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 Time is running out for you (avorté)

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PROFIL & INFORMATIONS









Anonymous

Invité
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Time is running out for you (avorté) #Sam 5 Sep - 12:16


    Time is running out for you
    ( PV Ezechkiel )


    Huit heures sonnaient à l’immense horloge murale à l’entrée du château. Le son cristallin et pourtant rogue et puissant de la cloche se réverbéra le long des couloirs, rebondissant sur les murs, montant à l’assaut des escaliers mouvant, emplissant le château d’un incroyable son, faisant presque trembler les murs. Puis, doucement, petit à petit, le son s’épuisa, se fit moins présent, moins rapide. Gravissant avec peine les marches d’un escalier, il vint se perdre dans les couloirs du cinquième étage, s’éclipsant totalement devant une petite porte en bois d’apparence anodine. De l’autre côté de celle-ci, une silhouette drapée dans une serviette blanche. Celle-ci protégeait du regard la poitrine et la demoiselle et descendait jusqu’à mi-cuisse, dévoilant une longue paire de jambe. De longs cheveux mouillés sombres s’étalaient sur les épaules et dans le dos de la Demoiselle Croate qui releva la tête en entendant la mort du son de la cloche. Déjà huit heures ? Svjetlana soupira. Mais qu’y pouvait elle, on ne pouvait décemment pas faire trempette rapidement dans une baignoire comme celle des préfets, il fallait au moins y faire trempette de longues minutes. Et puis, après la journée que la jeune Croate avait eut, se prélasser et se délasser dans de l’eau chaude était un véritable régale. Coinçant sa serviette pour qu’elle tienne toute seule, la Demoiselle avança silencieusement le long du carrelage pour se retrouver devant l’une des petites fenêtres de la pièce. La nuit était pratiquement entièrement tombée, jetant sur le paysage alentours une ombre fantomatique et chaotique. Dans l’obscurité, tout semblait plus sombre, plus dur et plus dangereux. Les doigts d’Autumn effleurèrent les vitraux glacés en s’y intéressant. Ceux-ci représentaient une scène pour le moins étrange. Des Sirènes qui entraînaient un marin au fond de l’eau. Inspirant un bon coup la Demoiselle se dégagea de la vitre et recula de quelques pas, attrapant sa baguette. Autant réviser un peu non ? L’un des sortilèges qu’elle aimait beaucoup et qu’elle avait apprit il y a peu permettait de maintenir en suspension une boule d’eau qui tournait sur elle-même. Quelques mots de plus et on pouvait colorer l’eau. Décoratif et complètement inutile mais on pouvait toujours la projeter sur son ennemie si le besoin s’en faisait sentir.

    S’asseyant alors au bord de la baignoire, les jambes dans l’eau, la jeune Demoiselle sortit sa baguette en bois d’orme, longue de 32 cm et fait d’une plume de Phénix. Un petit mouvement du poignet, deux trois mots murmurés et voilà une belle sphère qui s’élève à hauteur d’yeux de la jeune Croate. Tout en faisant tourner, pivoter et colorer l’eau, la Demoiselle réfléchie à la journée de demain. Elle avait promit à Zack de l’aider pour son devoir de Métamorphose. Avoir des prédispositions ( ou plutôt des capacités ) et être Préfète revenait en gros à devenir l’aide personnelle de la plupart des premières années. Mais qu’importe, la jeune Croate adorait être là et aider les autres. Elle avait l’impression d’être utile et de ressembler à son père qui avait toujours aidé qui était dans le besoin. Soupirant, étouffant un sanglot, la jeune demoiselle relâcha un instant sa concentration et la bulle d’eau, qui avait lévitée un peu partout, s’écrasa sur le sol carrelé avec un gros « Splash ! ». Se relevant, la demoiselle envoya valser sa baguette au loin. A quoi diable sert la Magie si elle ne peut ramener un être cher ? Non, il fallait se calmer. Svjetlana inspira à fond et s’inspecta dans un miroir. La serviette toujours en place, les cheveux un peu dérangés, elle entreprit de les arranger lorsqu’elle crut entendre un bruit dans le couloir. Un élève, à cette heure ? Tendant l’oreille, la demoiselle n’entendit rien d’autre et haussa les épaules avant de se diriger vers ses affaires. Direction une des cabines qui parsemaient la salle de bain commune des Préfets et la demoiselle revint quelques minutes plus tard habillée d’un tee-shirt gris très ample et d’un short court en jean. Elle ne comptait pas rencontrer du monde à cette heure là. Alors qu’elle allait ramasser sa baguette qu’elle avait oubliée, elle entendit à nouveau du bruit dans le couloir. Fronçant les sourcils, elle se releva et s’approcha d’un pas décidé vers la porte, les doigts refermés sur sa baguette. Elle n’était pas l’une des Préfets les plus sévères mais elle ne pouvait décemment pas tolérer qu’un élève se fasse la malle si tard. Qu’il soit Serdaigle ou autre importait peu mais si en plus il était Serdaigle, il avait intérêt à remonter dans la tour de suite et fissa au risque de faire perdre des points à sa maison qui pour l’instant, caracolait en tête. * Principalement grâce à Ezechkiel * Cette pensée ne fit pas sourire la demoiselle, loin de là. Car même si le jeune homme avait fait gagné près de 40 points à Serdaigle, Svjetlana ne pouvait malheureusement plus le voir depuis qu’il avait apprit pour son père. Comment, elle ne le savait pas mais elle le détestait. D’ailleurs, elle ne l’avait jamais aimé. Se devait être un peu comme une allergie vous voyez, Allergique à Ezechkiel, parfaitement Monsieur. Un nouveau bruit dans le couloir fit relever la tête à Autumn et la sortit de ses pensées. Ouvrant rapidement la porte, elle tomba nez à nez avec Peeves qui s’amusait à jouer aux anneaux avec les cornes d’une statue. Merdouille, c’était bien le soir *__*.

