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Klaus J. AdlerSORCIER. ► Ministre de la Magie en Allemagne.
► MESSAGES : 149 Mar 26 Avr - 18:55 |
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| Un magnifique ciel bleu ciel. Un soleil irradiant qui chauffait doucement la peau. Aucun nuage aux formes amusantes à l’horizon. Aucune tortue blanche volante, aucune voiture blanche volante, aucune vague blanche volante. Juste un ciel bleu ciel, l’un des derniers de l’année. Assis en terrasse du café du campus, Klaus Adler, allemand de son état, et aimant à problème déprimant en bon et dû forme, faisait face à une pile de livres et à un bon café couleur café, arôme café, senteur café. L’année avait à peine commençait que Klaus avait déjà revêtu de magnifique cernes dues à la fois à la fatigue, mais aussi à des soucis d’ordre émotionnel situé dans la partie mammifère de son cerveau grisonnant. Deux longs mois à la chaleur étouffante le séparer de La Soirée. Il aurait aimé lui donner le nom de L’Erreur. Il lui donnait souvent ce nom. Mais par égard pour La Fille, l’allemand se forçait à l’appeler La Soirée. Encore une fois elle lui revint à l’esprit sans qu’il ne le veuille, et il se concentra un peu plus sur son manuel de Droit. La surcharge de travail avait du bon en soi. Un peu dans son monde, Klaus Adler, seul à sa table blanc cassé, avait parfaitement conscience de ce qui l’entourait, mais ne faisait rien pour faire partie de cet univers qu’était le campus d’Ealdwic. Pas asocial, mais pas social non plus, l’allemand se contentait de son entourage élitiste composé d’élite. Pourtant il était plutôt sympathique, mais ne prenait pas la peine de faire semblant. Les gens bêtes resteraient bêtes, les gens avides de pouvoirs resteraient avides, et les bécasses resteraient des oiseaux, avec le cerveau qui allait avec. Fermé, cause de son éducation, Le Klaus Adler, drôle d’oiseau hypnotique de son état, faisait peur, une peur jaune et bleue, de celles qui repoussent et attirent à la fois en un méli-mélo contradictoire mais véridique. Il se tenait droit, ne souriait que lorsque cela en valait la peine, et surtout pas quand il avait le nez dans un livre de droit. A vrai dire il n’aimait pas vraiment ca. Trop droit le Droit. Comme l’était tout le restant de sa vie. Une route Droite, faite de goudron bleuté, où il marchait le dos Droit et la tête Haute. Pas un obstacle jusqu’à ce qu’il émigre en Angleterre. Pas une seule petite brise traitresse à l’horizon jusqu’à ce qu’elle embraque sur son bateau blanc volant l’ensemble de ses notes droites de Droit. Dans le ciel bleu ciel, les nuages prenaient soudainement la forme de feuilles blanches volantes à l’écriture Droite d’un homme Droit à la Peur jaune et bleue. | |
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Misery Theli BlakeETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 52 Sam 14 Mai - 13:01 |
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Dans le passé, Theli Flamsteed aurait craint l’université et le bizutage. Or, Misery Blake, elle, ne redoutait rien. Un seul nom avait fait que sa vie devienne un conte de fée aux yeux des autres. On avait retrouvé le troisième enfant de Leonard Blake qui avait été kidnappé et abandonné par sa mère, Thali Gaunt, dans une famille d’infâme sang-de-bourbe. Prise en pitié, la jeune fille était autant admirée que jalousée par la gente féminine. Après tout, ce n’était pas tout le monde qui avait la « chance » d’avoir Sean et Sylar Blake pour frères, ni même Thomas Blake pour cousin. Et quoi de plus beau que d’être l’unique nièce de l’actuelle ministre de la magie ? A tout cela, Misery – car c’est ainsi qu’on devait l’appeler à présent – ne réagissait pas. Elle haussait les épaules. Fallait-il leur dire que Leonard Blake ne lui avait pas décroché un mot, qu’ils avaient fait disparaître sa famille entière et qu’elle se retrouvait épiée quand elle avait été invisible durant des dizaines d’années ?
Elle rêvait d’un monde où elle n’avait pas de nom, pas même de saveur. Elle voulait être seule, et elle ne l’était pas. Elle s’échappa du regard pourtant vigilant d’une de ses « amies », ou ce qui devait tenir le rôle d’une amie, et se dirigea vers la cafétéria. C’est vrai qu’elle avait été rarement aussi jolie dans ses robes chères, dans cette robe spécialement choisie par Sean – par pure fétichisme – d’un blanc de nacre brodée de bordeaux et de carmin, qui ne faisait qu’accentuer ses yeux verts et sa chevelure ondulée sur ses épaules. Non, elle était jolie comme un ange c’était bien vrai, mais on la disait déjà chasse réservée pour Sean Blake, son propre frère. Héritière de Gaunt, sa réputation avait vite fait le tour de Ealdwick. Elle se doutait bien que parler aux serpents ne passerait pas éternellement inaperçu, mais de là à lui amener des crapauds et des salamandres pour voir si elle pouvait communiquer… La foule la tuait petit à petit. Submergée par le flot de questions, de regards, elle se sentait d’autant moins invisible que son nom entachait sa discrétion. Blake. Tellement moins beau que Flamsteed…
Elle se dirigea vers la cafétéria, deux gros livres sous le bras, elle commanda un café long avec deux sucres et du lait et se posa à la première table qui venait, dans un petit coin de la terrasse, sous le soleil frappant mais pourtant toujours doux. Les grimoires sur la table, elle sortit de son sac un parchemin froissé et une plume. Elle avait sur le bout des doigts de l’encre, et ses ongles n’étaient pas non plus tout à fait égaux. Tant de détails qui ne faisaient pas totalement oublier qu’elle n’avait pas grandi dans ce monde-là mais dans un autre. Elle eut un sourire en relisant le devoir de DCFM qu’elle devait rendre dans une semaine, mais qu’elle avait déjà commencé à travailler. La première rédaction de sa dissertation serait la plus importante, car cette note lui monterait combien elle devrait travailler tout au long de l’année. Et pour sûr que Leonard ne se suffirait pas d’un A.
