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Katarina J. Mckenzie
► MESSAGES : 116 Sam 9 Juil - 23:32 |
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| Katarina était à nouveau à pré-au-lard. Ezio l’avait emmené tout près du village sorcier. Jamais, elle ne devait être vue en sa compagnie. Elle avait peur pour lui. À chaque fois, elle se disait qu’elle devait le quitter au risque d’avoir le cœur en mille morceaux. Elle voulait le voir vivre. Katarina ne voulait pas l’enterrer. Par amour, elle souffrirait pour lui. Par amour, elle ferait bien des choses. Elle était arrivée en marchant à pré-au-lard. Il était très tôt le matin. Elle était épuisée. Elle ne dormait jamais bien longtemps lorsqu’elle était en compagnie d’Ezio. Elle voulait profiter de chaque moment passé en sa compagnie. Elle l’aimait. Elle était complètement et follement amoureuse de lui. Elle ne pouvait confier son amour pour cet homme à personne. Elle était un sang impur, elle ne pouvait être en couple avec un ministre Italien de sang-pur. Comment pouvait-elle se confier aux gens qu’elle connaissait puisque ses derniers étaient tous de sang-pur ? Pourquoi devait-elle se retrouver seule dans ce monde de brute ? Pourquoi devait-elle être une possédée d’ailleurs ? Bref, tant de questions qui resteront sans réponses. Sans son don, elle n’aurait pas connu son Ezio. Sans son don, elle ne serait pas qui elle est aujourd’hui. Bien qu’elle aurait aimé avoir une vie sensiblement normale. Elle était une adolescente après tout. Katarina marchait en direction de son lieu de travail. Le seul endroit qui lui permettait d’avoir une certaine indépendance, même si elle travaillait pour un type qu’Ezio n’appréciait guère. Pourtant, Katarina croyait en la bonté d’Aidev. Elle avait une preuve : il l’avait accueilli dans sa boutique. Il l’avait nourri et logé. Ce n’était pas grand-chose. Il lui avait donné de quoi à boire et un bout de pain. Son ventre criait famine. Peu importe ce qu’il lui offrait, elle était reconnaissante. Elle était reconnaissante pour bien des choses. Elle avait donc décidé de travailler pour lui. Elle avait même refusé d’avoir un salaire, pourtant il refusait de ne pas lui verser quelques sous. Elle était forcée d’accepter. La jeune femme arriva devant l’épouvantard épouvanté. Elle avait une clé qu’Aidev lui avait confiée. Elle la sortit. Elle mit la clé dans la serrure. Elle tourna. Elle entendit un petit clic qui lui annonçait que la porte était déverrouillée. Katarina ouvrit la porte et entra. Elle dormait à moitié debout. Elle verrouilla la porte derrière elle pour ne pas laisser entrer les criminels qui pourraient avoir envie de venir faire du grabuge dans la boutique. Katarina ne voulait pas avoir du trouble avec Aidev. Ezio avait peur qu’Aidev s’en prenne à elle puisqu’elle était une sang-mêlé. Ne l’aurait-il pas laissé mourir de faim s’il voulait ne plus voir de sang impur sur cette terre ? Elle croyait. Elle en était même certaine. Katarina se dirigea vers un escalier et alla au sous-sol pour retrouver son espace où sa paille l’attendait. Elle déposa son sac auprès d’elle. Elle sortit une petite couverture de son sac. Un mini-coussin qu’Ezio lui avait offert pour ne pas qu’elle se blesse quand elle s’assoupie. Katarina avait besoin de se reposer un peu pour être prête pour une longue journée de travail. Elle devait nettoyer les cages, comme on lui avait appris. Elle s’endormit d’un sommeil réparateur. Elle ne fit aucun rêve au grand bonheur de Katarina. Pourtant, quelques heures après s’être endormie que Rufus se mettait à s’exciter. Elle se plaignit puisqu’elle dormait merveilleusement bien. Elle ouvrit