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| "Ce qui commence dans le mal s'affermit par le mal." PV | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Dim 9 Jan - 15:11 |
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| « Mlle Clapton, je suis heureux de vous voir, j'ai ce qu'il vous faut. » Une voix suave, celle d'un homme beaucoup trop respectueux pour que cela soit sincère. L'humain est hypocrite et particulièrement quand il a peur. De sa démarche clopinante, il laisse la jeune sorcière seule dans la lugubre pièce. C'était un apothicaire, dans l'allée des embrumes, un endroitl où Andromaque avait l'habitude de venir. Elle fit le tour de salle, regardant avec attention les objets de magie noire qui trônaient sur chacune des étagères, jusqu'à ce que l'homme à l'état miteux, courbé et au sourire forcé revint avec un vieux livre poussiéreux. La sorcière retourna alors jusqu'au comptoir, sortit sa bourse bien remplie et posa quelque pièce sur le bois. Elle ne fit qu'un signe de tête comme au revoir, tandis que l'apothicaire se courbait dans une révérence tordue et grotesque. Elle savait très bien qu'une fois le seuil de la porte passé, le vieille homme sentirait un poids disparaître de son dos bossu et courbé. Cette politesse qu'il avait à son égard, ce n'était que de la peur. Il était ainsi avec tous les Clapton qui venaient, les uns après les autres, demander tel ou tel ouvrage sur une science des plus obscures. Dans ces recoins sombres du chemin de traverse, cela avait l'aspect de murmures, personne ne savait rien mais tout se supposait. Quand la sorcière sortit, elle resserra sa cape autour de son cou, car même si le soleil était présent, et même si il était la mis-juillet, la neige était toujours là, et tombait de nouveau parfois, quand le temps s'y prêtait. Cela n'était en rien l'idée que c'était fait cette partie du monde de l'été qu'elle passerait. Personne n'aurait pu prédire ce froid glacial.
Maintenant qu'elle avait fait ce qu'elle devait faire, elle remonta jusqu'à l'allée principale du chemin de traverse, Abaogord sur son épaule comme son éternel et seul compagnon. A quelques semaines de ces dix-sept ans, la sorcière n'avait jamais eu de relation avec un homme. Jamais. Certains avaient tenté, avec plus ou moins d'entrain, mais aucun n'avait trouvé grâce à ces yeux. Le seul qu'elle acceptait à ces côtés, et comme l'ami en qui elle avait le plus confiance était Matt. Il était "le seul homme de sa vie". Son père, elle ne le voyait jamais, elle l'aimait, profondément, mais n'avait que cette relation à distance pour faire tenir le lien qui les unissait. Aimer, c'était contraire à ce qu'elle était, à ses priorités, à ses principes. A ses yeux, à dix-sept ans, l'on ne sait rien de l'amour, on s'amourache d'êtres dont on ne se souviendra même pas dans les quelques années à venir. La seule personne qu'elle devait aimer, c'était Andrew, puisqu'ils étaient promis l'un à l'autre et devaient partager leur vie, mais ils avaient bien du mal à s'apprécier. Ils se plaisaient, mais ne pouvaient s'empêcher de s'énerver de temps en temps, comme pour bien montrer qu'aucun des deux n'appartient à l'autre, ou du moins qu'ils ne s'appartiennent mutuellement que dans les faits puisque d'un côté le coeur était déjà pris, et de l'autre; imprenable.
Dans la foule, la sorcière se faufilait entre les passants qui discutaient, rigolaient, hurlaient, bousculaient. Cette effervescence l'horripilait, et elle n'avait qu'une hâte, rentrée chez elle ou du moins trouver un coin tranquille où bouquiner. Elle décida d'aller boire une bière-au-beurre au chaudron baveur et de partir ensuite chez elle. Elle arriva dans cette salle, bondée, et trouva une table dans un coin un peu à l'écart. Cette auberge, lien entre le monde magique et le monde moldu, se voyait traversée toute la journée, constamment de part et d'autres par des centaines de sorciers. Elle commanda donc sa bière-au-beurre et ouvrit l'ouvrage qu'elle venait d'acheter, elle lu un petit moment, fermant son esprit au va et vient constant du chaudron baveur. Jusqu'à ce qu'une chose des plus étranges et amusantes la sorte de sa tranquillité. « T'es qu'un sale Scroutt à pétard !! » suivit d'une chaise qui tombe et voilà une jeune sorcière, apparemment vexée qui disparaît bien rapidement. Cette scène arracha un sourire moqueur à la sorcière qui ne pu s'empêcher de trouver la source. Elle remarqua alors un jeune homme, qui d'un air hautain, s'approchait de certaines femmes, les unes après les autres. Il était beau, beau comme un Dieu, un sourire aguicheur, un corps parfait. Mais tout ça sonnait faux. Il était là, dans le chaudron baveur, à scrupter femme sur femme et se souciait peu que quelqu'un le remarque. Cela lui donnait envie de vomir sa bière-au-beurre, un jeune homme avec un air si prétentieux. Andromaque soupira et ferma son livre, fixant alors le sorcier avec attention, encore un coureur de jupon. Et au milieu de ce dégoût elle ne pu s'empêcher de penser que par Merlin ! Il était vraiment pas mal du tout. Elle détourna alors son regard pour le poser sur son esprit démoniaque, le bec dans ses plumes, elle tendit sa main vers lui, il y posa ses serres, elle le rapprocha de son visage, le regardant avec un air maternel qui ne lui ressemblait pas.« Misérable, hein ? » murmura-t-elle à l'adresse de son compagnon.
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Dim 9 Jan - 18:52 |
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| Andreas n’en était pas à son jour d’essai. Depuis qu’on lui avait parlé de ce bar, le Chaudron Baveur, il lui semblait bien, il y passait toutes ses journées. La particularité de ce bar, lui avait-on dit, était qu’il servait de lien entre le monde moldu et le monde magique et donc traversé constamment par des sorcier et surtout par des sorcières allant faire leurs emplettes sur la route de Traverse ou il ne savait pas trop comment les gens d’ici appelaient leur grande rue commerciale en plein centre de Londres. L’idée même qu’un tel endroit existât le débectait, c’est vrai, à quoi bon créer un lien entre le monde magique et le monde moldu pour ceux des bas fond, ils ne le méritaient tout simplement pas. C’était peut être légèrement hypocrite de sa part d’avoir de telles pensées, lui qui passait de cour moldue en cour moldue quand il était au pays. Mais lui était aristocrate et dans sa tête s’était bien différent. Quoiqu’il en soit, le jeune Danois trouvait cet endroit bien pratique pour ce qu’il cherchait, à savoir la sorcière à qui irait l’anneau d’or qu’il portait à l’annulaire gauche, source de sa malédiction. Dire qu’il voulait s’en débarrasser une fois pour toute était encore trop faible. Il n’en pouvait tout simplement plus d’avoir une vie aussi monotone, même si en apparence rien n’avait changé. Et plus que tout, il voulait participer au Tournoi des Trois Sorciers qui aurait lieu en septembre et cela n’était possible que s’il s’était enfin débarrassé de son fardeau … car, oui, qui voudrait prendre le risque de lui faire représenter son école. Même si le directeur de Durmstrang l’avait vraiment à la bonne, avec son titre de prince, il ne pouvait prendre le risque de perdre le tournoi.
Andreas venait donc depuis quelques jours tous les matins dans ce bar qui lui semblait bien miteux pour ce qui devait être le premier pub de sorciers de l’Angleterre. Il se posait dans un coin et guettait toutes les femmes susceptible de pouvoir passer l’anneau d’or. Sa technique était toujours la même, il offrait un verre à la jeune fille et lui demandait après quelques minutes de discussion de passer la bague à son doigts. Si elle ne convenait pas, il la plantait là. Le temps du jeune homme était précieux dans sa quête, il ne pouvait se permettre de rater celle qui était désignée comme son grand amour. Depuis qu’il effectuait toutes ses petites manœuvres, le jeune Prince n’avait pas encore eu à tuer une seule des filles à qui il avait fait essayer la bague, à son plus grand soulagement. Provoquer un incident diplomatique n’était pas dans ses intentions, bien qu’il n’hésiterait pas si, comme dans les cours du Nord qu’il avait l’habitude de fréquenter, une jeune fille devenait un peu trop accro à son charme, un peu trop collante. Dire combien il en avait tué depuis son plus jeune âge était désormais impossible, essayer de les compter une perte de sang. Mais ça ne dérangeait absolument pas le jeune homme.
On était au milieu de la journée, à peu près, et le jeune Danois avait déjà fait essayer sa bague trop de fois pour les compter. Toujours aucun résultat, mais le jeune homme ne désespérait pas, il continuait encore et encore le même manège, dans un demi flou, quand enfin, l’une de ses nombreuses cibles fit un esclandre :
« T'es qu'un sale Scroutt à pétard !! »
Le sang du jeune empoisonneur de fit qu’un tour. Il récupéra sa bague et pria pour que la jeune fille disparaisse rapidement de sa vue, il ne voulait pas faire de bêtise. Heureusement pour Andreas, la jeune femme ne demanda pas son reste et s’enfui vite du bar. Il joua quelques instant avec sa bague, songeant qu’elle ne lui apportait vraiment que du malheur, en même temps, pensa-t-il avait ironie, c’est bien pour cela que la fée Lucy l’avait créé ce fichu anneau. Après une pause de quelques minutes durant laquelle il siffla la whisky qui étant dans son verre, il se leva et continua. Andreas se dirigea vers une jeune fille toute seule, assise au bar et s’assit sur le tabouret à ses côtés avec ces mots, prononcés avec son drôle d’accent Danois :
« Moi c’est Andreas Nielsen! Permettez que je m’asseye quelques instants à vos côtés »
Et ainsi de suite, il était reparti dans son petit manège. Mais celle-ci semblait également colérique et quand elle vit que l’anneau ne lui allait pas elle le balança sur le sol avant de quitter précipitamment le pub. Andreas n’avait pas grand-chose à faire de ce dernier fait, il suivait plutôt des yeux son anneau qui s’éloignait en roulant vers un coin obscure de la salle du bar. Le jeune homme se remit alors rapidement sur ses deux pieds, commençant une course folle après la bague. Mais quelqu’un fut plus rapide que lui, une jeune fille qui jusque là lui avait semblé être plongée dans un bouquin rattrapa l’anneau. Il se dirigea alors à grand pas vers elle et lui lança toujours avec son irrésistible accent : « Je me présente, je suis le prince Andreas Nielsen .. Excusez moi, mais c’est mon anneau que vous venez de ramasser »
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InvitéInvité
Dim 9 Jan - 20:31 |
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| Le corbeau posé sur son bras pencha la tête, ses yeux noirs plongés dans ceux de sa maîtresse, il ne répondra pas encore. Il faudra attendre, attendre qu'ils évoluent ensemble, et que la parole lui soit donnée. Elle préférait amplement porter son attention sur son compagnon à plume plutôt que sur un coureur de jupon oubliant les bonnes manières. Et cela malgré le fait qu'il soit assurément beau. La démoniste ne pu s'empêcher de relever la tête quand elle entendit de nouvelles reproches à l'encontre, certainement, du jeune sorcier. Une jeune femme, très belle, semblait tenir quelques choses dans les mains, oui c'était bien cela, un anneau, qui semblait appartenir au sombre jeune homme, elle le jeta alors, avec force, elle aussi d'un air vexé. Mais à quoi jouait-il alors ? Pour faire naître ce genre de réaction chez la gente féminine ? L'anneau roula longuement et arrêta sa course non loin d'Andromaque. La sorcière se leva alors, défroissa la robe bleue nuit qu'elle portait sur elle, s'abaissa et ramassa la bague en or qui gisait sur le sol. Elle posa alors son attention dessus, la scrutant durant quelques secondes, la jaugeant. Elle était vraiment magnifique. Son poids assurait bien de sa qualité. Était-ce la raison qui poussait les femmes à s'enfuir de la sorte ? Se plaisait-il à passé cette bague au doigt de toutes les femmes qu'il allait voir ? C'était étrange et cela fit naître une curiosité sourde dans l'esprit sombre de la sorcière. Il pourrait très bien être un fou, un fou tout simplement mais cela serait si triste. Qu'un homme si beau, qu'un homme si étrange n'est comme seul secret qu'une simple folie.
