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| Don't stop believin' [pv] | |
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Dim 15 Mai - 18:26 |
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| Après la rencontre inopinée et inattendue de Hadès dans les toilettes du deuxième étage, une semaine ou deux plus tôt, Isham avait retenu la leçon à merveille et avait désormais évité de se retrouver dans les endroits dans lesquels il n'était pas supposé aller. Dans l'ensemble, cette technique n'avait pas trop mal fonctionné puisque le jeune Djinn n'avait pas recroisé son propriétaire depuis. Il se contentait de rester dans les cachots et autres endroits tout aussi peu ragoûtants dévoués aux sangs dit "impurs", sachant bien que c'était le dernier endroit où il croiserait un de ces sangs-purs arrogants et auto-suffisants qui ne pensaient qu'à les rabaisser en permanence dans un souci évident de se montrer supérieurs à eux. Le Libyen n'en pouvait plus de ces regards noirs qu'on leur lançait lorsqu'ils osaient s'aventurer hors de leurs pénates, c'était la raison pour laquelle il avait décidé de se rendre dans le parc. Lui qui avait toujours été habitué aux grands espaces et à la liberté, il se sentait un peu à l'étroit entre les murs confinés de Poudlard, qui était devenu, en l'espace de quelques semaines, sa prison. Déambulant dans les couloirs des cachots pour regagner le rez-de-chaussée et atteindre le parc, il tomba nez-à-nez avec Hamnet Ravensdale, un sang-pur tout aussi arrogant que tous ceux qu'il avait pu croiser jusque là. Baissant les yeux dans l'espoir que le jeune homme le laisserait tranquille s'il ne croisait pas son regard, il passa devant lui, les mains dans les poches et le regard fixé sur ses pieds. Malheureusement, Hamnet n'était pas d'humeur à lui faire de cadeaux aujourd'hui. Pas plus que les autres jours d'ailleurs. « Eh mais ce serait pas le petit bouffon de Levingston ? » Il eut un petit rire moqueur tandis que Isham s'arrêtait net, lui tournant le dos, toutefois, bien décidé à ne pas lui répondre. « Non, sans déconner, ça fait quoi d'être la propriété de quelqu'un d'autre ? Est-ce que ça fait de toi son petit esclave ? » Le Libyen entrouvrit les lèvres et marmonna. « Je ne suis pas son esclave... » « Oh vraiment ? S'il t'ordonne un truc, tu obéis ? » « Mais non... n'importe quoi..! » Et avant que Hamnet ait eu le temps de répliquer quoique ce soit d'autre de blessant, Isham s'enfuit en courant en direction du parc. Il ne s'arrêta de courir que lorsqu'il fut à bout de souffle et qu'il fut sûr d'être complètement seul. Un dernier regard aux alentours, avant que finalement, il ne se laisse tomber dans l'herbe, assis tout d'abord, puis s'allongeant, furieux. Ils les détestaient tous. Tous. Levant la main, il créa un petit tas de sable duquel il s'amusa à faire une pyramide de quelques centimètres de haut, lévitant au dessus de sa paume. Puis la pyramide se transforma en une petite antilope galopant. Il se redressa, les prunelles fixées sur l'animal de sable qui semblait si vivant, et eut un sourire, le vrai premier sourire depuis des semaines. Il n'était même pas sûr d'avoir le droit d'utiliser ses pouvoirs de Djinn ici, d'ailleurs il n'en avait sûrement pas l'autorisation, mais après tout, il était seul, alors autant en profiter pour décompresser un peu... | |
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Hadès R. Levingston
► MESSAGES : 64 Dim 15 Mai - 18:55 |
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| Les cours venaient de se terminer, la sonnerie avait retenti depuis quelque minutes déjà. Hadès, alors en court de Sorts et Enchantements, comme tout les élèves, avait ramassé ses affaires et s'était mit à la recherche d'un coin tranquille pour terminer sa journée. Suivant la foule qui se rendait à divers endroits comme les clubs de duel, les serres ou les salles communes, il avait longtemps erré dans les couloirs, isolé des autres. Pourtant, ce jour-là, il s'était levé du bon pied. D'humeur agréable, il s'était décider à sortir prendre de l'air et se prélasser un peu au soleil. [...]
