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 Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?

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PROFIL & INFORMATIONS









Robyn E. Kinsburry

Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 187
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Dim 20 Mar - 17:54


    Robyn avait une nouvelle vie. Elle était fiancée à un type… coincé ! C’était totalement choquant pour la jeune femme. Elle avait drogué Greg Kelso qui avait eu chaud à sa façon. Maintenant, elle était avec un mec trop sage. Elle le croyait puceau. Robyn en était certaine qu’il l’était. Ce qu’elle avait compris, c’était qu’elle devait en faire autant ici. Elle se sentait surveiller par l’effroyable et le dangereux Sean. Elle avait terriblement peur de lui et de tout ce qu’il savait à son sujet. Il n’avait qu’à dire un mot et c’était la fin pour l’ex-Serpentard. Un mot en échange d’une vie. Sean la tenait en laisse, tandis que Thomas, lui, se battait pour que Robyn soit présentable devant les gens. Elle était parfois gênante pour tout le monde avec sa façon d’agir très douteuse. Demandons l’avis de Greg Kelso qui avait connu le côté douté et presque prédateur de Robyn. La jeune femme était une vipère. Elle cherchait à tout obtenir, même si elle n’était pas le nombril du monde. Elle le croyait. Comment pouvait-on lui dire non ? Il ne fallait jamais lui dire non. Elle se frustrait jusqu’au point d’en être méchante et à trouver des plans pour obtenir ce qu’elle voulait sans se soucier de l’autre personne. C’était ce qui constituait le caractère de Robyn. Sa sœur avait raison, depuis le début, Robyn était un monstre sous un visage d’ange. Il fallait lui donner cela à Robyn. Elle était belle et séduisante. Pourtant, elle était un monstre égoïste qui faisait du mal à tous ceux qu’il était susceptible de blesser par son comportement sensiblement mauvais. Sean était plus fort qu’elle, ainsi que toute la famille Blake. Logan l’effrayait. C’était le père de son fiancé. Ils ne se ressemblaient pas d’ailleurs. Pire encore, Robyn voyait mieux sa sœur avec Thomas qu’elle avec lui. Bref, Robyn vivait une nouvelle vie avec sa nouvelle famille. Sa nouvelle famille l’effrayait, sauf Thomas qui ne faisait pas peur du tout.

    C’était l’heure du souper. Elle habitait chez les Blake en compagnie de son fiancé. C’était étrange de vivre avec pratiquement que des hommes. Il y avait une exception qui était là. Tout comme elle, il y avait une autre fille qui était la fiancé du frère de Sean, Sylar. Temperance était étrange pour Robyn. Elle était si distante, si froid et surtout un glaçon humain. Elle n’avait jamais vu cette dernière touchée ou tentée d’avoir l’attention de son fiancé. Croyez-moi, Robyn avait des besoins d’attention plus que normal. Elle le cherchait constamment ce qui finissait par dérouter plus qu’un. Pour tout dire, elle était folle. Elle cherchait souvent avoir l’attention sans maintenant se dévêtir puisqu’elle était surveillée. Elle ne pouvait plus faire un faux pas. Pourtant, personne ne savait ce qui se passait lorsqu’elle était à l’université d’Ealdwic avec Thomas. Elle était la pire des salopes avec ce dernier. Elle lui jouait des mauvais tours. C’était un défi. Il lui en faisait en retour, mais c’était stupide lorsqu’on regardait les scènes de loin. Robyn était une idiote de la façon dont elle se comportait avec le gentil Thomas qui l’épargnait d’une mort certaine. Il était donc l’heure du souper. Robyn vint s’asseoir à la table face à Temperance. Cette dernière se mit à sourire hypocritement. « Il doit faire chaud pour toi… tu dois fondre sur place. Si je ne me trompe, tu ne pourrais pas aller vivre dans mon pays… trop chaud. Tu serais bonne pour l’alaska… un iceberg ne fond pas. Ah ! Au fait, le réchauffement climatique … tu devrais en avoir peur… » il n’y avait personne mise à part eux deux. Elle savait que bientôt, les autres viendront. « Tes parents auraient dû t’appeler Neige, ça aurait été dans le bon thème. » vraiment. Elle était vraiment conne. C’était PI-TO-YA-BLE.









Temperance Hatcher

Temperance Hatcher
ETUDIANTE. ► 2e année de SOCIOLOGIE.

► MESSAGES : 132
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Dim 20 Mar - 19:35


Ca ne faisait que deux jours que Temperance s'était installée chez les Blake. Dans l'ensemble, il n'y avait rien chez elle qu'elle n'eut aussi ici, dans le grand manoir, si ce n'est un fiancé dont elle partageait le lit d'une manière qui lui aurait sans doute valu les critiques de sa mère et les louanges de la sainte église de Rome. Elle avait d'abord cru qu'ils feraient chambre à part car il fallait le reconnaître, même si l'idée en soit était détestable, il eût mieux valu ne prendre aucun risque. En toute fin de compte, ils étaient convenus qu'un voile ensorcelé ferait très bien l'affaire, or il se trouvait que c'était précisément le cadeau de fiançailles que sa mère avait glissé dans son trousseau. Il avait suffit de le tendre à une tringle au dessus d'eux, à l'exacte centre du lit, et la fine voilette invisible avait pénétré le matelas jusqu'aux lattes pour séparer les deux futurs époux. La première nuit, ça n'avait pas empêché Temperance de faire nuit blanche, trop anxieuse qu'elle était pour pouvoir fermer l'oeil. La seconde nuit, elle avait dormi malgré son inquiétude, rattraper par son manque de sommeil mais chaque fois que Sylar avait bougé dans son sommeil, chaque fois qu'il avait eu le malheur d'étendre son bras sur elle à travers le voile si fin, elle s'était crispée dans les draps et avait tiré les couvertures à son secours en prenant garde de ne pas réveiller le bel endormi à côté d'elle. A bien des égards, dans l'intimité, Temperance Hatcher avait toutes les attentions d'une bonne épouse, sans doute parce qu'elle avait avant tout les attentions d'une amoureuse, bien qu'elle ne se fut pas confessée. Elle n'était pas très portée sur les mots fleur bleue que les romans usaient à la corde et son éducation faisait que par nature, elle n'était pas particulièrement expansive ni non plus très romantique. En vérité ce qu'il y avait de plus romantique chez Temperance Hatcher c'était sa malédiction, cet interdit permanent qui faisait de Sylar un fiancé dont elle aimait les caresses jalouses à peine effleurées et les baisers contenus. Il y avait comme une sensualité à fleur de peau entre eux qui était condamnée à ne jamais s'exprimer que dans la frustration.

Ce jour-là donc, elle arborait une mine plus reposée que la veille. Son teint naturellement pâle se rehaussait aux pommettes de couleurs de rose thé, fraîches et naturelles surtout. Un brin de maquillage sur les yeux mais rien de plus. Si Temperance était une jolie femme, on ne lui voyait jamais guère que des tailleurs seyant et elle méprisait tout ce qui pouvat ce faire outrancier chez une femme. Cela s'exprimer au delà de sa peau dont le toucher était mortel, dans sa physionomie même. Elle était plutôt grande pour une femme, svelte et bien proportionnée, mais elle était bien loin du modèle playwitch que les hommes se faisaient un plaisir de fantasmer dans les magasines. Ni poitrine trop généreuse - qui d'ailleurs était toujours sagement gardée dans des chemises impeccables qu'elle ne quittait qu'au soir pour les troquer contre des nuisettes raffinées bien plus courtes - ni bouche rouge à croquer aux ourlets pulpeux - plutôt un fin trait de crayon froissé en une ligne malicieuse qui parfois appelait le baiser - ni yeux de biche aux panaches pesant de mascara mais plutôt de beaux yeux bleus plein de caractère et dont le charme tenait pour beaucoup à leur regard tenace qui semblait ne jamais ciller. Temperance était de ces jeunes femmes très racées qui n'ont besoin d'aucun artifice pour capter l'attention ou pour s'en défaire. Elle n'avait pas besoin d'exhiber d'autres atours que ceux que son visage lui prêtait au naturel.
Ponctuelle, elle s'était placée à table au siège qu'on lui avait prêté depuis son arrivée. Elle attendait patiemment, le dos bien droit quand quelqu'un entra. Elle n'eut pas même besoin de se retourner pour reconnaître Robyn, la fiancée de Thomas, dont les talons martyrisaient le parquet de chêne massif. A sa décharge, elle était la seule autre femme à hanter ces lieux, ce n'était donc pas bien difficile. L'autre jeune femme vint s'assoir en face de Temperance, ignorant visiblement que dans les grandes familles chacun tenait toujours la même place à table. Il était encore heureux qu'elle n'eût pas eu l'idée de se placer en bout de table. Quoiqu'il en soit Temperance ne fit aucune remarque. Elle ne put s'empêcher de voir un sourire purement hypocrite poindre sur les lèvres de Robyn, une pointe de malice dans le regard qui annonçait sans doute possible qu'elle avait trouvé de quoi engager la conversation, et mieux encore, qu'il fallait s'attendre à un grand moment d'autosatisfaction. Temperance eut un vague regard pour le siège vide à côté d'elle, puis ses yeux bleus se portèrent sur son vis-à-vis comme elle prenait la parole:

