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 Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv)

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PROFIL & INFORMATIONS









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Sam 23 Juil - 21:41


Il y avait plus d'un mois à présent que les Della Gherardesca avaient élu domicile en Angleterre. En un mois Fausta avait eu le temps de faire la connaissance d'un prince danois. De revoir l'affreux Valente Visconti. Pas affreux de par son physique mais parce qu'aux yeux de Fausta, le jeune homme dégageait quelque chose de véritablement ...grand-guignolesque. C'était le mot exact. Elle avait également eu le temps de se jeter par la fenêtre de la tour de Gryffondor. De voir cramer complètement sa chambre. Et de frapper quelques cognards. Et malgré des journées aussi mouvementées, Fausta se languissait de sa belle Italie.

Il fallait donc qu'elle se tienne occupée autant que possible. Elle partageait la plupart de son temps libre entre le terrain de Quidditch désormais réservé aux sangs pur et les serres de botanique. Elle aimait particulièrement ce domaine et n'avait pas eu de mal à capter l'attention de l'antipathique professeur Van Warren. Un homme grand et sec, particulièrement désagréable mais qui avait un don avec les plantes. Mais au vue des excellentes notes de la belle italienne, il avait jugé bon qu'elle puisse accéder aux serres aussi souvent qu'il lui conviendrait.
Donc cet après-midi là, comme il pleuvait, Fausta avait couru pour rejoindre les serres. Sous la pluie l'endroit avait quelque chose d'enchanteur. Il y avait comme une clameur des gouttes de pluie sur la verrière qui se perdait dans l'immensité de verdure.

Elle poussa la porte de la serre numéro onze et une volée d'ancolie-papillons se dispersa devant elle. Elle leva le nez et sourit puis une chevelure rousse capta son attention. Elle savait que la directrice refilait des corvées en veux tu en voilà à tous les élèves qui étaient relégués aux cachots. Néanmoins vu d'ici, elle n'avait aucun moyen de savoir si c'était ça ou si c'était simplement un élève passionné qui avait la chance lui aussi, d'avoir les faveurs du professeur de botanique. Le garçon se retourna et là... elle ne sut plus rien du tout de toute manière.









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Sam 23 Juil - 22:29


On pouvait le dire, ce n’était pas vraiment flatteur de se retrouver à devoir faire le ménage. Encore que là il avait de la chance, on lui avait refilé la serre, le jour précédent c’était les toilettes du 6ème étage. Phoenix poussa un nième juron, comme il le faisait plus ou moins régulièrement cette année. C’était vraiment affreux cette condition, affreux. C’était limite si il ne devait pas se trainer toute la journée un balai et laver derrière lui quand il marchait. Ca le foutait en colère, et il avait de quoi, toute sa vie son statut de né moldu le trainerait dans la boue. Il poussa un n plus unième juron.
Le jeune homme se pensait seul à hydrater, tailler et il ne savait quoi encore l’ensemble des plantes de la serre. Mission impossible, non seulement il n’était pas vraiment doué en botanique, mais en plus il était seul à devoir le faire et vue la taille de la serre… Il en avait facilement pour une heure. Une pendant laquelle il aurait pu faire tellement d’autres choses… Il aurait pu voir ses potes, enfin ses potes né moldus. Il aurait pu lire un magazine de quidditch faute de pouvoir jouer. Il aurait pu… Bon ok, la serre c’était pas si mal, et ca restait bien mieux que les chiottes. Mais quand même, il fallait vraiment faire quelque chose, c’était invivable cette situation… Mais en attendant de faire quoique ce soit… Il fallait se tenir tranquille, et ca le foutait dans une de ces putains de rageeeeesss !!!
Il poussa un long juron agrémenté de trois ou quatre adjectifs bien choisis et se retourna pour poser le ilnesavaitmêmepasquoi qu’il tenait dans la main. Il s’arrêta net dans son geste, faisait maintenant face à une jolie brune inconnue au bataillon. Il se demanda ce qu’elle pouvait bien faire là, et qui elle était. Son regard bleu azur posé sur elle, Phoenix afficha un sourire, toujours content d’avoir un peu de compagnie (quand c’était pas des connards qui le réduisaient en esclavage bien entendu). Et vu que Phoenix ne réfléchit pas non plus plus que ca, il décide que cette belle jeune femme était surement une née moldue qui devait s’être retrouvée à trimer avec lui (ca se tenait quoi). Alors il lui sourit d’autant plus et dit avec une joie non dissimulée, pas mécontent d’avoir un peu de compagnie pour ce dur labeur.