Une fois dehors, surpris d'y découvrir tant de monde, le Serpentard chercha vite un lieu pas trop peuplé pour ne pas y être dérangé. Comme à son habitude, il se dirigea vers cet endroit reculé, près du tilleul, face au lac, où il avait prit l'habitude de s'installer. Le même endroit où il avait rencontré Cian quelques jours auparavant. Parcourant rapidement le chemin rocailleux qui menait à ce petit bout de paradis, il se mit à réfléchir. Il pensait à sa vie, aux relations qu'il entretenait avec les autres. Il pensait à Isham, devant qui il s'était défilé la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Tiens, d'ailleurs cela faisait presque deux semaines qu'il ne l'avait pas croisé. L'évitait-il ? Est-ce qu'il craignait de se retrouver de nouveau face à son maître ? Hadès l'ignorait et il savait que la seule manière de la savoir, c'était d'avoir une discussion avec le Djinn. Ce qui ne l'attirait vraiment pas. Après avoir parcouru la centaine de mètres qui séparait sa cachette du reste du parc, il fut tout d'abord soulagé de n'y voir personne. Apaisé et reposé, Hadès eta son sac sur le sol et s'allongea sur l'herbe encore fraîche de rosée. Mais, malheureusement pour lui, il fut vite dérangé par un bruit, ou plutôt des bruits. De pas, plus précisément. Relevant légèrement la tête, il sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine après avoir reconnu Isham, qui était allongé à une dizaine de mètres de lui. Conscient qu'il ne pouvait ni fuir en silence, ni rester planqué là, Hadès se leva sans bruit et se glissa derrière Isham, qui avait le dos tourné. Celui-ci s'amusait apparemment à jouer avec ses pouvoirs de Djinn, en modelant son sable. D'un coup de baguette, Hadès fit imploser la gazelle qu'il avait crée. « Les sortilèges et enchantements à magie de nature autre que sorcière sont interdits ici. Je pensais que tu étais au courant, le Djinn. Tiens tiens, comme on se retrouve.. On dirait que personne n'est là pour te défendre cette fois.. » Il se posa juste à coté du libyen, le scrutant de son regard sournois, un sourire narquois aux lèvres. | |
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Dim 15 Mai - 19:44 |
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| La petite gazelle bondissait joyeusement dans sa main et Isham avait un de ces sourires béats, comme un gamin qui se satisferait d'un jouet tout simple. Soudain, le petit animal du désert implosa dans sa paume et il fronça les sourcils, le sable retombant inanimé entre ses doigts et s'envolant dans une brise. « Les sortilèges et enchantements à magie de nature autre que sorcière sont interdits ici. Je pensais que tu étais au courant, le Djinn. Tiens tiens, comme on se retrouve.. On dirait que personne n'est là pour te défendre cette fois.. » Isham esquissa une moue contrariée en reconnaissant la voix de Hadès et referma les doigts, reposant sa main dans l'herbe, suivant des yeux le sang-pur qui s'asseyait à côté de lui. Le Libyen haussa les épaules, un brin désinvolte, et bascula la tête en arrière, regardant les nuages, sans plus se soucier davantage de Levingston. Tant qu'il ne provoquait pas, il n'y avait pas de raisons qu'il s'en prenne à lui après tout. Et Isham, comme souvent, n'était de toutes façons pas d'humeur à se battre contre lui. Contre n'importe qui d'autre non plus d'ailleurs. Il soupira, reportant son attention sur Hadès, et prit les devants aussitôt. « Je n'ai pas besoin qu'on me défende, tu sais ? En parlant de ça... Je n'ai rien dit sur toi à Sampiero, tu n'auras pas d'ennuis avec elle, en tous cas pas par ma faute. » Il eut un demi-sourire, se demandant encore pourquoi il avait refusé de se plaindre auprès de la prof de métamorphoses après le départ de Hadès alors qu'il aurait tout aussi bien pu jouer les martyrs, et releva sa paume gauche, face vers le haut, rappelant le sable au creux de sa main. Aussitôt, les grains de sable se mirent à nouveau à léviter au creux de ses doigts, formant une mini tornade avant de prendre la forme d'une petite licorne qu'il envoya courir sur la main de Hadès avec un petit rire enfantin, avant de la rappeler à lui et de la faire disparaître. « Je ne fais rien de mal, tu vois ? Juste des formes dans le sable, comme les gamins... » Il eut un sourire et le regarda droit dans les yeux, haussant un sourcil interrogateur ; il lui semblait que Hadès était de bonne humeur aujourd'hui alors il poussait peut-être un peu sa chance mais autant essayer d'en profiter un minimum avant qu'il ne redevienne d'un coup l'infâme petit sang-pur détestable qu'il était la plupart du temps. « Est-ce que tu me détestes, Hadès ? Je n'ai rien fait de mal à ton encontre pourtant, bien au contraire... Mais j'imagine qu'il y a du progrès. Tu m'as appelé "le djinn", c'est toujours mieux que "l'animal"... » | |
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Hadès R. Levingston
► MESSAGES : 64 Dim 15 Mai - 20:21 |