« Il doit faire chaud pour toi… »

Temperance haussa un sourcil, l'air malgré elle un peu sévère. Elle détestait que l'on commence une conversation de cette manière, d'autant qu'elle ne trouvait pas la remarque à propos. Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire et d'ailleurs en quoi faisait-il plus chaud ici pour elle que pour aucun autre? Flairant l'embrouille, Temperance s'abstint de demander plus ample explication. Au mieux, dans cinq secondes elle se rendrait compte qu'elle partageait le désamour de Sean pour Robyn Kinsbury. Il lui en avait donné un portrait brossé peu reluisant mais pour le moins haut en couleur (pour ne pas dire autre chose).

« ... tu dois fondre sur place.», un sourire malsain vint accueillir cette conclusion qui n'étant pas sans jeter un froid de plus entre les deux jeunes femmes. Temperance n'avait encore pas eu le déplaisir d'échanger quoique ce soit avec Robyn. Il semblait que cette période bien heureuse où elle n'avait su d'elle que ce que Sean voulait bien en baver été révolu, « Si je ne me trompe, tu ne pourrais pas aller vivre dans mon pays… trop chaud. Tu serais bonne pour l’alaska… un iceberg ne fond pas. Ah ! Au fait, le réchauffement climatique … tu devrais en avoir peur… »

Temperance releva très légèrement le menton, comme chaque fois qu'elle s'apprêtait à mettre quelqu'un au tapis en un jet de venin particulièrement amer. Sur une échelle de 1 à 10, si la jeune femme avait dû noter le potentiel en connerie de Robyn Kinsbury, elle se serait déjà vu dans l'obligation de créer une nouvelle échelle à la mesure de cette idiote qui se tortillait bêtement sur le siège d'en face. Mais Temperance ne dit rien, observant à quelques signes qui ne trompaient pas que la truffe qu'elle avait en face n'en avait pas fini.

« Tes parents auraient dû t’appeler Neige, ça aurait été dans le bon thème. »

Là dessus, Temperance tendit la main, se servant un verre de vin quoiqu'il ne fut pas dans ses habitudes de se servir avant que tous les convives soient attablés. Elle fit néanmoins une exception à cette règle ce jour là. Chacun de ses gestes sembla durer une éternité. D'abord le flot du vin qui chantait dans le cristal, martelant un long silence glacé. Puis la bouteille qu'elle reposait en milieu de table avant de porter lentement, très lentement le verre à ses lèvres et de boire, une gorgée infinitésimale de ce liquide à la robe vermeille qui, entre les mains d'une telle vipère, aurait bien pu être du sang. Elle reposa ensuite le verre près du verre à eau, avec beaucoup d'élégance dans le geste.

« Neige dis-tu? Eh bien il se trouve que mes parents m'ont préféré le prénom de Temperance. Ils n'ont sans doute pas voulu m'affubler d'un prénom rendu célèbre par un imbécile notoire mais je suppose que tout le monde ne se montre pas si éclairé dans ses choix Robyn... », sa voix pesant lourdement sur le prénom de Robyn, pour le reste elle parlait extrêmement posément, et si on avait eu à entendre que le ton de la voix de Temperance, on eût eu bien de la peine à y déceller la moindre inimitié, quand le contenu et le ton associés, faisaient de ces quelques mots, un distillat de venin particulièrement fort dans le dosage, « enfin j'imagine que porter un prénom qui à l'origine était un prénom de garçon justifie toute la peinture que tu as sur la figure aujourd'hui. Je comprends que tu veuille t'éviter un amalgame désagréable. Quant au choix... j'avoue que je n'ai jamais eu aucune sympathie pour ce garçon qui ne trouva rien de mieux à faire de ses journées que de quitter son nom de naissance pour coiffer un nom de miséreux même si en soi Robin des Bois c'est un patronyme fort bien senti pour un homme qui jetait les perles aux cochons et se complaisait à fréquenter les gueux et autres nécessiteux... », un petit sourire entendu par dessus sa main gantée,« ...espérons que tu n'aies pas hérité les vertus exceptionnelles et le manque de discernement qui s'attachent à ce prénom ma chère Robyn. Oh et n'y vois là aucune malice de ma part, je ne voudrais surtout pas jeter un froid.»

Sourire de nouveau. Cela méritait bien une nouvelle gorgée de vin.










Robyn E. Kinsburry

Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 187
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Lun 21 Mar - 23:44


    Petite peste depuis toujours. Elle cherchait toujours à s’attirer des ennuis se sentant surpuissante puisqu’elle avait mainte fois eu le pouvoir entre les mains. Combien de fois avait-elle eu les cartes en main pour jouer de sale tour, même si les tours finissaient souvent par des échecs ? Pourquoi ? hummm, elle avait oublié une partie de l’information dans le genre que peut-être ses ennemies ou son pantin avaient des amis. Normalement, on n’oubliait au grand jamais ce genre d’information qui pouvait être cruciale dans un plan pour blesser ou mettre au bas du mur une personne. Greg avait eu Aaron qui l’avait sorti. Elle était prête à le croquer ce petit Greg. Elle avait réussi à le droguer. Mon dieu. Elle avait tellement eu l’espoir de coucher avec ce dernier. Elle s’était imaginé ce moment torride. Pourtant, elle ne l’avait pas eu. Elle avait plutôt eu peur pour son cuir chevelu qui avait été tiré férocement. Bref, pour tout dire, Robyn se mettait les pieds dans les plats. Peut-être avait-elle cherché à s’attirer les foudres de Sean ? L’effroyable Sean qui savait quoi faire pour éliminer l’australienne. Il n’avait qu’à toucher quelques mots à Logan et s’en était fini de la jeune femme. C’était terrifiant. Auparavant, elle aurait trouvé que c’était excitant. Elle avait trouvé le moyen de se faire violenter par Sean. Elle avait terriblement peur en particulier de certains Blake de la maison. Pourtant, robyn était loin d’être effrayée par l’autre femme de la maison. Si elle savait. Si elle connaissait la puissance morbide de Temperance. Elle avait attaqué la jeune femme qui ne lui avait rien fait. Elle avait ouvert les hostilités. Elle souriait hypocritement. Elle était une vraie salope pour ne pas dire une vraie pétasse qui cherchait des merdes partout où elle se trouvait. Elle devait faire attention ici, mais elle semblait l’oublier. « Neige dis-tu? Eh bien il se trouve que mes parents m'ont préféré le prénom de Temperance. Ils n'ont sans doute pas voulu m'affubler d'un prénom rendu célèbre par un imbécile notoire mais je suppose que tout le monde ne se montre pas si éclairé dans ses choix Robyn... » Elle roula des yeux. Elle parlait étrangement que s’en était ridicule à l’avis de Robyn. « enfin j'imagine que porter un prénom qui à l'origine était un prénom de garçon justifie toute la peinture que tu as sur la figure aujourd'hui. Je comprends que tu veuille t'éviter un amalgame désagréable. Quant au choix... j'avoue que je n'ai jamais eu aucune sympathie pour ce garçon qui ne trouva rien de mieux à faire de ses journées que de quitter son nom de naissance pour coiffer un nom de miséreux même si en soi Robin des Bois c'est un patronyme fort bien senti pour un homme qui jetait les perles aux cochons et se complaisait à fréquenter les gueux et autres nécessiteux... ...espérons que tu n'aies pas hérité les vertus exceptionnelles et le manque de discernement qui s'attachent à ce prénom ma chère Robyn. Oh et n'y vois là aucune malice de ma part, je ne voudrais surtout pas jeter un froid » Robyn continuait de sourire. Ohhhhh la salope. Elle méritait bien pire encore comme attaque. Je vous jure, si elle ne se trouvait pas dans le terrain ennemi, elle lui sauterait à la gorge. « Premièrement, Frigidaire, Robain, mais Robyneeee. Ouvres-toi les yeux ! De nos jours à t’entendre parler tu sors tout droit d’un livre. Hey mémé faudrait peut-être quittée ta tour et moins agir en glaçon…. Au fait, Sylar n’a pas eu trop froid ? Aaaaah, c’est vrai… tu n’oserais jamais sortir de congélateur. » Elle sourit encore une fois. Elle n’avait pas de classe décidément. Vraiment aucune classe. « Je suis désolée, mais j’ai compris… le lien de ton nom…. Temperance pour temperature. Sérieusement, tes parents étaient en accord avec moi. »









Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Dim 27 Mar - 2:06




Sean n'aurait jamais cru souffrir plus qu'il n'avait souffert à Azkaban, mais à côté de la prison et du moltonné des cellules d'isolement, il y avait la maison Blake qui s'était retrouvé être un nid à salope. Entre Temperance Hatcher et ses mondanités exacerbées, ses allures de petite duchesse des glaces bien sous tout rapport, et l'espèce de tas informe remplie de semence qui servait de fiancée à Thomas, le monde de Sean venait de s'éclater sur le sol. Il releva les yeux sur l'horloge, le « tic tac » devenant presque agaçant, et se redressa dans le lit. À côté de lui, Theli Flamsteed dormait à poing fermé, fatiguée. À première vue, tout le monde aurait pu croire qu'ils avaient ce genre de relation, mais non. Il était juste venu dans la nuit, pour dormir avec quelqu'un, pour avoir quelqu'un et un peu de lumière maintenant que Sylar dormait avec sa fiancée et que Thomas en avait une également. La haine, en somme, pour quelqu'un qui ne supportait absolument pas la solitude dans un lit. Sean bailla, et attrapa sa chemise – la seule chose qu'il avait enlevé avant de s'endormir dans le lit – et la reboutonna calmement. Il aurait pu demander à Sylar de dormir avec lui. Il n'aurait pas dit non. Mais il y avait une chose qu'il ne pouvait pas faire, c'était justement dormir avec lui en sachant qu'il avait dormi avec Temperance. L'idée en tant que telle était si insupportable qu'il préférait ne pas y penser, tout simplement. Il regarda Misery, puis l'heure, et la laissa dormir, n'ayant pas le coeur à lui dire qu'il avait dormi avec elle toute la nuit pour la voir rougir et s'offusquer. Par flemme de l'entendre se plaindre, même si de cette maison elle était celle que l'on entendait le moins, encore moins que Hatcher d'ailleurs. Il soupira, refermant la porte de la chambre derrière lui, en chaussette, les cheveux n'importe comment et l'air terriblement maussade. Il avançait, marchait toujours droit sans savoir vers où il se dirigeait. Vers le mur ou dans le fossé? Il ne savait plus vraiment ce qu'il foutait, et à vraie dire, ça ne l'intéressait pas. Il avait juste besoin d'une douche, d'une cigarette, et cette journée serait parfaite. Il attrapa de nouveaux vêtements, se lava en vitesse et s'habilla en sortant, descendant les escaliers, toujours en chaussette. Il n'avait de toute façon pas prévu de sortir aujourd'hui. Il haussa un sourcil, remettant en place une mèche encore humide de ses cheveux, voyant qu'il n'y avait que les deux femelles dans la cuisine. Il posa son regard sur la table basse du salon, où une pièce de son jeu d'échec avait été avancé. La main experte d'Aidev qui tentait désespérément de battre son neveu. Sean roula des yeux, avança une pièce et coucha le roi. Ce n'était plus vraiment la peine d'avancer. Il fallait savoir se coucher quand en deux coups la partie était finie. Il releva le nez, chercha Sylar du regard, mais il n'y avait que le piaillement des donzelles pour habiter la maison. Il soupira, et entra dans la cuisine. Les hommes devaient être dehors ou perdus dans un énième salon paumé dans la bâtisse. Sans doute. Il haussa un sourcil en passant l'encadrement de la porte.

« Premièrement, Frigidaire, Robain, mais Robyneeee. Ouvres-toi les yeux ! De nos jours à t’entendre parler tu sors tout droit d’un livre. Hey mémé faudrait peut-être quittée ta tour et moins agir en glaçon…. Au fait, Sylar n’a pas eu trop froid ? Aaaaah, c’est vrai… tu n’oserais jamais sortir de congélateur. Je suis désolée, mais j’ai compris… le lien de ton nom…. Temperance pour temperature. Sérieusement, tes parents étaient en accord avec moi. » Sean haussa un sourcil, encore un peu endormi, alors qu'il tirait une chaise et s'y asseyait. Son premier réflexe fut de prendre un couteau et de le faire glisser entre ses doigts experts. Le couteau avait et serait toujours son arme de prédilection. Une sorte de fétichisme dangereux. C'était bon de se sentir puissant, même si c'était qu'une infime puissance. « Revois ta bible, Robyn, ça te ferait pas de mal. » Il pencha la tête, regardant la table où rien n'était encore mis que les assiettes et les couverts. Il fit claquer sa langue sur son palet. Qu'importe : en hors-d'œuvre, Robyn. « Temperance pour la Tempérance, l'une des quatre verdus cardinales. C'est ce qui retient mademoiselle Hatcher de se jeter sur toi et de t'arracher la langue pour te la faire bouffer, ce qui, entre nous, serait extrêmement jouissif voir bandant pour moi. Mh. Ce qui est le plus drôle dans cette histoire, ma chère Robyn, c'est que le contraire de la Tempérance est l'hybris. Ce merveilleux trait de caractère qui fait qu'un être vivant se prenne pour plus qu'il n'est. » Les yeux nervurés de Sean brillèrent, fixant les deux jeunes filles. « La Tempérance et la Démesure. Il ne manque plus qu'à mon Banquet que quelques péchés et quelques autres vertus pour que je me crois au Purgatoire. Ça sera cool. La damnation avec application. » Il penche la tête, finalement ennuyé. « Mais en attendant ce moment précieux, j'aimerais que vous fermiez vos gueules. Récite le bénédicité, Robyn. Ça te fera les pieds. Enfin, si tu le connais. J'imagine que tu étais du genre à loucher sur la braguette du cureton plutôt que sur le missel, mh? ... Ne me réponds pas oui, pitié. Un cureton n'a pas de braguette. » Il recula calmement, posant son dos contre le dossier de sa chaise. Son regard balaya la salle à manger. Il n'y avait donc jamais personne à l'heure dans cette baraque? Il se pencha, attrapa la bouteille de vin et s'en servit un verre plein. Rouge sang. Quelle odeur, quelle puissance. Ses yeux passèrent sur les deux visages, un à un. Ennuyé.










