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Adonis X. Dashwood
► MESSAGES : 181 Mar 4 Jan - 21:47 |
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| Adonis avait repris ses trucs, mais les gestes parlent parfois plus que des mots. La claque vint vite sur la joue du Serdaigle qui payait le prix de ce qu’il venait de faire. Il avait peur. Il ne savait pas de quoi. Cette fille lui avait fait un truc étrange. Pourquoi avait-il son cœur qui débattait ? Que se passait-il ? il ne sentait même pas le mal qu’aurait pu lui procurer la gifle physiquement. Il s’était attendu à une gifle et à ressentir le picotement et le pincement que pouvait procurer une telle violence, mais ce ne fût pas ce qu’il eut comme sentiment. Il eut l’impression d’avoir croisé la plus grande peur de sa vie. Adonis se sentait prise au piège, comme un petit animal qui venait de se rendre compte qu’il vivait peut-être les dernières minutes de sa vie. Il recula de quelques pas. Il tenait ses trucs. Il ramassa des produits aux hasards essayant de ne rien faire tomber autour de lui. Il tentait de ne pas trop faire de dommage, mais il n’en faisait plus qu’il essayait de sauver les présentoirs. Il fit tomber une étagère en entier. Le propriétaire tentait de l’arrêter. Adonis sortit de l’argent ne compta pas ce qu’il pouvait lui avoir lancé. Il avait lancé son argent pour s’enfuir d’ici. Le plus vite possible. C’était insupportable. Il n’osait pas tourner le dos à Mélisande. Il avait peur. Peur de quoi ? Il n’en savait pas plus. D’où venait cette peur qui le bouffait de l’intérieur. Il se sauva en ouvrant la porte du petit commerce violemment. Il courut un moment avant de reprendre un peu ses esprits. Le choix était fait. Il transplanait sur le chemin de traverse pour rejoindre Maëlys. Il se déplaçait rapidement. Il poussa quelques passants. Il entra dans son petit appartement. Il montait les marches quatre à quatre. Il voulait retrouver sa demeure le plus vite possible. Il entra chez lui en faisant du bruit. Beaucoup de bruit. Il enleva ses souliers en claquant en même temps la porte. Il finit par se retrouver sur le sol. Il s’était pris le plancher solidement. Il avait oublié que ses souliers étaient dans le chemin. Il ne chercha pas à se mettre debout. Il s’assit tout simplement sur le sol. Les yeux grands ouverts. Il se balançait sur place. Il réfléchissait. « Ma….maëlyys? » dit-il finalement après quelques temps. Il la demandait. Il ne voulait pas passer ses nerfs. Il avait besoin de quelqu’un. Il avait terriblement besoin d’une personne. Il n’avait pas sa sœur ni Jude, mais il avait Maëlys qui pouvait très bien convenir dans ce rôle. Il avait laissé tomber ses paquets sur le sol. Il la vit enfin venir vers lui. Il la regardait encore avec ce regard qui montrait très bien qu’il venait de vivre un truc étrange. Peut-être avait-il ressentit pour la première fois de sa vie la peur qu’il faisait aux filles ? Il finit par ouvrir la bouche. « À quel point je te fais peur… ? » dit-il presqu’en chuchotant réalisant des choses qu’il ne s’était jamais demandé. Il réalisait peut-être que Mélisande lui avait fait ressentir tout ce qu’il avait fait ressentir à toutes les filles qu’il avait pu persécuter ? C’était une hypothèse, comme un autre. Il ne se plaignait pas. Il ne pleurait pas. Il était traumatisé par des choses qu’il ne comprenait pas. Il ne comprendrait sûrement jamais. Son esprit allait se torturer pour trouver une réponse à cette énigme. Il devait comprendre, mais trouverait peut-être encore une fois une réponse fausse. Il regardait Maëlys tandis qu’il était toujours assis sur le sol. Il avait l’air d’un petit garçon qui avait entendu des bruits venant de son garde-robe. Il avait encore peur, mais moins qu’auparavant. Il réussissait à retrouver du calme, mais des milliers de questions se bousculaient dans sa tête. | |
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Avril L. AdlerETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.