En parlant de ce fameux homme, il arrivait justement, avec son visage de faux-jeton. « Je me présente, je suis le prince Andreas Nielsen .. Excusez moi, mais c’est mon anneau que vous venez de ramasser » Déjà, cette phrase d'introduction, d'approche, si simple était si prétentieuse qu'Andromaque manqua de s'étouffer. Mais en plus de ça, il y avait son petit accent, son petit accent de l'Ouest qui ne manqua pas de l'amuser encore plus. D'où venait-il ? Assurément il n'était pas d'ici et cela ne se voyait pas que par son accent. Dans sa manière d'être, de faire, c'était flagrant. Puis en lui même, il ne ressemblait en rien aux anglais. La sorcière reporta son attention sur la bague qu'elle tenait dans sa main avant de relever la tête. « Votre majesté .. » commença-t-elle d'un ton moqueur. « Tu accostes toujours les filles ainsi ? » un sourire moqueur, cruel naquit sur ses fines lèvres. Elle eut alors une idée, une idée mauvaise et méchante, ce qui la poussa à agir. Elle prit la bague entre deux doigts et l'enfila sur l'annulaire de sa main gauche. Elle imita alors une expression ahurie quand elle constata que la bague lui allait quasiment parfaitement. « Oh .. Suis-je l'élue ? » Ce n'était pas à son habitude de se moquer ainsi des gens, au milieu d'un lieu publique, elle habituait plus à envoyer bouler ceux qui s'approchaient d'elle. Mais là, sans raison vraiment précise, hormis peut-être le dégout des coureurs de jupon, elle ressentit un profond besoin de se moquer de ce fameux d'Andreas.
Après cette scène des plus attrayantes, elle lui jeta un regard noir, se sentant comme la nouvelle proie d'un être malsain et pervers. La sorcière enleva la bague, et lui jeta. Il l'attrapa au vol. « Camelote .. » elle se tourna, remit sa cape, laissa quelques gallions sur la table, se saisit de son livre et se retourna vers le jeune homme. « Je vous prierais d'aller ennuyer une autre fille, "votre majesté" .. » Elle même ne comprenait pas pourquoi cela lui tenait tellement à coeur de le ridiculiser, de se montrer si froide avec cet homme qu'elle ne connaissait absolument pas. Assurément il était beau, et son air hautain rajoutait un petit quelque chose à cette beauté froide qui le caractérisait. Elle tendit alors le bras, attendant qu'Abaogord vienne se poser de nouveau sur sa main. Elle fit cela sans savoir si Andreas le verrait ou pas, si il remarquerait qu'il n'était pas un simple corbeau, et quand le corbeau fut sur son bras, elle tourna les talons sans mot dit, et commença à partir.
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Dim 9 Jan - 21:20 |
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| « Votre majesté .. Tu accostes toujours les filles ainsi ?»
Andreas sursauta à ses paroles … Qu’avait-il encore bien dit ? N’était-ce pas l’usage dans ce pays de se présenter par son titre ? Il commençait vraiment à en avoir marre et le ton moqueur qu’employait la jeune fille n’avait vraiment rien pour lui plaire. De plus, la jeune fille devait avoir vu son manège, vu ce qu’elle disait. Mais finalement, le jeune Danois n’y prêta guère attention quand il remarqua que la jeune fille jouait avec son anneau et commençait à le passer à son doigt. Le jeune Nielsen retint son souffle. L’anneau lui allait presque parfaitement. Presque.
« Oh .. Suis-je l'élue ? »
Le jeune prince lui lança un regard noir. On ne plaisantait pas avec ces choses-là. La malédiction était son fardeau, la raison pour laquelle il se levait le matin et se couchait le soir c’était pour la voir un jour brisée. En faire une plaisanterie n’était vraiment pas pour lui plaire. Surtout venant d’une jeune fille à qui la bague semblait convenir mieux qu’à toutes celles d’avant.
« Camelote .. »
Andreas rattrapa la bague au vol et la remit sur son annulaire gauche. Il ne s’agirait pas qu’il la perde, ça aurait été le ponpon, la cerise sur le gâteau de toute son histoire. Il regarda la jeune fille remettre sa cape et déposer de la monnaie d’ici sur le bois de la table et commencer à s’en aller. Non, elle ne pouvait pas partir, il n’avait jamais été aussi près du but, peut-être ce presque pouvait il se transformer en totalement, il fallait absolument qu’il en apprenne plus sur elle.
« Je vous prierais d'aller ennuyer une autre fille, "votre majesté" .. » « Non, attend, tu ne peux pas partir comme ça … »
Le jeune Nielsen se leva et rattrapa la jeune fille par le bras avant de sortir une longue tirade, éprouvante pour lui, qui avait vraiment du mal à parler longtemps anglais, plutôt habitué à sa langue maternelle ainsi que l’allemand, le français et l’espagnol qu’il avait appris en passant de cour en cour depuis son plus jeune âge. Mais il n’y avait pas de cour en Angleterre, ou du moins, elles n’avaient rien d’intéressant, cette langue était donc une barrière pour lui :
« Je suis maudit. Je ne pourrais pas avoir de succès dans ma vie temps que je n’ai pas trouvé la fille à qui ira cette bague, le grand amour comme on dit, même si ce ne sont que des âneries pour moi. Cela fait deux ans maintenant que je porte cet anneau sans avoir trouvé celle à qui il ira, deux ans que la fée Lucy ma jeté cette fichue malédiction … en deux ans, malgré tous les doigts auxquels je l’ai passé, c’est à toi qu’elle va le mieux, alors je t’en prie, reste. »
Il était maintenant suppliant, prenant conscience qu’il ne pouvait se permettre de la laisser partir.
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InvitéInvité
Dim 9 Jan - 22:45 |
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| Elle était sur le point de partir, ses affaires en main, ne comptant rester avec lui pas le moins du monde. Après tout il était là, avec cette bague, à s'approcher de toutes les filles de l'auberge. Il y avait bien une raison à tout ça mais Andromaque ne voulait pas savoir. Elle voulait partir. Partir sur cette fin théâtral, et faire comprendre au jeune homme qu'il n'était pas si irrésistible que ça, qu'elle n'était pas comme toutes les autres. Qu'elle n'était pas si facile à avoir. Mais contre toute attente, alors qu'elle partait, Abaogord sur son épaule, le sorcier la rattrapa par le bras. « Non, attend, tu ne peux pas partir comme ça … » Là, à vrai dire, elle ne s'attendait pas à ça. Elle se retourna vers lui, et le vit alors d'une manière différente. Il ne semblait plus aussi hautain qu'il ne l'était auparavant. Il semblait beaucoup plus vulnérable. Néanmoins, malgré cela, Andromaque ne baissa pas sa garde, restant tout à faire alerte, elle posa sur lui un regard mauvais remplis d"interrogation. « Je suis maudit. Je ne pourrais pas avoir de succès dans ma vie temps que je n’ai pas trouvé la fille à qui ira cette bague, le grand amour comme on dit, même si ce ne sont que des âneries pour moi. Cela fait deux ans maintenant que je porte cet anneau sans avoir trouvé celle à qui il ira, deux ans que la fée Lucy ma jeté cette fichue malédiction … en deux ans, malgré tous les doigts auxquels je l’ai passé, c’est à toi qu’elle va le mieux, alors je t’en prie, reste. »
Là alors, elle ne s'y attendait pas. Elle baissa son regard sur la main du jeune homme, et contempla la bague longuement, d'un air perplexe. Etait-ce possible ? Cela rappelait quelques comtes moldus. Une malédiction, qui l'aurait cru. Le visage d'Andreas, quelques minutes plus tôt aguicheur et prétentieux, avait perdu de sa grandeur et malgré la curiosité que la situation fit naître en elle, elle ne pu s’empêcher d'en profiter. « Pourquoi je resterai ? Qu'est ce que tu as fait pour que l'on te jette une malédiction, hein ? Un gentil petit garçon ne sera jamais maudit. » son regard devint alors provocateur, elle remit ses cheveux en arrière d'un air supérieur. « Peut-être que tu mérites ce qui t'arrive. » Mais alors qu'ils étaient si proches, elle ne pu s'empêcher de penser qu'elle n'avait jamais vu un jeune homme aussi beau. Elle se surprit à rougir quelque peu, ne laissant transparaître rien d'autre, ni dans ses yeux, ni dans ses gestes. Dans tout ce qu'elle pouvait contrôler, mais malgré tout cela, elle ne pu empêcher ses joues de rosir. Elle n'avait jamais été le genre de filles qui tombent facilement dans les filets d'un homme mais durant un millième de seconde, elle espéra être celle à qui la bague était destinée. Andromaque ne laisserait jamais transparaître ce qu'elle pensait, et puis même si elle s'était surprise à rêver éveiller moins d'une seconde cela ne changeait rien. Il était un beau parleur, un sale scroutt à pétard, qui, par Merlin, ne l'aurait jamais sous son joug. « Sa majesté semble moins sûre d'elle, sous cet angle. » Un nouveau fin sourire vint naître sur ses lèvres. Un sourire mauvais, un sourire moqueur. Cette situation, qui lui donnait l'avantage, elle comptait bien en profiter. « Alors qu'est ce que l'on fait maintenant ? On s'amourache, on va se marier ? » elle secoua doucement la tête, d'un air faussement déçu. « Il faut que tu saches alors, je suis fiancée. Oui bon, je l'ai pas choisi mais c'est un fait. On s'enfuit à cheval sous la pleine lune ? blablabla .. » elle posa alors de nouveau son regard sur son esprit démoniaque. Certainement que pour le jeune homme, elle caressait dans le vide, hormis si il voyait son plus fidèle compagnon, elle tourna ensuite sa tête sur l'horloge magique qui trônait dans la pièce. « Oh mais .. Applaudis-toi majesté, je suis la fille avec qui tu es resté le plus longtemps aujourd'hui. Trois minutes sans cris, sans chaises qui tombent, sans insulte. Félicitation. »
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Lun 10 Jan - 9:27 |
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| « Pourquoi je resterai ? Qu'est ce que tu as fait pour que l'on te jette une malédiction, hein ? Un gentil petit garçon ne sera jamais maudit. Peut-être que tu mérites ce qui t'arrive. Sa majesté semble moins sûre d'elle, sous cet angle. Alors qu'est ce que l'on fait maintenant ? On s'amourache, on va se marier ? Il faut que tu saches alors, je suis fiancée. Oui bon, je l'ai pas choisi mais c'est un fait. On s'enfuit à cheval sous la pleine lune ? Blablabla … Oh mais .. Applaudis-toi majesté, je suis la fille avec qui tu es resté le plus longtemps aujourd'hui. Trois minutes sans cris, sans chaises qui tombent, sans insulte. Félicitation.»