« Oh salut. Je pensais pas qu’on devait être deux à se farcir les serres, à croire qu’ils se font plus doux en ce moment à l’administration. Enfin, ils ont dû se planter dans les plannings ces blaireaux. »


Il sert le poing et jure en un murmure. Un jour il va tout simplement se venger de ces idées archaïques. Les nés sorciers chez les moldus à mettre au bucher ou à planquer coute que coute, et les né moldu chez les sorciers à traiter comme des rats. Filer qu’il shoot dans quelque chose, pour se défouler… Il décide de planter le truc qu’il avait dans la main dans un pot au pif, et de s’avancer vers Fausta alors que la plante à qui appartenait le dit pot larguait soudainement un brouillard bleu qui se dissipa aussi vite qu’il était arrivé. Le sourire de Phoenix est toujours aussi grand, et maintenant qu’il la voit de plus près il la trouve encore plus jolie.

« Je crois pas qu’on se connaisse. Moi c’est Phoenix pour info. »









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Dim 24 Juil - 21:14


« Oh salut. Je pensais pas qu’on devait être deux à se farcir les serres, à croire qu’ils se font plus doux en ce moment à l’administration. Enfin, ils ont dû se planter dans les plannings ces blaireaux. »

Aïe. Ce joli minois était donc né de parents moldus ou du moins, il faisait partie de ces élèves que la directrice martyrisait. Ce n'était pas un problème en soit pour elle qu'il soit né moldu. Mais elle se disait qu'étant sang pur, il y avait de grande chance qu'il la déteste d'office et ça, ça la dérangeait sans qu'elle puisse vraiment s'expliquer pourquoi d'ailleurs.

Elle le regarde faire. Évidemment que ça ne va pas aider à sociabiliser. Elle l'observe faire avec la plante et se retient de dire quelque chose. Elle n'a pas de mal à voir qu'il n'avait pas la main verte mais, loin de s'en offusquer, Fausta trouva ça mignon. Ca n'était pas son genre de mépriser les autres parce qu'ils n'étaient pas portés sur les mêmes choses qu'elle.
Le garçon approcha, l'air toujours sympathique. Il se rendrait bien vite compte de la supercherie, ce n'était pas la peine de lui mentir. Non seulement elle n'avait aucune marque de coup, elle n'avait pas l'air de manquer de quoique ce soit, ni d'être particulièrement fatiguée ou malheureuse comme la plupart des élèves des cachots. De plus son uniforme soigné ourlé de pourpre la désignait immédiatement comme sang pur.

Elle ouvrit la bouche pour le détromper immédiatement sur sa façon de penser et ne pas se le mettre à dos mais comme il approchait encore un peu plus près d'elle, elle fut frappée par quelque chose en lui. Etait-il plus beau qu'un autre? Plus charmant? Plus charismatique? Non. Enfin pas objectivement. Mais à elle...

« Je crois pas qu’on se connaisse. Moi c’est Phoenix pour info. »
« Fausta... »

... à elle ça fit l'effet d'un coup de foudre. Elle n'eut même pas le temps de comprendre qu'elle s'évanouissait bêtement devant lui.









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Lun 1 Aoû - 19:29


« Fausta… »

Le sourire de Phoenix s’agrandit encore un peu alors qu’il découvrait la ravissante voix de la jeune femme qui lui faisait face. Mais quelque chose était bizarre en elle. Surement était-elle trop pâle, un visage plus bronzé lui semblait être plus naturel chez une brunette au prénom chantant. Elle était surement un peu trop pâle, trop pâle. Phoenix perdit un peu de son sourire tandis qu’une inquiétude incongru le prenait.

« Ca va ? »

Et elle s’écroula à terre. L’ancien gryffondor, toujours très réactif et plus très loin d’elle, avait juste eu le temps de la rattraper avant qu’elle n’atteigne le sol. Il la tenait par la taille et la déposa doucement par terre tout en soutenant sa tête d’une main. Et merde, il faisait quoi là ? Merde. L’adrénaline commença à parcourir ses veines tandis qu’il regardait autour de lui une source d’aide potentielle. Il n’avait même pas fait attention à la délicatesse des vêtements de cette Belle, qui contrastait avec ses habits dignes de l’époque où il avait vécu dans la rue. Il n’y avait pas fait attention, parce que tout de suite, il avait une femme qui comptait déjà trop pour lui, évanouie dans ses bras et il aurait tout donné pour qu’elle se réveille.