les yeux. Katarina soupira bruyamment. Katarina roula légèrement sur elle-même sur son lit de paille. Elle tomba nez à nez avec Thomas. « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »fit-elle ayant eu la peur de sa vie. « Mais t’es fou ! tu m’as fait la peur de ma vie. » elle se tenait la poitrine au niveau de son cœur. « tu es là depuis longtemps ? Rufus a senti ta présence, je crois » dit-elle avec un petit sourire. « Au fait, il m’est arrivé un truc trop traumatisante ! » elle se leva pour aller lui faire un câlin, comme elle avait l’habitude de faire en le voyant. « T’es…tu vas bien ? » | |
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Thomas U. BlakeMAGISTER. ► ès SACM Dresseur de dragons
► MESSAGES : 46 Dim 10 Juil - 15:52 |
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| Weekend. En temps normal, sans doute qu'il se serait contenté de rester au manoir, comme toutes les fins de semaines, mais il se devait de reconnaître que l'ambiance chez les Blake était devenue des plus pesantes. Entre Robyn qui ne cessait de le rendre fou, comme si elle avait quelque chose à y gagner, Temperance qui ne lui adressait quasiment plus la parole depuis leur bref tête-à-tête au clair de lune et Sylar et Sean qui, parfois le regardaient comme s'ils étaient au courant de tout, la maison était devenue une sorte de carcan douloureux dans lequel il se sentait étouffer. Le tout, maintenant, était de trouver un endroit dans lequel se réfugier et dans lequel on ne viendrait pas le chercher. L'animalerie lui apparut presque aussitôt comme une évidence ; depuis que Aidev avait été élu Ministre, c'était Sean qui s'en occupait, ce qui lui assurait de ne pas y croiser Temperance ni Robyn. Au pire des cas, il risquait d'y voir Sylar, mais ce ne serait pas un grand mal, Sean et lui étant trop proches l'un de l'autre pour lui accorder une réelle importance. Quant à Sean, eh bien, c'était Sean, il suffirait de hausser les épaules sans répondre à ses questions et il finirait bien par se lasser, le laissant se poser dans l'arrière-boutique avec un ou deux livres. Enfin, c'était à espérer. Il poussa donc tôt la porte de l'Epouvantard Épouvanté, ce matin là et un sourire naquit presque aussitôt sur ses lèvres ; il avait toujours aimé cet endroit, allez savoir pourquoi, et ça avait sans nulle doute contribué à son choix d'orientation à l'université. Il referma la porte doucement, silencieusement presque, et laissa son regard parcourir la boutique. Tout était encore calme et paisible, il soupira, comme si soudain un énorme poids venait de lui être retiré de sur les épaules. Un pas, deux pas, et ses prunelles vertes accrochent la silhouette couchée dans le coin, sur un lit sommaire de paille. Il fronce les sourcils, méfiant, avant de reconnaître Katarina, la jeune fille un peu vagabonde que Aidev a engagé pour nettoyer les cages et faire le boulot ingrat. Il se penche un peu vers elle, se demandant si elle dort ou si elle est tombée raide morte, l'observant d'un peu plus près, suffisamment pour voir que sa poitrine se soulève et qu'elle respire donc encore. Il se détend alors un peu, remettant ses mains dans ses poches et parcourant les cages du regard, reconnaissant les anciens pensionnaires et laissant sa curiosité être assouvie par les nouveaux. De longues minutes avant qu'il n'entende un frôlement de tissu venant du lit de camp de Katarina, laquelle semble être en proie à un sommeil agité qui ne devrait pas tarder à la réveiller. Il revient en arrière, ses iris rivés sur elle, attendant, une attente qui ne fut pas longue car presque aussitôt la jeune fille poussa un cri de peur en tombant nez-à-nez avec lui.
