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| CHARLIE ♠ when you can't get what you want, but you can get me. | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Jeu 24 Mar - 21:50 |
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| WINONA CHARLENE "CHARLIE" LORELEI LENNOX, 20 ANS.
“ Le temps prend tout son temps, et moi je perds le mien. „ ▬ mélanie laurent, en t'attendant. LENNOX ❃ WINONA CHARLENE LORELEI ❃ VIENS VOIR PAR TOI-MEME ❃ VINGT ANS ❃ 26 AOUT 1990 A BOURNEMOUTH (UK) ❃ ANGLAISES & IRLANDAISES, NATIONALITE ANGLAISE ❃ ETUDIANTE EN ... ❃ STRAIGHT ❃ CELIBATAIRE ❃ SANG-PUR (MAIS CONTROVERSE) ❃ HUMAN, AFTER ALL ❃ ... “ Devenir immortel. Et puis... mourir. „ ▬ à bout de souffle.
PATRONUS ❃ EPOUVANTARD ❃ MAGIE PRÉFÉRÉE ❃ SORT PRÉFÉRÉ ❃ QUIDDITCH : L'ÉQUIPE SOUTENUE ❃ PARTICULARITÉS ❃ DÉFAUT CARACTÉRISTIQUE ❃ PLUS GRANDE QUALITÉ ❃ NIVEAU DE DANGEROSITÉ ❃ GROUPE SOUHAITÉ ❃ ANCIENNE ÉCOLE + MAISON Ce court petit texte doit expliquer, en gros, l'origine de votre épouvantard, de votre patronus, pourquoi vous êtes dangereux (si vous l'êtes), vos défauts et vos qualités en général, quelle maison, quels études, et... ah oui, votre particularité. Nous serons intraitables sur les dons et les magies : il faut avoir un BG conséquent! Cette partie nous évitera de comprendre les sous-entendus quand il s'agit d'une grand mère voyante ou d'un père démoniste. → à l'école, jsuis flagada. → « TES BUSES?;
Histoire de la Magie. Sortilège. Métamorphose. Botanique. DCFM. Potions. Divination. Astronomie. Vol.
Tes (futurs) options? - la première. - la seconde.
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→ « TES A.S.P.I.C.S?;
Histoire de la Magie. Sortilège. Métamorphose. Botanique. DCFM. Potions. SACM. Duel. Arithmancie. Divination. Astronomie. Etude des Runes. Etude des Moldus. Histoire des Mythes. |
Extrait d'un épisode de ta vie, résumé de toute ta vie, ou quelque chose qui s'en rapproche, tu as le champ libre. Ici, aucune restriction, aucun minimum. On s'en fout, en faite. Bon, soit, une histoire de trois lignes, ça risque de nous emmerder, mais le but n'est pas de révéler ton personnage, mais de le poser dans un monde, de l'y encrée. Après, si tu ne veux pas tout faire en une fois, n'oublie pas que tu as la partie AUTOBIOGRAPHIE! J'en profite pour dire qu'un topic "relation" peut être ouvert avant que la fiche ne soit validée. Et en passant, vous avez deux semaines pour la finir! Bien sûr, nous sommes conciliants, on sait qu'on a tous une vie à côté de l'ordinateur, mais 'tention à ceux qui nous prennent pour des cons, héhé. PSEUDO ❃ ÂGE ❃ T'ES D'OÙ? ❃ POURQUOI T'ES ICI? ❃ PLUTÔT TAGADA OU STROUMCHFF? ❃ CAFÉ OU THÉ? ❃ SOUTH PARK OU BISOUNOURS? ❃ T'AS UNE PHOBIE? ❃ EXPÉRIENCE EN ANNÉE DE RP ❃ PRÉSENCE SUR LE FORUM x/7 ❃ UN DERNIER MOT, JEAN-PIERRE? Euh... Fais comme chez toi. *sort* Note ici : ta maison/ton métier envisagé? Veux-tu une place importante au sein de l'intrigue (ce qui demande une activité régulière, et de donner son adresse msn aux admins... si, si, c'est pour le rp! pas pour harceler! ... oui, ok, c'est pareil, maaais...)? Et si tu veux crier un truc, genre " CAROTTE! ", c'est le moment. ps: une fois votre fiche validée, vous aurez droit à une belle carte d'identité magique, muahahaha! elle vous donne le droit de poster partout sur le forum! | |
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InvitéInvité
Jeu 24 Mar - 21:51 |
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| « Allez, retourne avec tes parents, ma jolie. » « C'est pas mes parents. » « Mais si, bien sûr que c'est tes parents. » « Non, ils viennent de me dire que non ! Tu viens de me dire que non ! Et puis tu me connais pas toi ! » « Mais si, bien sûr je te connais, parce que si c'est pas tes parents, ta mère, c'est moi. » « T'es pas ma mère. » « Alors c'est qui ta mère ? » « Je sais pas. » La petite fille croise les bras, fronce les sourcils et détourne le regard. La femme se relève et retourne discuter avec un couple un peu plus loin. « Elle n'a pas l'air de comprendre la situation... Elle ne me reconnaît même pas, elle ne vous reconnaît même pas. » « C'est pas comme si la situation était simple, avouez-le. » « Oui, mais vous n'avez pas le choix. Le contrat est clair, vous vous occupez de cette enfant, en échange de l'effacement de vos dettes envers nos familles respectives, et je peux venir la voir quand je veux. Cela ne doit jamais changer. » « Il faut essayer de lui expliquer pourtant... » « Vous voyez ? Ca ne marche pas. Ne lui dites rien de