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Klaus J. AdlerSORCIER. ► Ministre de la Magie en Allemagne.
► MESSAGES : 149 Dim 15 Mai - 11:39 |
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| Klaus regarda ses feuilles s’envolaient. L’espace d’un instant il trouva ce spectacle d’un symbolisme profond et d’une libération par procuration incroyable. Assis là à les regarder tournoyaient au grès du vent sur un fond bleu ciel uni version été post-apocalyptique, l’allemand finit tout de même par faire quelque chose à ce désordre ambiant. Le désordre, il n’aimait pas ca, que ce soit sur cette terrasse, dans son appartement, ou encore dans sa vie. Le jeune finit donc par attraper sa baguette, se lever et se tourner pour faire face à l’étendue du voyage traversée par ses aventurières de feuilles. D’un mouvement agile du poignet elles revinrent toutes reprendre leur place sous le régime autoritaire de l’Ordre. Mais l’ancien serdaigle n’en fit pas de même. Il restait debout, immobile, à afficher un léger sourire ce qui était surement plus que bizarre quand on le connaissait ne serait-ce qu’un peu. Il avait face à lui la plus belle apparition depuis des mois de mondanités, d’études et de remords. Theli Flamsteed. Klaus était suffisamment renseigné sur les vip anglaises pour avoir suivit l’histoire de sa drôle d’histoire. Une Blake. On pouvait dire que la bonne étoile de Theli était vicieuse… Klaus abandonna ses livres et ses parchemins pour se diriger vers la nouvellement dénommée Misery. Ca ne lui allait pas, car après tout quand il la voyait, ou quand il lui parlait, ce n’était pas de la misère qu’il ressentait, mais une paix intérieure qu’il aurait pu apparenter à de la joie si il n’avait pas était si superstitieux.
« Theli, quelle joie de te rencontrer ici. Ca fait longtemps. »
Un sourire sincère sur le visage éclipserait presque ses cernes et la pâleur de son visage. Les mains dans le dos, Klaus avait pourtant toujours cette allure qui n’appartenait qu’à lui. Distinction. Elégance. Et Conformité. Pas d’extravagance, ce n’était pas le genre de la maison.
« Je ne te dérange pas j’espère. »
Non parce que lui, il n’avait pas le moins du monde envie de partir. Si il pouvait rester avec elle, il en serait vraiment ravi. Mais Klaus n’était pas du genre à s’imposer et Theli était vraisemblablement en plein travail, alors il pouvait comprendre si il la gênait en quoi que ce soit. Après tout, il y avait quelques minutes de cela, il n’aurait absolument pas fallu le déranger. Mis à part les « lucky few » bien entendu. C'est-à-dire Avril et seulement elle en fait… | |
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Misery Theli BlakeETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 52 Dim 15 Mai - 12:20 |
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Quelle étrange impression… Elle releva le nez, retirant du parchemin sa plume, l’encre coula à nouveau sur le bout de ses doigts et marqua d’une auréole violacée son pouce et son index alors que ses yeux vert vipère se fixaient sur Klaus dans un frisson à la fois agréable et désagréable. Elle aurait presque pu lâcher un « merde », mais ça aurait été vraiment déplacé. Elle se contenta de pincer les lèvres et de le fixer, comme elle n’aurait pas dû, mais elle ne pouvait pas vraiment lâcher du regard le jeune homme. Pas comme ça. Alors que son cœur venait de lui infliger une bonne dizaine de battements douloureux comme pour l’avertir du danger imminent de cette rencontre.
« Theli, quelle joie de te rencontrer ici. Ça fait longtemps. » « En effet… » Elle eut un sourire finalement, oubliant sa raison qui lui disait de fuir ce guet-appens « Ça fait plaisir de te voir. » « Je ne te dérange pas j’espère. »
Elle le regarda, et posa son regard sur la feuille, remarquant qu’une goutte d’encre noire avait glissé jusqu’à son poignet durant son absence. Elle grimaça et eut finalement un petit rire, reposant dans son encrier la plume blanche, attrapant sa baguette juste après.
« Non, non. Je m’avançais un peu. Mais je peux faire ça plus tard. »
Un simple mouvement du poignet et la goutte infâme disparaissait, laissant les doigts parfaitement blancs, et ses ongles également. Elle reposa sa baguette et le regarda à nouveau, avec un sourire fin.
