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| | But now you'd know that I'd come for you, no one but you [S] |  |
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573
![But now you'd know that I'd come for you, no one but you [S] #](#) Dim 16 Jan - 2:01 |
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| C'était suffisamment rare pour être noté avec une attention mêlée de curiosité sans doute : Luke s'était enfermé dans ses appartements (comprenez sa chambre, sa salle de bains personnelle et son bureau) et avait vérifié au moins trois fois que la porte était bel et bien verrouillée avant de se laisser tomber sur son lit, un vieux bouquin poussiéreux posé sur ses jambes croisées. Il n'avait rien à se reprocher, bien au contraire il s'adonnait pour une rare fois à l'un de ses seuls plaisirs innocents, mais il ne voulait pas être dérangé à nouveau. Depuis que Luam et Shane avait décidé que Luke et Sin seraient mariés ensemble à la majorité de la jeune fille, sa cousine avait élu domicile au manoir, sur la demande expresse et non-négociable du père et de l'oncle du jeune homme. Et, s'il avait lui-même conseillé de prime abord à la jeune Serpentard de profiter de cette occasion pour inviter ses amies au manoir, afin de faire mentir les mauvaises langues qui commençaient à cancaner qu'elle était la plus ruinée des Midnight, il n'avait pas tardé à le regretter. Ajoutées à Cara qui n'était pas repartie à Limerick depuis le mariage avorté de Matt et d'Eithleen, la demeure irlandaise était devenue anormalement bruyante et les portes, d'ordinaires frappées révérencieusement par les domestiques craignant toujours de déranger, s'ouvraient désormais à la volée, sans le moindre avertissement. Après avoir été surpris une fois vêtu d'une simple serviette de bain par une des amies de Sin qui s'était introduite dans la chambre de Luke en croyant avoir passé la porte de la bibliothèque puis en avoir trouvé une autre nonchalamment couchée dans son lit, le jeune Irlandais s'était cloîtré dans ses appartements et hurlait sur celui ou celle qui osait ne serait-ce qu'essayer de clencher la poignée.
Ses doigts fins parcoururent la couverture du livre, en dessinant les entrelacs et les arabesques engravés dans l'épais cuir marron, mais son regard n'était pas posé sur l'ouvrage, non, il était rivé sur le manoir voisin, celui des Hemmington. Dans le fond se dessinait celui des Backdown, plus indistinct mais visible malgré tout. Les pensées de Luke ne parvenaient que rarement à se focaliser sur quelque chose qui n'avait pas de rapport avec Matt, comme ces gamines qu'il détestait, celles qui ne pensaient qu'au type de leur rêve, ce type qu'elles voyaient de loin mais à qui elles n'avaient jamais parlé. Il se serait haï d'être comme ça mais il ne pouvait s'en empêcher, se demandant ce qu'il faisait à ce moment précis, rivant ses yeux gris comme le ciel d'Irlande sur l'autre demeure, espérant apercevoir l'ombre de Matt à la fenêtre. C'était ridicule de se montrer aussi dépendant, aussi demandeur, il s'en rendait bien compte, aussi il faisait son possible pour ne pas le montrer, gardant ses fantaisies rêveuses pour les moments où il était seul. Moments qui se faisaient rares ces derniers temps. D'ailleurs, la tranquillité ne tarda pas à être rompue à nouveau par trois petits coups secs frappés à la porte.
« J'ai demandé... QU'ON ME LAISSE TRANQUILLE ! » hurla-t-il, mauvais comme la peste, en jetant le premier truc qui lui passait sous la main en direction de la porte.
Cependant, une voix qu'il ne reconnut que trop bien lui parvint à travers la cloison, sans qu'il puisse dire ce qui avait bien pu être dit. Mais il n'avait pas besoin d'avoir compris les paroles pour être soulagé et se lever aussitôt, un sourire flottant sur les lèvres, tandis qu'il déverrouillait la porte pour laisser entrer Matt, avant de refermer derrière lui et de s'appuyer contre la dite porte.
« Désolé de l'accueil mais si une des copines de Sin se pointe encore ici pour je-ne-sais quelle raison, j'inaugure le meurtre à domicile, j'te jure ! »
Il pousse un soupir excédé, passe une main dans ses cheveux clairs et s'assoit sur le bureau, laissant ses jambes pendre dans le vide, mollement. Si son regard détaille avidement le visage de Matt, comme s'il avait craint de pouvoir l'oublier depuis leur dernière rencontre, il ne bouge pas et n'esquisse pas le moindre geste vers lui. Il se retient toutefois, n'allez pas croire que c'est aisé pour lui de se contenir ainsi, mais il ne veut pas avoir l'air de ces midinettes ; c'est indigne de Matt comme de lui. Et, tout comme il lutte contre ces sentiments nouveaux de peur de paraître ridicule - et comment saurait-il ce qui l'est et ce qui ne l'est pas, lui à qui l'Amour était si peu familier ? -, il choisit avec soin le sujet qu'il aborde :
« Est-ce que... » Il marque un temps d'arrêt, son regard glissant sur la bague qu'il porte au doigt, n'en disant pas plus de peur qu'une des petites fouineuses ait l'oreille collée contre la porte.
« ... c'est arrangé ? »
Il parle bien sûr de l'affaire d'Eithleen, de sa mort prématurée devant l'autel et de tout ce qui s'en est ensuivit. Depuis lors, presque une vingtaine de jours, Luke n'a pas pu avoir de contacts avec Matt, Luam ayant décidé qu'il était plus sage pour son fils unique de rester à la maison et de se concentrer sur Sin. Et depuis vingt jours ou presque, Midnight a attendu ce visage là à nouveau. Mais maintenant qu'il l'a enfin, il ne sait plus s'il doit lui sauter dessus ou se montrer sage parce qu'il ignore ce que font les gens normaux en de telles occasions.
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Matt Aindreas HemmingtonAGENT DU MINISTERE. ► Président-Sorcier du Magenmagot.
► MESSAGES : 129
Dim 16 Jan - 9:33 |
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| Les yeux de Matt se posèrent sur son père qui passait dans le Manoir sans s’arrêter. Il eut un sourire en coin. Il avait fallu dix-sept ans pour qu’il s’intéresse à lui, et maintenant? Le silence, à nouveau. Le Manoir des Hemmington était silencieux comme la mort. Dans son souvenir, il l’avait toujours été. Il n’y avait que rarement eut des cris ici, et ce malgré le caractère de Matt, de son père et de son oncle. Et si le calme était ce qu’il préférait, il aurait donné tout ce qu’il avait pour un seul regard de son père, pour se dire qu’il n’était pas juste un pion sur son échiquier à lui. Pas qu’une possiblité, un projet. Quelque chose. Il serra les poings et détourna les yeux, marchant presque furieusement jusqu’à la bibliothèque qui avait été, depuis toujours, l’endroit où il avait vu expié cent fois l’absence de son père, par la lecture presque méthodique de tous les livres ici. Il y en avait des centaines, des milliers peut être, et il pouvait se targuer d’en avoir lu une bonne partie malgré son jeune âge. Il se posa sur le fauteuil, attrapant la première couverture qui passa sous ses doigts et l’ouvrit, sans lire en réalité. Il était trop en colère pour lire. Trop plein de haine pour pouvoir aligner deux mots. Il passa sa main sur la page, et son regard accrocha la bague qu’il faisait tourner nerveusement avec le pouce autour de son doigt. Il s’y arrête, l’observa fixemment. Vingt et un jours. Une torture en quelque sorte. Sa main trembla malgré lui, et il referma nerveusement le livre, penchant la tête. Il resta un instant dans le fauteuil, sans un mot, repensant. A eux. A leur première fois un peu ridicule, et à la mort de sa cousine par la suite. Il continuait à faire tourner sa bague autour de son annulaire, le regard dans le vague, sans vraiment comprendre ce qui l’avait pousser à le posséder ce jour-là. La peur de l’avoir perdu, peut être. Les mots de chacun d’entre eux. Il fronça doucement les sourcils, posant délicatement son front dans sa main, massant les tempes douloureuses. Imaginer. Ce corps, offert, dans un lit, avec un autre homme. Avant, ça le mettait en colère. Maintenant? Ca lui donnait la gerbe. A lui. Rien qu’à lui. Une appartenance mutuelle, étouffante et satisfaisante. C’était ce qu’ils s’étaient dit. Matt n’avait aucune raison de douter, si ce n’est cet attroupement féminin en pleine ébullition qui entrait et sortait du Manoir Midnight, avec en tête Sin Midnight. Sa fiancée. Sa fiancée... Il en aurait vomit sur ses pompes. Il soupira gravement et se releva dans son fauteuil, attrapant son livre de sortilèges, se forgeant dans le crâne une bonne raison de sortir puisque c’était ce qu’il fallait, dans cette maison. Une raison. Solide. Implacable. Il passa dans les couloirs, une ombre, et s’arrêta devant ce qui servait le majordome à la famille et de conseiller.
“Hannraoi, je sors.” Le serviteur leva les yeux sur ce qui était son “maître” mais qui ne possédait, dans cette maison, qu’un pauvre titre. Il ne répondit cependant pas, hochant la tête pour lui signifier qu’il avait compris. Matt se retourna et partit, tout simplement, le pas un peu rapide contrairement à ce qu’il aurait voulu. Il toqua à la porte et Aodh lui ouvrit, comme à l’habitude. Il entra et monta les marches, comme si le Manoir des Midnight avait été une seconde résidence, connue sur le bout des doigts. Et pour cause, il avait passé ici la moitié de sa vie, ou presque. Il croisa une jeune fille un peu perdue dans le couloir qui lui demanda la chambre de Sin, mais Matt ne répondit tout simplement pas. La snobbant. Volontairement. Il ne venait pas ici pour perdre son temps à expliquer à une tête de linotte ce qu’elle avait oublié ou raté. Il avait d’autres chats à fouetter, bien plus intéressant. Il s’arrêta finalement devant la porte de Luke et toqua, trois fois. Ce n’était pas dans ses habitudes, mais il avait fini apr prendre ici le plis et de toquer. Il haussa un sourcil. “J'ai demandé... QU'ON ME LAISSE TRANQUILLE !” “Quelle drôle de chose.. Et pourquoi donc?” Matt eut un petit sourire moqueur au coin des lèvres en entendant Luke se lever de derrière la porte. Son regard à lui traîna dans le couloir, le balayant furtivement. Personne. Il avait gardé cette prudence qui était synonyme de réussite de la pluspart de ses plans. Il cessa de jouer nerveusement avec sa bague quand la porte s’ouvrit, laissant apparaître Luke, ses cheveux bouclés, et, oh, sa bouche. Il entra sans un mot, le regard anthracite balayant la chambre, comme si ça avait été possible. Non. Ridicule. Ses yeux s’accrochèrent à nouveau à Luke, avec un sourire fin. “Désolé de l'accueil mais si une des copines de Sin se pointe encore ici pour je-ne-sais quelle raison, j'inaugure le meurtre à domicile, j'te jure !” “Sssch, ne prends pas tes rêves pour des réalités, j’ai déjà inaugurer ça.” Il eut un petit sourire amusé, repensant au grand foutoire qu’avait déclenché la mort subite d’Eithleen. Un truc bête, n’est-ce pas? Ses yeux suivirent, langoureux, Luke qui partait sur son bureau. Cette chambre était ridiculement familière. Et le lit, aussi. Il n’avait pas l’air comme ça, neutre et impassible, mais tout ça lui remémorait d’agréables choses, et il ne lui tardait que le moment où ils seraient deux, juste deux, dans un putain d’appartement. Où il n’y aurait pas la contrainte des portes et du bruit, pas non plus cette peur d’être pris par leur parents. Juste eux deux. Il passa sa main dans ses cheveux, remettant en place la tignasse qui avait poussé malgré elle, mais pas encore assez longue pour lutter contre les épaisses boucles de son voisin, c’est vrai. “Est-ce que... c'est arrangé ?”
Matt eut un petit rire, amusé. Il bougea enfin dans cette pièce, sa main frôlant le bois du pieds-de-lit, puis se détourna lentement jusqu’à Luke. L’approcher pour s’asseoir. L’approcher pour le voir. Ou le violer. Quelque chose comme ça. Il était trop doux, cet irlandais, quand il était en compagnie de son ami, et il avait de ces idées qui corrompt son esprit logique. Il s’arrêta juste devant lui, amusé, un peu, penchant la tête en détaillant les yeux gris de Luke. Un murmure, peut être, trop infime pour qu’un autre n’entende. “Un caillot de sang qui se serait bloquer dans une artère, un mauvais arrêt cardiaque.” Il pose sa main sur le bureau, se penche. Ses yeux se baissent sur les lèvres claires de Luke. Que l’infâme est tentant, malgré le risque, le manque de cohérence, malgré tout ça, qui tambourine à l’intérieur. “Tu t’inquiètes? Tu n’as donc aucune confiance en mes capacités.” Il eut un petit rire, son autre main se posant sous le menton du Midnight, relevant son visage pour finalement l’embrasser. D’abord chastement, puis il faut bien lui montrer que depuis vingt jours, c’est la pluie qui bat ses sentiments, qu’il en crève d’être à cent pas et de ne pas l’avoir pour soi. Il l’embrasse sans crainte, sans peur, sans trembler non plus. Il aime le contact de leur bouche. L’embrasser une nuit, il se damnerait pour une nuit perdu sur ses lèvres, juste à l’embrasser. Le reste est futile. Ou presque. Ce n’est que divertissement chaud des corps, et si c’est plaisant, rien de pareil qu’un baiser, ponctuant le début, ou la fin, d’une chose qui naît, qui meurt, qui va et qui vient. L’amour, le coeur. Un baiser, pour signifiait qu’on est encore là, bien présent, qu’on ne part pas. Aucune envie. Aucun intérêt. Sa main se perds dans les cheveux blonds de l’irlandais, et malgré lui, contre lui et sa petite raison qui le sonne, il le repousse. Contre le bureau. Sur le bureau. L’embrasse, avec une passion dévorante. Vingt jours, c’est trop pour quelqu’un qui aime vraiment. Alors à un instant, il se retrouve accroché à ses lèvres, le surplombant, et il s’arrête. Arque un sourcil pour lui-même et se redresse, toussotant. Il passe son pouce sur la commissure de ses lèvres. “Désolé. J’me suis égaré on dirait.” Petit rire, infime. Puis finalement il repose son attention sur Luke. “Mon père est ok pour l'appartement, l'année prochaine. Il dit que de toute façon, c'était couru d'avance et qu'il avait prévu le coup. J'ai les clefs à la fin du mois. Et toi, ton père?” Il hausse un sourcil, un peu plus haut. Il ne veut savoir que ça. Enfin. Que ça. C’est vite dit. | |
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573
Dim 16 Jan - 20:02 |
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| “Désolé de l'accueil mais si une des copines de Sin se pointe encore ici pour je-ne-sais quelle raison, j'inaugure le meurtre à domicile, j'te jure !” “Sssch, ne prends pas tes rêves pour des réalités, j’ai déjà inauguré ça.”
