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 Le Petit Pochetron Saoul

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PROFIL & INFORMATIONS









Patricia Smirnoff

Patricia Smirnoff


► MESSAGES : 94
Le Petit Pochetron Saoul #Sam 23 Avr - 18:36



Le Petit Pochetron Saoul

Tard le soir, devant la Chambre d'Abaddon Van Hellsing...
Enfin la chambre... C'était sûrement avant une salle de classe ou une réserve de Bloodworth, car le grand cachot des Sangs-de-Bourbe était en fait l' ancien cachot de Potions, lieu mythique où la plupart des névroses, psychoses et autres paranoïas avaient vu le jour chez la plupart des sorciers nord-européens. Et c'était donc dans l'un de ces couloirs exigus, humides et légèrement miteux que se trouvaient deux voix basses...

"Pour une noise seulement ? Les tarifs sont en baisse, cette année..."
"C'est ici, j'en suis sûre !"
"Oui, oui, deux secondes... Hinhinhin... Voilà, c'est beaucoup mieux ainsi..."
"Oh... Mais le pauvre Monsieur Hallen, il est si gentil..."
"Oh ça va... Je préfère voir inscrit Hallen que Midnight... Entre serpentards, on se sert les coudes, ma Bidule... C'est bien foutu cette inscription phosphorescente, quand même..."
"Je ne comprends pas cette phrase... Que peut-on bien vouloir bien suc..."
"Chut..."

Les deux voix se turent alors un instant puis on put entendre un claquement de doigts, puis un second, et enfin un troisième plus énervé...

"Je n'y arrive pas..."
"As-tu essayé au moins d'ouvrir la porte avec ta main plutôt ?"
"Non mais j'ai mieux !"

On entendit alors toute une myriade de claquements de doigts puis à côté de la porte de la chambre du professeur de Sortilèges, les briques polies par le temps tremblèrent et se détachèrent du mur comme un puzzle magique avant de se remettre à leur place comme si rien ne venait de se passer... Deux silhouettes se distinguèrent enfin : une petite elfe de maison dans son costume de souris et à ses côtés, une femme à la longue cape rouge vermillon portant un panier en osier apparemment bien fourni et dont la capuche cachait son visage. Il fallait cependant être aveugle ou un simple moldu pour ne pas être en mesure de reconnaître aussitôt qui étaient ces deux visiteuses étranges : Patsy Smirnoff et son elfe de maison ! Les deux visiteuses, maintenant dans la chambre d'Abaddon, regardèrent un instant la pièce, l'une avec dégoût, l'autre avec l'excitation d'une groupie adolescente entrant pour la première fois dans l'antre intime de son chanteur préféré. Ce fut donc avec une moue étrange que Patsy enleva sa cape et la plia soigneusement et que Bidule prit le panier en osier pour le déposer fébrilement aux côtés du professeur de Sortilèges, les yeux brillants d'une émotion lourde à dissimuler.

"Ce n'était pas mon idée, je voulais simplement passer te voir pour parler un peu avec toi, Chéri-Chéri, mais Bidule a insisté pour que nous t'apportions des vivres. Je ne sais même pas ce qu'il y a dedans..."
"Jambon d'Aoste, rosette de Lyon, pain de campagne, miel des Vosges, chocolat de Suisse, Whikey PureFire 8 ans d'âge..."
"Bref, j'aurais préféré frapper à la porte mais je ne veux pas que "Lillith" soit au courant de cette entrevue..."
"... Cartouche de cigarettes, savon à la menthe, dentifrice, brosse à dents, pull en laine, plaid tressé en alpaga..."
"Et je te promets que je ne serai pas longue... Je voudrais juste avoir ton avis sur ce qu'il se passe ici, ces derniers temps..."
"... Dernier numéro des aventures de Spiderman, gazette des Sorciers, petit canard "pour vos longues nuits seul en hiver...", ..."









Abaddon M. Van Hellsing

Abaddon M. Van Hellsing
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 181
Le Petit Pochetron Saoul #Mer 11 Mai - 11:38




Seul dans ce qui était sa chambre, son bureau, ou encore un mouroir, Abaddon Van Hellsing, les yeux perçants dans l’obscurité, réfléchissait. Il réfléchissait à ce qui avait amené un fléau au pouvoir, et encore combien de temps mettrait les autres pays à réagir. L’Italie, il ne fallait pas y compter. L’Amérique, non plus. Mais il restait encore la Russie, et pire encore – en ce qui le concernait – la Moldavie qui fermait une fois de plus les yeux devant l’évidente tragédie. Si on fermait les yeux sur certains agissements, on ne pouvait pas se le permettre sur tout. Abaddon regarda sa lettre mais la déchira et la brûla au feu de sa bougie. Il n’allait pas quémander de l’aide. Surtout que la Moldavie lui signifierait clairement qu’elle n’enverrait personne de plus que Seamus, Veaceslav et Caym – soit une aide importante sans en être une. Il grogna pour lui-même et reprit un morceau de papier quand un bruit le surprit dans l’obscurité. Son regard vert glissa sur le sol jusqu’à la porte, et se fixa là, sur elle, attentif. Il n’avait pas vraiment l’habitude des visites tardives, d’autant plus que cela ne pouvait pas être Mélisande – elle gardait les enfants. Il pinça les lèvres : qui alors ? Il se redressa sur sa chaise, faisant craquer cette longue échine de géant qui toute la journée s’efforçait de se tenir droite pour ne pas céder à la tentation de ployer tout simplement. Abaddon eut un petit sourire en voyant la chevelure blonde de Patricia Smirnoff passait la p…le mur. Il se redressa, comme il était d’usage pour saluer quelqu’un, mais s’arrêta. Là une petite chose, qui ressemblait à un elfe de maison, posait un panier à côté de lui. Il regarda Patricia, l’elfe puis à nouveau Patricia sans oser y toucher – on ne touche jamais un panier avant de savoir si il va vous manger la main ou non. Question de… vigilance.