« Mais t’es fou ! Tu m’as fait la peur de ma vie. Tu es là depuis longtemps ? Rufus a senti ta présence, je crois. » « Pas plus de dix minutes, peut-être quinze. » « Au fait, il m’est arrivé un truc trop traumatisant ! » Il hausse un sourcil interrogateur, se demandant de quoi elle parle, la regardant se lever pour l'enlacer en une étreinte câline comme si elle le connaissait depuis des années et qu'elle ne l'avait pas vu depuis des mois. Il laisse faire sans pour autant rendre l'embrassade. Il n'est pas du genre démonstratif de toute manière et s'il ne l'envoie pas se faire voir, c'est parce qu'il y a une sorte de candeur pure et innocente chez Katarina qu'il n'a vu chez aucune autre fille, trop habitué qu'il était aux petites pimbêches ou aux intrigantes manipulatrices qui peuplaient les cercles sangs-purs. « T’es…tu vas bien ? » Il grimace à ces mots, une petite moue presque imperceptible mais pourtant bien présente. Non, il n'allait pas bien mais il n'allait pas non plus faire part de ses états d'âmes à une employée de son oncle, aussi sympathique soit-elle.« Je vais faire comme si tu n'avais pas posé cette question. » Il marque un silence et lance, pour changer de sujet. « C'est quoi, ce truc traumatisant qu'il t'est arrivé ? »
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Katarina J. Mckenzie
► MESSAGES : 116 Jeu 14 Juil - 2:44 |
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| Elle entendait Rufus grogner dans sa tête. Qu’est-ce qu’il avait celui-là ? Pourquoi s’était-il réveillé ? Son collier et sa bague faisaient-ils défaut en même temps ? Oh non ! Cela serait une catastrophe. Elle ne devait jamais perdre ses deux objets tant précieux à sa santé mentale et surtout aux biens êtres des autres. Elle ne devait pas perdre la tête à cause des fantômes qui la hantaient depuis si longtemps. Rufus, autrefois, avait été un sale type. Ce genre d’homme horrible. Un meurtrier en série. Lorsqu’il prenait l’âme de Katarina, donc le contrôle du corps de cette dernière, il recommençait. Il était cependant l’un des esprits qui tourmentaient Katarina. Le plus puissant, mais aussi le plus dangereux. Elle devait se battre constamment contre lui. Il changeait Katarina. Elle pleurait intérieurement le suppliant de ne pas tuer cette personne. Elle prenait les rennes essayant de laisser échapper les dites personnes. Elle ne pouvait laisser cet homme faire ses choses. Pourtant, c’était de l’histoire ancienne. Il ne prenait plus les rennes. Katarina n’enlevait jamais les protections offertes par le ministère. C’était la seule chose qui lui restait. La dernière chance avant d’être enfermée à nouveau ou encore, finir à Azkaban. Elle était trop pure pour finir ses jours-là. La pureté était contestable chez Katarina. Une partie d’elle-même était une prostituée. Une vieille prostituée. Elle avait été autrefois assassinée pour des pacotilles. Mathilda voulait se venger de tout le monde. Elle couchait. Elle était une chasseuse dans un corps où la jeunesse était bien présente. Malgré son apparence de femmes de la rue, elle était magnifique. Katarina était belle comme un cœur. Sa peau basanée. Ses traits fins. Ses yeux en amandes. Elle avait tout pour plaire, sauf la richesse et les connaissances. La richesse, elle pouvait l’avoir grâce à Ezio, mais elle n’était pas ce genre de jeune femme. Au contraire, elle était une femme indépendante. Elle courait les rues par choix – sans se prostituer bien sûre, elle n’était pas Mathilda -. Katarina n’était pas Mathilda. Elle était innocente. Elle perdait le contrôle sans ses précieux bijoux qui lui promettaient de pouvoir contrôler à tout moment son corps. Elle les entendait. Toujours. Elle pouvait pourtant faire abstraction de leur présence. Au fond de ses pensées, il y avait Curtis, l’adolescent. Ce garçon s’était suicidé. Il se disait bon pour Katarina, mais elle ne le croyait plus. Il tentait tout comme les autres de prendre sa vie.