« Assis-toi, je t’en prie… »
Je t’en prie ? Ah, elle eut un sourire bête pour elle-même, parce que finalement, elle n’avait pas du tout envie qu’il s’en aille. Elle avait passé un été relativement dur. Elle s’était retrouvée propulsée dans quelque chose qu’elle ne connaissait pas plus que ça, et qu’elle n’aimait pas vraiment non plus. Rien que pour ça, il lui aurait fallu un soutient, une aide, mais la vérité était qu’elle n’avait pas d’amis, que quelques bourreaux. Luke Midnight, qui avait été jusqu’alors son seul soutient à Poudlard, avait fini à Azkaban pour ses déviances sexuelles. Elle l’avait pourtant embrassé une fois, et avec un tel charisme, c’était bien dur de s’avouer qu’il aimait les bras des hommes. En somme, elle se retrouvait seule face à la famille Blake et avait fini par plier. En victime, elle savait que tenir tête n’était bon qu’un temps, alors elle préférait encore économiser son temps et faire comme on lui disait. Elle trouvait refuge à Ealdwic, à la bibliothèque, à la cafétéria aussi. L’argent de poche donné par Léonard lui permettait quelques luxes, comme prendre plusieurs cafés par jour et flâner. C’était nouveau, agréable, mais ça cachait toujours quelque chose derrière. Theli n’oubliait pas qui elle était, et pas où elle était passée. Elle reposa ses yeux clairs sur Klaus, avec un sourire calme. Il y avait une pointe d’angoisse à l’intérieur. Elle ne l’avait pas vu de tout l’été, et quand elle avait demandé des nouvelles de la famille Adler à Sean, il lui avait promis de se renseigner. Les dernières nouvelles avaient été pires que ce qu’elle pensait : on disait que Klaus Adler était bientôt père, ce qui anéantissait tous les espoirs de la brune et l’enfermait un peu plus dans la famille Blake en somme.
« Tu…Tu as passé de bonnes vacances ? » Non, mauvaise question, elle reprit un peu plus vite, ne lui laissant pas le temps de répondre : « Tu travailles trop, tu as l’air fatigué. »
Elle disait ça en souriant, ce n’était un reproche, c’est tout.
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Klaus J. AdlerSORCIER. ► Ministre de la Magie en Allemagne.
► MESSAGES : 149 Dim 15 Mai - 13:04 |
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| « Theli, quelle joie de te rencontrer ici. Ça fait longtemps. »
Il s’était attendu… à une autre réaction. Klaus avait toujours aimé par-dessus tout le sourire timide et pourtant sincère que Theli avait eut l’habitude de lui offrir. Ca le faisait se sentir un peu moins inhumain parmi l’espèce humaine. Mais ce jour là, à cette heure là, à cet instant précis, elle ne semblait plus vouloir le gratifier de ce genre de petit bonheur. Il s’était peut être trompé. Peut être qu’il n’était rien pour elle. Peut être.
« En effet… Ça fait plaisir de te voir. » Ou comment balayer touts ses doutes en un sourire, ce qui lui rendit le sien. « Ca me fait plaisir aussi. Vraiment très plaisir. Je ne te dérange pas j’espère. » « Non, non. Je m’avançais un peu. Mais je peux faire ça plus tard. Assis-toi, je t’en prie… » « Merci. »
Klaus, délaissant sa table et son Droit trop droit s’assit en face de Theli, enfin Misery Blake. Le jeune homme avait tellement de choses à lui demander. Il aurait voulu tout savoir sur ces deux derniers mois. Et pourtant il se contentait de la regarder en souriant, simple moment de bonheur comme on en vivait pas tellement. Résultat des courses, c’était elles qui avait fait le premier pas et parlé en première. Elle avait comme quelque chose de changé, Theli. Un petit grain de confiance qui, s’ajoutant à son charme déjà certain, rendait sa présence encore plus ensorcelante. Mais écoutez le cet abruti, il était vraiment raide dingue d’elle.
« Tu…Tu as passé de bonnes vacances ? Tu travailles trop, tu as l’air fatigué. »
Ou comment parler des choses qui fâchent. Klaus, pourtant, garda son petit air content, peu habitué (voir pas du tout) à montrer ne serait ce qu’un soupçon de ses sentiments ou état d’âme. Son été ? Et bien si l’on omettait le fait qu’il avait passé un bon mois amnésique et que du coup il avait eut une aventure avec Mana et l’avait mise enceinte alors que clairement il n’était pas lui-même, que sa fiancée était morte au début de l’été (bon ce n’était pas un mal en soit) mais que du coup ses parents avaient redoublé d’effort pour lui assurer un avenir au moins aussi brillant que celui qu’il aurait eut avec Rosalinde, et qu’il était maintenant sur que son père en voulait à la vie d’Avril… Ca avait été un été tranquille. Il n’avait vraiment pas envie d’en parler et le fait que Theli change directement de sujet l’arrangeait bien. Quant au fait qu’il soit fatigué, ce qu’il ne prit pas comme un reproche, Avril avait déjà l’habitude de lui faire la remarque quotidiennement, et n’aimant pas qu’on s’inquiète pour lui, ou qu’on doute de ses capacités à gérer sa vie, il se contentait de ne pas répondre à ca une fois de plus. Klaus força un sourire, et changea de sujet, passant à un bien plus intéressant à son humble avis.