Andreas n’avait pas lâché le bras de la jeune fille, raffermissant même un peu plus sa prise sans vraiment s’en rendre compte. Il s’était entièrement dévoilé à cette jeune fille qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam parce que cette fichue bague lui allait pas trop mal et voilà ce qu’il recevait en retour. Cette malédiction allait finir par le rendre fou si ce n’était déjà fait. Il sentit la colère monter. Une colère froide et revancharde qu’il ne connaissait que trop bien et ce n’était pas le moment de la laisser reprendre le dessus, c’est bien à cause de cela qu’il était maudit de toute façon. Cette rage glaciale lui avait fait commettre un nombre de meurtre de jeunes péronnelles sans cervelles qui avaient eu le malheur d’un peu trop le provoquer, tout à fait dans le genre de celle qu’il avait en face de lui. Mais le jeune Danois songea qu’il ne pouvait se permettre de se débarrasser de celle-ci … il n’avait jamais été aussi près de son but ! Le ton de la jeune fille s’était voulu légèrement moqueur, provocateur mais le rouge qui s’étalait sur ses joues ne trompait pas néanmoins… peut-être n’était-elle plus aussi décidée à partir … Sur un ton qu’il voulu froid, son accent danois cassant néanmoins un peu l’effet qu’il voulut avoir, il lui répondit :
« Non, tu as raison, je ne suis pas un gentil petit garçon … je ne l’ai jamais été … peut-être que je mérite ce qu’il m’arrive tu as raison, quand à me marier avec toi … sache que tu as plus de chance de trouver du félix felicis dans une ruelle que marié avec un aristocrate de mon genre … chacun à sa place après tout … non, je suis juste curieux de savoir quelles qualités cette foutue bague t’aurais trouvé qu’elle n’a pas trouvé chez toutes princesses qui l’on essayé, avoue que c’est tout de même un mystère non ? »
Le jeune Nielsen se rendit compte qu’il avait peut-être été plus cassant qu’il ne l’avait voulu. Et il ne voulait pas faire fuir la jeune fille … non, il ne pouvait pas, nuance. Il était un cas désespéré voilà ce qu’il était … et il détestait cet Andreas là, celui qui ne pouvait rien faire, rien accomplir par lui-même qui ne soit pas voué à l’échec, sans cesse pendue à une femme dans l’espoir qu’elle fasse renaître l’ancien Andreas, l’empoisonneur de grand renom, le Prince de grande classe dont tout le monde avait peur, qui faisait trembler de respect sur son passage, devant qui on baissait les yeux. Cet Andreas là lui manquait énormément. Il planta alors son regard bleu ciel glacial dans ceux de la jeune fille et lui dit plus gentiment :
« Désolé, je veux pas te faire perdre ton temps, mais prend juste un verre avec moi … s’il te plait »
Ce dernier mot sembla lui écorcher la bouche, preuve que ce n’était pas une chose qu’il avait l’habitude de dire. Ce qui était bien sur le cas. Avant, c’était lui qu’on suppliait pour une raison ou une autre et lui qui y accordait ou non de l’intention. Quelle ironie … la malédiction avec tout inversé dans sa vie sans pour autant vraiment la transformer … c’était pire que tout. Sans laisser à la jeune fille le temps de lui répondre, il la tira doucement par le bras et s’approcha du comptoir pour demander au barman :
« Deux Bierre-au-beurre! » Puis se retournant vers la jeune fille: « Assied toi, s’il te plait … »
Deux fois en quelques instant, décidément ! Il ne fallait pas que cela devienne une habitude non plus !
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InvitéInvité
Lun 10 Jan - 21:02 |
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| La sorcière sentit la prise du jeune homme se raffermir sur son bras. Cela lui déplut fortement. Pour qui se prenait-il se coureur de jupon ? Croyait-il qu'elle allait tomber dans le panneau ? La seule chose qui la poussa à rester et à écouter ce qu'il avait à dire, c'était l'aura mystérieuse qui s'émanait de lui et l'anneau d'or qu'il portait à l'annulaire gauche. Oui, les seules raisons, puisqu'autrement il était hautain et son air supérieur horripilait la démoniste qui ne manquerait pas de lui faire remarquer. « Non, tu as raison, je ne suis pas un gentil petit garçon … je ne l’ai jamais été … peut-être que je mérite ce qu’il m’arrive tu as raison, quand à me marier avec toi … sache que tu as plus de chance de trouver du félix felicis dans une ruelle que marié avec un aristocrate de mon genre … chacun à sa place après tout … non, je suis juste curieux de savoir quelles qualités cette foutue bague t’aurais trouvé qu’elle n’a pas trouvé chez toutes princesses qui l’on essayé, avoue que c’est tout de même un mystère non ? » Au moins il le reconnaissait. Il avait du faire quelques choses de sacrément cruelles pour être maudit. La démoniste se demandait qu'elle genre d'homme elle avait en face d'elle. Après tout elle était là, à discuter avec un sorcier qu'elle ne connaissait absolument pas, lui occupant du temps, ce qu'elle n'offrait même pas à la plupart des personnes qu'elle connaissait; sauf quelques privilégiés. Elle savait très bien que la fin de son monologue avait pour but de la faire rester et que ces paroles là n'étaient que flatterie pour qu'elle abaisse sa garde. Néanmoins il n'avait pas tort, si ses dires étaient vrais, si cette bague n'allait bien qu'à son doigt et sur aucun autre pour l'instant, elle voulait bien en trouver la raison. Le reste de sa phrase, elle ne fit pas vraiment attention. Des petites remarques narcissiques, hautaines, collant très bien au personnage prétentieux qu'il était. Elle se contenta de rouler des yeux pour toute réponse. Il était si grotesque avec ses airs de prince d'un pays lointain sous le joug d'une malédiction qui devait se forcer à être gentil, ou du moins courtois, et cela se voyait. Petit à petit c'est un sourire de nouveau moqueur qui s’installa sur son visage de pouépe de porcelaine. Si il savait, si seulement il savait à qui il parlait ..
« Désolé, je veux pas te faire perdre ton temps, mais prend juste un verre avec moi … s’il te plait .. Deux Bierre-au-beurre! Assied toi, s’il te plait … » Sans lui laisser le temps de répondre ou même d'ouvrir la bouche il la tira jusqu'au comptoir et commanda deux bières-au-beurre. La sorcière, en partie à contrecœur, s'assit près de lui. Elle s'approcha alors, très près de son visage. « Si tu vivais ici, je n'aurais qu'à te dire mon nom pour que tu frissonnes de peur .. Et jamais, oh grand jamais tu ne me parlerais ainsi. » Sa voix n'était que murmure. Elle s'éloigna en suite et haussa les épaules avec dédain. « Et te montrer si poli avec moi, cela doit te coûter tellement cher, Majesté, que ton visage en à l'air tout crispé. » Moquerie, encore. C'est ce qu'il lui inspirait avec ses suppliques non pensées. Et qu'allait-il se passer maintenant, allait-elle, elle aussi s'enfuir dans quelques minutes en jurant ? Non certainement pas, enfin parce que ce n'était pas son genre. Sinon, comment cet entretient finirait, elle n'en savait rien. « Et maintenant, tu me payes un coup à boire et ? »
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Mer 12 Jan - 18:36 |
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| « Si tu vivais ici, je n'aurais qu'à te dire mon nom pour que tu frissonnes de peur .. Et jamais, oh grand jamais tu ne me parlerais ainsi. »
Andreas releva la tête de sa chope. Ainsi la jeune fille était quelqu’un de célèbre et de respecté dans les environs. La bague n’avait peut-être pas fait un pas en avant pour n’importe quelle fille alors. Cette information alla se ficher droit dans la mémoire du jeune Danois. La bague n’avait absolument rien contre les célébrités, ce qui le soulageait quelque part car quand la fée Lucy l’avait maudit, elle avait ajouté qu’elle espérait qu’il s’agisse de la plus moche des moldues et la bague était de son artisanat. Mais apparemment la fée de la toundra n’avait pas le total contrôle de son sortilège et quelque part, c’était vraiment rassurant pour le jeune prince.
« Et te montrer si poli avec moi, cela doit te coûter tellement cher, Majesté, que ton visage en à l'air tout crispé. »
Le jeune Nielsen serra les dents à cette réplique de la jeune fille. Non, il n’avait pas l’habitude d’être poli avec les autres, dans sa contrée froide et lointaine dont les coutumes commençaient décidément à lui manquer, il n’avait pas à ce soucier d’être poli avec les autres, les autres devaient être poli avec lui, faire attention au moindre des mots qui sortaient de leur bouche. Non, ça n’avait rien de coutumier pour Andreas, et on va dire qu’il n’aimait vraiment pas cette nouveauté.
« Et maintenant, tu me payes un coup à boire et ? »
La jeune fille avait monopolisé l’espace sonore comme si elle avait peur de ce que lui pouvait bien dire. Pourtant en quelques phrases, pour un expert de l’analyse du comportement humain comme Andreas, il avait pu déceler quelques aspects d’elle. Oui, dans les cours d’Europe, il fallait avoir l’œil fin et attentif et l’ouïe fine pour comprendre les manigances, farces et tromperies ainsi que la véritable réalité des gens à qui on s’adressait. Et de la jeune fille à la robe bleu nuit, il avait appris trois chose : de un, elle se sentait soit vulnérable, soit trop peu sure d’elle-même, avec toutes les piques qu’elle envoyait. Car la meilleur défense n’est-ce pas l’attaque ? On avait l’impression que la jeune femme jouait un rôle. Ensuite, elle avait un drôle de corbeau sur l’épaule qui pour un expert des poisons et de toute ce qui n’est pas très clair comme le jeune Nielsen, n’avait pas l’air clair justement. Et enfin, malgré le fait qu’elle dise être connue à travers ce sombre pays, elle n’avait toujours pas dit son nom … étrange avouez non? Le jeune Danois ne savait pas encore trop quoi tirer comme conclusion de cette dernière observation. Prenant à son tour la parole, avec l’intention de dire tout ce qu’il avait à dire, le jeune Andreas luttait contre son accent :
« Et bien, si tu commençait par me dire ton nom ? Et oui, sinon, je n’ai pas l’habitude d’être poli, d’habitude c’est les autres qui font attention à ce qu’ils disent en ma présence. Voilà, je pense qui tu as à peu près cerné mon personnage. Maintenant, parle moi de toi … et commence par ton corbeau tiens, il a vraiment un truc qui me reviens pas lui »
Le jeune danois tendit la main vers son verre, le porta à sa bouche et vu à longues gorgées, attendant que la jeune femme, qui n’avait pour lui toujours pas de nom prenne la parole.
