, troisièmes et quatrième années seront en charge des chaudrons. Les cinquièmes années s’occuperont des malles. Tout comme les chaudrons, elles sont très lourdes. Et il est hors de question de les abandonner. Quant aux sixièmes et septièmes années, la sécurité des autres élèves constituera votre responsabilité. Les sixièmes années, vous vous mêlerez au groupe. Les septièmes années, vous vous répartirez en cercle autour du convoi. Vous avez interdiction d’abandonner vos postes, sous aucun prétexte.
Finalement Lukas ramassa le grand étendard et pénétra le groupe d’élève. Son regard azur, dérangeant, cherchait quelque chose. Il semblait même que le sorcier humait l’air de temps à autre. Ses yeux tombaient parfois sur un élève, procurant irrémédiablement une sensation de mise à nue effroyable qui se lisait sur son visage. L’art du sondage des esprits opérait. Un pas à gauche, trois pas à droite. Les élèves s’écartaient comme autant d’aimants à polarité identique.
- Toi ! dit Lukas en pointant du doigt un élève dans la masse.
Les élèves s’écartèrent comme la Mer Rouge face à Moïse. Le Professeur Kellen s’avança sur un première année qui tremblait de tout son long, si il arrivait encore à retenir ses larmes, des grosses gouttes de sueur se mirent en revanche à couler le long de son front. Lukas l’écarta de son chemin et se planta devant Mikhaïl Vanna Syl. Il le regarda de haut en bas, saisit son menton entre son pouce et son index, lui releva la tête et planta son regard dans le sien. Silence.
- Tu prendras la tête du convoi, dit sobrement le Professeur avant de fermement caler l’étendard dans la main du Serpentard. Que tout le monde se prépare à partir, ordonna-t-il enfin en s’éloignant.

Le convoi était sur le point de s’ébranler sur les ordres du Professeur. Le soleil se couchait et la température descendait sensiblement. Une fraîcheur envahit l’air. Les étoiles s’allumèrent une à une dans le ciel. Balto fermait le cortège. Il marchait, le port altier, à bonne distance des derniers élèves, bien conscient du rôle qui lui incombait.
Lukas se rapprocha de Mikhaïl Vanna Syl.
- Je dois partir en avant. Tu mèneras le groupe des élèves jusqu’à la crête de la dune d’en face. C’est à une demi-heure de marche, plus, sans doute, à cause du matériel et de la pente qui mène au sommet. Ne traînez pas, le vent se lève et il amène les ombres avec lui. Le chien reste à l’arrière. Il sera les yeux derrière ta tête. Fais lui confiance. Et travaille en équipe. Il n’est pas question de perdre des points de maison ici, l’échec serait bien plus grave. Je vous retrouverai de l’autre côté de la dune.
Il n’eut aucun regard pour l’élève. Dans un tourbillon de cape précédant un CRACK ! sonore, le Professeur Kellen disparut.

Balto marchait d’un pas calme et sûr à l’arrière du groupe. Il scrutait tantôt la dune haute d’une centaine de mètres qui leur faisait face, tantôt les élèves qui avaient abandonné l’idée de porter les malles et chaudrons, et faisaient enfin preuve d’inventivité avec leur baguette. Ils marchaient depuis vingt bonnes minutes lorsque Balto sentit quelque chose dans l’air. Magie noire… Le sol tremblait légèrement, si légèrement qu’il ne fut d’abord perceptible qu’aux sens aiguisés de l’animal. Le beauceron se retourna. Derrière, une tempête de sable se rapprochait. L’immense rouleau de particules fines avançait sur eux, et chose inhabituelle, en silence. Chose encore plus inhabituelle, des créatures le précédaient. Elles avaient l’apparence de ces tigres à dents de sabre préhistoriques, à ceci près qu’elles n’étaient faites que de sable et se muaient avec une vitesse impressionnante dans leur environnement. A l’horizon elle n’était encore que des ombres, des points en mouvement, mais la vue de Balto les identifia rapidement. Immédiatement, il donna l’alerte. Son aboiement, rauque, comme venu des entrailles de la terre, retentit par trois fois jusqu’à l’avant du convoi.

La déferlante sableuse se rapprochait promptement, mais pas autant que les créatures de sable. Les premières d’entre elles étaient déjà sur les talons du convoi. De ses crocs puissants, Balto en perfora une qui s’approcha trop près. Elle se désagrégea en grains de sable. Par la suite, les autres se méfièrent de l’animal qui avait bien plus de ressources qu’il n’y paraissait. Le chien était empreint d’une magie noire bien plus terrifiante que la leur. Mais les créatures étaient nombreuses et il y en avait de plus en plus. Bientôt, elles attaquèrent les côtés du convoi qui atteignait enfin le pied de la dune. Derrière, la tempête se rapprochait ; devant, qui sait ce qui se trouvait de l’autre côté de la dune…









Mikhaïl Vanna Syl

Mikhaïl Vanna Syl
SERPENTARD. ► septième année.

