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| Une Dame?... et nous l'avons tuée? {LIBRE} | |
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Dim 22 Mai - 21:10 |
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| La vie dans ce misérable cachot lui rappelait vaguement le Paris dans lequel elle était née. Un Paris de marché au poisson, de puanteur et de miasmes. Un Paris de travail harassant aussi. Mélisande n'avait jamais eu peur des corvées. Elle était la première a s'en charger pour soulager les enfants qu'on avait placé sous la garde d'Abaddon et par extension sous la sienne. Elle n'était pas vraiment sûre de comprendre toutes ses histoires de discrimination au sang. Tout ce qu'elle voyait, et ça elle le voyait bien, c'était qu'au nom de n'importe quel prétexte, on persécutait certains élèves. On lui avait d'ailleurs fait subir à elle, une visite médicale des plus humiliantes, pour bien lui signifier qu'en tant que créature magique, elle ne devait sa survivance qu'à l'égide d'Abaddon Van Hellsing et à sa nature atypique. Parmi les élèves, on ne savait même pas exactement ce qu'était l'ancienne bibliothécaire. On murmurait que c'était sans doute une demi-fée ou une demi-vélane.
C'était vrai qu'elle avait comme un don avec les animaux, quelque chose qui les attiraient vers elle inexorablement. Ce charme là fonctionnait aussi sur les gens, mais c'était surtout un effet d'étrangeté, de trop lisse, de trop clean qui se dégageait d'elle. Quelque chose d'inexplicable.
Mélisande sursauta. Quelqu'un tambourinait à la porte du cachot. Elle cacha l'oreiller qu'elle était en train de recoudre et se leva pour ouvrir, pleine d'appréhension. Elle était seule ici, et elle n'appréciait guère la compagnie des geôliers que la directrice leur avait gracieusement... imposé. Des rustres à qui l'ennui ne donner que de mauvaises idées. La porte s'ouvrit sur le visage mal rasé d'un mastodonte mais Mélisande s'y attarda peu, son attention étant tout de suite captée par un élève qui revenait avec le front et le t-shirt plein de sang:
« Seigneur Dieu! », s'exclama-t-elle en prenant l'élève contre elle, comme une mère aurait soustrait son enfant à ce bourreau qui affichait un sourire moqueur, « Vous... vous êtes des monstres ce ne sont que des enfants. »
Elle se plaçait devant le geôlier qui lui fit "gentiment" remarquer, en lui caressant la joue du dos de sa main rugueuse:
« Il y a des monstres qui sont bien jolis... » | |
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Acme P. Summers
► MESSAGES : 10 Dim 29 Mai - 21:42 |
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| feat. Elmo ♫ Rikiki les pitits kiwis ! les babas de mon baobab ! Chaaauuuud Cacaooooo ! Chaud chaud chaud chocolat ! ♫ Et le voilà qui repart comme le car de ma tante. Enfin ma tante a pas de car, hein, c'est une expression, je sais même pas pourquoi on dit çà... Enfin bref, cet après-midi, j'avais rien à faire et Monsieur Van Hellsing m'avait dit de profiter de mon temps-libre pour expérimenter mes talents à gribouiller des machins. Donc pour amuser la galerie, j'ai décidé de tenter THE experience ultime, à savoir tracer une schème de musique sur ma peluche... Seulement, cette schème marche trop bien et ça fait 4 heures que mon Elmo se trémousse dans tout le dortoir en boucle sur la même chanson. Au début, ca faisait rire tout le monde, mais au bout de quelques heures, tout le monde veut me tuer et mon Elmo continue encore et encore de chanter et danser ! Bon des fois, il s'arrête et alors que tout le monde essaie de se rendormir, ma peluche démoniaque reprend de plus belle... ♫ Les grands boas, les pandas, les babouins les pingouins chantent tous ce refrain, trois quatre cinq ... Chaud cacaoooooOOO ! ♫ Autant vous dire que là, même une huître aurait compris qu'il était temps de faire quelque chose, et par faire quelque chose, j'entends bien sûr aller voir Mr Van Hellsing pour qu'il fasse un truc ou me dise quoi faire. Je prends donc mon Elmo par la main et le traîne vers la sortie du dortoir. Faut dire qu'il chante bien, ce p'tit con, alors je me surprends aussi à trémousser des fesses alors qu'on descend tous les deux les escaliers. Enfin moi, je descends les escaliers, Elmo, lui, il se produit comme à Broadway. Il me fait marrer... Avec tout ce tintouin, la moitié des tableaux me crient dessus parce que je les réveille et certains me chuchotent de faire moins de bruit, sinon je vais alerter le concierge. Mais bon, de toute façon, j'ai pas d'autres solutions que d'aller voir Mr Van Hellsing. Alors je continue à traverser les escaliers