    P – « Tiens tiens tiens … Mais qui voilà donc ? »
    S – « Peeves arrêtes, tou va rrréveiller sve le château. »
    P – « Et alors ? »
    S – « Ye vais le dire d’oune autre manière, si tou n’arrrrêts pas ye vais chercher le Baron Sanglant. Tou sais parrfaitement comment il est au réveil ne ? »
    P – « Maaa ! Je me vengerais un de ces jours ! »
    S – « Ma oui. Bien entendou. »

    Laissant Peeves s’éloigner dans le noir, la Demoiselle referma la porte et la claqua un bon coup avant d’aller s’affaler contre un mur, un peu fatiguée. Il faut dire que courir après les premières années pour éviter qu’ils se perdent et empêcher les autres de faire des farces au personnel n’était pas de tout repos. Laissant aller sa tête en arrière contre les pierres froides du mur, la Demoiselle soupira doucement. Un peu de silence enfin c’est pas du luxe tiens. Glissant doucement dans le sommeil, un bruit la fit rouvrir les yeux. Arf, on peut pas être tranquille cinq minutes ici ?









Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
Time is running out for you (avorté) #Dim 6 Sep - 13:18



    Ezechkiel venait de sauver Aaron, et il ne savait même pas pourquoi. Il laissa le gryffondor partir à l'infirmerie et resta sur le terrain de quidditch, un peu déconcerté. Ses derniers agissements de montrer de plus en plus étrange. Excès de café, sûrement. Il secoua doucement la tête et regarda le ciel qui était déjà sombre. L'automne avançait, les jours devenaient plus courts. Il eut un sourire. Il aimait la nuit, il aimait l'obscurité. C'était peut être une des seules choses qu'il aimait, en somme. Il rentra ses mains dans ses poches et avança un fin sourire moqueur sur les lèvres, car Ezechkiel était comme ça : moqueur. Il n'y avait aucune personne qui pouvait s'y opposer, se mettre en face de lui et l'impressionner. Hormis Adam Hale. Mais Adam était unique. C'était le penchant dangereux d'Ezechkiel. Il représentait tout ce qu'il pouvait haïr, et Ezechkiel s'était montré très clair quant à ce qu'il lui arriverait s'il s'approchait, mais il représentait aussi son fantasme, en chair et en os, et c'était bien là le piège. Aimer et haïr à la fois... Aimer? Le serdaigle sursauta en lui même et grimaça. Il devenait réellement fou. Fou à lier. Plus que sa propre mère. Sa propre « putain » de génitrice. Le terme lui semblait plus exacte. Il secoua la tête et poussa les portes de Poudlard, son regard fixa les quatre grands sabliers. Serdaigle en tête. Grâce à lui, nota t-il mentalement. Avec ses quarante points d'avance, les diables n'avaient qu'à le craindre. Gryffondor n'était pas loin. Roman et Aaron n'étaient pas loin. Serpentard faisait pâle mine. Poufssoufle était un scandale. Avec une arrogance significative, Ezechkiel eut un sourire et avança dans le hall, comme un corbeau annonciateur de mauvaise nouvelle. Quelle mauvaise nouvelle? Celle la : « je vais vous botter le cul si je vous crois dans les couloirs ». En ce moment, il ne priait qu'à une fois : croiser Lina ou Eurydice et leur pourrir la vie. Croiser Aaron pour lui enlever des points, histoire de se faire plaisir – un peu aujourd'hui – et de le réconforter dans son idée qui était : « je ne suis pas gentil ». Il ne l'aurait pas supporter; Devenir gentil? Au dessus de ses forces. Inaccessible. Il passa – impassible et solitaire – dans le corridor, sans un mot, alors que Peeves sortait d'un mur, se taisant devant le serdaigle. Peeves et Ezechkiel n'étaient pas amis, pas ennemis non plus, mais l'esprit farceur avait trouvé son maître. Sans doute le deuxième visage qui faisait frémir Peeves après le Baron Sanglant, et tout ça car Peeves avait fini stupéfié après une altercation. Depuis ce jour, l'esprit avait compris qu'il ne fallait pas ennuyer le serdaigle. Mais rusé et sournois à la fois, Peeves eut un rire sinistre et moqueur.