► MESSAGES : 298 Mer 5 Jan - 21:16 |
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| ▬ feat. Maelys DiAmore ▬ La porte s'ouvrit, elle releva la tête. Quelque chose avait changé chez Maëlys. Elle n'était pas heureuse, elle s'était éteinte de l'intérieur. C'était le résultat de quatre mois de séquestration, quatre mois passé à écouter Adonis la descendre en flèche, la mettre plus bas que terre au sens propre comme au figuré. Elle s'était peu à peu refermée sur elle même. Elle s'était inventé un Adonis Dashwood qui lui faisait l'amour parce qu'il l'aimait elle et non plus cette Avril qu'elle avait appris à maudire en silence. A chaque lettre qu'elle trouvait, à chaque fois qu'il l'appelait Avril au lieu de Maëlys... « Ma….maëlyys? »Elle le trouva là, assis par terre, l'air complètement déconfit. Elle hésita un petit instant mais pour une fois qu'il lui offrait un instant de faiblesse, pour une fois qu'elle n'était complètement écrasée sous son orgueil et sa méchanceté - pour une fois qu'elle dominait en clair - elle n'allait pas refuser ce moment. Elle était lucide. Ce n'était elle que parce qu'il n'y avait personne d'autre. C'était pathétique. Finalement elle lui prit les mains et demanda: « Qu'est-ce qu'il y a? »Doucement ses pouces caressaient la peau d'Adonis. Il y avait une telle tendresse dans le geste que compte tenu de la situation c'était surréaliste. « À quel point je te fais peur… ? » « ... » Sa voix s'arrêta avant d'avoir franchit ses lèvres. Elle ne pouvait pas mentir et dire "tu ne me fais pas peur, ou pas beaucoup". Si elle avait dit ça, au delà du fait que c'était un mensonge, elle aurait nier le seul truc qui les attachaient l'un à l'autre la peur. Il ne la gardait que parce qu'il avait peur de ce qui pourrait se passer s'il la libérait. Elle en était folle amoureuse uniquement parce qu'il l'avait traumatisé à ce point que sa seule manière de se rassurer c'était de l'aimer peut-être pour qu'il la haïsse moins ou pour donner un sens à sa mort et à tout ça. Elle ne savait pas exactement. « Je... je... tu me fais plus mal que peur Adonis. J'ai peur... j'ai peur quand je t'entends te lever la nuit. » Elle baissa les yeux. Plus mal que peur, oui, c'était ça. | |
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Adonis X. Dashwood
► MESSAGES : 181 Sam 8 Jan - 0:56 |
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| Adonis avait terriblement peur. Comment Mélisande avait-elle fait pour le faire sentir aussi apeuré par une chose dont il ne savait pas la raison ? Que lui avait-elle fait ? Comment se débarrasser de ce sentiment qui le tenait depuis pré-au-lard ? Il ne se sentait pas bien. Il n’aimait plus cette femme. Elle lui avait fait un mal qu’il ne connaissait pas. Personne ne lui avait fait ce genre de chose. Personne ne lui avait fait ce genre de blessure. Les gens le frappaient pour lui faire du mal, mais aussi il lui lançait des sorts. Mélisande lui avait fait quelques choses qui ne semblaient pas être logiques dans la tête du petit Serdaigle. Il ne savait pas ce qui était cette forme d’attaque. Avait-il eu une pensée qui l’avait mis dans cette état ? Il n’en savait rien. Il n’en avait aucune idée. Il ne pensait pas que c’était cette réponse. Il n’en avait aucune idée d’ailleurs. Il avait pourtant besoin de femmes dans sa vie, mais si toutes ses femmes ne voulaient pas de lui qui pourra l’aimer ? Avait-il un jour la chance de tomber sur une femme ou un homme qui voudra réellement de lui plus qu’en ami ou en ennemi ? Il avait aimé cette femme qu’il tenait enfermée chez lui