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Karly McGregorETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 194 Mar 1 Fév - 21:32 |
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| (suite du rp : Time is running)
“J’ai failli attendre !” grommela Cormag tout en resserrant doucement sa poigne autour du sac de victuailles. C’était ainsi : les écossais grommelaient toujours. Kaprice allait vite s’en rendre compte. Parfois, on pouvait même se demander si pester ne faisait pas partie de leur culture. Ou alors un gêne spécifique à sa famille. «[color=indianred] On n’est pas en retard. (/color]» retorqua Karly avec un sourire amusé. « [color=tan]Non !(/color] » lança catégoriquement Cormag avant qu’un sourire ne s’affiche sur ses lèvres, dévoilant légèrement ses dents blanches « mais, vous aurez pu. Alors voici ton amie. » ajouta-t-il en se tournant de toute sa carrure face à Kaprice, si bien qu’il lui cachait le peu de soleil qui filtrait à travers les nuages. Karly enchaina rapidement avant que son oncle n’ait l’idée saugrenue de lancer une boutade de son cru : à savoir si cela ne la dérangeait pas de dormir dans un cachot ou autres débilités de ce genre. Cormag et son fils Mac avaient le même humour : assez noir et surtout compréhensible que pour eux. Mais, au bout de deux jours, Kaprice serait surement rôdée. Ce n’était pas si difficile que cela de vivre dans les îles Hybrides. Il fallait seulement connaitre deux ou trois petites règles. « Voici Kaprice, oui. » répondit-elle à son oncle avant de se tourner vers son amie pour faire les présentations inverses « et voici mon oncle, Cormag. Ne croit pas tout ce qu’il te raconte. » avant de rajouter en mimant une confidence « c’est un peu le conteur chez nous. Il adore les histoires. » « Dis donc, jeune fille, t’as envie de rentrer à pied ? » rétorqua-t-il en lançant sa moue boudeuse si familière des McGregor. Levant les bras devant elle, Karly haussa les épaules, semblant vouloir exprimer : c’est pas moi qui l’ai dit. Grommelant dans sa courte barbe, l’écossais entama la marche en direction du Chaudron Baveur sans même répliquer son reste. S’il continuait, il risquait de perdre la face et surtout du temps. Les joutes verbales avaient lieu tout le temps sur les îles. Mais soit, ils travaillaient, s’entrainaient ou mangeaient en même temps. Là, Charra allait l’étriper si il ne lui ramenait pas rapidement les épices nécessaires pour le festin qu’elle avait prévu pour l’arrivée de Kaprice. Certes, on n’était que midi mais qu’à cela ne tienne. Ce n’était pas chez les McGregor qu’elle allait garder la ligne. Travailler, boire, manger, jouter et danser. Voilà leur leitmotiv. Attrapant la valise de Kaprice en main, elle lui indiqua de suivre le grand gaillard avant que ce dernier ne soit inaccessible à cause de la foule. Arrivés devant la cheminée qui était reliée au réseau, Karly laissa partir son oncle en premier tout en expliquant à Kaprice le lieu qu’elle devait annoncer. « C’est un peu …rustique et pas très civilisé chez nous. Il faut que tu annonces Loch Malaig. On ne peut pas arriver directement chez moi par réseau de cheminée. Ma famille est un peu… ils n’aiment pas que des étrangers débarquent à l’improviste. Tu vas atterrir dans un bar. Ne t’inquiète pas, il y aura mon oncle là-bas et je serai juste derrière toi. »
Laissant Kaprice entrer dans l’antre de la cheminée, elle la regarda partir tout en prêtant bien attention à la prononciation. Ce qu’il y a de con avec les écossais, c’est que suivant la prononciation que vous lancez… vous pouvez atterrir aussi bien sur les îles hybrides que de l’autre côté de l’archipel. Surtout que là où elle habitait, ils parlaient tous le gaélique écossais. Oh, ils savaient très bien parler anglais mais, ne faisaient aucun effort sauf si vous leur plaisez. Entrant à son tour dans l’antre, elle ferma les yeux tout en lançant la poudre magique sur ses pieds et retenir son souffle. Autant elle ne s’était pas encore habituée au transplanage qui lui donnait le tournis, autant la poudre de cheminée lui soulevait le cœur. Elle n’était à l’aise qu’avec un balai. Une main contre l’antre du bar du Loch Malaig, elle reprit son souffle en évitant la poussière de cendre le plus possible. Le barmain et propriétaire des lieux, Scott McLay, aimait jouer des tours aux visiteurs en laissant un peu de cendre. Ou alors, il se trompait souvent entre ses deux cheminées : l’une étant pour le transport et l’autre pour chauffer la pièce. Allez savoir. Les investisseurs et associés de la distillerie arrivaient tous par transplanage ou carrosses volants. Histoire de m’as-tu-vu grotesque. Ce n’était pas avec çà qu’ils feraient flancher le patriarche. Des rires gras et forts lui parvinrent à l’oreille et Karly se rendit compte que sa famille avait déjà commencé son petit jeu : tester son amie. Elle les haïssait pour çà. Depuis que Kaprice était arrivée, ils s’étaient mis à tous parler en gaélique tout en pouffant de rire en la regardant, histoire de la déstabiliser. Oh, ils ne la critiquaient pas non. Leurs paroles n’étaient même pas méchantes. C’était juste histoire de voir sa réaction. Aurait-elle assez de caractère pour s’intégrer à eux (après tout, c’est une amie de Karly) ou alors, serait-elle relayée avec les femmes…