► MESSAGES : 93
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Ven 20 Jan - 11:13


Allez savoir si son expérience de Quidditch lui avait permit de rester debout, ou non, Vanna Syl attérit droit, sur ses pieds, le regard encore dans le vague, le sang battant à tout rompre dans ses oreilles. Il ferma plusieurs fois les yeux, les ré-ouvrant rapidement. Son regard, une fois stabilisée, se porta tout autours de lui, observant le sable avec une légère surprise. S'agenouillant machinalement, sans regarder les autres autours de lui, il plongea sa main dans le sable, avant d'en tirer une légère poignée. Il se redressa, laissant sa main s'ouvrir doucement, tandis que chaque grain s'enfuyait déjà. Mikhaïl sentit naître une excitation palpable dans le creux de son estomac. Il reporta machinalement son regard sur le Professeur Kellen, un léger sourire aux lèvres, rêveur. L'Égypte, hein ? Il balaya les alentours de son regard. Ils se trouvaient dans un désert, dans l'Égypte, l'un des pays des plus puissants, des plus mystérieux à cause des nombreuses histoires et légendes qui émanent de chaque grain de sable qui le compose. Sur le sol de Râ, le souffle d'Amon leur caressa le visage plus ou moins violemment, le cœur de Vanna Syl s'emballait à la vue de tout ça. Un de ces rêves venait sûrement de se réaliser, jusqu'à ce que le Professeur reprenne la parole pour leur expliquer les dangers des lieux. Un fin sourire stagna sur les lèvres de Mikhaïl, qui, malgré tout, restait imperturbable. Peut-être pour la première fois depuis qu'il était à Poudlard, le jeune Serpentard venait de trouver son cours préféré alliant Danger, Mystère, et Connaissance. Les trois points les plus primordiaux, selon lui. D'où le fait aussi, qu'il adorait tout particulièrement les cours d'Histoire de la Magie, en compagnie du Professeur Van Helsing. Des cours comme ça, c'était ce qu'il voulait. Il n'y avait rien de mieux pour apprendre que d'être carrément sur place. L'hindou observait le Professeur Kellen, buvant ses paroles.

« Toi ! » Mikhaïl sursauta, observant le première année qui semblait prêt à se pisser dessus. Un coup d'oeil compatissant, il redressa son visage vers le Professeur Kellen lorsque ce dernier lui saisit son menton. Un léger frisson parcourut son échine. Il était impressionnant. Trop impressionnant. Comme si la magie elle-même l'animait tel un pantin au service d'une quelconque magie hostile, mais puissante. Mikhaïl retint son souffle. « Tu prendras la tête du convoi, » lui dit-il en lui mettant l'étendard entre les mains. « Que tout le monde se prépare à partir. » Mikhaïl observa le professeur s'éloigner avant de lancer un regard curieux sur l'étendard. Qu'attendait-il de lui exactement ? Qu'il dirige le groupe du main de fer et de les mener vers l'endroit indiqué par le Professeur sans qu'il n'y est un mort ? L'excitation de Vanna Syl fit place à une solitude intense, que lui seul pouvait comprendre. L'endroit n'était guère agréable, et ce n'était pas franchement le meilleur endroit pour s'exercer à jouer au petit chef. Marmonnant une injure en arabe, il ne put s'empêcher de penser à son père, puis aux diverses histoires qui lui racontait quand il était petit. Comment devait-il réagir ? Il les regarda tous. Les Premières années étaient tétanisés, et les autres n'étaient guère mieux. Seuls les derniers années (5,6 et 7ème année) semblaient être un peu plus calmes, mais guère rassurés. L'inquiétude se lisait dans tous les regards. Il devait agir en chef, et non en petit con de Serpentard comme à l'accoutumé. Le vent soufflait. Devait-il utiliser son don de Djinn pour le commander afin de les protéger ? Il grinça machinalement des dents. Toute l'école allait le savoir, et il ne fallait pas, surtout pas. Son père allait l'apprendre, c'était obligé. Il allait se faire tuer, c'était clair ! Il ne devait pas faire appel à son pouvoir de Shaytan, c'était ce qu'il lui avait dit. Mais c'était peut-être la seule chose qui pourrait les mener sans trop de casse à l'endroit où le Professeur souhaitait qu'ils se rendent. Son ventre se contracta à l'idée de manier le vent comme un bouclier. « Je dois partir en avant. Tu mèneras le groupe des élèves jusqu’à la crête de la dune d’en face. C’est à une demi-heure de marche, plus, sans doute, à cause du matériel et de la pente qui mène au sommet. Ne traînez pas, le vent se lève et il amène les ombres avec lui. Le chien reste à l’arrière. Il sera les yeux derrière ta tête. Fais lui confiance. Et travaille en équipe. Il n’est pas question de perdre des points de maison ici, l’échec serait bien plus grave. Je vous retrouverai de l’autre côté de la dune. » Il s'était rapproché de lui, pour lui parler, le considérant comme un lieutenant ou un truc du genre.

Les élèves s'étaient retournés vers lui, tandis que Mikhaïl observait le chien du Professeur comme pour en tirer une quelconque aide. Au final, il observa les premières années, puis il en interpella une : « Hey toi ? Comment tu t'appelles ? » « Co-Colin, monsieur. » Il lui montra sa baguette, puis il s'approcha du premier année, en lui intimant de faire de même. « Les charges sont lourdes, mais le professeur n'a pas interdit l'utilisation de sortilèges pour les rendre plus légers. Suivez-tous mon mouvement de baguette pour ceux qui ne savent pas le faire, et lancez-le sur votre sac, puis sur vos différentes charges : Chaudrons, malles, etc. » Mikhaïl exerça un mouvement du poignet délicat, avant d'effleurer son sac. Il incanta distinctement pour que tous les premières années le recopient afin de leur faciliter leur tâche. Le sac sembla perdre tout son poids. Mikhaïl le mit sur son dos, son keffieh se mouvant au grès du vent. « Dès que vous avez fini, vous reprenez vos rangs comme le Professeur Kellen l'a annoncé, et vous avancez. » Sa voix ne trahissait à aucun moment le stress dont il était la cible. La disparition du professeur l'avait laissé sans voix. Prenant la tête du convoi, il entendit des pas s'approchaient de lui, et il reconnut aussitôt Chikere, son meilleur ami. « T'as besoin d'un coup de main, mec ? » « Yep. » Son regard était inquiet. Le désert était hostile, il le sentait. Le vent le lui disait, et il ne savait toujours pas si il aurait une emprise sur ce dernier si jamais cela devait mal tourner. Chikere lui saisit l'épaule, tentant de cacher son mal être également. Il murmura : « L'endroit pue la magie noire. C'est horrible. » « Oui... » Il soupira, puis il reprit : « Va avec le chien de Kellen, et observe-le. » Chikere hocha d'un mouvement de la tête avant de se retirer derrière. Vanna Syl soupira, jetant des regards à droite, à gauche, observant les premiers années d'un oeil pensif.