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| Isham semblait ne pas accorder d’importance à Hadès. Contrairement à la dernière fois où ils s'étaient vus, il avait même l'air décontracté. Comme si rien ne s'était passé. Comme si ils s'appréciaient.« Je n'ai pas besoin qu'on me défende, tu sais ? En parlant de ça... Je n'ai rien dit sur toi à Sampiero, tu n'auras pas d'ennuis avec elle, en tous cas pas par ma faute. » Était-ce un appel à faire la paix ? Est-ce qu'il essayait de le mettre de son côté ? Ou est-ce qu'il essayait juste de lui dire : je ne t'ai pas balancé, alors fiche moi la paix. Tant de sympathie, tant de mielleuseries d'un coup, surtout venu de la part d'Isham, tout cela dégoûtait Hadès. Il ne comprenait pas la réaction du Djinn. Après tout ce qu'il lui avait fait, pourquoi ne lui en voulait-il pas ? Il ne semblait ressentir aucune rancœur à l'égar du Serpentard. Et ça, ca faisait plus que le troubler.« Et moi, je n'ai pas besoin que tu me défende. Moi non plus, je ne suis pas aller crier sur les toits que tu trainait dans des endroits où tu n'avais pas à être. Alors ne joue pas à ça avec moi, compris ? Cette vielle harpie, elle ne peux absolument rien me faire. Qu'elle essaye de me toucher ou de me punir, et elle aura la moitié du Ministère à sa recherche... » Sa voix était devenue méprisante, comme si elle exprimait toute la haine qu'Hadès éprouvait pour cette professeur. Il pensait avec conviction quelle n'avait pas sa place à Poudlard, qu'une personne de son espèce n'avait pas à enseigner aux sorciers.
En face de lui, le libyen s'tait remit à modeler des animaux. Une licorne, cette fois-ci. Hadès ne put s’empêcher de penser que malgré tout, Isham était doué. Mais il chassa cette idée de son esprit et revint à la réalité. « Je ne fais rien de mal, tu vois ? Juste des formes dans le sable, comme les gamins... » Comme les gamins. Il l'avait dit tout seul, Levingston n'avait pas eu à le penser. Il était vrai que ce serait ridicule si Hadès allait le dénoncer à la direction, non seulement parce qu'il ne faisait que sculpter des formes dans le sable, mais aussi parce que malgré tout, il l'avait protégé devant Sampiero. Et même si Hadès ne lui devait rien, il savait que si il s'était plaint de lui, il aurait pû avoir de sproblèmes. Il savait aussi que i jamais il devait causer du tord au Djinn, il devait trouver quelque chose de plus grave que e simples modelages dans le sable. « Est-ce que tu me détestes, Hadès ? Je n'ai rien fait de mal à ton encontre pourtant, bien au contraire... Mais j'imagine qu'il y a du progrès. Tu m'as appelé "le djinn", c'est toujours mieux que "l'animal"... » La voix d'Isham le tira de ses songes. Il fut tout d'abord surpris par cette question, puis se reprit. D'un coup de baguette, il s'amusa à refaire exploser la licorne de son interlocuteur, machinalement. « Ne crois pas que c'est personnel. Je ne vais quand même pas perdre du temps à te détester toi. précisément. Tu n'en vaut pas la peine. » Il ricana et s’allongea dans l'herbe, le regard levé au ciel, la baguette toujours serré dans sa main. « Tu sais, dans ce monde, je pense que chacun à sa place. Et celle de tes semblables, n'est malheureusement pas ici, le Djinn...» Dès mots durs, injustes et odieux. Pourtant, c'était bien ce qu'il pensait. Et pour l'instant, il n'était pas prêt de changer d'idées. | |
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Lun 16 Mai - 0:20 |
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| « Est-ce que tu me détestes, Hadès ? Je n'ai rien fait de mal à ton encontre pourtant, bien au contraire... Mais j'imagine qu'il y a du progrès. Tu m'as appelé "le djinn", c'est toujours mieux que "l'animal"... » « Ne crois pas que c'est personnel. Je ne vais quand même pas perdre du temps à te détester toi, précisément. Tu n'en vaux pas la peine. Tu sais, dans ce monde, je pense que chacun à sa place. Et celle de tes semblables, n'est malheureusement pas ici, le Djinn...» « Owh. » Isham esquisse une grimace légère en entendant les mots railleurs et durs du jeune homme. Ses doigts se resserrent malgré eux sur l'herbe, en arrachant une poignée au passage, comme il essaye de retenir à l'intérieur de lui toute cette colère qui l'habite depuis quelques temps. Il se rassoit, un air boudeur sur le visage, tandis que ses prunelles ocres, elles, glissaient sur le sang-pur allongé à côté de lui. Il penche légèrement la tête sur le côté, ses boucles brunes tombant sur sa nuque dans le mouvement. « Je ne t'ai pas défendu. » Il ne dit rien de plus, parce que c'était vrai ; le fait qu'il ne se soit pas plaint de lui à Elthiriel ne signifiait pas qu'il l'avait fait pour le protéger lui. Il voulait juste s'éviter d'avoir à être pris en pitié par les autres ou qu'on le regarde comme s'il était le pire des idiots de se laisser ainsi rendre esclave d'un sang-pur, plus jeune que lui de surcroît. Au loin, quelques élèves passèrent sans les remarquer, et Isham baissa les yeux, détournant le regard, ayant un un sourire dont lui seul connaissait sans doute la raison, si tant est qu'il la connaisse lui-même, ce qui n'était même pas sûr.