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InvitéInvité
Mer 12 Jan - 20:42 |
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| Ce n'était pas la première fois qu'une personne aussi hautaine qu'Andreas ne s'approche d'elle pour faire connaissance, mais elle le remettait à sa place directement. C'est ce qu'elle faisait en temps normal, avec tous les hommes qui s'approchaient d'elle. Mais avec ce sorcier c'était différent, il l'intriguait. Son physique attrayant, son accent de l'Est, ses manières, son histoire de malédiction liée à la bague qu'il portait à l'annulaire gauche. Tout cela faisait qu'elle était assise avec lui, une bierre-au-beurre devant elle, tandis qu'ils se posaient mutuellement des questions, essayaient de se comprendre. Andromaque n'était pas habituée à ce genre de choses. Les rendez-vous avec des hommes, ce n'étaient pas habituel pour elle. Elle n'avait jamais trouvé une quelconque importance à se lier à quelqu'un. Même avec son futur mari, elle n'entretenait qu'une relation basique, plutôt froide, sans qu'aucun sentiment, quel qu'il soit, ne vienne les lier. Le sorcier l'écouta parler, se montrer froide, encore, sans broncher, sans ouvrir la bouche, mais l'on sentait bien dans son regard qu'il était exaspéré. Et cela amusait grandement la jeune Clapton. Croyait-il sincèrement qu'elle se montrait compréhensive et qu'elle écouterait d'un air béa et admiratif tout ce qu'il avait à dire ? Il ne savait rien d'elle, sinon, l'aurait-il seulement abordée ?
Le sorcier la fixa étrangement durant qu'elle parlait, puis pendant le silence qui s'en suivit, avant qu'il daigne enfin ouvrir la bouche. Andromaque regarda sa bierre-au-beurre, ne l'a toucha même pas, avant de reporter son attention sur Andreas, d'un air hautain. « Et bien, si tu commençait par me dire ton nom ? Et oui, sinon, je n’ai pas l’habitude d’être poli, d’habitude c’est les autres qui font attention à ce qu’ils disent en ma présence. Voilà, je pense qui tu as à peu près cerné mon personnage. Maintenant, parle moi de toi … et commence par ton corbeau tiens, il a vraiment un truc qui me reviens pas lui » Il était toujours aussi prétentieux. Surtout quand il parlait. "Sa majesté le prince" blablabla .. Andromaque soupira, de nouveau il la prenait de haut, et ça, elle avait du mal à le supporter. Elle ne dit cependant rien, se contentant de montrer des signes de sa lassitude. Mais quand il finit sa phrase, la sorcière ne su quoi dire. Il voyait Abaogord. Son Esprit démoniaque, qui, pour l'instant n'était pas visible de tous. Elle regarda tour à tour son compagnon et le jeune homme. Elle ne dit rien durant quelques secondes et finit alors par ouvrir la bouche. Tu, tu le vois ? elle ne s'y attendait pas à ça. Elle ne savait pas ce qui faisait qu'une personne voyait Abaogord ou non. « Abaogord est quelque peu spécial, ce n'est pas vraiment un corbeau ordinaire. C'est un peu normal qu'il ne t'inspire pas. »
La sorcière continua. « Andromaque. Andromaque Clapton. Je pense que tout à l'heure tu n'as pas vraiment compris. Je ne parlais pas de ce que tu voulais que l'on fasse dans l'immédiat. Je reformule ma question; Qu'est ce que tu veux de moi ? » Voilà, elle lui avait dit son nom, ce qui pour elle ne signifiait rien du tout et ne changerait rien. Maintenant elle voulait savoir ce qu'il attendait d'elle, réellement.
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Dim 16 Jan - 8:27 |
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| Tu, tu le vois ?
Andreas leva les yeux au ciel … bien sur qu’il le voyait son imbécile de corbeau. Comment rater un volatile noir ébène que l’épaule d’une jeune fille qui était trop jeune pour avoir le droit de se servir de la magie en public en plein milieu d’un bar. C’était assez dérangeant pour qu’on le remarque non ? Le jeune Danois jeta un regard circulaire dans la salle du pub, mais personne ne semblait fixer la jeune fille et son oiseau, comme si elle était tout à fait normal. Peut-être n’était-ce pas du tout bizarre dans ce pays … même si il en doutait. Mais il ne la questionna pas plus loin sur ce sujet, elle répondit simplement aux questions qu’il avait posées précédemment.
« Abaogord est quelque peu spécial, ce n'est pas vraiment un corbeau ordinaire. C'est un peu normal qu'il ne t'inspire pas. Andromaque. Andromaque Clapton. Je pense que tout à l'heure tu n'as pas vraiment compris. Je ne parlais pas de ce que tu voulais que l'on fasse dans l'immédiat. Je reformule ma question; Qu'est ce que tu veux de moi ? »
Andromaque Clapton. Le jeune homme fouilla dans sa mémoire, mais ce nom ne lui disait vraiment rien. Pourtant elle était sensée être connue ici et il était tout de même venu une petite douzaine de fois parmi les plus riches familles de sang pur du pays, et il ne se rappelait absolument pas qu’elle fut alors de la partie. La question qu’elle lui posa le fit relever les yeux de son verre dans lequel il avait plongé à la recherche d’un vain souvenir de la jeune fille. Oui, qu’est-ce qu’il voulait d’elle en somme? Après tout, la bague ne lui allait que « presque ». Mais il avait l’espoir que ce « presque » se transforme dans un avenir proche en un « totalement ». Ce serait vraiment parfait, même s’il n’était pas sur que la jeune Clapton soit le genre de fille qui soit facile à vivre selon ses critères. Mais il se doutait bien que la fée Lucy n’allait pas lui avoir rendu la tache facile. Quoiqu’il en soit, il voulait se débarrasser de cette malédiction dans les plus brefs délais. Le Tournoi des Trois Sorciers l’attendait. Mais tout ça, il ne pouvait pas le dire à la jeune femme, parce que cela sonnait tellement stupide en fait, de garder tant d’espoir après tant de temps. Une idée lui vint alors :
« J’aimerais juste apprendre à te connaître, passer un peu de temps avec toi. Je n’ai pas encore eu le temps de visiter Londres, je suis ici depuis juste deux semaines. Mais j’ai jusqu’à la fin du mois d’août pour combler cette lacune. Après je vais dans une école … Pou … quelque chose. Tu veux bien me servir de guide d’ici là ? »
Ok, le jeune prince n’avait absolument aucune envie de visiter la ville. Elle devait ressembler à absolument toutes les autres qu’il avait visiter dans les pays d’Europe qu’il avait parcouru, mais en nettement moins joli. Ici tout était gris. Il n’était pas ébloui par le soleil comme en Espagne, les construction n’avaient pas la majesté des bâtiments français (même si pour son plus grand bonheur les habitants n’avaient pas leur idiotie), mais surtout la pluie semblait ici régner partout quand dans ses contrées du Nord, la neige venait tout embellir. Mais il lui avait fallu une idée, et le jeune Nielsen priait intérieurement pour que la ville soit grande , pas trop non plus, il ne voulait pas se pousser au suicide, afin de passer un maximum de temps avec la jeune Andromaque.
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InvitéInvité
Mar 18 Jan - 21:47 |
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| Andromaque savait pertinemment qu'il la jugeait. Qu'il jaugeait chacun de ses dires, de ses gestes. Sa malédiction, elle était certaine qu'il la méritait amplement. Et la manière qu'il avait de chercher la fille à qui la bague irait parfaitement frôlait le ridicule. Il avait gardé ses aires de Prince au dessus de tout, de tout le monde et continuait d'aborder les gens ainsi, avec prétention, n'hésitant pas à rejeter tous ceux qui ne convenaient pas. La sorcière trouvait cette situation amusante et tellement ironique et lui plaisait fortement. Elle sentait très bien qu'il se forçait à être gentil, aimable, courtois, parce que sinon elle partirait et il ne saurait jamais si c'était elle, la femme de la malédiction. Le voir, rouler des yeux, souffler, prendre sur lui, c'était jubilant. Certainement qu'il n'y était pas habitué. « J’aimerais juste apprendre à te connaître, passer un peu de temps avec toi. » Un sourire moqueur étira une nouvelle fois le doux visage de la sorcière. Foutaises. Ce n'était pas ce qu'il voulait, il n'en avait pas le choix. « Dis plutôt que ça te coûte beaucoup mais que tu ne peux pas réellement faire autrement. » Le jeune homme continua sur sa lancée. « Je n’ai pas encore eu le temps de visiter Londres, je suis ici depuis juste deux semaines. Mais j’ai jusqu’à la fin du mois d’août pour combler cette lacune .. » Était-il réellement intéressé par Londres ? Féru de tourisme ? La sorcière approcha sa main de son épaule et Abaogord si agrippa, elle l'amena alors à se poser sur le comptoir. Toute manière peu lui importait, ils étaient encore peu à le voir. Plus pour longtemps. Bientôt il apparaîtrait aux yeux de tous. « Je demanderais à mon chauffeur de te conduire dans la ville si tu veux. » Elle dit cela sans le regarder, tout en caressant son tendre compagnon avant de relever finalement les yeux vers lui. « Cette ville est triste et ennuyeuse. L'on peut toujours trouver autre chose à faire, si tu veux passer du temps en ma compagnie. » Elle le cherchait, elle voulait le tester, contrarier ses plans. Lui montrer qu'elle n'était pas crédule, qu'elle ne serait pas facile à faire flancher. Un sourire faussement sincère naquit sur son visage de poupée de porcelaine.
« Après je vais dans une école … Pou … quelque chose. Tu veux bien me servir de guide d’ici là ? » Andromaque fronça les sourcils. Parlait-il de Poudlard ? Etait-elle, elle aussi maudite à ce point qu'elle devrait l'avoir avec elle même après la rentrée ? Enfin c'est ainsi qu'elle pensa en tout premier lieu, ensuite et sans qu'elle ne s'en rendre vraiment compte elle fut plutôt heureuse de la nouvelle. « Poudlard ? » Elle pencha lentement la tête, ses yeux plongés dans ceux du jeune homme. Elle n'exprimait aucune expression particulière. « "d'ici là ?" Je crois que ton plan va être un peu chamboulé. Si tu parles de Poudlard, je crois bien que nous devrons continuer à nous supporter l'un l'autre même au château. » Andromaque ne comprenait pas vraiment ce qu'il allait foutre là-bas, enfin si il parlait bien tout deux du même endroit et bien de Poudlard. « Je peux savoir ce que tu vas faire à Poudlard ? Non en fait, dis moi ce que tu fais ici tout court ? Tu es ici pour la bague ? »
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Mer 19 Jan - 20:51 |
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| « Dis plutôt que ça te coûte beaucoup mais que tu ne peux pas réellement faire autrement. »
Andreas avait haussé les épaules et continué comme s’il n’avait pas entendu. Mais la phrase de la jeune femme résonnait dans sa tête comme une rengaine, une mauvaise chanson qui une fois dans votre tête n’en sort plus. Oui, il ne pouvait pas faire autrement. Avoir le choix ou ne pas l’avoir, tel était la grande question de sa vie. Une question? Non, la question ne se posait pas. Il n’avait absolument pas le choix. Etre libre ne faisait pas parti de ses attributions pour son plus grand malheur. Il regrettait avec nostalgie l’époque où il pouvait faire ou dire n’importe quoi à n’importe qui, la période où, quoiqu’il faisait, il n’avait rien à perdre, le moment où il ne dépendait de rien ni de personne. Mais le Danois fit comme si de rien était. Elle l’avait percé à jour, très bien ! Ce n’était pas pour ça qu’il allait changer de comportement. Un rien semblait pouvoir faire fuir les jeunes femmes de ce gris pays, il ne voulait prendre absolument aucun risque.
