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 Regarde, je t'ai emmenée une amie ! ( pv )

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PROFIL & INFORMATIONS









Adonis X. Dashwood

Adonis X. Dashwood


► MESSAGES : 181
Regarde, je t'ai emmenée une amie !  ( pv ) #Ven 24 Juin - 21:49


    « Aidez-moi ...» entendit-il non loin d’une poubelle d’une ruelle du chemin de traverse. Il était tard. Il avait du quitter l’appartement pour faire quelques commissions pour Maëlys et lui. Adonis s’approcha de la poubelle parlant où il trouva une jolie blonde qui lui paraissait pas mal éméché. Il s’accroupit à ses côtés. Il sentit un petit pincement au cœur. Elle lui faisait penser à sa Maëlys qui l’attendait à la maison. Elle était enfermée depuis combien de temps chez lui. Il avait oublié de compter les mois. Cela faisait si longtemps qu’elle était à la maison. Cette fille était dans un mauvais état. Il se sentait obliger de l’aider pour se faire pardonner les erreurs qu’il avait fait avec Avril, mais aussi avec Maëlys. Elle serait peut-être fière de son geste, même si elle pouvait croire qu’elle avait trouvé une nouvelle Avril. Il regarda la jeune femme qui gémissait à même le sol. Elle était blessée. « Comment ? » dit-il tout simplement ne sachant aucunement on s’y prenait. Adonis fixait la jeune femme. Il laissait son regard se promener sur elle sans toutefois avoir des idées loin d’être sages. Il revenait chaque soir retrouver Maëlys dans son lit. Cela lui allait très bien. Cette vie « amoureuse » lui plaisait. Il y avait toujours un hic quand il était question d’Adonis et Maëlys, ce n’était pas un couple régulier. Il l’avait pratiquement forcé à l’aimer. Elle restait chez lui pourquoi. Pourquoi n’avait-elle pas essayé de le tuer ? Il ne savait pas. Il n’arrivait pas à comprendre. Elle voulait tant la liberté. À présent, il a l’impression qu’elle redoute ce moment. Bref, il ne savait rien sur sa Maëlys et encore moins sur cette fille qui était mal en point sur le sol froid. « Je n’ai nulle part où allez… » elle pleurait. Elle l’avait eu. Saleté de femmes !

    ***

    Adonis était entré tard à la maison. Des heures en retard. Il avait dit en quittant Maëlys que cela prendrait tout au plus une demie heure. Il avait emmené la jeune à st-mangouste où il avait resté avec elle sans donner d’information à Maëlys. Il était très tard. Il entrait aux petites heures du matin avec sa nouvelle amie qui avait eu la chance d’être guéri. Elle avait encore quelques bleus et elle avait besoin de repos, mais il était prêt à l’aider encore. Il marchait avec Michaella. Il avait eu le temps de la connaître durant l’attente de ses soins. Elle s’appelait Michaella Davis. Elle était désorientée. Il lui avait promis qu’elle pourrait rester tout le temps qu’elle désirait chez lui. Adonis arriva au bloc appartement où il habitait. Il monta les marches jusqu’au dernier étage où il déverrouilla la porte. Il remarqua que les lumières étaient ouvertes. Maëlys ne dormait pas. Il avait oublié de lui dire qu’il rentrerait plus tard. « Maëlys ? » dit-il en laissant Michaella rentrer. Elle semblait curieuse de connaître son nouvel endroit pour dormir. Il vit pointer le bout du nez de sa petite-amie. « Je te présente Michaella. Je suis vraiment désolé d’avoir entré aussi tard. Je me souviens ce que je t’avais dit, mais j’ai vu cette fille entre les poubelles qui me demandaient de l’aide. J’ai décidé de l’aider… » dit-il enlevant ses souliers. Avec tout ça, il avait oublié de ramener ce qu’il devait ramener pour Maëlys. Il ne se souvenait même ce que c’était. Il vit Michaella s’installer sur le sofa où elle se mit en boule. En bon garçon, il alla chercher une oreiller et une couverture. Cette dernière s’endormit. Adonis prit la main de Maëlys qu’il emmena dans la chambre pour discuter un peu.