depuis quatre mois, mais elle n’a pas voulu de lui. Il se vengeait sur elle, mais il était incapable de la tuer, comme lui avait dit de faire son ami Matt. C’était peut-être la seule solution pour s’en débarrasser complètement, mais il n’avait pas le courage et l’envie de lui faire autant de mal. Au fond, peut-être l’aimait-il toujours à quelques parts ? Peut-être elle avait toujours une place à quelques parts dans son cœur difficile ? Il avait pourtant besoin d’elle en ce moment même. Il avait besoin de sa présence. Il avait besoin d’elle malgré tout le mal qu’il pouvait lui faire. Ne faisait-il pas souffrir Avril avant d’avouer qu’il aimait comme un fou ? Maëlys ne le savait certainement pas, mais lui-même ne croyait pas à un quelconque amour entre lui et elle à nouveau. Rien n’était impossible d’ailleurs. Il avait même eu une pensée à l’idée qu’il avait fait bien peur à cette femme. La même qu’il avait ressenti avec Mélisande. Il lui avait même demandée. Il lui avait posé une question bien étrange à ce propos. Il était évident qu’il lui faisait peur et mal. Il avait senti la douce Maëlys posée ses mains sur lui. Il posa sa main sur elle attendant sa réponse. Il replaça une de ses mèches de cheveux en arrière de son oreille. « Je... je... tu me fais plus mal que peur Adonis. J'ai peur... j'ai peur quand je t'entends te lever la nuit. » Il arrêta de la caresser un instant. Il la regardait. « Tu sais… je ne veux pas toujours te faire du mal. Ça ne me fait pas plaisir d’agir ainsi. » Il caressa la joue de cette dernière. « Tu as peur de moi en ce moment ? » Il la fixait droit dans les yeux. Il était calme pour une fois. Il sentait toujours la peur, mais il se calmait. Il se calmait de plus en plus en tenant compagnie à la belle. « Que veux-tu que je fasse… pour me faire pardonner un peu ? » Il continuait à caresser sa joue encore et encore. | |
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Avril L. AdlerETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.
► MESSAGES : 298 Lun 10 Jan - 17:45 |
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| « Tu as peur de moi en ce moment ? »
Elle fit signe que non. Ses grands yeux bleus cherchant à trouver un sens à tout ça. Il était doux, tendre même si elle osait seulement se le figurer. Elle ferma un instant les yeux cherchant la caresse de sa main comme il replaçait une mèche de ses cheveux longs. Son coeur battait, prudent et déjà meurtri au bord de ses lèvres. S'il avait pu seulement le voir... doucement, tout doucement.
« Que veux-tu que je fasse… pour me faire pardonner un peu ? »
Elle tressaillit, sombrant peu à peu dans les yeux de son bourreau. Avait-il vraiment besoin de poser la question? C'était vrai qu'elle n'avait rien dit. Pas un mot plus haut que l'autre depuis bien longtemps. Elle avait obéi d'abord pour sauver sa peau puis pour le plaisir idolâtre et malsain de lui faire plaisir à lui. Pour un regard. Un mot qui ne serait pas de travers. Et là alors qu'il lui caressait la joue, elle se serait mise à ses pieds pour qu'il ne s'arrête jamais.
« Embrasse-moi... s'il te plait. Serre-moi contre toi et embrasse-moi. » , finit-elle par demander sans même savoir que c'était ce qu'il avait lui même demandé à une parfaite inconnue avant de revenir ici, se plaindre à elle, lamentable et fragile.
Mieux valait peut-être qu'elle l'ignore après tout, ça n'aurait fait que lui faire un peu plus mal, et un peu plus envie à la fois. Elle aurait voulu rompre le lien masochiste qui l'attachait à lui, pour se rendre compte que c'était même inutile d'essayer.
