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| she was the wind, carring in all the troubles. | |
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Maëlan Hadès DashwoodSORCIER. ► poursuiveur de l'équipe de Roumanie.
► MESSAGES : 238 Lun 11 Juil - 13:58 |
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| && Cette absence est trop longue, trop insupportable. Partir du jour au lendemain, sans prévenir personne. Il laissait derrière lui ses « amis » ou personne les plus proches… Il laissait Jude, le p’tit frère, alors qu’il lui avait promis de ne jamais l’abandonner, et il laissait surtout Avril. S’il la revoyait un jour c’était pour lui dire quoi ? Je t’ai présenté Audran et sa folle de mère à décider de l’embarquer avec en Roumanie ? Alors j’ai pas hésité et je suis partit pour le retrouver sans prévenir personne ? C’était stupide et elle le tuerait. C’était obligé, mais bon c’est qu’il ne réfléchissait jamais celui-là. La Roumanie était un pays dur, en quelques mois ça l’a complètement changé… Il connait maintenant sa langue maternelle parfaitement bien, Audran aussi, et il est devenu un peu l’ombre de lui-même. Les personnes à tendance autodestructrice finissent par se tuer dans ce pays. Pourquoi revenir ? Plus personne ne voudra de lui ici… Oh Avril. « Merci pour votre aide. » Maëlan serre la main du chef d’administration avant de de se lever, ramasser ses affaires et sort du bureau. Il prend alors son fils par la main et le serre un peu contre lui, passant sa main dans ses cheveux bruns. Les deux Dashwood se mettent à déambuler dans les couloirs de la FAC, à la recherche de la sortie certainement… On peut dire qu’il est un peu perdu dans sa vie, comme d’habitude. Il a tellement changé que les gens sont assez surpris sur son passage, ils se demandent si c’est bien Maëlan Dashwood, le déserteur, ou n’importe quoi. On se demande aussi comment il a fait pour arriver à la fac. Mais ça c’est une autre affaire qui restera secrète, enfin il l’espère. Alors il déambule dans les couloirs, serrant la main d’Audran dans la sienne, un sourire aux lèvres… un peu triste. Audran lui ressemble plutôt, il a déjà cet air de bad boys qui fait rire sur un enfant. Il semble intéressé parce qui l’entoure, par les gens de la fac, et surtout par les grands bâtiments. « Tu viendras là plus tard, je te promets. » Audran ne peut s’empêcher de sourire et Maël aussi. Mais le petit s’arrête net et tend un doigt au loin. « Mama ! » Intrigué l’ancien Serpentard s’arrête et avant même de prononcer un mot, le petit s’échappe de son emprise. Mama ? Sa folle de mère est de retour ? Impossible… Alors il se met à la poursuite du petit, tentant de le rattraper comme il peut mais un petit ça court très vite. Mais lorsqu’il reconnait la silhouette, il se stop d’un coup. Bien sûr… qui d’autre à part sa mère biologique, Audran appelle « Mama » ? Celle qui la considérait comme son fils. Avril. Maëlan reste sur place, ne sachant que faire… il faut avancer ? Reculer ? Oh non pas laisser son fils seul. Il ne peut pas se présenter face à elle, c’est impossible. Surtout avec cet air qu’il a maintenant, son air grave et fatigué, et tous ses problèmes. C’est un peu le suicide en faite. Mais il est trop tard, Audran a déjà enlacé ses jambes de la jolie Avril pour la serrer contre elle. C’est un suicide ! Malheureusement ses pieds ne l’écoute plus et les voila qui marchent vers l’ancienne Serdaigle. Maël s’arrête derrière elle et n’ose pas bouger… de toute manière Audran vient de le griller. Que dire ? Que faire ? Elle est tellement belle, toujours si douce, tellement… magnifique. Maëlan fait un pas en avant, il hésite longuement, tout ce qu’il veut lui dire c’est « Je t’aime » mais rien ne sort. Alors c’est Audran qui brise le silence, il pointe un doigt vers Avril « Bună ziua, mama ! » Maëlan ne peut empêcher un sourire triste se dessiner sur ses lèvres et il murmure. « Ca veux dire bonjour en roumain… Salut Avril… » Elle est belle comme le soleil, il a envie de la dévorer.
