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 Don't be blinded by the lies in my eyes [PV]

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PROFIL & INFORMATIONS









Milo Della Gherardesca

Milo Della Gherardesca
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 44
Don't be blinded by the lies in my eyes [PV] #Mer 7 Sep - 13:56


    Suite du Bal d'Halloween.

    Arrivé au troisième étage, il se maudit de ne pas avoir pris sa baguette. Un sort de lévitation aurait été bien plus simple pour le monter jusque là-haut. Il sent déjà ses poumons se fatiguer et manquer d'air mais il tient bon jusqu'à ce qu'il trouve la porte sur laquelle s'étale en lettres majuscules « Visconti V. » Il reprend son souffle, le front baigné de sueur, tenant toujours l'Italien par la taille et il clenche la poignée. Fermée ? Il réitère, au cas où, mais non, il ne rêve pas, la porte est bel et bien verrouillée. « Sei serio ? » T'es sérieux ? Il se maudit encore plus de n'avoir pas pris sa baguette pour la peine. Un simple sort lui aurait évité... ça. Le ça en question c'est sa main qui tâte les poches arrières du pantalon de Valente à la recherche de la clé qui lui permettra d'ouvrir cette foutue porte, de le balancer sur son lit et de pouvoir enfin, s'en aller. Il lâche un petit gémissement plaintif en réalisant que, manque de chance, le Visconti avait du la mettre dans une poche avant. Il se mord la lèvre, n'en revenant pas de ce qu'il est contraint de faire. Ses doigts plongent dans la poche du jeune homme de la façon la plus brève possible, en retirent la clé et déverrouillent la porte. Il pénètre dans la chambre de Valente, ce dernier toujours accroché à lui et referme la porte d'un coup de pied en arrière. Le fait de passer devant la salle de bains lui donne une idée. Traînant toujours son boulet derrière lui, il bouche le lavabo et fait couler de l'eau glacée à l'intérieur. Quand enfin, la cuve est pleine à ras bord, il se penche pour se défaire du Visconti et, l'attrapant par les cheveux, il lui plonge la tête sous l'eau glacée quelques secondes, avant de l'émerger. « Svegliato ? » Tu es réveillé ? Il l'espère pour lui, car il n'a pas l'intention de jouer les baby-sitters plus avant. D'autant plus qu'il meurt de chaud et qu'il respire mal, comme un vieillard au bord de l'étouffement.

    Sans attendre de réponse, les yeux demi-ouverts du Visconti lui suffisent, il le sort de la salle de bains et le laisse tomber sans ménagement sur son lit, soupirant de soulagement, essayant d'oublier la douleur qui lui scinde désormais la poitrine en deux et le sifflement aigu qu'il fait chaque fois qu'il inspire un peu d'oxygène. Du revers de sa manche, il essuie la sueur qui baigne son front et son visage tout entier. Il ferme les yeux quelques secondes mais il sait déjà que la crise est proche. Foutus Visconti, ils ont vraiment le don de faire chier jusqu'au bout. Sans un regard pour Valente, il se dirige vers la salle de bains et plonge à son tour la tête sous l'eau glacée, dans le lavabo toujours rempli. S'appuyant à la vasque de porcelaine, il reprend doucement ses esprits, se disant qu'il a le temps ; Valente a sûrement dû s'endormir. Juste cinq minutes. Cinq minutes et il disparaîtra de cette chambre en feignant que cette soirée n'a jamais eu lieu.









Valente Judas Visconti

Valente Judas Visconti
SERPENTARD. ► sixième année.

