Dire qu’Andrea avait sauté de joie quand on lui avait propos é de partir un an en Angleterre afin de suivre son école dans le Tournoi des trois sorcier n’était pas peu dire. Il en mourrait littéralement d’envie car bien qu’il y soit déjà allé dans de grandes réceptions organisées par des sang purs, il n’avait pas vraiment eu le temps d’explorer toute le gente féminine du pays. Passer un an dans une école de sorcier lui permettrai de fréquenter toutes les sorcières anglaises de son âge … une perspective vraiment très grande pour le jeune homme même s’il ne pourrait pas participer au Tournoi certainement à cause de la malédiction. Mais ne savait-on jamais, peut-être serait-il débarrassé de ce fardeau avant. C’est pourquoi il avait décidé de partir y passer l’été avant le tournoi afin de pouvoir explorer un peu Londres et les alentours, passer l’anneau aux doigt d’un grand nombre de jeune fille. Peut-être aurait-il de la chance … Mais le Danois s’était nettement moins réjouit quand ses parents lui avaient appris qu’il séjournerait chez des amis à eux qui habitaient Londres, histoire d’avoir un pied-à-terre. Le jeune prince avait argumenté pendant des heures, c’était imaginé qu’il pourrait passer son temps dans des hôtels à passer de bar en bar pour faire essayer sa bague, chose que ses parents comprenaient parfaitement bien mais il se doutaient que d’autres parents que les siens ne seraient pas aussi conciliants que les siens. Ils s’appelaient Winsted, c’est tout ce qu’il savait. Et malgré le fait qu’on lui ai assuré qu’ils étaient plutôt laxiste, qu’il pourrait faire ce que bon lui chantait, le jeune homme ne pouvait s’empêcher d’émettre certain doutes. De plus, ils avaient une fille, dont le nom imprononçable pour lui avec son franc accent danois, commençait par un E et avait son âge. Là aussi, le jeune Andreas ne pouvait s’empêcher d’avoir certaines craintes, sachant très bien comment la gente féminine réagissait à son encontre, il avait pour habitude de ne fréquenter des jeunes femmes que lorsque c’était vraiment utile, à son avantage. Mais de toute façon, cette fois-ci, il n’avait pas le choix et détestait qu’on lui impose quelque chose dans ce style … qu’on lui impose quelque chose tout court. C’est donc résigné qu’il avait préparé ses affaires. Il n’allait tout de même pas faire la fine bouche, il fallait qu’il se débarrasse de cette malédiction et vite. Le succès l’attendait depuis déjà trop longtemps!

En ce matin de juillet, il avait donc transplanné non loin, comme lui avait indiqué l’un des domestiques de sa famille. Le jeune homme avait un sens de l’orientation hors pair et trouva très vite le manoir en question. Il était bien loin de la majesté des château du Nord auxquels il était habitué, mais la maison avait l’avantage d’être celle se sang purs, c’était toujours ça. Sa valise à la main, il traversa la grille, comme le voulait l’usage et fut surpris qu’aucun domestique ne s’empresse à sa rencontre. La famille ne devait pas être si fortunée que cela alors, ne put s’empêcher de penser le jeune homme avec une once de dédain. Ou alors les coutumes étaient différentes ici et il les détestait déjà. Le jeune prince était habitué à son confort, à voir tout le monde s’agiter autour de lui et trembler de peur au moindre de ses mots et gestes. Il songea avec amertume qu’arriver dans un pays où sa réputation n’était pas faite était un gros désavantage, le jeune maître des poisons n’aimait vraiment pas ça du tout! Il suivit néanmoins le chemin qui menait à la demeure, il était trop tard pour faire demi-tour. Une fois devant la grande porte du manoir typiquement anglais, il entra dans le vestibule sans frapper comme il était d’usage pour un prince dans son pays à lui. Là se trouvait une jeune fille qu’il supposa être la fille des propriétaires. Avec un sourire glacial, il lui dit, son accent danois très prononcé lorsqu’il parlait anglais:

« Prince Andreas Nielsen. Je suis bien au manoir Winsted ?»

S’il avait écorché le nom de famille de la jeune fille, il n’en avait pas la moindre idée et cela aurait été bien involontaire. Il la regarda de son regard bleu pâle tellement dérangeant quand on n’y était pas habitué. Il était vrai qu’en y regardant de loin on pouvait avoir l’impression que ses yeux étaient d’un blanc bleuté tirant vers le gris. Indéfinissables en quelque sorte. Tout comme il l’était.