Luke répond au sourire de Matt par la même expression rieuse et moqueuse. Passées les premières inquiétudes qui avaient suivi le meurtre d'Eithleen, Midnight avait fini par se montrer ravi de sa mort et ne pouvait enlever à Matt son sens du spectacle évident. Elle avait eu une belle fin et ça avait été beau à regarder, n'était-ce pas tout ce qui comptait en fin de compte ? Les considérations esthétiques de Luke l'amenaient parfois à trouver belles des choses des plus morbides mais il taisait généralement ces élans artistiques, bien conscient que la plupart des gens ne manqueraient pas de les trouver indécents. Midnight se pose sur son bureau, en une volonté inconsciente de défier les bonnes mœurs apprises depuis l'enfance ; ces petits gestes de rébellion sont devenus tellement naturels qu'il ne s'en rend compte que lorsqu'on le lui fait remarquer, sur ce petit ton sec et impérieux qui rappelle à l'ordre les aristos récalcitrants.
“Est-ce que... c'est arrangé ?”
Son regard gris passe de sa main à celle de Matt, un sourire naissant sur ses lèvres à la vue de la bague en tous points identique à celle qu'il a lui-même au doigt. Il est content, d'un bonheur simple, comme si pendant ces vingt jours, il avait fini par croire à un rêve, un fantasme imaginé par son esprit en manque de Hemmington. Mais Matt était devant lui et c'était loin d'être une de ces chimères oniriques dont il avait eu les visions, les nuits, endormi dans son lit. Des rêves bien loin d'être innocents et qui le laissaient au réveil, en sueur et insatisfait, un désir au creux des reins qu'un Hemmington de songe ne pouvait pas combler. Il observe Matt se promener dans la pièce, cet endroit qu'il connait aussi bien que s'il y avait vécu, sans doute parce que, d'une certaine façon, il a autant vécu chez les Midnight que Luke a vécu chez les Hemmington. C'est malaisé à expliquer pour quelqu'un qui ne fait pas partie de ce monde, presque incompréhensible, mais dans leur "royaume" cela parait si naturel que personne ne s'en offusque. Il arrête sa ronde, revient devant lui, et Luke lève les prunelles vers Matt, trop grand pour lui, tellement rassurant, tellement beau surtout qu'il sent son cœur mourir à chaque fois qu'il le regarde, ce géant qui a su lui faire oublier tous les autres.
“Un caillot de sang qui se serait bloqué dans une artère, un mauvais arrêt cardiaque.”
Luke a un sourire en coin, narquois. Il aurait bien rajouté une petite pique ironique, mais ça aurait été trop, même pour un type comme lui, alors il se tait. Il aperçoit le regard de Matt sur ses lèvres et il ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire, presque satisfait de voir qu'il lui fait visiblement de l'effet. Ça flatte son ego tout comme ça le rassure. Il peut s'en passer des choses en vingt jours et qui sait, Matt aurait pu avoir tout le temps voulu pour réfléchir et décider qu'eux deux avaient été une erreur idiote, un risque qu'ils prenaient tous deux d'être découverts et dépecés par leurs pères. Un risque qui ne valait peut-être pas la peine d'être pris. Mais ce regard là sur ses lèvres, cette lueur quand il le regarde, non, Luke ne peut s'empêcher d'y sourire.
“Tu t’inquiètes ? Tu n’as donc aucune confiance en mes capacités.”
Oh si, il a confiance en ses capacités. En lui, même, par extension. Une confiance aveugle et absolue qui le pousserait à lui obéir sans discuter s'il venait à lui ordonner quelque chose, qui le mènerait à lui confier sa vie même, si le besoin s'en faisait un jour sentir. Il le lui aurait bien dit si Matt n'avait pas attrapé son menton du bout des doigts en premier, relevant son visage et l'embrassant. Un frisson parcourt le jeune Irlandais, s'empare de son corps et lui envoie comme une décharge électrique dans les membres, un instant de plaisir tandis que son cœur s'emballe et se met à battre à tout rompre, comme s'il voulait sortir de sa poitrine. Le baiser se prolonge plus que de raison mais Luke ne s'en plaint pas, ses doigts s'accrochant aux cheveux sombres de Matt dans l'espoir fou de prolonger cette étreinte. Il se laisse pousser sur le bureau sans résister - et pourquoi résister à un plaisir tant attendu ? -, se laisse aller à cette étreinte passionnée tandis qu'il rend le baiser avec la même ferveur et la même folie dévastatrice. Le corps de Luke se tend vers celui de Matt, comme un appel silencieux, mais déjà le baiser se rompt, laissant le jeune Midnight essoufflé et pantelant. Hemmington se redresse, arquant un sourcil et passant un doigt sur la commissure de ses lèvres, si séduisant dans ses gestes que Luke se serait damné sur l'instant pour lui.
“Désolé. J’me suis égaré on dirait.” Midnight ne répond pas et se contente d'un sourire si béat que ça en deviendrait presque ridicule si ce n'avait pas été lui. “Mon père est ok pour l'appartement, l'année prochaine. Il dit que de toute façon, c'était couru d'avance et qu'il avait prévu le coup. J'ai les clefs à la fin du mois. Et toi, ton père?”
“Il est d'accord aussi. Il ne pourrait pas rêver meilleur colocataire pour son fils. Il parait que tu as une bonne influence sur moi ces derniers temps...” Il a un sourire moqueur en levant les yeux au ciel, bien conscient que Luam ne comprend rien aux liens qui unissent les deux meilleurs amis. S'il savait. “Je n'aurais bientôt plus besoin de me cacher quand j'aurais envie de faire ça...” Et, joignant le geste à la parole, il se lève, redescendant de son perchoir improvisé, se rapproche de Matt en une attitude presque féline, un éternel sourire moqueur sur les lèvres, comme une habitude incessante dont il ne parvient pas à se défaire. Ses mains attrapent de part et d'autre le visage de son amant, ses pouces effleurant ses joues en une caresse tendre, amoureuse. Son visage se relève légèrement pour atteindre les lèvres de Matt, plus grand que lui, et sa bouche effleure celle de l'Irlandais, la touchant à peine, juste suffisamment pour provoquer chez Hemmington l'envie d'en avoir plus. Un sourire, un souffle moqueur et déjà, Luke s'éloigne de lui, les iris pétillants de malice. Midnight n'a pas apprécié la douche froide donnée par Matt après qu'il a soufflé le chaud avec autant d'adresse ; l'embrasser de cette façon alors que cela lui manque depuis tant de jours puis après s'enfuir presque ? Non, ce n'est pas une manière de le traiter, lui...! Alors, il lui rend la monnaie de sa pièce, comme on dit, et Luke peut être très doué pour faire languir les gens. Très. “Désolé, j'me suis égaré on dirait.” Le ton est presque insolent tandis que le sourire est toujours aussi moqueur et provocateur. Il passe une main sur sa nuque, remontant ses cheveux blonds au passage, découvrant sa peau blanche l'espace d'une demi-seconde, juste assez. Il se retourne à nouveau, pour faire face à Matt et ajoute dans un petit rire cristallin : “Mais c'est toi qui dois avoir raison, comme toujours, ce n'est pas prudent.” Un soupir presque trop théâtral. “Et puis... j'peux bien attendre 23 jours de plus...” Il arque un sourcil et sourit, ses lèvres découvrant ses dents blanches en une expression rieuse. | |
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Matt Aindreas HemmingtonAGENT DU MINISTERE. ► Président-Sorcier du Magenmagot.
► MESSAGES : 129
Sam 5 Mar - 22:24 |
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« Mon père est ok pour l'appartement, l'année prochaine. Il dit que de toute façon, c'était couru d'avance et qu'il avait prévu le coup. J'ai les clefs à la fin du mois. Et toi, ton père? »
« Il est d'accord aussi. Il ne pourrait pas rêver meilleur colocataire pour son fils. Il parait que tu as une bonne influence sur moi ces derniers temps... »
Matt Hemmington a un instant de silence, puis a un petit rire en imaginant la tête que ferait leurs deux pères en apprenant la nouvelle, ou mieux, en les surprenant. Pas juste à s'embrasser, non, c'est tellement ridicule, mais pire encore, qui sait, en plein acte? À voir ce bon Luke rougir et gémir comme un homme, certes, mais à gémir de se faire posséder par un autre homme? À voir Matt a possédé un homme comme une femme, mais à en aimer les formes plates et le corps souple et tendre? Ils ne riraient pas, les battraient. Tout ça serait plus simple si les deux veufs se père s'enfilaient en secret eux aussi. Ils accuseraient alors leurs gênes, et hausseraient avec désinvolture les épaules, puisqu'après tout, ce n'était pas tant de leur faute si ils s'attiraient, mais de la leur de les avoir laisser grandir ensemble, toujours fourrer à deux, pour s'étonner de les voir dans un même lit. Matt repose son regard anthracite sur Luke. Il est doux, alors qu'à l'habituel, il est un ours. Un ours dur comme un roc, maltraité par les années qui a finit par s'endurcir.
« Je n'aurais bientôt plus besoin de me cacher quand j'aurais envie de faire ça... »
Matt hausse un sourcil, le fixe approchait comme un chat approcherait, félin et langoureux. Luke qui lui fait un effet d'boeuf. Il a un petit sourire en coin, qui s'élargit à chaque pas de moins, et son petit coeur bat tranquillement dans la poitrine, malgré que Luke soit là, si proche de lui. Le géant qu'est Matt pourtant ne cille pas, le fixe sans un mot. Les yeux sombre du serpentard brillent en sentant ses mains effleuraient sa peau, et se font plus dur en le voyant approcher. Il sait déjà ce qu'il complote, et malgré ça, il se penche, entrouvre les lèvres pour saisir sa bouche, mais il s'esquive et fuit, le petit ingrat. Les yeux du jeune Hemmington le suivent comme il se dérobe, et sa langue claque sur son palet dans un excès d'ennui. En apparence cependant, il a tout au plus un petit air ennuyé, mais rien ne transparaît de plus. L'infâme cependant. Jouer avec lui, quand lui était sincère. Qui oserait tenter la bête qu'est Matt si ce n'est un pauvre fou? Matt observe Luke du coin de l'oeil, sans aucune réaction. D'un autre côté, il regarde la porte de sa chambre. Aucune visite autorisée, c'est ça? Aucune d'aucune? Avec Sin Midnight qui traîne dans le manoir, c'est encore de la chose de le faire crier et de marquer tout entier ce corps qui lui appartient. Dans l'esprit de Matt germe les idées et les fantaisies, où il se trouve avec Luke le suppliant de l'achever, de le serrer plus fort et d'en finir. Il l'entends qui pleur de plaisir, et c'est un sourire enivré qui se dessine sur son visage. L'idée lui plaît. Même si elle est folle, folle à souhait.
« Désolé, j'me suis égaré on dirait. »
« Tu m'imites bien mal. »
Relève le jeune Hemmington avec un petit « mh » amusé en fin de phrase, s'étirant. Et Luke qui se retourne, le regarde à nouveau et lui fait face. Le brun est sombre comme il hausse un sourcil, se demandant ce qu'il va bien pouvoir lui répliquer ou inventer pour le faire enrager – quand tout le monde sait que Matt est d'un calme placide. Le visage clair de Luke lui fait toujours de l'effet. Plus que son corps en réalité. Ce qu'il préfère en lui, c'est sa bouche, ses yeux et ses cheveux. Ses boucles blondes dont, de dos, il croit toujours voir un ange. Ses yeux, clairs, comme un ciel irlandais rempli de pluie, mais toujours clair. Et enfin sa bouche, qui pourrait le maudire, insulter sa famille entière ou le mettre plus bas que terre, qu'il n'en ferait rien, mourant à chaque mouvement, mourant de vouloir en embrasser la commissure délicate et claire. Il le sait. Il a un esprit malade, mais sa maladie est douce. Elle prends le coeur, le berce au rythme d'une valse. C'est une douleur qui endort calmement le corps, l'engourdit. Sensation agréable au possible.
« Mais c'est toi qui dois avoir raison, comme toujours, ce n'est pas prudent. »
Matt a un petit « mh? », haussant un sourcil. Pas prudent? Alors qu'il se serait laissé faire il y a quelques secondes, quitte à le prendre sur un bureau comme on prendrait une secrétaire ou une maîtresse? Non, il est juste fâché. Fâché au point de le lui faire payer en le frustrant. Hemmington n'est pas bête. Il le connaît que trop bien, son petit ange aux airs terribles. Alors il laisse filer la chose, avec un sourire amusé et moqueur à la fois. Si il croit qu'il va gagné comme ça, au jeu de qui craquera le premier, il se trompe. Pour la seconde fois.
« Et puis... j'peux bien attendre 23 jours de plus... »
Un grand rire éclate dans la pièce. C'est Matt, qui rit franchement et de bon coeur, mais regagne bien vite sa substance habituelle et son visage implacable. Il hausse un sourcil, avec un sourire si moqueur que ça en serait vexant pour certains.