    PEEVES - « Où vas tu? »
    EZECHKIEL - « Cela n'est pas censé te regarder, Peeves. »
    PEEVES - « ...pourquoi n'irais tu pas... te laver? » Petit éclat de rire.
    EZECHKIEL - « J'y pensais justement. »
    PEEVES - « Ne vas pas dans la salle de bain des préfets... de mauvaises sirènes y rôdent. »

    Et Peeves rentra à nouveau dans un pan de mur, l'écho de son rire résonnant dans le couloir. Cet esprit méritait plus que la mort ou l'errance éternelle. Ezechkiel regarda ses mains et grogna. En bon germaphobe, les bactéries, les acariens et les virus de différentes natures, il les haïssait. Tous. Et il en avait peur, atrocement peur. S'il se contrôlait depuis qu'il suivait sa thérapie avec la psychiatre de Poudlard, il n'en restait pas moins phobique. Il sortit sa baguette de sa poche et lança un sort, faisant apparaître le seul ensemble que l'on connaissait à Ezechkiel, c'est à dire : chemise à manchette française blanche, jeans noir, cravate rayée bleue et noire, chaussure noir en cuir synthétique, et veste feutré noire. C'était les mêmes affaires qu'il portait chaque jour. Les même chaussure, les mêmes jeans, les même cravates, les même chemises à manchette française. Tout le monde aurait pu pensé qu'Ezechkiel n'avait qu'un habit, qu'il était sale, mais ce n'était que pour se moquer, car tout le monde savait aussi qu'il prenait trois douches par jour – de peur d'attraper une maladie – et qu'il était des plus soignés dans ce qui était de sa manucure – et seul dieu savait qu'il avait des ongles et des mains de femme – ainsi qu'à son hygiène. C'était... presque sacré, chez lui. Son corps était un temple pur, stérile, sans bactéries, ou presque. La seule chose que l'on trouvait sur son corps était la trace des coups de martinet et de lames de rasoir, non pas faîtes par lui, mais par sa propre mère, des marques invisibles pour tous, bien caché derrière sa chemise, et sa lourde veste noire. Les vêtements en main – en plus d'un caleçon noir propre – il se dirigea vers la salle de bain des préfets. Les mauvaises sirènes? Mais bien sûr. Les portes s'ouvrirent devant lui, dans un bruit, et Ezechkiel jeta un coup d'oeil au bassin où il n'y avait visiblement personne. Peeves préparait un mauvais coup... A moins qu'il n'est voulu que Scylence n'aille dans les autres toilettes? Etrange... il aurait pourtant juré que Peeves était plus intelligent. Il arqua un sourcil, ne voyant pas la silhouette féminine contre le mur et laissa glisser sa lourde veste sur le sol, posant sur cette dernière ses affaires propres, mais il s'arrêta, apercevant la silhouette dans un coin de la pièce, et se tourna lentement vers elle, reconnaissant aussitôt les traits uniques de la croate. Sourire moqueur, cynique et acerbe à la fois, Ezechkiel déboutonnait lentement les boutons de ses manches, et lança sur un ton dédaigneux :

    EZECHKIEL - « Peeves parlait de sirène... il n'avait pas tords. Je vois une mi femme, mi thon. » Silence, pas même un rire, juste un sourire dédaigneux. « Tu ne devrais pas être au lit, Mèlock? À moins que tu attendes je ne sais qui? Ça ne m'étonnerait pas. » Il s'arrêta de se déshabiller et eut un large sourire, assez large pour être terrifiant. « ...que dirait ton père s'il te voyait te laisser aller, Mèlock? Crois-t qu'il serait heureux, là haut? Si faible.... »

    Il avait haussé un sourcil, et son air hautain n'en ressortait que mieux. Et chacun de ses traits étaient tirés de sorte à ce qu'elle se sente étrangement inférieur à lui, et il souriait avec... avec ce regard... si... dédaigneux...










Anonymous

Invité
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Time is running out for you (avorté) #Lun 14 Sep - 19:44


    ( Bon je tente la première personne. J'sais pas ce que ça donne ... )

    Alerte allergie. Allergie. Allergiiiiie @____@
    Mais qu’est-ce qu’il fait là celui là ? il peut pas aller voir ailleurs si j’y suis ? Et mais c’est qu’il s’installe ?! C’est prit, allez hop demi tour y’a déjà quelqu’un ! Suivant du regard la silhouette au combien reconnaissable qui vient d’entrer dans la pièce, je serre mes fins doigts sur ma baguette, ma tête s’enfonçant dans les pierres du mur, inspirant avec force et lentement, posément, jugulant la vague de haine et de colère qui me submerge déjà. Allergie vous dis-je. Cet homme là m’exaspère et me dégoûte. Une hérésie que cet homme là. Comment diable peut-on dire de cet être glacial, machiavélique, mauvais et cynique qu’il est homme ? Comment même lui prêter des sentiments humains lui qui ne doit avoir qu’une seule pierre à la place du cœur ? Détournant un instant mon regard pour le poser sur un vitrail représentant le fond du lac, je revins rapidement vers la silhouette humaine qui venait de laisser choir quelques vêtements. Etait-il myope ou aveugle pour ne pas me voir ? Ou alors, je venais sans le vouloir de réussir le sortilège de métamorphose qui permet de se camoufler avec ce qui nous entoure ( en l’occurrence ici le mur ). Cela pourrait être plausible mais non, ce n’est pas réalisable, ce suis bien loin de maîtriser ce sortilège. Ce n’est pourtant pas l’envie de disparaître qui me manque. Je ne sais comment Ezechkiel s’y prend mais dès que je suis près de lui et qu’on parle ( ou plutôt qu’on échange des mots vu nos conversations limitées ), je pars en vrille. Ou plutôt, je sais très bien pourquoi je pars en vrille. A vrai dire, je ne sais pas comment mais cette pourriture sais pour mon père et s’en amuse grandement. Ce qui me fait vriller complètement. En même temps cette homme est le type même de l’antipathique.

