VERSION OF VIOLENCE FROM VIENNA

Lukas est un sorcier de 35 ans d’origine viennoise par son père et anglaise par sa mère. Ils sont tous deux ses parents adoptifs ; il ne connaît pas l’identité de ses parents biologiques. Lukas a étudié au Collège des Magiciens de Vienne, une école de sorcellerie réputée et majoritairement destiné aux aristocrates de l’Europe centrale. Il se passionne très vite pour les sortilèges et enchantements au point d’en faire sa spécialité. Après ses dix années de scolarité au Collège, il y devient Liseur et encadre d’autres étudiants tout en menant en parallèle un travail de recherche. En tant que fils de Patriarche de Vienne, il était prédestiné à en devenir un héréditairement. Mais ses recherches obscures lui ont attiré la colère des Patriarches, ceux-ci ayant pour projet de l’éliminer. Il a été poussé par sa famille à fuir l’Autriche et s’est réfugié en Angleterre où il travaille au Ministère en tant que Chercheur de Sort et à l'Université d'Ealdwic en tant que Magister. La nature de ses recherches n’est connue que des familles les plus averties et des sorciers qui savent. Elles concernent un sortilège capable de soutirer à un sorcier, ses pouvoirs…

Spoiler:

Léo et Lukas se sont rencontrés à Vienne alors que la jeune femme se trouvait encore embarquée dans une affaire alambiquée dont elle avait le secret. Très vite recherchée par les autorités, elle est tombée sur Lukas, littéralement. De douze ans son aîné, Lukas n’est pas resté insensible au charme de Leo, mais comme souvent dans les relations qu’il entretenait avec les femmes, il se limitait à avoir des relations purent charnelles avec elles ne tombant que très rarement dans la zone des sentiments - le cas échéant il mettait généralement un terme à ses relations de manière plus ou moins brutale. Si Leo s’apparentait à bien des égards à une jeune mente religieuse maniant l’arnaque et la manipulation avec une facilité déconcertante, Lukas disposait également de nombreux atouts qui ne laissaient pas indifférent. Par la suite leur relation a évolué sans vraiment changer, car ils l’avaient décidé ainsi. Ils continuaient de se voir, toujours dans des endroits différents, ne se contactant qu’avec leur patronus respectif. Ils savaient des choses sur l’un et l’autre mais n’en parlaient pas, d’ailleurs ils ne parlaient jamais de ces choses entre eux. Ils savaient et se taisaient. Lukas savait par exemple que Léo avait besoin d’argent et elle savait qu’il appartenait au plus riche milieu de l’aristocratie. Lorsqu’ils se voyaient, le Chercheur de Sorts laissait en bourse de galions d’or à l’Arnaqueuse sans que cela n’eût été ni une contribution en l’échange de leurs ébats sexuels - souvent violents-, ni une quelconque forme de charité. Léo n’avait jamais demandé cet argent à Lukas et ce dernier ne lui en avait jamais proposé directement. Leur relation est basée à la fois sur le déni et la confiance, le tout enrobé d’une simplicité choisie et entretenue. Mais le temps avait des effets insoupçonnés et Léo et Lukas ne s’étaient jamais retrouvés à habiter dans le même pays, jusqu’à aujourd’hui…

un lien ?

Lukas K. Ustaz a écrit:

Oups ><' désolé je n'avais pas vu que tu avais posté... A vrai dire j'avais oublié que je l'avais fait

Bref, Lukas vient tout juste de rejoindre le Ministère en tant que Chercheur de Sort, donc je ne pense pas qu'il connaisse grand monde d'emblée mais il apprendra à en connaître. Ca dépend, le lien est pour Dexter ou Lumen ? Ou les deux ?


SINON, MA FICHE DE LIEN EST DONC PRÊTE AVEC LES TROUS REMPLIS ET TOUT ET TOUT ! N'HÉSITEZ PAS !

