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 Don't stop me now - pv -

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PROFIL & INFORMATIONS









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
Don't stop me now   - pv -  #Ven 6 Mai - 2:50




    La vie au véritaserum était beaucoup mieux pour Charly. L’envie de travailler n’était pourtant pas plus présente. Elle n’aimait pas son métier. C’était un sous-métier pour elle. Comment pouvait-elle finir ici ? Bien qu’elle ne détestait pas Yon, elle n’aimait pas à se détruire dans ce lieux qu’elle haïssait pour mourir. Son ancien patron, avant que Yon ne le tue en lui donnant de l’alcool trop fort, l’avait dégouté plus que tout. Elle avait entendu toutes sortes d’obscénité à son égard. Charly n’était pas une salope, comme Bobby pensait qu’elle était. Il pensait d’ailleurs que la jeune femme se rabaisse jusqu’à coucher avec lui. Or, elle n’était pas ce genre de femme. Elle se considérait comme vierge d’ailleurs. Physiquement, elle ne l’était plus. Un viol, était-il considéré comme un « dépucelage » ? Non. Elle en était certaine. Elle se disait que mentalement, elle était vierge. Croyez-moi, elle tenait à cette théorie. Il fallait la comprendre. Elle croyait même finir vieille fille, même si ce détail ne la dérangeait pas plus qu’il ne fallait. Elle n’aimait toujours pas la compagnie des gens. Elle était incapable de faire confiance à personne. Combien de fois avait-elle espéré qu’on veuille bien d’elle ? Combien de fois avait-elle espéré que ses frères l’aiment ? Le rejet faisait beaucoup de dommage. Elle avait mal. Elle souffrait toujours d’être une mal-aimée. Elle ne méritait pas ce qui s’était passé. Charly était consciente. Elle savait beaucoup de choses. Elle savait qu’elle devait poursuivre ses études. Depuis que Yon est son patron, elle a réussi à mettre de l’argent de côté. Ses projets étaient faits. Bien qu’elle venait d’une famille riche travaillant au ministère et aimé de tous, elle ne faisait pas parti de leur vie. Elle était une inconnue. Elle n’avait pas de parents. Elle était que Charly. Elle ne parlait jamais de sa vie à personne. Elle n’avait ni frère ni sœur. Parfois, elle voyait passer Delan sous ses yeux. Elle n’était pas folle. La barmaid savait que son frère travaillait sur le marché noir. De toute manière, elle ne se mêlait pas de sa vie. Elle s’en portait mieux même.

    La jeune femme était assise sur les marches menant à son appartement au-dessus. Elle louait depuis près de quatre ans. Elle avait aménagé l’appartement à sa guise, même s’il avait eu peur au début que Bobby décide de lui rendre une visite pour la foutre dehors pour augmenter la pression de bien vouloir coucher avec lui. Elle était peut-être légèrement paranoïaque. Il fallait tout de même tenter de la comprendre. Elle avait eu le droit à de sales crasses de la part de gens qui étaient supposément des protecteurs. Sa famille l’avait rejetée parce qu’elle était une fille. Qu’avait-elle de si différent pour qu’on ne l’aime pas ainsi ? Mise à part le sexe, elle était une bonne fille. Elle n’était pas si méchante au fond. Elle était blessée. Elle se protégeait. Comment lui en vouloir de se protéger ? Les gens étaient immondes avec elle sans qu’ils ne la connaissent. Elle était un cas perdue. Elle regardait les autres se tenir tous ensembles. Elle était jalouse. Elle était complètement verte de jalousie. Pourquoi n’avait-elle pas le droit ? Pourquoi était-on aussi injuste avec elle ? Oui ! Elle était une fille. Charly ne l’avait pas choisi. Elle était bien une femme. Elle n’avait pas beaucoup d’amis. Les gens la détestaient parce que tout le monde la détestait. C’était du n’importe quoi, non ?! Même si elle hurlait qu’elle voulait qu’on soit juste avec elle, elle n’aura jamais ce qu’elle désirait. Elle ne devait pas vivre comme n’importe quelle femme. Elle était Charly Reese Nicholls, la fille la plus solitaire et sauvage qu’on ait vu. Combien de temps était-elle seule ? Depuis près de quatre ans pour tout dire. Elle approchait bientôt d’un cinq ans de solitude. Elle s’était fait passer pour quelques années décédées. Elle avait fui dès que sa septième année avait terminé. Elle avait erré avant de trouver un job minable dans une vie minable avec un ex-patron minable qui lui a donné un salaire minable. Bref, sa vie était minable. Charly, toujours assise sur l’une des marches menant à son appartement fixait le chemin de traverse en bas. Les gens commençaient à rentrer à la maison, tandis qu’elle se préparait pour aller travailler. Elle se leva finalement pour descendre une à une les marches. Elle entra dans le veritaserum où elle commença son quart de travail. Elle prenait les commandes, comme d’habitude. Elle faisait ce qu’elle pouvait d’ailleurs pour ne pas finir par se battre ou se frustrer contre des petits-cons-d’ivrognes qu’elle haïssait plus que tout au monde.

