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| | Par pitié donnez moi du felix felicis. |  |
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280
 Lun 10 Jan - 8:34 |
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| A sa réponse, son interlocuteur parut encore une fois agité. Aleksander se demandait ce qu’il avait encore bien pu dire pour le mettre dans un tel état. Sur le sol, devant le jeune Gryffondor, la ligne de sable se remit à onduler. Le jeune Hallen était littéralement fasciné par tout ça, lui qui était plutôt nul dans à peu près tous les domaines. Mais vraiment, ce qu’il avait dit semblait vraiment déranger Isham. Alek retourna sa phrase dans tous les sens, mais ne put trouver la raison de temps d’agitation. Il était maladroit et voilà tout, pour un peu, il aurait pesté contre lui-même. Vraiment pas son jour de chance. Mais heureusement pour son ego, le jeune rouge et or éclaircit un peu cette situation pour lui :
« Je suis Libyen et... dans notre culture, les Djinns sont considérés comme des démons, des sortes de mauvais génies ayant pour but de nuire à l'humanité. Ma famille et les rares personnes au courant ont toujours considéré cela comme une malédiction, un horrible secret. A vrai dire, tu es bien la première personne qui en parle comme un don... »
Voilà qui rendait tout vraiment plus clair. Même s’il avait du mal à accepter que d’autres cultures existât dans le monde, Alek pouvait néanmoins comprendre le malaise du jeune Gryffondor. Etre considéré comme un démon par sa propre famille, il ne savait pas ce que cela faisait bien que quelque part quelqu’un de son sang comprenne, mais de ça, le jeune Hallen était bien loin de se douter. Ne voulant pas couper le jeune homme dans ses paroles, il planta sur lui son regard lagon et attendit. Le jeune homme était peut-être maladroit lorsqu’il s’agissait de parler, mais on pouvait bien lui reconnaître qu’il savait écouter.
« Je ne suis pas quelqu'un de mauvais, je ne veux pas être un démon ou quoique ce soit d'autre. Tu me crois, hein, dis ? »
Un sourire vint s’étaler sur les lèvres du jeune vélane. Considérer que quelqu’un comme un démon parce qu’il avait un incroyable don, qui d’accord pouvait faire peur à plus d’un mais était tellement formidable, n’était vraiment pas typiquement anglais. Et Isham avait de la chance, Alek était un anglais pur souche avec toutes les croyances ou non qui vont avec. Et puis, entre nous, le jeune Gryffondor avait l’air plus effrayé que dangereux. Mais le jeune rouge et or ne formula pas ça comme ça, essayant d’être un peu plus subtil, ce qui vous pouvez me croire n’arrivait pas souvent. Il se pencha pour ramasser le blason de son camarade qui trainait non loin de lui sur le sol et le lui lança de manière à ce qu’il puisse le rattraper :
« Regard bien ça. Rouge et or. Courageux, serviteur du bien. Un lion un vrai. Le choixpeau ne se trompe jamais et si tu avais été mauvais, il serait vert et bien vert ! Tu n’as pas de mauvais intention et rien qu’avec ça, tu peux le prouver à tout ceux qui oseront dire le contraire! »
C’était ce que l’on appelait remonter le moral des troupes. Alek se souvint avec un soupçon de morosité de sa répartition à lui et de la trouille qu’il avait eu que le Choixpeau dise autre chose que Gryffondor, maison par laquelle ses deux parents étaient passés ainsi que bien d’autres avant eux dans la familles. Il savait qu’il n’était pas assez intelligent pour Serdaigle, mais les deux autres lui avaient fichu une trouille bleue et quel n’avait pas été son soulagement quand le vieux chapeau avait annoncé qu’il était officiellement un rouge et or. La fierté qui avait alors été la sienne était énorme, et il avait du mal à comprendre qu’il n’en n’aille pas ainsi pour chacun d’eux. Un lion et fier de l’être, voilà ce que tous devaient être. Le jeune Hallen se releva pour se mettre en face de son camarade, et aussi un peu parce que le sol était vraiment inconfortable :
« Tu es quelqu’un d’exceptionnel, tu vaux plus que tous les élèves de cette maison réunis et tu as certainement de grandes choses à accomplir dans ta vie, alors ne laisse personne te dire le contraire. »
Alek sourit à Isham, pensant qu’il allait certainement avoir une vie bien remplie, bien mouvementée, ce qui n’allait pas être son cas. Oui, il était un peu jaloux du don du jeune homme, comme tout un chacun certainement. Tout le monde rêve d’être hors du commun après tout.