« Alors. Comme ca ta famille t’as retrouvé ? Tu es une Blake maintenant. Raconte moi, ca ne doit pas être facile… » | |
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Misery Theli BlakeETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 52 Dim 15 Mai - 13:43 |
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« Alors. Comme ça ta famille t’as retrouvé ? Tu es une Blake maintenant. Raconte-moi, ça ne doit pas être facile… »
Elle le regarda, un peu surprise. Bon. Il sautait deux questions. Ok. Elle passa sa main sur sa tempe et baissa les yeux. Facile. La première fois qu’elle avait croisé les Blake, Sean lui avait couru après et l’avait forcé à aller dans leur manoir. A l’intérieur, il l’avait plaqué contre un mur et avait commencé à la renifler plus que de raison. Sans Sylar, elle aurait été troussée contre un mur par son propre frère. Elle avait appris plus tard que le garçon était en proie parfois à des crises violentes où il ne se contrôlait pas bien, et ça avait été le cas. A côté de ça, elle vivait à présent avec deux autres filles – Temperance Hatcher et Robyn Kinsburry – et elle n’avait que peu de mot pour le reste de la maison. Leonard l’ignorait, la croisait pour lui donner au mieux des ordres. Thomas l’ignorait, passait à côté, trop absorbé par des choses dont même son imagination n’avait idée. Elle inspira et eut un petit sourire :
« C’est plus fatiguant que je ne l’aurais cru. » Elle a un sourire tellement doux qu’il en deviendrait triste, alors qu’elle hausse doucement les épaules : « Avant j’étais invisible, aujourd’hui les filles me courent après. On me reprend quand je fais une faute de couvert à table, on me reproche jusqu’à mes habits lorsque je mets une couleur qui ne s’accorde pas avec mes chaussures… Mh. Oui, c’est même plus fatiguant que faire mes dissertations sur la dangerosité des lousp-garous. Mais ils sont sympas. Bizarres, mais sympas. Je sais pas si c’est tous les sangs-purs, mais…bizarres, mh. »
Elle a un sourire, repose ses yeux sur lui. Elle le dévore avec cette timidité effrayante, alors vu de l’extérieur, on dirait juste qu’elle rougit de le regarder, quand en fait elle imprègne sa mémoire de sa présence. Elle ravale sa salive, inspire, se lance. Vite, se lancer.
« Sean… Sean m’a dit que tu allais être papa ? De Mana, c’est ça ? » Elle le fixe, mais à l’intérieur, c’est confus et elle trésaille. Elle croit qu’elle va crever. Vite, substance. Sourire. Il ne faut pas qu’elle flanche, sinon elle aura l’air d’une petite idiote. « Tu…Tu comptes te marier peut-être ? Sean m’a dit que ça se faisait beaucoup chez les sangs-purs, alors… ? »
Sa voix se sert à l’intérieur de sa gorge. Elle se triture les doigts sans le vouloir, avec un sourire un peu nerveux. C’est bête. C’est vraiment très bête…
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Klaus J. AdlerSORCIER. ► Ministre de la Magie en Allemagne.
► MESSAGES : 149 Dim 15 Mai - 14:15 |
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| « C’est plus fatiguant que je ne l’aurais cru. Avant j’étais invisible, aujourd’hui les filles me courent après. On me reprend quand je fais une faute de couvert à table, on me reproche jusqu’à mes habits lorsque je mets une couleur qui ne s’accorde pas avec mes chaussures… Mh. Oui, c’est même plus fatiguant que faire mes dissertations sur la dangerosité des lousp-garous. Mais ils sont sympas. Bizarres, mais sympas. Je sais pas si c’est tous les sangs-purs, mais…bizarres, mh. »
Il l’avait écouté avec attention. Il se doutait que ce n’avait pas été très évident pour elle. Elle qui avait toujours était plutôt timide et qui n’aimait pas spécialement les feux des projecteurs. Les Blake étaient un peu l’incarnation humaine du contraire de Theli selon lui. Si Klaus se permettait de les juger c’était tout simplement parce que, ayant une place plus que confortable dans la haute sphère politique allemande, il pensait en connaissance de cause. Surtout que quand il a su que Theli avait été retrouvée par sa famille, en plus de tout le background des Blake, il s’était fait un devoir de les faire « étudier » par quelques personnes bien choisies. Sympas les Blake. Oui peut être, mais vraiment tarés. Ceci dit, on ne pouvait pas dire que les Adler soient bien mieux, ils étaient juste plus distingués au passage.
« Ils ne le sont pas tous. Certains sont juste bizarres sans être sympas. Mais je suis content que tu te plaise dans ta famille. C'est l'important après tout non ? Après les problèmes du monde mondain vont vite se régler avec le temps. »
Un sourire, encore un, bientôt écrasé au bulldozer par la jolie brune qui lui faisait face. Si il avait su que la conversation allait déraper sur le sujet dont il se sentait physiquement incapable de parler, il ne serait peut être pas venu voir Theli en fin de compte. Surtout en parler à elle… AU fur et à mesure qu’il parlait, Klaus avait de plus en plus de mal à garder sa contenance.