« 23 jours de plus? Ça fera plus d'un mois. Un mois d'abstinence pour ce bon Luke Midnight? » il siffle « Tu dois être sacrément amoureux. »
Les yeux anthracite du jeune homme brillent alors, sous l'effet de sa propre phrase. Il ne lui laisse pas vraiment le temps de quoi que ce soit qu'il approche, le pas lourd. Il est immense et large comparé à Luke, alors le petit blond n'a pas d'autres choix que de reculer, et c'est contre le mur que son dos s'arrête. Les deux mains de Matt se posent de chaque côté de ce petit ange capturé, libre mais bien à lui. Il se rappelle avoir laisser une marque sur sa nuque, et si elle a disparu, ce ne serait que le temps qu'à nouveau il en fasse une. Une belle. Une violette. Le regard sombre de Matt glisse sur le visage de Luke, le détaille alors, de son front à son menton, puis remonte pour se perdre dans le clair de ses yeux avec un sourire satisfait en coin, heureux à l'intérieur. Il se penche alors, et ses lèvres sur les siennes soufflent. Sa respiration est régulière, chaude comme elle le caresse.
« Attendre encore... Ou prendre le risque. » Matt hausse un sourcil, son sourire se fait fin. « Tu as toutes les cartes en main, Luke. Tes désirs sont des ordres. »
Il est langoureux Matt quand il parle ainsi, d'une voix basse et naturellement grave, presque rocailleuse et traînante, alors que son visage glisse, que son nez effleure sa peau, allant lentement sur la gauche pour redessiner le rebondis de sa joue, sans jamais l'embrasser ni le toucher vraiment. Non. Ce n'est pas lui qui décidera, parce qu'il peut se retenir, parce qu'il en a l'habitude, et que malgré tout, il le veut. Maintenant. Tout de suite. Contre ce mur s'il le faut. Si il s'agit du seul moyen pour l'avoir, alors ça sera ainsi.
Et merde, be quick or be dead.
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573
Ven 11 Mar - 0:19 |
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| « Et puis... j'peux bien attendre 23 jours de plus... »
Ce n'est qu'un jeu mais Matt le sait, bien sûr, comme il éclate de rire à cette remarque. C'est rare, un rire franc et clair comme celui-là de la part de Hemmington alors Luke sourit franchement en retour, un sourire joyeux parce qu'après tout, tout cela l'amuse. Mais bien vite Matt retrouve son masque ordinaire, calme et désespérément sérieux, mais il y a ce sourire moqueur sur ses lèvres et Luke ne la quitte pas du regard cette expression là, sans doute parce qu'il la trouverait blessante s'il ne le connaissait pas si bien, ce géant en armure. Mais ça reste tout de même affolant de voir à quel point un simple sourire a la capacité d'influer sur l'humeur de quelqu'un.
« 23 jours de plus ? Ça fera plus d'un mois. Un mois d'abstinence pour ce bon Luke Midnight ? Tu dois être sacrément amoureux. »
Le sourire de Luke s'évanouit malgré lui, même s'il sait que c'est une plaisanterie et que dans le fond, il la trouve drôle lui aussi, et la moue penaude qu'il affiche en dit long sur ce qu'il ressent. bien sûr qu'il est amoureux, mais là n'est pas tant le problème. Que Matt trouve bon de rappeler qu'un mois d'abstinence pour Luke semble déjà quelque chose d'exceptionnel, cela le ramène à toutes les personnes qui sont passées avant Matt, toutes les personnes qui, après tout, n'en avaient pas valu la peine. Alors il détourne le regard, sans doute parce qu'il a un peu honte aussi mais son attention se reporte sur Hemmington, parce qu'il avance vers lui à mesure que lui-même recule jusqu'à ce que son dos rencontre le mur et qu'il faille bien qu'il s'arrête. Il n'a pas peur de Matt parce qu'il le sait, il ne lui ferait jamais de mal, mais il a cette carrure, ce visage impressionnant et noble, cette allure altière qui intimide même Luke quelquefois. Et il le sait et il en joue, parce qu'ils se connaissent si bien qu'aucune de leurs faiblesses n'est un secret pour l'autre. Bien sûr c'est un avantage la plupart du temps, mais lorsqu'ils jouent sur ce genre de tableau, c'est clairement un inconvénient. Les mains de Matt se posent sur le mur de part et d'autre de lui et il lève ses prunelles grises vers lui, un sourire moqueur sur les lèvres parce qu'il sait qu'il est en train de gagner. Bien sûr que Matt va craquer, qu'il ne va pouvoir résister alors qu'il le tient si près de lui, à sa merci presque, et qu'ils sont restés presque trois semaines sans se voir. Il le voit bien, Luke, que Hemmington dévore son visage des yeux. Aussi lorsque le Serpentard se penche vers lui, approchant ses lèvres des siennes, il les entrouvre, persuadé que Matt va l'embrasser, qu'il va se rendre. Mais il déchante aussitôt car ce n'est qu'un souffle, rien de plus. Il reste cependant pendu aux lèvres de cet Irlandais plus grand et plus fort que lui, de ce frère pour lequel il se damnerait.
« Attendre encore... Ou prendre le risque. Tu as toutes les cartes en main, Luke. Tes désirs sont des ordres. »
Oh, comme il est traître, ce Matt qui le tente de façon aussi indécente de sa voix grave et chaude, de son visage qui effleure le sien, à peine, juste pour lui donner envie d'en avoir plus. Et il en veut plus, bien sûr, tellement plus. Et il a ce sourire vainqueur parce qu'il sait déjà, l'infâme, qu'il a gagné. Tout comme Luke aurait sans doute du le savoir dès le départ, lui qui lançait toujours les jeux sans jamais parvenir à les gagner contre Matt. Il était clair que le jour où Midnight gagnerait contre Hemmington ce serait que ce dernier, pris de pitié, lui aurait concédé la victoire volontairement. Mais le blondinet n'en démordait pourtant pas et il continuait à le défier à des parties toujours plus idiotes les unes que les autres. Les iris gris clair de Midnight se posent dans ceux plus sombres de Matt, faisant mine de réfléchir même s'il sait déjà qu'il est celui qui va craquer le premier. Car déjà il n'en peut plus.
« Mes désirs sont des ordres ? Vraiment ? » Il esquisse un sourire moqueur avant d'attraper les poignets de Matt et de les retirer doucement du mur, se libérant de cette belle "cage" par la même occasion. « Tu considères que c'est une victoire pour toi, alors ? De te soumettre à mes ordres ? » Il se moque, sa douce vengeance. Rapide, il passe derrière Matt et le pousse face au mur avec une brusquerie calculée, même si quand bien même il y serait allé vraiment fort, il n'aurait pas été en mesure de lui faire grand mal. Les mains frêles de Luke sont déjà passées sous le pull de Hemmington, s'emparant de sa peau, remontant jusqu'à la nuque en une caresse lascive et témoignant du calvaire qu'ont été ces trois semaines sans lui. Ses mains font le tour de ce torse puissant et il se colle à lui alors que ses doigts parcourent déjà sa poitrine, avides, comme affamées. Son corps épouse le sien ou presque et son visage s'enfouit dans sa nuque, difficilement, comme Matt est plus grand. Les mains effleurent le nombril, redescendent sur les hanches qu'elles pressent et serrent contre le bassin de Luke. Il tremble déjà parce que l'envie le cloue sur place et qu'il crève depuis. Une fois, une seule et unique fois, c'est tout ce à quoi ils ont eu droit et c'est tellement peu pour deux êtres comme eux. Sa main s'accroche au poignet de Matt et le fait pivoter face à lui, dos au mur. Il reprend la même position que Hemmington précédemment, l'enfermant dans une cage avec ses bras, sauf que dans ce sens c'est presque risible. Mais il ne s'occupe pas de ça, Luke. Il ne s'occupe que des lèvres de Matt, qu'il embrasse cette fois, fougueusement, sans même prendre le temps de passer par la case "douceur". | |
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Matt Aindreas HemmingtonAGENT DU MINISTERE. ► Président-Sorcier du Magenmagot.
► MESSAGES : 129
Dim 13 Mar - 1:45 |
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Ce qui est le plus drôle dans le fond, c'est que Luke ignore jusqu'à l'étendue de son pouvoir sur Matt. Non, car en se pliant aux moindres exigences de Luke, en le tentant comme il le tente, en lui laissant ce choix de faire un pas ou non, Matt lui laisse là le plus grand pouvoir qu'il n'a jamais laissé à personne. C'est avec un petit sourire qu'il voit une lueur s'allumait dans les pupilles métalliques, parce qu'il sait dès lors que Luke gagne, mais qu'il l'ignore. Parce qu'au fond, Matt n'attends que sa réaction, et pour avoir un vainqueur, il faut un perdant. « Mes désirs sont des ordres ? Vraiment ? » « Dois-je me répéter? » Il a un petit rire, amusé, alors qu'il hausse un sourcil, se demandant ce que va inventer le blond pour le mettre mal à l'aise. Il laisse ses mains se décollaient du mur, grand comparé au petit ange qu'il a devant lui. Enfin, quelle drôle d'ange, qui n'a d'angélique que les boucles lourdes de ses beaux cheveux. Matt a un sourire. Il ne faudrait pas qu'il y pense réellement, parce que quelque part, Matt idéalise ce petit Luke Midnight, le voit comme personne ne pourrait le voir. D'ailleurs, Luke s'en verrait sans doute vexé de savoir qu'elle est l'image qu'il donne dans le crâne de l'héritier Hemmington. « Tu considères que c'est une victoire pour toi, alors ? De te soumettre à mes ordres ? »
Il hausse à peine un sourcil que déjà sa joue épouse le mur. Certes. Alors il tourne un peu la tête sur le côté, regardant d'un œil étonné et suspicieux, mais finalement il se crispe un peu en sentant les mains de Luke sur lui. Oh, c'est infime, et ce n'est pas une mauvaise crispation. Mais pensez y, trois semaines sans toucher sa peau, sans presque le voir même, c'est un enfer. Avant il pouvait se retenir, mais embrasser – non, coucher même – avec Midnight, lui déclarer sa flamme, avec autant de passion, de pureté d'âme, c'était un aller droit en enfer. C'était se jurer d'avoir envie tous les soirs et de le faire chier pour avoir ce plaisir de quelques minutes, d'une heure. Une heure certes, mais quelle heure – de celle qui vous transporte au paradis sans passer par la case purgatoire. Ou alors le purgatoire est encore d'avoir à fermer les yeux, frissonnant, de s'empêcher de se retourner et de le clouer au mur pour mieux le dévorer. La faim tiraille finalement le géant, lui qui a toujours été que trop distant découvre l'instinct et l'envie, la dévorante, la fougueuse, qui frappe à l'intérieur. La langueur et la sensualité, c'est bon pour les jours monotones. Ce qu'il ressent sur le moment, en sentant le bassin si fin de Midnight contre le sien. Une pensée passe entre ses tempes, rejoint l'infini de son imagination. Un instant il pense que si Luke fait ça, c'est parce qu'il le veut comme ça, et il serait même tenter de lui dire que c'est carrément ridicule. Qu'il est si petit comparé à lui que ça ressemblerait à un film de mauvais genre, mais il ne dit rien. Il le laisse faire, parce que pendant ce court instant, aussi étrange soit-il, il a la respiration chaude de Midnight sur sa nuque, et il a ses mains qui le serrent et lui font bien comprendre que lui aussi il a attendu, qu'il n'est pas allé se servir ailleurs, et rien que pour ça, son coeur accélère un peu dans le grand coffre qui le cache. Matt est une grande baraque, immense. Avec un tout petit coeur, à peine assez grand pour contenir une personne. Et il fallait que ce soit son meilleur ami, sans quoi il n'aurait jamais eut qu'une fiancée ou un ami. À choisir, il a gardé l'ami, sublimant cette image. Luke Midnight est la fiancée qu'il n'aura jamais. Il est cette petite peste jalouse qui l'engueulera quand il rentrera tard, lui fera une crise en l'insultant de tous les noms avant de se rapprocher pour se serrer contre lui, comme si frotter leurs deux peaux marquaient le nom de Midnight quelque part. Luke était cette petite bonne femme inexistante qui n'aurait jamais supporté le braillement d'un enfant – parce que Matt lui même n'en voulait pas. Une petite blonde sans poitrine, toute fine. Qui irait bien avec lui. Le comprendrait sans avoir besoin de parler, l'aguicherait d'un seul regard, en penchant juste la nuque, dévoilant derrière sa tignasse blonde cette partie adorable qui relie l'oreille à la base du cou. Cet endroit adorable où il déposerait ses dents, la marquant de ses lèvres chaque nuit, écoutant ses petits gémissements de volupté, admirant sa pudeur et ses rougissements comme étant le saint sacrement. Luke Midnight n'était pas une fille, il pouvait bien le savoir comme il l'avait vu nu, mais parce qu'il n'était ni vraiment un homme, ni vraiment une femme aux yeux de Matt, alors son corps était sublimé. Il était juste l'« unique qu'il lui fallait ». Il était le « one » que les anglais cherchaient le temps d'une éternité. Alors rien que pour tout ça, il le laisse profiter, un peu. Si c'est son plaisir, même si Matt sait qu'il n'ira pas plus que ça. Pas plus loin, parce que plus loin, ça ne sera pas drôle pour lui. Enfin, il pourrait le faire, mais quel intérêt si l'un des deux parties n'y prends aucun plaisir? Le géant aux yeux sombres finalement regarde par dessus son épaule et pivote comme Luke l'ordonne. Il a la réponse sur le bout des lèvres, la réponse à sa question. Qui des deux a gagné ce duel. Il déglutit, parce que mine de rien, ça a fait son effet, et les divagations de son esprit lui permettent ce genre d'excitation rapide, lui qui est par habitude si long à se mettre en route. Vulgaire bête à l'intérieur qui ne réagit qu'aux signaux flagrants. N'empêche que Midnight qui l'enferme entre ses bras si frêles et se lèvent sur la pointe des pieds, c'est à claquer. Matt soupire sur ses lèvres, rendant ce baiser. C'est avec plaisir qu'il le lui rends, parce que finalement, c'est ça qu'il a toujours cherché. Un baiser, chaud et humide, qui vous laisse sur les lèvres une impression nouvelle à chaque fois.