plus, c'est tout. Au revoir, à la prochaine fois, et faites attention, je la trouve un peu maigre. » La femme n'attend pas plus de réponse et quitte la maison en une seule enjambée, de ce pas fier et hautain qu'on prend quand on vit dans un manoir. « Je pense qu'on devrait lui expliquer quand même. Elle nous fait confiance, elle nous aime. » « Oui, mais il ne faut pas que ses parents se plaignent, il faut qu'elle se fasse à la situation, malheureusement. » Le couple s'avance vers la petite fille et la femme la met sur ses genoux. « Winnie, on sait que c'est très compliqué pour toi tout ça, mais il faut que tu comprennes la situation. Tu n'es pas comme toutes les autres petites filles, et nous ne sommes pas comme tous les parents. Nous ne sommes pas tes parents, pas tes vrais parents, je veux dire. C'est cette dame et le monsieur qui est venu la semaine dernière qui sont tes parents, mais ce sont nous qui t'élevons. C'est un secret qu'il ne faut pas dire, parce que cela leur attirerait des problèmes. Ils ne peuvent pas se marier l'un avec l'autre, et leurs familles ne doivent pas savoir que tu existe, parce qu'ils perdraient leur réputation. Alors c'est nous qui t'élevons. Et ils viendront te voir de temps en temps. Mais tu ne dois jamais dire à tes amis qui sont tes parents, même s'ils viennent d'une famille prestigieuse et très noble, et qu'ils ont beaucoup plus que ce que nous pouvons te donner. » « Ne dis pas ça, nous on peut te donner de l'amour, au moins. » Le père et la mère de Winnie fondent en larmes à cet instant, et la petite fille ne comprends pas. Elle ne comprendra jamais.
“ Tes yeux tes yeux si beaux sont les voraces de l'obscurité du silence et de l'oubli. „ ▬ robert desnos. « Ne me regarde pas comme ça. Avec tes yeux de navire. Tu es grand tu es las tout autant que tu es jeté dans l'immensité de la mer vers un idéal trop bleu pour être vrai. Tu es loin, très loin. Tu es déjà loin alors que tu n'es pas encore parti. Tu seras parti bientôt, et je ne pourrais jamais te dire tout ce que j'ai pensé de toi. Je ne te le dirais jamais. Ce sont des choses qui ne se disent pas. Je ne les pense peut-être même pas. Tu m'oublieras. Mais moi, je ne t'oublierais pas. Comment oublierais-je tes yeux, doucement fermés d'un battement de paupière pour se détourner des miens ? Comment oublierais-je ta voix, si feutrée quand elle s'éteint après m'avoir saluée du bout des lèvres ? Comment oublierais-je ta peau, soyeuse quand ta joue se frottait un instant contre la mienne, un instant le matin ? Comment oublierais-je ton odeur, parfum des beaux jours qui se terminent, dans l'agonie d'un ciel d'été ? Comment oublierais-je enfin le goût de tes lèvres, si longtemps imaginé, si longtemps rêvé au bout de ma bouche, si longtemps embrassé de ma voix ? Toi qui n'as jamais été. Toi qui a toujours été, si loin de moi. Tu t'en vas. Tu me laisses allongée sur le sable sans jamais m'avoir regardée. Et je me languirais de toi, de ton absence, de ces baisers que tu ne me donnes pas. Et j'attendrais, j'attendrais l'éternité que tu reviennes. J'en suis sûre maintenant, je pourrais attendre l'éternité. Même si c'est mal, même si je ne devrais pas, l'éternité vaut tes yeux, ta voix, ta peau, ton odeur, ton goût, et tout mon sang coule déjà dans ton regard. »
C'est encore une petite fille mais elle est déjà comme une adulte. Une énergie bouillonne en elle, et elle n'est pas sûre que ce soit la simple exaltation de l'enfance. Quand elle le regarde elle sent comme le couvercle de la bouilloire éclater. Elle tremble à l'intérieur, pire encore qu'une feuille. Ça lui fait mal, comme une démangeaison ou un malaise au fond du ventre. Elle est si jeune, on ne lui a encore rien de de ces jeux de fous qui mettent le feu aux joues. Elle est trop jeune. Il le sait luji peut-être, mais jamais il ne le lui dira. Il la voit à peine, cachée sous son masque d'enfant, la jeune fille, la femme de demain qui le voit étendre ses racines en un arbre gigantesque dans son esprit, dans la pénombre d'un battement de cil. Il est loin, désespérément loin, et il ne sait pas. Elle ne sait pas non plus, ce n'est qu'une enfant. La seule chose qu'elle sait, c'est le mal. Ce qui se passe en elle, c'est mal. Et que ce soit avec lui c'est mal. Elle sent son sang bouillonner et cela ne devrait pas, car à peu de choses près ils ont le même. Ses parents n'ont pas eu besoin de le lui dire pour qu'elle le sache. Dans leur sang, il est écrit que non. Et de toute façon, c'est la petite fille qui n'a pas de parents.
