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 No One Loves You As a Family - Liadan

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PROFIL & INFORMATIONS









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
No One Loves You As a Family - Liadan #Sam 19 Mar - 22:09


No One Loves You As a Family - Liadan 01-25 & No One Loves You As a Family - Liadan 22_sevendais
And who comes first? Who comes first?
Gotta tell me who I'm talking 'bout
My sister, sister
Sister to sister - Sister


Nouvelle convocation aux inscriptions, qui lui avait été envoyée jusqu'en Ecosse (elle aimerait quand même bien savoir comment diable ils pouvaient savoir où elle était ! Ce n'était certainement pas passé par l'Orphelinat, il y aurait eu un mot avec, quelque chose, elle n'avait plus la trace, et on était plus à Poudlard, par Merlin !). Elle avait choisi de l'ignorer une première fois, se disant que c'était quelque chose qui pouvait attendre, et que de toute façon, s'il y avait bien une chose dont elle n'avait pas envie de parler et à laquelle elle n'avait pas envie de penser, c'était bel et bien ceci. Mais elle en avait reçu un nouveau disant clairement que si elle ne clarifiait pas la situation, c'était son admission à l'université qui risquait d'être remise en cause et perdue pour de bon. Elle s'était donc finalement fendue à regrets d'une lettre en disant que la situation avait besoin d'être éclaircie de ce côté là dans le civil tout d'abord, et qu'elle viendrait donc à la rentrée après délibération pour savoir ce qu'il en était réellement, et si oui ou non il y avait besoin de modifier son dossier. Même s'il n'y avait pas vraiment de doute sur le sujet. Simplement, elle n'avait aucune envie de faire un aller retour là bas pour parler de ça. Elle voulait juste oublier le monde réel, rester dans son havre de paix où les gens parlaient une drôle de langue, avaient de drôles de coutumes mais surtout, étaient vraiment chaleureux et rafraîchissants. Malheureusement, elle ne pouvait pas vraiment fuir éternellement, et, même si elle avait emménagé avec Karly sans rien demandé à personne, il n'en restait pas moins que c'était avec une boule au ventre qu'elle était rentrée à Ealdwic. Elle avait l'impression que sa vie lui échappait complètement, et cela n'avait vraiment rien d'agréable, elle pouvait vous l'assurer.

Ses cartons posés, elle avait donc pris son courage à deux mains (et à deux pieds, aussi, elle avait au moins besoin de ça), et s'était dirigée vers la conciergerie, devant laquelle elle se tenait en cet instant précis. Soupirant, elle regarda à l'intérieur. Elle n'était pas seule, ainsi qu'elle l'aurait préféré, il y avait d'ailleurs pas mal de gens qu'elle connaissait, et d'autres qu'elle ne connaissait pas, d'ailleurs. Lle ne voulait pas faire cette démarche. Son être entier hurlait de protestation. Mais elle n'avait pas le choix, elle le savait. Finalement, ne pas avoir de famille entraînait tout de même une certaine liberté, au finale, liberté dont elle se trouvait maintenant privée, et qui lui brûlait les ailes avec une rare intensité. Elle ne voulait pas faire ce qu'on lui demandait. Et, plus que tout, elle ne voulait pas changer d'identité. Ses mais, les gens qui l'avaient connue jusque là, tous la connaissaient sous le nom de Kaprice Harlington. Kaprice, c'était celle qu'elle était, celle qu'elle était devenue par les choix qu'elle avait fait elle. Kaprice, c'était une personne qui lui était familière, à laquelle elle tenait réellement. C'était la soeur de Sunny, Joleene, Jake, Anna Beth, Heath, et de tous les autres orphelins. Kaprice, c'était elle, d'une façon irrémédiable. Elle ne voulait pas de ce nouveau nom, elle ne voulait pas de sa nouvelle vie, même si être la cousine de Luke et Cara était plutôt agréable, et que vu les nouvelles lois en vigueur, il faisait définitivement meilleur être un sang pur qu'une orpheline aux origines peu claires. Elle secoua la tête. Elle n'avait pas envie. Elle n'irait pas. Elle n'avait qu'à faire machine arrière. Comme si elle le pouvait. On disait qu'un nom, au final, n'avait guère d'importance. Mais ceux qui disaient cela avaient une famille, une histoire à leur nom. Elle, son nom, c'était tout ce qu'elle avait jamais eu, tout ce qui la édfinissait en temps que personne. Pas de passé, pas de branche. Rien qu'un prénom, un nom de famille. Une définition. Elle ne voulait pas qu'on l'associe à eux, elle ne voulait pas d'eux, elle n'avait pas besoin d'eux. Elle n'en avait pas eu besoin pour seize dernières années de sa vie, pourquoi en aurait-elle besoin maintenant :