« Bi sàmhach ! (tais-toi !) » lança-t-elle tout en faisant son apparition dans la pièce, la joue couverte de suie. « Banaibhistear Dubh tha e (La Furie Noire est là.) » lança l’un d’entre eux avant qu’ils ne se mettent tous à rire en symphonie ce à quoi Karly répondit par un vague regard noir. « Cé hí sin ? (Qui est-elle ?) » rétorqua Scott, accoudé à son bar après avoir servi une pinte à l’un des attablés. « Sin ì Kaprice » répondit-elle avant de se rendre compte qu’ils parlaient gaélique depuis tout à l’heure. Cela arrivait souvent lorsqu’elle s’énervait mais, c’est après s’être légèrement giflée qu’elle s’excusa auprès de Kaprice et engueula les autres. « Si vous êtes si curieux, demandez-lui vous-même. Et en anglais ! Slaìnte Merlìn ! » « Tá fáilte romhat. (bienvenue) » Lança alors Scott à l’étrangère tout en soulevant un verre plus gros que sa main. « Ça veut dire bienvenue ! » grommela Karly à Kaprice tout en la poussant en-dehors du bar. « Désolée. Ce n’était pas méchant ce qu’ils disaient. Ils te testaient juste » ajouta-t-elle avec un air plus blasée que désolée. « J’espère que t’es préparée parce qu’ils vont tous te faire le coup… Allez viens, c’est par là. »
L’entrainant sur un chemin caillouteux, elles traversèrent tout un petit village rustique aux chaumières de pierres et de bois. Ici, pas d’antenne, ni même de câbles électriques. Tout était resté à l’ancienne et surtout, il n’y avait aucun moldu sur l’île. Tout avait gardé son charme rustique avec ses barrières et portillons et une omniprésence de mousses et d’herbes. Pas de goudron, seulement sur la route nationale qui passait plus loin. Aux alentours, de nombreux bosquets et forêts entouraient le coin. De quoi vous dépaysez de Londres. Montant sur une colline, Karly resserra le col de sa veste tout en souriant face au vent. Le soleil avait beau être revenu, la chaleur n’était pas non plus au rendez-vous. Au loin, on pouvait voir une vieille bâtisse plus grande toute en pierre. Un peu austère. « Bienvenue chez moi ! J’espère que tu t’y plairas. » lui dit-elle avec un énorme sourire chaleureux.
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Caelan de Saint-AngeAGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.
► MESSAGES : 395 Jeu 3 Fév - 16:37 |
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| Cela allait bien trop vite au goût de Kaprice, mais en même temps, peut-être était-ce mieux comme ça. Elle n'avait pas eu le temps de réagir au départ de Heath, elle ne lui avait même pas répondu … En réalité, elle venait de se rendre compte de ce qu'il disait. Quand il avait parlé de la nuit où Poudlard avait été attaqué, et qu'il l'avait trouvée … alors ce n'était pas un rêve … Elle avait ces images, de lui, fendant la foule vers elle, qui voyait flou, très flou, la sensation de ses bras autour d'elle, les murmures des réconfort incompréhensibles à l'oreille, qui la réchauffaient alors qu'elle avait tellement froid, ses mains autour de son cou, ses doigts caressant ses cheveux en tremblant … Alors c'était ça … La révélation l'avait clouée sur place. Il avait pris soin d'elle. Une révélation, effectivement. Qui la chamboula complètement, tout comme le reste de ses paroles. Elle aurait eu envie de se boucher les oreilles et de hurler qu'il se taise, qu'il se taise, pourquoi venait-il encore tout compliquer ? Elle l'avait effectivement rangé dans la case « connard. Bientôt casé avec Sunny », pourquoi en ressortait-il ? Cela ne lui avait pas fait plaisir, cela lui faisait mal à chaque fois qu'elle respirait ou quasiment, mais au moins tout était clair et simple. Et voilà qu'il venait encore tout compliquer ! Mais en même temps … cela faisait tellement de bien... Elle l'avait regardé dans un semi brouillard lui dire qu'elle était quelqu'un de bien, qu'il n'avait jamais voulu jouer avec elle, qu'il tenait à elle, et elle n'arrivait juste pas à réagir. Parce qu'au final, elle restait un être humain, et cela faisait beaucoup, beaucoup trop pour elle. Etait-ce une larme qui avait coulé le long de sa joue ? Très probablement. Quand il avait tourné les talons pour s'en aller. De tristesse ? Un peu, peut-être, mais surtout d'une certaine forme de soulagement. Elle n'interprétait pas ce qu'il disait, elle avait déjà laissé beaucoup trop de plumes à s'amuser à donner du sens à ce que disait ce jeune homme, mais cela voulait dire une chose : ils n'écrivaient pas le mot fin. Il ne sortait pas de sa vie. Et quelque part, c'était suffisant. Pour l'instant.