Avril L. Adler

Avril L. Adler
ETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.

► MESSAGES : 298
Regarde, je t'ai emmenée une amie !  ( pv ) #Ven 24 Juin - 22:59



feat. Maëlys Di Amore, 126 jours de captivité


Elle s'était accrochée à ses lèvres jusqu'à la dernière seconde sans oser le retenir, de peur qu'il ne la trouve trop collante. La peur. C'était ainsi qu'il la tenait, enchaînée à lui par des liens immatériels et pourtant beaucoup plus solides que n'auraient pu l'être une véritable chaîne ou un sortilège de ligature. Elle avait toujours peur. Peur qu'il se lasse d'elle. Peur d'être trop présente ou de ne l'être pas assez. Peur qu'il la rejette et tout autant peur qu'il ne la garde prisonnière à jamais... d'avoir la mauvaise attitude, de déplaire. Peur de tout en somme. Et sa pantophobie l'amenait même à angoisser à la vue de sa propre image dans le miroir. Elle qui avait été la muse des photographes de mode, qui avait, par le miracle de sa seule beauté, tirer des sourires aux hommes les plus mauvais et les plus froids. Voilà qu'elle se trouvait vilaine et qu'elle n'avait peur que cela ne se voit. Son coeur lui asséna un coup terrible. Merlin! Qu'il ne rentre pas maintenant, juste au moment où elle perdait le peu de confiance qu'il lui restait. Non c'était irrationnel... elle n'était pas vilaine. Elle ne l'était pas...

Un coup d'oeil à l'heure dans la cuisine. Il n'était parti que depuis cinq minutes. Ce n'était pas comme si c'était long. Pas comme si il n'allait jamais revenir... n'est-ce pas? Il ne fallait pas qu'elle commence à se poser ce genre de question. Il n'en avait que pour une petite demi-heure alors autant aller s'allonger pour ne pas avoir à subir ces longues minutes d'absences et de torture... Le sommeil la prit doucement dans ses bras, ayant sans doute pitié de cette petite âme déchirée...



La première chose qu'elle fit en ouvrant les yeux fut de regarder l'heure. 18h. Elle bondit hors du lit dans un sursaut de panique. Elle n'avait pas été là pour l'accueillir... ou plutôt... il n'était pas encore rentré. La pauvre Maëlys appela mais, ayant vite fait le tour de l'appartement, elle dût bien se rendre à l'évidence... il n'était pas rentré.
Une fois que la myriade de scénarii catastrophes auxquels on pouvait s'attendre l'eurent visitée un à un, la jeune femme se persuada que ce n'était rien. Qu'il n'était ni mort ni parti pour toujours, simplement retardé. Autant préparer le repas pour qu'il n'ait rien à faire en rentrant.

La taille cintrée dans le tablier, Maëlys mit toute sa science à concocter un petit repas avec ce qu'il y avait dans les placards et dans le frigo. Finalement l'heure tourna et elle oublia un peu ses angoisses ou plutôt les noyant dans la pâte moelleuse du gâteau qu'elle était en train de préparer...

Enfin, la porte s'ouvrit. Une étincelle s'alluma dans son regard, elle essuya bien vite ses mains dans le tablier pour avoir l'air un peu présentable. Autour d'elle, il y avait, soigneusement alignés sur la plaque du four, des petits sablés aux formes multiples répandaient une bonne odeur de vanille. Il y avait aussi un énorme gâteau au yaourt, des pancakes en veux tu en voilà, une salade en vinaigrette, des petits légumes émincés et assaisonnés, un kugelhopf aux pommes, une tarte aussi...

« Maëlys ? », elle releva le nez, une marque de farine sur le front, « Je te présente Michaella. Je suis vraiment désolé d’avoir entré aussi tard. Je me souviens ce que je t’avais dit, mais j’ai vu cette fille entre les poubelles qui me demandaient de l’aide. J’ai décidé de l’aider… »

Il y eut un grand fracas. Le saladier que la jolie Maëlys tenait dans les mains venait d'exploser littéralement en rencontrant le carrelage, répandant de la pâte à gâteau un peu partout. La pauvre avait eu un tel choc en voyant entrer une autre fille... elle balbutia, demanda pardon et se cacha derrière le plan de travail pour nettoyer et surtout cacher son désarroi. Alors c'était pour cela qu'il était en retard. A cause d'une fille. Une autre fille. Etait-ce la fin?
Ses mains tremblaient. Elle se retenait de pleurer ne voulant pas aggraver son cas en ayant l'air pathétique alors qu'il y avait une fraîche jeune femme qui dormait sur le canapé.