« Et merde merde merde ! »


Il ne mit pas longtemps à voir qu’aucune aide ne lui serrait donné et qu’il allait devoir faire quelque chose par lui-même. Il ne se serait jamais cru aussi délicat et imaginatif, lui qui avait plus l’habitude de se faire soigner que de soigner les autres… Le jeune homme tenait toujours la tête de Fausta d’une main, et de l’autre il sortit sa baguette pour faire souffler un doux souffle d’air, frais mais pas agressif, juste pour lui faire un peu de bien. Et alors que le souffle continuait de carresser le visage de sa Belle à la Serre Dormante, Phoenix fit voleter vers lui une poignée de fleurs arrachées à un pot non loin d’eux. Il les prit et le passa sous le nez de la jeune femme, il savait que leur odeur pouvait aider… Et si ca ne faisait rien, il allait devoir la porter à l’infirmerie rapidement. Et comme ca pouvait aider, et vu qu’il était passablement stressé, il n’arrêtait pas de l’appelait, sur tout les tons possibles et imaginables.

« Fausta ? Fausta ! Hé, Fausta… »









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Lun 1 Aoû - 20:56


« Fausta ? Fausta ! Hé, Fausta… »

Elle ne s'était pas vraiment "endormie"... ça lui avait simplement comme un espèce de blackout. Juste une petite seconde complètement plongée dans le noir et pour tout dire en fait, c'était la première fois que ça lui arrivait et ça ne l'inquiétait pas le moins du monde.

« Mh? »

La jolie jeune femme dans les bras de l'ancien gryffondor ouvrit un oeil de velours ourlé de longs cils, puis elle le referma pour froncer les sourcils dans une mine adorable de chaton mal réveillé.

« Oh! Je suis confuse! Pardon. C'est rien. Je euh... je vais bien! », fit-elle tout d'un coup en se redressant.

Ce n'était pas son genre de se pâmer dans les bras d'un garçon ni pour lui faire du charme ni pour rien du tout d'ailleurs. Elle rougit, sincèrement confuse. En se redressant sans le faire exprès, l'italienne posa sa main sur celle du rouquin. Un bref instant, juste le temps que Fausta se rende compte du truc et ne retire sa main illico presto.

« Scusi. J'ai pas fait exprès... »

Elle eut un joli sourire d'excuse et ramena sa main jusqu'à elle dans un geste un peu étrange peut-être. Son pouce frotta le bout de ses doigts puis elle reporta son regard sur le jeune homme, toujours souriante.
Elle avait beau n'en avoir jamais fait l'expérience avant, elle savait pertinemment que ça s'appelait un coup de foudre ça.









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Mar 2 Aoû - 19:50


« Mh? »

Ravi de la voir ouvrir les yeux, Phoenix esquissa un fin sourire. Il ne la lâcha pas du regard, surement parce que le sien l’avait quelque peu envouté, et aussi parce que, faut bien le dire, il s’attendait à la voir s’évanouir de nouveau. Un drôle de mélange d’inquiétude et de béatitude, c’était ce que ressentait le rouquin alors qu’il avait encore la belle italienne dans ses bras. L’expression qui prit Fausta le fit sourire un peu plus. Mince, elle était vraiment mignone.

« Oh! Je suis confuse! Pardon. C'est rien. Je euh... je vais bien! »

Elle se redressa subitement sans que Phoenix n’y comprenne rien. Il avait d’ailleurs faillit se prendre un coup de boule au passage, mais, avec ses réflexes de batteur, il l’esquiva bien que restant surpris par une si forte réaction. Il la regarda faire, ne sachant pas trop quoi dire… Après tout elle venait de s’évanouir sous ses yeux, et après elle lui disait qu’elle allait bien. Phoenix n’était pas un pro de la logique ou quoi, mais y’avait une erreur dans l’équation. Il se tut pourtant, n’ayant en fait eu le temps de rien dire. Fausta avait sa main sur la sienne et ce n’est que lorsqu’elle la retira subitement qu’il le remarqua. C’est aussi à ce moment précis, parce qu’il trouvait la réaction de sa belle bizarre qu’il fit attention à ses vêtements. Une sang pur. C’était surement pour cela qu’elle ne voulait pas le toucher. Le visage de Phoenix s’assombrit légèrement alors que Fausta s’excusait dans une langue étrange au jeune homme.

« Scusi. J'ai pas fait exprès... »
« C’est rien je survivrais. »

Il lui adressa un sourire. Parce que même si elle ne voulait rien avoir avec lui, Phoenix resterait Phoenix, et il ne comptait pas s’oublier dans toutes ces histoires de sang. Il ne serait pas le type qui rejette les autres. Alors il se relève et hésite un moment avant de lui tendre la main. Elle ne la prendra peut-être pas, mais sa fierté restera intacte même si c’est le cas. Et même si elle le déteste d’office, il ne compte pas la laisser comme ca. Parce qu’elle dégage quelque chose qu’il aime déjà.