« Moi, je pense que j'ai ma place ici, peut-être même plus que toi, et que tu racontes des idioties plus grosses que ton ego, ce qui est déjà un exploit vu ton ego surdimensio... » Il s'interrompit avant d'avoir fini sa phrase, son sourire se figeant sur ses lèvres à mesure qu'il réalisait que, pris de confiance, il s'était sans doute un peu trop laissé aller à bavarder et que les mots étaient sortis tous seuls. Il ferma la bouche, ses lèvres se scellant d'elles-mêmes, tandis qu'il regardait Hadès en coin, dans l'espoir un peu fou qu'il n'ait rien entendu ou qu'il n'ait pas compris ou encore qu'il n'en ait rien à faire. Toutefois, il était bien conscient que ses souhaits secrets resteraient lettres mortes et que cela relevait des rêves. A peine Hadès eut-il fait un infime mouvement que déjà, Isham bondissait sur ses pieds comme un cabri, reculant à petits pas, les mains levées devant lui comme pour l'apaiser dans sa colère. « C'est pas ce que je voulais dire, Hadès, enfin si mais non... » Il reculait toujours en douceur, cherchant déjà du regard une voie de sortie, un échappatoire à la colère du sang-pur si colère il y avait. Son talon heurta une racine et il trébucha, tombant à la renverse, s'étalant sur le dos de tout son long, avant de se relever presque aussitôt, une lueur effrayé dans le regard, comme une proie. « S'il te plaît, Hadès... » Il marqua une pause, déglutit péniblement et souffla d'une voix basse. « S'il te plaît, maître ? » Il serra les poings et les dents, se mordant la langue d'en avoir été réduit à l'appeler ainsi, mais se disant aussi que c'était peut-être un bon moyen de le calmer. Sauf si Hadès se mettait subitement à y prendre goût. | |
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Hadès R. Levingston
► MESSAGES : 64 Lun 16 Mai - 18:47 |
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| « Moi, je pense que j'ai ma place ici, peut-être même plus que toi, et que tu racontes des idioties plus grosses que ton ego, ce qui est déjà un exploit vu ton ego surdimensio... » Hadès ouvrit grand les yeux, sans comprendre. Puis, petit à petit, il se mit à réaliser les paroles d'Isham, même si il ne les comprenait toujours pas. Ses oreilles lui faisaient-elles défaut ? Est-ce que cette saleté de sang-de-bourbe avait osé l'insulter? Malheureusement pour lui, il n'eu même pas le temps de réagir que le Djinn se stoppa net dans son élan, conscient qu'il venait de lâcher une bombe.. Levingston eu un sourire. Un sourire sans joie, un sourire sadique. A peine eut-il mit la main sur sa baguette, qu'Isham s'était déjà éloigné subitement de lui, pressentant le danger. Son visage affichait un sentiment de peur, d’effroi. Celui d'Hadès, lui, restait neutre, sans émotion. Tel un robot, il se leva, ne jugeant même pas utile de se moquer de l’Animal, qui s'était superbement étalé sur le sol terreux du parc. « S'il te plaît, Hadès... » Voilà qu'il le suppliait. C'en devenait carrément pathétique. Sans répondre, le Serpentard continua d'avancer, la baguette à la main, le visage fermé.« S'il te plaît, maître ? » Ceci, le fit stopper. Il l'avait pour la première fois appelé maître. Hadès en était convaincu, cela témoignait de sa peur. C'était donc le seul moyen qu'il avait trouvé pour le calmer ?Pourtant, pensait Levingston, ce n'était pas une raison suffisante pour échapper à ce qui allait lui arriver.