« Embrasse-moi... » , supplia-t-elle encore. | |
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Adonis X. Dashwood
► MESSAGES : 181 Sam 15 Jan - 4:54 |
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| Adonis fermait les yeux devant les signes évidents de l’amour que portaient Maëlys pour lui. Il cherchait d’autres filles, mais aucune ne l’aimait peut-être comme elle l’aimait en ce moment. Il cherchait tellement l’amour qu’il ne voyait pas ceux qui l’aimaient. Oui, il y avait des femmes qui réussissaient à aimer le vilain petit canard de la famille Dashwood. Adonis était loin d’être apprécié, comme sa sœur et ses frères. Il était très différent, mais c’était de sa faute s’il était mal-aimé. Ne lui avait-on jamais donné sa chance ? Oui. Il n’avait jamais remarqué ses chances de se racheter aux yeux des gens. Il était égoïste. Il finissait par s’apitoyer sur son sort en disant que Madison lui avait brisé le cœur et c’était de sa faute s’il était aussi méchant aujourd’hui. Il y avait du vrai et du faux. Elle n’était pas totalement la cause de tout ce qui arrivait. Il avait commencé à détesté les gens pour devenir ce monstre qu’on détestait. Il était tellement égoïste qu’il avait oublié de voir la vérité en face que si lui ne voulait pas être en prison, mais il tenait prisonnière une jeune femme innocente qui ne lui avait jamais fait de tort. Maëlys en était tout de même tombée amoureuse. Comment pouvait-elle aimer une personne, comme Adonis ? Il ne pensait qu’à lui dans toutes ses actions sans se demander si cette dernière était bien dans cette situation. Avait-il seulement pensé à son bien être ? Avait-il eu cette pensée qu’elle était en prison en restant ici pendant des jours et des jours ? Il venait de le remarquer. Il y avait du bon qu’il ait croisé cette Mélisande. Elle venait de lui ouvrir les yeux en lui faisant la plus grande peur de sa vie, même s’il tentait de trouver ce qui était arrivé pour qu’il soit dans cet état. Il avait arrêté de penser à ceci en regardant Maëlys tout en caressant sa joue replaçant ses cheveux. Elle était belle. Il n’avait jamais remarqué à quel point, elle pouvait être aussi belle qu’Avril et même plus. Il la fixait tout en essayant de s’excuser à sa manière. Il lui demanda de lui dire ce qu’elle désirait pour qu’il tente de se faire pardonner le mieux qu’il le pouvait présentement. Sa demande le surpris vraiment. Il ne s’attendait pas à ce genre de choses. « Embrasse-moi... s'il te plait. Serre-moi contre toi et embrasse-moi. » Il fronça les sourcils n’étant pas trop sur d’avoir entendu la bonne chose. Il ne dit rien. Il la regardait fixement. Il avait fait le même genre de demande à une inconnue avant de revenir tout à l’envers ici à l’appartement. Il la regarda sans bouger, mais cette dernière reprit. « Embrasse-moi... » Rêvait-il où elle le suppliait. Il cligna des yeux. « … Je ne croyais pas que tu voulais être autant embrassée, Maëlys. » dit-il en approchant doucement son visage du sien. Il déposa chastement ses lèvres sur celle de Maëlys. Il se recula un instant. Il regardait sa réaction. Il l’attira à lui sans être trop violent. Il l’embrassa cette fois-ci pour de vraie. Il ne faisait jamais les choses à moitié, surtout lorsqu’une demoiselle lui demandait de l’embrasser en le suppliant. Il mit fin au baiser. « Autres choses que vous désirez mademoiselle… » il plaisantait un peu. Parfois, il était bon de voir Adonis de bonne humeur. Il l’était. Pourtant, il restait là calme, doux et tendre à la fois. Le jeune homme continua à caresser la joue de Maëlys attendant une nouvelle réponse. Il se sentait d’humeur à exaucer des souhaits. | |
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Avril L. AdlerETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.