et les couloirs et j'arrive enfin, sans encombres, dans les cachots. Et c'est là que je me dis que je regrette de ne pas avoir d'épée ou de hache, parce que franchement, les cachots, ca me fout les chocottes. Et mon Elmo vient enfin de se taire, inerte au sol, pendouillant lâchement à ma main. Mouais... "Dis donc... Tu le fais exprès, hein ?" "♫ Un deux trois ! Chaaaauuuuud cacaooo ! Chauud... ♫" Et le voilà qui se remet à se dandiner comme un taré, improvisant une chorégraphie consistant à trémousser ses petites fesses de gauche à droite et de faire la vahiné avec son bras. J'en rirais presque, mais j'essaie de me contenir et en plus je vois dans le fond du couloir une lumière. Alors, j'essaie de rester fier et digne, et je m'avance donc vers cette lueur avec mon petit loustic en poil rouge qui fait le mariole à côté de moi. Mais alors que je pensais que rien ne pouvait arriver de pire, voilà mon Elmo qui se met à s'illuminer comme une lampe de veillée par intermittence, un peu comme pendant un mariage moldu. Alors là, je peux vous dire qu'entre sa chanson débile, le fait qu'il clignote et qu'en plus il danse comme un couillon, il faut être sacrément concentré pour ne pas exploser de rire. C'est donc avec ambiance made by Acme que j'arrive devant une sorte de brute épaisse et de la belle Mellissande, l'ancienne bibliothécaire très gentille ! "Heu excusez-moi de vous déranger mais..." "♫ Chaaaauuuuud cacaooo ! Chauud Chocolat ! ♫" "AAAAAaaaaaaaaaaahhhhhhhh !" Et là mon Elmo arrête de chanter, de danser, mais il continue toujours de clignoter fortement, rendant le couloir d'un rougeasse bizarre, comme si la police venait de débarquer, sauf que les gyrotrucs de la police sont bleus. Et moi, je me contente de hurler en voyant tout ce sang... Un genre de cri strident, très aigu et comme continu... | |
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Aaron E. Calghary
► MESSAGES : 38 Mar 31 Mai - 21:50 |
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| Quelques premières années, en ce milieu d'après-midi, furent conduits au Parc. Leurs corvées étaient vraiment interminables, ce matin déjà, la Volière fut propre grâce à eux et après manger, les chaudrons de la salle de potions étaient désormais propres et lustrés, et ils se demandaient si on savait que c'était eux qui faisaient cela tous les jours. Donc, la corvée finale des plus jeunes élèves consistait à débarrasser tout le Parc de toutes les orties qu'ils trouvaient. Et bien sûr, les gants n'étaient pas d'usage. Aaron n'était pas très enthousiaste à l'idée de se retrouver avec plein de micros-épines plantées dans les mains et les doigts... Elle aurait largement préférer refaire sa corvée de chaudrons ! Mais bon, si elle refusait de faire ce qu'on lui ordonnait de faire, elle était sévèrement punie et elle n'avait pas très envie de savoir en quoi consistait le traitement dont elle écoperait dans ce cas là, vu les rumeurs qui circulent et l'état de certains nés-moldus rentrant aux Cachots... En prenant son courage à deux mains, la jeune Calghary lança un dernier regard plein de haine à ses supérieurs et se mit au travail, à mains nues. Elle saisit un ortie du mieux qu'elle put et tenta de faire le plus vite possible pour ne pas faire durer la douleur qui s'infusait dans toute sa main. Le pouvoir urticant de cette plante fit grimacer Aaron qui fut très vite découragée en voyant combien de pousses il lui restait à arracher... Mais après une longue heure de calvaire, les jeunes sorciers, les mains enflées par l'acide des poils urticants, purent enfin regagner les Cachots ou aller en cours. Aaron choisit la première proposition, le cours suivant étant de la DCFM... Soulagée d'avoir enfin terminé sa journée, elle se hâta de rejoindre le Hall d'Entrée et de descendre aux Cuisines. En frappant quelques coups rapides à la porte, elle demanda avec politesse aux elfes de maison un verre ou un bol rempli de vinaigre. Ils hésitèrent, sachant très bien qu'ils ne devaient pas servir une sang-de-bourbe, mais lorsqu'ils virent l'état des mains de la jeune fille, ils lui apportèrent immédiatement. Ayant parfaitement connaissance des règles des nés-moldus, Aaron savait pertinemment qu'elle ne devait pas être ici mais elle ne voulait pas rester avec des gants de boxe à la place des mains. Elle posa alors sa main sur la surface lisse du vinaigre de vin ce qui la fit frémir, l'acidité du produit désinfectant chaque pores de ses doigts et sa paume. Elle fit de même avec sa main gauche puis Aaron remercia du fond du cœur les cuisiniers avant de ressortir dans le couloir et...