Elle s’était endormie sur son lit de fortune. Elle dormait sur de la paille. Jamais, elle ne se plaignait. C’était plus confortable que de la pierre, ce n’était pas comparable à un lit en compagnie de son homme, mais ce n’était pas le pire qu’elle avait connu. Elle dormait bien avant que Rufus se mette à grogner de cette façon. Comme il était détestable. Pourtant, en ouvrant les yeux, Katarina eu une belle surprise. Il y avait un garçon, malgré le saut dû à la surprise, elle était contente. Il était là. Elle sourit en reconnaissant un ami pour elle, même si elle ne savait pas trop ce qu’il pensait d’elle. Elle le serra contre elle. Elle n’était pas méchante. Elle sentait bonne. C’était étonnant après tout, mais elle avait des explications pour son odeur corporelle. Elle était peut-être un sans-abris, mais elle avait des amis à Ealdwic qui l’aidait à braver les tempêtes et parfois à se nourrir lorsqu’elle n’était pas ici. « Je vais faire comme si tu n'avais pas posé cette question. » Il avait grimacé. Elle savait. Elle savait qu’il n’allait pas bien. Elle ne voulait pas lui tordre le bras pour savoir. Elle était qu’une employée et une sang-mêlée. Elle devait respecter son rang. Pourtant, elle était curieuse de savoir ce qui se passait dans la vie de Thomas. Elle n’aimait décidément pas le voir dans cet état. « C'est quoi, ce truc traumatisant qu'il t'est arrivé ? » Elle s’était assise sur la paille. Elle tapota à côté d’elle. Elle l’invitait à s’asseoir. Elle approcha ses jambes d’elle. « Avant, tu sais que si tu veux en parler de… ce qui se passe de ton côté, tu peux toujours. Je ne juge pas. Il y a tant de choses que tu ignores à mon sujet. J’en ai trop à te dire… » dit-elle souriant légèrement. Elle avait bien besoin de raconter ses problèmes à quelqu’un, elle aussi. Thomas était quelqu’un de bien, malgré ce que pouvait dire Ezio à son sujet. Oui, elle faisait bien attention de ne pas se mettre en danger. « Le truc traumatisant… c’est que je me promenais sur le chemin de traverse. J’ai vu une nouvelle pâtisserie. J’étais trop contente. Tu sais j’ai goûté, il y a quelques temps à des beignets, des gâteaux… tu vois. J’ai regardé dans mes poches… j’en avais assez pour trois beignets tout au plus. Je crois. Bref, j’étais devant le magasin… le propriétaire… est sorti avec un balai qu’il avait élevé au-dessus de sa tête. Il s’est mis à me frapper. Je me suis sauvée… » Ses yeux étaient tellement triste. Quelques choses avaient changé depuis cet évènement. « C’était la première fois que je réalisais que j’étais un déchet de la société, même si je ne faisais rien de mal. Je ne voulais pas le voler. Tu sais bien han ? Voler… ce n’est pas l’option que je préfère… Maintenant, j’ai quelques sous. Pas assez pour avoir une demeure encore. Je suis une orpheline. Je n’ai personne. Je ne veux pas retourner à St-Mangouste, alors je préfère grandement être une sans-abris… mais jamais je m’étais considérée comme un déchet. » dit-elle en regardant Thomas. « tu me considères comme tel ? » Elle le regarda droit dans les yeux. Elle soutenait son regard intensément sans loucher. Elle sourit bizarrement. « C’est étrange… tous les autres Blake, j’entends des voix. Mais toi, non. Je sais pourquoi ! Ah oui, je sais. Ça m'apaise. Grâce à toi, ma tête n'est pas tourmentée. » Étrange, mais vraie. Cela lui faisait tant de bien de ne pas entendre que des plaintes. Lorsque Sean se tenait tout près d'elle, c'était insupportable.