Thomas U. Blake

Thomas U. Blake
MAGISTER. ► ès SACM
Dresseur de dragons

► MESSAGES : 46
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Dim 27 Mar - 20:47


    « Mais en attendant ce moment précieux, j'aimerais que vous fermiez vos gueules. Récite le bénédicité, Robyn. Ça te fera les pieds. Enfin, si tu le connais. J'imagine que tu étais du genre à loucher sur la braguette du cureton plutôt que sur le missel, mh? ... Ne me réponds pas oui, pitié. Un cureton n'a pas de braguette. » Thomas esquissa une moue un brin surprise en entendant la réflexion de Sean alors qu'il venait à peine de descendre les escaliers, trainant les pieds, comme il ne voulait pas voir Robyn et comme il tentait de retarder le moment où il allait devoir être face à elle à nouveau. Il lui en voulait, beaucoup, parce que dans la guerre perpétuelle qu'elle lui menait, elle avait franchi une étape qu'il avait été loin d'apprécier. La sale petite garce avait découpé aux ciseaux un à un les vêtements du jeune homme, avec un soin tout particulier. Un soin qu'elle ne mettait visiblement pas à lui foutre la paix royale qu'il demandait. Il ne lui parlait plus depuis un jour ou deux déjà et il avait bien l'intention de poursuivre sur cette voie, pour lui apprendre à le respecter un peu plus à l'avenir. Cette infâme petite peste. Il s'était couché après elle pour ne pas avoir à lui parler et il avait attendu qu'elle quitte la chambre pour se lever, prendre une douche et se revêtir des vêtements qui avait été épargné par miracle par les ciseaux vengeurs de Robyn. Il savait qu'il avait bien fait de ne pas prendre la totalité de ses habits à Ealdwic. Quoiqu'il en soit, Robyn ne perdait rien pour attendre, et elle gouterait bientôt à la revanche de Thomas. Les cheveux encore mouillés, il y passa une main pour en discipliner les mèches rebelles et fit finalement son entrée dans le salon, trainant les pieds et le visage fermé. Il passe derrière Sean puis derrière Temperance avant de s'asseoir à sa place habituelle, celle qu'il prend toujours comme il est bien discipliné. Son regard vert se lève sur Temperance et il lui dédie un sourire circonspect et c'est bien la seule qui peut se vanter de réussir à lui arracher un sourire sans la moindre raison, juste en guise de salut. « Temperance... » Il incline légèrement la tête avant de laisser glisser ses prunelles vers Sean. « Sean... Tu nous prodigues des cours de théologie désormais ? C'est très prévenant de ta part. Si tu as le temps, mais surtout le courage, tu pourrais apprendre à Robyn les bonnes manières. Il semblerait qu'elle est encore un peu de mal avec la règle qui explique le respect qu'une femme doit à son époux. Ou à son futur époux, peu importe. » Et ayant prononcé ces mots avec une neutralité habituelle dans la voix, il accorda à peine un regard en coin à Robyn, calme et mesuré comme toujours. Ses prunelles vertes glissèrent à nouveau rapidement sur Temperance puis sur la grande horloge du salon qui indiquait que si lui était déjà en retard, il n'était visiblement pas le seul. Son regard redescendit sur Sean et il haussa un sourcil interrogateur, cherchant à comprendre ce qui avait bien pu amené un tel sujet de conversation sur la table.









Temperance Hatcher

Temperance Hatcher
ETUDIANTE. ► 2e année de SOCIOLOGIE.

► MESSAGES : 132
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Dim 27 Mar - 21:26


« Je suis désolée, mais j’ai compris… le lien de ton nom…. Temperance pour temperature. Sérieusement, tes parents étaient en accord avec moi. »

Temperance jouait de son index sur le contour de son verre. Elle aurait pu répondre à nouveau et faire remarquer à Robyn que Sylar avait sans aucun doute passé une nuit bien meilleure que toutes celles que Thomas passerait avec elle et ce, sans même que Temperance n'ait eu à le toucher. Elle aurait pu lui faire remarquer aussi que Robyn n'existait que pour la bonne et simple raison que Robin avait existé avant. Mais, elle se contenta de faire remarquer...:

« Ton manque de culture est affligeant Robyn... »

Là dessus arrive Sean. Sur l'instant, Temperance se demanda si elle devait s'en réjouir ou tout au contraire redouter que ce moment passé à table ne devienne encore plus insupportable. Quoiqu'elle choisirait toujours Sean devant Robyn, mais avec Sean on ne savait jamais, c'était un jour oui, un jour non. Elle l'écouta remettre Robyn en place sans un mot bien qu'elle en goûta chacun, du moins jusqu'à ce que...

« Mais en attendant ce moment précieux, j'aimerais que vous fermiez vos gueules. Récite le bénédicité, Robyn. Ça te fera les pieds. Enfin, si tu le connais. J'imagine que tu étais du genre à loucher sur la braguette du cureton plutôt que sur le missel, mh? ... Ne me réponds pas oui, pitié. Un cureton n'a pas de braguette. »

Elle ne prendra pas même la peine de relever le peu qui la concerne. Elle n'avait déjà pas envie de parler avec Robyn avant, elle n'avait pas plus envie de parler avec Sean maintenant. Pire encore, s'entendre bafouiller un bénédicité par Robyn... encore fallait-il qu'elle le connaisse comme le soulignait Sean. A ce moment là de la conversation, Temperance détourna le regard de l'autre côté, parfaitement indifférente à ce qui allait se passer ensuite. Elle allait faire abstraction superbement jusqu'à ce que Sylar arrive. Ou Thomas... elle lui rendit son sourire, sincèrement contente de le voir de son côté de la table.

« Temperance... Sean... Tu nous prodigues des cours de théologie désormais ? C'est très prévenant de ta part. Si tu as le temps, mais surtout le courage, tu pourrais apprendre à Robyn les bonnes manières. Il semblerait qu'elle est encore un peu de mal avec la règle qui explique le respect qu'une femme doit à son époux. Ou à son futur époux, peu importe. »

Temperance leva un sourcil, se demandant ce que Robyn avait bien pu inventer pour tirer ce genre de remarques venimeuses à Thomas quand elle, Temperance, le connaissait beaucoup plus modéré disons... Enfin ce n'était pas ses affaires. Un sourire léger à nouveau. Ce n'était pas à table qu'ils s'exprimaient le mieux mais Thomas n'avait sans doute pas besoin d'une Temperance extatique pour savoir qu'il avait son amitié plus qu'un autre. Et elle n'aurait pas non plus besoin de lui que sa fiancée l'agaçait prodigieusement...










Sylar Haxley Blake

Sylar Haxley Blake
SORCIER. ► criminel relaxé.

► MESSAGES : 77
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Mar 29 Mar - 13:31


Sylar n'avait jamais pensé que sa vie changerait autant et aussi vite. Que sa petite vie tranquille et monotone serait à ce point boulversée. Car oui, de tout les Blake, le cadet de Léonard était celui qui détestait le changement. L'arrivée de Temperance, puis celle de Robyn. Il devait s'habituer à toutes ses nouveautés. Comme son mariage auquel il s'attendait depuis des années, ou des choses plus banales, comme dormir avec sa future femme. Et pour le moment il avait du mal, principalement avec la fiancée de Thomas avec laquelle il avait envie de lui envoyer de la chevrotine dans le bide à chaque fois qu'il pouvait la croiser dans le manoir. Alors quand il pouvait il s'enfermait dans sa chambre, lisait puis finissait par s'endormir. Pafois pendant dix minutes ou plusieurs heures. Tout dépendait de l'agitation du manoir. Parfois tout était trop calme mais bien souvent les discutions du salon atteignait la porte de sa chambre à l'en réveiller comme ce soir. Sylar émerge doucement dans le monde réel, la tête encore plongé dans ses oreilles, tendant le bras pour tâter à côté. Pas de Temperance ou de Sean dans le lit. Il se redresse, écarte la couette et s'en extirpe, assis sur le drap. Un coup d'oeil rapide sur la pendule lui signale qu'il est en retard pour le dîner, de quelques minutes seulement. Le jeune homme remet en place le col de son pyjama qui s'est déplacé pendant son sommeil. Oui, le Blake dort avec un pyjama, ce qui n'a rien d'une âme restée encré dans l'enfance mais plutôt par une indéniable pudeur qui l'empêche de dormir en caleçon comme une grande majorité de jeunes hommes de son âge. Surtout pas tout seul, encore bien moins avec quelqu'un. Il fronce les sourcils, pestant. Un début de migraine. Il passe outre et va vers la salle de bain, affaires sous le bras, déjà prêtes qu'il avait mis en place la veille sur le dossier d'une chaise. La vie de Sylar n'était qu'un perpétuel rituel monotone. Debout à une certaine heure, déjeunant à un autre. Tout tournait en même temps que les aiguilles d'une pendule. Il prend une douche brûlante qui le revigora, puis il s'habilla, se coiffant pour finir par se chausser et quitter sa chambre. La discussion du salon parvenait à ses oreilles, pas assez pour comprendre mais juste de quoi reconnaître les voix. Temperance et Sean, Thomas et Robyn. Pas de trace des "vieux" de la famille. Il descendit les marches rapidement, se retrouvant dans l'entrée, jetant un coup d'oeil rapide à la disposition de la table. Bien. On lui à garder une place à côté de sa fiancée, chose normale après tout. Or, la deuxième chose qui attira son attention fût le débat plutôt animé. Ca y est, ce soir il le savait. Il dînait en Enfer.