    Mince le voilà qui se retourne. M’aurait il enfin vu ? Prie. Prie. Prie, je me change en mur, je suis le mur … Raté bien entendu, je suis toujours là, silhouette féminine assise et adossée au mur, prenant deux secondes de repos. En face de moi, se tient la plus belle crapule de l’école. Ezechkiel Eden Scylence. Toujours vêtu de son éternel ensemble jean noir, chemise blanche, cravate et veste noire. Funeste silhouette qui fait trembler plus d’un élève de première année. Il faut dire que ce bonhomme là n’est pas réputé pour sa gentillesse, son altruisme et sa compréhension. Il était en train de déboutonner lentement et avec un soin presque maniaque les boutons de ses manches quand son regard se posa sur moi. Relevant le menton, je le fixais d’un œil noir. Repliant mes jambes pour m’installer en tailleur pour bien monter que je n’allais pas me bouger pour son bon plaisir, je l’incendiais à nouveau du regard. Après tout, ce maniaque pourrait bien ce passer d’une de ses trois douches journalières non ? Et si cela pouvait l’emmerder et bien tant mieux, je ne bougerais pas d’ici. Curieux comme je peux changer de caractère et d’approche avec cet homme. Peut-être parce que je sais qu’il n’y a plus rien à tenter avec lui. Qu’il est pourri jusqu’à la racine de mon point de vu. D’ailleurs, ses paroles confirmèrent bien mes impressions et mes certitudes. Mes doigts se serrèrent avec plus de force lorsqu’il mentionna mon père. Ne pas vriller, rester calme et maître de soi même. Ce n’est qu’un jeu pour lui. Il ne sait pas. Tandis qu’il parlait mon regard s’était égaré sur le tas de vêtement du jeune homme mais il revint bien vite se poser sur celui d’Ezechkiel, lourd de reproche et froid, dur. Ma voix s’éleva alors. Dans un grandiose effort, je me maîtrisais et c’est d’une voix tout aussi cynique et mauvaise que la sienne que je lui répondais. Si je craque, il gagne. Pas question de faiblir. Plus maintenant.

    S – « Les vipèrres, leur sales parroles et leurr mauvaise voue sont tout autant dè sorrtie à ce que ye vois. Ca me rassourre, ye me sentirais moins seule. Et quand au fait que ye me laisse aller, y’ai eus, contrairement à certain, oune doure jourrnée. Doure journée qué tou aurrais pou allégée en aidant les premièrres années plutôt qu’en leur retirant des pouints ! »

    En effet, j’en voulais beaucoup à ce Préfet en chef qui semblait être plus heureux à enlever des points plutôt qu’à en donner. Disons que nous avions une approche totalement différente sur ce que dois faire un Préfet. Pourquoi diable suis-je tombée dans sa maison ? Je n’aurais pas plutôt pus tomber ailleurs ? Pestant intérieurement pendant quelques secondes contre le Choixpeau magique, mon regard noisette tombait sur les doigts d’Ezechkiel qui déboutonnaient avec une lenteur excessive les boutons de ses manches. Une petite lueur mauvaise éclaira le fond de mon regard. Une idée germait dans ma tête. Puérile certes. Idiote certes. Un peu violente okay mais si je m’acharnais un peu sur Ezechkiel c’est parce qu’il avait trouvé une corde sensible et qu’il s’amusait à la faire jouer. Et que ce genre de comportement m’insupportait. Encore plus bien entendu lorsqu’il le faisait avec mon père. Me relevant doucement, avec une grâce toute féline, je m’approchais d’un pas vers l’homme que je haïssais cordialement et je relevais ma baguette imperceptiblement. Un mauvais sourire froid étira mes lèvres tandis qu’elles s’entrouvraient suffisamment pour que je puisse lui dire d’une voix mauvaise et sourdre.

    S – « Vou à la vitesse à laquelle tou vas, tou dois êtrre fatigué toi aussi et tou va y passer la nouit. Laisse-moi donc t’aider, aprrès tout, c’est mon travail de Préfet ne ( non ) ? »

    Avant même que mes lèvres se ferment, ma baguette avait effectuée un petit tour dans l’air et un crac sonore et sec retentie, immédiatement suivit par un cliquetis provoqué par la chute de petite rondelle. La chemise du jeune homme s’était ouverte sur le devant. Sauf que je n’avais certes pas employée la méthode douce ; à la place de déboutonner tranquillement un bouton par un bouton, je les avais simplement fait craqués. C’est eux qui avaient produit le petit cliquetis en tombant sur le sol dallé. Un sort qu’un cousin éloigné m’avait apprit et qui était bigrement pratique pour éloigner quelques sorciers trop entreprenants. Mais là, ce sortilège prenait une proportion bien plus intéressante. Toisant l’homme brun de bas et haut, un air de dédain sur les lèvres et uen moue satisfaite, je revenais vite sur son visage, ne m’attardant pas trop sur sa chemise ouverte, aux boutonnières complètement mortes. Je ne voyais pas tellement non plus, la pénombre s’étendant faite avec la nuit tombante. Pas moyen d’apercevoir donc quoique ce soit du corps du jeune homme, je précise que ce n’était pas mon attention. Je voulais juste me venger. C’était puéril, enfantin, stupide et complètement nul mais bon dieu que ça soulage. Inspirant un grand coup, je m’aperçus que je serrais ma baguette à m’en faire blanchir les jointures. Relâchant un peu mon étreinte, je laissais ma voix s’élever à nouveau. Pratiquement un chuchotement, sourdre et toujours aussi mauvaise ( comme toujours pratiquement lorsque je m’adressais à cet homme ) :