« Sean… Sean m’a dit que tu allais être papa ? De Mana, c’est ça ? Tu…Tu comptes te marier peut-être ? Sean m’a dit que ça se faisait beaucoup chez les sangs-purs, alors… ? »
Un long silence le temps, tout simplement, de savoir quoi dire. Peut être commencé par le plus simple. Garder sa contenance. Juste dire la vérité. Franchement, il n’y avait pas grand-chose d’autres à dire…
« Je… Non. Je ne compte pas me marier avec Mana. » Encore un silence. « Mais oui, on va avoir un enfant. »
Il aurait eut envie de dire que ce n’était pas de sa faute. Mais Klaus n’avait jamais été adepte des solutions de facilité et sa prédisposition à l’auto-flagellation faisait qu’il avait tendance à se trouvait de reproche à se faire de toutes parts. Alors oui c’était sa faute et il ne plaidait même pas le coup des circonstances atténuantes pour allécher sa peine. Même si il avait été amnésique et pas du tout lui-même quand il avait été avec Mana et qu’il l’avait mise enceinte. Ca restait sa responsabilité. Klaus, il avait un problème avec les responsabilités, il s’en créait en toutes occasions.
« Mais tu sais Theli… Je ne me cherche pas d’excuse mais… Je n’étais pas vraiment moi-même quand…Enfin, je suppose que ca n’a plus vraiment d’importance maintenant. »
Et c’était un fait, ca n’en avait plus. | |
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Misery Theli BlakeETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 52 Lun 30 Mai - 8:53 |
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« Je… Non. Je ne compte pas me marier avec Mana. Mais oui, on va avoir un enfant. »
Pendant un instant, petite folle qu’elle était, elle avait espéré de tout son cœur. Qu’il lui dise que Sean avait encore dit quelques bêtises, qu’il ne savait pas, qu’il ne savait plus, qu’il mélangeait une coucherie avec une autre. Elle baissa les yeux. Oui, sans doute qu’il n’était pas aussi fou que ça son frère, qu’il savait faire pour que dans son petit cœur ça saigne et ça fasse mal. Elle pinça les lèvres, n’osant plus parler. Ses mains se joignirent silencieusement, doucement, et ses doigts se mêlèrent, comme pour mieux se triturer, se maîtriser également. Elle allait pleurer dans cinq secondes, sans le vouloir c’était vrai, elle aurait vraiment aimé les garder, ses larmes, mais ça commençait déjà à lui remplir les yeux… Pauvre idiote, aurait dit Sean avant de cogner Klaus sur le coin de la pommette, pauvre idiote, regarde dans quel état tu te mets…
« Mais tu sais Theli… Je ne me cherche pas d’excuse mais… Je n’étais pas vraiment moi-même quand…Enfin, je suppose que ça n’a plus vraiment d’importance maintenant. » « Ce n'est pas ta faute... » Elle releva le nez, toujours tendue, et eut un sourire qui tentait d’être rassurant. « Enfin… J’imagine que ceux sont des choses qui arrivent. Par accident. »
Elle reposa ses yeux sur la table, repensant à Lester. Et s’il avait oublié le préservatif ? En plus d’avoir été violée, elle aurait eu un enfant. Et Mana qui avait dû vraiment l’aimer, ce Klaus implacable et attrapable. Elle détestait cette fille qui venait de lui voler tout ce pourquoi elle aurait aimé se battre, elle aurait eu le courage de faire quelque chose, une fois dans sa vie, mais non. Pas comme ça. Pas contre une fille enceinte. Pas même pour les beaux yeux de l’allemand. En réalité, elle le détestait lui, et ses yeux s’asséchaient au fur et à mesure que cette idée grimpait en elle. Elle haïssait Klaus Adler, car en étant le seul garçon à lui parler, il l’avait attaché à lui. Il l’avait attaché et pourtant n’en voulait pas. Elle allait exploser en larmes, mais rien ne vint. C’était un sentiment stérile. Même les larmes ne voulaient pas couleur pour si peu de chose, que le premier amour d’une gamine.
Elle se pinça les lèvres, nerveuse malgré elle. S’humecter les lèvres c’était encore un moyen de reprendre un peu de courage. Elle eut un sourire fin, quoi qu’un peu malheureux sans qu’elle n’y puisse rien.
« Tu n’as pas à te justifier devant moi Klaus. » Les yeux émeraude de la fourchelangue se posèrent dans les pupilles du jeune héritier, sans ciller cette fois, d’une substance parfaite : « Après tout, nous ne sommes qu’amis. »
Un sourire fin, et elle détourna les yeux. Juste amis, oui.
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Klaus J. AdlerSORCIER. ► Ministre de la Magie en Allemagne.
► MESSAGES : 149 Sam 4 Juin - 22:59 |
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| « Ce n'est pas ta faute... Enfin… J’imagine que ceux sont des choses qui arrivent. Par accident. »
Klaus l’écouta résumer en quelques mots la conclusion de cette histoire selon elle. L’allemand avait un visage neutre, qui ne reflétait qu’une écoute assidue mais certainement pas un accord placide. Car tout simplement, ce n’était pas ce qu’il pensait, pas ce qu’il souhaitait véhiculer, mais il méritait quelque part qu’on se méprenne sur ses justifications, tout simplement parce qu’il ne s’en donnait pas. Il savait qu’il était fautif, que ce n’avait pas été un accident et que sa vaine tentative d’explication de ses actes avaient été un échec prédestiné, car clairement, il ne se voyait pas comme une victime mais plutôt comme un bourreau. Cela se voyait dans ses yeux, car il ne chercha pas à démentir et à mieux expliquer le pourquoi du comment, mais il la regarda simplement sous la massive couverture d’un silence d’or qui pesait lourd en carats. Klaus finit par simplement détourner le regard et à acceptait ce résumé d’un signe simple de la tête, à accepter qu’elle pense cela de lui. Il n’avait pas la force de lutter, il n’en avait pas l’envie non plu, ni le mérite.