« Je t’amène à l’infirmerie, c’est plus prudent. Faut pas déconner avec sa santé. »









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Mer 3 Aoû - 18:28


« C’est rien je survivrais. »

Elle eut un curieux sourire comme si elle s'était demandé si cette phrase anodine était ou non à prendre à la lettre. Dans le climat actuel à Poudlard elle aurait très bien pu l'être mais il avait un sourire qui faisait oublier jusqu'à ce genre de détail. Jamais de sa vie Fausta ne s'était sentie si ridiculement idiote et pire encore: heureuse de l'être.

Fausta n'avait aucune espèce de considération pour ce que l'on appelait désormais les décrets du sang. C'était complètement ridicule notamment quand comme elle on s'intéressait à l'histoire et aux grands hommes qui l'écrivaient et qu'on se rendait compte que la grande majorité de ces gens là, n'étaient pas des sorciers de sang pur.

Elle prit la main qu'il lui tendait. Celle qu'elle avait effleurée par accident tout à l'heure et qu'elle pouvait tenir sans rougir cette fois-ci. Elle en profita un petit peu avant de se dire que ça ne se faisait pas et de laisser partir cette main qui pourtant semblait si sûre dans la sienne.

« Je t’amène à l’infirmerie, c’est plus prudent. Faut pas déconner avec sa santé. »
« Oh non non! C'est pas la peine ça m'arrive tout le temps... », et qu'est-ce qui lui prenait de dire ça?! « Faut pas s'inquiéter c'est rien. »

Elle se passa la main dans les cheveux comme pour s'obliger à la boucler plutôt que de continuer de dire des âneries. Et puis à la vérité, elle n'avait pas du tout envie qu'il prenne le risque d'aller à l'infirmerie pour ses beaux yeux alors que les nés moldus n'y étaient pas tolérés.









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Mer 3 Aoû - 18:43


« Oh non non! C'est pas la peine ça m'arrive tout le temps... Faut pas s'inquiéter c'est rien. »

Et elle lui sortait ça comme ça. Il n’y avait pas à s’inquiéter… Comme si il n’y avait absolument RIEN d’inquiétant dans le fait de tout le temps s’évanouir comme ca ! Phoenix n’en revenait pas vraiment, et c’était bien pour ça qu’il écarquillait maintenant les yeux de surprise, passablement plus inquiétant qu’avant que Fausta ait tenté de le rassurer. Non mais sérieusement, il ne se comptait pas dans les personnes les plus sensés du monde, bien au contraire, mais là… Si ca avait été lui, passe encore qu’il n’aille pas à l’infirmerie, de toute manière on l’aurait rembarré pour le laisser crever dans son coin… Mais elle. Il ne pouvait même pas penser à la laisser crever dans un coin. Bon certes elle ne semblait pas au bord de la mort mais quand même…
Phoenix, face à Fausta, réagit tout de suite à ses paroles, il était inquiet et ca se lisait très facilement sur son visage bien trop expressif.

« Ca t’arrive tous le temps ?! Mais comment ca ? Enfin j’veux dire… Ca peut pas être normal ca ! T’es sure que tu veux vraiment pas y aller ? »


Non parce que lui, il voulait absolument qu’elle y aille. Ca lui arrivait tout le temps, fallait pas s’inquiéter. Non mais WHAAAATTTTT ?? Le jeune homme la regarda sans ciller, attendant une réponse n’attendant que son accord pour l’entrainer avec lui faire un bon ptit check santé. Et puis, bon okay il pouvait techniquement pas l’accompagner, il avait ses corvées et si on les voyait tous les deux dans Poudlard il allait souffrir, mais franchement, c’était pas ce genre de choses qui l’arrêtaient en général.









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Mer 3 Aoû - 19:25


« Ca t’arrive tous le temps ?! Mais comment ca ? Enfin j’veux dire… Ca peut pas être normal ca ! T’es sure que tu veux vraiment pas y aller ? »

Ouais évidemment vu comme ça, si elle avait absolument voulu qu'on l'embarque à l'infirmerie elle ne s'y serait pas pris différemment. Elle avait clairement manqué de finesse sur le coup, elle qui pourtant avait été élevée dans l'art de la fourberie. Bien sûr cette noble qualité n'avait jamais vraiment pris racine dans le bon coeur de notre madone mais tout de même...

« Non. Non mais c'est pas ce que j'ai voulu dire. Ca... ça m'arrive tout le temps... parfois, c'est, c'est... », plus claire tu meures... elle se plaqua la main sur les yeux un bref instant l'air de dire...« Je m'enfonce là ? Maintenant si tu m'emmènes pas à l'infirmerie c'est que j'ai de la chance. Je... je suis pas folle hein c'est juste que... je sais pas j'ai... »

Bravo Fausta, la palme de l'éloquence aujourd'hui ce n'est pas pour toi. Elle eut un petit sourire en coin voyant qu'elle ne s'en sortait pas.