    S – « Arrête avec mon père. Zmija ( serpent mais plutôt une insulte ) »









Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
Time is running out for you (avorté) #Mar 22 Sep - 20:58


    ( Désolée du retard! >__<'' )

    Il a un sourire cynique. Cynique et moqueur, car il sait que quoi qu'il fasse, rien que de par sa présence, il l'énervera, lui fera perdre son sang froid, et au final, gagnera. Elle se crispe, mais il n'en tient pas compte. Pourquoi l'avis, les états d'âme, ne serais-ce que la pensée d'une pauvre fille comme Melock pourrait l'intéresser? Seigneur! C'est si loin de ses pensées... si... petit face à ses rêves à lui. Rêves? Allons. Disons plutôt « projection dans le futur ». Ezechkiel la regarda quelques instants, calme et impassible. Quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse, de toute façon, il ne dirait rien et il ne cillerait pas. Car il était comme ça... implacable et imperturbable.

    S – « Les vipèrres, leur sales parroles et leurr mauvaise voue sont tout autant dè sorrtie à ce que ye vois. Ca me rassourre, ye me sentirais moins seule. Et quand au fait que ye me laisse aller, y’ai eus, contrairement à certain, oune doure jourrnée. Doure journée qué tou aurrais pou allégée en aidant les premièrres années plutôt qu’en leur retirant des pouints ! »
    E. - « Désolé, mais j'ai pas choisi trisomique en troisième langue. »

    La réplique était cinglante, rapide, acerbe, et au combien sous entendu. Ezechkiel adorait les réponses à double sens, pouvant être pris ainsi, ou d'un autre côté. Dans ce cas là, il était plutôt fier de lui, même si rien ne paraissait sur un visage à la fois blafard, cadavérique, et de marbre. Un visage qui n'avait rien de particulièrement sympathique. N'importe qui, en croisant le regard bleu opaque d'Ezechkiel, aurait compris qu'il ne fallait mieux pas lui parler. Si une lueur s'alluma dans le regard de la préfète des serdaigles, Ezechkiel ne remarqua rien, trop attardait sur ses manchettes à la française. Les manchettes françaises étaient ceux qui lui allaient le mieux. Ça allait avec sa personnalité, tout comme les cols « strictes », qui entouraient parfaitement son cou. Un col en « o », cachant ainsi jusqu'à la gorge les moindres cicatrices du passé, les moindres souvenirs, tout. Tout, jusqu'au bout, disparaissait devant des vêtements opaques et propres, toujours. Des vêtements pour cacher la honte. You're a shame! You're a shame! La voix résonna dans son crâne, oubliant presque la croate, reportant son attention sur elle, détachant son regard de ses manches pour croiser le sien, brillant de quelque chose qui ne lui plaisait pas. Il tendit à peine la main que les paroles l'envoyèrent valser.

    S – « Vou à la vitesse à laquelle tou vas, tou dois êtrre fatigué toi aussi et tou va y passer la nouit. Laisse-moi donc t’aider, aprrès tout, c’est mon travail de Préfet ne ( non ) ? »

    La chemise craqua complètement, et tous les boutons tombèrent sur le sol dans un cliquetis agaçant. Il rabattit aussitôt sa manche devant lui, cherchant à rattraper le pan de tissu, afin de se cacher. You're a shame! La honte, il n'y avait pas d'autre mot. Il se sentait atrocement nu, pas énervé, mais nu et honteux. Les cicatrices infligées par sa mère, il les sentait tout au long de la journée, il vivait avec, mais cette fois-ci, il les voyait, et même s'il savait qu'elle ne l'avait pas voulu, il savait de même qu'elle avait osé mettre à nu un secret lourd. Il sortit de son autre main sa baguette, dans l'obscurité rien ne permettant d'apercevoir sa main mouvante et il la toisa, avec cette même raideur, ce même regard dédaigneux et ce sourire narquois, mais plus froid que d'habitude, plus stricte et plus sombre encore. L'aura qui se dégageait de lui était imprégné d'une colère sans nom, incommensurable.

