Il lui avait prit la main, elle lui avait doucement saisi. Leurs gestes, l'un vers l'autre, étaient hésitant, ils ne savaient pas comment réellement s'y prendre. Javier eut un léger sourire pour sa sœur, avant de finalement, la tirer dans le corridor du ministère pour la mener dans la pièce où le transplanage était autorisé. Il la regarda une dernière fois, les yeux plein d'étincelles, de lumières, avant de l'attirer contre son sein pour l'enlacer dans ses bras sombres. Il huma l'odeur des cheveux de sa sœur, comme se rappelant d'anciens souvenirs et rêves du tant jadis, avant de transplaner dans un tourbillon de plumes noirs. Ils disparurent, donc, du ministère Londonien, pour se retrouver sur un toit d'une maison d'aspect sudiste. Il faisait encore sombre. Le soleil n'était, visiblement, pas encore levé. à l'horizon, l'on voyait des reflets orangés, comme l'embrasement d'un renouveau, la renaissance du soleil qui montait peu à peu dans le ciel, détruisant la nuit qui lui aurait volé son amour de lune. Javier la garda quelques instants encore contre lui, avant de la lâcher. Il recula, puis lui tourna doucement le dos, avant de se tourner vers l'horizon, pour faire face à la venue du soleil.

- Je crois qu'on a tant de choses à se dire... Mais le soleil se lève...

Il eut un léger sourire, avant de retourner juste son visage vers sa soeur. Il lui tendit sa main, et il lui dit :

- Viens... Le soleil va se lever devant nous...

Son ton de voix avait quelque chose de viril, et de délicat. Il avait un ton chaud, agréable, et sécurisant. Son côté vélane devait sûrement y être pour beaucoup, cela va s'en dire. Javier regarda Talia avec une pointe de jenesaisquoi... Peut-être une joie débordante, qu'il n'arrivait réellement à canaliser. Il ne disait rien, mais l'on pouvait, rien qu'en regardant au fond de ses prunelles noirs, savoir à quel point, il semblait heureux en ce moment précis. Il observa tranquillement cette dernière jusqu'à ce qu'elle se joigne à lui, pour ensuite reposer son regard sur l'horizon, le regard penseur.

- Si tu as quelque chose à dire, dis-le. Je sais pas quoi dire pour faire la conversation...

Il eut un sourire timide, en guise d'excuse.

en italique, c'est en nahualt. :p

Il était tranquille. Cela se voyait. Il ne se posait pas autant de question que sa sœur, visiblement. Il eut un léger sourire comme pour tenter de la calmer. Elle parlait vite, mais bien. Son intonation, sa voix... Tout cela faisait une douce musique qui laissait un Javier particulièrement ravi. Il semblait aux anges, et sa façon de la regarder comme si c'était l'une des sept merveilles du monde avait quelque chose de grandiose et de particulièrement flatteur. Surtout venant d'un demi-vélane, en quoi, tout n'était qu'accentué. Il lui prit la main, l'attira vers lui, un léger sourire amusé. Il la plaça devant lui, l'entourant de ses bras, posant son menton sur l'épaule de sa soeur. Puis, il reprit, dans la langue anglaise, avec un petit air canaille.

- Tsé, si ils aiment pas toi, j'm'en fou. Mais, ça... hum... Comment tu dis ? ça m'étonnerait ?.

Il déposa un bisou sur la joue de sa soeur. Il avait besoin de la connaître, et Javier avait besoin de contact, de la sentir près de lui, de la ressentir. Il ne l'avait pas vu depuis si longtemps... Il ne l'avait pas entendu depuis des lustres, ni même sentir son odeur contre lui. Javier se sentait obliger d'être ainsi. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir des sermons venant de son père et de sa mère au niveau de son attitude très... Intime avec tout le monde. Mais là... Ce n'était pas tout le monde, et ça, il le savait. Il étouffa un petit rire avant de reprendre, cette fois, en nahùalt.

- Tu t'en fous... Je suis avec toi. Et le premier qui bronche, je le tue. Puis, il ajouta dans le creux de l'oreille de sa soeur. Moi aussi... Je suis bien avec toi.

Il eut un sourire. Le soleil perçait à l'est, montant doucement, mais sûrement. Les rayons du soleil éclairaient leur visage dorée. Javier reprit, se reculant de sa soeur, pour s'accouder contre le rebord. Il était visiblement sérieux.

- Tu as un hum... Un ami ? Euh... Non, un p'tit copain ?

Javier avait sortit cela avce le plus grand des sérieux. Il avait besoin de savoir.