Ce fut le brouhaha accompagnant l'arrivée de Karly qui la fit sortir de ses pensées. Et tout à coup, elle vit son amie entrer, tirée par sa petite blonde préférée, avec ce qui ressemblait à une marrée d'enfants plus bruyants les uns que les autres. Elle fit la bise à son amie, complètement ailleurs, alors que deux chenapans se saisissaient des anses de sa valise-sac, bientôt secondés par d'autres au vu du poids de l'engin. Venaient-ils de le fermer ou l'avait-elle fait pendant sa conservation avec Heath ? Elle n'arrivait même pas à s'en souvenir. Elle n'eut que le temps d'attraper son autre sac, à main, avant qu'ils ne l'entourent réclamant chacun un bisou, qu'elle donna, reprenant peu à peu conscience de la réalité. C'était l'heure du départ, allez, allez, en Ecosse ! Un sourire désabusé et d'excuse à son amie, et elle accéléra dans son tour de bisou, promettant à Josh de lui prendre une photo magique de Nessy si elle le voyait, à Lisa de lui raconter si les garçons étaient beaux, à quelques uns un autographe de Matthew, à d'autres encore que non, elle ne boirait pas trop de whisky (« Parce que l'alcool, c'est mal » avait lâché la petite Emma, un doigt péremptoire pointé sur son aînée). Éclats de rire et embrassades jusqu'à la cuisine, où elle prit les petits gâteaux pour la route, en profitant pour faire rapidement à Karly le tour du propriétaire, et puis hop, elles étaient parties en un clin d'oeil. Elle se retourna vers l'Orphelinat, et eut un léger pincement au coeur. Personne ne savait. Que désormais, ce n'était plus sa seule maison. Elle se sentait bizarre. Mais eux étaient sa famille, et le resteraient, quoi qu'il arrive. Elle en fit le serment avant de se détourner de la bâtisse. Sur le Chemin de Traverse, elle essaya de ralentir les battements de son coeur et secoua la tête, pour remettre ses idées en place: Merlin's pants Karly, j'ai tellement de trucs à te raconter. Je voulais t'envoyer un hibou mais c'est allé tellement vite et …Et elle fut coupé par visiblement le premier membre de la famille McGregor qu'elle allait rencontrer cet été. Un peu bougon, c'était le moins qu'on pouvait dire. Elle allait sortir une excuse et dire que c'était de sa faute, peut-être tenter un peu d'humour, mais Karly la devança en disant qu'elles n'étaient pas du tout en retard. Bon. Elle ravala sa remarque et sourit à l'oncle quand Karly la présentant, se demandant si elle devait lui serrer la main, mais comme il n'en esquissa pas le geste. Elle se contenta donc d'un « Enchantée. Ça tombe bien, j'adore les histoires. » Ne pas enchaîner sur les conteurs dans l'orphelinat, se calmer. Elle suivit Karly, essaya de protester en disant qu'elle était capable de porter sa valise, mais abandonna rapidement. Elle n'eut que le temps de voir le dos de l'oncle disparaître, et elle comprit ce qui allait se passer. Et elle ne put s'empêcher de grimacer. Cela vous choquerait d'apprendre que Kaprice n'avait jamais utilisé la Poudre de Cheminette ? Bon, elle savait comment ça fonctionnait en théorie, mais croyez moi, quand vous êtes orpheline, vous n'avez pas vraiment l'occasion de voyager, alors bon … Elle acquiesça en entendant ce que Karly racontait. Elle l'avait prévenue que sa famille était un peu spéciale, aussi s'était-elle préparée à tout et n'importe quoi. Et elle était sûre qu'elle abusait. Quoi que ne pas vouloir qu'on atterrisse chez soi … Mais elle le comprenait, elle n'apprécierait pas non plus qu'on arrive dans son salon à l'improviste. Par contre …Je passe devant ?Non, elle n'avait pas peur ! Juste, personne n'aimait arriver comme ça, dans un lieu inconnu. Mais après tout, elle n'allait pas faire sa poule mouillée, non ? Elle se reprit rapidement, en montrant ses muscles et en vantant les mérites de son ancienne maison (oh, mon dieu, c'était fini Poudlard …), et finalement, entra dans la cheminée. Elle fit un petit signe à son amie, en mode « mais noooon je suis pas tendue », et finalement, prononça le nom de l'endroit. Elle pria de toutes ses forces de bien l'avoir dit. Elle ferma les yeux tout au long du voyage … qui fut affreux. Elle préférait un milliard de fois le transplanage ! Et, finalement, elle fut à moitié éjectée de l'âtre, mais, grâce à ses réflexes de Quidditch, une pirouette, et elle fut debout ! Pour tomber … nez à nez avec un mec qui la regarda droit dans les yeux d'un air inquisiteur avant de dire … quelque chose qu'elle ne comprit pas à un autre mec juste à côté. Oh My God. Y avait même le comité d'accueil. La ressemblance de l'oncle précédemment rencontré avec l'un des garçons présents ne laissait aucun doute: il s'agissait bien de la famille de Karly. Ses cousins, sans aucun doute, vu les âges plutôt proches du leur. S'époussetant, elle tenta de garder sa dignité tout en les voyant renchérir, et commencer à rire. Ah, et bien … Elle fronça légèrement les sourcils, alors que l'un d'entre eux faisait un commentaire dont elle ne pipa un mot, mais qui semblait assez moqueur, et qui lui fit un signe de la main. Kaprice, se laisser démonter ? Bon, n'allez pas croire, elle n'était pas non plus méga fière en mode « tout va bien ». As far as she was concerned, ils pouvaient très bien être en train de se foutre de sa gueule. Mais Karly l'avait prévenue qu'ils allaient la tester. Alors elle fit simplement un geste de la main en retour avec un grand sourire un peu pincé mais toujours détendu genre « vas-y, fous toi de ma gueule, de toute façon j'en ai rien à foutre », et se détourna, sans leur avoir adressé un seul mot, alors qu'elle entendait Karly arriver. Elle la regarda