Il allait mourir. Encore une fois. Enfin, non, pas vraiment. Il allait se faire dévorer par une bête furieuse, et ça lui rappelait un mauvais souvenir. Il se mit à courir plus vite, à en perdre haleine. Son souffle se perdit sur ses lèvres quand ses pieds se prirent dans une crevasse dans le bitume. Il se ramassa sur le béton, dans un rouler-bouler violent et rapide, puis se redressa, la joue égratignée et en sang. A ce train là, le chien le retrouverait et il ne pourrait même pas se cacher, pas avec cette odeur de sang sur sa joue et ses doigts. Il tourna à droite aussitôt qu’il le pu, et secoua la première porte, excédé. Pourquoi elle ne voulait pas s’ouvrir?! Il couru jusqu’à la seconde, la secoua et juste au moment où la bête arrivait dans sa ruelle, il tomba. Encore. Mais sur un sol de feuille. Il releva le nez, abasourdi. Ça sentait la terre, et c’est sûr, il était vivant. Il n’avait pas eut de douleur, ou d’éclat. Rien. Il secoua doucement les mains, puis se mit à genoux sur le sol, regardant autour de lui, mais il n’y avait rien que l’obscurité et les ombres mouvantes sur les troncs d’arbre. Et aussi le hululement sinistre des hiboux, qui se faisaient un malin plaisir de lui faire peur à coup sûr. Il se pinça, pour être bien sûr d’être dans le vrai monde, et il y était. Il grinça des dents, se releva et regarda autour de lui. Cependant, il n’y avait rien. Juste des arbres, la nuit, le froid, la neige, et des feuilles sur le manteau lourd et blanc de l’hiver. Soit. Il tapota ses poches, et sortit sa baguette. Il murmura un faible “lumos” qui lui servirait à repérer les pièges à ours si il y avait, et regarda le ciel, d’un noir opaque et sans étoile. Il ne pourrait même pas se repérer de cette façon. Un grognement sourd résonna juste derrière lui, et quand il se retourna, une vision d’horreur. Quelque chose pendait d’une branche. Il sursauta, avec un petit hoquet de surprise et se mit à courir comme un dératé dans la forêt, de peur. D’une peur horrible, qui prends aux tripes et ne lâche plus. Zachkariel sentit ses joues et ses épaules se prendrent dans les basses branches, mais il ne s’arrête pas. Il avait peur. Il était seul. Il ne voulait pas mourir ici, pas comme ça. Il avait promis à Mana d’être avec elle à Ealdwic, d’habiter avec elle, de faire la fête avec elle. Putain. Il avait promis plein de truc, et il avait même pas encore dit à Alice qu’il l’aimait, et il avait pas non plus jouer le match de Serdaigle. Il n’avait rien fait. Il n’avait non plus dit à son frère qu’il l’aimait. Quand il rouvrit les yeux, il cru sentir une souffle sur sa nuque alors il accéléra. Tellement concentré qu’il n’entendit pas la jeune fille, et au moment où il tourna la tête pour voir ce qui se tramait dans son dos, il rentra violemment dans une branche qui le mit sur le sol. Il se redressa, fatigué, mais plus rien aux trousses - ou tout du mois rien de visible. Nerveux il se releva, s’approcha d’un point noir qui mouvait. C’était peut être la mauvaise solution, mais cette forme était humaine, il en aurait mit sa main à couper, alors combien de chance d’être dans la forêt interdite, et de trouver un élève là?

“ Qui êtes vous ? ”
“ ALICE! ”

Une exclamation. Il aurait reconnu cette voix entre mille, parce que Alice, c’était son idéal féminin actuel. C’était la fille à qui il aurait aimé tenir la main, ou l’embrasser sur la joue sur le quai de la gare en se disant “à bien tôt et écris moi!”. Ce genre de connerie mièvre qui n’arriverait pas. Jamais. Parce que Zachkariel Scylence était un gamin maladroit, un gamin réservé et gêné. Il savait une chose : il n’était pas fait pour elle. Elle valait mieux. Il s’arrêta à un petit mètre d’elle, essoufflé.