Tout semblait calme pour le moment. Vanna Syl s'était quelque peu détendu. Il s'était un peu plus avancé, histoire de voir venir plus facilement ce qui pourrait approcher en compagnie d'un ou deux Septième année, jusqu'à ce que le sol se mit à trembler sous leurs pas. Les aboiements du chien se firent entendre quasiment juste après. Vanna Syl se retourna, stoppant son avancé, et il vit. Il était tétanisé. Secouant la tête au moment même où l'un des premiers années se mit à crier de terreur, il cria : « On se calme, et on continue d'avancer. Lawrence, Maleficient, Coleen et Adriel, allez devant et menez le convoi comme le professeur l'a dit. » Les autres chargeaient du convoi comprirent qu'ils devaient se mettre au talon du convoi, au cas où il y avait besoin. Et rapidement, il leur fallu sortir les baguettes. Le chien du professeur en explosa un d'une pression de sa puissante mâchoire, tandis que les baguettes balancées des sorts. « Diffindo ! » Un des chiens qu'il avait visé suivi le même que celui que Balto venait d'éclater. La nuit allait être longue. Vanna Syl avait déjà les nerfs à fleur de peaux.









Ash Lazzaro

Ash Lazzaro
POUFSOUFFLE. ► septième année.

► MESSAGES : 97
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Sam 21 Jan - 23:20


    C'était le pas traînant qu'Ash s'était à un bureau vide, posant son sac sur ses genoux, reposant son menton dans sa main, attentif et observateur de tout ce qui se passait autour de lui alors qu'au contraire, son air absent donnait l'impression de s'en foutre éperdument. S'il fut le dernier à prendre le portoloin, comme le professeur Kellen le demandait, c'était avant tout parce que son naturel tranquille n'appréciait que moyennement l'idée de devoir subir un cours pratique. Un soupir tandis qu'il se décide enfin et qu'il disparaît à son tour, absorbé de l'intérieur, pour atterrir, comme les autres, au beau milieu d'un désert. Il attrapa un des sacs en silence, échangeant un bref regard avec Calixte avant de reporter son attention sur Kellen qui choisissait Vanna Syl comme leader du groupe d'élèves. Ash se passa une main sur le visage : ennui mortel. Pour tout dire, cela ne l'amusait ni ne l'inquiétait, contrairement à ses petits camarades. « Je dois partir en avant. Tu mèneras le groupe des élèves jusqu’à la crête de la dune d’en face. C’est à une demi-heure de marche, plus, sans doute, à cause du matériel et de la pente qui mène au sommet. Ne traînez pas, le vent se lève et il amène les ombres avec lui. Le chien reste à l’arrière. Il sera les yeux derrière ta tête. Fais lui confiance. Et travaille en équipe. Il n’est pas question de perdre des points de maison ici, l’échec serait bien plus grave. Je vous retrouverai de l’autre côté de la dune. » Imitant les autres septièmes années, il se plaça du côté gauche du convoi, ne pouvant retenir un sourire amusé à l'idée que Calixte, Maleficent et leur joyeuse bande allaient devoir protéger les plus jeunes, parmi lesquels bons nombres de sangs impurs. Ironie de la situation. Quoique, les connaissant, ils étaient biens capables de les jeter en pâture eux-mêmes, juste pour nettoyer un peu Poudlard. Baguette en main, il ne montrait toujours aucune expression déchiffrable, se mettant à avancer à la suite des autres, après un bref regard au chien qui fermait la marche. Il ne put toutefois s'empêcher de lever les yeux au ciel, agacé par le comportement de petit chef de Mikhaïl ; il n'avait pas hésité longtemps avant de se la jouer capitaine du troupeau. C'était encore et toujours la même chose... Ash se surprit d'ailleurs à souhaiter que le cours soit fini. Impression de déjà vu. Et son air blasé ne changea nullement lorsqu'une tempête précédée d'étranges créatures se mit à poindre, menaçant de s'abattre sur eux. Un mouvement du poignet tandis qu'il applique un bouclier à sa gauche, protégeant sa partie du groupe. Un sourire pour la petite tête blonde au regard inquiet qui le regarde de ses grands yeux paniqués, cherchant sans doute un moyen de se rassurer. Les doigts du Poufsouffle se posent sur la chevelure couleur des blés et l'ébouriffe gentiment. « Ça va aller, t'inquiètes. » Joignant le geste à la parole, il repousse d'un sort de vent la créature qui s'approche trop près, la retournant à son état de sable. Ses yeux se reposent sur la dune, ils n'en sont pas très loin pourtant mais il n'est pas sûr qu'ils tiennent tous jusque là...









Calixte McSwann

Calixte McSwann
SERPENTARD. ► septième année.