sortir, et attendit qu'elle se rende compte qu'elle aussi parlait le gaélique. Oh oui, elle s'était renseignée un minimum. Elle lui sourit en secouant la tête, et en articulant:Ne t'inquiète pas, tout va bien.Si vous êtes si curieux, demandez-lui vous-même. Et en anglais ! Slaìnte Merlìn !Tá fáilte romhat. Elle se retourna vers celui qui venait de parler, et toucha brièvement sa tempe de sa main dans une espèce de salut militaire en souriant:Ça veut dire bienvenue ! Oups, Karly prenait les devants. Elle allait justement lui répondre merci. Elle avait lu quelques petits trucs utiles, histoire de pouvoir sortir quelques petits trucs pour faire bonne impression, et elle avait donc reconnu l'expression. Elle sourit, appréciant le fait que son amie la protège, mais elle voulait vraiment passer ce test haut la main et leur clouer le bec. Aussi, alors qu'elle l'entraînait vers la sortie et qu'elle lui souhaitait:Désolée. Ce n’était pas méchant ce qu’ils disaient. Ils te testaient juste. J’espère que t’es préparée parce qu’ils vont tous te faire le coup… Allez viens, c’est par là. Je me suis doutée, t'inquiète pas. Et vu que tu m'avais prévenue … Je me suis préparée, murmura-t-elle d'un air complice avant de s'arrêter, de se tourner vers celui qui avait levé son verre et lui répondre, espérant que son accent n'était pas trop affreux:Merci. Au fait, ta braguette est ouverte.*Clin d'oeil malicieux aux rires gras de tout le monde, et elle tourna les talons sans rien dire, rejoignant Karly et sortant avec elle. Alors qu'elles traversaient le village, elle finit par éclater de rire et demander :Alors, j'ai été comment ? C'était bon, la prononciation ?Elle aurait voulu enchaîner en lui racontant tout, mais à ce moment Karly se stoppa, et la vue coupa littéralement le souffle de Kaprice. Ça n'avait rien, mais rien à voir avec tout ce qu'elle avait pu connaître jusque là. Déjà, Poudlard la dépaysait, mais là … Elle offrit son visage au vent, complètement grisée par ce spectacle époustouflant. C'est … c'est juste magnifique …Elle allait passer deux mois dans ce décor et surtout … en voyant le château, elle buggua, deux secondes:Attends … tu vis dans un manoir ???* en gaélique | |
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InvitéInvité
Ven 4 Fév - 15:12 |
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| « Laissez moi mourir, je suis une ruine !! » Ou comment le grand Matthew jouait la comédie avec talent. Joignant le geste de désespoir à la parole, il se laissa choir sur son lit sans douceur et fixa la chaise sur laquelle était assit Mac, Jimmy occupait à faire voler une batte avec sa baguette - manière à lui de passer le temps -. Les deux jeunes hommes dévisagèrent leur cousin d'un air surprit avant de se concerter d'un regard et se jeter sur le lit deux place à ses côtés, s'amusant à siffler un air de berceuse. « Je suis nul.. » bougonna Matthew en enfouissant son visage dans son oreiller, lâchant le soupir le plus long et le plus exagéré qu'il avait en réserve, piquant au vif la curiosité de ses deux amis de cousins. « Et pourquoi donc Matty ? » minauda Jimmy, prenant une voix un brin aiguë pour en ajouter au ridicule de la situation. « Je viens de me prendre le râteau de ma vie. » répondit le malheureux.
Ni une ni moins, les deux cousins lâchèrent un gros soupir à leur tour et se dégagèrent du lit pour rejoindre leurs places initiales, abandonnant Matthew à son malheur qui, surprit de se retrouver tout seul et se redressant à la force des bras et les dévisagea. A genoux sur son lit, il esquiva la réplique miniature de souaffle - qu'une fan avait offert à Matt' - sur ce-dernier qui l'esquiva par réflexe avant de se prendre un léger coup de batte dont Jimmy venait de perdre le contrôle, affichant une grimace de mi-désolé mi-amusé. Retombant sur le lit, sur le dos cette fois, le jeune homme se frotta le front en grommelant, des étoiles tintant au-dessus de sa tête, alors que Mac se jetait à nouveau sur le lit à ses côtés pour vérifier qu'il n'y avait rien de grave, ce à quoi Jimmy répliqua « c'est pas comme si il allait perdre de la matière grise .. Enfin je veux dire, c'est pas comme si il en avait avant .. ». La réflexion eut son effet. Oubliant le mal de tête suite au coup, matthew se redressa pour se jeter sur son cousin qui venait de transplaner dans le couloir, non sans son éternel rire de celui qui vient d'accomplir le pire méfait. Courant à sa poursuite, Matthew transplana à son tour pour rejoindre le bas des escaliers que son cousin était en train d'atteindre, lui arrachant un cri un peu efféminé suite à la surprise. Les deux cousins continuèrent leur cirque jusqu'à transplaner dans le grand salon où traînait quelques tantes. D'ailleurs, la présence des femmes, sans aucune des hommes, attira l'attention des garçons qui s'arrêtèrent de jouer pour les dévisager, prenant l'air le plus sérieux possible alors que Mac retenait à temps un vase qui manquait de s'écraser sur le sol.
« Où sont les hommes ? » fit il en gaélique à l'une de ses tantes tellement conservatrice qu'elle se refusait à l'anglais, ce qui horripilait un peu Matthew.. mais étant donné que c'était celle qui en savait toujours plus que les autres. « Avec ta soeur, c'est aujourd'hui qu'arrive son amie. » lui répondit elle de ce même ton un peu sec, sans lever les yeux vers lui, continuant de surveiller que les ustensiles ensorcelés préparés les plats pour recevoir la jeune fille en question. « Merci.. » répondit Mac, entraînant ses cousins avant que Matthew ne soit tenté de faire une quelconque réflexion.