“ Pitié, dis-moi que t’es pas un super-monstre qui m’a jeté un piège et qui va me dévorer dans cinq secondes, parce que là, j’ai plus de poumon pour courir de l’autre côté... ”

Il reprit lentement sa respiration, épuisé pour le coup. Il avait au moins couru trois kilomètres depuis Londres centre ville jusqu’à cette forêt, paumée on ne sait où. Super.

Il la regarde, et c’est drôle, mais il la trouve belle. Vraiment belle. Un peu comme un ange en enfer. Est-ce qu’elle est venu lui dire que pour lui tout s’arrête là? Que c’est fini et enterrer? Il la regarde, comme si elle est la dernière et la seule chose qu’il n’est jamais vu, et ça l’a été. Depuis cinq mois, il en crève littéralement. Il aime son rire, sa façon de se tenir, de parler, de jouer de la musique. Oh, ça il ne le dira pas. Même si il doit mourir dans quelques secondes dévoré par une chose de plusieurs mètres de haut. Parce qu’au moins, elle aura été la dernière chose qui lui soit arrivé. Un peu comme un dernier cadeau.

“ Pitié, dis-moi que t’es pas un super-monstre qui m’a jeté un piège et qui va me dévorer dans cinq secondes, parce que là, j’ai plus de poumon pour courir de l’autre côté... ”
“Non non, c’est bien moi. Enfin je crois. Désolée d’avance si je me transforme en super monstre.”

Il la regarde et a un petit rire, amusé. C’est ridicule, mais c’est drôle quand même.

“J’t’excuse d’avance alors.”

Pauvre mec, pense t-il. Son nez se relève, l’observe, puis il regarde autour de lui, et il n’y a rien. Tout est si sombre, si noir, que ça en devient plus que flippant. En faite, peut être que tout ça, c’est l’enfer. C’est un cauchemar éternel dans lequel il est plongé, comme si il devait trouver la sortie par lui même pour atteindre le paradis, ou une connerie du genre. Il a frisson malgré lui, reprenant sa respiration. Il n’aime pas l’obscurité. Il n’aime pas non plus l’enfer, parce que si il est vraiment en enfer, alors il va y croiser son père, et ça... non, ça, il ne veut pas. Pas devant Alice. Il baisse les yeux, passe sa main dans ses cheveux avec un autre frisson.

“Qu…Qu’est ce qu’on fait là ? Tu es là depuis longtemps ?... C’est la forêt interdite c’est ca ?”
“J’en sais strictement rien... En faite, j’me faisais courser par une bête et quand j’ai ouvert une porte, j’suis tombé... euh... ici.”

Ici. C’est vaste comme le monde, et pourtant ridiculement petit. Ca ressemble à ce film à la con. Comment il s’appelle déjà? ALIEN? Ouais. ALIEN. Zachkariel se demande si dans cinq secondes il y aura un Alien qui se pointera devant eux, bien armé, lourdement armé, et qu’il se repaîtra de sa chair pour un ultime rite guerrier... Non. Il chasse cette idée grotesque de sa tête en la secouant, pour qu’elle s’en aille. Derrière elle, elle laisse le doute. Le doute et l’inquiétude.

“Si on est là, y a une raison... Et si y a pas de raison, alors on est sacrément dans la merde.”

Il sursaute malgré lui, un bruit vient des fourrées toute proche. Il pourrait presque sentir une goutte de sueur coulait le long de sa tempe droite. Il a la main gauche qui tremble, c’est sûr maintenant.

“Tu as entendu?”
“J’vais avoir une attaque.”