« Je demanderais à mon chauffeur de te conduire dans la ville si tu veux. »
Le regard du jeune Nielsen s’assombrit. Andromaque ne semblait pas avoir compris tellement bien que ça qui il était et surtout ce qu’il essayait de faire alors. A moins qu’il ne maîtrise pas toutes les subtilités de la langue qui lui aurait permis de comprendre cette dernière phrase. Il voulait juste passer du temps avec elle, par la barbe de Merlin.
« Cette ville est triste et ennuyeuse. L'on peut toujours trouver autre chose à faire, si tu veux passer du temps en ma compagnie. »
Le jeune Prince se détendit. Oui, c’est bon, elle ne faisait qu’essayer de le déstabiliser, encore une fois. Il se demandait combien de temps allait encore durer son petit jeu, surtout quand il était clair comme de l’eau de source. Malgré tout, ce n’était pas une chose à laquelle il était habitué venant d’un femme. Dans son pays, ou du moins dans les cours qu’il fréquentait, les femmes étaient obéissantes et ne l’ouvraient pas à tout bout de chant. Il savait que sa vision du monde pouvait paraître assez dépassée, vieux jeu, ou un tas d’autres adjectifs encore, mais c’était ainsi qu’on l’avait élevé, il ne connaissait rien d’autre. Aussi une jeune fille avec un tel bagou avait-elle le pouvoir de l’irriter au plus haut point. Il n’en laissa pourtant rien paraître. Andreas était passé maître depuis des années dans l’art du faire semblant, du masque, de la façade. C’est cela quand on grandit dans un monde d’apparence. Néanmoins, il fut heureux de ne pas être le seul à trouver cette ville, ce pays, complètement déprimante et grise, et ennuyeuse … et encore ces adjectifs ne semblaient pas encore assez forts aux yeux du prince.
« Ah ouf … je t’avoue que ce n’était qu’un prétexte, je hais cette ville, enfin le peu que j’en ai vu. »
Donner son opinion de la sorte ne semblait pas très bien venu, mais la jeune Clapton ne semblait pas être particulièrement patriote, aussi n’était-ce peut-être pas un affront dans ce pays aux mœurs bizarres.
« Poudlard?"d'ici là ?" Je crois que ton plan va être un peu chamboulé. Si tu parles de Poudlard, je crois bien que nous devrons continuer à nous supporter l'un l'autre même au château. »
Andreas reposa son verre brusquement, inondant un peu le bar de sa bière-au-beurre. La jeune femme était à l’école ou, comme par hasard, il allait passer l’année. Si ce n’était pas une coïncidence qui relevait du destin uniquement, qu’était-ce alors? Le jeune homme, en tout cas, le voyait comme ça. Mais était-ce vraiment une bonne chose? Peut-être une occasion de faire cette foutue bague se décider? Il ne savait pas trop comment prendre cette nouvelle information en fait.
« Je peux savoir ce que tu vas faire à Poudlard ? Non en fait, dis moi ce que tu fais ici tout court ? Tu es ici pour la bague ? »
Le jeune Nielsen se mordit la langue. Il ne savait pas si les élèves anglais étaient au courant pour le tournoi des trois sorciers. On ne lui avait strictement rien dit à ce sujet. De plus, il allait être un des rares participant au courant avant les élèves de Poudlard à être sur le sol anglais, comme les délégations de Drumstrang et Beauxbatons n’arrivaient que plus tard officiellement. Le jeune homme ne voulait pas vendre la mèche. Aussi dit-il simplement :
« Je suis élève à Durmstrang »
D’accord, ce n’était pas la réponse à sa question, mais si elle savait, elle comprendrait tout de suite et bien sinon … c’était un étranger qui ne maîtrisait pas tout à fait l’anglais, il avait le droit de comprendre de travers ses propos et de répondre à côté après tout.
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InvitéInvité
Mer 19 Jan - 21:56 |
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| Passer du temps dans Londres ? Non merci. Andromaque n'avait que faire de la ville. Ce n’était pas qu'elle ne l'aimait pas, elle n’appréciait pas le monde, les foules, le brouhaha des cités. Parfois elle aimait y faire un tour, ou demander à ce que son chauffeur la laisse plus loin dans la ville pour qu'elle rejoigne le chaudron-baveur et le passage jusqu'au chemin de traverse seule et à pied; comme une petite promenade. Mais ça s'arrêtait là. Alors, même en compagnie du jeune homme, elle n'avait pas vraiment l'intention de refaire la ville de fond en comble pour ses beaux yeux. Et elle lui fit clairement comprendre. « Ah ouf … je t’avoue que ce n’était qu’un prétexte, je hais cette ville, enfin le peu que j’en ai vu. » Andromaque acquiesça d'un signe de tête. Peu lui importait ce qu'il pensait toute manière tout ce qu'elle voulait s'était le pousser à bout, contrarier ses plans. Elle voulait être, si elle n'était pas l'unique, l'une des seules à se faire désirer, à se rendre inaccessible. La démoniste réagit alors comme si elle faisait un effort, comme si elle baissait ses défenses, mais il n'en n'était rien. « Que voudras-tu faire alors ? Et, où loges-tu ? » La première question était un leurre. Oui, qu'il réponde, qu'elle décide de faire le contraire. Non, la sorcière n'irait pas jusque là, elle n'était pas si puérile mais elle était soudain sujette à un comportement gamin face au jeune prince. La deuxième question quant à elle, sortit tout naturellement, une réelle interrogation.
Le sorcier lui dit ensuite qu'il allait quelque part à la rentrée. A "Pou .." et elle supposa qu'il parlait de Poudlard. Énorme coïncidence ou jeu du destin, peu lui importait. Dans la même seconde, tantôt elle était excitée de cette nouvelle, tantôt elle l’exaspérait. Autant qu'il l'attirait et l'horripilait. Apparemment cette nouvelle ne lui plaisait pas beaucoup non plus, vu comme il manqua de noyer toute l'auberge sous sa chope de bierre-au-beurre. Un sourire moqueur et satisfait étira ses lèvres tandis qu'elle posait une main sur le plumage d'Abaogord qui croassait suite aux gouttes du breuvage du sorcier qui étaient tombées sur ses plumes. Tant mieux que cela ne lui plaise pas, comme ça il partageait le même avis. Part la suite, elle lui demanda la raison pour laquelle il se rendait au château. « Je suis élève à Durmstrang » Andromaque fronça les sourcils avant de soupirer. N'avait-il pas compris la question ou avait-il décidé de répondre en énigme ? « Ça me fait plaisir, tien. La seule raison pour laquelle des élèves de Dumstrang viennent à Poudlard c'est le tournois des trois sorciers. » La fin de sa phrase était plus pour elle même qu'autre chose. Soit il y avait une autre raison, soit il mentait ou ne parlait pas du même endroit, soit le tournois des trois sorciers aurait bien lieu à Poudlard cette année. A vrai dire peu lui importait. Ce n'était certainement pas elle qui serait choisie pour représenter Poudlard. Une démoniste qui aura rejoint les enfers et se promènerait avec un démon comme compagnon comme représentant ? Hm, mauvaise idée.
« Si il y a le tournois, nous avons tous deux peu de chances de représenter nos écoles respectives. Un jeune homme maudit et une sombre dé .. dépressive .. » .. Et j'ai faillit faire la pire gaffe de ma vie. La sorcière s'arrêta là et haussa les épaules. Naturellement elle ne finirait pas sa phrase et ne s'expliquerait pas. Dépressive ? Qu'elle idée. Un éclaire d'amusement brilla dans ses yeux durant quelques instants. Elle se moquait d'elle même. Après un silence, très appréciable, elle reprit la parole. « Donc tu es élève à Dumstrang. Un prince élève à Dumstrang, qui a été maudit. Tu devrais écrire un livre. Une autobiographie. En plus, tu as l'air de t'aimer plus que tu n'aimes les autres, je suis certaine que cette idée doit te plaire. » Un pique, un nouveau pique. Et étrangement, elle adorait ça. « Autre chose que je dois savoir ? Si tu comptes passer du temps avec moi, autant que je sache à qui je parle, à quelle genre de personne je parle. Un sombre secret ? Quelque chose d'inavouable ? Je peux tout entendre. Crois moi. »
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Jeu 20 Jan - 20:35 |
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| « Que voudras-tu faire alors ? Et, où loges-tu ? »
Andreas ignora royalement les questions de la jeune femme, c’était le cas de le dire. Il avait toujours eu une position sociale suffisamment élevée pour se permettre d’éluder certaines questions, cela faisait partie intégrante du titre. Des fois, c’était même préférable, pour pouvoir garder les apparences. Mais là, ça n’avait vraiment rien à voir. Il ne voulait pas répondre à la première car finalement sa réponse n’avait aucune importance pour Andromaque puisque quoi qu’il dise, elle ferait exactement le contraire. La jeune Clapton avait l’air de prendre un malin plaisir à le contredire, ce que le jeune Danois n’appréciait absolument pas. Ensuite, il ne voulait pas répondre à la seconde, car en temps qu’élève de l’école dont il n’arrivait toujours pas à se souvenir du nom, elle devait très certainement connaitre Eurydice, la jeune fille chez qui il logeait et qu’il voulait tout de même éviter ce genre de situations. Le jeune Prince garda donc un silence olympien pendant les interrogations de la jeune femme.
« Ça me fait plaisir, tien. La seule raison pour laquelle des élèves de Dumstrang viennent à Poudlard c'est le tournois des trois sorciers. »
Le jeune homme ne laissa paraître aucune réaction, comme il l’aurait fait s’il n’avait pas compris un traitre mot de ce que venait de lui dire Andromaque. C’était effectivement un secret, apparemment, pour tout le monde ici, ce qui n’était absolument pas le cas dans les autres pays chez qui les champions étaient sélectionnés et entrainés depuis quelque chose comme un an maintenant. Qu’Est-ce que vous voulez, à Durmstang, le but n’est pas d’être juste, mais de gagner. Voilà pourquoi lui-même n’aurait pas le droit d’y participer bien qu’en temps que prince il ait eu le droit de suivre l’entrainement spécial. C’est pourquoi il avait toujours espoir que cette fatalité change du tout au tout, durant l’été, ça serait vraiment parfait.