Elle dût redoubler d'effort pour dissimuler ce qu'elle ressentait une fois qu'ils se retrouvèrent seuls dans la chambre d'Adonis.

« Tu... tu as passé une bonne journée? »









Adonis X. Dashwood

Adonis X. Dashwood


► MESSAGES : 181
Regarde, je t'ai emmenée une amie !  ( pv ) #Sam 25 Juin - 0:27


    Adonis ne voulait pas blesser quiconque. Il s’était amélioré. C’était l’important. Les femmes qu’il avait rencontré dernièrement avaient réellement aidé. Pourtant, il n’était pas toujours si gentil avec Maëlys. Il y avait certaines périodes où il était horrible avec cette femme qui n’avait rien demandé. Il avait toujours du remord qu’il taisait et / ou il tentait de réparer la brèche qu’il faisait avec des cadeaux et des récompenses. Ce n’était pas une bonne personne pour elle. Il le savait. Combien de fois avait-il tenté de la laisser partir ? De nombreuses fois, mais il voulait la garder que pour lui. Il n’était pas très prêteur. Il avait du mal avec la notion de partage que son père avait tenté de lui apprendre à l’aide de ses frères et sa sœur jumeaux. Après tout, il n’aimait pas partager sa sœur avec ce fameux Nath’. Ce qu’il le détestait juste pour le fait qu’il touche à sa sœur. C’était sa sœur, quoi!? Pourquoi voulait-on toucher sa sœur ? Sa sœur. Sa sœur si pure et si jolie. Non. Personne ne touchait à Indiana – même s’il n’avait pas le choix de la laisser se balader en compagnie de ce foutu français – et à Maëlys. Personne ne pouvait la voir, alors il était certain que personne ne lui touchera. Il s’en faisait la promesse qu’elle serait qu’à elle. Il ne voulait pas lui faire du mal d’ailleurs. Il ne savait pas se contrôler quand il lui en faisait. Ce n’était pas pour rien qu’il se sentait mal à chaque fois. Il ne voulait pas non plus aller voir ailleurs. Il pourrait avoir d’autres femmes dans sa vie. Saviez-vous qu’avoir plus d’une petite-amie c’était… tout un travail et que le portefeuille se vidait plus vite que prévu ? Il prenait soin d’elle, malgré ce qu’il pouvait lui faire par moment. On pouvait dire qu’Adonis aimait Maëlys. Il ne l’appelait plus Avril. Il savait les différenciés sans problème, même s’il ne voyait plus Avril. Michaella n’était pas son amante. Elle était loin de plaire comme Maëlys lui plaisait. Cette petite blonde qu’il avait trouvé dans la rue n’était là que pour un moment. Il ne comptait pas remplacer Maëlys par Michaella. C’était quelques choses de grand puisqu’il ne s’était jamais autant calmé pour une fille. Il avait Maëlys faire un accident lorsqu’il était entré en compagnie de Michaella. Il ne s’en occupa pas trop. Il comprenait que parfois on ne faisait pas exprès pour échapper un plat ou quoique ce soit. Il avait regardé Michaella se coucher et lui avait emmené une oreiller et une couverture pour ne pas se casser le cou ou encore pour ne pas mourir de froid sur le sofa. Il alla retrouver Maëlys dans la cuisine où il lui prit doucement la main pour la tirer dans la chambre à coucher. Il ferma la porte derrière eux. Il s’assit finalement sur le lit en la regardant. « Tu... tu as passé une bonne journée? » Il eut un petit sourire. Il l’attira à lui l’invitant de cette manière à s’asseoir sur ses genoux. « Hummmm, longue. Je n’avais pas prévu à aller à l’hôpital. » Il la regarda droit dans les yeux. « Je suis vraiment désolé de ne pas t’avoir dit. Tu as du t’inquiéter… mais Michaella était prise entre deux poubelles. C’est là que je l’ai trouvé. Elle m’a demandée de l’aide. Elle s’est mise à pleurer et je n’ai pas pu résister. Je l’ai emmené à St-Mangouste. Elle a fait une crise monumentale sur le fait qu’elle ne voulait pas que je la laisse seule. Ça m’emmerdait parce que je t’avais fait une promesse de revenir tôt. » il arrêta de parler un instant. « t’as dormi… durant mon absence ? »