Les fourrées bruissent, bougent, s’agitent, pour finalement laisser apercevoir un visage d’une quarantaine d’année, beau comme un ange déchu. C’est un visage qui ressemble trait pour trait à Ezechkiel et Zachkariel. C’est d’ailleurs ce visage qui rit et semble sourire.

“Oh salut vous! Tiens, Zachk’... Vous aussi vous avez été pris au piège du démon?”

Il parle, mais Zachkariel n’entends pas. Son dos est paralysé par un frisson plus sinueux. Il tends sa main en direction d’Alice, avec un petit sourire en coin. Il rigole. Ce n’est pas possible. C’est tout sauf possible.

“Clayton...” il semble qu’il va vomir d’un instant à l’autre. “...tu... MERDE!”

Alors que Clayton s’est rapproché d’Alice, Zachkariel lui attrape violemment l’autre main et se met à courir comme un dératé, la traînant derrière lui. Il entends un hurlement strident derrière lui, un hurlement qui n’a strictement rien d’humain. Un mélange de cri de harpie et de vélane peut être. Il tremble, mais il court, il continue de courir tout droit, sans même savoir où il va. Il a une boule au ventre. C’est sûr maintenant, il est en enfer. Il n’y a qu’en enfer qu’on croise les gens morts. Non? Il court, longtemps comme ça, jusqu’à que ses poumons le lâchent. Là il s’arrête, regarde au dessus de son épaule, et à nouveau, ils sont seuls dans l’obscurité. Il tient la main d’Alice, fermement, et sa main tremble comme il la sert un peu trop fort.

“On est dans la merde Alice. Vraiment dans la merde...”

Et on va sans doute y rester ce soir.

« Qu…Qu’est ce qu’on fait là ? Tu es là depuis longtemps ?... C’est la forêt interdite c’est ca ? »
« J’en sais strictement rien... En faite, j’me faisais courser par une bête et quand j’ai ouvert une porte, j’suis tombé... euh... ici. »
« Tu te faisais courser par une bête ?... »

Cette question n’attendait aucune réponse. Elle était purement rhétorique. C’était juste qu’Alice se rendait compte que quelqu’un ou quelque chose en voulait vraiment à l’heure vie. Elle pouvait se sentir chanceuse de ne pas avoir encore eut à courir pour survivre. Pourtant elle sentait que cela n’allait pas tarder à arriver. La jeune femme regardait Zachk avec un air à la fois apeuré et désespéré. Elle qui pensait que ce genre de choses arrivaient toujours aux autres, elle maudissait son destin tragique. Et ce n’est pas les paroles de Zachk qui l’aidèrent à aller mieux. Mais en même temps il ne fallait pas vivre dans un monde fantastique où tout finissait bien. Ils étaient dans la réalité là.

« Si on est là, y a une raison... Et si y a pas de raison, alors on est sacrément dans la merde. »
« Je crois qu’on est sacrément dans la merde… »

Conclusion peu avantageuse de leur situation. Alice n’eut pas le temps de poursuivre sur un quelconque plan pour sauver leur vie. La jeune femme s’était retournée en direction d’un bruit dans un buisson. Les poils de ses bras ses hérissèrent alors que la peur lui prenait le ventre. Inconsciemment, elle avait retenu son souffle. En apnée, elle demanda tout de même.

« Tu as entendu? »
« J’vais avoir une attaque. »

Ils étaient deux alors. Néanmoins, Alice se décontracté lorsqu’elle vit un visage bien humain sortir du buisson. Il ressemblait comme deux gouttes d’eau à Zachk, ce qui l’étonna énormément. C’était peut être son père, ou alors son oncle vu son âge. Elle ne savait pas ce qu’il faisait là, mais on pouvait en être heureux non ? Après tout être avec un adulte était mieux qu’être tous seul…

« Oh salut vous! Tiens, Zachk’... Vous aussi vous avez été pris au piège du démon? »
« Du démon ? »

Alice se retourna vers Zachk et s’étonna de l’expression de son visage. On aurait dit qu’il était terrifié. La gryffondor vit qu’il lui tendait la main, et comprit que de toute évidence leur interlocuteur n’était en fait pas là pour les aider… Alice recula d’un pas alors que Clayton se rapprochait d’elle, et elle fit un mouvement pour attraper la main que Zachk lui tendait. C’était vrai qu’à bien y regarder il y avait quelque chose de flippant chez cette réplique plus âgée de son ami.