- Calghary... Avez-vous une explication ?
Un surveillant. L'air détendu de la jeune fille s'estompa et se transforma en une terreur immense. Elle voulait lui répondre mais aucun mot ne sortit de sa bouche et elle se contenta de le regarder droit dans ses yeux sombres.
- Je répète ma question, avez-vous une explication ? - Non... Monsieur...
Ce-dernier saisit alors la jeune fille par le poignet et l'entraîna vers les Cachots. Un de ses collègues vint le rejoindre et agrippa Aaron par les cheveux ce qui la mit en très mauvaise posture et la fit grimacer de douleur. Elle fut jetée dans une pièce semblable à toutes celles des sous-sols de Poudlard et un des deux hommes sortit sa baguette, un sourire sur son visage.
- Le fait est que les sangs-de-bourbe ne sont pas autorisés à se promener dans le Château mademoiselle. Et... je crois... que vous êtes une sang-de-bourbe.
Aaron fut parcourue de quelques sueurs froides qui lui firent tourner la tête. Le surveillant s'était avancé et se trouvait maintenant juste au dessus de la jeune élève qui ne disait mot mais qui se contentait d'afficher une peur certaine et une appréhension immense.
- J'espère qu'après cet entretien, vous serez plus raisonnable. SECTUMSEMPRA !
Elle n'eut le temps de réagir que l'éclair de lumière rouge percuta sa poitrine de plein fouet. Elle sentit des entailles se former sur son corps et la douleur était si intense qu'elle ne put empêcher de la laisser sortir sous forme de sanglots répétés et de nombreux petits cris. Ses vêtements furent très vite couverts de sang et sa vision se troubla peu à peu, autant sous l'effet des larmes qu'à causes de l'intensité de la douleur. La jeune Calghary perdit très rapidement conscience.
***
Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle se retrouva soulevée par le même homme lui ayant fait ces horribles blessures. Elle entendit dans un bruit sourd, comme lointain, le bruit métallique d'une grille qui lui était familière. Elle ne put identifier clairement ce que dit une femme mais elle la reconnut immédiatement lorsqu'elle la prit contre elle, dans ses bras, telle une mère. Une mère qu'Aaron n'a jamais eue, ne l'ayant jamais connu. Puis, une lumière rouge éclaira les Cachots et un long cri strident y résonna. Lorsque le geôlier referma la grille, Aaron murmura :
- Mélisande...
Le seul nom réconfortant et rassurant dans cette école. | |
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Mer 1 Juin - 18:18 |
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| Le bougre la regarde d'un air qu'elle n'aime pas du tout mais tout l'attention de Mélisande est portée sur cette minuscule enfant qu'elle tient dans ses bras. Mais bien vite c'est le charivari dans le couloir qui capte tous les regards. Le surveillant laisse s'écharper la mauvaise idée qui vient de lui traverser l'esprit et son oeil réprobateur (presque réprobatueur) vient assassiner le pourquoi d'un tel vacarme. Mélisande ,elle, ne peut réprimer un sourire amusé devant ce petit bonhomme qui a l'air bien embêté.
A C M E Ϟ « Heu excusez-moi de vous déranger mais... » E L M O Ϟ « ♫ Chaaaauuuuud cacaooo ! Chauud Chocolat ! ♫ » A C M E Ϟ « AAAAAaaaaaaaaaaahhhhhhhh ! » A A R O N Ϟ « Mélisande... » S U R V E I L L A N T Ϟ « Qu'est-ce qu'il a celui-là?! Tu veux que je te donne une bonne raison de nous péter les tympans? » M E L I S A N D E Ϟ « Non! », et Mélisande de s'interposer avant que le pire n'arrive. « Je... je m'en occupe. Vous n'avez qu'à retourner à vos quartiers. Je vous promets que vous n'entendrez plus un mot. »
Ses beaux yeux si clairs se firent un peu plus suppliant, et le surveillant, agacé par tant de mièvrerie finit par tourner les talons dans un grognement. Il n'oublia pas au passage de jeter un regard assassin à l'espèce de chose qui clignotait et au malheureux propriétaire du braillard intempestif.
