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 Renie ton père et abdique ton nom (pv)

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PROFIL & INFORMATIONS









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Renie ton père et abdique ton nom (pv) #Ven 22 Juil - 21:55


L'histoire de son saut par la fenêtre avait vite fait le tour de Poudlard. Ca ne la dérangeait pas outre mesure après tout le seul truc intéressant à retenir à ses yeux c'était l'incendie dont on avait toujours pas déterminé l'origine. Fausta avait entendu Azur Winchester accuser d'emblée les sang de bourbe. Dieu que cette expression déplaisait à la belle italienne. Pour elle, ce genre de considération sur la qualité du sang était ridicule. Elle le prenait part pour les mangemorts que par obligation de famille.

Les cheveux encore mouillés après sa douche dans les vestiaires de Quidditch, elle était venue se perdre là, dans l'endroit le plus improbable, pour lire un peu. Un auteur italien bien sûr. Le saule cogneur avait l'avantage de ne pas faire l'unanimité en tant que lieu de repos. Et elle, avec sa batte de Quidditch posée à côté d'elle, juste au cas où, elle y trouvait tout le calme dont elle pouvait rêver. Une fois que vous aviez réussir à franchir le périmètre dangereux, vous pouviez vous assoir tranquillement dos à l'écorce de l'arbre qui se calmait aussitôt. Elle avait découvert ça tout à fait par hasard une après midi où elle s'était retrouvée à courir après un vif fuyard.
Un petit sourire s'alluma sur ses lèvres et son joli visage de madone était parfaitement détendu, amusé par ce qu'elle était en train de lire.

Elle ne prêtait plus attention à rien d'autre, se croyant sous bonne garde. Aussi elle ne vit pas Valente Visconti arriver sur son grand cheval blanc. Ou plutôt aurais-je du dire arriver toujours égal à lui même. Elle ne le connaissait pas suffisamment pour dire s'il avait l'air de rien, ou quelque chose derrière la tête. En fait, si un oiseau n'avait pas capté son attention, elle n'aurait jamais relevé les yeux et aperçu son ennemi naturel.
Aussitôt son expression changeant. Elle fronça les sourcils arborant un air joliment contrarié.









Valente Judas Visconti

Valente Judas Visconti
SERPENTARD. ► sixième année.

► MESSAGES : 69
Renie ton père et abdique ton nom (pv) #Mer 24 Aoû - 21:41


    « Sia maledetta »

    Un simple murmure venant de Valente Visconti, lâché entre ses dents, son regard se détournant obliquement du tableau accroché sur le mur de sa chambre privé. Chambre privé car personne n’y entre, même pas sa famille, mais surtout privé car le jeune homme y dissimule sa plus belle pièce. Volée, dérobée, au plus grand musée de Russie, elle trône fièrement sur son mur, face à son lit. Jour et nuit, elle hante ses pensées, le torture drôlement. Il s’agit du tableau de la Madonna Little peint par Giovanni Antonio Boltraffio d'après un dessin de Leonardo Da Vinci en 1490, agrandi magiquement pour un rendu taille réelle. Quiconque l’aurait vu dans sa chambre, se serait immédiatement posé des questions. La ressemblance entre la Madonne et entre une certaine Gherardesca est plus que troublante. Il semblerait que Valente soit le seul à le faire remarquer tout le temps, à longueur de temps, quitte à le répéter sans cesse aux membres de sa famille. Quitte à en devenir une obsession.

    Le Serpentard d’âme ose à nouveau poser ses yeux sur le tableau. Le visage de la Madonne se transforme en celui de Fausta, et même si le changement est imperceptible, tout y est. Même le bébé dans ses bras change quelque peu et prend les traits d’un autre, mélange de la Gherardesca et du Visconti. Valente pousse un rugissement de rage et se détourne. Bien sûr qu’il aura cet enfant un jour, il le retrouvera… Pour Parise. Finalement c’est les poches pleines de chocogrenouilles que le jeune homme s’éloigne, non sans un dernier regard pour la Madonne, et ferme la porte de sa chambre à l’aide de sorts, la plupart italien dont les contre-sorts le sont aussi.