► MESSAGES : 24
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Dim 22 Jan - 11:00


Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. Chantal_staffordabbott9 Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. Monika_jagaciak08
feat. Maleficent McSwann, Loveleen Blake

Calixte se redressa, contrarié d'avoir été malmené par le portoloin. D'un geste vaniteux, le serpentard se débarrassa du sable qu'il avait sur l'épaule avant de jeter un regard circulaire autour de lui. Le désert. Que de réjouissances en perspective. De leur petit groupe il n'y avait que Maleficent qui avait l'air de s'en réjouir. Cette folle se sentait dans son élément visiblement.

Elle humait l'air ostensiblement comme s'ils avaient fait une sortie au jardin public. Cal soupira, détournant le regard. Son excentrique petite soeur l'agaçait.

... Il y a une dizaine d’année, des moldus ont tenté, pour la première fois, en vain et au prix de leur vie, de parcourir cette partie du désert afin de trouver la pyramide noire de Rakmat, reine obscure de la première période intermédiaire égyptienne. Cette pyramide est le cœur névralgique de cette région...
- Je sens que ce cours va me plaire finalement..., persifla le serpentard en suivant du regard un troupeau de têtes blondes nées moldues.

Après un speech d'introduction particulièrement rassurant le professeur Kellen les plantait là sous la garde Mikhaïl. Quelque part ça aurait pu être pire, il aurait pu confier le commandement à un sang de bourbe mais Cal' n'aimait pas avoir à obéir à un autre élève. Encore moins à un de ses amis quand ça aurait pu être lui. Le serpentard maugréa, se dégageant d'une petite main qui venait chercher un peu de réconfort. Si son orgueil n'avait pas été froissé par le choix du professeur Kellen, il aurait remarqué que c'était à la pauvre Loveleen qu'il venait de refuser son attention. Il se mit en marche avec le reste du troupeau - insupportable - plantant la douce jeune fille derrière lui.

Loveleen donna un petit coup de baguette à une malle qui se mit à la suivre, obéissante. L'endroit ne la rassurait en rien. Le professeur lui faisait peur. Et la nuit commençait à tomber. Bientôt ils seraient plongés dans l'obscurité avec leurs seules baguettes pour leur prodiguer un peu de lumière. Mais ce n'était pas bien malin de se rendre repérable dans un endroit pareil. La douce enfant frissonna, pas franchement rassurée. Un instant elle pensa à chercher un peu de protection auprès d'Ash, le serviteur de Cal' mais à y bien réfléchir, les autres passaient tant de temps à le martyriser qu'il valait mieux oublier. Loveleen était la plus jeune du groupe, celle qui ne disait jamais rien. Pourtant on l'appréciait, allez savoir pourquoi, où peut-être était-ce simplement parce que tous avaient peur que Lord Brivael ne leur tombe dessus s'ils osaient l'exclure elle. C'était une question qu'elle s'était parfois posée.

Ils s'étaient à peine mis en marche que déjà les dunes semblaient leur filer le train. Loveleen se rapprocha d'Ash, prenant bien garde qu'il n'y paraisse pas.

« On se calme, et on continue d'avancer. Lawrence, Maleficient, Coleen et Adriel, allez devant et menez le convoi comme le professeur l'a dit. »
- Ne me donnes pas d'ordre mon chou. Si tu veux ce genre de rapport avec moi tu prends le rôle du soumis., chantonna Maleficent McSwann en croisant Mikhaïl le nouveau petit chef du groupe.

Elle lui adressa un clin d'oeil tout ce qu'il y a de plus vulgaire mais, pour une raison que Cal' ignorait, elle obéit quand même. Pauvre folle... Cal' lui était bien décidé à ne pas en faire autant si on lui demandait quoique ce soit. C'était justement ce qu'il se disait quand le chien se mit à aboyer.

- Il a quoi ce clebs? Fais le taire Mikhaïl..., cingla Calixte qui pour une fois ne s'en prenait pas à Orphée.

Son sac le suivait, comme la malle suivait Loveleen même si contrairement à elle, lui aurait eu les épaules suffisamment solides pour se passer de ce genre de sortilèges. Malheureusement, dans quelques secondes, Cal' allait se rendre compte que les aboiements du chien étaient le cadet de leur soucis.

La baguette prompte, Cal' ne voulait même pas voir à quoi il avait à faire, les formes sous le sable lui suffisaient amplement. Un confrigo informulé lui sauva probablement la vie, et avec celles de quelques premières années mal avisés qui s'étaient réfugiés derrière lui. Loveleen recula, paniquée. Un sortilège de répulsion particulièrement puissant jaillit de sa baguette, déterrant une créature particulièrement laide pour l'envoyer valser à plusieurs mètres. Mais cela ne suffit pas à la dissuader de revenir à la charge.

De son côté, Maleficent, toujours la première à ne pas faire les choses comme les autres, revenait vers l'arrière en courant. Sa chevelure rousse au vent et son maquillage noir lui donnaient l'air d'un démon si bien que certains s'écartèrent sur son passage, la confondant sans doute avec l'une des abominations du désert.

Elle rit, toute baguette dehors avant de se stopper net à une petite distance en arrière du groupe d'élèves.

- Laisse, si elle veut mourir cette folle..., siffla Cal' refusant de montrer la moindre inquiétude pour ce qu'il advenait de sa soeur. Pourtant ça lui était sans doute moins égal qu'à tout le reste de ceux qui la regardaient faire, perplexes. Il lui fallut pourtant une seconde de trop pour comprendre... - Oh merde! PROTEGO!!

A peine le bouclier s'était-il formé entre les élèves et cette folle de Maleficent qu'un cri, le plus insupportable et plus épouvantable que l'on puisse imaginer s'échappa de la bouche de la rousse:

- Cyyyhyrrrrrrraethhhhhhh!!!