« ... du mal à aligner deux mots là. »

Elle n'allait quand même pas lui dire de but en blanc qu'elle avait flashé et que c'était pour ça qu'elle avait la capacité cérébrale d'un oeuf coque... non on allait éviter et arrêter les frais comme ça.









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Mer 3 Aoû - 19:46


« Non. Non mais c'est pas ce que j'ai voulu dire. Ca... ça m'arrive tout le temps... parfois, c'est, c'est... Je m'enfonce là ? Maintenant si tu m'emmènes pas à l'infirmerie c'est que j'ai de la chance. Je... je suis pas folle hein c'est juste que... je sais pas j'ai ... du mal à aligner deux mots là. »

Il l’avait écouté. Il était d’ailleurs sur de ne pas avoir raté un seul de ses mots. Et pourtant, il aurait pu les tourner dans n’importe quel sens qu’il n’aurait tout de même… Pas le moindre compris ce qu’elle avait voulu dire ! Au fur et à mesure qu’elle avait parlé, lui avait successivement, sourit, rit doucement, rit légèrement, puis rit tout court. Quelle autre réaction aurait il bien pu adopter ? Franchement, c’était hilarant… Le non sens était hilarant. Inquiétant aussi, parce que clairement y’avait un problème chez cette jolie brune. Mais ca ne la rendait que plus attirante à ses yeux. C’était peut être stupide, mais c’était un fait. Le jeune homme ne la quittait pas des yeux, et avec un large sourire aux lèvres il lui dit, sans vouloir la vexer, il espérait qu’elle se rendait compte que, comme elle l’avait dit, elle ne pouvait vraiment pas aligner deux mots cohérents là.

« Oh waw… J’ai absolument rien capté ! Mais genre… RIEN ! Fausta, je crois que je devrais définitivement t’emmener à l’infirmerie contre ton grès mais soit… Par contre si tu me refais la même, j’te jure que t’auras pas le choix. »

Il la menaça de l’index, mais toujours avec ce sourire aux lèvres. C’était un instant un peu bizarre, mais il ne s’en rendit pas compte. C’était un peu comme si il n’était pas un débris, comme si il n’était pas un pestiféré. Ca faisait du bien d’avoir ce genre de conversation avec une parfaite inconnue, de sang pur en plus. Ca lui rappelait presque le bon vieux temps ca.

« Oh fait désolé pour tout à l’heure. J’ai cru que… Bah… J’avais pas vu que… Enfin. Oh putain voilà que je m’y mets moi aussi à dire n’importe quoi ! C’est contagieux ton truc ? »


Il riait encore, on ne le referait pas.









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Mer 3 Aoû - 20:21


« Oh waw… J’ai absolument rien capté ! Mais genre… RIEN ! Fausta, je crois que je devrais définitivement t’emmener à l’infirmerie contre ton grès mais soit… Par contre si tu me refais la même, j’te jure que t’auras pas le choix. »

Derrière ce doigt plein d'autorité la jolie Fausta avait l'air d'une petite gamine qui venait de faire une bêtise. Elle loucha un peu sur le bout de ce doigt et eut un petit sourire adorable pour essayer de le convaincre d'oublier l'infirmerie.

« Je vais bien. J'te jure! Ca vaut pas le coup d'aller à l'infirmerie... »

Sous entendu de récolter je ne sais quelle punition affreuse pour avoir mi les pieds dans les étages supérieur sans en avoir reçu l'ordre de la Directrice et pour avoir poser ses mains sur une fille de sang pur. Enfin posé ses mains c'était un petit peu exagéré mais c'était comme ça que l'infirmerie tournerait les choses.

« Oh fait désolé pour tout à l’heure. J’ai cru que… Bah… J’avais pas vu que… Enfin. Oh putain voilà que je m’y mets moi aussi à dire n’importe quoi ! C’est contagieux ton truc ? »
« Mais non! », elle eut un joli rire, « J'ai rien , je suis normale comme fille. Enfin j'avoue que là je ne m'illustre pas trop dans ce sens là mais... », elle appuya ses dires d'un sourire et revenant à ce qu'il avait dit au début, « Tout à l'heure...? », elle ne semblait pas comprendre de quoi il parlait.