« J'ai pas perdu, mais toi non plus. » Conclût il finalement en passant sa main droite autour de ses hanches, sa main glissant sur le postérieur sans gêne pour mieux le coller contre lui, le presser contre son propre bassin où l'on sent déjà l'excitation poindre derrière le jeans. Presque rien, c'est vrai, pas encore tout du moins, mais c'est un brasier en voie de combustion. Sa main gauche elle remonte de son flanc jusqu'à la main qui traîne encore sur le mur et la repousse, la déplaçant vers sa nuque. Sur le moment, la tendresse n'a aucun intérêt. Ils en ont envie tous les deux. Maintenant. Fougueusement. Alors c'est tout naturellement que Matt attrape les cuisses de Luke de ses deux mains, le remontant contre lui et se retourne, le plaquant contre le mur. Ce n'est pas violent, mais ce n'est pas doux. Juste de quoi presser un peu mieux son bassin contre le sien, sentir ses hanches et ses courbes indécentes. C'est obscène, car rien qu'à y penser, Matt le dévorerait plus encore, jusqu'à qu'il ne reste rien qu'un peu de cendre entre ses mains. Oh, le moment est exquis puisqu'il embrasse chaudement cette gorge offerte, et c'est justement à la base de sa nuque, qu'il dépose un baiser, et son nez retrace le chemin de son épaule. Son visage lutte contre le tissu de la chemise alors que son corps ondule contre celui de Luke, mimant un mouvement qui n'appartient qu'aux ébats. Ses mains sont fébriles sur ses cuisses, retraçant la courbe de ses cuisses entre ses doigts. Finalement, sa bouche sur la moitié de son épaule embrasse, et le baiser dure jusqu'à qu'une marque apparaisse, et Matt sait qu'elle y restera des jours durant. Passant sa langue dessus, comme pour revivre le moment, il mords délicatement la marque violacé, avant de reporter ses lèvres sur celles de Luke. Sa bouche a meilleur goût que sa peau, mais ce à quoi il ne résiste pas, c'est encore sa chute de reins. Alors il y a des hommes assez fous pour se faire posséder par ce corps, quand on ne demanderait qu'à le posséder?
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573
Lun 14 Mar - 22:04 |
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| « J'ai pas perdu, mais toi non plus. »
Luke hausse un sourcil interrogateur, s'interrogeant sur le sens énigmatique de cette phrase mais finalement, il abandonne bien vite parce que son esprit est loin de ce genre de détails actuellement. Le bras de Matt passe autour de sa taille, sa main se posant sur ses fesses pour le plaquer davantage encore contre son bassin, tandis que l'autre main s'empare de la sienne pour la poser sur la nuque. Il ronronnerait presque, Luke, parce qu'il sent le renflement dans le pantalon de Matt et que ça le flatte, tout comme ça ajoute à sa propre excitation. Ses doigts se resserrent sensiblement sur la nuque de Hemmington lorsque ce dernier relève ses cuisses et le plaque contre le mur. Il esquisse une grimace en sentant son dos taper contre la cloison mais plus encore à cause de la position dans laquelle il se retrouve. Un léger froncement de sourcils comme il constate que Matt le considère presque comme une fille et qu'il trouve ça légèrement humiliant mais c'est un détail qui disparaît dans un soupir lorsque le bassin de Matt se colle encore contre le sien et que ses lèvres se posent sur sa peau. Son visage se penche sur le côté à mesure que les lèvres de Matt descendent le long de son cou et ses doigts s'enfoncent un peu plus dans la nuque de Hemmington lorsque celui-ci ondule contre son bassin en une danse lascive, une parodie d'ébats. Il soupire et il se consume. La bouche de Matt dévore son épaule et il sait déjà avant de l'avoir vue que cela laissera une marque ; ce n'est que la deuxième mais il semblerait que Hemmington aime ce genre de jeux, cette façon de marquer son territoire. C'est presque animal sans doute, mais Luke sait déjà que personne ne le questionnera sur ce suçon parce que personne ne le verra. Il a beau être volage, Midnight, il n'ira pas voir ailleurs, pas cette fois, parce que cette fois c'est différent. Parce que c'est Matt et qu'il l'aime et qu'on ne blesse pas les gens qu'on aime. C'est ce que sa mère disait en tous cas. Les doigts de Luke remontent le long de la nuque de Matt et se mêlent à ses cheveux alors que Matt l'embrasse sur les lèvres. Il demande plus, Luke, et c'est tout naturellement que sa langue se fraye un chemin jusqu'à celle de Matt. Il sent les mains du géant sur son corps si frêle et il réprime un frisson de plaisir parce qu'il aime cette façon possessive qu'il a de se l'accaparer, même s'il le fait en le considérant comme une fille. En tous cas à ce qui y ressemble. Avec un sourire, il laisse glisser ses jambes, retrouvant le sol. Dans un geste rapide, il s'échappe de contre le mur pour se diriger vers la porte de sa chambre, vérifiant qu'elle est bien fermée - avec tous les occupants du manoir actuellement, on est jamais trop prudents -, avant de placer une chaise devant pour bloquer la clenche. Non, vraiment, on est jamais trop prudents.
Une fois qu'il est sûr que tout est sécurisé, Luke fait demi-tour et revient en direction de Matt, un sourire étrange sur les lèvres. Sa main passe sur sa nuque, remonte dans ses boucles blondes, avant de revenir vers le col de sa chemise, le relevant avec un haussement de sourcil provocateur, ses doigts fins de pianiste s'attaquant à la boutonnière, ouvrant le vêtement petit à petit, dans une lenteur savamment étudiée pour rendre Matt complètement fou. Et il n'y a pas à s'y tromper, comme Midnight regarde Hemmington avec cet air de défi, cet air joueur qui indique qu'il a commencé une partie. Il ne veut pas que ce soit comme la première fois, tendre et pleine de cette passion nouvelle qu'ils se découvraient l'un pour l'autre, non, Luke veut quelque chose de plus... fougueux. Il y a Matt en face de lui, ce type qui le ferait crever d'un regard s'il décidait de ne pas vouloir de lui, ce mec pour lequel il ferait n'importe quoi. Et c'est un peu ce qu'il fait, tandis qu'il retire sa chemise et qu'il la laisse glisser sur le sol. Il fait n'importe quoi, à tenter de l'allumer encore davantage, comme s'il y avait besoin, comme si Matt n'était pas déjà tout disposé à l'écouter. Non, Luke tire encore sur la corde, sur sa patience, quitte à le rendre dingue. Ses doigts descendent plus bas encore, débouclant sa ceinture, la retirant d'un mouvement sec et la balance aux pieds de Matt, mordillant ses propres lèvres avec une lueur pétillante dans les yeux. Il déboutonne son jean, en écarte les pans doucement et le descend à peine sur ses hanches, juste de quoi laisser apparaître quelques centimètres de peau. Il ne s'est pas approché de Matt plus avant, restant à une place stratégique, à portée de son regard mais pas de ses mains. Torse nu, il retire ses chaussures et ses chaussettes puis, il avance de quelques pas, juste pour être si proches de Matt qu'il le toucherait s'il respirait un peu plus fort. Il lève le regard vers lui, ce regard qui appelle au viol, tout simplement, et l'observe de ses prunelles grises. Un soupir, savamment étudié lui aussi, à la limite du gémissement de plaisir. Il se hausse sur la pointe des pieds et lèche les lèvres de Matt, sans le toucher de ses mains. Un haussement de sourcils provocateur.
« Matt... » Il glisse, droit comme un "i", le long du corps de Hemmington, l'effleurant à peine de son nez, sa main gauche se rattrapant à sa hanche pour ne pas tomber, tandis que la droite vient ramasser la ceinture qu'il a jeté précédemment à ses pieds. Le regard de Luke se lève vers Matt, l'observant quelques longues secondes avant, de remonter lentement. Il glisse la ceinture dans les mains de Matt et, félin, il lui susurre à l'oreille : « Attache-moi. » | |
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Matt Aindreas HemmingtonAGENT DU MINISTERE. ► Président-Sorcier du Magenmagot.
► MESSAGES : 129
Mar 15 Mar - 16:10 |
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Il s'échappe le scélérat! Dans son crâne, Matt siffle, frustré. Le contact de leurs deux peaux était trop bon pour qu'il s'arrête comme ça, brutalement. Il se retourne lentement, prédateur, et repose son dos contre le mur, le fixant faire ses allers et venus dans la pièce. Chacun mouvement est un appel au viol, et si il reste sage, son esprit lui gambade et imagine. Une simple chaise devient dès lors un instrument de torture et de tension entre eux deux, et ils peuvent se le permettre. Parce que ce genre de jeux ne demandent que deux choses : de l'amour et de la confiance. Et quelques sangles de cuir pour rehaussait la chaleur d'une pièce. Mais ça, le jeune Hemmington le garde dans le fond de son crâne. La seule et unique éducation sexuelle qu'il a eut, ce fut celle de la pornographie. C'est sans doute ridicule dit comme ça, mais la première fois qu'il vit une femme nue, ce fut à la télé, alors que Chain avait ramené un « dvd » de son frère. Ils avaient douze ans. Ça avait été la révélation. La femme dans l'extrait était presque plate, toute fine et blanche, de longs cheveux blonds. Il se souvenait exactement de tout cet extrait de vie. De l'entrée de Chain dans le manoir Hemmington jusqu'à sa sortie. Ça avait été une « première fois », virtuelle certes, mais une première fois tout de même. Alors forcément, découvrir par soit même comment on fait avec un homme, ça n'était pas de son ressort. Matthieu Aindreas Hemmington était un perfectionniste. En trois semaines, il avait lu des livres ridicules, parce que la théorie restait toujours très ridicule, et il était allé dans ces magasins de dépravation pur. Pour comprendre. Et il avait compris qu'il n'était pas gay. Enfin, pas dans le sens pratique du terme. Lui il aimait Luke comme on aime une femme. Il en aimait les formes et le caractère, les jalousies et les moqueries. Jusqu'à la moindre mimique que lui seul avait pu voir dans sa vie. Et plus cette idée grandissait, plus il y avait une idée d'exclusivité forte qui revenait, grimpait en lui comme une maladie folle. Il vomissait toutes ses personnes qui avaient eut Luke Midnight avant lui, et avait fait le choix de l'avoir d'une façon que plus personne ne passerait après lui, et ne passerait comme lui. Ce besoin d'exclusivité violente, presque impérieux quelque part, Matt le tenait de son père, homme terrible derrière un masque impassible. Ce n'était pas d'aujourd'hui. On ne manipule que rarement pour ne rien retirer de ses faits.
Enfin, cette exclusivité n'était à sens unique – pas comme chez son géniteur. Matt offrait comme il désirait. Si il désirait tout, il donnait tout. Et ce que Luke lui offrait à ce moment, ce sourcil provocateur et ses formes le firent déglutir, son regard devenant plus perçant. Il ne bougea pas pourtant. Son cœur accéléra, lui ordonnant de faire quelque chose, un geste, de le pousser et de déchirer cette foutue chemise qui ne tombait pas, mais rien. Il ne fit rien. Il le regarde droit dans les yeux, et la question passa dans son esprit, fugitive. Un instant seulement pourtant qui le firent penser. En parlant des autres, il s'imagina un instant Luke faire ça, devant quelqu'un d'autre et serra la mâchoire. En lui, tout se chambouler. L'envie sincère de s'abandonner, de regarder en apnée le démon jouait avec ses nerfs, et d'un autre côté, l'éclatait, le poussait le lit en lui hurlant de ne pas faire ça. Pas comme il l'aurait fait ses autres qui le hantaient, jour et nuit, riant de lui d'avoir eut ce Midnight avant lui. Mais ce regard félin, ce désir, ce jeu quelque part, non. Matt eut un petit sourire en coin, chassant la pensée de tous ses hommes et toutes ses femmes avant lui. Non. Lui avait eut Luke pour la première fois. Il l'avait possédé. Et il lui était fidèle. Il était celui qui avait réussi à capturer l'oiseau qui se posait sur les branches et à le faire chanter, pour lui, et rien que pour lui. Et ce que Luke faisait n'était qu'un cadeau, une offre pour jouer davantage encore. Et il rougit parce qu'il est faible face à tout ça, et qu'il se repose un peu plus contre le mur à mesure que les boutons libèrent le torse blanc de nacre de l'irlandais. À mesure qu'il descends, encore et encore. Et elle tombe enfin. Il gronde alors, comme un monstre sur sa faim qui se garde de dévorer la brebis alors qu'elle lui ait offerte. Et qu'elle infâme tentation. Les yeux anthracite suivent dès lors les doigts habiles qui s'attaquent à la ceinture, et il rougirait presque alors qu'il n'a encore rien fait. Ses pensées impures et extrêmes peut être. Il souffle fort, son torse se soulevant régulièrement. Il sent son cœur qui bat trop vite à mesure que le pantalon s'écarte. Juste ses hanches. Il crèverait devant ses hanches, devant l'étirement de sa chute de reins, juste pour le plaisir de la toucher des bouts des doigts, d'en parcourir l'étendue des lèvres. Putain. C'est le seul mot qui se colle sur ses lèvres, parce qu'il ne sait même plus où il est. Le monde entier disparaît au profit d'un ange, oh, d'un provocateur aux boucles blondes qui fait n'importe quoi et lui, il réagit. Réagit parce qu'il le désire, quitte à le briser un peu en allant trop vite, mais il le veut maintenant, et il se renfrogne en le voyant prendre son temps alors que lui, à l'intérieur, il crève. Crève d'avoir une ceinture et un mec à demi-nu devant lui, d'avoir un jeans étroit, et d'avoir les idées qui vont avec.