► MESSAGES : 69
Don't be blinded by the lies in my eyes [PV] #Jeu 8 Sep - 13:37


    Tu m'as tué, Valente, tu n'es pas digne de moi, tu dois mourir. L'Italien ne comprend pas ce qu'il se passe, il sent son corps simplement qui flotte, et c'est le noir complet, et la menace de Parise Visconti flotte au-dessus de sa tête. Tu vas mourir. La voix est glaçiale, sans appel, il va bientôt mourir, il le sent au fond de lui, et la voix ne fait que de confirmer ses peurs et ses doutes. Tu es malade, Valente. Réellement ? Ou est-ce juste encore une autre de ses pensées qui s'emmêlent, avec un présent douteux ? Alors il se souvient, simplement, que c'est plutôt la voix d'Anna-Lisa qui lui disait ça. Il est malade. C'est sûrement sa tête, à l'intérieur, il est fou. Pas une seule seconde il se doute alors de la maladie qui le ronge, lentement, mais si ce soir-là, la belle Italienne l'a vu tombé, elle fera certainement ce qu'il faut pour l'aider à le découvrir. Sans le savoir, il est serein, mais surtout confiant car sa soeur le rassure. Penser à sa soeur a fait disparaître au loin les doutes passagers, et il s'est calmé, il le sent au fond de lui.

    Et soudain, l'eau glacée mord son visage, le rafraichissant autant qu'elle l'effraie. Il la sent couler dans son nez et sa bouche, et il se sent comme un cadavre qu'on jette dans un lac. Tu vas mourir. Et le supplice s'arrête alors qu'une voix résonne au loin, de l'italien, il le reconnait, mais le mot ne veut plus rien dire pour lui. Et finalement, une nouvelle chute, cette fois rattrapée par quelque chose de doux et moelleux. C'est ton cercueil, tu es mort. Valente ouvre alors d'un coup ses yeux, reconnaissant rapidement sa chambre, et sans même se demander comment il est arrivé là, cherche son tableau des yeux. Le sortilège d'invisibilité marche toujours, alors dans un geste lent, il reprend sa baguette et la pointe sur le tableau, renouvelant le sort au cas-où. Il sait qu'il n'est pas seul, que quelqu'un se trouve dans sa salle d'eau. L'Italien tente de se relever mais son crâne le rappel à l'ordre dans une douleur fulgurante. Les mots de Parise lui revienne à l'esprit, où était-ce d'Anna-Lisa ? Alors il se penche un peu au-dessus de son lit, mais rien, il ne voit rien. Alors il essaye de se calmer et de reprendre ses esprits, et de calmer la douleur, mais la lumière aveuglante lui donne encore plus mal.

    « Puoi chiudere la luce? »
    « Tu peux fermer la lumière? »

    Et lorsque la silhouette sort, il ne reconnait pas tout de suite Milo, encore trop dans un monde qu'il ne saisit pas. Un joint. Il a envie de fumer, voilà, mais il a même pas la force de se redresser pour la faire. Et finalement il retourne sa tête, ses yeux vitreux observant la silhouette, et ne remet toujours pas un nom dessus, mais surtout, il ne remet pas le fait que quelqu'un soit entré dans sa chambre, et surtout que quelqu'un l'ai aidé, qu'importe qui ça pouvait être. Il murmure simplement :

    « Grazie. »









Milo Della Gherardesca

Milo Della Gherardesca
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 44
Don't be blinded by the lies in my eyes [PV] #Ven 16 Sep - 21:36


    Il passe une main nerveuse dans ses cheveux et remue la tête de gauche à droite pour retirer l'eau qui s'est accrochée à ses mèches rebelles. Un soupir, une inspiration profonde et il quitte la salle de bains, à pas de loups, pour regagner son propre dortoir. Tant pis pour la fête, il n'est déjà plus temps pour lui de s'amuser. Il veut juste regagner sa chambre, se laisser tomber sur son lit et prendre ses médicaments dans l'espoir que cela calme les battements affolés de son cœur. Et prier pour ne croiser ni Severino ni Celestia, auquel cas il est bon pour entendre un énième sermon sur le fait qu'il ne doit pas fournir autant d'efforts physiques et qu'on ne cesse de lui répéter, encore et encore. Ses doigts se posent sur la poignée de porte, prêts à la tourner, mais la voix de Valente s'élève à nouveau. « Puoi chiudere la luce ? » Il plisse les yeux, agacé qu'on lui demande encore un service alors qu'il estime en avoir fait suffisamment pour cet ennemi juré, et appuie rageusement sur l'interrupteur, plongeant la pièce dans une semi-pénombre qui le rend presque aveugle. Il faut dire que le fait de ne voir qu'en noir et blanc le dessert considérablement et lui posent de réels problèmes en milieu obscur. D'ailleurs, il a toujours eu peur du noir et dort depuis tout petit avec une veilleuse allumée dans sa chambre. En réalité, le fait d'être désormais plongé dans la pénombre en compagnie d'un Visconti l'effraie au plus haut point mais il est trop fier pour le montrer et ne serait-ce que simplement penser à rallumer la lumière. Fierté Della Gherardesca mal placée.