« Clayton...tu... MERDE! »
« Zachk ! »

Il l’entraina dans une course poursuite qu’elle crut interminable. La brunette n’avait pas le niveau physique de Zachk, et elle eut énormément de mal à réussir à le suivre. Elle faillit tomber plusieurs fois, et tomba effectivement plusieurs fois. Ses poumons brulaient, et un point de côté avait pris place au niveau de ses côtes. La gryffondor ne put qu’être ravie lorsque Zachk s’arrêta enfin, lui laissant un peu de répit. Elle s’affala sur le sol, incapable de prononcer un seul mot, trop occupée à reprendre péniblement son souffle. Si elle s’en sortait, elle jurait qu’elle ne mangerait plus jamais de gâteau au chocolat, c’était vraiment mauvais pour l’endurance. Alice leva les yeux vers Zachk qui, lui aussi, semblait épuisé. Alors que son souffle se faisait un peu plus régulier, la jeune femme réfléchissait à qui pouvait bien être se type qui de toute évidence était de la famille du serdaigle. Et surtout, pourquoi leur voulait-il du mal ? Elle flippait comme pas deux, mais elle devait garder la tête froide si elle voulait avoir une chance de s’en sortir.

« On est dans la merde Alice. Vraiment dans la merde... »
« C’était qui ce type Zachk ? Il te ressemblait comme deux gouttes d’eau... Et il a parlé d’un démon ! Tu crois qu’on serait les victimes de ces trucs ? »

« Clayton...tu... MERDE! »
« Zachk ! »

Courir pour fuir un ennemi n'était pas dans ses habitudes, mais comprenez qu'il y avait toutes les raisons du monde à courir en voyant votre père au bout milieu d'une forêt, en pleine nuit, alors qu'il était mort depuis octobre. Toutes les raisons du monde, en effet. Il souffla longuement, difficilement, son regard toujours à l'affût. Zachkariel était une bête en sortilège et en survie, mais son niveau n'était que celui d'un adolescent de dix-sept ans. Il aurait pu tenir tête à un adulte, pour sûr, mais à un démon, il y aurait laissé sa vie, et pire, son âme. Surtout un démon qui revêtait le pire cauchemar de son enfance. Si Ezechkiel avait été là, il aurait eut une crise de colère et d'angoisse, à l'idée de l'avoir rater la première fois. Le jeune serdaigle souffla, ses poumons se calmant dans sa cage thoracique, mais son cœur continuant à tambouriner avec force.

« On est dans la merde Alice. Vraiment dans la merde... » Y a un truc paniqué dans sa voix.
« C’était qui ce type Zachk ? Il te ressemblait comme deux gouttes d’eau... Et il a parlé d’un démon ! Tu crois qu’on serait les victimes de ces trucs ? »

Il inspira, se tendant à l'idée de le recroiser. Il n'aurait pas le cœur à se faire dévorer par un démon à visage humain, et pire encore, avec le visage de son propre père. Quelle horreur. Il secoua la tête, cherchant à remettre en place ses idées, ses impressions, mais rien ne venait. Tout ça était tellement illogique que ça ne pouvait être que le fait de quelques démons sans nom. Il soupira, sentant le calme à nouveau dans la forêt.