Il le voit s'approcher, comme si les rôles s'étaient inversées, qu'il serait une sorte de proie et lui de prédateur. Un prédateur caché derrière une peau d'agneau. Un agneau qui s'approche trop près, juste assez pour que le loup puisse le croquer finalement. Mais rien. Matt a un juste un petit sourire qui s'affiche sur le visage, le regard fixe, détaillant chaque mouvement, chaque possibilité de reprendre le dessus, et il ronronne presque quand Luke lui lèche sa bouche, se retenant de rattraper son visage, de le tenir pour lui dévorer la bouche. Il le regarde comme s'il n'attendait que ça, cet enflure, et en plus il gémit et il le lèche? C'est la mort assurée à ce train. C'est un pauvre fou qui s'amuse à tirer sur les fils. Un pauvre fou qui va s'y brûler les doigts, et plus encore. « Matt... » Et il glisse. La langue de Matt claque sur son palet alors qu'il hausse un sourcil, interrogateur. Est-ce qu'il compte le tuer ou le dévorer? Pensant prendre le pouvoir en le faisant clamser de cette façon? Matt tremble et recule, se clouant un peu plus au mur en le voyant si proche et si bas à la fois. Parce que mine de rien, si bas, ça lui donne des idées de plus en plus terribles, et ça, c'est mauvais. Très mauvais. Finalement ses mains sentent le contact rugueux d'une ceinture de cuir. Il ne comprends pas. Pas encore quelles sont les règles du jeu. Alors il hausse un sourcil, réfléchit, mais la réponse poins finalement d'elle même. « Attache-moi. » Le frisson est directe, parcourant toute la colonne trop longue de Matt Hemmington qui rougit malgré lui. C'est le premier jour de sa vie qu'il rougit pour des niaiseries pareille, mais ce n'est pas tous les jours que vous avez Luke Midnight, nu et s'offrant. Enfin. S'offrant avec une ceinture et semblant mourir pour vous... bref. Matt le fixe quelques secondes et finalement sa bouche se pose sur la sienne, tenant d'une main la ceinture et de l'autre la taille de Luke contre lui. Le baiser n'est qu'un court entre-acte, pour qu'il ne crève pas bêtement sur place alors que rien n'a encore commencé. Il le pousse finalement tendrement, sa bouche l'accaparant dès qu'elle le peut, et c'est lentement vers le radiateur qu'il se dirige. Ses mains passent le dos de Midnight, et s'il l'embrasse chaudement, de la bouche à l'oreille en passant le cou, ses mains elles s'activent à passer le morceau de cuir autour du radiateur. Matt est un bricoleur, ou quelque chose du genre. Et c'est tout naturellement qu'il forme un nœud parfait pour base, relâchant les deux morceaux de tissu. Ses mains alors remontent lentement vers Luke, attrapant son visage qu'il embrasse, encore et toujours, marquant ses épaules de plusieurs suçons, évitant de le marquer que la base de sa gorge. Puis ses doigts, forts, glissent sur ses épaules. Le souffle est chaud sur les lèvres de Luke alors que les lèvres de Matt à présent effleurent mais jamais n'embrassent, fuyant même le contact par jeu, un sourire en coin alors que les mains, glissant le long des bras du blond, finissent par entourer les poignets fins du faux pianiste. Un seul pas en avant suffit à faire reculer Midnight assez près pour qu'il attache les deux poignets séparément aux lanières de cuir. Un simple tour de main, comme s'il avait fait ça toute sa vie. Les labeurs de son père auront sans doute eut du bon, une fois dans sa vie. Et alors là, Luke Midnight est fichu. Attaché. Cloué. Comme un ange à qui on aurait arraché les ailes pour le garder. À soit, et rien qu'à soit.
Ses lèvres affichent un petit sourire satisfait, fiévreux dans le fond, et il se recule d'un pas, admirant la galbe de ses hanches et surtout, de quelle façon il l'a attaché. Ainsi, tout offert, les mains dans le dos bien ciselés, de sorte que ses poignets puissent tourner mais ne pas s'échapper, Luke Midnight est pris à son propre piège. Il a voulu joué? Soit. On va jouer. Matt Hemmington tends alors ses bras, et ses mains s'activent à défaire les manchettes impeccables de sa chemise, alors qu'elle glisse sur le sol dans un geste élégant mais rapide. Il ne va pas copier son jeu. Le sien est plus malsain. D'une main il voit valser ses chaussures et ses chaussettes, et finalement garde son pantalon bien fermé. Là n'est pas le but. Le regard de Matt, attentif et patient, glisse sur le visage de Luke alors qu'il se penche pour l'embrasser. Enfin, pense t-il, puisque ses lèvres encore se dérobent dans un petit rire amusé. Lentement le tronc immense s'effondre, glisse sur le sol comme un homme trop grand qui glisserait, mais bien droit toujours, suivant de la bouche les courbes de Midnight, retraçant de sa langue joueuse le dessin de sa gorge, suivant la douce jugulaire, pour finalement embrassé la base de sa gorge. Alors il glisse encore, ses mains fortes se tenant au radiateur, sans se brûler. La chaleur de leur deux corps surpassent de loin tout ce qu'il peut espérait. Il souffle sur cette peau offerte, le marquant d'une nouvelle tâche juste en dessous du sein gauche, amusé par ces jeux là, et glisse lentement jusqu'à son nombril. Là il pose genoux à terre, retrouvant avec un petit plaisir son équilibre parfait. Ses mains se décollent alors du radiateur, épousant les hanches fines du bassin de Midnight. La bouche du Hemmington pose cent baisers de son nombril à sa hanche, ronronnant de le frustré, sans même avoir à le regarder. Il le sait, car chaque frisson de sa peau vibre devant ses lèvres, sur sa langue. Il déglutit, embrassant le coin droit de l'aine où une énième marque apparaît, légère mais bien présente. Et juste en dessous, c'est autre chose. Matt Hemmington relève ses yeux foncés sur Midnight, caressant son visage et ses joues, son air d'enfant qui n'en peut plus, ou d'ange torturé. Sourire en coin, ses mains glissent à l'intérieur de son pantalon mais pas dans son caleçon. Elles ne font que tirer ce qui lui sert de jeans, découvrant le caleçon noir mais fin qui recouvre son bassin. Partie exquise. C'est la première fois mais Matt ne rougit pas. Il y a penser plusieurs fois, parce qu'il veut par dessus tout, c'est voir un visage que personne n'a encore jamais vu de Luke, et si cela doit passer par les rougissements et les légers soupirs, alors il va adorer.
Aguicheur sans le savoir, la bouche de Matt se pose sur l'élastique de son caleçon, et laisse sa langue glissait, retraçant la forme que moule le caleçon avec un petit sourire amusé par son propre jeu. Alors que ses mains remontent calmement sur ses cuisses, il relève le nez, ses dents se referment une fois sur son aine, tendrement, puis redescende à nouveau, se refermant cette fois-ci sur l'élastique du caleçon. Alors là Matthieu relève les yeux, ses iris foncés fixant Luke et il tire sur le tissu du bout des doigts, sans gêne, sans honte. Ceux ne sont pas des sentiments très familiers au jeune Hemmington, alors il ne s'offusque pas de voir un sexe d'homme devant ses yeux. Parce qu'après tout, c'est ce qu'il veut. Là est son unique volonté que de faire supplier Luke, de le voir rougir voir même pleurer, qu'il le prie d'en finir. Ses yeux finalement se reposent sur le bassin et la virilité. Il l'effleure ses lèvres, joueur jusqu'au bout, n'arrêtant pas la distribution des cartes que Midnight a commencé. Il ne fait que payer ce qu'il a voulu mettre en jeu. Un petit sourire, et il pose sa bouche sur. C'est la première fois. Mais finalement, ça n'est pas aussi horrible que ça. Matt ferme finalement les yeux et sa tête mouve lentement, ses mains finissant de glisser le caleçon jusque sur les genoux de Luke, puis remonte pour garder en place le bassin. Et, entre nous, c'est fou que ce que ça fait de l'effet que d'en faire à l'autre.
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573
Mer 16 Mar - 0:19 |
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| « Attache-moi. »
Il se surprend lui-même de ce qu'il a osé dire, surtout lorsqu'on sait qu'une des grandes peurs de Luke est d'avoir les mains entravées, pour la simple raison que c'est un signe d'impuissance totale et que l'impuissance conduit forcément à la soumission. Et Luke est un insoumis notoire épris de liberté alors il est plus qu'étonnant qu'il s'offre lui-même en pâture aux loups de cette façon là. Mais si le loup est Matt Hemmington, alors c'est sûrement différent. Il ne peut retenir un sourire, un vrai qui n'a rien de moqueur pour une fois, en voyant les joues de Matt rougir, parce que c'est quelque chose, tout de même, de voir ce type taillé comme un roc rougir de cette manière. Et Luke a les yeux qui pétillent. Les lèvres de Matt se posent sur les siennes et il sent la chaleur envahir son corps lui aussi, tandis qu'il se laisse guider par Hemmington, bien trop occupé par ses baisers pour se demander où il l'emmène ni ce qu'il fait. Il feule et soupire, ses bras entourant la nuque de Matt, tandis que les lèvres de l'Irlandais dévorent sa peau, le marquant encore et encore de ces traces violettes que Matt semble affectionner. Fort heureusement, il ne se risque pas à les faire dans des endroits visibles, Luke ne se serait pas vu devoir expliquer à Luam d'où sortaient ces suçons. A moins de dire qu'ils étaient l'oeuvre de Sin et encore, son père ne le croirait sans doute pas, il bénissait donc Matt de se montrer si prudent. Les mains de Matt attrapent son visage et embrasse ses lèvres et il tremble, Luke, alors qu'il s'accroche à sa nuque et qu'il se colle à lui comme s'il avait peur qu'il s'en aille. Les mains de Matt se posent sur ses épaules et ses lèvres approchent des siennes sans les toucher pour autant, Hemmington semblant même se moquer de lui, avec ce sourire en coin si détestable, et Luke esquisse une moue boudeuse alors que ses lèvres se referment sur du vide quand elles ne demandent qu'à saisir celles de Matt. Hemmington attrape ses poignets avec douceur, avance d'un pas, ce qui fait reculer Luke de la même distance. Midnight hausse un sourcil interrogateur et lève les mains vers le visage de Matt, sauf que... ah oui, attaché, il avait oublié ce petit détail. Une légère lueur de panique passe dans ses prunelles gris clair alors qu'il se rend compte qu'il est pris à son propre piège, il tire instinctivement sur les liens, cherchant à se dégager avant de finir par se détendre. Il s'agit de Matt après tout.
Luke regarde Matt se dévêtir de sa chemise et il feule déjà, tout comme il trépigne d'être attaché alors que ses mains ne demandent qu'à partir à l'assaut de sa peau. Il avance d'un pas mais ses mains prises au radiateur lui rappellent bien vite qu'il n'ira pas plus loin. Et pourtant il le veut, ce géant au torse nu qui se tient devant lui mais qui ne se laisse pas approcher. Une moue contrariée sur le visage comme Luke commence à ressentir la frustration. Les lèvres de Matt s'approchent et déjà Midnight entrouvre les lèvres pour s'en saisir mais à nouveau le traître se dérobe et Luke siffle, de colère presque, mais il se radoucit aussitôt lorsque la bouche de Hemmington se pose sur son cou, descend dans le creux de son épaule. Mais Luke peste intérieurement parce que même si ces lèvres qui dévorent son ventre de baisers sont divines, ce n'est pas ce qu'il veut. Il veut ses lèvres sur les siennes, impérieusement, et il murmure le prénom de Matt, presque comme une supplique, parce qu'il en crève de frustration. Hemmington doit le sentir et il revient vers lui, caressant son visage sans pour autant lui donner ce qu'il demande. La figure de Luke avance vers celle de Matt mais déjà il l'abandonne et Midnight gronde, tirant à nouveau sur les liens, se maudissant à l'intérieur de son idée stupide. Les doigts de Matt font glisser le pantalon sur ses cuisses et il frémit. La bouche de Matt se pose sur l'élastique de son caleçon et le regard de Luke s'allume, sa tête bascule sur le côté et son souffle se coupe brusquement lorsqu'il sent la langue de Matt sur sa virilité, même si ce n'est qu'à travers le tissu, ça a le don de faire monter le feu à ses joues, brusquement, et de le crisper d'un coup. Il ferme les yeux quelques secondes parce qu'il est gêné que Matt se comporte comme ça, parce que c'est ce que font les catins et que Hemmington est tout sauf une de ces filles qu'il a eu un soir. Et il déteste l'idée même que Matt soit à genoux à ses côtés, il l'abhorre. Mais le calvaire de Luke n'est pas fini parce que Matt ne va pas s'arrêter là. Il croise son regard, ses prunelles foncées qui semble se moquer, qui veulent lui rendre la monnaie de sa pièce et il secoue la tête négativement, vigoureusement, sans rien dire, parce qu'il ne sait pas quoi dire en y pensant bien. Les doigts de Matt retire le caleçon, le descendent sur ses cuisses et ses lèvres effleurent son intimité. Une décharge électrique parcourt Midnight et ses joues prennent une teinte cramoisie, une couleur que même les baffes qu'avait pu lui mettre son père n'avaient réussi à leur faire prendre. « Matt, non. Fais pas ça. » Mais ses protestations futiles meurent bientôt sur ses lèvres alors que Matt se fait plus présent et que Luke rougit de plus belle si c'est encore possible. Il déteste l'idée, oh oui, il la hait, mais il ne peut pas empêcher son corps de réagir à ce que Hemmington lui fait, il sent ses jambes qui flageolent et tremblent et il feule. Oh pitié qu'il arrête ce manège...« J't'en supplie, Matt, arrête. » Un nouveau gémissement tandis que sa tête bascule en arrière et qu'il tire sur ses poignets. Il suffoque. Il va mourir là, sur l'instant. Sa jambe se relève brusquement et il repousse Matt du pied, celui-ci se posant sur sa taille et le faisant basculer en arrière. Il en a presque les larmes aux yeux, pas parce que ça ne lui plaisait pas, mais juste parce qu'il refuse que Matt s'abaisse à ça. Son visage se penche vers lui autant que le lui permette ses mains entravées et il a un sourire grave.« Détache-moi et j'te jure que tu t'en remettras pas... » Girouette, Luke ? Peut-être un peu, mais il le pense vraiment. Si Matt le laisse attaché de cette façon, il le laissera assouvir son imagination, mais si Matt le détache, il va lui montrer qui est le vrai Luke Midnight... | |
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Matt Aindreas HemmingtonAGENT DU MINISTERE. ► Président-Sorcier du Magenmagot.