    « Grazie. » Le plus jeune siffle, agacé. « Grazie ? » Il répète le mot honni et serre le poing, retirant ses doigts de la clenche et se retournant vers la silhouette du jeune homme qu'il distingue à peine, dans un entremêlement inextricable de nuances de gris et de noirs, avançant vers lui d'un pas décidé, mais butant dans un objet non-identifié qu'il ne parvient pas à voir malgré toute sa bonne volonté. Pour une personne non-atteinte de sa maladie pourtant, la pièce est suffisamment visible pour qu'on ne trébuche pas au moindre pas. « Non ringraziarmi, cane di Visconti ! » Ne me remercie pas, chien de Visconti. Il pose son regard bleuté sur Valente sans se rendre compte que ce n'est pas lui qu'il regarde mais l'édredon du jeune homme, un peu à sa droite. Et le voilà qui se retrouve à parler à un oreiller en pensant qu'il s'adresse à l'Italien. « Non l'ho fatto per salvarti. Se ti ho aiutato, è solo per meglio ucciderti mi stesso. Aspetterò il tempo che si bisognerà ma la tua ore verrà. » Je ne l'ai pas fait pour te sauver. Si je t'ai aidé, c'est seulement pour mieux te tuer moi-même. J'attendrai le temps qu'il faudra mais ton heure viendra. Il tend la main pour le saisir à la gorge et bien lui faire comprendre que ses paroles ne sont pas lancées en l'air mais ses doigts se referment sur le polochon et il comprend sa lamentable méprise. « Va te faire foutre ! » C'est la frustration qui s'exprime dans un anglais parfait et dénué d'accent, une maîtrise parfaite de la langue de Shakespeare qu'il doit à sa mère britannique, tandis qu'il balance l'oreiller par terre, de rage, y donnant un coup de pied colérique au passage. Il fait demi-tour pour se diriger vers la sortie mais il n'y voit vraiment plus grand chose hormis des formes indécises qui ne l'aident pas. Ses doigts accrochent une poignée qu'il pense être celle de la porte d'entrée alors il la tourne et ouvre pour se retrouver le nez dans le placard de Valente. « CAZZO ! » Oui, fait chier, c'est le cas de le dire, comme il referme la porte de l'armoire d'un mouvement brusque motivé par l'ire. Il pose son front contre le bois du meuble, tellement empreint de rage et de frustration qu'il pleurerait s'il ne savait pas que le Visconti le regarde. Et on ne montre pas ses faiblesses, quelles qu'elles soient, à ses ennemis. Il reste là, inspirant profondément pour se calmer, immobile, plus pour ne pas s'humilier encore davantage aux yeux de Valente que par réelle volonté de demeurer là.









Valente Judas Visconti

Valente Judas Visconti
SERPENTARD. ► sixième année.

► MESSAGES : 69
Don't be blinded by the lies in my eyes [PV] #Mar 20 Sep - 9:15


    « Grazie ? »