C'était une de ces tantes qui voyaient d'un mauvais oeil l'entrée de son neveu dans une équipe de renom. Parce que d'après elle, sa place était avec les hommes à faire tourner l'affaire familiale, au lieu de voler après un souaffle et/ou passer des semaines à Ste Mangouste pour s'être prit un cognard puissant. M'enfin. Haussant les épaules, Matthew resta stoïque une fois dehors, sur le grand terrain des McGregor, jetant un oeil un peu froid sur la serre de botanique où plus personne n'allait mais qu'on avait décidé de garder pour la santé de Karly. Baissant la tête à temps, il esquiva une branche que Jimmy s'amusait à faire voler, arrachant un air outré à Mac et un air surprit à Matthew qui après lui avoir lancé un sort de bloc-jambe le faisant tomber en arrière, lui prit sa baguette secoué comme une pile électrique.
« Mais t'as fini d'essayer de me tuer !! » s'égosilla-t-il, partagé entre le fou rire et la crise de nerf. « Mais y a rien d'autre à faire de divertissant ! » répliqua-t-il, rehaussant son torse à la force des bras, dévisageant Matt' en lui faisant signe de défaire le sort. « Et attenter à ma vie c'est distrayant .... Non .. ne réponds pas.. N'essaie même pas de répondre.. » avant de défaire le sortilège et lui rendre sa baguette, s'asseyant sur les marches de pierres qui bordaient les fenêtres du salon, soupirant. Les vacances promettaient d'être un peu ennuyeuse si ils trouvaient rien à faire..
Du moins, c'était ce qu'il pensait quand un petit truc gris leur passa devant à toute vitesse. Haussant les sourcils, les trois cousins se dévisagèrent et sourire complice au visage, ils entreprirent de poursuivre le gnome avant que celui-ci n'ait en tête de saccagé la distillerie. Mettant au point un plan d'attaque, ce fut Jimmy qui attrapa le gnome le premier et, déçus que la chasse se fut passée aussi vite et aussi facilement, ils se mirent en tête de compliquer le jeu, si bien qu'ils inventèrent le Gnomidditch \o/ Du quidditch mais au lieu de voler ils s'amusaient à transplaner.. et .. Ah oui, à la place du souaffle c'était un gnome. Ils commencèrent à s'éloigner de la demeure, de peur d'envoyer le gnome dans la mauvaise direction et continuèrent leur jeu stupide vers les plaines, continuant leur cirque à coup de « par ici ! » puis de « par-là ! ». Finalement, Matthew attrapa le gnome et le renvoya dans la direction de la bâtisse et les trois en même temps décidèrent de transplaner au même moment, au même endroit pour récupérer la chose.. Excepté qu'ils se génèrent mutuellement et ne purent se stopper dans leur course folle, surtout qu'ils atterrirent à seulement quelques mètres des filles et s'écroulèrent à leur pied, leur mains sur le gnome qui baragouinait un peu sonné.
« Attens .. Tu vis dans un manoir ??? » sonna la voix d'une des filles, avant que les deux se retournent sur les trois jeunes hommes décoiffés et légèrement empêtrer puisque carrément les uns sur les autres. Relevant le nez, Matthew reconnut sa soeur et la copine en question souriant. « Non non c'est la baraque des voisins.. Euh .. hum salut les filles .. Ça va ? Besoin d'aide.. » non pas pour proposer aux demoiselles de les aider à porter les sacs, mais demandant plutôt à ces-dernières de les aider à se relever ne sachant plus quelle jambe était à qui, et le gnome reprenant peu à peu ses esprits. Avouez, vous aviez jamais vu une entrée en la matière pareille ! Finalement, Mac fut le premier à réussir à se relever, s'époussetant la tenue pour récupérer le gnome et l'envoyer balader avant de se présenter à Kaprice, sans aider les deux autres qui se débattaient encore, principalement parce que Jimmy - en essayant de se relever avant Matthew - lui mettait des brindilles dans les oreilles et le pif. Ils finirent par se redresser en même temps, Matt' se secouant la tête pour se débarrasser des brindilles. « Le voyage c'est bien passé ? Ils ont pas été trop dur avec ta copine ? J'parie qu'ils l'ont agressé en gaélique hein ! » attrapant sa soeur par le cou pour la forcer à lui faire un câlin, prenant plaisir à l'embêter dès le début des vacances. Quel grand frère de luxe elle avait (a)
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Karly McGregorETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 194 Dim 6 Fév - 23:44 |
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| « Alors, j’ai été comment ? C’était bien la prononciation ? » Pliée en deux, Karly avait du mal à marcher, zigzaguant plus entre les gravillons. Le pauvre Scott. Le seul qui ne l’avait pas charrié. Mais, il fallait dire que la réplique était bien placée tout de même. « C’était parfait. » réussit-elle à dire entre deux vieux rires qui restaient en travers de la gorge. « Tu ne m’as pas dit que tu parlais gaélique ?! Ils te mangeront tous dans le creux de la main d’ici deux jours. Mais où as-tu appris çà ?» plaisanta-t-elle tout en flanquant une tape amicale sur l’épaule de la jeune fille. Finalement, elle réussit à se calmer – à peu près – et s’arrêta en haut de la colline pour lui montrer la vue.