► MESSAGES : 298 Lun 17 Jan - 0:27 |
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| Ce n'était pas qu'elle voulait "autant être embrassée" c'était qu'elle voulait que ce soit lui. Mais elle n'était pas sûre qu'il l'ait compris. Elle ne voulait pas juste être embrassée, elle voulait être regardée, touchée, aimée mais pas par n'importe qui. Elle voulait que ce soit lui, sinon ça n'avait aucun intérêt. Elle avait eu des tas d'histoires avec des tas de mecs, jamais trop sérieusement d'ailleurs. Elle avait été une fille qui aimait croquer la vie à pleine dents, et qui avait pu avoir des expériences différentes mais toujours exaltantes. Mais là, elle savait qu'elle était complètement malade de ce mec. Elle savait que c'était dingue, que c'était le genre de relation qui ne marchait qu'à sens unique. Elle se voyait désespérer d'amour pour lui et lui continuer de la martyriser ad vitam eternam. Alors qu'il lui donne ce qu'elle voulait, et si tendrement en plus. Il y avait presque de quoi se demander s'il n'y avait pas un coup fourré là dedans. Lorsqu'il rompit le baiser, elle chercha un instant de plus la caresse de ses lèvres mais rouvrit bien vite les yeux.
« Autres choses que vous désirez mademoiselle… »
Elle fronça légèrement les sourcils, n'osant même pas y croire. Mais finalement, elle eut un sourire radieux et ses yeux clairs se troublèrent sous le seul moment de vrai bonheur qu'elle avait eu en quatre mois. Spontanément, elle l'attira contre elle, passant ses bras autour de son cou, pour le serrer. Tout simplement. C'en était presque enfantin. Mais elle était si heureuse à ce moment-là que le geste avait une beauté propre, innocente. Touchante. La jolie brune sentait son coeur battre tout d'un coup. Ca n'était pas de dépit. Elle se sentait amoureuse c'est tout, bien qu'elle n'osait pas le dire de peur de tout gâcher. Après un petit instant, son sourire ne la quittait pas, elle recula un peu pour se retrouver en face de lui et poser encore ses lèvres contre les siennes, encore et encore. Toujours avec cette infinie tendresse.
« Non... j'ai tout ce que je veux... je suis bien là. Avec toi. » | |
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Adonis X. Dashwood
► MESSAGES : 181 Mer 19 Jan - 20:36 |
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| Il était gentil. Il était capable d’être ce que l’on désirait qu’il soit. Il était capable d’être un type bien. Il montrait pourtant son mauvais côté. Il semblait s’amuser à vouloir être détesté de cette façon. Pourquoi ? Ne devait-il pas être gentil pour trouver ce qu’il recherchait tant ? Pourquoi ne pas changer ? Pourquoi rester le gros salopard que l’on connaissait depuis un peu trop longtemps ? Maëlys connaissait les deux côtés présentement de la médaille. Le gentil et le méchant Adonis. Il était distant. Il était parfois tactile. Il était étrange. Il était ce genre de garçon qu’il devait avoir une leçon pour s’ouvrir les yeux. Mélisande était un don d’il-ne-sait-quoi, mais elle était venue en aide sans le savoir à Maëlys. Elle était venue par magie aidée cette jeune femme sans savoir qu’il tenait enfermer une jeune mannequin recherché depuis quelques temps. Maëlys connaissait la douceur d’Adonis qui n’avait jamais été aussi doux. Il