    S – « Arrête avec mon père. Zmija ( serpent mais plutôt une insulte ) »
    E – « Tu ne mérites pas de vivre, Melock. Tu ne mérites même pas que je te parle. Ta simple existence est une erreur, et tu le sais. Tu le sais et tu le crains. Tu trembles quand on te le dit. Mais qu'es-tu, Melock? Rien de plus qu'une merde. Tu n'es pas un flocon unique. Tu ne mérites même pas d'être chez les Serdaigles, tellement tu es pathétique. Crois-tu qu'avec ton niveau médiocre quelqu'un puisse être fier de toi? Voilà le beau paradoxe. Toi qui veut être si intelligente, te voilà idiote comme tes pieds, alors que moi qui n'est rien demander, je suis une encyclopédie. Alors dis moi plutôt, little girl, qu'est-ce tu vois dans la glace? Une ratée? »

    La voix était horriblement brutale, narquoise, presque crachait à la figure de la jeune fille. Il tourna la baguette vers lui et formula un sort du bout des lèvres, et tous les boutons se levèrent de sur le sol, reformant sa chemise, puis il tourna le poignet de tel sorte que sa baguette pointe la jeune Serdaigle et siffla entre ses dents, serpent parmi les serpents :

    E - « Quand on porte la main sur quelqu'un, Melock, il faut apprendre qu'on ne peut attaquer quelqu'un de plus fort que soit, sans quoi, on se retrouve rapidement à genoux à chialer comme une madeleine sur sa défaite. C'est affligeant pour le vainqueur, je t'assure. Champio, experliamus, linere, moveare. »

    Les quatre sorts partirent en trombe. Ezechkiel était connu pour son niveau dans toute les matières, pour son intelligence redoutable, et surtout pour le regain d'énergie qu'il donnait durant les duels – au même titre que le sadisme dont il faisait preuve avec ses victimes et ses adversaires. Il avait renverser de la vaseline sur la tête d'Eurydice, avait fait pleurer Harisson, avait déshabiller entièrement Aaron – partant du principe que ça ne le changerait pas – et avait même réussi à envoyer en un seul coup, au tapis, la poufssoufle Ebony. Sans parler des nombreuses fois où les Thompson, à quatre sur Marla, se retrouvaient à voler de part et d'autre du jardin de Poudlard, accrochait en l'air – magiquement – par la cheville, sans aucune possibilité de redescendre, et ce, jusqu'à tard dans la nuit. C'était l'effet Ezechkiel. Le deuxième effet kiss cool... pas vraiment cool, certes. Il regarda donc avec une attention particulière le déroulement de ses sorts. Le champio déclencha un bouclier transparent autour de lui, le protégeant de la prochaine attaque – si jamais elle avait le temps, l'experliamus la désarmerait, le linere l'immobiliserait au sol avec des lières, et le moveare? Il la ferait pleurer contre son grès, comme une madeleine. C'était l'un des sorts préférés d'Ezechkiel, avec l'endoloris – mais il n'était pas vraiment sûr que ce fusse une bonne idée que de s'en servir maintenant, sur elle, sans la tuer par la suite. Tuer, chose qu'il avait renoncé à faire depuis le jour où son grand père – le directeur – lui avait annoncé que si ça venait à se passer, il le passerait dans un hachoir électrique et ce, vivant. Pas qu'Ezechkiel aille peur, mais autant attendre les dix huit ans avant de se retrouver à Azkaban, réellement. Il la fixa, un sourire moqueur.

    E - « On cherche encore à faire la fière? Poor little girl... perdu, et face au big bad wolf... poor, poor little girl... »

    Son accent british était magnifique, et le sociopathe faisait si bien l'acteur, qu'on aurait réellement pu croire qu'il s'apitoyer sur la serdaigle.









Anonymous

Invité
Invité

Time is running out for you (avorté) #Jeu 22 Oct - 17:48


    Nous sommes tous si faible________


    Voilà typiquement le genre de petites piques qui me fait sortir de mes gongs W___W
    Langue trisomique ? Et ton accent, tu crois qu’il est mieux non ? Nanméow comment diable ce petit prétentieux peut-il se permettre de me dire cela ? En même temps, il est vrai que cela ne m’étonne qu’à moitié. Pour connaître Monsieur Ezechkiel Scylence, je le sais hargneux, pédant, fier et plus que hautain. Ce n’est pas vraiment un portrait très flatteur mais que dire d’autre si ce n’est ; c’est la réalité. Car il ne faut pas se voiler la face, il y a certaines personnes odieuses et ce jeune homme en fait partit. Pas étonnant qu’il n’est aucuns amis ici. Comment aimait rester avec quelqu’un qui vous prend pour un chien ( et encore vous avez de la chance, il pourrait vous prendre pour son larbin ou de la merdre. ) Non vraiment, traîner avec ce genre d’homme me semble la plus mauvaise idée que quelqu’un puisse avoir. A vrai dire, c’est surtout ce petit sourire suffisant qu’il affiche en permanence qui me fait virer et déculpe mon allergie face à cet homme. Comment peut-on être ainsi ? Si quelqu’un pouvait un jour lui mettre une raclée et le faire descendre de son piédestal, je suis certaine qu’il y aurait beaucoup de monde pour lui marcher dessus. Mais il est vrai qu’il me faudrait avoir de la patience car je dois bien avouer que cet homme brun a de la ressource et du talent. Même s’il s’en sert pour de mauvaises choses. Voilà pourquoi d’ordinaire je me contente de remarques acerbes et je ne vais pas plus loin. Mais allez savoir pourquoi, je dois vraiment être en rogne et il me fout en boule cet homme-là. Et ce soir, je n’ais pas envie de m’écraser. Voilà pourquoi une petite flamme s’alluma dans mes yeux. Voilà pourquoi je lui parlais d’une voix susurrante et mauvaise. Et voilà pourquoi, quelques secondes plus tard, sa chemise volée en éclat. Fini les beaux boutons de manchette, fini le tissu blanc immaculé, fini le parfait col. Rien que ça, rien qu’avec ce petit bout de chaos et d’anarchie, je me sentis mieux.