M E L I S A N D E Ϟ « C'est rien Aaron je vais vite m'occuper de toi... », souffle-t-elle doucement, en ouvrant la porte derrière elle, « Allez viens toi aussi avec ta drôle de... peluche. Si la directrice voit ça elle va... elle va... », la douce Mélisande s'éclaircit la voix. Mieux valait ne pas s'étendre sur ce que la directrice pouvait bien faire aux élèves qui l'agaçaient. « Allez viens n'aies pas peur. », insistait-elle en diffusant tout autour d'elle ce sentiment de douce sécurité qui peu à peu aller envahir Acme autant que la pauvre petite Aaron.
Elle lui tint la porte ouverte du bout du pied et s'empressa d'aller allonger sa petite blessée sur l'un de ces misérables lits de fortune qu'elle avait pu installer. Il n'y en avait même pas assez pour tout le monde et les matelas étaient tous usés jusqu'à la corde. D'un oeil inquiet elle regarda l'état de la petite fille, s'imaginant bien les maléfices que ces brutes de gardes avaient pu lui infliger et aller savoir pourquoi...
M E L I S A N D E Ϟ « Tiens bois un peu d'eau petit ange. Quant à toi, tu vas m'aider puisque tu es là. J'aurais besoin que tu écrases ça jusqu'à ce que ça devienne complètement liquide. », fit-elle pour Acme en lui tendant une écuelle en fer blanc qui avec des feuilles de diverses plantes. Elle jeta un coup d'oeil à l'étrange "peluche" et finalement demanda « Est-il toujours de si jolie humeur? »
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Acme P. Summers
► MESSAGES : 10 Mer 1 Juin - 23:31 |
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| Mon père dit souvent : "Il y a des moments dans la vie d'un homme où il doit faire face"... Mouais, bah il a jamais eu 12 ans et s'est jamais retrouvé face à ce gros molosse, on dirait. C'est fou les conneries qu'il peut sortir, parfois... Enfin heureusement, la splendide et majestueuse maîtresse des ouvrages magiques du 4ième étage sans ascenseur prend les choses en main et remet bien comme il faut en place le gros balourd. Melissande, là, je la comparerais volontiers à Catwoman mais sans son costume en vinyle et son fouet. Faut dire qu'en plus d'être belle, intelligente et terriblement courageuse, elle assure grave et je me retrouve comme un mouton docile à suivre ses instructions, un peu comme le mouton du petit prince écrit par le père de Melissande, justement. Enfin je crois... Ils ont tous le deux le même nom, donc ils ont forcément un lien, c'est obligé ! Remarque, là, je me dis que le mouton n'a rien à voir, c'est juste un dessin, oui, c'est le renard qui veut se faire des potes... Ou la fleur ? Mouais, faut vraiment que je le relise.... Et c'est marrant que je mette à penser à çà alors qu'il y a deux minutes, j'étais prêt à tourner de l'oeil en ayant vu tout ce sang... C'est çà en fait son superpouvoir, c'est de nous rendre doux comme des agneaux... Bêêêêêêh ! "Comment vous l'avez trop calmé, mademoiselle... Respect... Heu par contre, c'est pas dit que mon doud... heu que mon Elmo ne se remette pas à faire son show... Enfin, là, il a l'air calme..." Et en effet, après être rentré dans les appartements de ma sauveuse, la lumière émise de ma peluche s'abaisse au point de s'éteindre faiblardement. Me voilà donc dans ce qui me semble être la remise miteuse d'un cachot abandonné mais décoré avec un certain goût. Je pose mon apprentie Shakira sur une chaise libre. Oui j'ai décidé de l'appeler Shakira parce que vu comment il bouge son corps... Enfin voilà, me voici donc me rapprochant du lit où repose cette fille. J'aime pas les filles. Elles sont bêtes, elles chouinent tout le temps, surtout quand on leur tire les couettes, mais j'y peux rien moi si ces machins qui pendouillent ça donne envie de toucher. Mais bon, en regardant cette dénommée Aaron, là, je me dis qu'à sa place, je serais à la tique de la mort, comme dirait ma mère. Melissande me demande d'abord de piler des herbes, fastoche, puis ensuite m'interroge sur Elmo... Alors moi, d'une parce que j'adore Melissande et de deux, parce que j'adore me complimenter, j'hésite pas une seconde à lui répondre tout en pilant ses herbes dans son mortier en fer blanc... Et plus si affinités : "Bah en fait, si je veux faire parti un jour de l'horreur à bout rose, il faut que je m'entraîne... J'ai commencé