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Mer 3 Aoû - 21:16


« Mais non! J'ai rien , je suis normale comme fille. Enfin j'avoue que là je ne m'illustre pas trop dans ce sens là mais... »
« Non, mais j’aime bien. »

Lui aussi afficha un sourire, c’était en réaction à celui de Fausta, qui lui faisait l’effet d’un rayon de soleil. Le jeune homme avait pour habitude d’être franc, et n’avait pas peur de dire les choses telles qu’elle était. Entre autre le fait que Fausta soit si confuse l’amusait, pas méchamment, non, mais il fallait tout de même avouer que ça avait un bon potentiel comique. Mais si elle n’était pas comme ça d’habitude, tant mieux, parce que sinon ça ne devait pas être bien facile hein… Parce qu’il fallait la suivre la miss. Ceci dit, plus la conversation avançait, plus les paroles de la belle italienne avaient du sens… C’était encourageant non ?

« Tout à l'heure...? »
« Oui tout à l’heure quand… »

Il chercha comment tourner la phrase, avec une légère gêne, non dissimulée (de toute manière c’était difficile de ne pas lire en lui comme dans un livre ouvert). Et comme à chaque fois qu’il se retrouvait dans ce genre de situation, le rouquin ne put réprimer son tic, celui de se gratter l’arrière de la tête avec un sourire légèrement idiot. En même temps, pour sa défense, c’était difficile pour lui de parler de sa propre situation vu qu’il ne la comprenait toujours pas.

« Quand je t’ai prise pour quelqu’un comme moi. »


Rebut de la société, pariat, exclu, lépreux, esclave, bonne à tout faire, martyr, né moldu quoi.









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Mer 3 Aoû - 22:07


« Oui tout à l’heure quand… Quand je t’ai prise pour quelqu’un comme moi. »
« Oh... »

Sa voix s'éteint et un peu de son sourire avec. Depuis qu'elle était enfant, on lui avait appris à ne craindre personne même si cela ne devait être que par mépris. Fausta avait longtemps résisté au mépris, puis il y avait eu Parise. Parise lui avait appris à haïr et à mépriser. A trembler et à se méfier. Mais malgré tout, elle n'avait pas assez de suffisance dans le coeur, ni de vanité pour se croire supérieure à un autre. D'autant moins sur des critères aussi ridicule que la naissance quand elle était née dans une famille dont le nom était symbole d'infamie. Un nom. Une série de lettres assemblées dans un certain ordre. Si ce n'était pas ridicule. Si ce n'était pas le distillat de la bêtise humaine que de remettre les fautes des parents sur le dos de leurs enfants? Que de nourrir les on-dit alors qu'on ne sait rien vraiment?

Elle baissa les yeux pour regarder la main qu'il lui avait tendue un peu avant et parla enfin...

Se non fosse il distillato della stupidità umana messere la colpa dei genitori addosso dei loro figli? Che per alimentare le chiacchiere chiacchier non sappiamo nulla in realtà...

Elle prit la main du jeune homme doucement et la leva presque au niveau de son visage avant d'appliquer la sienne contre. Sa main à elle était plus petite mais...

Je vois... cinq doigts, un pouce opposable de chaque côté... en quoi sommes nous différents? Dis-moi...









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Jeu 4 Aoû - 20:34


« Se non fosse il distillato della stupidità umana messere la colpa dei genitori addosso dei loro figli? Che per alimentare le chiacchiere chiacchier non sappiamo nulla in realtà... »

Il avait rien compris. Maintenant la voilà qui parlait quelque chose qui ressemblait à de l’espagnol, ou alors de l’italien… Un truc du genre. Pas de l’anglais, ca c’était sur. Elle venait de l’insulter là non ? Bon non, il n’y croyait pas une seconde, mais n’empêche si lui savait parler une langue étrangère, il se priverait pas d’insulter tout le monde, juste pour le fun. En tout cas, ce qui était sur, c’est qu’il avait compris un truc genre « stupidita » et « chiachier » et ça ca le fit rire à moitié. Et comme, très concrètement, il n’avait rien compris, Phoenix réagit comme à son habitude, avec un grand sourire et une remarque bien placée.

« J’aurais pas dit mieux moi-même… »

Et c’était vrai. Lui en italien il savait dire en tout et pour tout : « cappuccino », « pizzaiolo » et « al capone »… Mais bon on l’excusait, il était un pur british, de sang pur pour une fois.
Il la regarda prendre sa main, un peu étonné, et la levait pour placer la superposer à la sienne. Lui tout ce qu’il avait réussi à se dire, c’est que sa main était douce. Et sans savoir pourquoi, il avait envie qu’elle ne quitte jamais la sienne. Son regard se noya dans celui, bleu comme un ciel d’été pas anglais, comme il avait toujours rêvé d’en voir, de Fausta.