► MESSAGES : 129
Mer 16 Mar - 1:27 |
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C'est indécent et obscène, de se retrouver à genoux devant un homme pour faire ce genre de chose. Si Luam et Duncan voyaient ça, ils deviendraient sans doute rouge et enverraient chacun de leurs fils à l'autre bout du monde, les maudissant d'avoir saccager toute une lignée de sang-pur à l'image vernis. Pauvres fous, pense Matthieu alors qu'il s'active lentement, à ne pas se brusquer et brusquer Luke qui pourtant réagit aussitôt la bouche refermée. Soit, c'est que ça fait de l'effet, même si c'est, soyons clair, très mal foutu. Un peu maladroit, mais le coeur y est, et il le tient bien ferme entre ses mains pour qu'il ne donne pas un malheureux coup de bassin qui aurait vite eut fait de lui couper l'envie et de le faire paniqué pour de bon. Mais chaque feulement, chaque vibration qui remonte le long de Luke n'est qu'un plaisir tiré d'un autre plaisir, et si c'est dégueulasse à souhait, Matt ne le voit pas de cet œil. D'ailleurs, il est bien le seul dans cette pièce car même Luke s'agite, il le sait, il le sent. « J't'en supplie, Matt, arrête. » Il continue encore un peu, relâchant lentement son bassin et sans doute qu'il n'aurait pas du, car si un gémissement résonne, quelque chose l'arrache à sa besogne et il se retrouve sur les fesses, sur le sol, avec un Luke pantelant qui le fixe, les larmes aux yeux. Il reste bête sur le moment. Est-ce qu'il était mauvais ou que ce... ce ne lui a pas plût? Il ne comprends pas vraiment, et il ne veut pas comprendre. Il passe nerveusement son pouce sur ses lèvres, ses yeux anthracite le fixant, perçant. « Détache-moi et j'te jure que tu t'en remettras pas... » Il le fixe un petit instant et a un petit rire, passant sa langue sur sa lèvre supérieure pour y enlever les dernières traces de salive alors qu'il se redresse. Ses mains se portent sur sa ceinture, la défaisant calmement. Luke a oublié une chose à propos de Matt, une seule petite chose : il ne fait jamais les choses à moitié, question de principe. « Tu te rappelles à mon mariage, je t'avais promis quelque chose, mh? » Le cliquetis de la ceinture libère les pans de son pantalon, montrant là déjà la forme gonflée du tissu sombre. Matt ne regarde pourtant pas. Il sait qu'il en a envie. Maintenant. Mais son regard, lui, détaille Luke Midnight, ses mimiques, ses joues. « Je t'avais dit que j'avais qu'une envie, c'était d'te prendre sur la table du buffet jusqu'à que tu me supplies. » Il a un large sourire, repoussant les pans sur ses hanches, alors que le jeans glisse. « Et tu sais que je suis homme à tenir parole, non? »
Là il secoue sa cheville, le pantalon restant sur le sol en un tas confus. Lentement il se rapproche, félin, ses deux mains épousant le contour de son visage alors qu'il se penche et l'embrasse, l'embrasse comme il n'a jamais embrassé avant, comme on embrasse qu'une fois aussi. Il embrasse avec le coeur avant tout, langoureux, sa langue caressant la sienne alors que son coeur accélère. Luke est nu devant lui, mais les yeux sombre du tyran le dévisage. Sur ses lèvres il soupire avant de murmurer, franc comme toujours : « J'ai l'air calme comme ça, mais dans ma tête, je t'ai déjà violé cinq fois. » Il a un petit rire, son corps avançant jusqu'à se coller entièrement au sien. Il se penche et souffle sur son front, avant de se pencher jusqu'à l'embrasser, encore et encore, l'embrasser jusqu'à l'en faire mourir s'il le faut. Sa main droite se glisse lentement dans le dos de Midnight, et d'un tour habile de doigt libère sa main droite seulement. Il laisse son autre main prise dans la sangle de cuir et l'embrasse encore, encore et encore jusqu'à ne plus avoir qu'un mélange de leur deux salives en bouche, et alors, enfin, il le fait pivoter lentement, face vers le radiateur. Là sa main droite rattache le poignet d'un coup sec et rapide et il souffle sur sa nuque, l'embrasse. Il y a un petit arrondi, un os qui poins sous la peau, et il trouve ça adorable à en crever, alors il l'embrasse et juste en dessous, se penchant un peu pour pouvoir l'atteindre, un point violacé apparaît, encore. Il avance d'un pas alors, et son bassin se cale contre le sien, dans un emboitement parfait. Mais il a encore son caleçon, alors il sourit en coin, parce que si le tissu est fin, il ne permet que d'avoir un aperçu de ce qui l'attends. Qu'il lui jure sur tous les dieux qui n'en a pas envie et il le détachera. Qu'il lui jure qu'il ne veut pas ça comme ça, et il cessera, même si à l'intérieur de Matt, c'est un ours puissant qui gronde, ondule contre ce bassin aux formes ravageuses, et lui ordonne de le manger sur place. Ses doigts se referment sur les hanches de Midnight, alors que les yeux de Matt retracent la colonne vertébrale, parlant du haut vers le bas, jusqu'à arriver à leurs deux corps qui ne demandent l'un et l'autre qu'à faire un. Un seul et grand tout. Et c'est la faim de lui qui parle, alors il se penche et soupire, chaud, fiévreux même, à son oreille : « Je vais te dévorer Luke... »
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573
Mer 16 Mar - 18:31 |
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| « Détache-moi et j'te jure que tu t'en remettras pas... » Luke ne le quitte pas des yeux, ce géant de muscles, il le dévore même, comme Matt a su si bien éveiller son excitation, comme il a su si justement le frustrer en l'empêchant de le toucher comme il l'aurait souhaité. Et dans ses yeux, il y a cette lueur qui ne trompe pas, cette étincelle qui promet que si Hemmington le relâche, Luke lui sautera dessus aussi sûr que le ciel d'Irlande est rarement bleu. Mais Matt ne s'y trompe pas et il a un de ces petits rires moqueurs que Luke maudit tant lorsqu'il lui sont adressés et qui laisse aussitôt comprendre au blond que ce n'est pas la peine d'y compter et qu'il a bien l'intention de le garder prisonnier. Si Midnight s'en offusque sur le coup, ses prunelles s'assombrissant un peu, il sait en lui-même que c'est sans doute pour le mieux car, libéré, il aurait sans doute collé Matt a un mur avec une intention ferme. Matt ne se serait pas laissé faire, bien entendu, et ça aurait sûrement dégénéré. Alors à choisir, mieux valait encore être le captif de l'affaire. Il se tend malgré lui vers Hemmington, parce qu'il lui paraît si loin à ce moment précis que c'en est juste insupportable et si Matt fait en plus de ces mimiques aguicheuses, comme se lécher les lèvres, il jure qu'il va devenir fou. Les iris de Luke suivent les doigts de Matt qui se portent sur sa ceinture et il trépigne d'impatience. « Tu te rappelles à mon mariage, je t'avais promis quelque chose, mh? » Luke penche la tête légèrement sur le côté et le regarde dans les yeux, se demandant de quoi il parle même s'il lui semble déjà avoir compris. Dans l'attente, il se laisse retomber contre le radiateur, s'y appuyant, rougissant toujours un peu parce qu'il est nu et si vulnérable, si peu apte à dissimuler sa pudeur. « Je t'avais dit que j'avais qu'une envie, c'était d'te prendre sur la table du buffet jusqu'à que tu me supplies. Et tu sais que je suis homme à tenir parole, non ? » Ah ça...! Luke baisse le regard, suivant le pantalon de Matt qui glisse le long de ses jambes. Bien sûr qu'il s'en rappelait, comment aurait-il pu l'oublier de toute manière ? Midnight a un sourire en coin, parce que ça l'amuse après tout, parce qu'il se dit que Matt va bien être obligé de le détacher pour parvenir à ses fins, sinon c'est techniquement impossible. Il voit le pantalon de Hemmington rester sur place tandis que l'Irlandais avance vers lui, saisissant son visage entre ses mains puissantes et l'embrassant. Un baiser si démentiel que Luke en perd pied, qu'il en oublie où il est et comment il s'appelle. Ca réveille des papillons dans son estomac et il tremble, le blondinet, comme il est emporté par les lèvres de Matt. D'un mouvement sec, il tire sur la sangle pour se libérer parce qu'il n'en peut plus, il faut qu'il le touche, maintenant, ou il va en crever de frustration, ou il va finir par pleurer.
« J'ai l'air calme comme ça, mais dans ma tête, je t'ai déjà violé cinq fois. » « J'étais bien, j'espère... » C'est Luke qui répond au rire de Matt, avec cette phrase soufflée dans un sourire moqueur. Il ne s'en offusque pas, c'est du Hemmington tout craché, il le sait depuis le temps, même si ça surprend toujours un peu quand il lâche ce genre de sentences choc. Le corps de Matt se colle au sien et Luke avance pour être plus près encore, il ronronnerait presque, se laissant dévorer par les lèvres de Hemmington, les yeux mi-clos, soupirant de plaisir, gémissant parfois. Il sent que Matt libère sa main droite et il a un sourire qu'à nouveau la bouche de Matt sur la sienne vient assassiner sur ses lèvres. Profitant de cette liberté fugace, Luke pose sa main droite sur la hanche du brun, suffoquant sous ces baisers, pantelant quand ils s'arrêtent et que Matt ne le fait pivoter que pour mieux le rattacher. Il baisse un peu la tête, rougissant de voir ses mains entravées, de se savoir à la merci de Matt et de se dire qu'il serait capable de le briser s'il le voulait. Il souffle sur sa nuque et Luke frissonne comme il l'embrasse, ses mains se posant sur le radiateur, s'y accrochant, dociles. C'est le corps de Matt se collant au sien et son bassin ondulant tout contre lui qui lui arrache un nouveau gémissement, presque un cri, parce qu'il n'en peut plus, il va vraiment crever et tout son corps le brûle tellement qu'il jurerait qu'il va fondre sur place. Les doigts de Hemmington agrippent ses hanches et il murmure à son oreille. « Je vais te dévorer Luke... » Et le blond en question feule comme un chat parce que son prénom susurré par Matt de cette façon, c'est un aller simple pour le Paradis, ou l'Enfer, c'est au choix. Il penche sa tête en arrière, son visage venant caresser celui de Matt du mieux qu'il peut, vue sa position et il lâche dans un sourire moqueur : « Même pas cap... » Parce qu'il ne peut se servir de ses mains, il caresse avec ses mots, ronronne et se damne avec application. Il veut le rendre fou, comme lui-même est fou de désir, brûlant de cette chaleur qui rend sa peau incandescente. « Si tu joues avec mes nerfs plus longtemps, j'te jure que je ne te laisserais plus jamais me toucher. » Il soupire et lèche la joue de Matt avant de laisser retomber sa tête vers sa poitrine et de se tenir au radiateur pour se pencher de façon aguicheuse, collant encore davantage ses reins à ceux de Matt, presque caressant. | |
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Matt Aindreas HemmingtonAGENT DU MINISTERE. ► Président-Sorcier du Magenmagot.