« Si il y a le tournois, nous avons tous deux peu de chances de représenter nos écoles respectives. Un jeune homme maudit et une sombre dé .. dépressive .. »
La fin de la phrase d’Andromaque fit le jeune Nielsen relever les yeux de son verre dans lequel il était plongé jusqu’alors, tout comme dans ses pensées. Cela ne semblait absolument, mais absolument pas naturel. Le dernier mot semblait être sortit à la place d’un autre. Mais le jeune Andreas ne maîtrisait pas encore assez bien la langue pour prétendre pouvoir trouver ce que la jeune femme avait voulu dire. La jeune Clapton semblait très embarrassée, comme si elle avait faillit dire quelque chose qu’elle ne voulait pas dire. Mais elle enchaîna très vite.
« Donc tu es élève à Dumstrang. Un prince élève à Dumstrang, qui a été maudit. Tu devrais écrire un livre. Une autobiographie. En plus, tu as l'air de t'aimer plus que tu n'aimes les autres, je suis certaine que cette idée doit te plaire. »
La jeune femme avait tenté vainement de changer de sujet … il fallait lui reconnaître qu’elle tentait de sauver les apparences par ses petites piques, mais elle ne semblait tout de même pas être une pro en la matière. Mais ce revirement de situation était pour plaire au Danois qui voulait éviter de tergiverser d’avantage sur les raisons de sa présence sur le sol anglais. Autant entrer dans son jeu, donc. Le jeune homme se releva donc légèrement sur son tabouret de bar pour dire avec une certaine dose d’ironie, qui dans sa langue serai très bien passé, mais tombait un peu à plat dans ces conditions:
« Ma vie romanesque n’est pas digne de vulgaires pages blanches »
Ok, la jeune fille n’allait certainement pas saisir. Sa vie était tout sauf romanesque et palpitante. Oh, elle aurait très bien pu l’être, s’il n’avait pas été maudit. Il avait été promis à un brillant avenir … avant. Le jeune homme était tout ce qu’il y avait de plus amer, et il savait que rien ni personne ne pourraient rien y faire tant qu’il aurait cette épée de Damoclès au dessus de la tête.
« Autre chose que je dois savoir ? Si tu comptes passer du temps avec moi, autant que je sache à qui je parle, à quelle genre de personne je parle. Un sombre secret ? Quelque chose d'inavouable ? Je peux tout entendre. Crois moi. »
Andreas était un adepte de la franchise, mêlée à un masque qu’il mettait dès que l’occasion l’exigeait. Mais il pensait fermement qu’avec cette jeune fille que la bague semblait avoir à moitié choisie, il pouvait se permettre de retirer le costume qu’il avait l’habitude de porter en public pour s’exposer dans tous ses aspects … au sens métaphorique du terme bien sur. Il s’éclaircit donc la gorge pour tout déballer d’un coup :
« Je suis maître des poisons depuis que j’ai quelque chose comme onze ans, officiellement, s’entend, je ne compte même plus les années depuis que je versé mon premier arsenic. Nombreux ont été mes services, sans aucun échec à ce jour. Mes talents sont connus dans toutes les grandes cours d’Europe sorcières ou non, et tous les rassemblement de sang pur également. Ma réputation dans le domaine des poisons n’est certainement plus à faire. Cependant, je ne me suis jamais servit de mes talents pour mes propres victimes. Entre nous un Avada Kedavra c’est 100% de chance de réussite immédiate, surtout sur les petites imbéciles qui se croient assez bien pour moi et qui finissent par devenir trop collantes. En les attirants dans un coin sombre et hop, le tour et joué. Je ne compte même plus le nombre de celles qui s’y sont laissée prendre. Mais c’était des cas de force majeure, bien entendu …Et comme tu ne t’es pas enfuie durant tout le temps où je parlais de mes petits vices, que tu as écouté patiemment pendant que je déblatérais sur les différentes raisons qui font de moi un homme maudit, j’en déduis que tes secrets ne doivent pas être reluisant non plus … je t’écoute, à ton tour … »
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InvitéInvité
Ven 21 Jan - 12:06 |
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| Pas de réponse à ses questions. Quel comportement digne d'un prince .. Ou bien d'un petit scroutt à pétard prétentieux. Pour qui se prenait-il ? Il la suppliait presque de rester avec lui pour les besoins de sa soit-disant malédiction et quand elle lui posait de simples questions, tout à fait anodines, elle n'avait doit à aucune autre réponse que sa face hautaine. Andreas était incohérent. Ses pseudo-envies, besoins, ne s'accordaient pas avec son comportement. Il était mal tombé si il croyait pouvoir snober Andromaque sans que celle-ci riposte ou lui fasse remarquer. La sorcière fronça alors les sourcils et roula des yeux. Il était puéril et prétait tellement à la moquerie. Aurait-il été courtois qu'elle se serait montrée polie avec lui. Mais "sa majesté le prince" ne le méritait pas. D'un naturel calme et posé, il était difficile qu'elle s'énerve à proprement dit. La démoniste était étrangère aux excès de colère et ne se laissait que très rarement emporter. Pourtant ce n'était pas pour autant qu'elle ne savait pas se défendre, qu'elle ne savait pas montrer qu'elle n'était pas une jeune fille fragile et vulnérable. Andromaque n'avait rien de vulnérable. Ni dans son caractère, ni dans son physique. En temps normal oui, si on lui avait cherché la bagarre vu ses frêles petits membres et sa maigreur, elle aurait été en mauvaise posture mais premièrement c'était une excellente sorcière, très douée et en plus de ça, elle avait comme seule compagnie celle d'un esprit démoniaque semblant inoffensif et pourtant preuve des capacités quasi-infini qu'elle possédait en elle. "Il n’y a pas, dit-on, de chose plus terrible qu’un démoniste qui connaît l’étendu de sa force." avait-elle lu quelque part et elle était certaine que c'était vrai.
« Tu me supplies presque de ne pas partir et tu ne fais même pas l'effort de répondre à une question des plus simples. A toi de voir ce que tu veux. » En fonction de la réponse qui suivrait cette mise en garde, elle partirait. Pour bien montrer ses intentions à son interlocuteur, elle rapprocha ses affaires d'elle, mettant sa bourse dans sa poche et ses gants sur ses genoux. Il n'avait certainement pas compris la nature de son coeur. Peut-être celui d'Andreas était il sombre et vide, mais celui d'Andromaque était noir et glacé. Quant à la suite de son monologue, le sorcier ne fit aucun commentaire et aucune émotion ne vint dérider son beau visage. Cela importait peu à la démoniste qui réagissait de la même manière les trois-quart du temps. Il sembla seulement comprendre qu'elle n'était pas dépressive et que ce mot en remplaçait un autre, néanmoins il ne souleva pas. Il n'ouvrit la bouche qu'après le nouveau pique que lui avait lancé la sorcière. « Ma vie romanesque n’est pas digne de vulgaires pages blanches » cette réplique arracha une esquisse de sourire à Andromaque.« Romanesque ? Ce n'est pas le mot que j'aurais employé. Et puisJ'aurais plutôt pensé aux comtes que l'on raconte aux enfants pour leur faire peur. Tu sais "Si tu n'es pas gentil, Andreas le mauvais viendra t'enlever." Ce genre de choses. » Elle dit cela tout à fait calmement, sans qu'aucune expression ne vienne percer ses véritables pensées. A la suite de cela, La jeune Clapton lui demanda si il avait d'autres choses à lui avouer puisqu'il voulait qu'ils fassent connaissance et qu'elle ne voulait pas discuter avec quelqu'un dont elle ignorait tout. Et surtout les plus sombres secrets.
« Je suis maître des poisons depuis que j’ai quelque chose comme onze ans, officiellement, s’entend, je ne compte même plus les années depuis que je versé mon premier arsenic. Nombreux ont été mes services, sans aucun échec à ce jour. Mes talents sont connus dans toutes les grandes cours d’Europe sorcières ou non, et tous les rassemblement de sang pur également. Ma réputation dans le domaine des poisons n’est certainement plus à faire. Cependant, je ne me suis jamais servit de mes talents pour mes propres victimes. Entre nous un Avada Kedavra c’est 100% de chance de réussite immédiate, surtout sur les petites imbéciles qui se croient assez bien pour moi et qui finissent par devenir trop collantes. En les attirants dans un coin sombre et hop, le tour et joué. Je ne compte même plus le nombre de celles qui s’y sont laissée prendre. Mais c’était des cas de force majeure, bien entendu …Et comme tu ne t’es pas enfuie durant tout le temps où je parlais de mes petits vices, que tu as écouté patiemment pendant que je déblatérais sur les différentes raisons qui font de moi un homme maudit, j’en déduis que tes secrets ne doivent pas être reluisant non plus … je t’écoute, à ton tour … »
Oh quelle joie, un empoisonneur. Mais tout était parfait. Est-ce que Dieu la haïssait pour ne lui envoyer que des gens étranges ? Question bête, vu son don particulier, elle ne rencontrait jamais le bon Dieu. Elle irait directement rejoindre les Enfers. Un très bon ami quelque peu psychopathe sur les bords, entre autre, et désormais, un prince danois maître des poisons. De nouveau c'est un sourire qui dérida la sorcière. Quelle amusante situation. Pas le moins du monde effrayée par le jeune homme, elle savait dorénavant tout de lui. Enfin, certainement ? Andreas était donc un monstre, à sa manière. Il avouait sans remord qu'il tuait pour les autres mais aussi à des fins personnelles. Qu'il en soit-ainsi à cause de son métier est un fait mais parce qu'après tout cela il ressent encore le besoin de prendre la vie, et la vie de sorcières amourachées de lui, c'était tout simplement effrayant. Effrayant pour un grand nombre de personnes, certainement, mais pas pour la sorcière. Habituée, si l'on peut dire, à vivre dans l'horreur.
« Tu es maudit dans la vie, avec un moyen de mettre fin à cette malédiction. Je lui suis tout à fait. Ici ou dans le trépas, je ne connaîtrai jamais de repos. C'est un fait. Si tu te repends de tes fautes tu iras peut-être au Paradis. Quoi que je fasse, mon âme est souillée et je ne connaîtrais jamais que l'enfer. Abaogord, que tu vois ici, n'est pas un corbeau à proprement parlé. C'est un esprit démoniaque. Mon esprit démoniaque. Je ne vis qu'avec ma grand-mère, mes parents voyagent beaucoup en raison de leur travail et c''est elle qui m'éduque. Et je ne te parle pas là d'éducation .. » un sourire mauvais étira ses lèvres. « Je ne pense pas que tous ceux de mon âge, ou que même toi, sa majesté le prince, n'aies jamais appris à invoquer le moindre démon ou ne t'es jamais rendu en Enfer. C'est pour cela que vous m'amusez beaucoup en faisant le mal .. Tu ne l'as jamais vu en face de toi. » Andromaque avait parlé tout à fait calmement, ne perdant pas sur la fin de son monologue, ce sourire amusé, froid qui déridait son si beau visage. Il comprenait maintenant qui elle était, tout comme elle l'avait compris pour lui quelques minutes plus tôt. Ils étaient désormais sur un pied d'égalité. « As-tu dans l'intention de me tuer quand tu te rendras compte que je ne suis pas la fille de la malédiction ? » Qu'ils sachent leurs petits secrets respectifs changeaient beaucoup de choses.