    Sans vouloir se l'avouer, Valente reconnait la voix tant détesté du Gherardesca... celui au nom d'Hannah Montana. Le jeune homme ferme à nouveau ses yeux, lentement, il se déteste du plus profond de son être, encore plus l'homme dans la pièce avec lui. A tâtons, ses mains cherchent la commode à côté de son lit et ouvre le tiroir pour en sortir une petite boîte qui contient tout ce qu'il faut à la réalisation de son précieux joint. Ses mains, expertes, sont déjà entrain de s'activer malgré la semi-pénombre -qui d'ailleurs calme beaucoup les douleurs dans son crâne- pour rouler sa cigarette magique. D'un oeil expert, il regarde à peine ce qu'il fait, préférant plutôt observer son ennemi pour ne pas se faire avoir. Lorsqu'il le voit trébuché contre sa malle au sol, le Visconti fronce ses sourcils imperceptiblement et un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres, retenant tout juste l'une de ses piques. Finalement il se contente de glisser sa merveille entre ses lèvres et de l'allumer, observant sans un mot Milo se planter devant son lit, où il a un léger mouvement de recul sur le coup.

    « Non ringraziarmi, cane di Visconti ! »

    A ce moment, Valente émet un grognement sourd, alors qu'il fume et ses yeux tente de foudroyer l'Italien face à lui mais... à peine a-t-il posé ses yeux sur lui, que le Serpentard d'âme se rend compte que l'ennemi regarde son édredon. A nouveau, le jeune homme fronce ses sourcils, ne comprenant pas vraiment. Il se fou de sa gueule ou ce mec à sérieusement un problème ? Valente secoue sa tête de droite à gauche, fumant en silence alors que ses yeux observent attentivement le regard du jeune homme. Même de là où il se trouve, il peut voir le magnifique bleu de ses yeux. Oui, c'est une belle couleur. Et pourtant, elle frustre le Visconti, le pousse dans des retranchements dont il n'a aucune idée. Juste l'envie de vengeance plane sur son coeur... encore plus lorsque Milo crache son venin, sans savoir que dans quelques secondes ça sera quelque peu atténué.

    « Non l'ho fatto per salvarti. Se ti ho aiutato, è solo per meglio ucciderti mi stesso. Aspetterò il tempo che si bisognerà ma la tua ore verrà. »

    Le jeune homme retient un sourire, alors que ses yeux tombent sur la main de Milo qui s'élance pour, certainement l'attrapé à la gorge, mais qui ne rencontre que l'édredon. Valente ne peut s'empêcher de sourire d'un air moqueur... Oui, c'est vachement lui qui va le tuer. Le jour où il le trouvera, hein. Sans un mot, le Visconti observe alors la main du Gherardesca, longuement, beaucoup trop même, alors que ses pensées s'accélèrent et ses réflexes diminuent grandement. Ca fait au moins cinq minutes que le jeune homme a retirer sa main, mais Valente pense encore à elle, comme si elle se trouvait encore là, sur son polochon, en pensant que jamais ils ne se tueront... Jamais. Ils sont, tout les deux, deux bras cassés, l'un ne pouvant avancer dans le noir sans se prendre n'importe quel endroit, doublé d'un asthme plutôt fort -car oui, Val a entendu le sifflement de sa respiration sans penser au départ que c'était ça- alors que l'autre voyait des choses qui n'existait pas, s'évanouissait à la moindre occasion, et ne se doutait pas du mal qui le ronge.

    D'un coup, le 'va te faire foutre' de Milo lui tombe dessus comme une avalanche, alors que ses yeux, rougit par l'herbe magique, se posent sur lui. Il se sent comme un enfant, n'osant dire un mot, prenant compte alors du fait que les pires boulets de la famille Visconti et de la famille Gherardesca se trouvait dans la même pièce. Dans son esprit embrumé, dans son coeur un peu chamallow, Valente sent de la pitié naître au fond de lui sans vraiment pouvoir poser de nom dessus. Il pense à eux, certainement à leurs manières dont ils ont été élevés, totalement différente. Mais il se demande surtout quel mal ronge l'italien, qui ne peut faire un geste sans se louper, alors que lorsque les lumières étaient allumées, tout allait pour le mieux. Il n'est quand même pas aveugle ? Non, il voyait très bien avant. Et le coup de pied de Milo contre son oreiller lui arrache à peine un regard, tellement Valente est concentré sur ce qu'il veut savoir. Alors une idée lui traverse l'esprit et lorsqu'il fait un pas pour se lever, il voit le Gryffondor d'âme ouvrir la porte de son armoire et de... s'y engouffrer. Comme si ... euh... comme quoi, en faite? L'herbe ne peut qu'arracher un rire de la part de l'italien, alors qu'il se mord la lèvre quelques secondes après. Ce n'est pas vouloir se moquer du jeune homme, c'est juste que ça le fait rire, vraiment, un vrai rire que jamais il ne se serait permis devant lui... devant n'importe qui en faite, Valente ne rit pas. Alors l'écho de son rire le surprend lui-même, l'arrêtant aussitôt.