Il le pointa de sa baguette, un air furieux sur le visage. Il murmura sèchement un Levicorpus en direction du Djinn. Le sort le toucha en plein fouet et, sans avoir le temps de comprendre ce qu'il se passait, il se retrouvait lévitant à un bon mètre au dessus du sol. Le Serpentard s'approcha et siffla entre ses dents.. « On dirait qu'on se sent pousser des ailes, l'Animal. Je vais te les brûler moi et tu redescendra sur terre aussi vite qu'Icare. Encore plus vite peut-être. » Toujours d'apparence calme, il fit le cent pas, réfléchissant au sort qu'il allait réserver à sa victime. Puis sans crier garde, ilfit un mouvement ample et vif de sa baguette, et projeta Isham deux ou trois mètres plus loin. D'un pas nerveux, il le rejoignit et lui colla sa baguette sous le menton. « Bouge, et tu es mort. Gueule, et tu es mort. On dirait que tu n'a pas compris qu'y j'étais, alors je vais essayer de te le mettre dans le crâne, espèce de vermine. On ne s'en prend as à moi impunément, tu n'as pas compris ? Maintenant, tu va la fermer l'Animal, je vais t'apprendre le respect. » De sa main libre, il enserra la gorge du Djinn, lui laissant à peine l'occasion de respirer. Dans ses yeux, on percevait son état second. Il n'était plus le même. Il était en colère, hors de lui. Et Isham allait en faire les frais. | |
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Mar 17 Mai - 17:18 |
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| « S'il te plaît, maître ? » L'espace d'un instant, il pense avoir touché juste comme il le voit s'arrêter, et il a un soupir de soulagement, se disant un peu naïvement que ça a suffit à apaiser Hadès, qu'il va se satisfaire de son humiliation et le laisser tranquille pour aujourd'hui. Mais il semblait évident que Isham ne connaissait pas encore bien son "propriétaire". Le sang-pur pointa sa baguette sur lui et avant que le Libyen ait pu l'éviter ou essayer de se sauver, le sort le frappe de plein fouet et il se retrouve suspendu dans les airs par la cheville, à un mètre du sol, se débattant inutilement puisqu'il était piégé. Ses mouvements vains pour se libérer ne menèrent qu'à la chute de sa baguette qui tomba de sa poche jusqu'au sol ; Isham tendit les doigts vers le morceau de bois mais il était suspendu trop haut pour espérer l'atteindre. « On dirait qu'on se sent pousser des ailes, l'Animal. Je vais te les brûler moi et tu redescendras sur terre aussi vite qu'Icare. Encore plus vite peut-être. » Il fait les cent pas, tournant comme un lion en cage, et Isham est au bord du précipice, effrayé et impuissant. A vrai dire, l'idée de se retourner contre lui ne lui vint même pas à l'esprit alors que ça aurait sans doute été le plus simple à faire. « Hadès... » C'est une demi-supplique parce qu'il sait inconsciemment que le Serpentard ne va pas se contenter de le relâcher et de le laisser partir, sans rien de plus. D'ailleurs, il ne tarde pas à en avoir la confirmation lorsqu'il est projeté sur le sol, quelques mètres plus loin, s'éclatant le dos au passage ; s'il pense à se relever, l'espace fugace d'un moment, il y renonce bien vite, sonné. Il cligne des paupières et tente de se redresser, sur ses coudes tout d'abord, avant de s'imaginer se lever totalement et décamper comme un lapin. Toutefois, la baguette de Hadès pointée contre son cou lui fait bien vite renoncer à ses beaux projets d'évasion.