« Attends … tu vis dans un manoir ??? » lui demanda Kaprice comme si elle venait de voir un ours en peluche géant jouait au quidditch sur un balai minuscule. Le sourcil gauche de Karly tilta. A ses yeux, ça n’avait jamais été un manoir, ni même quelque chose de grand ou majestueux. Mais ça, c’était parce qu’elle avait toujours vécu dans les Highlands. Et quand elle n’y vivait pas, elle passait son temps au château de Poudlard. La grandeur des bâtiments ne l’impressionnait plus. Seule la grandeur des bâtiments moldus qu’elle avait pu apercevoir au loin, dans les quartiers sorciers, l’impressionnaient. Comment réussissaient-ils à construire de tels objets sans magie ? Elle aurait tant aimé découvrir ce monde si loin du sien. « Euh… C’est pas vraiment çà… » tenta-t-elle de répondre en se stoppant. Après tout, la demeure des McGregor était certes grande mais elle était partagée en deux au même endroit : distillerie et vie privée. Quoique la vie privée n’existait pas vraiment chez eux. Les clients importants et investisseurs qui logeaient parfois chez eux pour des séminaires, conférences, présentations et autres tournures d’affaires dormaient dans les chambres d’amis aux côtés de celles des membres de la famille. Tout se côtoyait. Même la famille. Bien que certains oncles, tantes, cousins et cousines aient décidé d’habiter en-dehors, plusieurs membres de la famille étaient restés vivre sous le même toit qu’eux. Comme en l’an 1614. Mais, ce n’était pas non plus pour cette raison que Karly se stoppa. La raison était plus d’autre physique car un lourd son de transplanage résonna et… un amas de chair humaine apparut à leurs pieds. Clignant des yeux d’incompréhension, l’information ne fit pourtant qu’un tour. Devant elles se trouvaient trois têtes différentes, donc surement trois corps entiers bien qu’entortillés, et un gnome. Et dire qu’elle leur avait demandé de bien se comporter au moins la première journée. Mission impossible pour ses compagnons d’infortune. « Non non c'est la baraque des voisins.. Euh... hum salut les filles... Ça va ? Besoin d'aide.. » Matthew répondit à la question de Kaprice avec sa même voix nonchalante. Comme si rien ne venait de se passer. Et après, on ne voulait pas croire que sa famille était spéciale parfois. Vous connaissez beaucoup de personnes arrivant en amas devant vous pour vous souhaiter la bienvenue ?
« Je te l’avais dis… » commença-t-elle à dire avant de se tourner vers Kaprice tout en haussant les épaules au ciel avec un mystérieux sourire –dû au fait qu’elle se retenait d’exploser de rire et d’hurler en même temps sur son frère et ses cousins. Les deux n’étant pas possible en même temps – « ils te mangeront tous dans la main. On se prosterne même devant nous, regarde. » Tendant une main à son frère – qui était le plus près- pour l’aider à se relever, elle voulait plutôt lui donner un faux espoir pour que ce dernier ne se casse encore plus la binette. Si bien qu’il retomba sur les fesses, s’entremêlant encore plus avec Jimmy. « Ah au fait, les crétins par terre, c’est juste mon frère et mes cousins. Pas intéressant.» annonça-t-elle avec négligence, synonyme d’un accès à la colère tandis que Mac envoyait le gnome au loin et provoquant un grognement chez les garçons. Ce n’était pas comme s’ils passaient tout leur temps ensemble, tss. Que fichaient-ils avec un gnome ? Mais, elle n’eut pas le temps de poser ouvertement sa question qu’une main entrava son cou, la faisant suffoquer une microseconde. « Le voyage c'est bien passé ? Ils ont pas été trop durs avec ta copine ? J'parie qu'ils l'ont agressé en gaélique hein ! » Tentant de se décaler avec quelques gestes, Karly ne réussit qu’à resserrer la prise de son frère sur elle. Rôh l’emmerdeur. « Ouais ! Je parie que t’es derrière tout ça. Y’a que toi pour les coups fourrés de ce genre. » lança-t-elle tout en tentant les chatouilles au niveau des côtes de son frère pour se dégager, ce qui marcha à merveille. « Et par Merlin, qu’est-ce que vous foutiez avec un gnome à la main ? On aurait dit trois jouvenceaux épris d’une pucelle ! Vous me faites honte. Je vous avais demandé de bien comporter. » râla-t-elle tout en donnant un léger coup de poing –semblable à une tape forte – dans l’épaule de chacun sauf Mac qui réussit à esquiver. « C’est son idée ! » dénoncèrent Jimmy et Mac en même temps tout en désignant Matthew du doigt. Rôh les lâches. Ça se voyait comme un avada en pleine figure qu’ils étaient tous complices sur ce coup-ci. Roulant des yeux, Karly laissa courir. Chaque jour, une personne du groupe en prenait pour son grade. Si bien que les alliances tournaient souvent par duo. C’était pratique parfois… Soulevant la valise de Kaprice, Karly la flanqua dans les bras de Matthew avec un grand sourire angélique. « Tiens cadeau. Vous n’êtes pas venus pour rien au moins. » Attrapant le bras de son amie, elle l’entraina sur le chemin en descendante tout en lui sortant assez fort pour que les garçons n’entendent : « Tu vois, c’est comme ça qu’on parle à un écossais ! » avec un clin d’œil en coin, amusée. Les représailles se feraient surement rapidement sentir mais, il vaudrait mieux que Kaprice s’y mette le plus rapidement possible. Enfin une alliée, à moins qu’elle ne devienne sa nouvelle tortionnaire comme les trois autres. Non… impossible, par vrai ?!
j'ai préféré faire plus court pour plus d'intéraction =p
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Caelan de Saint-AngeAGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.