Lukas Ustaz et Clyde Savage appartenaient tous deux à des familles de la haute société sorcière, en l’occurrence viennoise et britannique. Mais le destin eût semblé avoir décidé de ne pas limiter la relation de ces deux sorciers à la simple connaissance de leur patronyme respectif. Il y a une dizaine d’années, alors que Clyde travaillait sous couvert pour le département des mystères, le Ministère de la Magie décida de s’intéresser d’un peu plus près aux Patriarches de Vienne. Ces sorciers, au nombre de treize, étaient à la tête des grandes familles autrichiennes siégeant au sommet de la plus haute aristocratie. Ils détenaient à la fois les clefs du pouvoir et celles du savoir ; une conjugaison puissante. Le Ministère de la Magie britannique souhaitait à l’époque savoir s’il devait considérer cette caste de magiciens comme des potentiels alliés ou, au contraire, en tant qu’une menace latente. Clyde Savage fut donc envoyé à Vienne pour enquêter ; à la suite de quoi il se heurta à la caractéristique la plus significative de l’aristocratie : les illusions. Impossible de savoir si ces sorciers, qui connaissaient la magie noire, s’apparentaient pour autant à des Mages Noirs. Impossible de savoir si leurs bonnes actions étaient dénuées d’intérêts sous-jacents. Car, à Vienne, tout n’était qu’illusion, faux-semblants et paraître. Quant à entrevoir le véritable fondement des choses, c’était une mission impossible à mener à bien qu’il avait été donnée à Clyde Savage. Néanmoins, ce fut à cette occasion que ce dernier et Lukas Ustaz entendirent parler de l’un l’autre pour la première fois, bien que subrepticement. Le nom de Clyde Savage parvint jusqu’aux oreilles de Lukas par la bouche de son père adoptif, Karl Ustaz, éminent Patriarche qui, quelques années plus tard, eut pris la tête du Collège des Magiciens de Vienne. Il lui signifia de se méfier de ce sorcier qui cherchait à lever le voile sur ce qui se passait en Autriche. Tout se savait à Vienne ; on y disait même qu’une rumeur lancée là-bas ne pouvait être rattrapée même avec le plus rapide des ballais au monde, qu’il soit de fabrication Savage ou non d’ailleurs. Cependant, la façon dont Clyde eût entendu parler de Lukas Ustaz aurait pût être vu comme un prix de consolation pour l’Agent secret. A défaut de ne pouvoir classer les Patriarches de Vienne sur l’échelle du bien et du mal, il apprit qu’un Chercheur de Sorts travaillait sur le plus étrange des enchantements : celui qui annihilerait les pouvoirs d’un sorcier. Cette information mettait en émoi les hautes sphères de la société magique viennoise. Surtout eu égard au fait que ce sorcier n’était autre que Lukas, fils de Patriarche et Liseur au Collège des Magiciens de Vienne. Ses recherches, qui furent plus tard la cause de son exile en Angleterre, étaient à la fois uniques en leur genre et sujettes à de grandes et virulentes contestations. Lorsque Clyde rentra au Royaume Uni quelques mois plus tard, nul ne sait s’il garda cette information pour lui ou en informa le ministère. Quoi qu’il en soit, une dizaine d’années eurent passé et les lignes de vie de Lukas et Clyde se croisèrent de nouveau. Ce premier, fraîchement arrivé en Angleterre, fut recruté par le Ministère - ce qui laissait à penser que Clyde avait gardé la susmentionnée information pour lui - ainsi que par l’Université d’Ealdwic, où il fut nommé Magister. Là, il y retrouva Clyde qui travaillait également au département des Sortilèges et Enchantements en tant que Professeur de Duel. Le destin poussa le vice encore plus loin puisqu’ils furent même amenés à travailler ensemble lors des examens de fin d’année. Notant les élèves, ils avaient des barèmes totalement différents. Il n’était d’ailleurs pas rare de voir un élève s’être fait attribuer la note maximale par l’un et une piètre note par l’autre. Si bien qu’il était de notoriété estudiantine que la consécration suprême pour un élève étudiant les sortilèges et enchantements était de recevoir une très bonne note de la part des deux Magisters, ce qui n’arrivait que très rarement. En outre, la relation qu’ils entretenaient était à la fois basée sur l’étrange paradoxe de la connaissance et l’ignorance. Ils savaient des choses sur l’un et l’autre tout en s’ignorant en apparence. Mais lorsque les bouches se taisent et que les regards parlent, tôt ou tard la vérité finit par se faire entendre…