Il traversa la pièce et joignit sa place, ignorant les politesses car ils se connaissent tous assez pour omettre pour les convenances. Sortant son paquet de cigarettes il le posa à la droite de son assiette, une visage totalement désintéressé de la conversation des convives. Sylar sourit quand il repense à la première fois qu'il a été acheté des cigarettes avec Sean et que ce dernier à certifier que celles de son petit frère était des "clopes de pédales". Il remarque que Sean s'est déjà servi un verre, il voit aussi qu'il est en chaussettes mais n'en dit rien. Tendant un bras au milieu de la table, il attrape la bouteille et s'en sert un presque trop rempli. Cela aurait peut-être au moins la chance d'inhiber sa migraine et de rendre les paroles de Robyn moins désagréables. Quitte à se bourrer au sang du Christ. Il porte le liquide à ses lèvres mais s'abstient de le boire, préférant détourner son regard vers Temperance. Il lui adresse un sourire doux, étiré, comme il n'en a pas souvent, voir jamais. Il boit une gorgée de vin puis repose le verre, fixant a leur tour, Sean, Thomas puis Robyn. « On admet les prostituées à notre table maintenant? » Il ricane, presque trop moqueur, car en bas de l'escalier il a entendu Robyn être désagréable avec sa fiancée. Et ce genre de choses le rend lui-même désagréable. Il fait claquer sa langue sur son palet et attrape la main de Temperance qu'il fait remonter au-dessus de la table, à la vue de tous, la serrant doucement à travers le gant. « Je pense pas que tu sois la mieux placer pour critiquer, ni pour donner de bons conseils. Surtout pas à ma fiancée. Il me semble que j'ai été plutôt gentil depuis que tu es là et cela uniquement parce que Thomas est mon cousin que je plains très sincèrement. » Il se masse la tempe, fermant les yeux, inspirant bruyamment. « Sérieusement, soit tu deviens plus aimable avec ma famille, soit je ferais en sorte de te coudre la bouche avec du fil de fer. » Il roule des yeux, agacé alors qu'elle n'a pas encore répondu. « Sinon tu connais la combustion instantanée, mh? Ca m'étonnes, avec la tonne de produits que tu t'étales à ta place j'éviterais de m'approcher trop prêt d'une torche. » C'est bas, même très bas venant de Sylar mais avec Robyn il n'a pas besoin de monter plus haut savoir qu'elle montera déjà sur ses grands airs de bourgeoise et lui répondra. Qu'elle essaye au moins il est sûr de s'amuser un peu.









Robyn E. Kinsburry

Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 187
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Mer 6 Avr - 1:01


    Elle était frustrée de ne pouvoir vivre, comme elle le désirait sa vie amoureuse. On lui avait promis sa main à une famille de fou. Elle était furieuse, alors elle était d’une méchanceté incroyable qui lui retombait sur le nez. Elle en voulait à tout le monde. Robyn s’attaquait à la seule femme présente chez les Blake. Elle s’y attaquait de façon bien basse sans vraiment se soucier du reste. Elle souhaitait au fond que Sean ne vienne pas les rejoindre. Malheureusement pour la jeune femme qui montrait ses crocs à au pauvre frigidaire qui faisait à peu près la victime. Robyn n’avait rien pour elle, ici. On ne l’aimait pas. Il fallait comprendre qu’elle avait un caractère de merde. « Revois ta bible, Robyn, ça te ferait pas de mal. » Robyn ne l’avait pas venu venir celui-là. Elle frissonna. Elle ne l’aimait pas. Ils ne s’aimaient pas. Robyn avait une bonne raison valable. Il l’avait agressé. Robyn en avait peur. « Temperance pour la Tempérance, l'une des quatre verdus cardinales. C'est ce qui retient mademoiselle Hatcher de se jeter sur toi et de t'arracher la langue pour te la faire bouffer, ce qui, entre nous, serait extrêmement jouissif voir bandant pour moi. Mh. Ce qui est le plus drôle dans cette histoire, ma chère Robyn, c'est que le contraire de la Tempérance est l'hybris. Ce merveilleux trait de caractère qui fait qu'un être vivant se prenne pour plus qu'il n'est. » Robyn regarda la nappe. Elle avait arqué le dos légèrement. Elle n’y pouvait rien. Elle ne savait pas quoi dire. Elle ne voulait pas se mettre encore plus en danger qu’elle ne l’était maintenant. Elle avait besoin de se calmer pour pouvoir vivre dans cette famille de fou. Pourtant, elle ne pouvait rien faire sans qu’on lui tombe dessus. Même si elle changeait, elle croyait qu’il n’y aurait aucun changement surtout vis-à-vis Sean. Il l’avait attaqué dans une ruelle à pré-au-lard sans qu’elle n’ait fait quoique ce soit pour mériter ce qu’il lui avait fait. « La Tempérance et la Démesure. Il ne manque plus qu'à mon Banquet que quelques péchés et quelques autres vertus pour que je me crois au Purgatoire. Ça sera cool. La damnation avec application. Mais en attendant ce moment précieux, j'aimerais que vous fermiez vos gueules. Récite le bénédicité, Robyn. Ça te fera les pieds. Enfin, si tu le connais. J'imagine que tu étais du genre à loucher sur la braguette du cureton plutôt que sur le missel, mh? ... Ne me réponds pas oui, pitié. Un cureton n'a pas de braguette. » Robyn leva la tête et son regard bleu en direction de Sean. Elle faisait presque pitié. Sa méchanceté s’était retournée contre elle tout simplement. « Je suis désolée, Sean… mais je ne connais rien sur les religions qu’il peut exister… » Elle n’eut pas le temps de poursuivre qu’un autre fit son entré. Elle regarda le nouvel arrivant. « Temperance... » Elle n’avait jamais le droit d’un bonjour de sa part. Elle n’avait le droit à rien. Robyn était un peu jalouse et furieuse de ce qui se passait, même si elle ne voulait pas l’avouer. Trop d’orgueil pour avouer une quelconque attirance pour Thomas. Jamais. Jamaaaais. Elle se faisait la promesse. « Sean... Tu nous prodigues des cours de théologie désormais ? C'est très prévenant de ta part. Si tu as le temps, mais surtout le courage, tu pourrais apprendre à Robyn les bonnes manières. Il semblerait qu'elle est encore un peu de mal avec la règle qui explique le respect qu'une femme doit à son époux. Ou à son futur époux, peu importe. » Robyn fronça les sourcils. Elle n’avait qu’une envie de l’étrangler. Il était tellement con. Il était injuste. Thomas allait le payer très cher. Elle préparait déjà sa prochaine saloperie. « T’as quelques choses à me dire Thomas, parce que tu sais… si t’es capable de parler à Sean, t’es aussi capable de me le dire directement. Pas besoin d’un autre pour que je comprenne. Je suis désolée de cette arrogance, Sean… mais ça me frustre qu’il s’adresse ainsi sans me parler directement. » Elle se sentait obliger de se justifier face à Sean, Elle agissait mal. Elle n’avait pas envie de manger. Elle n’avait plus faim d’ailleurs. Un nouvel arrivant. Le dernier jeune Blake. Il la regardait avant d’ouvrir la bouche. « On admet les prostituées à notre table maintenant? » Elle se sentait viser puisqu’il la regardait d’une façon intense. « Je ne suis pas une prostituée, Sylar » Elle le regardait agir tout en étant quand même poli avec lui . « Je pense pas que tu sois la mieux placer pour critiquer, ni pour donner de bons conseils. Surtout pas à ma fiancée. Il me semble que j'ai été plutôt gentil depuis que tu es là et cela uniquement parce que Thomas est mon cousin que je plains très sincèrement. Sérieusement, soit tu deviens plus aimable avec ma famille, soit je ferais en sorte de te coudre la bouche avec du fil de fer. Sinon tu connais la combustion instantanée, mh? Ca m'étonnes, avec la tonne de produits que tu t'étales à ta place j'éviterais de m'approcher trop prêt d'une torche. » Robyn soupira. Elle en avait marre qu’on s’attaque à son maquillage. « je ne me maquille pas tant que ça. » dit-elle tout simplement , parce qu’il y avait pas grand-chose à dire.









Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Lun 2 Mai - 20:15




« T’as quelques choses à me dire Thomas, parce que tu sais… si t’es capable de parler à Sean, t’es aussi capable de me le dire directement. Pas besoin d’un autre pour que je comprenne. Je suis désolée de cette arrogance, Sean… mais ça me frustre qu’il s’adresse ainsi sans me parler directement. » Sean la fixe, un instant, il l’observe puis finalement il a un petit rire amusé et ses yeux glissent sur Thomas, qu’il dévore du regard sans le vouloir. Ce n’est pas tant qu’il veut le violer, c’est que les yeux de Sean Blake sont comme ça, dévorants. Ils vous donnent l’impression d’être la seule personne à exister sur terre, d’être la seule personne à ses yeux, et sur le moment, il n’existe autour de cette table que Thomas. Comme si son cerveau n’aurait pas pu gérer plus d’une personne dans sa mémoire nécrosée. « Tu utilises les mauvaises méthodes, Thom’. Si tu veux, je te donnerais un cours de comment on fait pour la faire taire. »

Il parle sérieusement. La violer une autre fois, juste devant son cousin, ça ne le dérangerait pas. Ce n’est qu’une affaire de corps. Qu’est-ce qu’un corps nu ? Ils en voient tous les jours, à la télé, dans la ruelle, sur des affiches immenses, même en statuts. C’est ce qu’il a toujours trouvé le plus stupide, cette idée d’intimité sexuelle, quand il n’y a rien de moins intime qu’un corps qu’on offre, car finalement, tout le monde fait ça pareillement aux autres. Il suffit d’écarter les jambes. Et de faire un bon mouvement. Il roule des yeux à cette idée, car déjà ça l’agace – et qu’il s’agace tout seul.

« On admet les prostituées à notre table maintenant? » « C’est pour équilibrer avec les vierges. » Les yeux de Sean ne prennent même pas la peine de quitter son assiette pour fixer Temperance, parce qu’entre nous, ça le fatiguerait. Il se contente alors de remarquer que son frère boit. Les yeux nervurés de Sean détaillent Sylar, la moindre chose ne lui échappe pas. Il les connaît tous trop bien dans cette baraque. « Je ne suis pas une prostituée, Sylar » « Mh, encore un fait discutable à table qui me plairait de développer une autre fois. » sourit doucement Sean, sans faire davantage de commentaire, car finalement, Robyn en a prit pour cent ans à ce train, et qu’attaquer facile, c’est encore attaquer comme un lâche. Robyn n’a pas le cerveau pour répondre, alors… oui, finalement, tout ça, c’est une branlette de con. Et il n’est d’humeur, aujourd’hui, Sean. Il lève son verre, le boit, ne faisant pas de même pour les paroles de Sylar, parce que pour une fois, il est le soldat qui vient après la guerre, et qu’il pisse dans un violon à sortir sa science. Méchant aujourd’hui, Sean ? Non. Exécrable. Une nuit de merde, une journée de merde. C’est là la plus implacable des logiques. « Je ne me maquille pas tant que ça. » « Laisse la Sy’, elle ne fait qu’en mettre pour deux personnes. » Son sourire tiré vise juste, et la petite pique, pas si vilaine que ça, atterrit directement droit dans la tête de Temperance. Il fallait connaître la maison Blake pour comprendre le véritable sens de « être le maître ici », et observer Sean agir, interagir avec les autres. Il était comme eux, vivait avec eux, et pourtant se donner des droits sur eux. Autant qu’il s’en souvenait, ça avait toujours été comme ça. Sans sa maladie, il aurait déjà été marié, et sans doute aurait-il été le futur héritier de la famille. Mais tout avait changé, alors c’est avec amertume qu’il se vengeait comme il pouvait de toutes ses conneries qui l’emmerdait – sa famille y comprit. Quelques pas sur le côté prirent l’attention de la salle, Sean y comprit. « Oh ! Misery.. viens t’asseoir ma belle. »

C’était là encore la limite du discutable chez Sean. Qu’il dorme dans le même lit que sa sœur, parfois tous les deux pratiquement nus, et qu’il y prête presque le rôle de « sa » femme, c’était la frontière vacillante qui tenait encore malgré tout. Non, il ne couchait pas avec elle. Non, il ne l’avait pas violé. Et d’ailleurs, si au début elle avait cru mourir dans cette maison, la compagnie de Temperance et de Sean avaient rassuré la jeune fille qui apprenait tantôt les conventions et les « bonnes manières », tantôt comment ne pas être justement trop « conventionnelle » et donc fade. C’est tout naturellement, et sous le regard persistant de Sean, qu’elle se posa à côté de lui, avec un salut à chacun, comme elle n’arrivait pas à se défaire de cette manie moldue. Elle se posa à la table, regarda Sean boire une énième gorge de l’alcool âcre qui attaquait toujours son sang, et tenta : « Aies-je raté quelque chose ? » et c’est sur un ton monocorde ou presque que Sean répliqua : « Thomas qui n’arrive pas à maîtriser Marie-Madeleine, et l’autre frustré qui me sert de frère qui lance encore milles menaces, et … oh, tu ne m’as pas vu faire mon sermon ! » Il eut un sourire presque trop doux « Dommage. Je le referais ce soir pour toi alors. » Misery regretta aussitôt d’avoir posé cette question, parce que finalement, ce ton presque trop mielleux avec elle la mettait au centre de l’attention. D’un côté Sylar, dont elle ne savait pas si elle devait s’en méfier ou non, et de l’autre Robyn et Temperance, dont les deux semblaient être un parfait opposé effrayant. Un peu perdue, Misery Blake se tu, et regarda Sean finir son verre, s’en resservant un. Le repas n’avait toujours pas commencé, donc.











Thomas U. Blake

Thomas U. Blake
MAGISTER. ► ès SACM
Dresseur de dragons

► MESSAGES : 46
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Sam 14 Mai - 18:51


    « T’as quelque chose à me dire Thomas, parce que tu sais… si t’es capable de parler à Sean, t’es aussi capable de me le dire directement. Pas besoin d’un autre pour que je comprenne. Je suis désolée de cette arrogance, Sean… mais ça me frustre qu’il s’adresse ainsi sans me parler directement. » Thomas fronça les sourcils, son regard vert glissant de Robyn à Sean, interrogateur, comme quelque chose semblait lier sa fiancée et son cousin ; quelque chose dont il n'était pas au courant. Il rendit son regard à Sean, haussant un sourcil, sans ciller, soutenant son inquisition mentale sans faillir, cherchant en même temps dans ses prunelles le secret que Robyn et lui pouvaient bien partager. Pourquoi Robyn semblait si soucieuse de plaire à Sean et de ne pas le contredire ou de paraître déplacée ? Il eut une moue contrariée qui s'accentua d'autant plus lorsque que Sean poursuivit. « Tu utilises les mauvaises méthodes, Thom’. Si tu veux, je te donnerais un cours de comment on fait pour la faire taire. » Thom' plissa les yeux et eut un haussement d'épaules désinvolte, préférant ne pas chercher à comprendre. « On admet les prostituées à notre table maintenant? » « C’est pour équilibrer avec les vierges. » Le jeune homme eut un froncement de sourcils quasiment imperceptible en entendant la pique lancée à l'encontre de Temperance, à n'en pas douter. Ca lui déplaisait au plus haut point mais ce n'était pas à lui de défendre la jeune fille, surtout pas en présence de Sylar ; ça lui brûlait les lèvres mais il se retint de parler, il n'était pas temps pour lui de se trahir. « Je ne suis pas une prostituée, Sylar » « Mh, encore un fait discutable à table qui me plairait de développer une autre fois. » « Je ne me maquille pas tant que ça. » « Laisse la Sy’, elle ne fait qu’en mettre pour deux personnes. » Thomas se retint de pouffer de rire parce que l'échange était en effet, certes un peu mesquin à l'encontre de Robyn qui se retrouvait seule contre tous, mais intérieurement, cela lui faisait un bien fou de se sentir soutenu, même par procuration, face à cette peste qui avait décidé pour il ne savait quelle raison de pourrir sa vie estudiantine.