► MESSAGES : 395 Mar 8 Fév - 22:43 |
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| Euh… C’est pas vraiment çà…Non non c'est la baraque des voisins...De un: si, c'était vraiment ça. Vous parliez à une fille dont la maison avait été un Orphelinat qui, même très confortable, ne payait au final pas de mine et qu'elle partageait avec au bas mot une cinquantaine d'autres gamins. Et même sans mettre en perspective, il s'agissait d'un authentique manoir écossais, comme on en voyait sur les cartes postales, les livres d'histoire, un édifice de cette taille, en pierre, avec l'air d'abriter toute une armée de fantômes ne pouvait être qu'un manoir ! Ou un château, à la limite, mais là, c'était jouer sur les mots. Bref, elle se sentit soudain un petit peu pas à sa place. Avant de se souvenir, ah mais oui, était-elle bête, que elle aussi vivrait sans doute officiellement dans un manoir d'ici peu. Ah, oui. Enfin, cela lui fit encore plus tourner la tête. En même temps, elle ne savait pas trop à quoi elle s'attendait, elle ne savait pas trop ce qu'elle n'avait pas compris dans « le clan des MacGregor », « grande famille », « whisky connu dans le monde entier » et « vieilles traditions ». Elle déglutit difficilement. Elle ne voulait même pas savoir quel était ce test dont Karly lui avait parlé. Bon sang, finalement, elle avait peut-être raison: ça commençait un peu à lui faire peur. Mais ce fut de courte durée car le point numéro deux qui venait de la deuxième intervention venait de se matérialiser sous ses yeux alors qu'elle faisait un demi tour réglementaire, et là, elle ne put s'empêcher de pouffer de rire à la vue du sac de noeuds humain qui s'étalait dans l'herbe. Elle avait reconnu la voix et la tête de Matthew, le grand frère de Karly, pour l'avoir vu plusieurs fois à Poudlard, mais les deux autres, elle ne les connaissait pas.Euh... hum salut les filles... Ça va ? Besoin d'aide..Je te l’avais dis…ils te mangeront tous dans la main. On se prosterne même devant nous, regarde !Avec une seule phrase en gaélique ? Si j'avais su, j'aurais appris tout le bouquin ! Elle n'avait pas le self control de Karly et rit de bon coeur. Elle en avait bien besoin, en même temps. Décidément, l'Ecosse commençait déjà à tenir ses promesses. Elle hocha la tête aux présentations, tentant même un merci en gaélique à Mac, apparemment. Pendant que frère et soeur se battaient, elle tendit la main au cousin restant au sol, Jimmy, ainsi qu'il se présenta en acceptant sa main pour se relever. Le regard de Kaprice passa de Mac, à Matthew et à Jimmy : Karly aurait pu la prévenir, que sa famille produisait, outre le whisky, une ribambelle de garçons canons ! Enfin, ce n'était pas comm si elle était intéressée ou quoi que ce soit. Léger pincement au coeur. Ouais, d'habitude, elle aurait tout de suite charrié là-dessus, mais là … Etait-elle seulement encore capable de draguer après « tout ça »? Elle n'en avait aucune idée. En fait, elle se rendait compte qu'elle n'avait pas la réponse à beaucoup de questions qu'elle se posait. Mais les réponses viendraient peut-être tout simplement d'elles-mêmes pendant le séjour ? Il fallait vraiment l'espérer.Le voyage c'est bien passé ? Ils ont pas été trop durs avec ta copine ? J'parie qu'ils l'ont agressé en gaélique hein !Ouais ! Je parie que t’es derrière tout ça. Y’a que toi pour les coups fourrés de ce genre.Ah c'est toi qu'il faut que je remercie pour le comité d'accueil ? Merci Matthew, très délicat, tu n'as pas changé on dirait !Etrangement, elle se sentait à l'aise. Elle ne savait pas exactement pourquoi, l'air écossais peut-être, ou le sourire radieux de Karly, l'air renfrogné de Mac, le regard malicieux de Matthew ou le sourire craquant de Jimmy, mais ça allait. Elle savait que ça irait, quoi qu'il arrive. Il lui suffisait de faire le vide, de se laisser porter, et d'arrêter de se poser trop de questions. D'ailleurs, c'est ce qu'elle fit quand Karly mit sa valise entre les mains de son frère et l'entraîna. Elle éclata de rire, secoua ses cheveux pour qu'ils arrêtent de lui obscurcir la vue :Je vois oui ! C'est noté ! Les yeux rivés sur la demeure MacGregor, elle n'en croyait toujours pas ses yeux. Elle posa sa tête sur l'épaule de son amie :Encore merci de m'avoir amenée ici … ça devenait vraiment compliqué. J'ai tellement de choses à te dire …Elle se retourna, pour voir que Matthew et les cousins s'approchaient rapidement. Elle n'avait donc pas beaucoup de temps. Elle lui glissa rapidement :J'ai peut-être, sans aucun doute même retrouvé ma famille. Et Heath est venu me parler … Je t'explique tout quand on se retrouve toutes les deux.Et, alors que les deux loustics approchaient, elle reprit une conversation plus normale, mais sur un sujet qui la préoccupait quand même :C'était ça, alors, le fameux test ? L'arrivée dans la cheminée et la parlotte en gaélique ? Ou je dois m'attendre à d'autres surprises ?HJ: La même, un peu de questions parce qu'il fallait, mais après, open déconne | |
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InvitéInvité
Ven 11 Fév - 17:28 |
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| « Ouais ! Je parie que t’es derrière tout ça. Y’a que toi pour les coups fourrés de ce genre. » Laissant s'afficher un air faussement outré sur le visage de son frère qui lâcha prise dès que des doigts agiles se mirent à chatouiller ses côtes, endroit particulièrement sensible du jeune homme. S'écartant, il posa une main sur son coeur et posa son autre main sur l'épaule de Kaprice, affichant l'air le plus innocent qui existait. « Tu vas pas croire cette vile sorcière ! » Lançant un regard indigné à sa soeur « Et puis quand même .. Je suis pas du genre à faire ça, j'aurais visé plus haut moi .. ou plus bas ça dépend. » non sans un sourire énigmatique.