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Sam 22 Jan - 9:44 |
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| « Tu me supplies presque de ne pas partir et tu ne fais même pas l'effort de répondre à une question des plus simples. A toi de voir ce que tu veux. »
Andreas regarda la jeune fille avec des yeux qui voulaient clairement dire : Vas-y moque toi de moi . Oui, car elle cherchait tout simplement tous les moyens de le contredire. Était-ce par pure lubie, ou voulait elle tester les limites de son self-control, le jeune Danois n’en avait pas la moindre idée. Ce qu’il savait par contre, c’est qu’il n’allait pas lui donner toutes les armes dont elle avait besoin dans sa mini-bataille. Il lui répondit donc à mi-voix, sur un ton qui se voulait une fois de plus ironique:
« Mademoiselle Clapton, vous comme moi, savon très bien que tout cela n’est qu’un jeu et que vous cherchez simplement à me contredire quoi qu’il arrive. » Le jeune homme marqua une pause et repris sur un ton plus sérieux. « Certes, j’ai besoin de toi, comment encore, je ne n’en sais rien du tout, mais je ne pourrais pas supporter que tu devienne ma « Dame de Pique ». »
Andreas doutait de la justesse de la traduction qu’il avait fait, mais l’idée y était. Le jeune prince n’avait aucune envie qu’Andromaque lui balance sans arrêt des piques à la figure, même s’il voyait clair dans son petit jeu. Elle était sur la défensive, peut-être parce que, comme l’avait indiqué la couleur rosée de ses joues quelques minutes auparavant, elle n’était absolument pas indifférente à sa personne. C’était un bon point malgré tout. Mais la jeune Clapton le prit encore une fois de plus de court avec une remarque pleine de bon sens et surtout de vérité :
« Romanesque ? Ce n'est pas le mot que j'aurais employé. Et puis,j'aurais plutôt pensé aux comtes que l'on raconte aux enfants pour leur faire peur. Tu sais "Si tu n'es pas gentil, Andreas le mauvais viendra t'enlever." Ce genre de choses. »
Le jeune Nielsen s’abstint de lui faire remarquer que c’était déjà ce qu’il se passait un peu partout en Europe dans les familles anciennes de sorciers. Les parents soucieux de la morale de leur enfants, ce qui n’était, heureusement pour lui, pas toujours le cas, racontaient l’histoire de sa malédiction à leur progéniture. Et le propre d’un gosse, c’est d’avoir peur. Effrayés par l’idée même de pouvoir être sujets à cette malédiction, nombre d’enfants étaient soudains devenus tolérants envers les moldus et sang-de-bourbe, et nombreux des enfants de sang pur ne l’étaient plus avec classe et acceptaient déjà malgré leur jeune âge d’être promis à n’importe quelle fille. Le jeune Prince était déjà une légende vivante dans le mauvais sens du terme. Mais il pensait fermement faire changer cela cet été, gagner le Tournoi des Trois Sorcier durant l’année scolaire pour apporter une Happy Ending à cette histoire qui ferait regretter à tous ces enfants de bonne famille d’avoir aussi rapidement changé de comportement. Même si tout cela était utopique bien entendu, il s’en rendait quand même légèrement compte. Il répondit néanmoins à la suite de questions de la jeune femme et suite à son monologue de quelques instants, il lui posa la même question à laquelle, pour son plus grand étonnement, elle répondit :
« Tu es maudit dans la vie, avec un moyen de mettre fin à cette malédiction. Je lui suis tout à fait. Ici ou dans le trépas, je ne connaîtrai jamais de repos. C'est un fait. Si tu te repends de tes fautes tu iras peut-être au Paradis. Quoi que je fasse, mon âme est souillée et je ne connaîtrais jamais que l'enfer. Abaogord, que tu vois ici, n'est pas un corbeau à proprement parlé. C'est un esprit démoniaque. Mon esprit démoniaque. Je ne vis qu'avec ma grand-mère, mes parents voyagent beaucoup en raison de leur travail et c''est elle qui m'éduque. Et je ne te parle pas là d'éducation … Je ne pense pas que tous ceux de mon âge, ou que même toi, sa majesté le prince, n'aies jamais appris à invoquer le moindre démon ou ne t'es jamais rendu en Enfer. C'est pour cela que vous m'amusez beaucoup en faisant le mal .. Tu ne l'as jamais vu en face de toi. »
Une démoniste … La jeune Clapton n’en avait peut-être pas la moindre idée, mais son intérêt pour elle venait de doubler en proportions aux yeux du jeune homme. L’anneau avait presque choisi une démoniste. Peut-être sa malédiction n’était peut-être pas si terrible que ça finalement. Ce presque allait pouvoir changer, il en était presque certain. Au Danemark, c’était une qualité, un do extrêmement rare et extrêmement recherché. Mais la jeune femme de semblai pas prendre ça du tout comme un don. Cela fit sourire le jeune homme quand elle parla de l’éventualité pour lui d’aller au Paradis. Comme si ce n’était qu’une seconde envisageable. De un, il avait déjà trop rependu le mal durant sa jeune vie, et de deux, il n’en avait absolument aucune envie. Quand à sa petite blague personnelle, Andreas ne put qu’en remarquer la justesse. Oui, il aimait à répandre la mal autour de lui, mais il savait fermement qu’il arrêterait tout de suite s’il devait en plus voir les conséquences de ses actes. Il méditait sur ce fait quand la jeune démoniste lui posa une dernière question :
« As-tu dans l'intention de me tuer quand tu te rendras compte que je ne suis pas la fille de la malédiction ? »
Un sourire vint se ficher sur les lèvres du jeune Andreas. La jeune femme n’avait pas peur, non, certainement pas. Le jeune Danois savait bien que ce devait encore être on-ne-savait-trop-quel-test sortit tout droit de l’imagination de la jeune femme. Il lui répondit donc ce qu’elle ne cherchait pas à entendre, à savoir:
« Non, de une parce que tu n’as rien fait pour mériter ça, je réserve ce sort aux filles collantes, ce que tu es loin d’être apparemment, même plutôt tout le contraire en fait, je ne sais pas si c’est pire ou mieux. Et de deux, je n’ai pas la prétention d’avoir le pouvoir de supprimer définitivement une démoniste, je ne suis pas fou . Mais parle m’en un peu plus, ce doit être palpitant non ? »
Le jeune Nielsen était réellement intéressé. Et que ce soit de la curiosité mal placé ou non, il n’avait jamais trié les questions qu’il avait envie de poser de celles qu’il pouvait poser, ce n’était pas maintenant qu’il allait commencer.
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InvitéInvité
Sam 29 Jan - 11:02 |
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| « Mademoiselle Clapton, vous comme moi, savon très bien que tout cela n’est qu’un jeu et que vous cherchez simplement à me contredire quoi qu’il arrive. » Oui et alors ? Lui l'avait accostée, comme il accostait toutes les autres et l'aurait certainement rejetée si la bague ne lui était pas allée convenablement comme c'était le cas. Alors, il n'était gentil avec elle que par intérêt, ne s'intéressait nullement à elle dans les faits, mais seulement pour apprendre à connaître celle qui pourrait être la future détentrice de la fameuse bague. La sorcière resta de marbre, écoutant les paroles de son interlocuteur. « Certes, j’ai besoin de toi, comment encore, je ne n’en sais rien du tout, mais je ne pourrais pas supporter que tu devienne ma « Dame de Pique ». » Là, c'est un fin sourire mauvais qui étira ses lèvres, une nouvelle fois. Ah, donc, elle devait l'écouter, répondre à ses questions tout en acceptant le fait qu'il ne réponde pas aux siennes, et se montre douce et respectueuse ? "sois belle et tais-toi ?" Jamais. Andromaque haussa les épaules. « Je ne suis pas d'accord. Tu ne te serais jamais intéressé à moi sans cette bague, et tu m'aurais abordée et renvoyée comme toutes les autres si elle ne m'allait pas si bien. Je n'ai rien à gagner en restant ici avec toi, je me montre juste polie un minimum. Maintenant si toi, tu fais ton prince et snobe mes questions, je vois pas vraiment pourquoi je resterai. Si tu sais des choses sur moi et que je n'en sais aucune sur toi. » La sorcière lui expliqua ensuite son petit secret. Le secret de sa vie, et lui demanda ensuite si il comptait la tuer elle aussi, comme il en avait tué beaucoup d'autres. Abaogord près d'elle, elle attendait patiemment la réponse du jeune homme, qui ne tarda pas à venir. « Non, de une parce que tu n’as rien fait pour mériter ça, je réserve ce sort aux filles collantes, ce que tu es loin d’être apparemment, même plutôt tout le contraire en fait, je ne sais pas si c’est pire ou mieux. Et de deux, je n’ai pas la prétention d’avoir le pouvoir de supprimer définitivement une démoniste, je ne suis pas fou . Mais parle m’en un peu plus, ce doit être palpitant non ? » Ah, elle venait de gagner des points, certainement. Cela faisait souvent cet effet-là quand elle avouait qu'elle était démoniste. C'était un don qui effrayait parfois, qui surprenait d'autres fois, ou que l'on admirait aussi. Donc, il ne la tuerait pas. Arf, elle ne savait pas vraiment si elle devait se sentir flatter. Se sentir flatter de ne pas pousser ce jeune homme à tuer ? étrange. Mais il n'y avait rien de bien normal dans leurs vies à tous les deux.
« En effet. Ce n'est pas un choix. L'on a choisit cette destinée pour moi depuis que je suis enfant, mais, même si je ne peux pas dire que j'aime ce que je fais, je ne peux pas vraiment m'en détacher maintenant. C'est une partie de moi. Palpitant, c'est le mot oui, mais cette proximité avec la mort que l'on a constamment nous aide aussi à l'accepter. Je n'ai pas peur de mourir et cela malgré le fait que j'arriverai aux enfers. » un sourire moqueur vint dérider son doux visage. « Puis l'effet que cela a sur les gens. Ca m'amuse beaucoup. Comment me vois-tu maintenant ? »
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Sam 29 Jan - 21:47 |
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| « Je ne suis pas d'accord. Tu ne te serais jamais intéressé à moi sans cette bague, et tu m'aurais abordée et renvoyée comme toutes les autres si elle ne m'allait pas si bien. Je n'ai rien à gagner en restant ici avec toi, je me montre juste polie un minimum. Maintenant si toi, tu fais ton prince et snobe mes questions, je vois pas vraiment pourquoi je resterai. Si tu sais des choses sur moi et que je n'en sais aucune sur toi. »
Andreas ne répondit rien. Ce n’était pas la peine d’argumenter sur ce fait, la jeune femme devait bien se rendre contre que , certes ce qu’elle disait avait du sens, mais en même temps, tout aurait été totalement différent si la bague n’avait pas été là. Oui, la vie du jeune Nielsen aurait été toute autre. Pour commencé, il ne serait certainement pas venue passer un été en Angleterre. Il détestait vraiment se pays et s’en rendait compte maintenant. Ensuite, il ne chercheraient pas une mystérieuse jeune femme dans les bars mais une jeune Danoise de haut rang serait déjà sa promise. En enfin, il aurait été assuré de participer au Tournoi des Trois Sorcier en septembre et ne passerait pas son temps à en rêver. Mais il ne dit rien de tout ça, non, ce n’était vraiment pas la peine de revenir une énième fois sur ce que sa vie était devenue à cause de cette satanée fée. Heureusement, elle embraya vite la conversation sur son don de démoniste, ce qui repoussa sa remarque du fait qu’elle pouvait aussi bien partir à plus tard :
« En effet. Ce n'est pas un choix. L'on a choisit cette destinée pour moi depuis que je suis enfant, mais, même si je ne peux pas dire que j'aime ce que je fais, je ne peux pas vraiment m'en détacher maintenant. C'est une partie de moi. Palpitant, c'est le mot oui, mais cette proximité avec la mort que l'on a constamment nous aide aussi à l'accepter. Je n'ai pas peur de mourir et cela malgré le fait que j'arriverai aux enfers. Puis l'effet que cela a sur les gens. Ca m'amuse beaucoup. Comment me vois-tu maintenant ?»