avec une vieille Barbie mais je suis pas très doué alors elle a fondu... Enfin sauf sa tête... Et puis ensuite, il y a eu Brandon, mon GI Joe, mais lui, il a fini sur les toits de la tour Serdaigle, et je préfère même pas vous dire comment... Donc j'ai plus que mon Elmo pour m'entraîner à faire de la chimie ! Heu de l'aLchimie, pardon ! Ouh, c'est pas très joli ces plaies... Et donc, je disais quoi ? A oui ! C'est M'ssieur Van Hellsing qui m'a conseillé de démarrer petit donc moi, docile, j'ai juste voulu qu'il chante et danse quand on lui pince le nez. Mais à priori, ça marche pas... Enfin ça marche pas, si ça marche, mais trop... Et donc pour éviter de me retrouver pendu dans les escaliers du 6ième, j'ai préféré descendre et voir si M'ssieur Van Hellsing pouvait m'arranger çà, il doué vous savez... Tenez, c'est prêt... Vous croyez qu'elle va mourir ?" Ouais, je suis trop une pipe-lettre, je sais... Je parle trop, tout le monde me le dit. Enfin on me dit plus "ferme ta gueule Acme" que "tu parles trop" ceci dit... Bref, c'est donc sur cette dernière question pleine d'optimisme que je lui tends sa bouillasse blanche, enfin ça ressemble plus à un vieux glaviot dans son crachoir en fer. Un peu comme ma dernière potion en cours, mais là, et je l'espère du fond du coeur, j'espère que cette préparation ne va se mettre à buller et refouler une vieille odeur de pet. Déjà que l'endroit est petit et mal aéré, on risquerait tous de mourir, et ça serait bête. Enfin pour Melissande et moi, hein, parce qu'Aaron, vu son torse, ça m'étonnerait qu'elle passe l'hiver ! | |
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Aaron E. Calghary
► MESSAGES : 38 Jeu 2 Juin - 20:45 |
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| M E L I S A N D E Ϟ « C'est rien Aaron je vais vite m'occuper de toi... »
La jeune femme avait soufflé ces quelques mots à la première année qui ne les entendaient que de loin. Elle la sentit la soulever légèrement ce qui la fit grimacer de douleur. Jamais encore elle n'avait ressentit une pareille sensation, déjà que les orties n'étaient pas très agréables, des entailles sur le torse n'étaient sûrement pas comparables... La cruauté des geoliers était apparemment sans limite... Désormais, elle savait ce qu'étaient les punitions qu'on infligeait aux nés-moldus lorsqu'ils faisaient quelque chose de déplaisant aux yeux du Personnel du château. Elle n'avait jamais entendu le sortilège qui l'avait auparavant frappé, elle avait tout d'abord cru à un des trois sortilèges impardonnables vu l'effet qu'il faisait sur elle mais elle en doutait fortement. Aaron ne savait pas exactement ce qu'étaient ces trois sortilèges mais elle en avait entendu parler en surprenant une discussion de quatrièmes et cinquièmes années durant la nuit, elle n'avait pas retenu les noms, mais le sortilège de torture faisait peut-être le même effet...
Elle se sentit alors portée jusqu'à qu'on la dépose sur une couchette. Son souffle se coupait à certaines reprises et sa respiration se faisait de plus en plus difficile, étant parfois sacadée. Elle voulut bouger mais elle était trop faible, elle n'entendit que la douce voix de Mélisande, toujours aussi lointaine :
M E L I S A N D E Ϟ « Tiens bois un peu d'eau petit ange. Quant à toi, tu vas m'aider puisque tu es là. J'aurais besoin que tu écrases ça jusqu'à ce que ça devienne complètement liquide. »
Aaron sentit alors le bord d'un verre se poser contre ses lèvres tremblantes. Elle entrouvrit doucement la bouche et réussit à boire cette eau fraîche qui ne pouvait que lui faire du bien. Ses yeux s'entrouvirent et donnèrent sur le visage angélique de la jeune femme qui était véritablement en train de la sauver. Si elle s'en sortait, elle lui devra la vie. Sans elle, que deviendraient les élèves rejetés par la communauté, que deviendaient-ils ? Torturés, mutilés ou mêmes tués, c'est comme ça qu'ils finiraient, c'est ce qu'avait dit les geoliers, la veille. Avec un immense effort, la jeune adolescente parvint à redresser un peu la tête pour indentifier les lieux et le jeune garçon. Alors c'était donc lui qui avait crié ? Et qu'était-ce que cette peluche rouge ? Elle avait beaucoup de questions à poser mais elle en avait une, que le sang-mêlé posa immédiatement.