Retirant sa main de l'épaule de l'amie de Karly, Matthew s'occupa de retirer un peu de terre qui s'était agrippée à ses coudes et ses genoux pour dévisager ensuite ses cousins, sachant très bien qui des trois avaient émit l'idée de parler en gaélique à la nouvelle, juste pour l'ennuyer. D'ailleurs, après un clin d'oeil aux deux clowns le poursuiveur se fit à nouveau agresser - oui agresser sans raisons ne plus ! - par sa soeur qui se moquait de leur arrivée un peu brutal et surtout de la présence du Gnome. Ne se rendait-elle pas compte qu'ils avaient sauvé l'affaire familiale en agissant de la sorte ? Oui, d'accord, c'était peut être un pue exagéré et ils avait surtout fait ça pour s'amuser donc en fait ils s'en fichaient un peu de la distillerie mais tout de même .. Quelle manque de reconnaissance. Et, alors qu'il allait faire une pichenette sur le front, ses cousins pointèrent instantanément du doigt sur lui en l'accusant de l'idée loufoque qui les avaient conduit à se ridiculiser devant les deux filles. Ecarquillant les yeux, stoppé dans son geste, Matthew se tourna vers lui et les pointa successivement d'un index rageur avant de se passer le pouce sur la gorge. Mais famille oblige, le jeune homme assuma les faits en haussant les épaules d'un air un peu évasif avant qu'un sac ne se retrouve dans ses bras, l'obligeant à reconnecter ses neurones rapidement pour réceptionner le paquet et jongler un peu avec pour l'empêcher de tomber au sol. Plissant les yeux, Matt' dévisagea Karly de cette manière propre à ceux qui s'apprêtent à lancer une menace lourde de conséquence, mais à nouveau elle lui coupa l'herbe sous le pied.
« Tu vois, c’est comme ça qu’on parle à un écossais ! » répliqua-t-elle, embarquant son amie, ou se faisant embarquer par son amie, allez savoir avec les filles. « Ça tombe bien, ta copine apprendra du même coup ce qu'est une Vengeance à l'écossaise ! » siffla-t-il assez fort pour être entendu, ses deux cousins le dévisageant avec un sourcil haussé. « Quoi les deux lâches ? Un problème ? Le premier qui émet un son je lui envoie une copine de Karly aux basques ! Du genre de la Salvadore ! »
Ce n'était pas franchement sympa de se servir de ce genre de réflexion mais depuis que Matthew avait rencontré cette fille - pensant à l'époque que ce genre d'espèce n'existait pas - il avait tendance à l'utiliser comme pseudo menace. Ses cousins, évidemment, en avait entendu parler quand il leur avait raconté l'épisode de la rencontre avec elle, même si elle n'était pas la seule amie de sa soeur qui l'effrayait. Ecarquillant les yeux, Jimmy et Mac se dévisagèrent, histoire de soupeser les pours et les contres et semblèrent d'avis qu'il valait mieux garder le silence. Tournant la tête vers Matthew, ils réalisèrent que ce-dernier avait reprit la marche et commençait à rattraper les filles, et ils se dépêchèrent de faire de même. Attrapant le sac par la lanière, il le tint sur son épaule droite, glissant son bras autour du cou de Mac pour s'appuyer, arrachant un soupir à l'autre qui l'attrapa par la taille, s'amusant à essayer de le faire tomber sous l'air un peu perplexe de Jimmy... En même temps, vu de dos, à les voir tortiller comme ça, ça pouvait clairement porter à confusion si on les savait pas cousins.
« Bon .. On fait quoi ce soir ? On sort les filles ? » proposa finalement Jimmy, rattrapant Matt' et Mac, les trois garçons toujours en retrait. « Bha ça se fait pas de sortir sans elles comme ça .. Et puis t'as vu comment tu parles d'elles, on dirait des boulets ! » s'insurgea Mac devant l'attitude de Jim' qui haussa les épaules d'un air innocent. « Eh mais c'est les vacances faut s'éclater ! » arrachant un air un peu blasé à Matt' qui lui n'était pas complètement en vacance puisqu'il avait un entraînement avec l'équipe de quidditch écossaise de prévu dans la semaine, d'ailleurs il devait recevoir un hiboux pour la date précise et l'heure. « Je crois qu'elles veulent nous semer.. » répondit-il, passant carrément du coq à l'âne pour forcer les garçons à accélérer, se détachant de son cousin pour rejoindre les filles, remontant le sac sur son épaule. « .... Je dois m'attendre à d'autres surprises ? » lançait Kaprice quand Matt' arriva à leur hauteur, prenant la conversation en cours de route. Le rire qu'émit Jimmy en disait long quand à ses pensées concernant d'éventuelles surprises. « Franchement, on a l'air de se satisfaire d'une simple petite arrivée par cheminée et du gaélique.. » lâcha-t-il, arrachant à matthew un « Je crois qu'elle nous sous-estime les gars.. » teinté d'ironie. « Ah Kaprice .. Si tu savais .. J'espère juste que tu as les tripes bien accrochées. » ne put il s'empêcher d'ajouter, arrachant un rire étouffé à Jim' et un sourire complice à Mac. « Tu l'as pas prévenu qu'on était de dangereux fous ? » fit-il à Karly, se plaçant à ses côtés.
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