    Finalement le Vert et Argent se lève et s'avance vers Milo, alors que ce dernier à son front posé sur le meuble. Il ne sait pas pourquoi il fait ça, sûrement parce que sa merveille l'aide, et qu'il ne voulait pas se moquer, ne pas montrer son rire, et que Milo l'a aidé dans les toilettes, même si c'est pour mieux le tuer là. Alors pour avoir un ennemi dont la fierté ne serait pas entièrement détruite face à lui, et pour pouvoir se la jouer fair-play et rien ne lui devoir -et surtout pour répondre à ses questions-, Valente vient se poser à côté du jeune homme. Il inspire lentement et vient poser doucement sa main sur le bras de Milo, pensant que dans deux secondes la main du jeune homme va venir s'étaler sur sa joue, et le ramène toujours avec douceur sur le lit pour le faire s'assoir. Son joint toujours coincé entre ses doigts, il attrape l'oreiller au sol et le pose à nouveau sur le lit, fumant à nouveau alors qu'il s'agenouille face à Milo.

    « Guardami, Milo. Negli occhi... e dimmi di quale colore sono. »
    « Regarde moi, Milo. Dans les yeux... et dis moi de quelle couleur ils sont. »

    Leurs visages sont tellement près que n'importe quelle personne aurait pu dire qu'ils étaient un subtil mélange de bleu et vert, ses cheveux teins en noir pour ce soir-là les mettant plus en valeur que jamais. Valente finalement se redresse alors qu'il s'assoit à côté de lui sur le lit, son joint revenant entre ses lèvres, et en réalité... il meurt de faim. Il ne se rappelle même pas avoir mangé, il ne se rappelle pas de grand chose en faite. Alors qu'il finit de fumer, écrasant le joint dans le cendrier, il finit par ouvrir à nouveau son tiroir et de prendre une chocogrenouille, refermant le tiroir. Puis il se ravise, l'ouvre à nouveau et en prend une seconde qu'il tend à Milo. Vu l'état dans lequel est le cerveau de Valente, le Gherardesca peut à tout moment lui sauter dessus sans qu'il ne réagisse, ou alors ne réagisse que dans très longtemps. Mais le Visconti ne pense même plus à la rivalité, plutôt à leur handicape, et pour lui, pour ce soir, il met de côté cette rancoeur.

    « Tieni. »

    Il lui pose le chocolat sur les genoux et ouvre le sien, attrapant la grenouille avant qu'elle ne se sauve, sinon il ne peut pas la manger, et s'intéresse ensuite à la carte de sorciers et sorcières célèbres... mais juste un quart de seconde, car ses yeux se reportent déjà sur Milo.









Milo Della Gherardesca

Milo Della Gherardesca
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 44
Don't be blinded by the lies in my eyes [PV] #Jeu 22 Sep - 14:28