    Les mains dans les poches, l’Italien se dirige vers le parc, sans aucunes pensées. Son plan ? Le vide. Il semble que son cœur le trompe tout le temps, dès qu’il tente un rapprochement avec Fausta, et qu’il le surprend louper un battement, Valente se surprend lui-même. Malheureusement, au bout de quelques pas, une fille blonde carrément écervelée, l’anti-Fausta, s’accrochait à son bras en poussant des cris suraïgues. Elle lui dit bonjour dans sa langue natale, ajoutant des ‘bello’ à tout bout de champs… Ce qui a le don de lui taper sur le système. Et lorsque son regard tombe sur la Gherardesca assise sous le saule cogneur, il n’hésite pas et s’avance pour la voir. L’arbre ne lui fait pas peur, il sait qu’il peut l’immobiliser et passer. La blonde toujours là, n’arrête ses cris que lorsqu’elle se trouve non loin de l’italienne et au regard qu’elle lance.

    « Valente, amor, pourquoi tu restes avec elle ? T’as vu ses cheveux ils sont si fades, elle a toujours un air de victime, oh bello Valente, reste avec moi ! »

    Le dénommé Valente grince des dents, l’accent de l’écervelée le fait frissonner de dégoût. Finalement il se tourne vers Fausta et un sourire, quelque peu moqueur, orne ses lèvres. C’est vrai qu’elle a toujours l’air d’une victime, c’est normal, c’est la Madonne. Mais ses cheveux sont souples et soyeux… aussi vrais que ceux de la blonde sont faux. Cette dernière se colle au jeune homme, poussant des roucoulements idiots et lui caresse le torse. Cependant, elle reprend de sa voix criarde :

    « Regarde son air de sainte nitouche tout le temps, on dirait une vierge effarouchée… Elle s’prend pour Marie ou quoi ? »
    « Libera, povero stupido. »

    Si le ton est calme, les paroles sont glaciales. Dégage, sale conne, ça reste plutôt étrange venant de Valente qui ne perd pas ses moyens en temps normal. Le problème c’est qu’elle a osé s’en prendre à la Madonne, et la Madonne est intouchable. Vexée, la demoiselle s’en va enfin, alors que Valente reste planté là face à Fausta, l’air idiot. Tant pis, il renierait son nom pour elle, son obsession et son amour étant trop grand et il ne peut le contenir. Ses yeux de ‘victime’ le piègent et il s’assoit maladroitement face à elle, en tailleur. Dans le fond de sa gorge, sa voix murmure enfin :

    « Afflito per lei. »









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Renie ton père et abdique ton nom (pv) #Dim 9 Oct - 19:44


Valente. Valente. Ce nom bat sur ses lèvres comme si elle le prononçait à haute voix. Il lui suffit de le voir et son coeur se met à pulser de ce venin infecte. Il l'abreuve de ces relents d'horreur qui lui donnent la chair de poule dès qu'elle est près de lui. Pourtant elle n'arrive jamais à le convaincre de ne plus chercher sa compagnie et quelque part, c'est troublant.

Le voilà donc qui revient, bras dessus, bras dessous avec une blonde. Espère-t-il la rendre jalouse? Et est-ce que ça marche seulement? Fausta cille.

« Valente, amor, pourquoi tu restes avec elle ? T’as vu ses cheveux ils sont si fades, elle a toujours un air de victime, oh bello Valente, reste avec moi ! »

La brune plissent les yeux et remonte un peu plus son livre en espérant pouvoir s'y plonger à ce point que le monde tout autour disparaîtrait.

« Regarde son air de sainte nitouche tout le temps, on dirait une vierge effarouchée… Elle s’prend pour Marie ou quoi ? »
« Libera, povero stupido. »

Fausta jette un regard regard torve avec cette pauvre fille. Tout cela pourquoi? La promesse de se retrouver dans son lit? La encore Fausta frissonne de dégoût comme si elle sentait encore sur sa peau l'étreinte des Visconti. Pas seulement Parise mais comme si c'était la famille tout entière qui l'avait violée. C'est ridicule. Mais c'est la présence de Valente, de cette fille qui n'en veut qu'à une nuit dans ses bras, c'est tout en fait...

Alors elle relève enfin les yeux. Vers lui. Plus que lui.

« Afflito per lei. »
« Pourquoi Valente? Pourquoi est-ce que tu t'énerves comme ça? », ses yeux le crucifient comme s'ils avaient voulu lui interdire toute échappée possible.

Elle n'y croit pas et pourtant, il a toujours l'air si vrai.









Valente Judas Visconti

Valente Judas Visconti
SERPENTARD. ► sixième année.