« Ce n'était pas mon idée, je voulais simplement passer te voir pour parler un peu avec toi, Chéri-Chéri, mais Bidule a insisté pour que nous t'apportions des vivres. Je ne sais même pas ce qu'il y a dedans... » Le regard du géant se reporta sur l’étrange petite chose aux yeux brillant qui commençaient à lui énumérer tout ce qu’elle avait mis dans son panier. A l’idée, il en aurait presque eut une crampe d’estomac, mais dans cette histoire, il n’était pas le plus à plaindre, pas dans ces cachots en tout cas. « Bref, j'aurais préféré frapper à la porte mais je ne veux pas que "Lillith" soit au courant de cette entrevue… » « Ce n’est pas grave. Je préfère également. » Autant pour lui que pour elle. Il en avait déjà bien assez dans la tête que Lilith ne lui casse les pieds pour qu’en plus cette entrevue soit connue et qu’elle ne les lui casse encore plus. Pour le simple plaisir de l’emmerder, oui. Juste par plaisir. « Et je te promets que je ne serai pas longue... Je voudrais juste avoir ton avis sur ce qu'il se passe ici, ces derniers temps... » « Mon avis ? »

Il eut un sourire moqueur, et reporta son attention sur l’elfe qu’il avait également écouté. Derrière son sourire de gentleman d’une autre époque, d’un dandy anglais avec un accent roumain, il se cachait un guerrier, un alchimiste avant tout. Il hocha la tête : « Je te remercie Bidule. Je veillerais à penser à toi quand je mangerais tout ça. » Sourire amusé en coin, il reporta ses yeux vert vipère sur la « jeune » fille, et reprit, à voix un peu plus basse, comme craignant qu’on ne le surprenne lui qui n’avait finalement pas grand-chose à craindre comparé à Dante : « Mon avis est que cette situation est intenable et inhumaine. Les gamins souffrent, pas mal ont perdu un poids conséquent. Même le petit Ruddy, qui était plus rond que rond, est aujourd’hui aussi sec qu’un stylo. Les gamins chialent toute la nuit, d’autres supplient qu’on les laisse rentrer chez eux. » Il grimaça finalement, parce qu’il voyait ça tous les jours, et qu’il n’en pouvait plus : « On m’a proposé un logement de fonction dans les hauts étages, mais je crois que c’est pour mieux harceler Mélisande et les enfants. Et aussi un peu pour m’acheter. » Il remonta nerveusement la manche de sa chemise sur son bras. « Je n’en pense rien finalement. Je vois juste que c’est devenu n’importe quoi. Et toi, ta situation ? » Il la regarda, en s’appuyant contre son bureau.










Patricia Smirnoff

Patricia Smirnoff


► MESSAGES : 94
Le Petit Pochetron Saoul #Ven 20 Mai - 8:38


"Oh tu sais... Quand on s'est retrouvée coincée un jour entier dans le ventre d'un dîner mondain de vieilles magiciennes, le reste des malheurs parait bien fade..."

Patsy en eut un frisson. Il y eut ensuite un petit silence puis un regard complice entre la sorcière et son elfe grimée en souris. Patsy sortit d'une de ses poches une cigarette tandis que Bidule fit léviter une chaise vers sa maîtresse. Maintenant assise, Patsy regarda quelques instants Abaddon droit dans les yeux, avec un petit sourire qui en disait long sur ce qu'elle s'apprêtait à lui dire.

"L'an dernier, j'étais la reine, ici. Les élèves me craignaient, la plupart venaient à mes cours uniquement pour ne pas recevoir de punitions. J'en ai terrorisé pas mal, tu sais... Alors oui, je suis une vieille garce arrogante mais je fais çà pour leur bien... On ne plaisante pas avec un balai ! Mais cette année, Chéri-Chéri... Je n'ai plus le goût à matter ces marmots. Quand ils se retrouvent sur le terrain, j'ai l'impression de revivre les Misérables ! Je veux qu'ils me détestent, qu'ils se surpassent et pas qu'ils se mettent à sucer des cailloux dans mon dos ou à trembler comme des feuilles mortes au moindre coup de vent. La semaine dernière, Rolling Rudy m'a fait un malaise... Peux-tu me dire à quoi bon je m'efforce à leur trouver des pseudonymes ridicules si c'est pour voir mes efforts réduits à néant ? Je te le dis, rien ne va plus ici... Et je m'inquiète pour Lillith. Enfin la vraie Lillith, pas cet ersatz de folle qui la remplace et qui empeste le chrysope trop cuit."
"Et le sisymbre aussi !"

Espérant fortement qu'Abaddon avait saisi son allusion au fait que "Lillith" Grey avait récemment eu la "lubbie" de boire du polynectar, elle marqua un temps d'arrêt et observa son collègue avec la plus grande attention, particulièrement son avant-bras... Mine de rien, elle releva les manches de ses avant-bras à son tour et fit un tour de poignet, négligemment, croyant qu'Abaddon cherchait à lui faire comprendre qu'il n'avait aucun mosmordre de tatoué. Elle en fit donc de même puis d'un simple "Silentium Bulla" à peine murmuré, Patsy scella la pièce de tout bruit.

"Je suis sérieuse, Abaddon... Nous devons à tout prix rendre ses lettres de noblesse à Poudlard. Nous le devons pour les enfants... Et puis entre nous... Olympe me manque..."










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