A C M E Ϟ "Vous croyez qu'elle va mourir ?"
Non... Elle n'allait pas mourir, elle ne devait pas mourir, pas aujourd'hui en tout cas, mais dans longtemps. Elle devait d'abord trouver sa liberté, ou s'enfuir avec des amis, voire seule mais trouver une solution à cet enfer qui s'étendait au fil des jours sous ses yeux. Elle ne pouvait rien faire pour l'instant mais bientôt, elle en aura la possibilité, il fallait qu'elle grandisse, autant moralement que physiquement...
A A R O N Ϟ "Eh... Est-ce que c'est grave Mélisande ?" souffla-t-elle dans le doute.
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Ven 3 Juin - 9:06 |
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| A C M E E Ϟ "Comment vous l'avez trop calmé, mademoiselle... Respect... Heu par contre, c'est pas dit que mon doud... heu que mon Elmo ne se remette pas à faire son show... Enfin, là, il a l'air calme..." M E L I S A N D E Ϟ " Bien d'avantage que tout à l'heure en effet..."
Mélisande eut un petit sourire amusé. La moitié de la phrase lui paraissait curieuse à elle qui venait d'un autre temps mais elle avait fini par s'y habituer et, bien que dans sa façon de parler quelque tournure désuète subsistaient, dans l'ensemble elle s'en sortait plutôt bien compte tenu que l'anglais n'était même pas sa langue maternelle. Une ombre passa dans ses yeux clairs. L'enthousiasme d'Acme lui rappelait les enfants qu'elle n'avait plus vus depuis que Poudlard s'était transformé en bagne pour les sang impurs et les traîtres à leur sang comme on les appelait. Abaddon avait eu l'intelligence de les éloigner au plus vite et, elle qui avait pris l'habitude d'avoir toujours la petite Azael ou son cher Salomon dans les pattes, souffrait du poids de leur absence. Mais elle se réconfortait dans l'idée qu'ils étaient bien à l'abri, chez le reste des Van Hellsing.
Sans quitter sa petite blessée du regard, Mélisande écoutait attentivement la longue explication que lui fit le petit garçon à la peluche surexcitée. Tout en même temps, elle épongeait l'entaille que la pauvre petite Aaron avait sur le front avec un linge humide et tiède. Elle avait pris l'habitude d'avoir toujours un peu d'eau chaude dans les cachots. Au début, et puisqu'elle n'avait pas la possibilité d'en faire apparaître instantanément comme les sorciers, elle entretenait un petit feu sous une casserole en fer blanc, puis la voyant faire Abaddon lui avait fabriqué une vasque dont les propriétés étaient miraculeuses, du moins à ses yeux à elle. Aussi, Mélisande avait-elle toujours un peu de l'eau chaude sous la main.
A C M E E Ϟ "...Et donc pour éviter de me retrouver pendu dans les escaliers du 6ième, j'ai préféré descendre et voir si M'ssieur Van Hellsing pouvait m'arranger çà, il doué vous savez... " M E L I S A N D E Ϟ "...il l'est assurément. Je suis certaine qu'il te laissera pas sans solution. "
Il y avait dans la voix de Mélisande une tendresse toute évidente quand elle parlait d'Abaddon. Mais, bien trop dur avec elle même, l'homonculus ne se serait jamais aventurée à exprimer plus ouvertement tout ce qu'elle pouvait éprouver pour celui qui l'avait créée. Sans doute personne ne portait autant d'admiration et de respect au Directeur de Serpentard que sa délicate Mélisande qui ne restait, malgré tout, qu'un serviteur parmi les plus dévoués qu'on eût fait.
A C M E E Ϟ "Tenez, c'est prêt..." M E L I S A N D E Ϟ "Merci. " A C M E E Ϟ " Vous croyez qu'elle va mourir ? " A A R O N Ϟ "Eh... Est-ce que c'est grave Mélisande ?"
Mélisande regarda les deux enfants et la peluche, un air sérieux sur son joli visage:
M E L I S A N D E Ϟ "Oh non Aaron ne va pas mourir, n'est-ce pas jeune fille? Cela ferait bien trop plaisir à Mademoiselle Grey, et au vu du peu d'égard avec lequel elle nous traite nous n'avons aucune raison de vouloir lui faire plaisir n'est-ce pas? ", elle sourit encore, appliquant la mixture qu'elle avait fait faire à Acmee sur les mains de la petite fille. Un remède parisien du 19e siècle qui allait lui laisser la peau douce et apaisée. "Même Elmo en convient. Regardez-le nous l'avons fâché tout rouge."