« Bouge, et tu es mort. Gueule, et tu es mort. On dirait que tu n'a pas compris qu'y j'étais, alors je vais essayer de te le mettre dans le crâne, espèce de vermine. On ne s'en prend pas à moi impunément, tu n'as pas compris ? Maintenant, tu vas la fermer l'Animal, je vais t'apprendre le respect. » La main du Serpentard vient le prendre à la gorge, le laissant à peine respirer, et Isham panique davantage, ses doigts se posant sur le poignet de Hadès, sans serrer toutefois, juste dans l'espoir un peu fou de parvenir à le calmer enfin. Il le regarde, ses grands yeux noisettes semblant l'implorer en silence, mais il ne fait pas le moindre geste pour s'échapper de là, outrageusement docile face à son propriétaire. Il sait aussi et surtout que cela ne mènerait à rien d'autre qu'à reporter l'échéance à plus tard, alors autant se débarrasser de ça tout de suite. Ses doigts se referment un peu sur le poignet, exerçant une légère pression, comme pour lui rappeler qu'il est là et qu'il ne va pas se défendre de toute façon ; par conséquent, Hadès ne trouvera aucun plaisir à lui faire du mal, non ? Il inspire comme il peut, détournant le regard et répondant d'une voix basse. « Je n'ai pas besoin d'apprendre le respect. Je connais déjà. » Et c'est vrai. Cependant, il ne va pas jusqu'à dire qu'il le respecte lui, parce que ce n'est pas tout à fait le cas et qu'il est très mauvais menteur. Alors autant passer sous silence les choses qu'on voudrait dissimuler, cela vaut mieux pour le Libyen. « Laisse-moi partir. Je t'appartiens, c'est déjà le pire des châtiments qu'on pourrait m'infliger. » Sur le coup ça lui avait semblé une bonne chose à dire mais en y réfléchissant, il n'était pas sûr que Hadès le prenne de cette façon. Ses prunelles ocres reviennent sur le Serpentard. « Arrête. » Ca aussi, ça sonnait un peu trop comme un ordre dans sa bouche, alors qu'il ne faisait que demander. | |
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Hadès R. Levingston
► MESSAGES : 64 Mar 17 Mai - 18:16 |
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| « Laisse-moi partir. Je t'appartiens, c'est déjà le pire des châtiments qu'on pourrait m'infliger. » Hadès était outré, même si son visage restait impassible. Alors comme ça, malgré la menace, le Djinn continuait à être insolent ? Pendant une fraction de seconde, Levingston s'imagina ce qu'il pouvait ressentir. Il devait sans doute être mort de peur, mais aussi redoutant qu'Hadès ne le persecute plus qu'il ne le fait déjà, s'il il s'incline devat lui. S'incliner. C'était une bonne idée, voilà qui devrait lui remettre les idées en place. Pour cela, rien de telle qu'une bonne dose de douleur. Et il savait exactement quoi faire... « Arrête. » Ce ton suppliant, ce visage appeuré et triste. C'était d'un régal !Un spectacle ravissant pour le Serpentard. Enfin, il semblait comprendre qu'il était soumis à son maitre. Enfin, il comprenait qu'il était vermine. Ignorant les paroles d'Isham, Hadès, de sa main libre, le releva violemment, en le tirant par les cheveux. « Incarcerem. » Des liens invisibles sortirent de nul part et entourerent la poitrine, les bras et les jambes du libyen. Ainsi, pensait le Serpentard, il ne pouvait pas fuir.
« Tu pense que le fait de m'appartenir est la pire chose qui puisse exister, l'Animal ? Très bien, je vais donc te prouver que tu as raison, saloperie de créature. » Il s'éloigna de sa cible d'un ou deux mètre et pointa sa baguette vers son torse. « On va voir si ça va te calmer : ENDOLORIS ! » Un flash lumineux éclaira le lieu où ils se trouvaient. Devant Hadès, le jeune sang-de-bourbe se tordait de douleur, grimaçant en essayant de ne pas hurler. Au bout de quelques secondes, Levingston annula le sort. Le but n'était ni de tuer, ni de rendre fou l'Animal, mais de lui donner une bonne leçon. Bientôt, il le défit de ses liens, sauf ceux des bras, le laissant toujours traumatisé par sa punition. D'un coup de talon en pleine nuque, il le fit tomber tête la première dans l'herbe boueuse. « Qu'est-ce que tu croyais ? Que j'allais te laisser faire ? Que j'allais fermer ma gueule hein ? » Silence radio. Il s'était remit à tourner autours de sa proie, près à fondre sur lui tel un faucon. Soudain, Hadès remarqua la baguette de son interlocuteur, gisant sur le sol. Il l'a ramassa avec précaution et la lui planta sous le nez. « Tu n'en a pas besoin, hein, le Djinn ? Tu n'es pas un sorcier toi, tu te crois tout permis avec tes pouvoirs ? » Il la faisait tourner entre son pouce et son index, narguant le jeune homme. Désormais, celui-ci saurait qu'il ne se laissait pas impressionner par les fortes têtes. Et, en attendant sa réaction, Hadès s'amusait à faire sembler de briser la baguette d'Isham, un sourire aux lèvres. | |
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Mar 17 Mai - 20:07 |