    Même si je savais bien que j’allais très certainement regretter de m’être ainsi attaqué au « grand Ezechkiel ». Mais bon dieux que c’est plaisant de se rebeller un peu contre le « grand manitou » ! A peine avais-je abaissée la main, apaisée et prête à en rester là que je saisissais de l’œil deux mouvements. Le premier ce fut la main blafarde d’Ezechkiel qui venait d’attraper au vol un pan de tissu pour protéger sa presque nudité. Tiens, le jeune homme serrait-il gêné et prude ? Etonnant. Mais je n’eus pas vraiment le temps de m’appesantir sur le sujet car je saisis du coin de l’œil quelque chose de plus important. Ezechkiel avait sortit sa baguette. Et il semblait en colère. Mais pas juste une petite colère. Non et non, plutôt une colère monstre. De celle qui suinte et sont plutôt dévastatrices. Celles retenues qui sont le fruit de nombreuses années à ruminer sa haine ou sa peine. Etrangement, cela me rappelait un peu la colère que je pouvais avoir lorsque l’on insultait mon père. L’espace d’une seconde, je posais un autre œil sur le jeune homme. Cela, avant qu’il ne pointe sa baguette sur moi et que je me rappelle qui il était vraiment.

    Alors sa voix s’éleva. Mauvaise. Ou combien mauvaise. Vicieuse et grave. Mais à la fois tout aussi très calme et posée. Il préparait quelque chose, j’en étais sûr mais je savais pertinemment qu’avec mon niveau je ne pourrais pas vraiment lui résister. N2anmoins, ses paroles ne firent qu’attiser la haine que j’avais pour cet horrible personnage. Oubliez les quelques doutes et regrets que j’eus pût avoir quelques secondes plus tôt. Il n’était plus qu’un démon contre lequel il fallait que je me protège. Je fermais les yeux un quart de seconde et eut une petite pensée pour mon père. Idiot n’est-ce pas comme on peut tenter de se raccrocher à quelque chose de bon quand tout va mal ? Mais c’est ainsi que je tenais. Rouvrant doucement les yeux, comme si je n’avais fait que ciller, je posais les yeux sur Ezechkiel, attentive. Pour l’instant je préférais ne pas répondre mais l’incendiais du regard. Et lorsqu’enfin il se décida à lancer ses sorts, j’étais prête à réagir. Je compris alors deux choses à la fois. D’une je n’aurais le temps que de contrer un seul sort. Et de deux, il y en avait un que je ne connaissais pas. Alors, qu’allais-je faire ? Quel sort contrer ? Alors que mon esprit était encore en train de réfléchir, ma baguette se releva et j’eus à peine le temps de murmurer un mot ; « Radost ( joie ) » que me voilà ligoté à terre. Entourée de lierre partout, j’eus au moins la satisfaction de voir que mon contre sort avait marché. Je ne pleurais pas.

    Je me rappelais bien avoir déjà vu Ezechkiel l’utiliser sur un élève et j’avais mené une petite enquête de mon cru dans la bibliothèque. Cela cumulé à ma langue natale, le croate, quelques aides de ma mère et j’avais mis au point ce que je pensais être un contre sort. Quelle fierté de voir que celui-ci marchait bien. Bon, avouons-le, il fallait que je me concentre sur un sentiment heureux pour ne pas laisser les larmes gagner mes yeux mais finalement, ça se passait plutôt bien. Ais-je oublié de mentionner que ma baguette avait valsée au loin et que je me trouvais dans l’incapacité de bouger ? De plus, même si j’arrivais à me libérer, je voyais l’air miroiter légèrement autour de l’homme brun. Il avait dû se protéger d’un bouclier. Alors pour l’instant, outre le fait de lui jeter l’une des chaises présentes dans la salle de bain à la figure, je ne voyais pas trop quoi faire. Je ne saurais vous mentir, je n’étais pas dans une position très confortable, les paroles d’Ezechkiel tournaient lentement dans ma tête et j’essayais du mieux que je pouvais de les repousser. Mais difficile quand on vous enfonce un couteau dans une plaie ouverte au beau milieu de votre cœur. Je manque d’assurance ? C’est peut dire. Je suis de celles qui font leur maximum pour atteindre un niveau qui rende fier ceux que j’aime. Car au final, ce n’était pas tant pour moi que je travaillais d’arrache pied mais plus pour ma mère et mon père. Voilà peut-être pourquoi je me calmais étonnamment rapidement. Certes j’étais à la merci de ce démon brun, certes j’étais dans une fâcheuse position mais au moins, je blindais mon cœur. Il ne pourrait pas le toucher. Je ne pleurerais pas devant lui. Ne desserrant pas les lèvres, je me contentais de poser sur l’homme un regard Emplie de pitié. Car au final, oui, j’avais bel et bien de la pitié pour cet homme. Tout du moins, je préférais penser à cette pitié plutôt qu’à la panique sourde qui vibrait au fond de mon ventre.