Euh, tu te décides à entrer ou tu vas boucher le passage trois heures ?

Elle sursauta violemment alors qu'un futur étudiant, visiblement un retardataire de dossier la bousculait finalement. Il fallait qu'elle se reprenne. De toutes les manières, une des quatre de l'accueil l'avait vu, et l'interpelait :

Kaprice Harlington ?
Oui !

Son oui était peut-être un peu trop enthousiaste. Mais la secrétaire ne fit pas de commentaire. Elle se contenta de la jauger des pieds à la tête pendant quelques secondes, avant de finalement feuilleter son dossier. Elle en sortit une lettre parcourue d'une écriture que Kaprice n'avait jamais vue, et la lui tendit :

Le Ministère s'est dit que ce serait plus simple de tout faire directement ici. Bien sûr, il serait préférable que vous passiez à Londres, mais comme l'année scolaire commence, vous aurez autre chose à faire. Si vous voulez bien signer là, vous serez officiellement Caelan Midnight.

Le coeur de Kaprice se serra alors qu'on lui tendait la plume. Le nom avait résonné à ses oreilles comme une gifle. Et était-ce elle, ou l'avait-elle dit un peu trop fort ? Les gens n'étaient-ils pas en train de la dévisager ? Ne murmuraient-ils pas dans son dos ? Ou était-elle parano ? Impossible de le dire. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'entre ses doigts, cette plume allait faire basculer sa vie. Et, se mordillant la lèvre, elle se demandait si elle en avait réellement envie ...









Liadan S. Midnight

Liadan S. Midnight
ETUDIANT. ► 2e année de MEDECINE.

► MESSAGES : 39
No One Loves You As a Family - Liadan #Mer 30 Mar - 10:51


    Alors que Lia se trouvait en pleine répétition des Dragon's Cheer, un hibou se mit à voleter au dessus d’elle, un petit parchemin entre ses serres. L’intégration de Lia dans parmi les pompoms-girls de l’université était encore toute récente. Elle n’avait pas de mal à retenir les chorégraphies, loin de là, une seule démonstration et elle pouvait refaire toute la chorégraphie les yeux fermés. Non, le problème résidait plutôt dans le fait que les filles avaient toutes des envies assez particulières quant aux mouvements à incorporer dans leur danse… La plupart était assez suggestifs et gênaient pas mal Lia qui se demandait si elle oserait danser de cette manière devant un publique. Voyant que le volatile lui était destiné, la jeune Midnight laissa tomber ses pompoms au sol et attrapa le bout de papier. Elle le déroula, le scruta une seconde et se tourna ensuite vers ses camarades. « Je dois y aller, un truc à voir à l’accueil, je serais pas longue ! » Sans attendre de réponse la brunette s’éloigna en vitesse. Apparemment, elle avait encore quelques formulaires à compléter au plus vite.