« Tu n’as pas à te justifier devant moi Klaus. Après tout, nous ne sommes qu’amis. »
Ces derniers mots eurent l’effet d’un dernier coup de couteau. Pas dans le dos mais bien de face. Klaus, qui regardait alors le vent jouait avec quelques feuilles d’arbres, ne réagit pas, tout du moins pas extérieurement. En même temps, il aurait dû s’y attendre. Il s’y attendait en fait. Ce n’était pas comme si Theli était sa promise. Comme si ils étaient dans une relation qui avait ne serait-ce qu’un instant dépassé ce stade. L’amitié. C’était déjà beaucoup en soi. Amis. Ils n’étaient qu’amis. Bien. Si elle le voyait ainsi. Le regard sombre de l’allemand se posa de nouveau de celui chocolat de son amie, Theli Flamsteed, enfin… Blake maintenant. Une dame de la haute qui avait un jour eut besoin de lui en ami mais qui avait maintenant un nouveau monde qui s’offrait à elle. Klaus, qui faisait parti de ce monde, sentait pourtant que soudainement une barrière infranchissable venait de se dresser entre eux alors que leur statut n’avait jamais été plus en accord avec leur relation… Amicale. Quelque part ca le blessait, il aurait eut envie de blesser en retour, mais Klaus le Protecteur ne pouvait se résoudre à cela quand il aimait quelqu’un, même si ce n’était qu’un ami. Alors il afficha un léger sourire.
« Si tu veux une justification, je te la donnerais en long, large et en travers, si tu n’en veux pas je n’en dirais pas plus, après tout ca ne changera plus rien. »
Il allait être papa… | |
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Misery Theli BlakeETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 52 Mer 22 Juin - 12:06 |
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Comme tu es beau, Klaus Adler, ce serait sans doute les mots que la jeune fille aurait prononcé si elle avait eut l'audace de Sean et la verve de Thomas, mais d'eux, de cette famille qui était la sienne, elle n'avait rien. Elle avait tout hérité de sa mère, de ses cheveux électriques à ses yeux couleur de jade éclatée, jusqu'à ses lèvres rose thé au goût de framboise. Elle le regarde, le dévore du regard, et elle baisse les yeux, parce qu'elle l'a blessé, et aussi peut-être parce qu'à ce moment, il est inaccessible. Il est pour Mana un père, et même si ils sont séparés, cela ne veut pas dire que ce soit son souhait à lui, et plus encore, ça ne veut pas dire qu'il y aura assez de place pour elle. Elle lutte contre l'envie de pleurer, et dieu sait qu'elle est pressante sur le coin de ses paupières, et pourtant elle résiste. Quelque part elle aura gagner ça, cette force intérieure à force de prendre des coups. Elle déglutit péniblement, parce qu'elle se rend également compte qu'elle est devenue acerbe comme Sylar, et que ses répliques touchent là où elles ne devraient pas faire de mal. Elle le lit dans les yeux de Klaus. Elle a été injuste.
« Si tu veux une justification, je te la donnerais en long, large et en travers, si tu n’en veux pas je n’en dirais pas plus, après tout ca ne changera plus rien. »
Elle le regarde, et cille, puis finalement fronce les sourcils un instant. Est-ce qu'il comprend ce que cela signifie s'il lui explique tout cela après sa réplique? Est-ce que pour lui ça signifie qu'elle est plus qu'une amie, ou alors peut-être qu'on se confie de cette façon à une amie qui nous est chère? Elle ne comprend plus rien, et moins elle comprend, plus elle perd le contrôle. Elle relève une main, la passe sur son front, nerveuse, avant de reposer à plat ses mains sur le bois. Elle l'observe, le détaille, et non, rien a changé. Rien à changer en lui, et quelque chose cloche pourtant. Elle soupire finalement et avance sa main vers les siennes. Sa main se pose sur la sienne, douce d'une peau de femme soignée, et elle baisse les yeux de gêne et de honte toute aristocrate, de cette petite gêne qui naît dans les premières idylles. Elle quémande sans en avoir l'air, et si elle rougirait d'agir ainsi, elle se dit que cela pourrait aussi bien passer tout et n'importe quoi.
« Je... Tu as dit que tu n'étais pas toi-même, alors, c'est comme une sorte d'erreur, non? Et l'erreur est humaine, alors je peux bien... ne pas t'accabler plus que tu ne l'aies, Klaus. » Elle sourit alors, et sa main sert la sienne, franche et sincère mais pas vraiment fort, parce qu'elle est tout de grâce Theli Flamsteed transformée en Misery Blake « Tu as l'air assez fatigué comme ça. »
Douce dans les paroles comme dans les gestes. Éternelle aérienne, un ange parmis les hommes, un ange à don de démon en somme.
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Klaus J. AdlerSORCIER. ► Ministre de la Magie en Allemagne.