    Ses mâchoires se crispent davantage lorsqu'il entend le rire du jeune Italien, bien conscient que l'autre se fout royalement de lui et que, dans cette pénombre, il n'y a pas grand chose qu'il puisse faire pour lui faire ravaler sa langue. Il l'entend se lever de son lit, comme le sommier grince sous le poids et il se tend aussitôt, à l'affût, le poing serré, prêt à lui en coller une s'il ose ne serait-ce que profiter de sa faiblesse passagère pour assouvir sa vengeance. Il sent les doigts de Valente se poser sur son bras et déjà, il lève haut le poing menaçant de l'abattre sur le visage du Visconti, avant de se rendre compte qu'il ne cherche pas à lui nuire mais au contraire à... l'aider ? L'idée lui est tellement inconcevable qu'il en reste coi et pantois, un peu idiot, et qu'il se retrouve à se laisser faire, s'asseyant sur le lit comme il le lui indique, ramenant toutefois ses genoux contre son torse en une attitude défensive qui ne trompe pas. « Guardami, Milo. Negli occhi... e dimmi di quale colore sono. » Le jeune Della Gherardesca ouvre les lèvres sous l'effet de la surprise devant cette demande plus que particulière. Il rougit violemment mais, heureusement, dans cette pénombre, il se dit que Valente ne s'en aperçoit sûrement pas. Ses yeux bleus plongent dans ceux du Visconti mais tout ce qu'il voit ce sont des nuances de gris, et il sait, avec quasi certitude, que rares sont les gens à avoir les yeux gris. Ce serait beaucoup trop facile sinon. Toutefois, il n'aime pas l'idée que ce type, faisant partie de ses ennemis mortels, soit au courant de sa maladie et qu'il en profite d'une manière ou d'une autre. Il ne sera pas long à comprendre que l'obscurité est sa faiblesse et si ça se sait, c'en est fini de lui. « Io.. » Je... Il ferme les yeux pour réfléchir mais aucune couleur ne lui vient à l'esprit et il sait fort bien qu'il n'a jamais vu les iris de Valente colorés et qu'il n'y aucune chance pour qu'il trouve la bonne couleur du premier coup. « Sono... » Il n'en a pas la moindre idée alors il rouvre les yeux et les baisse sur ses mains qui déjà se tordent nerveusement l'une l'autre. « Sono marroni. » Marron. Après tout c'est la couleur la plus courante pour des iris, c'est ce que Gabriele lui a dit, alors...

    Il recule en le sentant approcher mais Valente ne fait qu'ouvrir son tiroir pour en sortir une Chocogrenouille puis une autre qu'il lui pose sur les genoux. Milo le regarde dévorer la sienne avant de reporter son attention sur la friandise qu'il a sur les genoux, la détaillant longuement, sans comprendre où il veut en venir. D'un mouvement de la main, il repousse le chocolat sur le lit, pas intéressé par la friandise, encore moins quand il sait qu'elle vient d'un Visconti. Ses doigts, vifs, attrapent le col du jeune homme et le plaquent contre le matelas tandis qu'il gronde déjà à mi-voix dans la tête de Valente, ses lèvres toujours scellées, comme c'est son don d'illusionniste qui parle à sa place. « Qui te l'a dit ? Hein ? Chi è il traditore che ti ha detto che non vedevo i colori ? Voglio il suo nome. » Un mélange d'anglais et d'italien comme il lui demande quel est le traître qui lui a dit qu'il ne voyait pas les couleurs, comme il exige de savoir son nom. Ebranlé par la question de Valente, il s'est persuadé tout seul que le Visconti en savait plus sur lui qu'il ne voulait bien le dire. Et, il ignore qu'il vient en réalité de se trahir tout seul.









Valente Judas Visconti

Valente Judas Visconti
SERPENTARD. ► sixième année.

► MESSAGES : 69
Don't be blinded by the lies in my eyes [PV] #Sam 24 Sep - 13:14


    Si les rougeurs de son visage ne passent pas inaperçue, Valente reste impassible, son cerveau réagissant trop lentement pour faire une quelconque remarque à ce sujet, et lorsque enfin l'information est passé, l'Italien pense déjà à autre chose. Même l'attitude défensive, il a zappé. Tout ce qu'il regarde, pour le moment, ce sont les yeux bleus qui le dévisagent. Un instant, le jeune homme reste muet, observant plutôt le visage de Milo, le détaillant, le gravant dans sa mémoire fourbe. Alors il voit les lèvres du jeune homme bouger, et il se reconnecte à l'ouïe, écoutant ce simple mot : Je. Il semble hésiter, ce qui renforce Valente dans l'idée que c'est un problème au niveau des yeux. Quoi ? C'est une bonne question, mais le jeune homme pense alors a un problème de vision la nuit, genre l'inverse des chats. Bon, il ne sait pas si c'est possible quoi, mais on sait jamais. Et alors que Milo ferme les yeux, pour se concentrer, et lâche un deuxième mot -sont-, Valente l'observe longuement, les yeux légèrement plissés et sa tête penchée sur le côté. Il capte même ses mains, nerveuses, mais trop tard, il est déjà entrain de le regarder à nouveau dans les yeux.