    Arrivée à l’accueil Lia pu constater que celle-ci était bondée de monde. Finalement, elle en aurait surement pour beaucoup plus longtemps que prévu… Son entraînement passait donc à la trappe. L’Irlandaise poussa un soupir et alla s’assoir sur une chaise miraculeusement non occupée. Elle croisa les jambes et commença à observer les gens qui se trouvaient dans la pièce. Certains là regardait en retour, plus parce qu’elle était dans sa tenue de pompom-girl que pour autre chose, selon elle. Oui, elle avait tendance à occulter le fait que beaucoup de personne avait vent de la réputation des Midnight et qu’il était facile de savoir qu’elle en était une. Malgré son sourire constant, sa douceur apparente, il n’échappait à personne qui elle était, cela se voyait, cela se sentait, les Midnight avaient cet espèce de « je ne sais quoi » qui les différenciait du commun des mortelles. « …Midnight » les oreilles de Lia sifflèrent à l’appellation de son nom, machinalement elle se leva et alla vers la femme au comptoir qui venait de prononcer son nom. « Oui ?... Vous m’avez appelé ? Je dois compléter des formulaires c’est ça ? » Demanda-t-elle avec innocence avant de se rendre compte qu’à quelques centimètres d’elle se trouvait une autre jeune femme. Lia esquissa un geste d’excuse, dans un mouvement de tête. « Désolé je ne t’avais pas vu. Tu étais av… » Lia se stoppa un instant et plissa les yeux comme pour mieux scruter la demoiselle à ses côtés. Elle finit par pencher la tête sur le côté avec une moue amusé « On se connaît non ? » Lia chercha dans sa mémoire, mais elle n’arrivait pas à mettre un nom sur ce visage qui lui semblait pourtant familier. En même temps, il y avait fort à parier qu’elles avaient du se croiser à Poudlard ou quelque chose comme ça. La femme de l’accueil se racla la gorge pour capter de nouveau l’attention de la jeune Midnight qui reposa son regard sur la secrétaire qui la regardait d’un air méprisant. Lia haussa les épaules, ne comprenant pas que le mépris de la secrétaire était uniquement du à son appartenance au clan Midnight. « Je ne vous ai pas appelé Mademoiselle Midnight. » dit-elle sur un ton sec et cassant. « Retournez donc vous assoir ! » « Oh d’accord, j’avais cru que vous m’aviez appelé, j’ai du mal entendre » Lia grimaça… punaise l’amabilité c’était pas son fort à celle-là… Elle devait être mal payé, la mère de Lia lui disait toujours que les gens pauvres étaient malheureux et grognon. Lia se retourna et s’aperçu qu’à présent sa place était prise par un élève qui devait être en troisième année. Elle poussa un soupir, c’était vraiment pas de chance. N’ayant toujours pas bougé de l’accueil Lia posa inconsciemment son regard sur la demoiselle à côté d’elle. Elle avait vraiment une impression de déjà vu, c’était assez intriguant. Elle se mit à la regarder dans le moindre détail sans se dire un instant qu’on pouvait tout à fait mal interpréter son regard.









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
No One Loves You As a Family - Liadan #Dim 3 Avr - 8:27


Kaprice contemplait le parchemin avec une intensité telle qu'on aurait pu croire qu'elle essayait de déchiffrer un code secret écrit dans le filigrane du papier. Ce simple bout de … de rien allait changer sa vie de façon irrémédiable, et elle n'était toujours pas sûre que cela lui plaise. Elle avait soigneusement évité tout contact avec sa « nouvelle » famille depuis qu'elle avait appris la nouvelle, se terrant dans une île écossaise suffisamment bien gardée pour qu'elle ne soit pas embêtée. Un hibou de son oncle Luam l'attendait quand elle avait emménagé avec les filles dans leur chambre aux cambuses (d'ailleurs, elle espérait de tout coeur que personne n'y trouve rien à redire, après tout elle avait pris cet engagement avant de savoir pour sa famille, et de toute façon, porter le nom de Midnight ne changeait rien pour elle. Elle avait la ferme intention de vivre avec ses amies, de sortir, de boire, de s'amuser. Merde à la fin !). En tous cas, ce hibou lui avait donné rendez vous dans la demeure Irlandaise où la vérité avait éclaté le soir même. Alors, quelque part, anyway … Son destin était déjà scellé. Il ne lui appartenait plus depuis qu'elle avait reconnu ce hochet sur cette tapisserie. Pour le meilleur ou le pire, cela restait à déterminer. Mais elle n'avait pas vraiment le temps de tergiverser, l'accueil était plein, comme elle s'en rendit de nouveau compte alors qu'une voix la faisait sursauter :

Oui ?... Vous m’avez appelé ? Je dois compléter des formulaires c’est ça ?