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Avril L. AdlerETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.
► MESSAGES : 298 Lun 11 Juil - 18:44 |
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| Sortir des cours pour croiser Sholto Scrimgeour, le censeur de sortilèges, c'était toujours un plaisir pour Avril Adler. Un plaisir qu'elle ne dissimulait en fait qu'à moitié, trop Adler pour montrer en quoique ce soit qu'elle pourrait bel et bien avoir un faible pour ce sourire aussi charmeur qu'aristocratique, et d'un autre côté, bien trop sûre d'elle pour ne pas rayonner de confiance en elle. Il y avait malgré tout une ombre à ce joli tableau. Le point d'orgue de la façon qu'avait Avril de gérer ses relations avec les autres chaque fois qu'il pouvait potentiellement y avoir quelque chose de sérieux. A la vérité, en dehors de Klaus, personne ne pouvait se vanter d'avoir réussi à tenir dans sa main le coeur battant de la fière étudiante en droit. Avait-elle seulement un coeur pour aimer en fait? Du coeur elle en avait quand en cours elle défendait ses points de vue et écraser les autres de toute sa superbe avec simplement sa verve naturelle. Mais pour le reste... si pour son frère, et pour Gustav leur majordome. Au delà de ça, l'horizon amoureux de la jeune Adler ressemblait à un champs de désolation jonché de cadavres qu'elle avait elle même abattut en leur fauchant le coeur et en le piétinant du sabot de son cheval. Un vrai monstre, il fallait bien le dire. Peu s'y était risqué mais regardez donc celui-ci: Donnie McGillian. Un sang pur de la haute qui baisser le regard quand elle passait à côté de lui sans le voir. Le pauvre avait eu la prétention de lui faire une déclaration d'amour publique sans se douter de ce que la belle allait en faire. Elle n'avait pas haussé le ton une seule fois. En vérité elle était même restée très courtoise, mais à revers son refus avait été terriblement dissuasif. Il n'y avait guère que Nathanaël de Saint-Ange et Sholto Scrimgeour qui semblaient n'avoir rien à craindre d'elle.
Ce n'était pas exactement vrai, mais après le coup de Donnie, plus personne n'avait voulu s'essayer à quoique ce soit avec Avril Lucifer Adler. Ah Lucifer... quel prénom donné à point nommé.
Elle quitta là Sholto et traversa le campus pour rejoindre l'immense appartement qu'elle partageait avec son frère quand un petit éclat de voix la fit ciller. Elle avait cru entendre la voix de son petit Audran qu'elle ne reverrait probablement jamais mais aller savoir pourquoi, parfois, quand elle regardait un petit garçon elle pensait à lui et son coeur se serrait. Convaincue que ce n'était que le produit de son imagination elle ne s'arrêta pas, du moins pas avant d'entendre quelqu'un qui trottine pour la rattraper alors elle se retourne et son coeur manque un battement.
Il ne lui faut pas une seconde pour parcourir la distance qui la sépare du petit bonhomme et le serrait dans ses bras fort, très fort. Oh comme il lui a manquer... pendant un bref instant elle oublie même carrément ce que cette présence là implique.
« Oh mon amour mais qu'est-ce que tu fais ici? Ce que tu as grandi. Ce que tu as changé. », ce flot de mots viennent tout droit du coeur et elle embrasse ce petit front, ses mains potelées de bébé et ses bouclettes angelot avant de le serrer encore contre elle.
« Bună ziua, mama ! »
Elle fronce un peu les sourcils parce qu'elle ne parle pas Roumain et alors, sortit de cet état de grâce si éphémère elle remarque enfin la présence de Maëlan Dashwood. L'instant divin s'envole et son visage si radieux revêt instantanément et bien malgré elle un masque de froideur terrible.
« Ca veux dire bonjour en roumain… Salut Avril… »
Pendant un bref instant tout ce qu'elle a envie de dire vous auriez pu le trouver dans n'importe quel manuel de sortilèges plus ou moins interdits ou peut-être aussi dans un dictionnaire des insultes les plus recherchées et pourtant tout ce qui sort de sa bouche c'est :
« Bonjour. »
Bientôt six mois et ce fantôme réapparaît dans sa vie. L'apparition la glace et lui fait perdre sa verve. N'est-ce qu'un rêve? Ou plutôt un cauchemar... | |
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Maëlan Hadès DashwoodSORCIER. ► poursuiveur de l'équipe de Roumanie.