    « Sono marroni. »
    « Perduto. Sono blu e verde. »

    Valente est déjà assis sur son lit entrain de se faire un deuxième joint, il ne remarque même pas un énième refus d'une Chocogrenouille -auprès des Gerardesca c'est devenu une habitude. Pour lui, il n'a plus de danger, dans son monde et sa petite bulle, il pense déjà à des millions de choses, il est en outer-space. Et un sourire de bien heureux sur ses lèvres, il termine son joint, ayant rejeté Milo de sa bulle. Oubliant sa présence. Mais celui-ci se fait rappeler bien vite en l'attrapant par le col, alors que Valente vient de tirer sa première latte, et son dos rencontre sans douceur son matelas. Alors que dans sa tête, il y a la phrase de Milo qui résonne. Etrangement, la douleur ressentie plutôt disparait lorsqu'il lui parle, ça l'apaise et l'Italien ferme ses yeux, essayant de se calmer alors que le joint est reporté à ses lèvres, patiemment. Son cerveau met du temps à analyser la phrase, ça glisse doucement dans sa tête, et lorsqu'il ne dit plus rien, le Visconti est surprit de voir que ça ne suffit pas, il en veut encore.

    « Qui te l'a dit ? Hein ? Chi è il traditore che ti ha detto che non vedevo i colori ? Voglio il suo nome. » Ah c'est donc ça... L'Italien redresse doucement sa main libre pour tenter de prendre la main de Milo dans la sienne, mais il se loupe, et ses doigts retombent sur sa chemise noire.
    « Tu. All'istante. Non è grave, Milo. » Ne lui demandez pas de faire la guerre avec ce truc dans ses veines. Surtout qu'il fume à nouveau.

    Alors que sa tête, contre son oreiller, semble lui tourner à nouveau, il porte une énième fois sa merveille à ses lèvres et tire lentement dessus avant de recracher la fumée par sa bouche entre-ouverte, ses yeux fermés. Savoir que Milo ne voit pas les couleurs, ça lui fou un coup à l'estomac... C'est tellement beau les couleurs. Comment fait-il ? Il parle dans ma tête. Les yeux du jeune homme s'ouvrent lentement pour regarder Milo, longuement, détaillant son visage. Il est partagé entre deux sentiments, celui de l'entendre parler encore, de le questionner, ou de le repousser, car il est une proie et il en est quelque peu conscient. Doucement, il pose sa main libre sur son torse et le repousse en douceur, pour retrouver une certaine liberté, alors que ses yeux se posent sur le jeune homme, puis la porte. Ce soir c'est Halloween, et il veut pas se retrouver seul, surtout après avoir vu Parise. Il va mourir. Sans vraiment réfléchir, il se balance sur le dessus, pour surplomber Milo. Un peu maladroitement, il est trop embrumé, et le tient prisonnier. C'est plus facile de demander de ne pas partir, mais Valente il sait plus parler. Il veut l'entendre parler dans sa tête, encore et encore. I will effect you. Et sans savoir, sans remarquer, sans plus rien contrôler, ses doigts se glissent sur la joue de Milo, la caressant avec une douceur insoupçonnable de la part de Valente. From all the crazy schemes. Doucement, il se penche au-dessu de son visage, effleurant ses lèvres des siennes, avant de les embrasser délicatement. We shout.