Un instant la face piquée de tâche de rousseur de Maleficent se déforma pour vomir cet affreux qui de banshee. Un sortilège qu'elle avait appris l'été précédent chez les Llewellyn. De l'autre côté du bouclier de Calixte, bon nombre avec les yeux, le nez ou les oreilles qui saignaient et une impression d'assourdissement dominait chez tous.

Cal se redressa comme il s'était recroquevillé sur lui même pour se boucher les oreilles. Il essuya un filet de sang qui coulait sur sa lèvre supérieure et jeta un oeil à la délicate Loveleen...

Maleficent se retourna souriante, les dents rougies de sang.

- On dit merci qui?

Et la folle McSwann de soulever sa robe de sorcière pour faire la révérence. Face au cri de la Banshee peu de choses faites de chair et de sang ne rebroussait pas chemin. Rester exposer à un tel cri c'était s'exposer à une mort certain par implosion de ses propres vaisseaux sanguins. Elle ne savait pas ce qu'il en était des créatures du désert mais pour un bref instant, ils auraient peut-être la paix ce qui leur permettrait d'avancer un peu.

- On te remercie d'avoir failli tous nous tuer Maleficent, vraiment...
- Oh ne jacte pas Cal tu n'es pas mort que je sache...









Coleen S.Hatcher

Coleen S.Hatcher
SERPENTARD. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Dim 22 Jan - 14:08


Coleen atterri en douceur sur le sable mou. Beaucoup, qui n'avait jamais connu ce genre de sensation auparavant s'étaient ramassé lamentablement dans le sable et le professeur les relevait sans ménagement ni compassion. Elle ne savait pas trop si elle devait l'aimer ou le détester. Quand il leur annonça où ils étaient arrivés, la jeune fille fut impressionné jusqu'au passage où c'était un deux dix endroits les plus dangereux du monde, après, elle le trouva très ennuyeux. Qu'en avait-elle à faire des pyramides, après tout, ce n'était pas comme si ils risquaient d'en trouver une en Angleterre, franchement. Après, il passa à l'aspect plus pratique, répartissant les tâches et surtout les poids. Sixième année ou ne rien faire concrètement apparemment. Ce n'était pas comme si Coleen allait se mettre soudainement à materner ces petits sang impurs. Puis enfin, le professeur s'avança vers Mikhaïl, lui confiant la responsabilité de tout le groupe. La demoiselle Hatcher était ravi que ce soit son ami qui ait cette responsabilité et pas un petit rouge et or insupportable qui se la serait joué chef à mort. Enfin, le professeur les abandonna à leur sort. Ce cours prenait décidément une tournure intéressante. Ou comment passer un moment sympa sous le soleil du désert. On aurait pu aisément traiter Coleen d'inconséquente, mais en fait, elle ne croyait pas vraiment à la version « Faites-attention, c'est pas des points mais votre vie que vous risquez de perdre ». C'était ridicule franchement, il n'avait pas le droit de les mettre en danger, elle le savait très bien, pour la jeune Serpentard, ça frisait le ridicule. C'est pourquoi sa première préoccupation fut de retirer ses bottines à talons qui s'enfonçait dans le sable et de les réduire avec la magie pour qu'elles soient protégées dans sa poche, de peur de les abîmer.
Mais la vert et argent vit que pour son ami, cela semblait beaucoup plus concret qu'elle-même ne le pensait. Le sieur Vanna Syl commençait à distribuer ses ordres et Coleen le trouva tordant, vraiment très chou. Comme si ils courraient le moindre risque. Cependant, elle ne protesta pas quand il lui demanda de se mettre avec d'autres en tête du convoi, ce qui ne l'empêcha pas d'afficher un grand sourire rieur quand le convoi avança. La blonde n'avait pas vraiment prévu de passer cette heure à suer sous le soleil tapant, si ça n'avait tenu qu'à elle, elle aurait fait transformer toutes ces foutues malles en chaises longues et aurait ordonné une séance de bronzette, pouvant ainsi remédier à son teint définitivement rendu pâle par la luminosité Londonienne. Mais Mikhaïl était un garçon et il n'avait pas comprit l'aspect pratique de la chose, elle ne lui en voulait pas.
Après quelques instants de marche, le gros chien, que Coleen ne pouvait s'empêcher de trouver vraiment flippant, se fit à hurler à la mort comme s'il venait de voir quelques chose qui leur avait échappé à eux. Il fallut quelques minutes supplémentaires à la blonde pour sentir le frisson de la magie noire le long de son échine. Elle n'était pas une fervente pratiquante de la matière, mais elle savait aisément en discerner la marque. Là, ça allait être drôle. Cette petite randonnée scolaire prenait tout à coup des allures moins banales.
Soudain, elle les vit, ces ombres qui ondulaient dans le sable et semblait bouger plus vite que la lumière. Avec son sens aigu de l'esthétique, la demoiselle ne put qu'apprécier la beauté de balai, mais devant les cris des plus jeunes, elle devina que les bestioles ne faisaient pas que les regarder. Elle ressortit donc sa baguette, transmettant la consigne de son ami de ne pas crier. Les plus jeunes étaient impuissant et c'était compréhensible, mais ils risquaient d'être trop peu pour faire face à cette déferlante. Aussi oublia-t-elle la fin du convoi. Si ils étaient séparés par le sable, ils pourraient tout de même s'en sortir. Oui, la vert et argent débordait de confiance en elle, peut-être un peu trop pour son propre bien et celui de ceux sur qui elle devait veiller, bien contre sa volonté. Dans un éclair, elle envoya gentillement valser la créature qui semblait un peu trop près à son goût.
Ils étaient proche de leur but, mais la jeune fille savait que ça n'allait pas être aussi simple que ça. Elle ne put s'empêcher de penser que tout cela n'était pas un hasard et que leur nouveau prof devait en être à l'origine. En tout cas, si c'était bien le cas, il venait de gagner des points, apprendre auprès de quelqu'un d'aussi calé dans le domaine de la magie noire allait peut-être avoir quelque chose de plus stimulant et peut-être apprendraient-ils en plus quelques sorts du domaine, allez savoir, il n'avait pas l'air très conventionnel.
Regardant derrière elle, voir si quelqu'un pouvait entendre ce qu'elle allait faire, elle lança à voix basse un sort de magie noire, créant une espèce d'onde autour d'elle, peu forte certes, mais plus efficace que son sort précédent, qui envoya valser une dizaine de créature des sables. Un dernière regard en arrière lui assura que personne n'avait rien suspecté. La magie noire n'avait pas bonne réputation, et Coleen se demandait comment c'était lors du gouvernement Blake, vraiment mieux était la réponse qui lui venait le plus souvent à l'esprit.
Mais le blonde se doutait qu'on ne les avait pas envoyé là pour discuter des bienfaits ou non de l'utilisation de la magie noire. Le groupe perdait de la vitesse et ce n'était pas une très bonne chose aussi invectiva-t-elle les premiers plus jeunes qui lui passèrent sous la main, espérant que le reste du troupeau suive docilement : « Aller, on accélère, vous attedez quoi, qu'il y en ait de nouveaux qui arrivent ? Aller, aller! » moins douce, tu moeurs, la demoiselle hatcher était à la hauteur de sa réputation qu'elle était décidée à ne pas perdre sous le simple prétexte d'un exercice qu'elle jugeait désormais douteux. C'est vrai quoi, c'était normal qu'ils galèrent, il y en avait au moins un quart dans le convoi qui ne pouvaient pas jeter le moindre sort efficace, qu'espérait-il se Mr Keller ?
Ca n'avançait pas plus vite, aussi elle prit un vieux bout de parchemin qui trainait dans le fond de sa poche et écrivit avec sa baguette : « On galère devant, ça avance pas assez vite, une idée ? ». Un coup de baguette plus tard, le parchemin s'était transformé en oiseau en papier qui volait rapidement vers le fond du convoi où se trouvait Mikhaïl. Quand elle n'avait pas d'idée, généralement il en avait une, ils étaient complémentaires, alors là, elle se reposaient uniquement sur ce fait pour que cette saleté de cours finisse aussi vite qu'il avait commencé.