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Isham El Kahil
► MESSAGES : 56
Sam 15 Jan - 23:30 |
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| « Je ne suis pas quelqu'un de mauvais, je ne veux pas être un démon ou quoique ce soit d'autre. Tu me crois, hein, dis ? »
C'était une remarque naïve et enfantine mais le jeune homme n'en avait cure, il avait juste ce besoin imminent et impérieux d'être rassuré et il ne lui semblait pas y avoir de meilleure personne pour cela que le jeune Gryffondor. Sans le savoir, Aleksander s'était montré d'une aide précieuse et avait débloqué, dans l'esprit du jeune Oriental, quelque chose dont il ne mesurait pas encore la portée mais qui allait avoir son importance dans le temps à venir. Il lui avait permis de voir que son don, sa malédiction plutôt comme on disait chez lui, n'en était pas nécessairement une et qu'il pouvait l'utiliser et la développer pour faire de grandes choses. Des choses bonnes qui aideraient les gens et qui rendraient son père fier, qui le feraient peut-être même changer d'avis, qui sait ? Mais avant de pouvoir réaliser quoi que ce soit d'aussi utopique, il lui fallait trouver quelqu'un comme lui, une personne plus expérimentée qui l'aiderait à s'améliorer. Il répondit plus timidement au sourire éclatant du Gryffondor et le regarda ramasser le blason orné d'un lion aux couleurs rouge et or. Sans comprendre, il haussa un sourcil surpris.
« Regarde bien ça. Rouge et or. Courageux, serviteur du bien. Un lion, un vrai. Le choixpeau ne se trompe jamais et si tu avais été mauvais, il serait vert et bien vert ! Tu n’as pas de mauvaises intentions et rien qu’avec ça, tu peux le prouver à tous ceux qui oseront dire le contraire! »
Isham attrapa le blason du bout de ses doigts trapus et solides, des mains d'homme des sables, comme disait Tarek, l'observant comme si le morceau de tissu allait soudainement se mettre à parler. Et si le choixpeau s'était trompé, aurait-il du ainsi se retrouver chez les vert et argent ? Par extension, tous les Gryffondors étaient-ils gentils et tous les Serpentards étaient-ils méchants ? C'était une vision un peu simpliste de la réalité mais il se garda bien de faire remarquer à Aleksander que cette prétendue dichotomie du bien et du mal n'était jamais aussi tranchée que cela. Mais ce serait revenu à lancer un énième débat sur le sujet et à confronter de nouveau leurs deux cultures, chose qui n'était sans doute pas une bonne idée, vu comme elles semblaient si différentes. Le Gryffondor se leva et se planta devant lui. Isham leva ses yeux terre-de-sienne vers lui, ses yeux si doux qu'on aurait presque cru ceux d'une de ces antilopes du désert qu'il affectionnait tant.
« Tu es quelqu’un d’exceptionnel, tu vaux plus que tous les élèves de cette maison réunis et tu as certainement de grandes choses à accomplir dans ta vie, alors ne laisse personne te dire le contraire. »
« T'es un vrai gentil, toi, hein ? »
Il lui dédia un sourire, le plus vrai qu'il ait eu depuis qu'il avait débarqué dans ce pays froid et pluvieux, quelques mois plus tôt. Ce pays toujours plongé dans l'obscurité qui lui faisait regretter les tempêtes de sable sahariennes et les températures étouffantes durant lesquelles le simple fait de poser un pied nu par terre pouvait suffire à vous brûler la peau au troisième degré. Il se laissa tomber sur son lit et finit par murmurer :
« Merci. Tu m'as ouvert les yeux. Enfin, je crois. »
Car oui, il ne fallait pas non plus se mentir, il ne serait pas aisé de se défaire de ces croyances et de ces doutes mais Aleksander lui avait montré la voie et Isham comptait bien s'y engager aussitôt qu'il en aurait trouvé le courage. Un dernier soupir tandis que déjà ses paupières se referment, reprenant là où le jeune homme blond l'avait interrompu la première fois.
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Nathaniel M. HunterSERDAIGLE. ► septième année.
► MESSAGES : 280
Dim 16 Jan - 11:19 |
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| « T'es un vrai gentil, toi, hein ? »
Aleksander haussa les épaules. C’est ce que certains appelaient être gentils, d’autres être simplet. Pour le jeune rouge et or, il s’agissait uniquement de dire la vérité. La franchise, ne pas passer par quatre chemin. Et cela revenait à l’éternelle question qu’il était peut-être bien le seul à se poser : a quoi servait-ce donc de faire le mal autour de soi? Quelle joie pouvait-on bien en retirer? C’est une chose que le jeune Hallen ne parvenait absolument pas à cerner, malgré le fait que ce genre de questions ait gouverné toute sa vie depuis ses cinq ans, quand son père avait du partir. Il avait cru avoir mit tout cela derrière lui, mais cette histoire était loin d’être finie. En vérité, il l’ignorait totalement, mais elle ne faisait que commencer, pour son plus grand malheur très certainement.
« Merci. Tu m'as ouvert les yeux. Enfin, je crois. »
« Il y a pas de quoi … »
Le jeune homme avait répondu un peu mécaniquement, mais sortit bien vite de ses réflexions métaphysiques qui pouvaient bien attendre encore un peu, pour sourire franchement à son camarade de chambre. Celui-ci retourna se coucher dans son lit, d’où le jeune vélane l’avait brusquement tiré quelques dizaines de minutes auparavant. Etouffant un bâillement, Alek se dit qu’il était certainement pour lui le moment de faire de même, la journée avait été épuisante et qui sait ce que réservait le jour suivant …
FIN DU RP | |
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