Elle leva d'abord les yeux vers la « secrétaire » pour voir si c'était elle qui l'avait exaspérée au point qu'elle avait décidé de passer à quelqu'un d'autre, mais visiblement pas, étant donné qu'elle dardait un regard assez peu aimable vers la personne qui venait de surgir. Les yeux de Kaprice suivirent donc la même trajectoire pour se poser sur celle qui se tenait à ses côtés.

Désolé je ne t’avais pas vu. Tu étais av…

Elles devaient s'être fait la même réflexion, au même moment, parce que Kaprice « buggua » alors que la fille d'en face s'arrêtait. Un violent frisson la parcourut des pieds à la tête, alors qu'elle demandait, penchant la tête comme pour la voir sous un autre angle.

On se connaît non ?

Une espèce de boule était en formation au creux de son estomac. Si la fille en face d'elle n'arrivait pas à voir pourquoi elle avait l'impression de la connaître, elle, elle le savait très bien. Parce qu'elle avait vu son visage sur un arbre généalogique il y avait deux mois de ça. Et que la branche qui la rattachait à ses parents se séparait en réalité en deux. Et que sur l'autre, il y avait une petite fille soit disant morte à deux ans. Qui ne l'était en fait pas. Qui se tenait ici, dans l'accueil, en train de signer un papier attestant de qui elle était. Et, pour ceux qui n'étaient pas au courant … et bien il existait une ressemblance assez troublante. Un peu cachée par le fait que Kaprice était actuellement blonde, mais il y avait fort à parier que si elle reprenait une couleur plus sombre, elles pourraient facilement passer pour jumelles. Le sang de la jeune femme était glacé dans ses veines. Elle ne s'était pas préparée à ça. Elle ne voulait absolument pas la voir, maintenant, rien que le fait de porter son véritable nom lui faisait mal, alors ça … Allez, de toute façon, elle allait se faire renvoyer par la bonne femme qui avait l'air au bord de la crise de nerfs, donc elle ne le saurait pas. Et de toutes les manières, ce n'était pas à elle de se présenter, merde ! Elle débarquait dans cette famille de fou, c'était bien à elle de l'y accueillir, non ? Et quel genre de soeur ne se jetterait pas sur sa petite soeur qu'elle croyait morte en apprenant qu'elle était en réalité vivante, hein ? La colère montait doucement en Kaprice, une colère qu'elle ne connaissait que trop bien. C'était celle qu'elle avait toujours eu en elle, celle qui lui avait donné envie de tuer ses parents dès qu'elle avait été suffisamment vieille pour décider de ce qu'elle voulait faire, et qui s'était amplifiée quand elle avait appris les causes réelles de son abandon. Elle pinça les lèvres, et détourna le regard, froidement, en affirmant.

Tu dois faire erreur. Je ne te connais pas.
Je ne vous ai pas appelé Mademoiselle Midnight. Retournez donc vous assoir !
Oh d’accord, j’avais cru que vous m’aviez appelé, j’ai du mal entendre.

Voilà, allez, dégage. Les liens du sang, qui avait dit qu'il n'y avait rien de plus fort ? C'était une connerie. N'importe quoi, franchement. Elle eut une envie folle de déchirer le parchemin, le réduire en des milliers de petits morceaux et retrouver son anonymat. Qui étaient-ils pour lui dire qui elle était ? Elle le savait. Elle était Kaprice Harlington. Et le serait toujours. Et pourtant … bon, elle n'allait pas y passer la nuit. Elle signa, d'un geste particulièrement violent, un « Midnight » qui ne lui ressemblait pas, et la femme reprit le parchemin, avant de lui tendre une liste de cours.

Bienvenue à Ealdwic, mademoiselle Midnight. Vos cours commencent dès la semaine prochaine.
Merci.

S'entendre appeler Midnight … Quelque chose d'affreux. Elle se détourna, voulant partir, et faillit rentrer dans la fille, qui était toujours là. Elle recula d'un pas, soutenant son regard deux secondes d'un air de dire « quoi, tu veux ma photo? » et finit par la contourner rapidement, sortant comme une furie de l'accueil. Elle avait une profonde envie de pleurer.









Liadan S. Midnight

Liadan S. Midnight
ETUDIANT. ► 2e année de MEDECINE.