Elle se leva, laissant Acme veiller sur Aaron tandis qu'elle allait chercher quelque chose pour la petite fille. Quelque chose qu'elle avait caché derrière une pierre du mur du fond qui, par on ne sait quel miracle, se trouvait être amovible. C'était un peu le coffre à trésor de Mélisande, là où elle faisait disparaître tout ce que la Directrice n'aurait pas aimé voir entre les mains de ses souffre-douleur. Le seul inconvénient qu'elle trouvait à ce subterfuge c'était bien le poids de la pierre brute qui n'arrangeait ni ses mains graciles ni ses bras de damoiselle fluette. | |
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Acme P. Summers
► MESSAGES : 10 Dim 5 Juin - 17:38 |
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| "Mieux vaut ne pas réveiller la bête..." Melissande applique sa pommade puis me laisse seul avec Aaron pour aller chercher un truc dans sa cachette secrète. Courageuse et maline, la bibliothécaire ! Me voilà donc seul avec cette pauvre petite et je me dis que vraiment, j'ai de la chance. Dans une lettre que m'a faite parvenir Patsy, mon père me disait que le Sang ne changeait rien. Mouais, bah, il a pas vu Aaron, lui, pour dire çà. Parce que cette petite, c'est bien à cause de son sang qu'elle est dans cet état... Le monde est fou. Mais pas fou comme dans les dessins animés de Tex Avery ou de la Warner, non non, vraiment fou comme un de ses films moldus que j'ai regardé cet été où un furieux attaquait les gens à coup de "tronc sans noeuds", sorte de machine moldue qui est censée abattre les arbres. Enfin seulement ceux qui n'ont pas de noeuds, ce qui est ridicule d'apporter une telle précision sur un tel engin en sachant que ce fou furieux, lui, voulait juste couper des gens. La pauvre petite Aaron est toute pâlotte, je lui aurais bien filé un bonbon, mais là, en pyjama, j'ai rien sur moi. A moins que... "Meurs pas avant que je revienne, hein !" Je me dépêche d'aller vers mon Elmo, je le mets sur le ventre et je dézippe sa fermeture éclair et là, Ô mage ! Ô de l'espoir ! Ô miel d'Aix et de mie ! Deux chocogrenouilles dans leur paquet ! Vite, je les sors et me dirige vers Aaron avec mon plus beau sourire, celui que je sors en général quand je reveux du gâteau ou que je viens de péter un vase en jouant au ballon dans le salon... "Tiens !" Par cette simple phrase, je lui mets les deux paquets à côté d'elle. En temps normal, j'aurais fait mon fier en disant que c'est mon grand-père qui a inventé les chocogrenouilles mais là, je m'abstiens, quoi que un peu de douceur dans ce monde de brutes ne serait pas trop superflu, comme dirait ma mère. Je sais pas comment est ce Superflu, mais il semblerait qu'il soit un super héros, vu qu'il apporte de la douceur. Et puis après tout, autant apporter un peu de gaieté... "C'est mon papi qui a inventé les chocogrenouilles, tu sais... Oh mais je suis bête, t'en as peut-être jamais mangé... Bah si c'est le cas, voici chose presque faite !" En regardant Aaron, je me dis que si j'avais été plus grand et plus costaud, j'aurais pu faire quelque chose, je ne sais, botter le cul du malade qui lui a fait çà... Bien qu'en y pensant, une idée de génie s'illumine dans ma tête. Je me penche vers Aaron et lui demande en murmurant : "Tu veux que je lui règle son compte à ton agresseur ?" | |
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Aaron E. Calghary
► MESSAGES : 38 Mer 8 Juin - 5:56 |
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| M E L I S A N D E Ϟ "Oh non Aaron ne va pas mourir, n'est-ce pas jeune fille? Cela ferait bien trop plaisir à Mademoiselle Grey, et au vu du peu d'égard avec lequel elle nous traite nous n'avons aucune raison de vouloir lui faire plaisir n'est-ce pas? "
Mélisande n'avait toujours pas quitté Aaron des yeux et lui avait répondu d'un ton qui infusa un brin d'espoir dans l'esprit de la jeune fille qui commençait à être rassurer. Ses blessures étaient vraiment terribles lorsqu'elle y repensait. Les entailles sur son torse étaient sûrement profondes vu la douleur qu'elles lui donnaient. Le sortilège qu'on lui avait jeté qu'est-ce que c'était déjà ? Rictusempra ? Euh non... Ca c'est pour les chatouillis et elle n'avait vraiment pas l'air de rire. Non c'était Sectumsempra. Elle se rappela de l'éclair rouge qui vint la frapper au ventre puis son effet qui grimpa jusqu'au front... Elle espéra soudainement quelle n'aurait plus à le subir.