« Je vois... cinq doigts, un pouce opposable de chaque côté... en quoi sommes nous différents? Dis-moi... »


Il ne sut quoi lui dire. Si ils avaient beaucoup eut ce genre de discours aux cachots, entre exclus, ce n’était pas pareil de se l’entendre dire par une inconnue, de sang pur, rencontrée par hasard dans les serres. Si il avait encore eut des doutes sur l’avis que pouvait avoir la brunette sur la situation, ils s’étaient belle et bien envolés. Il aurait aimé qu’on lui parle toujours en ces mots, avec cette voix douce et chantante. Il esquissa un sourire où flottait tout de même un air de réalisme qui ne lui allait pas. Parce qu’il n’était pas terre à terre, loin de là, mais que le contexte faisait qu’il ne pouvait plus qu’avoir les deux pieds fermement ancrés au sol.

« Si tout le monde suivait ce raisonnement, j’aurais la vie tranquille. »

Son sourire se fit presque désolé alors qu’il retirait sa main à contre cœur de celle de Fausta. Il soupira presqu’imperceptiblement, et se tourna vers l’énorme travail qui l’attendait aux serres. Il avait failli oublier. Bon d’accord, il avait totalement oublié, et le fardeau lui revint bien vite sur ses épaules. Il se tourna de nouveau vers Fausta, et avec se sourire qui se faisait mi- amusé mi- moqueur, il pointa du pouce les pots et fit.

« Je serais par exemple pas obligé de m’occuper de ces plantes. Franchement je crois qu’elles sont plus à plaindre que moi pour le coup. » Il s’approcha légèrement et lâcha un peu plus bas, comme si c’était une confidence qu’elle était la seule avec qui il la partageait. « On peut vraiment pas dire que j’ai la main verte. »









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Ven 5 Aoû - 21:29


« Si tout le monde suivait ce raisonnement, j’aurais la vie tranquille. »

Pendant une seconde Fausta eut un peu honte de l'assurance qu'elle avait montrée. Elle était là à donner des leçons de philosophie mais quelque part il était toujours facile de parler et de juger quand on n'était pas en situation. Elle baissa les yeux une seconde.

« Excuse-moi je... j'aurais pas dû. C'est facile pour moi de parler alors que je suis pas à ta place. », répondit-elle au bout d'un sourire sincère.

Les sangs purs n'avaient pas le droit de descendre aux cachots ni d'avoir le moindre contact avec les disgraciés, comme on les appelait. Un peu comme si leur soi-disant médiocrité était une espèce de maladie hautement contagieuse. C'était ridicule mais mieux valait obéir dans l'intérêt de tous. Fausta jeta d'ailleurs un regard par dessus son épaule, un brin anxieuse. Ce n'était pas qu'elle craignait pour elle-même parce que quand on savait comment fonctionnait Lady Lilith Grey, on devinait sans mal que ce serait Phoenix qui payerait pour deux. Fausta aurait tout au plus (et ç'aurait déjà été une torture pour elle) à regarder.

Elle ne voulait pas attirer d'ennui à ce garçon c'était tout.

« Je serais par exemple pas obligé de m’occuper de ces plantes. Franchement je crois qu’elles sont plus à plaindre que moi pour le coup. On peut vraiment pas dire que j’ai la main verte. »

Un joli sourire passa sur les lèvres de Fausta.

« Moi je pourrais le faire à ta place. Ca me dérange pas tu sais... j'adore le botanique. En fait le prof m'a autorisé à venir travailler ici aussi souvent que j'en ai envie. », encore une fois, elle se sentit mal d'avoir dit ça. Sa présence à elle tenait d'un privilège alors que Phoenix devait la sienne à une corvée... « Et... si quelqu'un vient tu n'auras qu'à faire semblant que tu étais en train de faire quelque chose et je te promets que je jouerai mon rôle. On peut même pas se parler du tout si tu préfères... »

Elle n'aurait pas osé dire si tu as peur pour ne pas l'insulter. Comme elle disait cela une plante carnivore géante faisait claquer sa gueule sur une pauvre petite bergeronnette qui n'avait rien demandé, juste au dessus de la tête de l'italienne.









Phoenix Young

Phoenix Young
GRYFFONDOR. ► sixième année.

► MESSAGES : 82
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Sam 6 Aoû - 12:45


« Excuse-moi je... j'aurais pas dû. C'est facile pour moi de parler alors que je suis pas à ta place. »
« Mais t’inquiète, ça fait plaisir de voir que tout le monde pense pas comme l’autre là. »

L’autre là en question était bien entendu Lilith Grey (qu’il ne considérait pas le moins du monde comme une Lady, ah ça non). Il lui offrit un grand sourire, comme pour lui faire comprendre qu’elle n’avait absolument pas à s’excuser. D’un côté parce que ce qu’elle avait dit n’était pas le moins déplacé, et de l’autre parce que Phoenix ne l’avait pas du tout mal prit. Même si elle ne pouvait pas mesurer l’ampleur de ce qu’on faisait subir aux nés moldus, il n’était pas difficile de se l’imaginer, alors tout le monde pouvait clairement donner son avis, et celui de Fausta lui faisait chaud au cœur, même si il ne changerait rien.