► MESSAGES : 149 Sam 16 Juil - 11:25 |
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| « Je... Tu as dit que tu n'étais pas toi-même, alors, c'est comme une sorte d'erreur, non? Et l'erreur est humaine, alors je peux bien... ne pas t'accabler plus que tu ne l'aies, Klaus. Tu as l'air assez fatigué comme ça. »
Pourquoi tout le monde lui disait qu’il était fatigué ? Certes il n’était pas dans sa meilleure forme, il ne se lancerait pas dans un match de quidditch là tout de suite mais il n’était tout de même pas si faible que cela non ? Mais le jeune homme ne montra pas toute cette frustration, il était simplement heureux que Theli prenne la chose comme cela, qu’il ait sa main dans la sienne, car oui il l’avait prise suite à l’impulsion de la jeune femme, et à ce moment-là il n’avait pas l’envie de faire sa tête de mule bien trop fière. Il savait qu’il prenait les choses souvent trop à cœur ou trop au sérieux, et il avait depuis longtemps fait l’effort de calmer ses ardeurs à ce niveau là. Alors Klaus esquissa un sourire, et il répliqua sur le ton de la plaisanterie ce qu’il niait en bloc à longueur de temps.
« Ai-je l’air si pitoyable que ca ? Je croirais entendre Avril. Elle aussi trouve que j’ai un air fatigué. C’est juste que je n’ai pas encore pris le rythme, mais ca ne saurait tarder. »
Parce qu’il en était certain, tout n’était qu’une question de temps. Il fallait juste qu’il s’habitue et après tout irait mieux. Même avec cette histoire d’enfant avec Mana, il fallait juste qu’il se fasse à l’idée que jamais elle ne voudrait avorter… Mais comme Klaus n’était pas non plus du genre à laisser faire la vie, il avait un plan qui se formait doucement dans un coin de sa tête… Il connaissait deux ou trois personnes qui sauraient peut être l’aider… Mais la question n’était pas là. Klaus lâcha la main de Theli et il s’adossa à son siège, les mains derrière la tête, plus décontracté que la minute précédente, juste parce que Theli avait eu les mots justes pour lui redonnait confiance en elle. Il lui offrit un sourire et déclara comme si c’était une décision spontanée, alors qu’il avait déjà choisi de s’octroyer un peu de répit.
« Je vais d’ailleurs m’offrir une soirée de repos, il en faut bien de temps en temps, non ? Est que tu aimerais venir au restaurant avec moi un soir dans la semaine ? Je vous invite, Mademoiselle Blake. » | |
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Misery Theli BlakeETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 52 Ven 22 Juil - 20:09 |
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La main dans la main. Les joues de la jolie Theli Flamsteed, étoile brillante dans un ciel bien obscure, s'empourprèrent légèrement sous la gène. Sean aurait trouvé ça niais à souhait, tandis qu'il aurait rit, lui rappelant qu'elle dormait contre lui tous les soirs, et elle aurait rougi de plus belle, se rappelant que dans chaque contact, il y avait Lester, que dans chaque bout de peau, il y avait quelque chose de perdu qu'elle aurait aimé oublié, et qu'elle n'oublierait jamais. Elle ne retira cependant pas sa main et garda son sourire. Ses yeux verts vipères ne quittèrent pas les yeux sombres de Klaus Adler, cet allemand fascinant et étrange à la fois. Elle resta calme. Elle resta sereine, maîtresse d'elle. Et surtout, souriante. « Ai-je l’air si pitoyable que ca ? Je croirais entendre Avril. Elle aussi trouve que j’ai un air fatigué. C’est juste que je n’ai pas encore pris le rythme, mais ca ne saurait tarder. » Elle eut un petit rire, et baissa les yeux. « Pas pitoyable. Le mot est un peu fort. Klaus... » Elle le fixa, puis murmura, sans le vouloir : « Le Klaus Adler que je connais ne saurait être pitoyable... » Les yeux clairs de la demoiselle se soulignèrent d'une rougeur plus prononcée. Ses joues allaient explosées de rouge si ça continuer ainsi. Elle eut un petit sourire gêné, ne comprenant pas comment ça avait pu lui échapper.
Une telle phrase... Ô non. Elle n'oserait plus le regarder en face. C'est à ce moment là qu'il relâcha sa main, et elle eut presque un sourire s'excuse en reprenant sa place dans sa chaise. Gênée, les genoux serrés l'un contre l'autre, ses yeux ne le lâchaient pas. Fascinant. Ça avait été ça dès le début. Klaus Adler était comme un mamba noir, étrange, terrifiant, et quelque part pourtant, derrière le danger, il y avait quelque chose, et elle n'arrivait pas encore à expliquer quoi. Elle se sentait bien avec lui, plus qu'elle ne l'était avec Sean ou Temperance. Bien. C'était le mot parfait. « Je vais d’ailleurs m’offrir une soirée de repos, il en faut bien de temps en temps, non ? Est que tu aimerais venir au restaurant avec moi un soir dans la semaine ? Je vous invite, Mademoiselle Blake. » « Oh ce serait... coo-vraiment... bien... » Elle pencha la tête, et eut un petit sourire en coin, amusée, mais surtout touchée. C'était la première fois qu'on l'invitait quelque part. Son « frère » Sean la traînait parfois dans des bars, mais elle était souvent là en tant que fleur. Elle se posait, et le regardait boire, boire, boire à n'en plus pouvoir. Un garde fou sur mesure, remplaçant Sylar maintenant fiancé. Elle sursauta légèrement quand une jeune fille blonde débarqua. Les yeux verts de la vipère se posèrent sur la nouvelle arrivante, qu'elle reconnut aussitôt. « Misery, t'étais ici depuis tout ce temps? Avec les filles on t'attends devant l'Amphithéâtre! » « Oh, désolée... » « Non, soit pas désolée » reprit la blonde sur un ton plus doux, les lèvres pincées « mais ça serait bien si on arrivait pas en retard... » Les autres filles avaient toujours un certain recul. Peut-être le nom Blake...