C’est sur que maintenant que le jeune prince savait que c’était une démoniste, il la trouvait nettement plus intéressante, moins banale. Elle avait désormais pour lui LE truc en plus. Mais ça, il n’allait pas lui dire. Il comprenait également mieux pourquoi son maudit oiseau, c’était le cas de le dire, lui faisait froid dans le dos. Ca non plus, il n’allait pas le dire. La réaction d’Andromaque quand il avait dit la première fois que la tête de l’animal ne lui revenait pas avait suffit à le dissuader de parler encore de la bestiole. Ou esprit démoniaque. Ou peu importait comment ça s’appelait. Non, surtout, il la voyait plus forte, ce qui avait quelque chose d’étonnamment plaisant. Ca, il pouvait lui dire, mais cela sortit de sa bouche d’une toute autre manière, et ça n’avait rien à voir avec une erreur de traduction mais plus avec un ego masculin surdimensionné:
« Tu fais moins frêle, c’est beaucoup mieux comme ça. Et puis ça fait un très bon sujet de conversation.»Le jeune homme marqua une pause, le temps de trouver ses mots: « On as tous quelque chose qui ne se voit pas au premier abord qui fait pourtant de nous ce que nous sommes et nous serions totalement différents si ce n’était pas le cas. Et quand on sait ce quelque chose de quelqu’un d’autre, on le voit tel qu’il est et non tel qu’il nous semble être. Par exemple, tu ne me verrais pas ainsi maintenant si tu ne savais pas que j’était un maître des poisons. Tu me verrais uniquement comme un pauvre petit crétin de prince maudit qui n’a vraiment pas de chance … je crois »
Le jeune Nielsen ne se demandait pas souvent la manière dont les gens le voyait. C’était toujours la manière dont lui voyait les gens qui comptait. Mais ce n’était pas un mauvais exercice. Se demander de quoi il avait l’air quand on ne savait rien de lui, c’était comme vérifier qu’il avait une bonne couverture, qu’il portait bien son masque.
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InvitéInvité
Dim 30 Jan - 17:16 |
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| Andromaque n'aurait jamais pensé, en se levant le matin même, qu'elle ferait une rencontre si étrange, si impromptue. En même temps personne ne s'attend à ce genre de chose. Faire la connaissance d'un être si souillé, si mauvais pourrait déstabiliser certaines personnes, mais pas la sorcière. Dans le domaine du mal, de l'obscur, elle avait certainement si ce n'est une longueur d'avance, un pied d'égalité avec le Prince. Il avait donc fait le tour des questions qui germaient dans leurs sombres esprits mais Andreas avait eu droit à beaucoup plus de réponses qu'Andromaque. Il était mystérieux, certes, tout comme elle, mais surtout impoli et hautain. La sorcière était allée jusqu'à lui avouer son secret. Enfin, l'avouer à un Prince étranger aussi tordu qu'elle, cela ne représentait pas de grand danger. Après lui avoir expliquer quelques petites choses vis à vis de son don, Andreas reprit la parole. « Tu fais moins frêle, c’est beaucoup mieux comme ça. Et puis ça fait un très bon sujet de conversation.» Il marqua ensuite une pose, semblant réfléchir. Elle réussit à glisser, avant qu'il ne reprenne .. « Comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences.»
« On as tous quelque chose qui ne se voit pas au premier abord qui fait pourtant de nous ce que nous sommes et nous serions totalement différents si ce n’était pas le cas. Et quand on sait ce quelque chose de quelqu’un d’autre, on le voit tel qu’il est et non tel qu’il nous semble être. Par exemple, tu ne me verrais pas ainsi maintenant si tu ne savais pas que j’était un maître des poisons. Tu me verrais uniquement comme un pauvre petit crétin de prince maudit qui n’a vraiment pas de chance … je crois » Il s'était exprimé calmement, toujours avec son accent qui lui donnait un air encore plus étrange qu'il ne le semblait déjà. Il avait tout à fait raison. La preuve en était faite ; il la voyait avant frêle, fragile. Ce qu'elle n'était absolument pas, et avait compris qu'il se trompait quand il avait apprit qu'elle était démoniste. Mais pour elle ce n'était pas vraiment pareil. Elle ne s'attardait jamais à juger les gens, à jauger les gens, puisqu'elle savait, par sa propre expérience qu'il ne fallait pas s'fier aux apparences. La démoniste fixa un moment sa chope de bierre-au-beurre qu'elle n'avait même pas touchée, et haussa finalement les épaules. « Quand j'ai posé mon regard sur toi la première fois, j'ai pensé à un coureur de jupon pas très malin, ensuite en te présentant à un Prince trop sur de lui et toujours aussi coureur de jupon, après à un prince coureur de jupon maudit et quand tu m'as dit ce que tu faisais de tes journées ; à un prince coureur de jupon maudit ET dangereux. Ma vision de toi n'a pas changé, elle a évolué. Tu es toujours aussi hautain, mais maintenant je sais que tu es aussi dangereux. »
Un silence s'en suivit, non pas gênant ou désagréable, il tombait parfaitement à pic. La sorcière ne dit mot un moment, menant doucement sa main sur le pelage de son esprit démoniaque. Quelle drôle de relation ils entretenaient tous les deux. Elle reposa ensuite son regard sur son interlocuteur. Des questions glissants aux bords de ses lèvres. « Tu n'es pas promis à quelqu'un ? L'on ne fait pas ainsi dans ton pays ? Parce qu'ici, les familles de sang-pur, les familles imposantes d'Angleterre lient leurs enfants dès le plus jeune âge. Enfin je ne t'apprends rien. Mais vu que tu aimes assassiner les frêles jeunes femmes .. »
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Dim 30 Jan - 20:25 |
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| « Quand j'ai posé mon regard sur toi la première fois, j'ai pensé à un coureur de jupon pas très malin, ensuite en te présentant à un Prince trop sur de lui et toujours aussi coureur de jupon, après à un prince coureur de jupon maudit et quand tu m'as dit ce que tu faisais de tes journées ; à un prince coureur de jupon maudit ET dangereux. Ma vision de toi n'a pas changé, elle a évolué. Tu es toujours aussi hautain, mais maintenant je sais que tu es aussi dangereux. »
Oui, ils n’avaient pas la même vision des choses, c’était certain. Andreas était sur de lui, sur d’être supérieur, ce qui laissait une très bonne impression quand les gens à qui vous vous adressez le pensent également. Mais dès que la personne en face de vous vous prend d’égal à égal, celui qui est sur de lui passe pour hautain. C’était comique non ? Quand à la notion de danger, et bien, soit on l’es soit on ne l’es pas, il n’y a pas de juste milieu dans ce domaine, le jeune Danois trouvait donc la jeune femme très mal placée pour parler. Un silence s’installa, le laissant ainsi méditer sur les paroles d’Andromaque. Il brisa le silence avec son accent nordique :
« Tu me trouve hautain parce qu’ici, on est en pleine immersion dans TA culture et que chez vous la notion de noblesse n’existe pas. Chez vous ne prime que le sang … et encore. Tu n’es donc pas convaincue de l’importance à m’apporter, ça je ne le conteste pas. Je suis assez lucide pour vois que chez vous un être en vaut un autre. Mais chez moi, les gens s’inclinent quand ils me croisent, ou baissent les yeux pour les plus nobles d’entre eux. Pourquoi ? Parce que l’avenir de notre pays repose sur ma famille et bientôt sur mes propres épaules. Mais bien sur, c’est tout à fait abstrait pour toi. Ne partons donc pas dans un débat culturel, cela serait inutile et infructueux »
Le jeune Nielsen sentit les yeux de la jeune femme glisser sur lui. Elle semblait vouloir dire quelque chose. Était-ce en rapport avec ce qu’il venait de dire ? Il n’en savait rien, mais il ne voulait pas revenir la dessus. Il haïssait cette culture républicaine. Jamais le Danemark ne se laisserait aller dans une pareille décadence, il en faisait la promesse. Mais il s’avéra que ce n’était pas du tout sur ce sujet que la demoiselle Clapton s’interrogeait :
« Tu n'es pas promis à quelqu'un ? L'on ne fait pas ainsi dans ton pays ? Parce qu'ici, les familles de sang-pur, les familles imposantes d'Angleterre lient leurs enfants dès le plus jeune âge. Enfin je ne t'apprends rien. Mais vu que tu aimes assassiner les frêles jeunes femmes .. »
Andreas plongea les yeux dans sa chope de bierre-au-beurre. Non, cette coutume était internationale, ou que vous soyez, elle s’applique parmi les plus grandes familles. Et Andromaque le savait très bien, elle cherchait des informations et celle-là, il voulait bien la lui donner, ça n’avait plus grande importance maintenant, mais ça l’affectait beaucoup, car il avait beau être de pierre son cœur existait tout de même :
« J’étais promis à une très belle princesse russe. Elle s’appelait Irina. Elle me plaisait beaucoup et était surtout la promesse que mon sang resterait pur et noble dans la génération que je produirai. Mais quand ses parents eurent vent de ma malédiction, ils annulèrent leur contrat avec ma famille … l’anneau ne lui allait pas de toute façon… elle est maintenant la femme d’un de mes amis, enfin ex-ami, un grand duc suédois. Une triste histoire. Je ne peux plus être promis à personne maintenant … et ce qui m’effraye le plus c’est que celle à qui ira cette foutu bague pourrait bien souiller mon sang ! »
Voilà, maintenant, elle devait nettement mieux le cerner. Plus comme quelqu’un que le destin a lâchement abandonné en cours de route et devant qui les obstacles se multiplient toujours plus haut les uns que les autres, Andreas ne rêvait que d’une chose, que cette course folle finisse vite.
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Andreas NielsenTRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG
► MESSAGES : 119 Dim 20 Mar - 14:22 |
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| Andreas se leva. Partager ce dernier souvenir avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. De toute évidence, la bague n'avait pas choisit cette jeune femme alors pourquoi perdre son temps à remuer le passé maintenant. Il reverrait certainement la jeune femme plus tard, trouver quelles qualités la bague lui avait trouvé. Mais là, il se sentait sur le point de craquer et ce n'était pas l'endroit. Le jeune homme lâcha une poignée de pièces sur le comptoir. Il lui dit donc avant de quitter le bar d'un pas rapide :
" On se reverra une prochaine fois ..."
FIN DU RP [Après deux mois sans réponses, je considère le sujet comme à classer =D ] | |
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