Elle fut surprise par l'application de la mixture sur sa main droite, qui était faible et impuissante. Cette petite crème, si on pouvait l'appeler comme cela, lui faisait éprouver une vague de soulagement et la petite entaille sur sa paume cessa de lui faire mal. Allait-elle se refermer ? Aaron allait sûrement être couverte de cicatrices avec tout ça...
"Même Elmo en convient. Regardez-le nous l'avons fâché tout rouge."
En esquissant un petit sourire, elle releva légèrement la tête pour observer la peluche. Elle était vraiment amusante avec cette couleur rouge. Elle aurait bien voulu la voir se dandiner dans les couloirs. Aaron laissa sa tête retomber sur la couchette puis entendit le jeune garçon s'approcher d'elle.
"Meurs pas avant que je revienne, hein !"
"Ne t'inquiète pas pour moi"
Puis il partit vers sa peluche et la jeune fille perçut un bruit de fermeture éclaire. Elle entendit également le jeune Acme prendre quelque chose dans ce qu'il avait ouvert qu'il vint déposer tout près de la tête de la jeune fille.
"C'est mon papi qui a inventé les chocogrenouilles, tu sais... Oh mais je suis bête, t'en as peut-être jamais mangé... Bah si c'est le cas, voici chose presque faite !"
Non jamais elle n'avait pu en manger... Ni même dans le Poudlard Express... Mais elle ne pouvait les manger immédiatement, elle les mangera plus tard mais n'allait pas y manquer ! Surtout pas !!
"Tu veux que je lui règle son compte à ton agresseur ?" se pencha-t-il pour souffler à l'oreille d'Aaron.
C'est là que la jeune première année esquissa son plus grand sourire depuis que les deux geôliers s'étaient emparés d'elle. Il était vraiment gentil, il était sûrement un bon ami quand on y pense. Et où était Mélisande ?
"Tu as du courage Acme... Un vrai chevalier servant !" s'enthousiasma la jeune... Sang-de-Bourbe...
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Mer 15 Juin - 17:58 |
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| Mélisande se retourna vers les deux gamins, reconnaissant le paquet bleu et or des chocogrenouilles. Elle eut un bref sourire en se rappelant la toute première fois que Salomon lui en avait offert une et que, ne s'attendant pas à ce que la friandise lui saute à la figure, elle avait poussé un cri d'effroi qui avait tiré Abaddon de son laboratoire.
Un peu de chocolat ne pourrait pas faire de mal à la petite fille et d'ailleurs, elle n'aurait peut-être plus l'occasion d'en manger avant... longtemps alors Mélisande ne gronda pas les enfants. Pourtant chez Abaddon, elle rappelait toujours Azael et Salamon à l'ordre quand ils venaient avec leur mine la plus adorable, demander des gâteaux ou des bonbons alors qu'on allait passer à table.
M E L I S A N D E Ϟ " Tiens. Ca n'a pas bon goût mais il faut le boire tout d'un coup. ", expliqua l'ancienne bibliothécaire en tendant un petit verre qui contenait un liquide violacé.
Elle n'avait mit que trois gouttes de potion dedans car il fallait au mieux l'économiser mais c'était une potion particulièrement efficace. Un espèce de dictame amélioré qui aurait l'avantage de ne pas mettre à mal la pudeur de la petite fille mais qui la guérirait jusqu'à la dernière entaille. Ne resterait plus ensuite qu'à lui trouver un t-shirt propre et à la laisser se reposer.
M E L I S A N D E Ϟ " Je crois que mademoiselle à bien mérité une chocogrenouille non? ", fit-elle une fois que la petite fille eût bu.
Malgré son air léger, elle tenait à l'oeil l'enfant, veillant à ce que les coupures qu'avaient occasionné l'affreux sortilège se referment bien.
M E L I S A N D E Ϟ " Un peu de repos et il n'y paraîtra plus. "
Et comme elle disait ceci, ses yeux clairs se retournèrent vers Elmo qu'elle suspectait de se sentir l'envie de pousser la chansonnette, juste là. Comme un fait exprès. Mais peut-être qu'il allait se tenir tranquille... peut-être... | |
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