était presque normal en ce moment avec cette jeune femme qu’il tenait enfermée chez lui. Elle était vraiment belle. Il n’y avait aucun doute. Adonis avait même écouté sa demande de l’embrasser. Il avait été tout doucement. Il lui avait donné qu’un simple baiser, mais ensuite il lui avait offert un vrai baiser. Elle s’attendait plutôt à ce qu’il venait de faire qu’à sa première action pour un simple bec sur les lèvres. Il lui souriait lorsqu’il mit fin au baiser. Il lui demanda ce qu’il pouvait faire pour elle encore une fois. Que pouvait-il faire pour la rendre heureuse ? Elle avait bien mérite de se sentir bien. Il continuait à la regarder tout en la caressant sans aller trop loin dans ses caresses. La jeune femme le dévisageait presqu’au début. Adonis haussa les sourcils surpris, comme s’il l’avait déçu, mais bien vite sa réaction changea tout au tout. Maëlys se mit à sourire et un petit quelques choses avaient changé. Elle était heureuse. Il n’était pas si aveugle pour ne pas remarquer ce sentiment. Elle s’accrocha à son cou. Il la laissa faire et la serra contre lui sur le coup. Elle se recula pour déposer plusieurs baisers. Il la laissa toujours faire. « Non... j'ai tout ce que je veux... je suis bien là. Avec toi. » Il mit un bras sous les genoux de Maëlys l’autre était vers le milieu de son dos et tenta de se lever pour se déplacer avec Maëlys dans les bras. Il réussit sans difficulté. Elle était légère. Il l’emmena jusqu’au fauteuil du minuscule salon. « T’es sur ? Tu ne veux pas… avoir… je ne sais pas… euuuuh quelques choses à manger de précis ? eeeeeeuh une demande de sortie ? Je ne sais pas moi, je suis de bonne humeur. Tu devrais en profiter non…. ? » dit-il sans vraiment comprendre depuis quand que Maëlys ne le suppliait pas de sortir. Il réalisa une deuxième chose en cette journée. Peut-être que… Oh non ! Ça ne doit pas être possible. Tout d’abord, comment pouvait-elle ? Ooooooh. « Maëlys, serais-tu…. Amoureuse de moi ? » Dit-il en la regardant droit dans les yeux. Il attendait une réponse. Une réponse claire et précise. | |
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Avril L. AdlerETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.
► MESSAGES : 298 Ven 4 Fév - 15:14 |
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| « T’es sur ? Tu ne veux pas… avoir… je ne sais pas… euuuuh quelques choses à manger de précis ? eeeeeeuh une demande de sortie ? Je ne sais pas moi, je suis de bonne humeur. Tu devrais en profiter non…. ? »
Elle se recula légèrement un peu dépitée. A la place d'Adonis, n'importe quel garçon aurait compris sans même avoir à se poser la question en fait. Tout était dit, là, dans sa façon de le regarder, de l'embrasser, dans le ton de sa voix et pourtant... Maëlys n'était pas la dernière pour savoir faire comprendre à un garçon de quoi elle avait envie. De toute sa vie, elle avait toujours eu les garçons qu'elle voulait, de la façon dont elle les voulait et même quand elle les voulait. Pas parce que c'était une pouf ou le genre de garce qui collectionnait les mecs à usage unique. Simplement parce que la nature lui avait donné tout ce dont une fille a besoin pour plaire et qu'elle savait y faire. Alors pourquoi là rien de tout ça ne fonctionnait?