    Quelques pas menus attirèrent l'attention de Thomas et des autres convives et il aperçut Misery, la nouvelle venue dans leur famille, s'approcher timidement de leur table, aussitôt accueillie par Sean. « Oh ! Misery.. viens t’asseoir ma belle. » La jeune fille s'exécuta alors, les saluant à tour de rôle, Thomas lui répondant poliment par un hochement de tête et un sourire circonspect. « Aies-je raté quelque chose ? » « Thomas qui n’arrive pas à maîtriser Marie-Madeleine, et l’autre frustré qui me sert de frère qui lance encore milles menaces, et … oh, tu ne m’as pas vu faire mon sermon ! Dommage. Je le referais ce soir pour toi alors. » Thomas eut un haussement de sourcil un peu étonné et se tût pendant de longues secondes, semblant réfléchir, mais finalement il n'y tint plus, planta son regard dans les iris de Sean et questionna : « Juste comme ça, pour savoir... Il se passe quoi entre toi et elle... » - il désigna Misery du menton avant de poursuivre - « ... et entre elle et toi ? » Le dernier elle désignant là Robyn qu'il avait pointé du doigt une seconde tout au plus. Ses prunelles quittèrent furtivement celles de Sean pour glisser sur Temperance avant de remonter vers son cousin.









Temperance Hatcher

Temperance Hatcher
ETUDIANTE. ► 2e année de SOCIOLOGIE.

► MESSAGES : 132
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Jeu 19 Mai - 21:02


N'y avait-il qu'à Temperance qu'on souriait à cette table? Petites choses si précieuses, si rares qu'on lui offrait à elle, comme un baume pour le coeur et qu'elle prenait en toute modestie. Sa main gantée serrant celle de Sylar sans y paraître. Un geste d'une tendresse effleurée et surtout discrète. Son regard implacable tenait toujours sa détractrice en joue. Mais ce fut à Sean, ce cher Sean, que l'on dut la prochaine remarque déplaisante.

« C’est pour équilibrer avec les vierges. »
« ... ou pour cadrer avec notre Cène familiale. On n'attend plus que ton corps et ton sang Sean. Du verbe que diable mais un peu de substance je t'en prie. », souffla-t-elle toujours aussi sereine.

Elle aurait pu aussi bien pu partir sur le même registre que lui , mais elle était d'une trop grande classe pour se montrer ouvertement vulgaire. Et puis, elle n'avait pas besoin de ça. Ses yeux bleus glissèrent sur Thomas qui contenait derrière une expression aussi neutre que possible son agacement grandissant. Elle le connaissait suffisamment bien pour le dire.
Encore une remarque de Sean qu'elle ne prit pas la peine de relever. Et par ailleurs, si elle faisait abstraction de la partie la concernant elle, la pique restait assez amusante. Assez pour détendre Thomas l'espace d'un instant. Elle adressa un regard à Sylar, scrutant dans ses prunelles assombris ce qu'il pouvait bien se tramer en lui. Il avait un visage qu'elle aimait particulièrement regarder parce qu'il était à la fois singulier et prenant.

Puis l'instant s'envola, et à nouveau l'atmosphère se tendit.

« Juste comme ça, pour savoir... Il se passe quoi entre toi et elle ... et entre elle et toi ? »

Il ne fallait pas avoir fait Ealdwic pour se rendre qu'effectivement il y avait quelque chose de pas très reluisant derrière tout ça. Temperance posa son menton sur le dos de sa main, avisant tour à tour chacun des protagonistes de la prochaine scène. Impassible. Indéchiffrable surtout.










Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Lun 18 Juil - 15:56



« ... ou pour cadrer avec notre Cène familiale. On n'attend plus que ton corps et ton sang Sean. Du verbe que diable mais un peu de substance je t'en prie. »

Sean haussa un sourcil, avec un sourire amusé. Dans cette maison, n'importe qui aurait compris que c'était beaucoup oser devant l'héritier des Blake, mais d'autant plus quand c'était une provocation. Le jeune homme releva le nez, gardant imprimer quelque part dans son cortex cette phrase, et détourna le regard de la blonde. Ce n'était qu'une victoire temporaire pour elle. Il la garderait, et il la ressortirait. Il donnerait un peu de substance à cette Cène. Il se le jura à l'intérieur, avec un sourire en coin, qui ne voulait signifier quelque chose que pour lui finalement. Il continua alors son discours, l'air de rien, captant aussi bien le regard de Temperance sur Sylar que les excuses presque trop grosses de Robyn. Le monde s'effondrait petit à petit devant eux. Jésus révélait une face de tricheur, et surtout de voleur. Il laissa Misery se posait à côté de lui, seule ange à cette table, la seule qui trouvait grâce à ses yeux. Sylar n'était qu'un Judas. Un jour ou l'autre, il paierait sa trahison. Sean lui avait tout donné, tout sacrifié, et ce fils de chien restait là, avec ce vagin blond sur patte. Il les détestait. Tous. Même Thomas qui se laissait manger par son père et refuser en bloc ce qu'il ressentait. Cette famille le dégoûtait au plus haut point. Il chérissait les souvenirs de quand il avait douze ans, quand la seule chose qu'il voulait faire c'était monter à un arbre, et que Sylar lisait au pied de ce dernier, et que Thomas, poussé par ses cris, tentait tôt ou tard d'y grimper pour finir par râler et aller lire aussi. Il avait aimé cette maison quand il n'y avait eut aucune fille à l'intérieur. Oui, il les détestait, elles.

« Juste comme ça, pour savoir... Il se passe quoi entre toi et elle... » Le regard de Sean brilla, un seul instant pourtant, avant de devenir aussi fade que les prunelles de Kinsburry. « ... et entre elle et toi ? » Sean releva les sourcils, mais non, ce n'était pas de la jalousie chez Thomas. Il n'y avait que lui ici qui jalousait les autres. Lui qui jalousait Aidev d'être toujours avec Leonard, Logan d'être libre d'aller où il veut, John d'être le fils d'Aidev et finalement d'avoir un père présent, et Sylar d'avoir Temperance et de s'être détourné de lui, et Thomas enfin, Thomas pour avoir une femme, et ne plus jouait aux échecs avec lui. Sa rage grandissait en lui. Il glissa sa main sur son verre, le finissant et le reposa calmement. Ses doigts caressèrent tendrement le cristal clair et pur, glissant doucement vers ses couverts. Un couteau en argent, pointu et denté, aiguisé. Sean adorait les couteaux, une obsession qui lui venait de Logan et de son célèbre couteau sans aucun doute. Il eut un fin sourire, en coin. « Disons que j'en ai sauté une. » Il releva les yeux, ses prunelles se fixant dans le regard de Thomas. « Et que l'autre est ma soeur. » Comme ça, c'était lâché. Il se servit un quatrième verre, calme comme la mort. La crise n'était pas loin, ça se sentait à plein nez, mais ça ne l'inquiétait pas plus que ça. Il ferait sa crise, oui, et elle serait travaillée.