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Thomas U. BlakeMAGISTER. ► ès SACM Dresseur de dragons
► MESSAGES : 46 Mer 7 Sep - 15:46 |
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| « C'est quoi, ce truc traumatisant qu'il t'est arrivé ? » Il ne relève pas la partie confessions. Thomas est quelqu'un de discret et de très secret, ses histoires il ne les confie déjà pas à ses proches, alors aussi sympathique soit-elle, ce n'est pas avec elle qu'il va commencer à se confier. Il la regarde s'asseoir sur la paille et tapoter à côté d'elle pour l'inviter à la rejoindre ; il plisse le nez pas franchement ravi à l'idée de se rouler dans le foin ou même de s'asseoir sur le sol de l'animalerie. Avec toutes les bestioles qui traînent ici qui sait ce qu'il peut bien y avoir par terre ? Toutefois, elle a l'air d'y tenir et il ne veut pas la vexer alors il soupire, fait fi de sa répulsion et se laisse tomber assis à côté d'elle, attentif autant qu'il peut l'être. « Le truc traumatisant… c’est que je me promenais sur le Chemin de Traverse. J’ai vu une nouvelle pâtisserie. J’étais trop contente. Tu sais j’ai goûté, il y a quelques temps à des beignets, des gâteaux… tu vois. J’ai regardé dans mes poches… j’en avais assez pour trois beignets tout au plus. Je crois. Bref, j’étais devant le magasin… le propriétaire… est sorti avec un balai qu’il avait élevé au-dessus de sa tête. Il s’est mis à me frapper. Je me suis sauvée… » Il eut une moue ennuyée. Il comprenait que ça lui fasse de la peine, après tout, si elle voulait payer sa nourriture, il n'y avait pas de raisons de la chasser, non ? Mais il comprenait aussi que son aspect de vagabonde pouvait effrayer les commerçants. Il fallait reconnaître que Kataryna aurait gagné à s'arranger un peu, vestimentairement parlant. « C’était la première fois que je réalisais que j’étais un déchet de la société, même si je ne faisais rien de mal. Je ne voulais pas le voler. Tu sais bien han ? Voler… ce n’est pas l’option que je préfère… Maintenant, j’ai quelques sous. Pas assez pour avoir une demeure encore. Je suis une orpheline. Je n’ai personne. Je ne veux pas retourner à Ste-Mangouste, alors je préfère grandement être une sans-abri… mais jamais je ne m’étais considérée comme un déchet. Tu me considères comme telle ? »
Il a un mince sourire et répond sans avoir vraiment besoin de réfléchir. « Mh, non. Tu n'entres pas dans ma vision personnelle du déchet humain, si ça peut te rassurer. Mais tu devrais faire des efforts pour ta tenue. Tu as un peu d'argent maintenant, les gens te respecteraient plus si tu leur ressemblais. Je peux demander à Aidev de t'augmenter un peu, si tu veux. » Et voilà que Thomas se reprenait à prêcher le conformisme. En même temps, il n'avait fait que ça toute sa vie, se conformer à ce qu'on attendait de lui, jusqu'à dire oui à une jeune femme qu'il connaissait à peine et qu'on lui demandait d'épouser. Elle le regardait fixement et il lui rendait son regard, intrigué, haussant même un sourcil interrogateur quand il estima que cela durait un peu trop longtemps pour être considéré comme convenable mais, par habitude et par fierté, il ne détourna pas les yeux. « C’est étrange… tous les autres Blake, j’entends des voix. Mais toi, non. Je sais pourquoi ! Ah oui, je sais. Ça m'apaise. Grâce à toi, ma tête n'est pas tourmentée. » Il eut un petit rire amusé. Aidev lui avait déjà mentionné les dons particuliers de sa singulière employée mais sceptique comme le saint qui portait son prénom, Thomas ne croyait qu'en ce qu'il voyait. Il eut un sourire moqueur. « Tu sous-entends qu'aucun esprit mort ne tourne autour de moi ? » | |
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Katarina J. Mckenzie
► MESSAGES : 116 Dim 2 Oct - 3:33 |