► MESSAGES : 238 Lun 11 Juil - 19:48 |
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| Elle est magnifique, sa voix lui donne des frissons et son sourire l’envoi valsé à des millions de kilomètres d’ici. Maëlan a envie de passer sa main dans ses cheveux d’ébène, capturer ses lèvres des siennes et la serrer contre son corps, encore et encore. Diable, Avril pourquoi tu me maudis ainsi ? Elle est tellement belle, penchée sur cet enfant qu’elle sert dans ses bras. Elle ne se rend même pas compte de sa présence, c’est comme s’il était inexistant et ça… Ca a le don de faire grimper l’envie de la reconquérir. Mais elle est devenue tellement inaccessible maintenant, elle le déteste tellement. Oh Avril, pourquoi… Mais les questions restent sans réponses, et le regard d’Avril se refroidira dès le moment où elle croisera celui de Maël. Pour l’instant, elle enlace Audran comme si c’était elle la mère, comme si elle avait toujours eu ce joli brun entre les bras et qu’elle s’en occupe un million de fois mieux que sa vraie mère. « Oh mon amour mais qu'est-ce que tu fais ici? Ce que tu as grandi. Ce que tu as changé. » Etrangement, des larmes viennent brouiller la vue du jeune homme… Rapidement, furtivement, mais il garde les yeux grands ouverts et se force à ce que ses yeux redeviennent normaux. Ils sont à présent juste rougis. Et Audran rit dans les bras de la jeune fille, il est content… Tellement qu’il ne voulait pas casser ce moment mais… Mais il veut la récupérer. « Ca veut dire bonjour en roumain… Salut Avril… » Pauvre idiot, pourquoi parler ? Et oh jolie Avril, retire ce regard froid que tu n’adresses qu’à moi… Le jeune homme détourne le regard et observe le soleil, entrouvre ses lèvres sans rien dire. Le regard de la jeune Adler le glace. Mon dieu… Qu’a-t-il fait ? Sa voix est pareil a un vent glacé, mordant sa peau et son cœur. « Bonjour. » C’est dit à contre cœur et ça ne change rien… Le malaise est tellement profond entre les deux, et Audran reste scotché à Avril comme s’il l’accepte en tant que mère de substitution. Maëlan se retient de la prendre de ses bras, de déposer un baiser au creux de son cou et de sentir son parfum. Il n’ose même plus bouger, ses pieds sont ancrés dans le sol et son regard est plongé dans l’herbe verte à côtés des pieds d’Avril. Même son regard le met mal… Enfaite, c’est surtout son regard qui fait ça. Il lève son regard finalement, docilement même, et s’éclaircit la gorge. Il parle et son accent roumain est présent dans tous ses ‘r’, dans toute sa vie. On peut dire que les deux Dashwood ont changés tous les deux. Ils ont grandi, changés de vie et pourtant sont tellement désespérés. « Bonjour… » répète-t-il, complètement largué. Son regard clair cherche désespérément celui d’Avril, tentant de s’y rattacher coûte que coûte… si fatigué, si inquiet, si perdu. « Ca fait longtemps… Tu es si … jolie… » Il coule, se noie dans ses yeux océans. Il ne sait même plus ce qu’il dit et finalement il se reprend. Il a brisé Avril et dans ses yeux ne brille que Lucifer. « Je suis désolé d’être parti. Sans rien dire. » Il jette un regard à Audran… C’est son secret. Il ne veut dire à personne où il est partit, ce qu’il a fait, comment a-t-il dû ‘récupérer’ son fils. Ce sont des choses horribles, il se sent salit et comme l’homme le plus horrible du monde. « Pardonne-moi… Enfin non, tu n’as rien à me devoir… Tu ne m’appartiens plus, alors même me pardonner n’est plus dans tes inquiétudes. » Ses yeux rougit le pique encore plus, encore et encore… Ca fait mal et il cligne rapidement des yeux mais rien n’y fait, ils brillent désespérément.
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Avril L. AdlerETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.