James A. Grey

James A. Grey
SERPENTARD. ► septième année.

► MESSAGES : 8
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Mar 24 Jan - 10:48


Le sable jusqu’aux genoux, James eut cette nette impression d’avoir échoué quelque part. Ce n’était pourtant pas comme s’il ne maîtrisait pas déjà le transplanage illégal ? Il soupira alors que sa jeune sœur, qui elle avait atterri avec la grâce des anges sans aucun doute, lui tendit la main. L’œil azur du Lord se posa sur Symphony, et il hésita un instant à ravaler sa fierté, pour finalement lui saisir le poignet fin et sortir du sable, calme. Il jeta un œil sur le sol et grimaça comme il était recouvert d’un sable épais et fin à la fois. L’odeur revenait du plus profond de sous-sol. Combien d’hommes étaient morts ici, Symphony l’ignorait, mais cet endroit avait un côté lugubre et glauque qu’elle adorait. James pesta.

« L’Afrique ? On est en Afrique ? »
« Sans doute paumés dans le Sahara… »
« On est dans le désert. Il veut nous tuer ? »
« Lilith ne laisserait pas faire. »
« … J’espère. »

Alors que James maugréait, Symphony eut un petit rire, amusé un moment, avant de reposer les yeux, sérieuse à nouveau, sur le professeur Kellen. Elle était sûre, ça ne pouvait être que sa ghoule. Mais une ghoule spéciale. Elle pinça les lèvres, persuadée d’avoir raté un épisode. Elle n’avait pourtant pas rêvé. Tout ça c’était bien passé. Elle avait ressenti la fraîcheur de la tombe et la chaleur des bougies. Elle revoyait encore la scène, la bouche du mort mouvante et le son de sa voix. Jusqu’au bleu de ses yeux. Elle leva la main et se frotta les yeux. C’était sûr maintenant, elle tombait folle… Ou pire que folle. Elle finirait comme son aïeule. Quelle horreur.

« Il y a une dizaine d’année, des moldus ont tenté, pour la première fois, en vain et au prix de leur vie, de parcourir cette partie du désert afin de trouver la pyramide noire de Rakmat, reine obscure de la première période intermédiaire égyptienne. Cette pyramide est le cœur névralgique de cette région ; c’est de là qu’émane toute la magie que recèle chaque grain de sable. Quelque chose d’ancien y règne en maître, d’ancien et de noir. C’est précisément là que nous allons et que nous passerons la nuit. »

La jeune Symphony posa ses yeux sur son frère qui attendait toujours, droit, le genoux droit à peine relevé à cause d’une bute de sable où il avait posé son pieds. Un ange de la nuit, c’était tout ce qu’il lui inspirait. Il avait tiré de son père cette aura sombre et froide à la fois, une aura grandiose quoi que malsaine. Ça avait un côté oppressant. Mais quand on côtoie les morts-vivants, il n’y a plus rien qui ne puisse faire peur à une enfant.

