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 La vie est triste comme un verre de grenadine ♣ PV

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PROFIL & INFORMATIONS









Teegan I. Pallbearer

Teegan I. Pallbearer
ETUDIANTE. ► 2e année d' ARTS.

► MESSAGES : 36
La vie est triste comme un verre de grenadine ♣ PV #Dim 27 Fév - 23:17


« Tenez, c’est pour vous. Ca vous fera onze mornilles et vingt-et-une noises » D’un signe de tête, je remerciai le barmaid tout en laissant sur le comptoir ce que je devais. J’avais profité de cette journée pour faire quelques achats dans le chemin de traverse. Si j’avais été contente de ce que j’avais choisi, en y regardant de plus près, je me disais que je m’étais trompée. Je n’avais pas besoin de ce que j’avais pris ; je ne savais même que ce que j’allais en faire. Mais, pourtant, comme à chaque fois, je dépensais. Pour laisser croupir le tout au fond d’un placard … ou pour l’offrir plus tard à quelqu’un d’autre. Mais tout ceci m’avait exténué. Courir dans les magasins les uns après les autres, faire la queue pour payer … tout ça, très peu pour moi. J’avais à présent besoin de souffler, de prendre l’air. Et, aller savoir pourquoi, je m’étais retrouvée Au Chaudron Baveur pour boire un verre, histoire de me rafraîchir. Je pensais à la rentrée qui s’approchait à grands pas. A la chambre étudiante que j’allais devoir payer et trouver aussi – j’avais la mauvaise habitude d’oublier la majorité des choses, à moitié déconnectée de la réalité. Je pensais également à mon imbécile de frère qui était parti en vacances, je ne savais pas trop où. Mon frère … toujours à critiquer, à rigoler. A me dire que je dois indiquer là où je vais ; mais de son côté, il ne se dérangeait pas pour me laisser un silence radio. Génial. Et si j’avais vraiment besoin de lui, pour une fois, je faisais comment pour le joindre ? Cette seule idée m’énerva, moi, d’habitude si calme. Il m’énervait à vouloir tout garder secret, à tout passer sous silence. Il m’énervait à vouloir jouer les super héros, à parcourir les quatre coins du globe. Tout ça pour quoi ? Pour épater. Pour prouver aux autres qu’il existait. Pour se prouver, aussi, qu’il pouvait faire quelque chose de sa vie. Je tentai alors de respirer pour me calmer, pour refouler cet énervement qui montait, peu à peu, au fond de moi. Reste zen, reste zen. Ce n’était pas comme si j’étais en retard dans mes paiements. Ce n’était pas comme si j’allais devoir trouver un emploi pour payer mes études. Ce n’était pas comme si j’allais certainement trouver une colocation alors que, moi, en colocation ? La bonne blague … J’attrapai alors mon verre et avala le tout. Cul sec. L’alcool m’arracha la gorge, d’un coup d’un seul. J’avais soudain l’impression de mourir. Mon nez me piquait. La tête me tournait. « Mince mais c’est quoi ? » Je levai le verre dans les airs, après avoir quasiment hurlé de souffrance. Je regardais la couleur de ce qui y restait ; découvrant un doux ambré. C’était clair, ce n’avait rien à voir avec un verre de grenadine, rien du tout. Comment avais-je fait pour me laisser avoir ? Ou, tout simplement, pour ne pas remarquer que, merde, la couleur n’était pas rose ? Je râlai alors, répétant plusieurs fois des « Mince, mince, mince » murmurés. Surtout que ça me donnait encore plus soif ; j’avais l’impression de m’être déshydratée. Laissant mes sacs derrière moi, je me dirigeais de nouveau vers le comptoir, le pas à moitié incertain. Faut dire que je ne buvais jamais ; la moindre petite bière me tournait la tête.

J’avançais à petites enjambées ; fixant le sol pour assurer le moindre petit obstacle. Je m’improvisais funambule, à déambuler ainsi entre tous les sacs posés à terre, toutes les flaques collantes jonchant le sol. Je me demandai alors pourquoi les gens venaient ici, pourquoi. Il fallait bien se le dire ; l’endroit n’avait rien pour plaire. C’était juste un taudis rempli de déchets humains – dont je faisais partie, sans vraiment l’avoir voulu. Ce lieu n’avait rien d’attirant, loin de là ; le manque d’hygiène était à reprocher et ça se disait passage entre deux mondes. Ca se disait lieu de toutes les rencontres ; mon œil oui. Voilà que je m’étais remise à râler, ne prêtant plus attention à ce qu’il y avait sur le sol – notamment ce sac en bandoulière dont la bretelle traînait péniblement. Bretelle que je me pris dans les pieds. Dernier cri avant de toucher le sol, ce n’était décidément pas mon jour. Mon menton tapa en premier, je sentis ma mâchoire se refermer, étrange bruit qui se répandait dans mon corps. Lentement, je me relevais. Je sentais la peau de mes joues brûler ; je devenais certainement rouge. Rouge pivoine, le rouge de la honte. Je toussotai ; me massai la mâchoire, tentant de passer outre tous les regards portés sur ma personne. J’avais envie de cracher, de cracher oui. Sur eux tous qui, l’œil brillant, se moquaient de moi. J’avais envie de leur hurler que ça arrivait à tout le monde, qu’il n’y avait rien à voir. Qu’il ferait mieux de tourner leur tête. Mais ils étaient toujours là, tout sourire, à me dévisager. J’étais devenue autre, comme étrangère. Et je me maudissais, intérieurement, d’être si maladroite. J’enchainais toujours les conneries ; elles venaient toujours par paquet. Je fis alors les derniers pas vers le comptoir, posant mes avant-bras dessus. Je cherchai alors le barmaid des yeux, criant intérieurement « Héhé, coucou, j’suis là ». Mais il me tournait le dos. Comme si je n’existais pas. Peut être était-il en train de s’esclaffer, comme ça, dans son coin ? Peut être que … peut être que quoi, au final ? Je me raclai la gorge, sentant encore les dernières effluves de whisky – j’étais sûre que cela en était, presque sûre. « J’ai pas commandé de … de ça », dis-je en pointant son verre, au loin, dans l’espoir qu’il sache ce que c’était. « Mais maintenant que j’ai bu de … de ça, justement, j’m’en sens pas bien. J’peux avoir de l’eau ? ». Je n’avais pas à dire s’il-vous-plaît, pas à avancer de la monnaie, non. Il s’était planté dans son boulot, j’avais presque failli mourir – oui, je déformais souvent la réalité – j’attendais donc qu’il m’offre de verre d’eau de mes deux, je me consumais lentement sur place. Un dernier coup d’œil en arrière, je voulais vérifier que mes achats étaient toujours en place. Regard vers mon ancienne place, vide de toutes affaires. J’étais vraiment idiote. Désespérée de mes propres actions, je posai alors mon front sur le comptoir ; espérant que cela allait me rendre mes idées.