Avril L. Adler

Avril L. Adler
ETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.

► MESSAGES : 298
Regarde, je t'ai emmenée une amie !  ( pv ) #Dim 3 Juil - 17:39


Elle vint sur ses genoux, tout de suite plus rassurée comme chaque fois qu'il voulait l'avoir près de lui. C'était tout ce dont elle avait besoin en fait. Sur le coup elle en aurait presque oublié l'intruse qui dormait dans le salon à côté, malheureusement Adonis en fit le sujet principal de la conversation. Maëlys l'écouta sans rien dire, bien sage. Au fur et à mesure qu'il lui expliquer le pourquoi du comment il en était arrivé à ramener cette fille à la maison sans se douter un instant que sa captive se disait déjà que Michaella était suspecte. Honnêtement, qui pique une crise pour voir un inconnu rester à son chevet sans arrière pensée? Personne.

« t’as dormi… durant mon absence ? »
« Un peu. J'étais fatiguée. », mentit-elle.

Elle ne voulait pas lui dire qu'elle avait dormi pour passer le temps plus vite. Parce que si elle disait ça, elle aurait l'air d'être complètement dépendante de lui -ce qui était le cas- et sans doute qu'elle le ferait fuir. Qui veut d'une fille qui ne supporte pas votre absence au point de même pas vouloir vivre les cinq minutes de liberté que vous lui offrez en allant faire un tour dehors? Encore une fois personne.
Elle glissa sa main sur la sienne, caressant sa peau avec un petit sourire doux.