« Moi je pourrais le faire à ta place. Ca me dérange pas tu sais... j'adore le botanique. En fait le prof m'a autorisé à venir travailler ici aussi souvent que j'en ai envie. Et... si quelqu'un vient tu n'auras qu'à faire semblant que tu étais en train de faire quelque chose et je te promets que je jouerai mon rôle. On peut même pas se parler du tout si tu préfères... »


Ca se faisait encore des filles sympas comme ça ? Phoenix n’en revenait pas qu’elle lui propose de faire toutes ses corvées botanesques, et en plus de le faire pendant que lui piquerait un ptit somme (oui il interprète). Phoenix l’avait écouté, et en conclusion il eut un sourire sincère. Cette fille-là, était vraiment… juste waw quoi. Mais Phoenix ne comptait pas tout lui laisser faire comme ça. Parce que, même si il ne comprenait pas pourquoi, c’était sa tâche à lui, et si il voulait pas se retrouver à être le cobaye des sang pur pour l’essai du doloris, il avait intérêt à la faire. Mais il était hors de question que Fausta fasse tout pour lui, c’était un mec quoi un vrai, il y arriverait bien… Cependant, l’idée de rester encore un peu avec la jeune italienne ne lâchait pas sa petite tête, alors un compromis se forma bien vite.

« C’est super sympa de ta part hein, mais j’vais quand même pas te refiler tout ce boulot. Après si tu veux m’aider ça me ferait super plaisir, par contre attends toi pas à ce que ce soit en silence. »

La plante claqua des mâchoires. Saloperie de plantes ! Illico, Phoenix fit un pas en avant et prit la main de Fausta pour l’éloigner du végétal carnivore. Nan mais c’était vrai ! Il venait de la rencontrer, c’était hors de question qu’elle se fasse tout de suite bouffer ! On allait attendre un peu hein. Tout en écartant la jeune femme, le rouquin n’avait pu s’empêcher de parler (parce qu’il fallait le dire, c’était un grand bavard).

« Par contre, éloignes toi de Calamity Jane là, elle va finir par te bouffer, ca serait con ! »









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Je le vis je rougis je pâlis à sa vue (pv) #Mer 17 Aoû - 19:47


« C’est super sympa de ta part hein, mais j’vais quand même pas te refiler tout ce boulot. Après si tu veux m’aider ça me ferait super plaisir, par contre attends toi pas à ce que ce soit en silence. »

Elle acquiesça, disciplinée non pas de nature mais parce qu'on le lui avait bien appris. Et puis elle savait pertinemment que si on les prenait à discuter ou pire à rire ensemble les retombées ne pourraient qu'être catastrophiques pour lui. Alors mieux valait, quoiqu'il en dise, qu'ils ne discutent pas de trop, du moins s'ils arrivaient à s'en empêcher parce qu'au fond Fausta ne brûlait que de parler encore avec le rouquin.

Elle replaça une mèche de cheveux d'un geste fluide et tendit la main vers un pot en terre cuite sur une étagère près d'elle quand elle sentit une main se refermer sur son bras et la tirer en arrière. Elle sursauta mais se rappelant que ses vieux fantômes ne pouvaient pas surgir là et que ce n'était que ce garçon qui lui avait tapé dans l'oeil, elle n'eut pas de réaction outre mesure violente.
Elle l'interrogea du regard, observant scrupuleusement la loi du silence qu'il avait lui même décidée:

« Par contre, éloignes toi de Calamity Jane là, elle va finir par te bouffer, ca serait con ! »

Elle eut un petit rire.

« C'est vrai que ce serait con... », elle sourit, bien malgré elle, toujours sous le charme, « Non ne t'en fais pas, elle ne va rien me faire celle-là... », elle tapota d'une main sûre sur la gueule du monstre vert, confiante, puis ouvrant le pot de terre cuite, elle jeta une poignée de gros vers bien blancs en pâture à la plante qui n'en fit qu'une bouchée.

Le monstre lui lécha même les doigts avant de prendre une attitude curieuse et de ne plus broncher du tout: la digestion...
Fausta resta passa à une autre plante, mettant toute son application à ce qu'elle était en train de faire même si elle n'avait jamais été aussi lente de toute sa vie. Curieux non? Par moment elle jetait un petit coup d'oeil par dessus son épaule. Peut-être qu'il était demi-vélane, ça aurait expliqué bien des choses...










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