    Non loin, elle aperçut cet homme. Elle savait qu’elle devait être terriblement polie. Elle avait développé ce genre de pressentiment envers les gens. Elle s’approcha tout doucement de lui pour prendre sa commande, même si elle se doutait bien de ce qu’il allait prendre. Pourtant, un homme après avoir claqué une fesse de Charly et que cette dernière lui ait tapé violemment la main, Charly se fit prendre le bras durement. Elle tira sur son poignet pour le récupérer. Il ne la lâchait pas. « Lâchez-moi ! » ordonna-t-elle. Elle parlait rarement. Elle n’avait pas envie de parler. Elle n’eut aucune réponse. Elle était prise. Charly tenta à nouveau de se dégager. Elle voulait s’approcher de Tyler qu’elle savait important ici. Puis, il y avait ce petit quelques d’étranges qui l’attiraient malgré tout, même si elle le savait au fond d’elle qu’elle ne devait pas. « Lâchez-moi, j’ai dit ! » Elle n’aimait pas être touchée. « Tu vas où comme ça, ma jolie? Tu ne veux pas être… avec tonton. » Ohhhh non, elle ne voulait pas. Il n’y avait pratiquement personne, il y avait le soulons, Tyler et elle. « non. Lâchez-moi ! » dit-elle tout en commençant à paniquer sentant que son côté violemment sortirait à nouveau.

    ( je suis vraiment pourrie pour les débuts. Le titre est nowhere aussi. Pardonne-moi ;_: )










Tyler J. Carlson

Tyler J. Carlson
AGENT DU MINISTERE. ► chercheur de sortilèges.