► MESSAGES : 298 Lun 11 Juil - 21:22 |
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| « Bonjour… »
Elle acquiesce en silence pour ne pas exploser. Le simple fait qu'il soit là devant elle s'est... s'est insupportable et s'il n'y avait pas Audran, elle se serait échappée et plus vite que ça. Mais le petit bout de chou dans ses bras, elle ne pouvait rien faire. Elle ne pouvait même pas se résoudre à laisser ce tout petit garçon. Ca n'avait rien à voir avec Maëlan mais simplement parce qu'elle aimait cet enfant de tout son coeur. Comme s'il était le sien.
« Ca fait longtemps… Tu es si … jolie… »
Que dire à ça. Elle aurait pu dire qu'elle le savait déjà - quoique ça aurait été prétentieux. Elle aurait pu lui dire qu'elle ne voulait pas entendre ça de sa bouche. Qu'il n'avait pas le droit de lui parler comme ça.
« Je suis désolé d’être parti. Sans rien dire. » « Pas autant que moi. », elle ne lève pas le ton pour ne pas inquiéter Audran qu'elle serre toujours contre elle. Un baiser posé sur la tempe du petit garçon. Un sourire tendre, rien que pour lui, puis son oeil de glace se repose sur son père.
Elle voit ses yeux rougir et comme autrefois, elle sent son coeur se serrer mais elle n'en démordra pas. Ce serait trop facile. Pourquoi devrait-elle l'épargner alors que lui il l'avait détruite, brisée impunément. Pas question. Elle n'était pas prête de le laisser entrer dans sa vie et la planter une fois de plus. Même si il lui suffisait de le voir pour savoir qu'elle était tout aussi vulnérable face à lui que lorsqu'il était parti. Et s'il y avait bien une chose qu'Avril Adler ne supportait pas, c'était bien de se sentir faible et impuissante. Il n'y avait que dans les bras de Klaus qu'elle pouvait être un peu moins forte, mais rien qu'un peu moins.
« Pardonne-moi… Enfin non, tu n’as rien à me devoir… Tu ne m’appartiens plus, alors même me pardonner n’est plus dans tes inquiétudes. » « Ravie de voir que nous sommes encore d'accord sur une chose, une seule. »
Son ton neutre ne laissait rien espérer. Elle détourna le regard un instant se sentant suffoquer mais elle ne voulait pas qu'il la voit vulnérable.
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Maëlan Hadès DashwoodSORCIER. ► poursuiveur de l'équipe de Roumanie.
► MESSAGES : 238 Mar 12 Juil - 10:39 |
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| Et de là où il est, il peut l’observer longuement entrain de serrer son fils dans ses bras, comme la maman parfaite. Maman qu’elle a été pour Audran en substitut et Maëlan espère profondément qu’elle le restera… Mais d’un simple regard elle le scotch sur place alors il n’ose même pas bouger, même pas s’agenouiller pour pouvoir lui parler face à face. Non, il est planté sur place comme un piquet. Audran, lui, reste planté dans les bras d’Avril, tellement heureux de la retrouver elle aussi. Il gazouille comme un oisillon et murmure des « Mama ! » à tout va. Elle ne prend même pas la peine de répondre à son compliment, elle continue de câliner le petit bout de chou de trois ans. « Je suis désolé d’être parti. Sans rien dire. » Et tranchant comme la glace, mais toujours de ce ton calme et détaché : « Pas autant que moi. » Et son regard le glace sur place. Je sais, je suis une flamme de tête, mais quand la musique s’arrête j’ai du mal à rouvrir les yeux. La musique ne s’est pas arrêtée, n’est-ce pas ? S’il te plait Avril… Son cœur se brise en mille morceaux, comme si la douce Adler l’avait pris et jeter contre un mur. Quelqu’un devrait le ramasser. Comme si Maëlan venait de se jeter contre un mur. Quelqu’un devrait me ramasser. Si les larmes ne coulent pas, ses yeux eux sont rougit. Et lorsque l’ancienne Serdaigle croise son regard, Maël se sent l’homme le plus fort et le plus faible du monde… Il ne sait même pas quoi faire. Finalement il s’accroupit à son tour pour passer sa main dans les cheveux d’Audran, aux anges, et lui déposer un baiser sur la tempe. « Avril… » Son prénom entre ses lèvres résonnaient comme un son merveilleux et doux, mais elle