Sans doute le nom Blake. Theli soupira, « J'arrive dans cinq secondes, allez-y, j'arrive, vraiment... » Ennuyée? Elle n'avait pas été habitué à être populaire, à être regardée non plus. Le centre d'attention de bien des regards. Certains disaient qu'elle se retrouvait marié à son frère Sean, d'autres à Sholto parce qu'il était un des derniers sangs-purs encore à mariés. D'autres s'amusaient du mariage de la jolie et toute petite Misery Blake et du géant Matt Hemmington. On mariait Misery Blake à n'importe qui, quand Theli Flamsteed ne voulait que l'oubli total, et sa petite vie d'avant. Elle reposa ses yeux sur Klaus une fois la fille partie et se leva, avec une moue d'excuse. « Je... Je suis libre mardi, et aussi mercredi soir. On... » Elle tremblait un peu, paniquée, pas habituée. Que dire? Quelle heure? S'imposer? S'oublier? Elle pinça les lèvres, et nota sur un bout de papier l'adresse de la maison Blake, les joues un peu rouge. « Je dois en parler à Sean, alors... On peut se voir demain à la même heure ici, ou je te laisse le numéro de chez moi, et tu passes quand tu le veux, sauf le vendredi parce que j'ai cours? » Elle eut un sourire en coin, gênée.
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Klaus J. AdlerSORCIER. ► Ministre de la Magie en Allemagne.
► MESSAGES : 149 Sam 6 Aoû - 13:09 |
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| « Pas pitoyable. Le mot est un peu fort. Klaus... Le Klaus Adler que je connais ne saurait être pitoyable... »
Mais était-il encore ce Klaus là ? L’allemand en doutait parfois, pliant sous le poids des responsabilités, il ne se reconnaissait plus et semblait s’approcher peu à peu du point de rupture. Parce que si cela ne se voyait pas forcément, et c’était ce qui était la grande force de Klaus selon lui, c’était bien le cas. Trop allait être trop, mais quand, ça il n’aurait su le dire. Le jeune homme préféra laisser cette remarque se noyer dans l’océan aérien qui les entourait. Ca n’aurait servi à rien de parler de ça. Il préféra inviter Theli au restaurant.
« Est que tu aimerais venir au restaurant avec moi un soir dans la semaine ? Je vous invite, Mademoiselle Blake. » « Oh ce serait... coo-vraiment... bien... »
Il esquissa un sourire, sachant très bien ce qu’elle avait voulu dire et qu’elle avait tu bien vite. Il trouvait cela terriblement charmant, parce que c’était la Theli qu’il aimait. Alors qu’il se disait cela, une grande blonde débarqua et vint importuner d’une manière totalement incongrue et déplacée leur conversation.
« Misery, t'étais ici depuis tout ce temps? Avec les filles on t'attends devant l'Amphithéâtre! » « Oh, désolée... » « Non, soit pas désolée mais ça serait bien si on arrivait pas en retard... » « J'arrive dans cinq secondes, allez-y, j'arrive, vraiment... »
Klaus ne lui avait accordé aucun regard. Pourquoi ? Tout simplement parce que quand on venait déranger deux personnes à une table en terrasse comme cela, on commençait par saluer les gens, se présenter quand on ne connaissait pas tous les protagonistes et surtout par s’excuser de la gêne occasionnée. Hors cette fille, bien malpolie, n’avait rien fait de cela. Et Klaus, aux vues de son rang, ne devait pas être celui à implorer les autres. Il était Duc que diable, il connaissait les bonnes manières et comment les autres, et lui-même, devaient se comporter. Il espérait pour cette fille qu’elle ne comptait pas faire carrière dans le mondain, il n’allait pas l’y aider en tout cas, ca serait même tout le contraire. Excessif ? Non, juste Klaus Adler.
« Une amie à toi je suppose. »
Il ne comptait pas partager son avis sur la blondinette à Theli si celle-ci était son amie. Klaus savait très bien que Theli n’en avait jamais eu de vrais, il savait très bien ce qu’elle avait dû vivre et entendre. Alors il ne descendrait pas une de ses amies… Mais tout de même. Légèrement irrité, Klaus gardait pourtant sa bonne humeur grâce à la simple idée qu’il allait revoir la brunette, maintenant la question était de savoir quand.
« Je... Je suis libre mardi, et aussi mercredi soir. On... Je dois en parler à Sean, alors... On peut se voir demain à la même heure ici, ou je te laisse le numéro de chez moi, et tu passes quand tu le veux, sauf le vendredi parce que j'ai cours ? » « Si cela ne dérange pas, je passerais chez toi après-demain, si cela ne dérange pas… ta famille bien sûr. Je crains fort que je ne puisse être ici demain, j’ai cours toute la journée. » | |
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