“ Dans bien longtemps tu m'as aimé. „ ▬ robert desnos. « Je pourrais rester un millénaire à t'attendre. Je pourrais me défaire. Rester un millénaire à me défaire. »
« Je pourrais faire un millier d'autres choses, mais ces choses ne se feront pas. Je ne sais pas faire, je ne sais pas comment on fait, comment les gens font. Il suffit peut-être juste d'oublier. Ce serait si simple.»
Il est parti depuis bien longtemps mais encore aujourd'hui elle s'étend sur le sable, des heures à l'attendre. Elle attend le navire de ses désirs qui reviendrait s'échouer sur la plage, juste entre ses bras. Qu'il revienne, son marin perdu, elle l'attend tout le jour et toute la nuit. Qu'il revienne, et ne l'abandonne plus. Abandonnée sur la plage, échouée au milieu de la tempête d'un sentiment brûlant, elle attend. Elle ne fait qu'attendre. Il reviendra bien un jour, pense-t'elle. Alors elle crie, elle crie son nom. Elle crie à la mer, pour qu'elle lui traine son navire jusqu'à elle. Elle crie au soleil pour qu'il brûle sa peau et son âme et qu'il soit pareil a elle, brûlé d'avoir trop attendu sous les ardents rayons du soleil. Mais il ne reviendra pas. Peut-être pas. Elle en a peur. Elle ne veut pas le voir. Elle ferme les yeux devant la mer. Elle ferme les yeux devant la lumière éblouissante du soleil qui lui dit qu'il ne reviendra jamais, qu'elle devrait l'oublier, le chasser de sa tête et de son corps, et se lever pour courir à travers le monde, dans des contrées lointaines où le soleil la brulera à nouveau jusqu'au fond du cœur. Cette fois peut-être elle ne sera pas la seule à se brûler les ailes. Mais ensuite, s'il revenait ? Le soleil la brûlerait elle à nouveau comme au premier jour ? La mer viendrait-elle laver ses larmes en échouant dans ses bras le marin perdu dans la tempête des jours d'absence ? L'aura-t'elle oublié ? Aura-t'elle mal agi ? Elle mourra, surement, ce jour-là, ne sachant de quel coté se tourner. Et puis elle se laissera emporter par la mer, se laissera couler au fond de l'abîme et reposer au fond de l'océan, sirène qui détruira les navires passant près de sa voix.
“ Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire. „ ▬ guillaume apollinaire. « Je suis la Loreleï celle qui dans le fond de l'abîme du Rhin fait couler les marins. Je jette ma chevelure longue et rousse autour de leurs navires et ne les laissent jamais plus repartir. Au fond de mon âme et de ma voix ils se perdent et gonflent mes chansons de nouveaux sons de nouveaux cris dans la nuit. Et puis je me perds dans la musique dans le gouffre de la nuit qui m'enferme à jamais sous les flots les rives sans fond. »
« Je ne regarde plus tout droit. Car j'ai peur que mes yeux se perdent dans l'abîme sans fond des rivages trop lointain. Je regarde dans le vide, et fait semblant de savoir où je vais. Je ne sais pas où je vais, mais j'y vais. Et j'oublie que je ne sais plus. Je marche et puis je cours. Tout droit, en fermant les yeux. On verra bien quand mes pieds seront dans le vide, quand il n'y aura plus rien. Je tomberais alors, dans un gouffre sans fond. Mais on m'oubliera. Alors cela n'aura plus d'importance. »
Elle est belle, parait-il, maintenant. Ou peut-être est-elle affreusement laide, son visage trop effrité, délité par les vagues de l'océan. Elle a une beauté sauvage, une beauté anormale, une beauté détruite. Elle n'est pas belle, dans le fond, mais cela suffit à laisser sur son passage des sourires de dégout, d'un peu de jalousie ou d'un peu d'envie. Somme toute, comme toutes les autres filles qui, au fond de leur banalité, cachent un diamant brut, ou quelque chose comme ça. Mais elle, elle a l'air cassée, détruite par des millénaires à attendre le retour de la mer. Et cela fait peur. Alors elle a essayé de recoller les failles dans le granit de son visage, les fissures dans sa peau de sable et la rivière de larmes dans son sourire. Elle parvient à en amadouer certains, avec ce faux sourire qu'elle a collé sur le sable, signe qu'ils voient à des kilomètres qu'elle leur ouvrira ses portes, les portes de son océan. Elle a l'air facile, facile à vivre, facile à faire, facile à défaire, facile à modeler, comme le sable fin. Mais elle reste sauvage, difficile à attraper, difficile à changer, difficile à toucher, comme l'eau de mer. Ils viennent vers elle, essaient de l'avoir, mais depuis le début ce qu'ils ne savent pas c'est que c'est elle qui les a. Sirène de la mer qui vient contre son rocher faire s'écraser les bateaux. De son chant elle les attrape dans ses filets. Elle les relâche un jour peut-être, ou elle s'y laisse prendre aussi. Et puis elle se souvient. Que tout ce qu'elle fait est mal, qu'elle n'est pas la Loreleï, qu'elle n'est qu'une enfant qui attend sur le rivage le retour du prince charmant. Mais elle n'est plus cette petite fille, celle qu'on appelait Winnie l'ourson, celle qui n'avait pas de parents. Elle a grandi. On l'appelle Charlie maintenant. Elle joue à être la femme qui attire les hommes pour un instant plonger sous l'océan et se perdre dans l'abîme. Se noyer, puis refaire surface.
« Arrête d'être comme ça, Winona, tu sais que tu risques de faire une bêtise. » « Papa, tu sais très bien que toute cette histoire est absurde. » « Ne dis pas ça parce que tu n'as pas compris. Crois-moi, je sais plus que n'importe qui d'autre à quel point la situation est compliquée, mais ce n'est pas comme ça que les choses s'arrangeront. » « Et alors, je vais rester le pauvre rejeton de ces aristos de merde, leur jouet qu'ils peuvent venir voir de temps en temps, à qui ils donnent des friandises, et à côté de qui ils peuvent tirer un coup sans problème ? Non, j'ai plus cinq ans. J'ai grandi. Je les laisserai plus faire. » « Et tu vas faire quoi ? Te venger ? Les tuer ? » « Non. Quoique je devrais. Mais on verra ça plus tard. » « Tu nous fais peur Winnie. » « D'abord c'est plus Winnie, c'est Charlie maintenant. J'ai grandi, je suis plus une petite fille. » Silence de plomb. Les parents sont sur le point de fondre en larmes, tout comme Charlie qui de la petite fille à la crinière rousse indomptable s'est métamorphosée en une immense cigogne aux cheveux lissés. « Vous savez bien que je vous aime, que je vous adore, que si j'ai des parents dans ce monde, c'est bien vous. Vous m'avez tant donné. Mais... je dois comprendre. Je dois comprendre pourquoi ils ont fait ça. Je dois savoir ce que je tiens d'eux. Je dois me venger d'une façon ou d'une autre. C'est pour ça que je vais prendre ce qui me revient de droit, ma place dans la société Il paraît que je suis sang-pur, je veux savoir ce que ça veut dire, vraiment. Et puis surtout, si leur fille illégitime débarquait en pleine haute société, je suis sûre que ça les emmerderaient au plus haut point. Alors je peux pas y résister. » « Ne te fais pas dévorer... Ne deviens pas comme eux, s'il te plait, Charlie. » « On verra bien ce que je deviendrais. Je ne sais pas. On verra. »
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Lucy Clearwater
► MESSAGES : 109 Sam 30 Avr - 10:05 |
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| Coucou ! Des nouvelles pour cette fiche ? | |
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Pr. Pétunia WoodcroftPROFESSEUR de sortilège. ► Dr de Serd. & Adjointe
► MESSAGES : 413 Mer 11 Mai - 14:45 |
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| Pas de réponses. Je déplace. | |
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