ne s’en rend pas compte… Non, elle ne se rend pas compte de ses frissons qui parcourent son échine, qui fait louper un battement à son cœur. Elle l’a carrément ensorcelé et il ne sait comment faire. Prisonnier. Mais il ne sait même pas quoi faire, il reste planté à côté de son fils et il le sent encore plus mature que lui. Alors il observe Avril, regarder comme elle est belle… Mais elle le détruit d’un simple regard. « Ravie de voir que nous sommes encore d'accord sur une chose, une seule. » Le fait qu’elle ne lui devait rien ? Bien sûr. C’était… cohérent. Même si elle joue la forte toujours, elle le connait maintenant presque par cœur. Et lorsqu’elle détourne son regard comme ça, il sait bien qu’elle craque… et c’est la dernière chose qu’il veut. Alors doucement Maëlan effleure la main d’Avril posé sur Audran et la regarde longuement avant de murmurer : « Une Adler ça ne se laisse pas avoir si facilement, non ? » Un sourire. Triste, grave. Finalement il prend son courage à deux mains, il ne veut pas la perdre comme ça, pas du tout. Oh Avril. Jolie Avril. Il détourne ses yeux bleus pour regarder son fils, caressant ses cheveux, puis finalement il regarde à nouveau Avril. « Je ne voulais pas partir… Je… C’est de la faute de sa mère, je ne voulais pas me séparer d’Audran… Avril, je ne voulais pas te laisser, crois-moi, je ne pensais qu’à Audran… » Il pose un regard sur son fils, l’observant longuement en silence puis finalement détourne le regard pour que les yeux océans d’Avril ne le déstabilise pas. « Tu … tu es la seule mère qu’il lui reste… » | |
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Avril L. AdlerETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.
► MESSAGES : 298 Mer 13 Juil - 19:15 |
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| Il effleure sa main. Cette main qu'elle ne peut pas retirer parce qu'elle soutient le petit Audran. Le seul amour qu'elle s'autorise, le seul qui soit si immense et indéfectible. Son amour pour un enfant. En échange c'est un regard noir qu'elle lui lance. Un regard assassin qui lui défend de la toucher. Elle suffoque déjà intérieurement. Le revoir. Revoir Audran. C'est trop pour Avril. Trop pour que Lucifer ne prenne pas le dessus. Car après tout il faut bien que quelqu'un commande et que le navire file droit.
« Une Adler ça ne se laisse pas avoir si facilement, non ? » « En effet. Ca ne se laisse pas avoir du tout même. »
Ca avait encore une fois le mérite d'être clair, du moins pour Maëlan parce qu'en elle-même elle savait que ça n'allait pas être si simple que ça. Elle savait qu'elle serait tentée même si ça n'était pas le cas là sur l'instant, sa rage dominant de très loin et éclipsant tout le reste.
« Je ne voulais pas partir… Je… C’est de la faute de sa mère, je ne voulais pas me séparer d’Audran… Avril, je ne voulais pas te laisser, crois-moi, je ne pensais qu’à Audran… Tu … tu es la seule mère qu’il lui reste… »
Mais dans leur couple, elle a bien trop morflé pour écouter encore alors:
« Ne me sers pas ce couplet là Maëlan. Surtout pas. Tu sais très bien que je serais toujours là pour lui. Je n'ai jamais eu de problème avec ça. Un jour je t'ai dit que je t'aiderai à élever ton fils, ce n'est pas une promesse que j'ai l'intention de reprendre, d'autant moins que je l'aime comme si c'était le n... mien. » , ses yeux ne lâchaient pas Maëlan, « Mais ne compte pas apparaître et disparaître impunément dans ma vie, si tu disparais c'est pour toujours Maëlan. Je ne suis pas... je ne suis pas une de ses filles que tu lèves dans un bar et que tu reviendras voir si jamais l'envie t'en reprend. Si ce n'était pas pour Audran, tu sais que je ne t'aurais même pas accorder une seconde avant de partir. Tu le sais pertinemment. »
Encore une fois, pour Audran, sa voix était posée bien que terriblement froide. Elle avait si mal à l'intérieur que chaque seconde à rester là était une torture. | |
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Maëlan Hadès DashwoodSORCIER. ► poursuiveur de l'équipe de Roumanie.