« Maëlys, serais-tu…. Amoureuse de moi ? » « Je... », elle détourna le regard, piquée autant que mal à l'aise. C'était un sans précédent pour elle alors... « ...quoi? C'est... si horrible que ça que je puisse être amoureuse de toi... c'est ça? »
Elle aurait même préféré qu'il ne réponde pas. Être amoureuse de lui c'était déjà assez horrible et contradictoire pour elle. Si en plus c'était pour ne même pas être aimée en retour, elle préférait qu'ils ne poursuivent pas cette conversation. | |
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Adonis X. Dashwood
► MESSAGES : 181 Dim 27 Fév - 2:48 |
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| Adonis n’était pas un garçon très gentil, mais autrefois il était capable de douceur et d’une tendresse infinie. Il avait eu le cœur brisé et refaisait qu’on lui fasse à nouveau du mal. Il s’était senti injustement accusé d’avoir plus d’amour qu’on était supposé d’avoir entre frère et sœur. Pourtant, c’était faux. Complètement faux. Il aimait sa sœur, mais pas comme il avait aimé Mindy. Sa sœur, c’était son petit ange. Il la protégeait. Il n’aimait pas la voir souffrir. Il ne voulait pas la voir souffrir d’ailleurs. Jamais. Pourtant, maintenant, il lui faisait tellement de mal en étant méchant avec quiconque. Il avait été tellement méchant aussi avec Avril ce qui blessait sa sœur finalement. Personne ne pouvait comprendre ce qui reliait Adonis à sa sœur. Elle était tout ce qu’il désirait, mais il ne l’aimait pas de la même façon des autres femmes. Elle était sa petite sœur chérie. Son ange. Pourtant, il ne pensait pas à faire des choses qu’il ferait avec une autre. Vous comprenez où je veux en venir ? Bref, sa sœur c’était sacré, même s’il avait détruit cette belle relation. Pourquoi n’était-il pas en train de tenter de se faire pardonner par la seule personne au monde qui semblait comptée pour elle ? Parce qu’il s’était mis encore une fois, comme à son très grand habitude, les pieds dans les plats. Pourtant, il avait réalisé des choses aujourd’hui même grâce à une demoiselle qu’il ne connaissait pas. Il la haïssait tout en ayant un petit faible pour cette jeune femme qu’il ne pourra plus jamais lui faire de mal. Il devait beaucoup à Mélisande. Il tenait dans ses bras Maëlys. Il avait réalisé des choses à son propos. Elle était sur ses genoux. Il la serrait contre lui, mais il ne comprenait pas le message qu’elle lui lançait. Elle avait envie de lui. Peut-être faisait-il exprès pour ne pas voir ce message. Il était concentré sur la question qu’il avait posé à Maëlys. Était-elle amoureuse de lui ? Là était la question. Sérieusement, elle agissait bizarrement avec lui depuis quelques temps. Habituellement, elle s’éloignait de lui en tremblant dans son coin suppliant avec ses yeux de la laisser partir. Maëlys ne semblait plus vouloir partir maintenant. Vraiment étrange. « Je... ...quoi? C'est... si horrible que ça que je puisse être amoureuse de toi... c'est ça? » Il la regardait. Il eut un petit sourire. Il déposa un baiser sur sa joue. « Non ce n’est pas si horrible. Je ne te trouve pas conne, ni folle… je me demande juste ce que tu me trouves. Je n’ai pas arrêté d’être horrible avec toi. Tu ne trouves pas ? » dit-il en la regardant tentant de croiser son regard. « Ne sois pas gêné, il y a pire dans la vie non ? » Il passa une main dans son dos. « Maëlys ? J’ai remarqué que tu semblais ne plus vouloir partir… tu ne me supplies plus avec ton regard… » Il réussit à recroiser son regard. Il l’embrassa. Pas envie de parler. Il avait mieux à faire. Sa belle Maëlys. Avril était à quelques parts dans son esprit, mais pas maintenant. Il y avait Maëlys qui prenait toute la place dans sa tête. | |
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Avril L. AdlerETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.
► MESSAGES : 298 Dim 3 Avr - 17:08 |
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| « Maëlys ? J’ai remarqué que tu semblais ne plus vouloir partir… tu ne me supplies plus avec ton regard… »
Il était doux tout à coup, tellement différent du garçon qui la martyrisait chaque jour un peu plus. Qui s'inventait de ces jeux pervers pour le plaisir de voir les larmes couler comme si quelque part c'était la seule manière qu'il avait de se rendre heureux auprès d'elle. La faire pleurer. N'importe qui serait partie ou du moins l'aurait haï, sur ce point là il avait raison, alors pourquoi s'enivrer de son parfum, mourir pour le goût de ses lèvres? Pourquoi tout ça? Un baiser. Inconsciemment c'est la peur de le perdre maintenant qui lui fait prendre le visage d'Adonis entre ses mains et le presser d'avantage contre ses lèvres. Elle l'embrasse et y perd son âme pour un battement de coeur, quelques mots qui ont peur de s'envoler qui ne se laisseront pas moins emporter par le vent.