« Ce mec c'était mon père. » Un silence souffla, avant que Zachk', embarrassé, ne reprenne, plus posément peut être : « Il est mort y a 5 mois déjà. Il a été tué par mon frère. Il est carrément impossible que j'le croise en pleine nuit dans la Forêt Interdite. Y a deux raisons probables et possibles à envisager : soit on se fout de notre gueule et tout ça n'est qu'une mascarade, soit tout ça est bien réel, et alors il faut trouver un moyen de s'en sortir tout de suite, sans quoi on crèvera, comme les mecs dans Aliens. »

Film moldu à deux balles qui lui foutait les chocottes de cette forêt maintenant, lui qui, en tant que préfet, avait bien souvent grillé le couvre-feu pour aller ramasser quelques abrutis perdus entre ses arbres. Baguette en main, il restait aux aguets, prêt à tuer s'il le fallait. Ceci n'était pas un jeu de Abaddon Van Hellsing. Tout ceci était bien réelle, autant que le long frisson qui lui remonta l'échine. Il siffla :

« On reste pas sur place. En mouvement. » Seulement, dilemme. « Par où on va? En allant à l'ouest, on a plus de chance de tomber sur Poudlard. Sauf si on est carrément au Nord. Sud-ouest, ça te va? »

Rejoindre Poudlard avant de crever broyer par une mâchoire de Hellhound, si possible. Mourir dévorer n'était pas l'avenir qu'il s'était imaginer. Enfin, être en pleine nuit dans la forêt avec Alice Maestriani non plus d'ailleurs.

« Ce mec c'était mon père. »
« Ton père… »

Non seulement Zachk n’avait pas l’air de déconner, mais en plus ce n’était vraiment pas son genre, ni le moment, ni même l’endroit. Autant vous dire qu’Alice se sentit mal d’avoir demander ca maintenant. Elle se sentait aussi mal du flot de question qui venait de lui passer par l’esprit. Pourquoi ils devaient le fuir ? Pourquoi Zachk avait il peur de lui ? Qu’est ce qu’il faisait là ? Tant de questions que son égocentrisme voulait assouvir mais que l’empathie qu’elle ressentait pour Zachk la poussa à se la fermer.

« Il est mort y a 5 mois déjà. Il a été tué par mon frère. Il est carrément impossible que j'le croise en pleine nuit dans la Forêt Interdite. Y a deux raisons probables et possibles à envisager : soit on se fout de notre gueule et tout ça n'est qu'une mascarade, soit tout ça est bien réel, et alors il faut trouver un moyen de s'en sortir tout de suite, sans quoi on crèvera, comme les mecs dans Aliens. »
« Zachk… Je… Je savais pas… Je veux dire… »

Ok, c’était juste trop là. La jeune femme ne savait pas vraiment ce sur quoi elle devait s’arrêter. Le père de Zachk était mort. Il avait été tué par son frère. Il était pourtant dans la forêt. Ils étaient dans la merde. Et c’était certainement pas le moment de parler d’un film moldu quoi ! Elle s’arrêta sur les premiers faits, et n’étant pas le moins du monde douée pour montrer sa compassion, mais la ressentant de toute évidence, Alice s’était contentée de prendre la main de Zachk sans ne plus rien dire. Ca devait être horrible de revoir son père mort, comme ca… Ca devait vraiment l’être.
Mais Zachk n’en montra rien. Et bizarrement, il gagna peu à peu une toute autre estime pour Alice.

« On reste pas sur place. En mouvement. Par où on va? En allant à l'ouest, on a plus de chance de tomber sur Poudlard. Sauf si on est carrément au Nord. Sud-ouest, ça te va? »
« Je le savais que j’aurais dû plus faire le mur pour arpenter la forêt interdite, foutu instinct de survie. »

Alice regarda de droite à gauche, n’ayant absolument aucune idée de là où pouvait être le nord… La simple idée de ne pas savoir dans quelle direction aller lui imposa un poids invisible sur la poitrine que l’on pourrait dénommer angoisse. Ajouté à cela le fait qu’un zombie les poursuivait…

« Attends, je peux essayer de monter à la cime de l’arbre… Je verrais peut être Poudlard… »