► MESSAGES : 238 Ven 15 Juil - 6:54 |
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| « En effet. Ca ne se laisse pas avoir du tout même. » Son regard semble vouloir le tuer et Maëlan comprend alors que Avril disparait et Lucifer prend sa place. Lentement elle ronge son cœur, la détruit de l’intérieur, et il assiste à ça, impuissant. Ses mains veulent la toucher, rien que tenir les siennes serait un bonheur. Mais rien n’est possible, et même le geste qu’il esquisse, il se ravise. Il prend alors son paquet de cigarettes dans la poche de son jean avant d’en prendre une, posément, comme pour expliquer son début de geste, et puis surtout parce qu’il est stressé. L’ancien Serpentard l’allume et commence à fumer en silence, s’éloignant d’Audran et de la jolie Adler, pour ne pas les intoxiquer. S’il n’avait pas confiance en elle, il se retournerait sans doute tout le temps pour voir si elle ne s’enfuirait pas en courant avec son fils dans les bras. « Je ne voulais pas partir… Je… C’est de la faute de sa mère, je ne voulais pas me séparer d’Audran… Avril, je ne voulais pas te laisser, crois-moi, je ne pensais qu’à Audran… Tu … tu es la seule mère qu’il lui reste… » Et même si Maëlan, qui ne voulait pas en parler, avait dit la vérité, Avril ne semble pas le croire. Alors qu’il jette sa cigarette à peine fumée au sol pour l’écraser, elle répond. « Ne me sers pas ce couplet là Maëlan. Surtout pas. Tu sais très bien que je serais toujours là pour lui. Je n'ai jamais eu de problème avec ça. Un jour je t'ai dit que je t'aiderai à élever ton fils, ce n'est pas une promesse que j'ai l'intention de reprendre, d'autant moins que je l'aime comme si c'était le n... mien. » « Le nôtre, tu pouvais le dire, moi c’est comme ça que je le pense… » C’est juste un murmure, en faite c’est comme une simple remarque faite à lui-même… Sans doute à haute voix mais c’est une erreur, c’est sa langue qui se délit plus rapidement que son cerveau ne pense. « Mais ne compte pas apparaître et disparaître impunément dans ma vie, si tu disparais c'est pour toujours Maëlan. Je ne suis pas... je ne suis pas une de ses filles que tu lèves dans un bar et que tu reviendras voir si jamais l'envie t'en reprend. Si ce n'était pas pour Audran, tu sais que je ne t'aurais même pas accorder une seconde avant de partir. Tu le sais pertinemment. » Ses paroles font mal, elles le tuent de l’intérieur, alors Maëlan retient son souffle, mais ses yeux le trahissent impunément. Des larmes coulent le long de sa joue, et ne semblent pas vouloir s’arrêter… ses yeux le brûlent, le dévorent, et ça fait un mal de chien. Ils sont tellement rougis et ça le détruit. Comment fait-il pour pleurer si facilement ? Devant quelqu’un. Non… devant Avril. Depuis quand est-il devenu si faible ? Il ne doit jamais pleurer, jamais devant elle… Il se devait toujours d’être fort. Alors sans un mot, ses yeux devenus tellement clairs par les larmes se posent sur ceux d’Avril. Il peut presque crier qu’il s’enfiche, qu’elle le regarde pleurer. Mais tu te trompes Avril. « Tu penses vraiment être l’une de ses filles ? Tu penses vraiment que tu es l’une de ses filles que je ‘lève dans un bar’ ? … Tu penses vraiment que j’aurais frappé et viré Adonis, que je t’aurais dis ‘je t’aime’, que j’ai attendu longuement pour voir où ça nous menait cette relation avant de coucher avec toi, par peur que ça ne marche pas et que justement je ne te considérais pas comme ces filles là ! » Sa main tremble et les larmes ne s’arrêtent pas. Pourquoi avoir autant merdé ? Audran semble comprendre que quelque chose se passe alors il a perdu son engouement, il regarde son père avec ses grands yeux bleus, un peu inquiet. Maëlan capte ce regard, maintenant habitué à tous les moindres signaux de détresse que lance son fils, et s’approche de lui en prenant soin de ne pas regarder Avril alors que ses doigts tirent un peu sur la joue du chaton égaré. « Allez amor, fait moi un sourire, je vais t’acheter une glace après. » Il ne peut empêcher un sourire, surtout face à son visage, et lui dépose un baiser sur la joue avant de se redresser. Il hésite longuement à reprendre Audran dans ses bras et partir, s’éloigner d’Avril et l’oublier. Mais c’est improbable, son esprit le sait et ses pieds restent plantés au sol. | |
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Avril L. AdlerETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.