Adonis X. Dashwood

Adonis X. Dashwood


► MESSAGES : 181
Regarde, je t'ai emmenée une amie !  ( pv ) #Mer 3 Aoû - 2:48


    Michaella était installée dans le salon, tandis qu’Adonis était dans sa chambre avec une Maëlys sur ses genoux. Le retour au bercail. Le retour à la maison. Il pouvait enfin se poser tranquillement avec la captive auprès de lui. Loin d’être un ange, il était doux et poli avec cette dernière. Elle avait souffert, même énormément. Il lui avait fait subir bien des épreuves. Il l’avait kidnappé. Il l’avait, ensuite, séquestré. Il avait été horrible avec ses gestes et ses paroles à son égard. Il usait de psychologie pour la descendre plus bas que terre, même s’il avait changé du jour au lendemain grâce à Mélisande qui lui avait fait vivre la pire peur que l’on pouvait s’imaginer. Comment elle s’en était-elle prise ? Aucune idée. Le soi-disant message avait passé pour Adonis. Il était devenu un gentil homme avec la belle demoiselle qui lui servait de compagne, même si parfois elle semblait l’ignorer. Elle était belle. Elle était gentille. Il l’aimait. Tout pour qu’Adonis soit un homme sage et gentil, surtout fidèle. Cette femme qui dormait non loin de la chambre de ce dernier ne plaisait guerre à l’ancien serdaigle qui avait fait son choix. Il tiendrait parole. Il se promettait de ne jamais bifurquer vers les autres femmes, même Michaella qui n’était pas sa captive, mais une femme libre. Adonis la tenait elle contre lui. L’autre ne l’intéressait pas. L’autre n’était qu’une intruse dans sa vie. Il ne voulait pas d’elle. Il avait eu pitié d’elle. Adonis souhaitait qu’elle parte dans les prochains pour avoir la paix avec sa copine. Personne n’était supposée de savoir pour Maëlys. Il avait terriblement peur de se retrouver en prison ou encore pire, être loin d’elle sans possibilité de l’approcher. Adonis lui souriait. Il était épuisé. Il voulait tout de même se faire pardonner d’être arrivé plus que dans la limite du respectable en retard. Ne lui avait-il par promis qu’il reviendrait tout au plus dans une heure ? Oui. Il avait passé la nuit hors de chez lui. « Un peu. J'étais fatiguée. » Adonis la fixait tandis qu’elle caressait doucement la peau de ses mains. Il contemplait à chaque fois sa beauté. Il était toujours émerveillé, même s’il lui avait déjà dit qu’elle était loin d’être attirante. C’était faux. Elle avait une beauté naturelle, contrairement à l’intruse sur le canapé. Elle n’avait pas besoin d’un petit tour sous le bistouri pour être magnifique. Elle était une femme qui avait eu mère nature de son côté. Elle savait aussi être belle. Bref, il était fou amoureux et ne lui trouvait aucun défaut en la regardant. « Tu as bien fait de t’être endormi. Je n’ai pas tenu parole. J’aimerais te faire plaisir. J’aimerais que tu me dises tout ce que tu as envie. Ce soir, ce matin… bref je ne sais plus où nous sommes rendus, je suis ton homme de main. Tu me fais faire tout ce que tu veux. » il sourit bêtement. Il était même très sérieux dans ce qu’il disait. Il était certain qu’elle ne lui demanderait pas de se suicider ou des trucs dans ce genre. Elle semblait tenir aussi à lui. « Puis, je t’avoue que j’avais réellement envie de passer le restant de la soirée avec toi avant que je tombe sur l’autre. J’aurais aimé te faire connaître un petit côté de ma personnalité plutôt romantique, tu vois ? J’avais pensé à ramener quelques trucs.. bref, parlons au présent. C’est moins chiant. Puis, en plus, je voudrais me rattraper. Tu en penses quoi ? » Tandis qu’il commençait à caresser le visage de Maëlys de petit pas se fit entendre tout prêt de la porte. Trois coups sur la porte. Adonis soupira. Il savait qui s’était. Il laissa Maëlys sur le lit assise et alla répondre. Attendant une réponse de l’intruse dans cette demeure. Pourquoi elle le dérangeait maintenant ? Par pitié qu’elle ne lui sorte pas l’excuse bidon : j’ai peuuuuuuuuuuuur.









Avril L. Adler

Avril L. Adler
ETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.

► MESSAGES : 298
Regarde, je t'ai emmenée une amie !  ( pv ) #Dim 9 Oct - 22:24


« Tu as bien fait de t’être endormi. Je n’ai pas tenu parole. J’aimerais te faire plaisir. J’aimerais que tu me dises tout ce que tu as envie. Ce soir, ce matin… bref je ne sais plus où nous sommes rendus, je suis ton homme de main. Tu me fais faire tout ce que tu veux. »

Elle eut un petit rire tout doux sans trop oser y croire. Un rougissement et ses yeux se posèrent sur sa main qui caresser la sienne. En faisant abstraction de la superbe femme qu'il avait ramené à la maison, l'instant aurait pu être parfait.

« Puis, je t’avoue que j’avais réellement envie de passer le restant de la soirée avec toi avant que je tombe sur l’autre. J’aurais aimé te faire connaître un petit côté de ma personnalité plutôt romantique, tu vois ? J’avais pensé à ramener quelques trucs.. bref, parlons au présent. C’est moins chiant. Puis, en plus, je voudrais me rattraper. Tu en penses quoi ? »

Et comme il lui caressait doucement la joue s'était peut-être le meilleur moment pour l'embrasser. Maëlys se pencha doucement vers lui, troublante. Ses longs cheveux bruns encadraient son visage magnifique et là...

Trois petits coups frappés à la porte alors qu'elle restait suspendue à quelques centimètres des lèvres d'Adonis. Ses yeux glissent vers la porte. Il se lève. L'instant est gâché. Elle se retient de soupirer, déçue. Elle ne l'aura jamais son moment...