Thomas U. Blake

Thomas U. Blake
MAGISTER. ► ès SACM
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► MESSAGES : 46
Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Sam 27 Aoû - 21:34


    « Juste comme ça, pour savoir... Il se passe quoi entre toi et elle... et entre elle et toi ? » On dit que la curiosité est un vilain défaut et le jeune Blake va l'apprendre à ses dépends. Il n'est pas du genre fouineur pourtant, d'ordinaire, mais le sentiment d'être mis à l'écart d'un secret qui semble le concerner de près cependant, l'a poussé à poser la question. Et puis, il est tellement loin d'imaginer ce qui se trame réellement. Ses prunelles vertes interrogent à tout va son cousin mais ce dernier semble décidé à prendre son temps avant de répondre, comme s'il était sur le point de révéler un grand secret et qu'il se délectait à les faire languir, pour faire durer le suspense et ménager son auditoire. Les yeux de Thomas ne quittent pas le visage de Sean et il attend, patient, ou presque. Le sourire de son cousin lui fait sensiblement serrer les dents, comme il pressent déjà que ça ne va pas lui plaire. « Disons que j'en ai sauté une. » L'étudiant cille de façon imperceptible et son regard glisse brièvement sur Theli, ne concevant pas qu'il puisse parler de Robyn à ce moment précis. « Et que l'autre est ma sœur. » Il se passe de longues secondes avant que la connexion ne se fasse dans l'esprit de Thomas et, subitement, sa mâchoire se serre en même temps que ses poings. Ce n'est pas de la jalousie qu'il éprouve alors que ses prunelles glissent sur Robyn, plutôt un dégoût mêlé de colère. Il lui en veut, non parce qu'il l'aime, mais parce qu'elle salit son nom et sa réputation par ses actes irrévérencieux et impudiques. Pourtant, il lui en veut moins qu'à Sean parce qu'il sait que Kinsburry est une garce débauchée et que c'est dans sa nature, mais il tient grief à son cousin d'avoir toujours besoin de tout salir de cette façon.

    Ses iris verts se reposent sur l'aîné des Blake et il ne cille plus cette fois, se contentant de le crucifier du regard. Il ignore encore les raisons et les circonstances de cette histoire entre eux deux, mais il sait reconnaître une trahison quand il en voit une. Il se lève, reculant la chaise d'un mouvement souple du pied, calme en apparence, même si son visage est fermé, droit et digne dans son silence, ses mains se posant à plat sur la table. « T'as pas pu t'en empêcher, hein, Sean ? Il faut toujours que tu fasses des trucs de ce genre... T'as pas l'impression d'exister sinon, c'est ça ? » Il a un petit rire nerveux, sec. « Je sais qu'elle est loin d'être blanche comme neige mais il a fallu que tu la salisses un peu plus encore, que tu me salisses moi Vif, il se penche par dessus la table et attrape son cousin par le col, l'étalant sur les assiettes et les couverts dans un bruit de porcelaine qui s'entrechoque. Il n'est pas violent pourtant d'ordinaire et à vrai dire, il ne le frappe pas non plus, il se contente de donner un avertissement, de signaler son mécontentement. Il reste quelques longues secondes ainsi, à le fixer d'un regard mauvais, puis finalement ses doigts se desserrent de sa gorge, lentement. Il ne se rassoit pas toutefois, car il aurait l'air de se soumettre avant même que son cousin ait répliqué et ce serait ridicule. Ses phalanges se resserrent sur la nappe et son regard s'y dépose à son tour, noyé d'une colère froide.









Robyn E. Kinsburry

Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

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Pourquoi les blondes ne savent-elles pas faire des glaçons ?  #Dim 16 Oct - 18:04


    Robyn n’était pas aimée. Elle était même haït par tous ici, mais la serpentard avait réalisé que Sean ne l’aimait vraiment pas. Elle n’était pas admise dans le clan Blake. Temperance réussissait à bien se glisser dans la peau d’une Blake. Elle ne l’était pas. Et alors ? Robyn n’avait pas le droit de souffrir autant qu’il l’avait fait souffert en moins de cinq minutes. Sean était un salaud. Un salaud qui ne se souciait guère de ce qui pouvait être bien ou mal. Elle l’avait appris à ses dépends. Elle avait tout de même joué avec le feu se croyant aussi rusé qu’un Blake. Elle savait pertinemment qu’elle ne devait au grand jamais se croire aussi forte que lui. Elle n’était pas à la même hauteur que ce Blake. Il était trop fort. Robyn avait gouté. Elle avait été violée. Elle se sentait prise au piège dans une maison où personne ne la croira parce qu’elle était Robyn. Elle n’était pas sainte, mais elle n’avait pas à subir les envies de Sean Blake. C’était à cette table où le mensonge était maître que Robyn pâlissait à vue d’œil. Elle avait l’impression de voir Sean et ses marionnettes. Elle se maniait avec facilité, mais parfois quelques unes de ses marionnettes se sauvaient de son emprise, mais le calme revenait vite. Il reprenait le contrôle. Elle était prise par le meilleur marionnettiste qu’elle n’avait jamais vu. Elle était comme eux. Un sosie parmi les nombreux acteurs que Sean tenait d’une poigne de fer à sa façon. Elle ne pouvait rien sans qu’elle s’en prenne toute la gueule. Sean la tenait. Elle était au sol. Si elle tentait quoique ce soit, il n’avait qu’à la détruire en quelques mots. Robyn était pâle. Elle n’avait parlé à personne de ce que lui avait fait. La serpentard en avait fait allusion quelques fois, mais qui l’écoutait ici ? Personne, encore moins… Thomas. « Juste comme ça, pour savoir... Il se passe quoi entre toi et elle... et entre elle et toi ? » Il ne voulait pas vraiment savoir. Peut-être se mettrait-il du côté de Sean l’humiliant une fois de plus ? Ce serait logique au fond, puisqu’il faisait partie du clan Blake. Elle n’était pas admise dans ce cercle fermé. Il lui dirait qu’il avait toujours eu raison qu’un jour elle finirait par être agressé. Elle réalisait que Thomas n’avait jamais eu tort, mais elle ne voyait pas l’absurdité de ses pensées. Personne ne souhaitait qu’un autre se fasse violer. On ne souhaitait aucun malheur aux autres. « Disons que j'en ai sauté une. Et que l'autre est ma sœur. » Robyn se sentait toute petite à la table. Elle vit le regard de Thomas. Elle comprit qu’il croyait qu’elle avait couché par envie avec Sean. Elle était pâle. Elle terriblement pâle. Elle se sentait mal ayant envie de vomir. Thomas se leva d’un bond pour venir mettre ses mains sur la table avant de prendre le collet Sean. « T'as pas pu t'en empêcher, hein, Sean ? Il faut toujours que tu fasses des trucs de ce genre... T'as pas l'impression d'exister sinon, c'est ça ? Je sais qu'elle est loin d'être blanche comme neige mais il a fallu que tu la salisses un peu plus encore, que tu me salisses moi. » Robyn regarda la scène un instant. Elle devait intervenir. C’était un mensonge en partie que Sean avait dit. Il avait omis des détails qui prouveraient à moitié qu’elle n’était pas totalement une traînée. « Sean, arrêtes de dire que tu m’as sautée… Je trouve que tu minimises ce que tu as fait… tu m’as violée. Ça tu ne l’as pas dit pour que je sois encore plus une traînée aux yeux de tout le monde… » elle regarda Thomas. « toi, t’es un idiot qui croit vraiment que je suis assez idiote pour être effrayé par lui et coucher avec. Bravo, Thomas ! Tu crois que je coucherais avec ton propre cousin sachant que je pourrais être démasqué. Je te croyais assez intelligent pour réaliser une chose… je n’aime pas Sean. Je ne le désire pas. Je n’aimerai jamais, Sean. Tu te souviens de notre prise de bec dans l’appartement… cette prise de bec où tu t’es fâchée à cause de mes paroles sur tout cousin… fais-le lien ! t’es un vrai idiot Thomas … » elle était toujours aussi pâle. Elle était humiliée. Sean un, Robyn zéro. « Le seul qui en a tiré un plaisir, c'est... Sean. Moi, j'ai du me soigner en cachette »










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