► MESSAGES : 39
No One Loves You As a Family - Liadan #Jeu 7 Avr - 20:02


    « Bienvenue à Ealdwic, mademoiselle Midnight. Vos cours commencent dès la semaine prochaine. »
    « Merci. »

    La tête de Lia sembla lui tourner, l’air qu’elle respirait ne semblait pas parvenir à atteindre ses poumons. C’est comme si son corps ne parvenait plus à assimiler qu’elle respirait bien. Lia agrippa le comptoir de l’accueil pour ne pas tomber. Qu’est-ce qu’elle venait de dire ? Midnight ? C’était elle alors ? Lia respirait fort comme si elle était entrin de courir un marathon. Tout le monde dans la pièce la fixait, la secrétaire se leva de sa chaise, même si elle avait semble-t-il un mépris certain pour qui était la brunette, il n’en restait pas moins que voir quelqu’un dans cet état faisait un choc. Un choc, Lia en avait un elle aussi, mais d’une autre nature, d’un autre ampleur, une toute autre ampleur.

    « Vous ne vous sentez pas bien mademoiselle ? » S’enquit la bureaucrate.

    Lia déglutit avec difficulté puis redressa la tête pour plonger un regard rageux dans celui de la femme face à elle. « Comment est-ce que vous venez de l’appeler ? » Articula-t-elle avec difficulté. « Hum…Midnight, pourquoi ? C’est bien Caelan Midnight non ? » Lia serra la mâchoire. Est-ce que tout le monde déconnait en ce moment ou quoi ?? Est-ce qu’ils cherchaient tous à la rendre plus folle qu’elle ne l’était déjà ? Est-ce qu’ils faisaient ça pour qu’elle redevienne un monstre ? C’est ce qu’ils voulaient tous ! Elle en était persuadée ! Oh elle voyait claire dans leur petit manège ! Faire ressurgir l’histoire de sa sœur décédée, uniquement pour la blesser, c’était malsain et dégoutant. Ils la dégoutaient tous !! Lia sortit de l’accueil en courant pour rattraper la blonde dans le couloir vide. « Toi !! Arrêtes toi !!! » Lia la rattrapa, arborant un regard furieux à présent. Quiconque la connaissant un tant sois peu aurait été complètement ébahit de la voir dans un pareil état. C’était tellement loin d’être dans ses habitudes de se mettre en colère, elle qui était une file extrêmement douce, chaleureuse et souriante… A présent la voir ainsi, dans un pareil état, c’était un spectacle horrifiant, c’était comme si on venait d’arracher les ailes d’un oiseau sous nos yeux.
    « Toi ! C’est toi alors. » Lia respirait de plus en plus difficilement, des goutes de sueurs perlaient son front. « Pourquoi tu fais ça ?? ça te plait de me faire ça hein ? Qui t’as demandé de faire ça ? Est-ce qu’on te payes ? » Lia porta ses mains à sa poitrine, son cœur commençait à la faire souffrir. « Vous avez pas le droit de me faire ça ! Elle est morte ! Ma mère aurait pas pu me faire ça ! Elle savait que j’aimais Caelan ! Elle aurait pas pu me faire ça ! Elle aurait pas pu» Dit-elle en secouant la tête. « Elle m’aurait pas fait ça parce qu’elle sait ! » cette fois elle s’était mise à murmurer, comme si elle réfléchissait à haute voix. Puis elle continua comme si elle ne voyait plus du tout la blonde. « C’est sûr, elle ne m’aurait pas mentit, Caelan c’était, moi, c’était mon cœur. Elle m’aurait pas fait croire qu’elle était morte, c’est pas possible, non c’est pas possible. Il faut que je lui parle de cette impostrice qui veut me faire du mal, parce que tout le monde fait comme si c’était vrai, c’est pas bien. Faut pas dire ça. »
    Lia pris son visage dans ses mains. Luke aussi croyait en ce mensonge éhonté, il était venu lui-même annoncer à Lia sa « découverte ». Pourquoi est-ce que lui aussi tombait dans le panneau, c’était quand même un monde, lui qui était censé être la tête de leur génération de Midnight il croyait de telle baliverne ?! A moins que lui aussi ne fasse partit du coup ? Peut-être… Il avait tellement d’ambition et il était tellement intelligent qu’il aurait bien pu monter un coup pareil ! Lia n’était pas dupe « Ils sont tous dans le coup » dit-elle en serrant les dents.
    Pourquoi est-ce qu’ils faisaient ça ???? Oh non ! Ils savent ! C’est la seule explication ! Ils savent pour son « petit problème émotionnelle » comme disait sa mère. « Petit problème », qui lui avait valu de se fracasser le crâne contre un mur lorsqu’elle avait sept ans, « petit problème » qui lui faisait prendre chaque matin et soir cette fichue potion infecte ! Oui, ses parents avaient du vendre la mèche, ou l’un des serviteurs ? Surement un serviteur avide d’argent et qui contre cette information avait touché le pactole ! Sale traitre ! Elle le tuerait, oui elle le tuerait de ses propres mains.