Milo Della Gherardesca

Milo Della Gherardesca
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 44
Don't be blinded by the lies in my eyes [PV] #Lun 3 Oct - 17:23


    « Qui te l'a dit ? Hein ? Chi è il traditore che ti ha detto che non vedevo i colori ? Voglio il suo nome. » « Tu. All'istante. Non è grave, Milo. » Il le regarde sans rien dire de longues secondes, incrédule, et ses doigts se desserrent légèrement comme il se maudit intérieurement d'être aussi idiot. Décidément, il ne ferait pas un bon soldat en temps de guerre, celui qui se jette lui-même dans la gueule de ses ennemis. Il reste, là, immobile, ses prunelles bleues fixées sur le col du jeune homme, se sentant complètement idiot et réfléchissant à une façon élégante et pas trop humiliante de quitter les lieux. Il sort de ses pensées lorsque, Valente, ayant visiblement fini de fumer, pose sa main sur son torse pour le repousser. Encore un peu perturbé et embarrassé, il ne réagit pas tout de suite, ne se méfiant pas assez comme le geste n'est pas agressif, et se retrouve à son tour plaqué contre le matelas du lit du jeune homme, ce dernier le surplombant, bien plus rapide que Milo ne l'aurait jamais pensé capable, le tenant prisonnier. L'espace d'un instant, les battements de son cœur s'accélèrent et ses iris papillonnent nerveusement, une lueur panique dans le regard comme il se demande s'il s'est fait avoir comme un débutant naïf alors qu'il n'a toujours vécu que pour sa vengeance. Il le fusille du regard, gronde déjà à mi-voix, comme il serait prêt à lui sauter à la gorge s'il n'était pas dans une position aussi inconfortable. Il voit la main de Valente s'approcher de sa figure et il détourne le visage en sifflant entre ses dents, craignant la gifle, mais ce n'est pas une claque qui habille sa joue, c'est au contraire une caresse qui le laisse bête, comme il reporte son regard vers lui sans comprendre où il veut en venir. Ses doigts s'agrippent aux draps, crispés, et il n'a même pas le réflexe de réagir lorsque les lèvres de l'Italien viennent effleurer tout d'abord puis embrasser les siennes. S'il le laisse faire sans rechigner, c'est seulement parce qu'il est beaucoup trop choqué pour réagir autrement.

    Car ce que Valente ignore sans aucun doute c'est qu'il vient de voler au jeune homme son premier baiser et que si Milo n'en revient pas c'est parce qu'il n'aurait jamais imaginé que la première personne qui l'embrasserait serait quelqu'un de son sexe et encore moins un Visconti. Figé, il reste de longues minutes sans autre réaction que ses lèvres entrouvertes, bien après que le baiser ait été rompu. Il porte ses doigts à ses lèvres encore humides, comme s'il n'y croyait toujours pas et finalement, il percute enfin. Ses mâchoires se serrent en même temps que ses poings et ce sont finalement ces derniers qui s'expriment à la place de ses lèvres. Son poing droit vient s'écraser sur la pommette gauche de Valente avant que ses mains, se posant sur son torse, le repoussent brusquement, le jetant en bas du lit. Il se redresse lui-même, assis sur le sommier, le regarde de haut, le toisant comme s'il n'était qu'un misérable insecte sous son talon. « Sei pazzo ? Mi hai baciato ? » Il se lève d'un mouvement brusque et attrape entre ses doigts graciles de musicien la tignasse du jeune Italien. Il ne lui dira pas que c'était son premier baiser et qu'il se sent sali jusqu'au plus profond de son être, non, cela lui ferait bien trop plaisir, il s'imaginerait avoir réussi à le blesser. « Je vais te tuer, tu le sais, ça ? Ça ne sera peut-être pas maintenant, mais je te jure que tu mourras de ma main. » Son pied remonte lentement du genou du jeune homme jusqu'à son entrejambe, en glissant le long de sa cuisse, juste avant d'exercer une pression qui doit être bien douloureuse chez tout être masculin normalement constitué. « Et ce jour-là, tu regretteras de m'avoir pris pour une de tes putains. » Il appuie encore davantage, juste pour s'assurer que le message est bien passé. « Capito ? » Compris ? Et dans ses yeux, il y a une flamme ardente qui ne demande qu'à brûler.










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