« Tu en as entendu parler ? »
« Je pourrais te parler de la mythologie, de la géographie, voir même de l’ancienne magie égyptienne, mais… mais certainement pas de Rakmat. Et en même temps, je ne crois pas avoir envie d’en savoir davantage, vois-tu. »

Au moins, James était honnête. Il y avait deux... non, trois endroits dans le monde entier qu’il ne supportait pas. La jungle. Les champs de blé. Et le désert. La plus part des élèves n’en avaient sans doute pas conscience, mais les déserts, c’est un piège à con. Un peu comme la jungle ou la Sibérie, avec des bestioles immenses qui se cachent sous les dunes ou derrière les rochers, jetant du venin à quelques dizaines de kilomètres, ou de l’acide. Ça et les momies qui parlent, qui courent, qui vous désossent et finissent par jouer avec vos os comme on joue aux osselets. Non, non. Le désert n’avait rien de ludique. Mais en même temps, ils étaient là pour apprendre, et James ne demandait que ça.
Apprendre.

« Quant aux sixièmes et septièmes années, la sécurité des autres élèves constituera votre responsabilité. Les sixièmes années, vous vous mêlerez au groupe. Les septièmes années, vous vous répartirez en cercle autour du convoi. Vous avez interdiction d’abandonner vos postes, sous aucun prétexte. »

Symphony lui jeta un regard furibond, pour regarder finalement son frère. James la fixe, d’un air supérieur qu’il avait toujours quand il fallait dire à sa sœur quelque chose qu’elle n’accepterait de toute façon pas.

« Tu as entendu… »
« Il n’est pas question que je me mêle à … »
« Symph’. »

Au loin une dune bougea. La jeune sorcière regarda son frère, puis la dune, et enfin le professeur qui avait disparu. Elle grommela quelque chose et finalement entra dans le groupe. Elle roula des yeux, excédée. James pris sa place. Il était à l’opposé de Calixte, et avec le groupe entre eux, il ne pouvait rien voir. Le vent levait les grains de sable qui risquer à tout moment de l’aveugler. Il tira doucement sur sa ceinture, la retira et la transforma en shemagh, pour finalement venir le porter. Ça le protègerait du sable si jamais le vent venait à se lever davantage encore. Baguette tirée, et l’œil prudent, il n’était pas sûr que ce fut une bonne idée de traîner des gamins si jeunes dans ce genre d’aventure, mais ce n’était pas lui qui décidé, et il obéissait. Il n’y avait que ça à faire.

Un mouvement dans le groupe obligea le jeune Lord a reculé seul, alors que la masse, affolée, se compacta derrière quelqu’un. Plus loin, un mouvement. Et la tignasse rousse de la jeune Maleficient. Il eut un petit rire jusqu’à entendre le cri.

- Cyyyhyrrrrrrraethhhhhhh!!!

Il se boucha aussitôt les oreilles et jeta un regard au-dessus de son épaule. Des premières et secondes années tremblaient davantage encore, terrifiés à l’idée d’avoir une sorte de folle furieuse banshee dans leur groupe. James soupira. Son attention capturé un instant, il eut juste le temps de voir un chien approchait et tirer sa baguette, sifflant un informulé pour que la bête ne tombe sur le sol, rétabli à l’état de sable. Il soupira… Un gamin fixait en retour James, d’un œil plein d’effroi.

« Qu’est-ce que tu r’gardes ? Avances. »

Le serpentard n’était pas de très bonne humeur, c’était le moins que l’on pouvait dire, mais se faire reprocher un sectumsempra dans ces conditions, c’était quand même une… une… Oh ! Et puis zut ! Il jeta un œil derrière eux, et en effet la tempête avançait dangereusement. Entre ça et les bêtes qui sortaient d’on ne sait où, c’était vraiment l’armée des morts en Egypte. Nouvelle édition. Il siffla. Plus loin, sortant des dunes mouvantes, quelques chiens sortaient et semblaient se regrouper. James grimaça. S’ils hurlaient, c’était pour se regrouper, et s’ils se regroupaient et les encerclaient ? Il secoua la tête. Cette idée n’était pas brillante. Derrière lui un gamin portait sa valise à bras le corps, et semblait avoir du mal à tenir debout. James le pointa, le gamin recula d’un pas, apeuré, puis sentit la valise perdre tout son poids. Sans plus de mots, le Lord tourna son regard. Le convoi n’avançait pas, ou tout du moins pas assez vite. Ils allaient se faire happer par la tempête. Avait-il seulement un sort contre ça ?

« SERPENSORTIA MAXIMA ! »

Le python immense s’échappa de sa baguette, retomba dans le sol. Deux informulés, l’un pour l’énervé et le second pour le diriger, le python s’étira dans le sable, rejoindre les chiens pour les attaquer. James savait pertinemment qu’il ne les tuerait pas tous, mais au moins cela les divertiraient d’une proie plus affriolante qu’était le groupe d’adolescent.

Il espérait, disons.


petit plan rapidement fait (je me suis perdue toute seule...)
Spoiler:









Folayann

Folayann
POUFSOUFFLE. ► sixième année.

► MESSAGES : 18
Momification - De l’usage des bandelettes en magie noire. #Mer 25 Jan - 2:53



Cours de Défense contre les Force du Mal. La défense, c'était pas le trucs des Folayann. Eux, ils auraient préféré Attaque contre les force du Mal. voilà qui sonnait mieux à leurs oreilles. Mais bon, quand même, on apprenait des tas de choses en Défense Contre les forces du Mal. Tout d'abord savoir reconnaître ce qui est illégal. Les Folayann useraient sans doute de cet enseignement pour éviter de se faire prendre. De là à parler de Mal les trucs illégaux, les Folayann estimaient qu'il y avait une marge. Mais quand même, c'était divertissant. Quand on tombait sur un professeur intéressant, il arrivait qu'ils apprennent des trucs amusant.