« Ooh Adonis j'ai fait un cauchemar. J'ai peur. Tu peux pas me laisser toute seule. Je veux pas dormir toute seule, et puis je connais pas ici . Je suis pas rassurée. »

Tout ce que Maëlys a envie de faire à l'instant c'est de jeter ses stilettos à la gueule de cette pétasse. Peur? C'était l'excuse la plus ridicule qu'elle avait jamais entendue de sa vie.









Adonis X. Dashwood

Adonis X. Dashwood


► MESSAGES : 181
Regarde, je t'ai emmenée une amie !  ( pv ) #Dim 16 Oct - 1:38


    Adonis n’était pas le meilleur petit ami du monde. Il en était bien conscient. La peur et le passé le guidaient dans ses choix. Il faisait de nombreux actes stupides qui ne pouvaient être pardonné. Il avait volé la vie de la jeune femme d’une certaine manière. Il l’avait façonné pour qu’elle l’aime, lui. Il ne le voyait pas, mais tôt ou tard cela se répercutera dans sa vie future. Dommage, il l’aimait réellement Maëlys. Il était vraiment amoureux de la jeune. Avril s’était du passé. Elle ne lui avait jamais vraiment appartenu, mais il était certains que son cœur battait que pour sa kidnappée. Il se sentait mal par son manque à sa promesse. Il avait trouvé Michaella au lieu de préparer sa surprise pour la femme qui restait chez lui. Maëlys avait pris la place d’Avril dans son cœur. Il avait eu l’intention de lui faire plaisir. Il avait eu l’intention d’aller lui acheter des huiles pour son bain pour qu’elle se prélasse des heures en profitant d’une ambiance tamisée et d’un Adonis a moitié nu pour la servir. Il avait de drôle d’idée qui ne se résumait pas simplement à une scène de sexe, mais plutôt à une scène qu’il était son humble serviteur peu vêtu pour les yeux de sa demoiselle. Cette petite idée ne pouvait être mise en marche, puisqu’il y avait une personne de trop dans cet appartement. Adonis avait voulu faire une bonne action pour se pardonner de ce qu’il avait fait à la plus merveilleuse des femmes. Il avait sauvé la pauvre Michaella qui était supposée de dormir sagement sur le canapé tandis qu’il discutait avec sa petite-amie sans vraiment l’avoir clairement dit. Il était assis sur son lit avant qu’il entende les trois petits coups à la porte. Il vivait LE moment parfait avec sa douce. Pourquoi avait-il ramené cette fille inconnue qui lui pourrissait déjà assez sa soirée et maintenant sa nuit ? Il ouvrit la porte pour tomber nez à nez avec Michaella. Il la regardait de haut et sérieusement, il n’avait pas envie que ce soit des conneries. « Ooh Adonis j'ai fait un cauchemar. J'ai peur. Tu peux pas me laisser toute seule. Je veux pas dormir toute seule, et puis je connais pas ici . Je suis pas rassurée. » Adonis fit un sourire peu assuré et plutôt forcé. Il ne devait pas péter les plombs devant elle, même si elle le mettait à rude épreuve devant Maëlys. « Il n’y a rien ici qui puisse te faire du mal mise à part moi… si j’en ai envie. Entre toi et moi, je te dirais d’aller te coucher et vivre dans tes cauchemars que de continuer… à… à ne pas me laisser dormir… » mensonge. Il voulait la paix avec Maëlys. Qui sait où ils en seraient rendus si elle n’avait pas frappé ces satanés trois coups à la porte ? « Va te recoucher » il se gratta la tête en signe de nervosité sentant parfois des montées de colère. Il ne devait pas se laisser aller. Il la prit par les épaules pour la reconduire jusqu’à son lit de camp qui n’était nulle autre que le canapé du salon. Il la borda sans vraiment trop en faire. Le strict minimum. Il revint jusqu’à la chambre. Il referma la porte derrière lui. Adonis s’assit à sa place initiale sur le lit. « Où en étions-nous ? » Il sourit légèrement. « Il me semble que tu étais un peu plus rapprochée de moi ? » il approcha son visage de celui de Maëlys. « si elle revient, je l’assome ! » dit-il en même temps que son sourire s’élargit et qu’il colle ses lèvres contre celle de Maëlys dans un baiser passionné…










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