Lizbeth T. Smith

Lizbeth T. Smith
SORCIERE. ► femme au foyer.

► MESSAGES : 111
La vie est triste comme un verre de grenadine ♣ PV #Lun 11 Avr - 22:13


    Lizbeth avait besoin d’un copain absolument pour Lukas. Malheureusement, il n’y avait aucun homme qui lui plaisait réellement. Aucun homme n’était fait pour son mode de vie. Tout le monde voulait sortir avec une playwitch, mais ce n’était pas la vie qu’il voulait nécessairement. Elle sortait régulièrement ou encore, les fameux journalistes qui la suivaient peu importe le moment ou l’endroit où elle se trouvait. Lizbeth avait besoin d’un homme pour que Lukas ait un bon exemple masculine. Il n’avait que l’exemple d’une mère monoparentale qui se retrouvait dans les magazines de mode ou pour les hommes. Sérieusement, Lizbeth ne trouvera certainement jamais l’homme de sa vie à cause de son mauvais caractère. Il y avait que Yon qui pouvait la tolérer en ce moment. Il était le seul qu’il passait aussi par-dessus le fait qu’elle était une fille parfois ultra-superficielle, même si elle voyait souvent son agacement. Certaines personnes qui savaient qu’elle avait un fils avait souvent pensé qu’il était de Yon. C’était complètement faux, même. Il était que son parrain au fond. Il avait accepté, parce qu’elle était ami avec ce dernier. Ce n’était pas parce qu’elle était une playwitch qu’elle attirait nécessairement le bel homme qu’elle désirait. Dernièrement, elle avait rencontré un jeune homme qu’elle avait insulté avant de réaliser toute la beauté extérieur et intérieur qu’il avait. Il ne semblait pas la désirer, comme elle le désirait. Ne croyez pas qu’elle le voulait que dans son lit, elle voulait le connaître plus. Elle n’avait pas cette chance malheureusement. Elle n’avait qu’une envie. Boire. Elle avait envie de se sauver le plus loin possible se sentant complètement humilier dans sa vie. Elle n’était pas une playwitch, donc une magnifique femme qui savait plaire aux hommes… pourquoi n’arrivait-elle pas à plaire à cet homme ? Elle avait soif. Elle voulait oublier. Lizbeth ne pouvait pas boire à la maison à cette heure et ni plus tard. Son fils était à la petite école. Elle lui avait promis de l’envoyer. Lukas avait pleuré. Lukas n’aimait pas être mis à part des autres. Elle devait lui laisser la liberté qu’elle avait eu étant plus jeune. Elle devait comprendre le besoin de son fils. Lizbeth avait réussi avec difficulté à lui donner ce qu’il voulait. Elle ne voulait pas qu’il ait les mêmes problèmes qu’elle avec les journalistes à potin. Elle l’avait toujours protégé, mais elle ne pouvait éternellement le cacher. Elle avait demandé à la petite école cracbadaboum de garder le plus secret possible le lien qu’il avait avec la playwitch. C’était complètement idiot, mais elle était effrayée à l’idée qu’on lui fasse du mal ou qu’on se rapproche de lui que pour s’approcher d’elle. Elle se faisait trop d’idée. Elle devait boire. Elle devait au moins prendre un verre de fort pour se calmer de ce qu’elle voulait, mais ce qu’elle n’avait pas et n’obtiendrait sûrement pas d’aussitôt. Elle était sur le chemin de traverse. Elle se perdait dans ses pensées cherchant désespérément un endroit pour boire un verre pour s’ouvrir les yeux. Elle ne pouvait pas aller au véritaserum. Yon verrait l’alcool d’un mauvais œil. Il n’aimait pas qu’elle boit et les ivrognes. Elle entra au chaudron baveur. Elle s’approcha du comptoir où elle vit une femme dans tous ses états. Elle sortit un peu d’argent pour payer ce qu’elle commandait en cherchant la gratuité. Elle prit le verre et tapota sur l’épaule de la jeune femme. « Tenez, j’ai payé le verre d’eau ayant remarqué que vous n’alliez pas bien. Buvez. » la playwitch-ultra-connue lui sourit gentiment. « Je suis Lizbeth. Vous ? »

    ( pourri )
 

La vie est triste comme un verre de grenadine ♣ PV

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