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| « Arrête. » Mais à vrai dire, et il aurait du s'en douter, il ne s'arrête pas, bien au contraire, comme en témoigne cette main qui lui empoigne violemment les cheveux, juste le temps de le relever suffisamment pour le mettre à genoux. Il esquisse une grimace douloureuse et lève à peine les mains pour tenter de se dégager mais déjà Hadès a enchaîné avec un nouveau sort. « Incarcerem. » Des liens invisibles surgissent de nulle part et emprisonne le jeune Libyen de toute part, l'empêchant d'effectuer le moindre mouvement. Le Djinn a à peine le temps de baisser la tête et de regarder son corps entravé, sans comprendre immédiatement pourquoi il ne peut plus le bouger, une lueur panique dans le regard, que déjà la voix de Hadès le rappelle à son bon souvenir. « Tu penses que le fait de m'appartenir est la pire chose qui puisse exister, l'Animal ? Très bien, je vais donc te prouver que tu as raison, saloperie de créature. » « Je... » Il pense à protester, à se défendre ou peut-être même à le supplier qui sait, mais rien ne lui vient assez rapidement aux lèvres. Le sang pur a déjà reculé, pointant sa baguette dans sa direction ; dans un instinct de survie tardif, il tente de fuir mais ses jambes ne lui répondent pas. « On va voir si ça va te calmer : ENDOLORIS ! » Isham écarquille les yeux en entendant le sort que Hadès lui lance, incrédule quand le sortilège le touche de plein fouet. Des milliers de coups de poignards semblent percer sa peau et c'est tout son être qui tremble sous l'effet de la douleur. Il grimace, les poings serrés, ses ongles s'enfonçant douloureusement dans ses paumes, les yeux fermés pour mieux supporter la souffrance, ses dents mordant ses lèvres à sang pour ne pas crier. Enfin, le sort s'arrête mais la douleur, elle, reste présente, plus ténue, sous-jacente ; il baisse la tête, épuisé et vidé de toute énergie, les membres endoloris, exténué.
Ainsi, lorsque Hadès le jette à terre, d'un coup dans la nuque, il a tout de même le réflexe de vouloir mettre les mains en avant pour se rattraper un minimum, mais ses bras ne lui répondent pas et c'est tête la première qu'il s'étale de tout son long, un gémissement s'échappant de ses lèvres tandis qu'il roule sur le côté, s'allongeant sur le dos, regardant Hadès par en dessous. « Qu'est-ce que tu croyais ? Que j'allais te laisser faire ? Que j'allais fermer ma gueule hein ? » Isham détourna le regard, bien décidé à ne pas répondre puisque rien de ce qu'il pouvait dire ne parvenait à l'apaiser de toutes façons. Incapable de se relever, comme ses bras restaient entravés par le sort de Hadès, le Djinn guettait du coin de l'oeil les allées et venues de son tortionnaire, inquiet chaque fois que le sang-pur disparaissait de son champ de vision, pas plus rassuré quand il réapparaissait d'ailleurs. Il ne put s'empêcher de ciller toutefois lorsqu'il vit Hadès attraper sa propre baguette du bout des doigts, la faisant rouler entre ses doigts et faisant mine de la briser. Il serre les dents et fait appel à sa musculature pour parvenir à se mettre assis, les bras toujours hors service, levant ses yeux vers lui. « Tu n'en a pas besoin, hein, le Djinn ? Tu n'es pas un sorcier toi, tu te crois tout permis avec tes pouvoirs ? » « S'il te plaît, ne la casse pas ! Je ne peux pas m'en payer une autre ! » Finalement, il baisse la tête, en signe évident de soumission et souffle. « Pardon. Tu... peux me détacher maintenant ? » | |
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Hadès R. Levingston
► MESSAGES : 64 Jeu 19 Mai - 16:08 |
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| Il semblait avoir prit peur lorsqu'il avait vu qu'Hadès s'en prennait maintenant à sa baguette. C'était complétement illogique, pensait le Serpentard. Ne pas broncher en subissant un Doloris et pleurnicher pour une simple baguette. Décidément, il ne comprenait pas les réactions animales. « S'il te plaît, ne la casse pas ! Je ne peux pas m'en payer une autre ! » Voilà qu'il essayait de se faire passer pour un pauvre garçon sans argent à présent. De la pitié, encore de la pitié. C'en était lourd à la fin ! Il n'y avait rien de plus pitoyable pour lui. Tout cela, ça donnait bien envie à Levingston de briser net le baton de bois qu'il faisait toujours tourner entre ses doigts. Il suffisait d'un mouvement de l'index et... « Pardon. Tu... peux me détacher maintenant ? » Ses yeux baissés, son ton suppliant vers le sol et la tête légèrement penchée en avant en signe de soumission était la preuve même qu'Hadès avait gagné. Il s'était rabaissé. Il avait admit sa défaite. Il s'était soumis. A présent, rien ne l'obligeait à continuer sa torture, même si il voulait quand même continuer un peu à jouer.