« Je meurs sans toi Adonis, pourquoi je voudrais te quitter... pourquoi? » , souffle-t-elle sur ses lèvres.
La raison n'est plus, elle aussi est partie avec le vent. Il n'y a pas de raison quand il y a trop de passion, trop de souffrances aussi. Seul l'esprit subsiste et c'est encore heureux car sans lui, rien, pas d'ailes d'ange pour vous soulever, vous arracher à votre enfer quotidien et vous faire mettre un pied devant l'autre. Les choses sont bien ainsi. Un peu déformées par l'esprit parce que toutes crues elles seraient peut-être trop moches à regarder.
Là, il n'y a qu'un baiser, long et profondément amoureux.
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Adonis X. Dashwood
► MESSAGES : 181 Dim 17 Avr - 20:27 |
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| Adonis était un beau salaud avec une belle gueule qui avait fait chavirer plus d’un cœur, mais jamais il avait été dompté à la suite de sa première flamme. Il n’avait jamais réussi à oublier sa première copine, celle qu’il avait aimé. Maëlys était la pauvre femme qui devait le voir ainsi agir d’une façon bien horrible avec elle. Elle ne lui avait jamais parlé avant qu’il décide de la kidnapper. S’il avait décidé de la courtiser… peut-être n’aurait-elle pas voulu de lui ? Il en était certain même. C’était d’une logique implacable. Comment pouvait-on vouloir lui ? Il n’était pas désiré par les filles qui avaient une vraie intelligence. Regardez-le agir. Il était anormal. Il était représenté, comme un prédateur. Il était le méchant loup qui attendait ses proies dans la forêt, caché derrière un arbre. Il avait agi ainsi pour Maëlys. Il l’avait suivi avant de se cacher dans le noir avant de poser ses pattes sur elle pour l’amener de force lorsqu’elle n’avait plus conscience de ce qui se passait. Il l’avait kidnappé. Elle était une inconnue autrefois. Cette inconnue semblait s’être un peu trop attaché, celle qui l’avait repoussé quelques semaines plutôt ne désirant pas lui donner ce qu’il voulait d’elle avant de la laisser partir. Il avait voulu la libérer, elle avait agi, comme avril. Elle avait durement payé. Il l’avait hait. Il lui avait fait tant de mal. Il en était conscient. Mélisande avait fait la différence aujourd’hui. Elle avait sauvé Maëlys d’un Adonis mauvais humeur qui aurait passé son humeur sur elle. Maintenant, en ce moment même, elle était sur les genoux de son bourreau et elle l’embrassait. Il lui permettait les rapprochements, car il en avait envie. Il avait envie d’avoir des caresses et d’en redonner en retour. « Je meurs sans toi Adonis, pourquoi je voudrais te quitter... pourquoi? » Pourquoi voudrait-elle le quitter ? Pour tant de choses. Celle-ci l’embrassa. Il la collait de plus en plus contre lui. Il répondit au baiser avant d’y mettre fin pour lui répondre. L’appartement extrêmement silencieux. Il n’y avait qu’eux. « parce que j’ai été horrible et je serai toujours horrible… une part de moi, Maëlys. Je suis totalement fou. Si tu veux de moi… tant mieux, mais tu n’as pas peur que je te fasse encore de mal ? » Adonis caressa encore une fois son visage. Il regardait des pieds à la tête cette femme qui était magnifique. Une main descendit jusqu’à son épaule, descendit toujours plus bas tout effleurant sa poitrine au passage. Bref, Adonis était occupé à toucher avec beaucoup de respect par-dessus les vêtements de celle qui était amoureuse de lui en ce moment. « J’ai envie de toi, Ma’ » Il la regarda droit dans les yeux cette fois-ci. « Vraiment envie de toi… » il chuchota pour la suite des choses. « tu es magnifique… je te l’avais déjà dit avant ? » Il était doux, tendre et presque amoureux dans ses gestes. Il avait tellement changé. Du jour au lendemain, il était le plus gentil des garçons. | |
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