► MESSAGES : 64
Don't stop me now   - pv -  #Lun 9 Mai - 20:44


L'heure tardive expliquait les lieux désertés : le Véritasérum était dépourvu de rires, de discussions, de tintements de verre vigoureux. Il laissait place à des environs chaotiques et glacés, dès lors que l'heure de la fermeture approchait : qu'importait, Carlson désirait avoir un tête à tête avec son fidèle ami et allié de toujours, Yon Winchester. Ce désir âpre d'hémoglobine avait pris Tyler aux tripes tel un toxicomane en manque, ainsi demeurait-il impulsif et aux aguets, dans l'envie de demander à son ami de toujours de lui confier quelques détracteurs à éviscérer. Ses yeux bruns dardèrent le pub dès lors qu'il en ouvrit les portes, sa silhouette imposante se découpant dans les aléas d'une lumière mauvaise et tamisée. Ne demeuraient là qu'un seul client au regard retors, ainsi que Charly, l'employée et petite protégée de Yon. Tyler tiqua alors, plissant son nez dans un certain mépris retenu, puis s'avança vers le comptoir non sans laisser derrière son sillage comme un parfum épicé et insolent. Ses pupilles pénétrantes observèrent la silhouette de la serveuse se tenant près du client à la carrure massive voire lourde, et bientôt Tyler observa ce dernier d'un oeil condescendant : son front moite suintait la perversité haletante, ses yeux porcins figés sur le décolleté de la petite blonde cillèrent d'une envie obscène souillant la peau de la jeune Charly, quand sur ses lèvres sèches s'étirait un sourire répugnant qui arracha à Tyler une moue dégoûtée. Diable que c'est homme était laid et méprisant, et sa seule présence ici parvenait à arracher un soupir critique au sombre Carlson. Levant ses yeux bruns au plafond dans une insolence classieuse, il vint alors s'accouder au comptoir, taciturne mais pas moins impatient, attendant que la petite blonde ne daigne enfin venir vers lui. Mais cette dernière ne vint pas, bien vite captive des mains puissantes de cet homme sordide, elle vint couiner son désaccord lorsqu'il se montra entreprenant. Tyler se redressa alors, flegmatique voire agacé, il plongea sa main dans sa poche et en sortit sa baguette avec vivacité. Un endoloris puissant jaillit alors dans un éclair redoutable, heurtant l'homme de plein fouet qui vint hurler de douleur une fois avachi sur le sol. Et qu'il faisait pitié, ainsi à terre tel un lombric implorant la clémence : malheureusement, il était bien plus propice de s'adresser à un mur qu'à Tyler, dont le regard fauve s'illuminait d'une jouissance malsaine lorsque les plaintes agonisantes de sa victime montaient en crescendo. Enfin, dans un dernier spasme, l'assaillant de la demoiselle vint crisper ses doigts sur le sol, les joints blanchis par la douleur et la résignation à planter ses ongles dans le parquet : Tyler mit fin à son sort malgré la lueur de démence étincelant dans ses yeux incandescents, et ne manqua pas de verrouiller les portes du bar. Un bref coup d'oeil envers Charly, et l'ancien mangemort rangea sa baguette, au profit d'un couteau fraîchement aiguisé. « Comment t'appelles-tu. », lâcha-t-il d'une voix aussi tranchante que la hache d'un bourreau, à l'adresse de l'homme se contorsionnant de douleur au sol. « Teddy... Hausman. » Et Tyler d'avoir une énième moue de dégoût quant à l'entente de son prénom si miséreux. « Non. Tu es une petite bitch. » Un éclair de sauvagerie traversa ses pupilles fauves comme il toisa le buste de l'homme agonisant à terre ; Tyler se pencha à ses côtés, souleva la chemise crasseuse de la future victime et y taillada quelques points à la lame de son couteau tranchant avant de les relier non sans une application minutieuse et barbare. Bientôt, le mot 'bitch' vint se lire sur son buste ensanglanté et à la chair cuisante et endolorie, laissant un Tyler indifférent qui se redressa avant de contempler son oeuvre comme on admire la peinture d'un grand maître. Puis, soufflant dans le détachement de ses paroles et dans son attitude placide, le sombre sorcier se tourna vers la jolie blonde. « Tu n'aurais pas du vinaigre ? » L'homme agonisant secoua la tête avec panique, muant ses plaintes souffreteuses en des gémissements plaintifs à en faire froid dans le dos, quand sur les lèvres de Tyler s'esquissa un sourire carnassier.

***

L'homme gisait semi conscient dans un coin poussiéreux du pub, secoué de spasmes lancinants lorsque, déchiré par l'agonie de sa chair piquée au vinaigre, il déglutissait avec difficulté. Tyler quant à lui essuyait sa lame dans un mouchoir immaculé, posté près du comptoir d'un air posé et indifférent : il semblait, à le voir aussi flegmatique, que rien ne s'était passé et que l'odeur âpre du sang ne suintait pas par tous ses pores. Alors, il releva ses yeux bruns sur la jeune Charly, et enfin lui demanda ce pour quoi il était venu. « Je suis venu voir Yon, il est dans le coin ? » souffla-t-il de sa voix suave et polaire.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
Don't stop me now   - pv -  #Mar 10 Mai - 1:59