► MESSAGES : 298 Ven 15 Juil - 12:23 |
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| « Le nôtre, tu pouvais le dire, moi c’est comme ça que je le pense… »
Elle aussi l'avait vu ainsi pendant un temps. Elle s'était imaginé qu'elle est lui se serait une longue histoire qui n'aurait pas de fin. Qu'ils finiraient par prendre un appart' ensemble pour élever Audran et peut-être même lui faire un petit frère ou une petite soeur. C'était vrai. Elle y avait pensé. Mais maintenant son souvenir sur papier buvard n'était plus qu'une boule de papier chiffonnée qui avait raté la corbeille. Alors elle finit par le répondre et par le blesser vraiment. Ils ne sont que deux dans l'arène et elle ne compte l'épargner en rien. Elle est le fauve et lui l'homme. Il n'y a donc que deux issues possibles: soit elle le dévore soit il la dompte et pour l'instant... c'est elle qui a le dessus.
« Tu penses vraiment être l’une de ses filles ? Tu penses vraiment que tu es l’une de ses filles que je ‘lève dans un bar’ ? … Tu penses vraiment que j’aurais frappé et viré Adonis, que je t’aurais dis ‘je t’aime’, que j’ai attendu longuement pour voir où ça nous menait cette relation avant de coucher avec toi, par peur que ça ne marche pas et que justement je ne te considérais pas comme ces filles là ! »
Tout ça elle le sait. Bien sûr qu'elle le sait. Et encore si elle avait pu seulement en douté, il lui aurait suffi de le regarder dans les yeux de Maël pour savoir qu'il ne mentait pas. Il lui aurait suffi de repenser à cette seule et unique fois qu'ils avaient patiemment attendu l'un comme l'autre.
Entre eux de l'enfant qui aurait finalement pu être le fruit de leurs amours avortées et qui perçoit en filigrane qu'il se passe quelque chose. Avril baisse les yeux sur le petit Audran, presqu'en même temps que Maëlan d'ailleurs.
« Allez amor, fait moi un sourire, je vais t’acheter une glace après. » « Tu me montres ton joli sourire? Voilà c'est mieux, tu l'auras bien méritée cette glace mon ange. » , souffle-t-elle avec infiniment plus de douceur qu'elle n'en a accordé à Maëlan.
C'est là, et seulement là, qu'elle se rapproche de l'homme qui a pu un jour se vanter de tenir son coeur battant dans sa main. Elle vient tout contre lui, comme autrefois l'amoureuse qu'elle était. Mais ce n'est que pour laisser Audran passer de bras en bras. L'enfant la retient un peu, prolongeant artificiellement cet instant et pour elle, quoiqu'elle n'en montre rien c'est trop. Il faut qu'elle s'échappe ou qu'elle étouffe si près de Maëlan.
« Il faut que j'y aille chéri mais je te promets qu'on se reverra vite. »
Elle embrasse l'enfant sur le front et s'empresse de reculer d'un pas ou deux. De rompre le contact physique. Son regard se reporte un instant sur Maëlan Dashwood et laisse entrevoir des larmes naissantes. Alors elle acquiesce en silence, comme s'il y avait là quelque chose d'entendu, et puis finalement tourne le dos et s'éloigne à grands pas. Ce n'est qu'un fois hors de vu qu'Avril éclate. Les larmes baignent son visage et elle court. Elle court pour fuir cette chaleur qui s'est collé à l'image de Maëlan quand elle lui a rendu Audran. Cette chaleur qui colle si peu à l'image du fantôme terrible que le garçon incarne pour elle. | |
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