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
No One Loves You As a Family - Liadan #Ven 8 Avr - 16:15


Son sang battait à ses tempes. Midnight. Ça y était, elle avait signé. Ce papier faisait d'elle un membre de cette illustre famille … La bonne blague. Personne n'avait été foutu de savoir qu'elle était vivante, personne ne 'sétait donné la peine de savoir pourquoi, et maintenant, elle était l'une des leurs. Elle haïssait son nom. C'était une vaste plaisanterie. Certes, dans le monde actuel, c'était une garantie qu'on vous foute la paix, et en même temps pas du tout. C'était surtout une tonne d'emmerdes qui allaient lui tomber sur le coin du nez, elle en était consciente. Alez, bals mondains, allez, fiancé (oh oui, elle ne se faisait pas d'illusion, les vieilles familles aimaient marier leurs rejetons, histoire d'avoir la paix et de beaux petits enfants), et tout cela ne lui disait vraiment rien. Il y avait un truc en Luam qui ne lui plaisait absolument pas (et pas seulement le fait qu'il venait de lui envoyer une corneille pour la convoquer ni plus ni moins comme une élève dans le bureau de son professeur), mais tout simplement il y avait eu quelque chose dans ses yeux quand il l'avait jaugée … qui l'avait vraiment mise mal à l'aise. Et maintenant ça … Allez, filer, retrouver Karly, un verre de whisky McGregor et on en parlerait plus. Si seulement …

Toi !! Arrêtes toi !!!

Un frisson lui parcourut l'échine, alors qu'elle tiquait. Elle n'avait pas eu l'intention de s'arrêter, mais elle l'avait fait, inexplicablement. Le ton ne lui plaisait pas. Ils passaient tous leur temps à donner des ordres dans la famille ? Et franchement, cela semblait étrange comme réflexion venant d'une grande soeur qui retrouverait sa petite soeur qu'elle pensait morte. Ouais. Paye ta famille. Autant ne pas en avoir dans ces cas-là. Elle lui fit face, et son regard la déstabilisa. Okay, elle avait raté un épisode ? Elle venait de se rendre compte qu'elle n'était plus la fille unique de papa et maman chéris ? C'était une sale enfant gâtée qui avait peur qu'elle lui pique l'attention des vieux ? Qu'elle se rassure tout de suite, elle lui laissait, plutôt deux fois qu'une même. Elle ne voulait rien d'eux. Avec un pincement de coeur, elle se rendit compte qu'elle aurait aimé quelque chose d'elle, à la limite, mais là, comme ça, cela venait de baisser dans l'ordre de priorité des choses qu'elle voulait le plus au monde. Toi ! C’est toi alors. Oui, bonjour, ça va et toi ? Elle ne répondit rien, elle voulait savoir où elle voulait en venir. Elle croisa les bras, et posa un regard un peu ennuyé sur elle du type « euh, franchement, tu veux jouer aux devinettes? », regard qui changea alors qu'elle commençait à parler. Pardon ? Elle pouvait répéter ? Outrée, elle la regarda des pieds à la tête en se demandant de quelle planète elle venait. Pardon ? Elle se prenait ça dans la tête ? Elle sentit son coeur se serrer. Mouvement qui envoya du sang dans ses veines où tranquillement voguaient les morceaux du Pendule. Qui réagirent au quart de tour. Et elle aussi au final. On se foutait de sa gueule ou quoi ? Elle apprenait qu'elle avait été abandonnée à deux ans parce que son père avait une envie folle de la tuer, et sa propre soeur l'engueulait en la prenant pour un imposteur qui voulait de l'argent ? Mais on marchait sur la tête là ! C'était quoi son problème, à la Liadan ? Ses parents étaient des saints à ses yeux ? Non mais elle déraillait totalement ! Elle la regarda dans son monologue infernal, chaque battement de coeur un peu plus rapproché du suivant, faisant monter une colère noire en elle. Ah ouais, c'était pas vrai, elle était une menteuse ? Ben elle aurait préféré, elle aussi ! Elle n'aurait pas à subir des tarés dans son genre. Quand finalement elle se tut, après un bon monologue pendant lequel elle semblait totalement ailleurs, Caelan, puisque c'était son nom, claqua des doigts sous le nez de la jeune femme avec une moue à moitié insolente, faux sourire et air un peu énervé, il faut bien l'avouer .