► MESSAGES : 129
Jeu 17 Mar - 20:27 |
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« J'ai l'air calme comme ça, mais dans ma tête, je t'ai déjà violé cinq fois. » « J'étais bien, j'espère... » « Parfait, comme toujours. » Il a un petit rire à nouveau, un rire qui s'estompe bien vite pour se fondre dans un léger soupir, et un sourire moqueur en coin. Et sa bouche qui danse contre la sienne, ou est-ce leurs corps qui se fond l'un contre l'autre dans une parfaite harmonie? Il ne sait plus vraiment, il laisse sa raison le guidait et pendant tout ce temps, il l'embrasse, le dévore en soupirant dans un bruit de bouches qui se cherchent. C'est plaisant à l'oreille – pour une des rares fois ce n'est pas vulgaire et agaçant. Luke est plus délicat qu'une fille, plus beau aussi, et il est tellement plus attirant. Ses hanches entre ses mains, qui se collent contre lui, leurs deux bassins l'un contre l'autre est une torture certaine. Sur sa nuque Matt soupire, relève lentement la tête et souffle à son oreille, ses doigts se faisant plus fermes sur ses hanches, le pressant d'avantage contre lui : [color=darkseagreen]« Je vais te dévorer Luke... » Et Luke feule, alors Matt ronronne. Ils sont deux chats, l'un contre l'autre, et si l'image est presque bestiale, presque obscène, Matt s'en moque. Ce qu'il voit, c'est ce petit Luke qui tourne son visage pour caresser le sien et lui s'avance un peu, quitte à se presser davantage pour profiter de son visage, fermant à moitié les yeux parce que la caresse trop douce lui arracherait à elle seule un soupir. « Même pas cap... » Matt hausse un sourcil, avec un petit sourire au bout des lèvres : « N'oublies pas qui je suis, petit homme. » Il a un petit rire, son nez frôlant la joue alors qu'il soupire, ondulant tout contre lui, ses mains commandant à ses hanches trop élastiques, trop douces. Il va mourir. Il va mourir maintenant, d'une belle petite mort, qui lui aura arracher le coeur et tout le reste. « Si tu joues avec mes nerfs plus longtemps, j'te jure que je ne te laisserais plus jamais me toucher. » Il ferme l'oeil quand Luke lui lèche la joue et finalement baisse le regard. Il a compris le message. Alors finalement il embrasse son épaule, frissonnant quand Midnight creuse ses reins pour se coller davantage à son bassin qui n'a jamais cessé d'onduler. « Tu n'oserais pas, pas vrai... » Il a un petit sourire en coin, alors qu'il pose son index sur sa nuque, et le fait lentement glisser le long de sa colonne vertébrale, caressant et doux. Enfin sa main arrive sur le bas du dos de Luke Midnight, et plus bas encore, ses deux fesses rondes qui n'appellent qu'au viol. Dans le dos de Luke, Matt rougit légèrement à la vue à la fois magnifique et malsaine. Il reste quelque instant ainsi, ses mains glissant sur les hanches de Midnight, avant qu'il ne recule et retire son caleçon qui tombe sur ses chevilles. Le caleçon n'a pas quitté ses cuisses que les deux peaux se touchent. Il fronce légèrement les sourcils, réfrénant son envie profonde de le posséder d'un coup, sec, pour que ça le marque. Ça serait aussi jouissif que douloureux. Mais non. Il veut ça autrement. Fougueux, mais pas du sang. Il ne supporterait pas de le faire saigner de toute façon. Alors il embrasse sa nuque, la dévore, la mordillant en soupirant alors que lentement son bassin avance. Doux, langoureux même, il se fraye un chemin jusqu'à lui, jusqu'à que leurs chairs se rencontrent. Il râle contre sa nuque, parce que c'est lent et que c'est insupportable pour une bête comme lui, mais il se contrôle, et si un seul coup de reins pourrait rompre l'attente, il se fait docile. Il grogne à son oreille, râle et soupire comme un animal qui ne sait pas quoi faire, et il finalement pousse un gémissement quand c'est tout entier qu'il fait un à Luke. Il tient les hanches de Luke, et lorsqu'il rouvre les yeux, il peut remarquer que les pieds de Midnight sont sur les siens, que ses jambes sont parfaitement droites, collées à ses propres jambes. Ils forment un. Un seul et vrai être, parfait et unique. Un angle parfait, et leurs deux peaux. Matt se redresse lentement, soupirant légèrement, et sa main retrace le dos parfait de Midnight. Il sait que c'est encore un peu serré, un peu trop tôt, mais il n'a jamais dit qu'il serait doux. Pas plus qu'il n'a dit qu'il attendrait. Alors ses mains serrent les hanches de Luke Midnight, et il grogne, son bassin s'activant très lentement en lui, de légers mouvements amples et doux. Il soupire légèrement, fronçant légèrement les sourcils. Il ne veut pas gémir, mais la vision de ce dos, de ces reins, et de leurs deux corps, il gémit malgré lui. C'est donc ça, le Paradis?
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573
Ven 18 Mar - 22:13 |
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| « Même pas cap... » « N'oublies pas qui je suis, petit homme. » Luke a un petit sourire en coin, tandis qu'il remue légèrement la tête : oh bien sûr qu'il n'oublie pas qui il est, comme s'il le pouvait. Il a été son ami, son frère et maintenant son amant. Celui qui a tout donné, - protection, loyauté, amitié -, mais qui a aussi su prendre, - son cœur, son corps, sa fierté -, celui qui a su obtenir de lui ce que les autres ne faisaient qu'espérer, - son amour, sa fidélité -. Mais là, vraiment, il n'en peut plus, il veut bien se montrer docile et le laisser mener la barque, s'il le fait encore attendre, il va finir par supplier et il n'apprécie pas vraiment l'idée, même si, connaissant Matt, il trouverait moyen de s'en réjouir. Alors, il menace, gentiment. « Si tu joues avec mes nerfs plus longtemps, j'te jure que je ne te laisserais plus jamais me toucher. » « Tu n'oserais pas, pas vrai... » Midnight frissonne en sentant Matt se coller davantage à lui, il frémit même lorsqu'il sent l'index descendre de sa nuque jusqu'au bas de son dos et ne peut retenir un soupir de satisfaction quand les mains de Hemmington enserrent ses hanches. Pour peu, il prierait pour qu'il les lui brise, n'importe quoi sauf cette attente interminable qui le rendait totalement fou. Le corps de Matt se colle à nouveau contre le sien, mais cette fois-ci, il n'y a plus la barrière du tissu qui les gênent et Luke râle, presque silencieux. Les lèvres et les dents de l'Irlandais dévorent sa peau et Midnight gémit un peu de plaisir et d'impatience aussi, un gémissement qui finit en un petit cri lorsque Matt lui donne enfin ce qu'il demande ; ce qu'il n'aurait jamais cru réclamer avec tant de fougue. Ses doigts s'agrippent au radiateur, le serrant à s'en briser les phalanges, parce que ce n'est que la deuxième fois et que même si c'est divin parce qu'il s'agit de Matt, c'est tout de même un peu douloureux. Il laisse échapper un cri en même temps que Hemmington, lorsque ce dernier, d'un mouvement de hanches plus appuyé, scelle définitivement leurs deux corps et la tête de Luke bascule en avant, son front s'appuyant sur les sangles de cuir, quelques longues secondes, tandis qu'il halète, ses boucles blondes collant déjà à son visage à cause de la sueur. Et le cœur s'emballe encore plus lorsque les doigts de Matt retracent les lignes de son dos et il tremble un peu, Luke. Les mains de Hemmington rattrapent ses hanches et il a un gémissement, quand Matt se met à mouvoir en lui, relevant un peu la tête. Doucement, son corps se réhabitue à cette sensation, à l'appartenance, au don de lui, et ses doigts se décrispent lentement à mesure qu'il se laisse posséder par Hemmington, de cette étreinte trop bonne pour être vraie. Midnight n'aurait jamais cru que ce put être si bon d'abandonner sa fierté et de faire fi de son ego, de se laisser dominer de cette façon, mais il fallait reconnaître qu'il commençait à y prendre goût, à cette luxure là. Il râle sous les mains et les coups de reins du géant irlandais et il s'abandonne, tout simplement, son visage se repose sur ses mains attachées et il sourit malgré lui, parce qu'il veut plus, empli de désir, et que son esprit lui embrouille l'esprit et le pousserait à faire et à dire des choses folles. Et c'est d'ailleurs ce qu'il va se passer parce qu'il a tellement chaud et ses reins le brûlent tant que tout ce qu'il veut c'est éteindre cet incendie qui le consume. Il penche la tête en arrière, tentant d'atteindre l'oreille de Matt et, lorsqu'il s'estime assez près de son visage, il murmure dans un soupir, un peu essoufflé : « Je croyais que tu m'avais promis quelque chose... » Il a un petit rire alors qu'il colle sa joue contre la sienne et qu'il ronronne comme un félin. « Fais-le, Matt, même si tu sais que je ne te supplierais pas... » Il râle à son oreille et ses bras se tendent parce qu'il tire sur les liens pour se laisser aller contre lui. | |
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Matt Aindreas HemmingtonAGENT DU MINISTERE. ► Président-Sorcier du Magenmagot.
► MESSAGES : 129
Ven 25 Mar - 23:43 |
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La tête légèrement penchée en avant il embrasse sa nuque offerte, reprenant une certaine contenance. Si son bassin ne demande qu'à briser ce petit bassin, si fin entre ses mains, sa raison elle lui ordonne d'être patient, et c'est donc tendrement presque qu'il se met à aller et venir en lui. Il est doux malgré que ses reins n'appuient chaque mouvement, et ce n'est pas tant qu'il cherche à lui faire mal mais qu'il cherche à juxtaposer ses désirs et ceux de Luke. Il ressent chaque crispation de ce corps, et il sait qu'il est immense dans un endroit où il ne devrait même pas être, alors il est calme. Enfin, calme jusqu'à que Luke ne se soit habitué à lui et ne semble lui intimer de faire mieux que ça. Voûté au dessus du jeune irlandais, Matt mordille en ronronnant la base de sa gorge alors que ses mains tiennent les hanches en place, et que son bassin à lui fournit le travail doux que de travailler leurs deux plaisirs, pour l'emmener plus loin. Enfin, pense t-il, puisque Midnight semble joueur ce soir. Le pauvre fou. Ne comprendra t-il jamais de ses erreurs passées? « Je croyais que tu m'avais promis quelque chose... » Si Matt continue son mouvement, il hausse un sourcil. Il a promis des heures à lui faire l'amour comme jamais personne. Et n'est-ce pas ce qu'il est en train de faire, que de recréer les sentiments dans ce corps? « Fais-le, Matt, même si tu sais que je ne te supplierais pas... » Il eut un léger silence avant que Matt n'ait un petit rire à l'oreille de Midnight, finement amusé, avant de murmurer : « Tu oublies toujours que tu perds là où je gagne, mh? » Lentement les mains de Hemmington se décrochent des hanches de Luke Midnight. Son bras droite finit par barrer le torse de Luke le tenant contre lui alors qu'il avance d'un pas vers le radiateur, en sentant la chaleur sans jamais se brûler. On ne brule que rarement ce qui est déjà allumé. Sa main droite, elle, glisse sur l'épaule gauche du jeune irlandais, la caressant et ses doigts glissent sur sa gorge, s'y posant, possessive comme jamais. Sa main gauche en profite alors pour glisser de la hanche du jeune garçon jusqu'à son entrejambe, se posant sur sa virilité pour entamer un lent mouvement lascif. Il l'entoure comme un serpent entourerait sa proie, et si c'est sensuel à souhait, c'est uniquement parce qu'il le veut comme ça. Il le veut à l'en faire pleurer de plaisir, à le voir supplier de l'achever. La main droite sur sa gorge, la main gauche sur son sexe, ses hanches reprennent lentement son mouvement, et s'il n'est pas très rapide, il a le mérite d'être passionné. Ce genre de coup de hanche qui vous coupe le souffle à chaque fois et vous faire gémir plus qu'il ne vous fait mal. À quoi bon y allait comme un bourrin? Non. Matt, lui, râle sur la nuque de Midnight, tenant toujours bien sa gorge alors que sa main gauche s'active, un peu plus rapide. Son déhanchement est régulier, pratique pour amener l'angelot aux boucles blondes là où il veut. Il accélère petit à petit, ne presse pas le pas – ça ne sert à rien. Il apprendra bien vite qu'il a perdu, parce que Matthieu Hemmington est un homme concentré, et que même si il lui fait l'amour, même si il le rends fou à l'intérieur et affole chaque particule de son corps, il ne le laissera pas gagner. Lui offrir une capacité de l'enfermer c'est encore perdre son amour, car il n'y a pas de pire oiseau que la corneille qui sait qu'elle n'a plus rien à faire où elle est. Les minutes passent alors, entre les râles graves de Matt' et le bruit de leur peau qui se rencontre et du plaisir qui monte. Combien de temps s'écoule, Hemmington n'en sait rien, mais ça fait bien 10 bonnes minutes que son bassin emplit les reins de Midnight, sans faillir. Il ne peut pas faillir. Il continue alors, tantôt ronronnant, tantôt grognant d'un plaisir qui monte pour rapidement redescendre. C'est un outil en dent de scie qui fait que leurs deux voix se répondent, que leurs corps s'adoptent et s'appellent. Sa main droite relâche finalement le cou de Luke et se pose sur le radiateur, alors qu'il se penche, sa main gauche toujours sur la virilité de l'irlandais, le caressant sans gêne, sans honte. Il est un peu malsain quelque part, Hemmington, car lorsqu'il sent le désir monter, il lui suffit à peine de resserrer davantage sa poigne sur le membre pour qu'aussitôt un grognement ne lui réponde et ne lui fasse comprendre qu'il a réussi. Que Luke Midnight comprenne, que même si ça dur des heures, même si c'est interminable, Matt ne faillira pas. Parce qu'il l'aime. Et que lorsqu'il voit ce dos, comme ça, offert, il ne peut que s'y pencher, retracer la nuque du bout du nez, continuer, encore et encore. Son corps ne fatigue pas, non, il en veut plus, toujours plus. Alors il glisse son nez à son oreille, la lèche, la mordille, dévore la base de sa nuque et ses coups de reins se font plus appuyés, plus violents – un instant seulement, car la violence n'a pas lieu d'être. Sa main et son bassin se combinent en un geste synchrone, rapide et régulier à la fois, ample et soutenu aussi. Il râle à son oreille, comme un animal, dans « han » gutturaux incontrôlables qui s'échappent et dansent sur ses lèvres. « Je t'aime Luke. » Il se crispe, mais ne vient pas. Il fronce les sourcils, de plaisir, il en crève depuis le début, mais non. Il attendra. Il se retiendra. Même si ça doit durer quarante minutes de plus. Même si ça doit devenir l'enfer. « Je t'aime Luke. Je t'aime. » Et d'ailleurs il en crève, littéralement, de ses sourcils qui cillent à chaque mouvement de leurs bassins, de ses muscles qui se contractent, de son front mouillé par la sueur où collent les mèches noires de ses cheveux. Le géant irlandais résiste, chuchoterait même des choses folles à Luke si son coeur ne battait pas aussi vite, si son coeur n'était pas si fou dans sa cage thoracique. Sincèrement, Luke rendra ce myocarde fou – si ce n'est déjà fait.