Sans rendre tout de suite sa proprieté à Isham, Hadès défit le sort qui maintenait celui-ci en place, le laissant libre de ses mouvements. « Tu peux déguerpir d'ici. » Il jetta aveuglement le bout de bois en direction de son proprietaire, mais ne visa pas la main. Il fit exprès de le lancer plus loin, beaucoup plus loin. Il tomba par terre, entre les brins d'herbes, invisible de la distance où se trouvait le Serpentard. Le temps que le libyen retrouve sa relique et il aurait déjà disparu. Il préférait prendre ses précaution, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver avec ces créatures, un coup de colère et son sable inutile deviendrait une arme mortelle. « Allez, dégage d'ici l'Animal. Et que je ne vois plus ici, ou nul part ailleurs sur mon chemin, compris ? » Il lui lança un regard haineux et tourna les talons, bien décidé à rejoindre le château. Mais avant d'avancer plus loin, le jeune homme ne put s'empêcher de se moquer ouvertement de sa victime, qui cherchait encore la baguette dans l'herbe. Il ressentit alors une envie soudaine de la faire basculer le nez dans la boue, d'un coup de pied bien placé, alors qu'il était accroupi sur l'herbe. Un vrai petit chien fouineur. | |
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56 Sam 21 Mai - 19:35 |
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| « Pardon. Tu... peux me détacher maintenant ? » Il baisse le regard et la tête, aussi dépité que soumis à Hadès. Bien sûr, il aurait eu les moyens de se défendre contre le Serpentard si tant est qu'il l'avait voulu et sans doute ne se serait-il pas laissé autant faire si le sang-pur n'avait pas été son maître. Mais Isham lui appartenait, au sens légal du terme, et aussi déplaisant cela soit-il, le jeune Libyen avait appris à respecter ce genre d'engagements, les contrats, question d'honneur. Alors, oui, il aurait pu lui lancer une vague de sable à la figure, pour cingler son visage et ses yeux, mais il ne le ferait pas, parce que, même s'il le détestait, il était à lui. Une logique implacable et sans doute un peu dérisoire aux yeux des autres, mais du point de vue de Isham, c'était le comportement le plus juste. Il sentit ses bras lui répondre à nouveau et il se releva doucement, s'étirant maladroitement, surveillant néanmoins toujours du coin de l’œil sa baguette en possession de Hadès. « Tu peux déguerpir d'ici. » Le djinn n'avait pas l'intention de se le faire dire deux fois et il suivit du regard la baguette que le Serpentard avait lancé, bien hors de sa portée, plus loin parmi les herbes hautes. Isham soupira, remuant la tête de gauche à droite, légèrement ; il avait vraiment décidé de lui pourrir la vie, hein ? Il serra les poings, détournant le regard pour se forcer à ne pas lever les yeux sur Hadès et voir son air victorieux et triomphant. « Allez, dégage d'ici l'Animal. Et que je ne te vois plus ici, ou nulle part ailleurs sur mon chemin, compris ? » « Compris. » Il le vit tourner les talons et il fit de même, prenant le chemin opposé toutefois, pour retrouver sa baguette. « Compris », c'était tout ce qu'il avait trouvé à lui dire ; lui-même se trouvait pathétique. Il aurait voulu lui dire qu'il n'était qu'un sale petit con arrogant, qu'il le détestait et qu'il aurait pu lui régler son compte s'il l'avait vraiment voulu, toutes ces choses que Hadès ignorait mais que le Libyen pensait avec ferveur.
Il erra dans l'aire géographique où il avait vu sa baguette tomber sans parvenir à la trouver du premier coup, ce qui ne fit qu'ajouter à sa frustration, déjà bien présente au vu de ce qu'il venait de se passer. Il y repensa en cherchant ; il lui avait lancé un doloris bon sang, quelle sale petite enflure ! Finalement, il récupéra le morceau de bois, son pied butant contre par chance, et le fourra dans sa poche, rassuré. Il fit volte-face, prêt à retourner au château, préférant rester dans les cachots que de faire d'autres mauvaises rencontres du même genre. Des types comme Hadès, il y en avaient tous les détours de couloirs, ils étaient comme l'ivraie, il pullulaient. Son regard capta celui du Serpentard qui était resté là à le regarder, se satisfaisant sans doute de son oeuvre, en bon vautour charognard. Craignant de repasser à son niveau, il resta là, figé, bien décidé à attendre que Levingston s'en aille avant de rejoindre lui-même le château. Il ne le craignait pas, il voulait juste éviter l'affrontement à nouveau. Toutefois, il ne put s'en empêcher, dès que le Serpentard eut le dos tourné, il envoya une onde de sable s'infiltrer par son col, en douceur, discrète. Ca allait le démanger affreusement tant qu'il ne se serait pas déshabillé ou qu'il n'aurait pas pris une douche. Maigre vengeance mais ça lui suffisait, pour le moment. | |
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