C'est bon, t'as fini ton monologue sur la théorie du complot, je peux en placer une ?

Elle planta son regard dans le sien, finissant par secouer la tête avant d'éclater d'un rire sans joie, qui lui fit bien mal.

Non mais … tu te fous de ma gueule j'espère ?

Le ton était devenu menaçant, comme son index pointant la poitrine de la jeune femme, accusateur, et vraiment rageur, avec lequel d'ailleurs, d'un coup violent, elle la fit reculer vers le mur tout en lui parlant, chaque pas ponctuant ses phrases:

Je découvre que j'ai été abandonnée par ma mère parce que mon père voulait ma peau, et tout ce que ma soit-disant soeur trouve à faire c'est me gueuler dessus ? Tu te moques de moi ? Ton père, c'est visiblement pas un saint, cocotte, et franchement, si c'est pour venir me débiter des conneries pareilles, ferme la et reste loin de moi ! Ça devrait pas être compliqué, tu l'as fait à peu près toute ta vie !

Elle l'avait finalement acculé au mur. Une lueur des plus noires dansait dans ses yeux, colère à l'état pur, rage brute qui menaçait de ses déverser. Ses doigts esquissèrent d'ailleurs une danse, ébauchant le début d'un maléfice plutôt sombre qu'elle adorait avant de finalement baisser la main avec un regard d'avertissement, et de reculer, se détournant. Elle allait juste partir. Cette fille n'en valait pas la peine. Poings serrés, elle s'éloignait, essayant de faire le vide dans sa tête. Mais son coeur battait trop fort. Merde, putain, pas elle quoi ! Elle n'avait pas le droit de lui faire ça, mais quelle conne. Non, elle ne pouvait pas s'en tirer comme ça. Elle se retourna finalement, la confrontant du regard :

Et franchement, arrête de dire n'importe quoi. Si ta soeur c'était vraiment ton coeur, comme tu oses le dire sans rougir, t'aurais senti que quelque chose clochait. T'aurais senti qu'elle était pas morte. Et en te retrouvant face à elle, tu l'aurais juste su et tu aurais sans doute réagi autrement qu'en niant son existence. Enfin, si tu l'aimais vraiment quoi. Pas si c'était que des mots en l'air et que tout ce qui compte c'est ton putain de sang et tes putains de menteurs de parents !

Énervée, vous avez dit énervée ? Juste un poil ...









Liadan S. Midnight

Liadan S. Midnight
ETUDIANT. ► 2e année de MEDECINE.

► MESSAGES : 39
No One Loves You As a Family - Liadan #Mer 21 Sep - 14:21


    « C'est bon, t'as fini ton monologue sur la théorie du complot, je peux en placer une ? »

    « Parce que tu crois qu’aucune autre n’a tenté de nous duper ? » dit-elle le regard vide. Oh oui il en était passé des demoiselles dans la vie de la brunette. Combien cherchait à s’intégrer dans la famille Midnight en jouant la carte Caelan comme ticket d’entrée ? Liadan secoua la tête, plus pour se ressaisir qu’autre chose. Elle ne se sentait pas bien, elle avait du mal à rester concentrée sur ce qui était en train de se dérouler et elle sentait que ça n’allait qu’en empirant. Pourquoi s’emportait-elle de cette manière ? Ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’elle se retrouvait dans cette situation. De plus il lui semblait bien avoir pris sa potion ce matin pourquoi est-ce qu’elle ne parvenait pas à se calmer ?