La musique dans le corridor attire leur attention. Feu papi Walter écoutait ce genre de musique. Mamie Judith, elle l'écoutait quand elle était nostalgique, la plupart du temps dans sa roseraie. Les Folayann hument le parfum de rose que la musique leur inspire. Ils entrent dans la classe et s'installent, non sans bousculer les rois du monde. C'est dans leur habitude et ils ne s'en lassent jamais. Évidement, ils portent rapidement leur attention sur les sphère qui flottent et les observent sous toutes leurs coutures. L'arrivée du professeur provoque un triple sifflement admiratif. Les Folayann sont des non conformiste et ce qui sort de l'ordinaire mérite leur attention.

Le professeur se présente, fait son bla bla et interpelle #44 qui a presque touché la sphère. Le bruit d'aspiration suivant laisse une place vide entre #126 et 128. Mio et Kill ricanent en observant la place vide entre eux. Ce qu,ils ont surtout apprécier, c'est le sourire carnassier qu'elle leur a adresser avant de toucher la sphère. Un portoloin, ce n'est pas terrifiant. L'aîné et la cadette Folayann préfèrent attendre le signal du profeseur, non pas par obéissance, mais parce qu'il faut bien un première à tout. Cependant, ils ont les premier à être aspiré lorsque le professeur en donne l'ordre. Peut-être même juste avant.

Le trajet leur fait l'effet d'une montagne russe. Des haut, des bas, on est secoué, mais quand on recommence ? Avec à peine un chancellement, leurs pieds s'enfoncent légèrement dans le sable. Elz est pas très loin, elle s'est assuré de ne pas bouger. elle n'aurait pas apprécié qu'un autre élève lui atterrisse dessus. Elz a le sens pratique. Sa robe de sorcière noire est maintenant d'un beige pâle et elle affiche un sourire rayonnant.

Encore du bla bla bla de professeur, mais cette fois, ils sont nettement plus attentif. Ça s'annonce divertissant. Kellen nomme Mikhail chef de groupe. Elz roule des yeux. " Ça y est, là c'est certain qu'il y aura de grosses pertes. " " Bah, si ça se trouve, on sauvera le monde. " " Sera pas une grosse perte à mon avis. " Il ricanent mesquinement et Akilah change quelques robes de sorciers en beige pâle, dont la sienne. Pas la peine de se taper une insolation pour un cours. Bizarrement, malgré leur très, mais horrible réputation, une fois qu'ils se mettent en marche, certains des plus jeunes élèves se resserrent autour d'eux. Des Poufsouffle pour la plupart, mais aussi les boucs émissaires habituels de leurs garde du corps. Chose surprenante, mais pas si stupéfiante, ils comptent d'avantage sur les Folayann que sur les Serpentards de septième année pour les protéger. Un peu comme des rémoras autour des requins.

L'approche de ces grosses bêtes de sables et de la tempête à l'arrière fait grimacer Elz. Si les Folayann ne semblent pas trop s'inquiéter pour les bêtes à sables, ils scrutent la tempête d'un mauvais oeil.

- Vous devriez pas aller aider les 7e avec vos baguettes au lieu de rien faire ? interroge un jeune serpentard de première année. Du genre qui ne connait pas encore les Folayann.

Elz claque de la langue et vient se poster devant le jeune. Contre toute attente, tout en marchant de reculons, elle lui tapote la tête.

T'es mignon, minus. Non, on ne va pas aider, on va attendre qu'ils se fasse bouffer, après, on sera la deuxième ligne de défense. C'est ce que le professeur a dit, puisqu'on reste à l'intérieur. Tu vois le genre minongminus ?
- La tempête doit bien faire au moins quelques kilomètres...
- Un protego Maxima de tous ceux qui savent le lancer avec un petit groupe ?
- Incertain... ça peut aider, si on arrive à courir avec, ce qui est moins certain encore...
- À mon avis, faudrait avoir atteint le sommet avant que ça nous touche.
- J'ai une idée. Il fait quelques pas et s'assure de bien prendre aplomb. Il met ses mains en porte voix et annonce, d'une voix forte, théâtrale. LE DERNIER RENDU EN HAUT AURA LE PLAISIR ET LE BONHEUR INTENSE DE SE FAIRE BOTTER LE CUL PAR MA SOEUR PRÉFÉRÉE !
- Tu me donne toujours le mauvais rôle.
- Je croyais que c'était moi ta soeur préférée, boude Akila en croisant les bras.

Il y a un instant où rien ne bouge ou presque. Mais la menace fait lentement son chemin dans les méandres terrifiés de plusieurs des élèves. Puis le déclic se fait. Se faire botter le cul par Elz est sans doute pire que de subir ce qu,il y a devant, pas de doutes. Ou du moins, c'est une menace nettement plus urgente. Le groupe fait un brusque saut en avant et entame la montée de la dune à presque le double de son allure jusque là. Et la pente est abrupte.

- Mais t'es mauvaise.
- En tout cas, ça marche.
- Je prend les devant, question de voir qui me rejoindra en dernier.

Et elle s'élance vers l'avant, passant en flèche entre les élèves plus jeunes et s'assurant de bousculer les deux serpentards à l'avant, suivi religieusement par beaucoup de plus jeunes.

Elle atteint le sommet avec une bonne avance et fait face au groupe, les poings levés en signe de victoire.

On ne s'ennuie pas avec Elz. Vraiment pas.










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