    Le regard de Charly était planté sur l’homme qui lui rappelait Bobby. Cet homme qu’elle détestait. Elle ne le détestait peut-être pas autant que ses frères. Bobby avait été un homme détestable qui l’avait peut-être encore plus dégouté des hommes. Il n’était pas détesté, comme elle détestait ses frères. Elle ne détestait pas ses frères de la même façon du reste du monde. Delan était ignoble et cruel. Elle savait ce qu’il faisait sans toutefois vouloir d’une visite de courtoisie. Il fallait qu’il l’ait retrouvé par accident. La peur guidait Charly dans sa vie. La peur de devoir affronter ses frères à nouveau face à face. Elle n’était qu’une pauvre petite barmaid au fond qui aurait dû naître avec l’anatomie d’un homme. Elle était une femme. Il n’y avait pas plus femme qu’elle, même si la méchanceté de sa famille avait son chemin sur sa petite personne. Elle n’avait pas une grande estime d’elle-même. Elle ne se trouvait pas belle. Physiquement, elle ne voyait rien de bon pour elle. Elle était repoussante. Pourtant, elle savait qu’elle était une jeune femme tout de même intelligente et qui avait une tête sur les épaules. Elle aurait pu être une serdaigle autrefois. Elle avait tout de même atterri chez les Serpentard contrairement à ses frères qui avaient fini chez les Gryffondor. Étrange chose tout de même. Elle ne s’aimait pas physiquement, mais elle voyait en elle ce que les autres ne voyaient pas. L’intelligence. Elle était ici à servir des hommes la plupart du temps minables. Des ivrognes qui venaient d’une sous-espèce inférieure aux autres. Elle n’avait aucune dépendance, mais elle était considérée comme une charogne parce qu’elle avait un sous-métier. Combien de fois croisait-elle des universitaires qu’elle regardait avec ce petit pincement au cœur ? Elle méritait d’avoir mieux d’après elle. Elle avait le droit à être mieux traiter. Elle devait subit la plupart du temps les envies des personnages les pervers du bar. Elle n’était aucunement intéressé par leur avance qui lui levait le cœur. Elle avait demandé à cet homme d’enlevé ces sales pattes sur elle. Elle n’aimait pas être touchée surtout par un sous-homme à son avis. Elle n’était pas bien patiente, mais elle faisait bien des efforts pour garder son sang-froid pour ne pas perdre la seule source de revenue qu’elle avait. Charly savait que Tyler attendait après elle. Elle voulait bien le servir, mais elle ne réussissait pas. L’homme tenait fermement le minuscule et fragile poignet. Elle demandait qu’on la lâche d’un ton tout de même sévère. Ce fut un mouvement vers le comptoir qui attira le regard de Charly. Elle sentait Tyler approcher. Cet homme avec un aura bien sombre, mais si intéressant qui s’approchait. Un éclair de lumière jaillit et vint frapper l’homme qui tomba hurlant de douleur. Elle su immédiatement qu’elle sort il avait lancé. Tyler s’amusait. La folie se lisait dans ses yeux, mais pourtant… Charly ne craignait pas vraiment pour sa vie en ce moment. Étrange. Elle voyait un homme dans sa folie attaquée un sous-homme sans qu’elle ait froid dans le dos. Était-ce normal ? Non, mais il ne l’attaquait pas. Il venait de la protéger. Elle regardait sans vraiment participer. Tyler semblait vouloir qu’elle y participe avec quelques mots adressés à son intention. « Tu n'aurais pas du vinaigre ? » Elle hocha positivement de la tête. Elle alla chercher ce qu’il lui demandait en dessous du comptoir.

    ***

    Charly regardait droit dans les yeux l’homme qui venait de la défendre. Elle loucha vers l’homme qui souffrait dans un coin. Elle n’aimait pas nécessairement les couteaux et les yeux fous de Tyler. Pourtant, elle gardait son calme. Elle ne devait pas énerver un homme dangereux. Plus d’une fois, elle avait eu à faire à des gens un peu étrange, mais pas aussi intéressant que le cas Carlson. « Je suis venu voir Yon, il est dans le coin ? » Charly remit son regard bleu sur lui. « Non. Il n’est pas là. Erika aussi n’est plus là… Je peux faire quelques choses pour vous ? » elle préférait vouvoyez pour ne pas subir une correction, comme celle que venait de recevoir l’homme agonisant. « m…merci. » dit-elle tout simplement en pointant grâce à son menton l’homme dans le coin. Elle voulait poursuivre ce fut un murmure. « Il y a jamais personne qui a fait ce genre de geste pour moi. » une confidence qu’elle ne faisait pratiquement jamais. Même Yon ne connaissait pratiquement rien de sa vie. Elle eut un mouvement étrange. Elle venait de stresser pour une telle confidence envers cet inconnu. Elle retourna à son travail. « Vous prenez quelques choses ? » Elle ne devait pas parler à cet inconnu. Il était dangereux et elle voulait encore vivre, même s’il n’y aurait pas de différence dans la mort. Personne ne se souviendra d’elle. C’était dommage dans le fond qu’on ne souvienne pas d’elle, même si au fond…elle était une femme blessée par la vie par ceux qui étaient supposés la protéger et l’aimer.










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