    « Non mais … tu te fous de ma gueule j'espère ? »

    Lia se retrouva contre le mur derrière elle, d’une certaine manière c’était mieux comme ça parce qu’elle avait du mal à garder son équilibre, son cœur battait dans ses tempes et lui donnait le tournis. Elle entendait à peine ce que la jeune blonde lui racontait. La douleur la rendait nauséeuse.

    « Je découvre que j'ai été abandonnée par ma mère parce que mon père voulait ma peau, et tout ce que ma soit-disant sœur trouve à faire c'est me gueuler dessus ? Tu te moques de moi ? Ton père, c'est visiblement pas un saint, cocotte, et franchement, si c'est pour venir me débiter des conneries pareilles, ferme la et reste loin de moi ! Ça devrait pas être compliqué, tu l'as fait à peu près toute ta vie ! »

    « Normale que je réagisse comme ça étant donné que tu mens et d’ailleurs tu devrais réviser tes classiques ma sœur était brune » articula-t-elle en fermant les yeux. Elle plongea la main dans son sac comme pour y trouver quelque chose. Merlin elle se sentait tellement mal. Son corps était bouillant de fièvres, son front perlé de sueur et ses yeux rougis devaient lui donner l’allure d’une démente.

    « Et franchement, arrête de dire n'importe quoi. Si ta sœur c'était vraiment ton cœur, comme tu oses le dire sans rougir, t'aurais senti que quelque chose clochait. T'aurais senti qu'elle était pas morte. Et en te retrouvant face à elle, tu l'aurais juste su et tu aurais sans doute réagi autrement qu'en niant son existence. Enfin, si tu l'aimais vraiment quoi. Pas si c'était que des mots en l'air et que tout ce qui compte c'est ton putain de sang et tes putains de menteurs de parents ! »

    « Oh tu m’as percé à jours merci, c’est que t’es douée, je pense qu’à mon sang, mon fric et mes " putains de parents ", comme tu dis, t’es vraiment trop maligne pour moi ! C’est tout à fait pour ça que je ne peux pas concevoir que ma "putain" de mère que je n’aime pas du tout ait pu me mentir sur quelque chose d’aussi grave, d’aussi foutument énorme que la mort de ma mère, c’est pas non plus parce qu’elle m’a montré le corps d’une petite fille du même âge que ma sœur. Non c’est pas pour ça évidemment, tu m’as percé à jours, c’est clair que tout le monde a une alarme dans sa tête quand quelqu’un qu’elle aime meurt… oui j’aime ma sœur, oui c’est mon cœur et elle est morte, le contraire est inconcevable. Tu sais ce qu’on mon père ferait à ma mère si ce n’était pas le cas ? Oh mes putains je suis bête on en a rien à foutre, parce que je suis qu’une … » Lia s’interrompis dans sa phrase, sentant sa tête lui tourner de plus en plus, ses jambes avaient fléchis et elle était presque à genoux. Elle n’en pouvait plus. Il fallait qu’elle s’allonge tout de suite ou elle allait finir par faire un malaise. Les perles de sueurs glissaient de son front pour recouvrir son visage, troublant sa vision par la même occasion. L’irlandaise se redressa, se tourna et plaqua une main contre le mur comme pour s’y agripper, elle commença à avancer, s’éloignant de la menteuse. « Ça suffit » souffla-t-elle dans un murmure presque inaudible. De sa main libre elle cherchait toujours dans son sac de manière désordonné, sans regarder ce qu’elle cherchait. L’objet qu’elle désirait ne s’y trouvait pas hélas, elle devrait rentrer pour pouvoir se le procurer au plus vite. Elle laissa tomber son sac sur le sol, il était trop gênant et semblait peser deux tonnes dans son état. Lia franchit la porte d’entrée du bâtiment et pris une grande bouffée d’air. L’air glaciale lui faisait énormément de bien. Elle avança en titubant jusqu’aux marches devant le bâtiment, les yeux à moitié clos.










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