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| Katarina était une employée modèle, sauf peut-être qu’elle avait toujours cette aspect physique de femme pauvre. Elle était intelligente, mais on voyait ses quelques lacunes dans le monde commun. Elle n’était pas bête, elle était tout simplement moins de connaissance sur certaines choses que la plupart des gens connaissaient. Pourtant, elle pouvait très bien décrire la liberté et la possession. Elle connaissait des sentiments que personne n’avaient ressenti autant qu’elle le sentiment d’être écrasé par quelques choses dont on a pratiquement aucun contrôle. Le savoir d’un sorcier s’arrêtait aux fantômes sans connaître le pourquoi ses phénomènes arrivent. Katarina était l’une des rares femmes qui avaient le droit d’être une éponge à fantôme. Elle les attirait tous. Il n’y avait aucune exception, sauf quand elle se trouvait près de gens sans histoires qui avaient aucun fantôme cherchant à faire venir leur passé dans la tête de la jeune femme. Elle n’était pas consentante à recevoir autant d’information. Elle ne voulait pas voir les gens souffrir après le retour du dur deuil. Katarina savait maintenant qu’elle brisait des vies en parlant du passé, même si elle avait trouvé son amour en parlant des esprits qui la hantaient. Elle ne devait pas s’appuyer sur le fait qu’elle avait fait d’adorable rencontre, elle en avait aussi fait des négatives. Il ne fallait pas croire que les gens n’avaient pas de réaction violente, même si elle les comprenait très peu. Elle n’était pas quelqu’un de proprement normal. Elle était perdue dans une réalité qui ne lui ressemblait pas Elle ne comprenait pas comment l’humain était. Elle était en apprentissage dans la vie réelle. Katarina aimait beaucoup les Blake, même si elle savait la condition de ceux-ci. Elle savait très bien qu’elle pouvait être en danger. Elle devait faire attention à ce qu’elle disait et faisait, mais Aidev Blake l’avait aidé. Il l’avait nourri. Elle le remerciait en travaillant pour lui, même s’il lui donnait un petit salaire avec quelques déductions pour la nourriture et le logis qu’il offrait. Elle s’était attachée à Aidev, mais aussi à Thomas, son neveu. Thomas était toujours bien accueilli par Katarina qui se faisait toujours une joie de lui parler, même si elle voyait bien qu’il n’était pas du même niveau. Elle oubliait son infériorité lorsqu’elle osait lui dire bonjour en le serrant contre elle. Elle lui parlait de tout jusqu’à ce point de lui raconter ses mauvaises péripéties qui l’avaient terriblement blessé. Le commerçant lui avait fait réellement peur… Physiquement elle avait eu mal, mais mentalement aussi. Elle était rejetée en quelques sortes par ses paires. Katarina resta silencieuse aux belles paroles de Thomas. Il était si gentil. Elle l’aimait beaucoup, même si elle ne se permettait pas à lui dire pour Ezio et elle. Peut-être avait-il les mêmes croyances que sa famille ? Elle préférait se taire que de le mettre en colère pour découvrir son vrai fond… son vrai côté Blake.
Katarina sourit en lui disant qu’il l’apaisait. En quelques sortes, Thomas n’était pas comme les autres Blake qui avaient de nombreux fantômes qui hurlaient dans les pauvres oreilles de Katarina. C’était l’une des raisons qui la faisaient s’approcher ce fameux Blake. « Tu sous-entends qu'aucun esprit mort ne tourne autour de moi ? » Elle le regarda avec un petit air de défi. Elle voyait bien qu’il ne croyait pas à son don. « Thomas… je sais que c’est dur à concevoir que je sois une éponge à esprit. Mais un esprit, c’est mort, premièrement ! Je ne serais pas dans un niveau de vie si bas si je n’étais pas au cœur d’une multitude de possession. Deuxièmement, je porte ce collier pour ne pas que Rufus veuille te tuer ou que Mathilda te viole… » dit-elle avec tant de sérieux que cela pouvait être troublant. « J’ai passé de long moment à regarder ma vie passée. À voir mon corps être contrôlé sans pouvoir stopper les actions arrivés. Imagines-toi que Mathilda était une prostituée… elle… elle a fait de mon corps la même chose qu’elle faisait dans son temps… c’est dégoutant Thomas. Tu le sais ? Troisièmement, comment veux-tu que je te prouve mon don ? Tu veux savoir quels trucs sur la famille Blake ? Les victimes de Aidev , Sean, Sylar, Temperance… ton père ? Tu as l’embarras du choix…. J’entends sans en parler… de toute façon, Sean, il me fait peur… surtout quand il se met à vouloir chasser… moi… » elle soutenait encore son regard. Elle ne lui mentait pas. Elle ne voyait pas pourquoi elle vivrait une vie de pauvre. Une vie où elle n’a pas pu vivre son plus grand rêve : être instruite.
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