► MESSAGES : 69
Renie ton père et abdique ton nom (pv) #Mar 11 Oct - 21:44


    Dès qu'il croise son regard, c'est comme si une multitude de sentiments se bousculent dans sa tête. Il ne sait pas vraiment quoi penser. Il est partagé entre l'envie de la torturer, de la contempler ou de l'admirer. Il ne sait pas trop où se placer, alors Valente finit par laisser retomber son regard sur ses chaussures, se concentrant dessus. Déjà qu'elle est assise en plein hiver sous le Saule Cogneur, avec certainement une tonne de charme pour ne pas qu'elle ai froid et aussi pour avoir retirer toute la neige juste pour qu'elle puisse s'assoir, elle, son livre et... sa batte de Quidditch. Rassurant. Et c'est que maintenant que le Serpentard d'âme se rend compte qu'il vient de poser ses jolies fesses dans la neige glacée et qu'il va bientôt se les geler si ça continue. Alors il porte sa main à sa poche et retire sa baguette magique avant de la pointer sur la neige mais... aucune formule ne sort. Il ne sait pas vraiment quoi faire, ni quoi utiliser, il sait même pas ce qu'il veut faire. Et demander de l'aide à la Gherardesca, même pas en rêve ! Sa fierté prône alors que ses yeux clairs dévisagent longuement la baguette, comme s'il allait pouvoir y foutre le feu en un regard. Seulement voilà, entre temps, Fausta lui parle, alors il va pouvoir faire genre qu'il réfléchissait en réalité à ce qu'elle lui dit et tout va aller pour le mieux. Simplement, il relève le regard, et elle le capture. Sorcière ! Elle ne lui laisse aucun échappatoire, et Valente ne refuse rien à la madone, ou presque.

    « Pourquoi Valente? Pourquoi est-ce que tu t'énerves comme ça? »

    La question le surprend et il détourne un peu son regard, ses doigts jouant nerveusement avec sa baguette, alors que ses fesses commencent vraiment à prendre froid. Même si la neige n'est pas très importante, même si c'est juste une fine couche, ça fait son effet.

    « Io... non innervosirmi. Era giusto un'idiota. »
    « Je... ne m'énerve pas. C'était juste une idiote. »

    En réalité si, en réalité tout le temps, car il est une boule de colère contre ce monde. Contre son frère volé, contre cette fille face à lui, et contre l'obsession qu'il lui porte. Il ne sait pas quand il est devenu fou, il ne sait pas si c'est Fausta qui lui a fait porter un dévouement sans faille pour la madone, ou si c'est l'inverse. En tout cas, Valente n'avouera jamais à son ennemie jurée les raisons de ses énervements. Et sa baguette stupidement pointée vers le sol ne l'aide en rien. Un juron s'échappe de ses lèvres, compréhensible que par Fausta, évidemment puisqu'il s'agit d'italien. Et finalement il serre un peu plus sa baguette entre ses doigts, son poing serré comme jamais et les yeux fermés. Quelques étincelles rouges crépitent au bout et finalement il observe Fausta, lui demandant d'un ton plus bourru qu'il ne l'aurait voulu :

    « Come fai? »
    « Comment tu fais ? » Oui, pour que ton postérieur reste au sec et pas le sien, c'est vraiment grave comme histoire.









Fausta Della Gherardesca

Fausta Della Gherardesca


► MESSAGES : 70
Renie ton père et abdique ton nom (pv) #Sam 15 Oct - 16:12


« Io... non innervosirmi. Era giusto un'idiota. »

Fausta le sonde du regard. Ses doigts qui jouent nerveusement, son regard fuyant, rien ne lui échappe à elle et dans ce profil racé que d'autres qu'elle auraient tout de suite aimé follement, elle, ne voit que la réplique imparfaite mais très ressemblante de Parise Visconti. Une abomination faite chair. Le souvenir de son crime abominable à elle.

« Che credi di farme credere Valente? Che tu sei il mio cavaliere servente? », demande-t-elle d'une voix pourtant douce,
« lasciate perdere Valente, è fatica sprecata, te lo giuro. »

Elle ne comprenait même pas quel intérêt il pouvait tirer à perdre autant de temps à ses côtés, à essayer de gagner son amitié et sa confiance, son amour (soyons fou) alors qu'elle savait pertinemment que ce n'était que pour mieux pouvoir lui planter un couteau dans le dos à l'arrivée. Elle était lassée d'avance de cette guéguerre inutile.

« Come fai? »
« Fare... oh. Materassino... tout simplement. »

Elle range sa baguette et croise les bras devant elle. Et quoi maintenant?

« Pourquoi tu es là Valente? »










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