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573
Sam 26 Mar - 19:06 |
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| « Fais-le, Matt, même si tu sais que je ne te supplierais pas... » « Tu oublies toujours que tu perds là où je gagne, mh? » A vrai dire, Luke est loin de l'avoir oublié mais il ne perd pas espoir d'être capable de gagner contre Matt un jour, voilà sans doute la raison de sa douce insolence. Il se dit qu'il peut se montrer si habile à le rendre fou, que Matt ne peut pas lui résister et qu'il craquera. Et puis, Luke est un joueur par nature, Hemmington le sait bien. Il laisse Matt l'emprisonner contre lui de son bras droit, en même temps, il ne pourrait pas y faire grand chose, même s'il le voulait, avec ses mains attachées. Il frissonne et tremble encore davantage, si c'est possible, lorsque la main de Matt se pose sur sa gorge ; il y a un geste d'accaparement, d'appartenance ici, qu'il trouve beau, alors il penche un peu plus la tête en arrière pour offrir encore un peu plus son cou à son étreinte. Il sent le feu lui monter aux joues lorsque la main gauche de Hemmington se saisit de sa virilité et ses yeux se ferment à demi, tandis que ses doigts serrent le radiateur à s'en briser les phalanges et que ses dents mordent ses lèvres un peu trop brusquement, pour l'empêcher de crier le plaisir qu'il ressent. Mais Matt reprend ses mouvements de bassin, lents et passionnés, et c'est comme s'il lui prenait son souffle à chaque coups de reins, tellement il manque d'air. Il halète, il suffoque et un gémissement guttural franchit ses lèvres lorsque la main de Matt se fait plus rapide et qu'il l'entend râler contre sa nuque. Il brûle à l'intérieur, il se consume de mille feux comme Hemmington accélère doucement et comme ça dure, plus qu'il ne peut le supporter. Chaque fois que le feu de son bas-ventre s'embrase un peu plus et qu'il menace d'exploser sous les mouvements et les caresses de Matt, ce dernier y met fin d'une simple pression qui le fait gronder et qui le frustre à tel point qu'il pourrait devenir violent s'il n'avait pas les mains attachées. Pourtant dans sa position, il ne peut pas retirer cette main qui l'amène jusqu'au presque point culminant du plaisir pour l'empêcher de l'atteindre ensuite. Il le maudirait bien intérieurement, mais il sait qu'il l'a cherché et qu'il n'a fait que provoquer ces réactions de Hemmington avec ses bravades aux airs de défi. Il le sait pourtant que Matt gagne toujours au jeu, il l'apprend encore une fois à ses dépends. Les lèvres de l'Irlandais viennent danser sur sa nuque et ses épaules, dangereuses, pleines d'invitations et c'est Luke qui gémit encore plus comme les coups de reins se font plus violents un temps. Il se crispe malgré lui et il tremble, parce que Matt va le rendre fou à jouer de son corps ainsi et, que le connaissant il est capable de faire durer ça encore longtemps par la force de sa volonté, alors que lui, c'est sûr, si ça continue comme ça il va pleurer de frustration. « Je t'aime Luke. » Midnight sourit, les yeux pétillants et les joues rouges et sa joue vient caresser celle de son amant, tendre, amoureuse. « Je t'aime Luke. Je t'aime. » Il murmure, c'est un souffle dans lequel il chuchote à mi-voix. « Moi aussi, Matt. » Et c'est vrai. Il l'a toujours aimé, déjà gamin, parce qu'il l'aimait comme un frère et que déjà depuis longtemps il savait qu'il était prêt à mourir pour lui à n'importe quel moment. Mais désormais, l'amour qu'il lui portait lui brûlait la peau et le rendait malade quand il le savait trop loin de lui. Les boucles blondes de Luke lui collent au front à cause de la sueur et il sent ses jambes flageolantes sous lui, il craint de s'effondrer parce qu'il est au bord du point de rupture. Il inspire un grand coup et il baisse la tête, se résignant à s'avouer vaincu, parce qu'il ne doute pas que Matt puisse le tuer à ce rythme, que s'il continue à le frustrer ainsi, il va en crever. Il feule. « S'il te plaît... Arrête. Si tu continues à faire ça, je vais pleurer ou alors je vais crier, dans un cas comme dans l'autre, tu ne vas pas aimer ça, alors s'il te plait, Matt.» Il ne le supplie pas explicitement, parce que c'est Luke et qu'il est fier comme un paon, mais Hemmington le connait suffisamment bien pour savoir qu'il avoue sa défaite et que s'il ne le dit pas clairement, la supplique est tacite, sous-jacente mais bien présente. | |
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Matt Aindreas HemmingtonAGENT DU MINISTERE. ► Président-Sorcier du Magenmagot.
► MESSAGES : 129
Lun 11 Avr - 20:45 |
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« Je t'aime Luke. Je t'aime. » « Moi aussi, Matt. » Ils parlent en soupirs, se comprennent mais s’apprennent à la fois, parce que ça ne sera que la deuxième fois que leurs corps se rencontrent et se domptent, mais c’est assez pour eux. Assez pour qu’ils frissonnent en chœur, comme deux unités n’en formant qu’une, et que les mouvements amples mais pas brusques de Matt ne leur fassent plaisir à tous les deux. Alors comme une seule et même personne, chaque frisson qui le déchire semble glisser sur la peau de l’irlandais sous lui, et il se délecte du plaisir des chairs en silence, ou presque. Il râle gravement, mais tout est bien contenu, tout est très modeste parce que si c’est bon à en clamser, il ne prendra véritablement son plaisir que lorsque Luke aura abandonné et qu’il pourra relâcher la laisse invisible qui le retient. Alors son bassin s’active calmement, régulièrement en Luke, dans un mouvement lascif et doux à souhait. Oh, ce n’est pas trop doux, parce l’un comme l’autre ont une passion au creux des reins, et que pour la communiquer l’un à l’autre, il faut se faire sentir pressant et tendre à la fois, dur sans être violent. Matt ronronne sur sa nuque, une main sur sa hanche pour le maintenir contre lui et l’autre sur sa virilité, il va et vient dans ses reins, râlant contre sa nuque qu’il mordille, de plus en plus excité par les feulements du blond qui ressemblent vaguement à des appels plaintifs. Il rougit presque en imaginant que celui qu’il tient, là, que ce dos si obscène et indécent qui n’appelle qu’à ça est celui d’un garçon avec qui il a grandi, qu’il a aimé comme un frère et qu’il aime comme plus que ça sur le moment. Ses yeux dévorent la blancheur de sa peau, retracent le parcours de sa colonne jusqu’à ses fesses qui s’appuient contre son bassin et il râle un peu plus fort, l’excitation commençant à poindre douloureusement dans son estomac, lui qui n’en peut plus mais ne veut rien lâcher, sa main se resserrant un peu sur la hanche du petit ange qu’il souille de sa présence, mais quelle douce souillure, à goût d’amour. Il grogne, d’un coup plus appuyé de ses hanches contre lui, et fronce légèrement les sourcils de plaisir, bien caché dans le dos de l’ange qui feule, encore. « S'il te plaît... Arrête. Si tu continues à faire ça, je vais pleurer ou alors je vais crier, dans un cas comme dans l'autre, tu ne vas pas aimer ça, alors s'il te plait, Matt.»
« A tes ordres mon ange… » Sa main sur la virilité de Midnight relâche le membre qui n’en peut plus, et il ne faut que deux coups de reins pour que l’ange se déverse chaudement sur les doigts de Hemmington qui froncent les sourcils, non pas de colère mais parce qu’il n’en peut plus. Son cœur accélère alors qu’il pose ses deux mains sur les hanches de Luke, continuant quelques secondes à peine et se retire brutalement, râlant gravement quand il se colle au dos de Luke et vient contre la peau, lamentablement. Vous pensez sans doute que c’est une de ses lubies, que de venir sur le dos de son amant plutôt qu’en lui ? Loin de là. Mais Matt est un homme à détails, observateur et incisif, et il a bien vu la grimace de Luke la dernière fois, et il ne doute pas qu’il n’y a rien de plus dégueulasse que ce genre de chose, et lui, ça ne le dérange pas de faire ça dehors. Après tout, c’est la moindre des choses quand un autre garçon s’abandonne de cette façon que de lui épargner quelques peines du genre. Entre nobles, on se comprend. Les mains toujours sur les hanches de l’ange blond, le géant brun souffle gravement sur sa nuque, le tenant debout quand lui-même n’y tient plus. Alors lentement l’excitation redescend, et le cœur reprend sa place, calme, dans la cage thoracique du géant. Il ronronnerait presque de la chaleur, mais il oublie ses obligations et l’endroit où il est. Il tend les mains et détache les poignets de Luke, embrassant sa nuque et recule d’un pas, et l’observe. Là, debout, un filet blanc sur les hanches et des suçons plein l’épaule, c’est un vrai massacre. Matthieu Hemmington rougit violemment, se penchant pour ramasser son jeans et il en sort un mouchoir, se dépêchant d’essuyer ce qu’il a laissé sur la peau de nacre du jeune homme, un peu honteux finalement de ce qui lui a, sur le moment, paru le plus propre. « J’suis désolé… »
Il se racle la gorge, attrapant son caleçon qu’il enfile, et finalement tends à Luke Midnight ses affaires. Une fois qu’il les a pris, il reprend son jeans qu’il ceinture rapidement à ses hanches et renfile la chemise qu’il avait abandonné quelques minutes – voir même une bonne petite heure ? – en arrière. Il reboutonne calmement sa chemise, son regard sur Luke Midnight qu’il regarde lui aussi se rhabiller, le dévore du regard, et surtout les suçons qui marquent sa peau. Bordel que c’est bandant. C’est le seul truc qui lui vient à l’esprit. « Tu es magnifique. » Et parce que c’est dans son esprit, ça lui échappe. Il ne se reprend pas. Ce qu’il dit, il le pense, et s’il le pense, alors ce n’est pas si grave si il le dit. Il n’a rien à cacher. Surtout pas à Luke. Surtout pas à ce petit ange qu’il aime et qu’il adore sur le moment – lui qui n’a jamais été aussi heureux qu’à ce moment.
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573
Ven 15 Avr - 15:41 |
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| « S'il te plaît... Arrête. Si tu continues à faire ça, je vais pleurer ou alors je vais crier, dans un cas comme dans l'autre, tu ne vas pas aimer ça, alors s'il te plaît, Matt. » « A tes ordres mon ange… » Matt cesse alors son petit jeu sadique, même si Luke l'a un peu cherché, il faut aussi le reconnaître, et il ne faut pas plus que deux mouvements appuyés pour que le blondinet ne se répande sur les doigts de Matt dans un râle plaintif, les joues cramoisies, comme il en a un peu honte mais qu'il n'a pas vraiment pu faire autrement. Il a à peine le temps de reprendre un peu ses esprits que Hemmington se retire brutalement de lui, un peu trop d'ailleurs sans doute, ce qui provoque une expression de surprise douloureuse sur le visage de Luke qui laisse bientôt place à un rougissement encore plus prononcé quand il sent Matt venir sur sa peau. Midnight frissonne, un peu gêné, ne sachant pas s'il aurait préféré qu'il vienne à l'intérieur de lui, ne sachant pas grand chose d'ailleurs sur le moment. Il soupire, baissant la tête, comme l'excitation redescend lentement et que c'est le calme qui s'empare à nouveau de son corps, le laissant détendu, vidé de toute énergie, apaisé en somme. Matt détache ses poignets, embrassant sa nuque ; Luke frémit mais pourtant il ne bouge pas, restant dans cette position, le temps de reprendre ses esprits peut-être. Il sent le mouchoir nettoyer sa peau et il tourne la tête légèrement, regardant Matt avec un air interrogateur, se demandant pourquoi il prend la peine d'essuyer. « J’suis désolé… » Ah, c'est donc ça..? Luke se retourne, esquisse un petit sourire et un mouvement d'épaules qui signifient que ce n'est rien, rien de grave en tous cas. Etonnant, non, comme il se sent changé depuis Matt, comme il accepte des choses qu'il n'aurait jamais admises avant lui ; il le transforme, Luke le sait et le sent, en une personne qu'il n'a jamais été, quelqu'un de docile et de soumis. Sur le plan physique en tous cas. Et pire que tout, il ne sait pas si ça lui convient vraiment à lui, mais il sait que si ça convient à Matt alors c'est acceptable. Luke le regarde remettre son caleçon avec un sourire un peu attendri, ce genre de sourire qu'ont les gens amoureux, les sourires des premières fois quand la lassitude ne s'est pas encore installée et que l'on voit encore l'autre dans toute sa splendeur puis il attrape les affaires que Matt lui tend. Sans rien dire, puisqu'après tout, il n'y a pas besoin de mots, leurs gestes ont suffisamment parlé pour eux, Luke remet ses vêtements un à un, ses joues retrouvant peu à peu leur couleur normale, et il relève enfin le regard sur Matt comme il reboutonne lui aussi sa chemise.
« Tu es magnifique. » Luke a un sourire, détourne le regard pour poursuivre de fermer les boutons et ses prunelles glissent sur les marques violacées que Matt a laissé un peu partout et auxquelles il n'avait pas franchement prêté attention jusque là. Il arque un sourcil moqueur, laisse échapper un petit rire mélodieux en reportant ses iris sur le jeune homme qui se tient toujours devant lui. Il ne rougit même plus quand il plonge son regard dans le sien, passant une main dans ses cheveux blonds, pour les remettre en place, un sourire mutin sur les lèvres comme il s'approche de lui à pas lents. « C'est toutes ces marques que tu trouves à ton goût, hein ? » Il rigole en silence, hochant légèrement la tête, posant son index sur son torse. « Tu sais, t'es complètement tordu... mais j'crois que j'adore ça. » Il lève les yeux au ciel, amusé, avant de l'embrasser sur les lèvres, pas si chaste que ça, mais modéré comparé à leurs précédents baisers. Un sourire, comme il s'éloigne à nouveau, remet en place le col de sa chemise et se dirige jusqu'au psyché, là-bas dans le coin de chambre, pour vérifier que sa tenue ne laisse rien deviner de ce qu'il vient de se passer et qu'aucun des suçons de Matt n'est visible. Il s'observe en détails, de longues minutes et, comme tout cela semble lui convenir au final, il cesse de regarder son reflet et revient vers Matt, qu'il examine à son tour, pour être certain que rien ne va les trahir. Ses prunelles grises l'observent de bas en haut, analysant mais se repaissant de sa vue au passage, un sourire tendre sur les lèvres, et puis finalement, l'inspection terminée, il murmure dans un souffle. « Tu es parfait. Digne de mon idolâtrie. » Il a un rire moqueur, laissant ses doigts glisser de l'épaule de Matt jusqu'à la paume de sa main dans laquelle ils se posent quelques secondes avant de s'échapper à nouveau. Il est comme un oiseau indomptable qu'on aurait su mettre en cage. | |
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