    Sociopathe va ! Mais sache que je garderais la tête haute. Non, je ne baisserais pas la tête devant le « big bad wolf ». Non, la poor litlle girl ne baisserais pas les yeux et encore moins ma garde. Non, cet homme est une réelle vipère sadique qui aime asseoir son pouvoir sur les autres. Pour moi, Ezechkiel était désormais classé dans le groupe des personnes foncièrement mauvais. Il en existe peu mais lui en fait bel et bien partit. Plantant mes yeux noisette virant au noir sombre sur le visage d’albâtre et de marbre. Mauvais mauvais mauvais @________@. Très honnêtement, je crois bien que j’aurais pu tuer cet homme à main nues rien qu’avec les ongles si j’avais pus. Mais malheureusement, je ne le peux car voyez vous, cet homme-même aime à ridiculiser, rabaisser, mater et casser les gens. Mes lèvres s’entrouvrirent alors pour laisser sourde quelques paroles. Je gardais néanmoins la tête haute et fière.

      SVJELTANA – « Tou qui prends tanto dé plaisir à voir souffrrir les aoutres, tou aimes téllement assouvrir ton pouvoirr sour les autres, affirrmer ton ascendance. I ça, n’est-ce pas oune marque de peur ? Hein Ezechkiel ? N’as-tou donc pas peurr de te voirr tomber dans l’oubli toué aussi ? N’as-tou pas peur qu’oun jour, ton sang pour et ta descendance ne te souffise plous pour êtrre au centre de l’attention ? Nous sommes tous faibles Ezechkiel, toué le prremier. Au final, tou ne vaux pas mieux que moi … »









Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
Time is running out for you (avorté) #Jeu 29 Oct - 16:42





    Elle ne pleurait pas. Saloperie de contre sort... Il cilla, agacé par sa présence, par sa satané existence, par tout ce qui la constituait. Et dieu sait qu'il y avait des choses... Mais elle n'en valait pas la peine, car elle n'avait pas encore compris que ça ne faisait ni chaud ni froid au jeune homme qu'elle puisse souffrir ne serais-ce qu'un minimum vis à vis de son père. Oh, elle aurait bien pu être incestueuse ou au contraire le haïr, ça ne l'aurait pas même effleurer, car Ezechkiel était de ces personnes déconnectés de la réalité du monde. Il était « irrationnelle », car il ne partageait en aucun cas sa raison, sa réalité, à celle des autres. Il avait la sienne, et il la gardait. Personne n'aurait pu le comprendre alors, et encore moins une croate qui souffrait d'un complexe, surtout pas elle.

    « Tou qui prends tanto dé plaisir à voir souffrrir les aoutres, tou aimes téllement assouvrir ton pouvoirr sour les autres, affirrmer ton ascendance. I ça, n’est-ce pas oune marque de peur ? Hein Ezechkiel ? N’as-tou donc pas peurr de te voirr tomber dans l’oubli toué aussi ? N’as-tou pas peur qu’oun jour, ton sang pour et ta descendance ne te souffise plous pour êtrre au centre de l’attention ? Nous sommes tous faibles Ezechkiel, toué le prremier. Au final, tou ne vaux pas mieux que moi … »
    « Qui parle de jubiler de ton malheur, gamine? » siffla le Serdaigle, alors qu'il s'asseyait sur un banc, juste en face d'elle, la fixant toujours, elle et le moindre de ses gestes. « Voilà ce qui nous différencie, tu vois, Autumn. Tu n'es pas méchante, c'est tout. Tu essayes de sortir les griffes de m'atteindre, mais tu es si... si... innocente, j'imagine, que tu n'arriveras jamais à savoir où ça fait mal, où ça pourrait me blesser, alors que moi, avec ou sans dossier, j'aurais pu te titiller, encore et encore, sur ton père, et le plus pitoyable dans tout ça, c'est qu'à chaque fois, tu marches dedans. Ça te tient tant à coeur de te sentir aimer par un être aussi hypocrite qu'un père? Regarde la vérité en face, Autumn. Les gens demandent trop aux autres. Ton père voudra toujours plus que tu ne peux lui donner, mais au final, emmerde le ton géniteur, je sais pas, mais arrêtes d'être coincé comme ça dans ton petit monde de bisounours où tout le monde devrait être gentil avec son prochain... » Ezechkiel soupira, dépité. « Je l'aime bien mon prochain, moi... c'est le suivant que j'emmerde. »

    Pourquoi Ezechkiel parlait ainsi? Il n'en savait trop rien. Il ne voulait pas l'aider, mais quelque part, ça l'agacer. Elle était toujours comme ça, comme si tout tourner autour de son père. Son petit monde était trop ridiculement et ça l'énervait. Il avait envie de la prendre et de la secouer, une bonne fois pour toute.

    « J'aurais pas de gamin. Tu me connais très mal, Mèlock... très mal. Sinon, tu saurais que je n'ai pas besoin des autres pour savoir que je suis meilleur que toi... » Il roula des yeux, un peu plus dépité. « De toute façon, je n'ai pas peur de qui que ce soit, que ce soit toi, ou même mon grand père... alors... pour faire ton psy', tu reviendras plus tard, okay? »

    Il resta imperturbable. Autumn Mèlock avait besoin de se faire secouer... une bonne fois pour toute.










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