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 Animation: Curiosity kills the cat. (part.I)

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PROFIL & INFORMATIONS









...and the pendulum.

...and the pendulum.


► MESSAGES : 126
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Dim 26 Sep - 9:19


Voilà cinq mois que cet endroit des sous sols sans la mort et le froid. L'humidité y est pesante et on a toujours l'impression d'entendre quelque chose dans le noir à couper au couteau. Les bougies qui autre fois éclairaient ici sont éteintes. On discerne vaguement leur forme blanche cireuse qui flottent dans les ténèbres comme les esprits maudits des limbes. On a bien voulu les rallumer mais l'eau en suspension dans l'air c'est celle des catacombes, nauséabonde et poisseuse. Elle ne tolèrera pas une flamme d'espoir. Ce n'est pas pour rien que les professeurs ont condamné l'accès à cette partie du château. Tout ce que vous pouvez faire si vous en avez le courage, c'est venir mettre votre nez jusque là, après les cachots de Serpentard, après le cachot aux potions, après tout. Il n'y a rien de toute manière ici. Rien d'intéressant. Même les fantômes ont fuit les lieux.
Pourtant devant la porte des catacombes, un petit filet de lumière, une lueur faiblarde, perce le silence. La double porte cloutée, interdite par des enchantements terribles, tissés à la baguette de la Directrice Grey et d'Abaddon Van Hellsing, se souvient bien ce qu'il s'est passé ici il y a quelques mois. Le sang, les hurlements. Il y a encore sur les pavés les marques de griffes qu'on laissé les loups-garous et là sur le mur cette étrange tâche sombre c'est... non mieux vaut peut-être que vous ne sachiez pas ce que c'est que cette tâche brun sombre sur le mur. Et dans l'obscurité de toute manière, il y a peu de chance que vous la voyiez.

Vous aussi vous avez vu ce qui s'est passé ici. Peut-être même faites vous partie de ceux qui ont été blessés? De ceux qui ont vu des amis à eux mourir sous leurs yeux, sans doute de la pire des façons. Peut-être connaissez vous ce garçon de Gryffondor, Dean, qui a eu t le bras arraché par un loup. Où ce Serpentard, Matthias de Salamine qui a fait une chute du quatrième étage et s'en est miraculeusement sorti après un mois de coma. Vous avez sans doute une histoire à raconter sur cette nuit du 31 décembre vous aussi, à moins que l'histoire, la vraie histoire, celle à cause de quoi tout ça a commencé, vous ne la connaissiez depuis toujours. Est-ce qu'elle vous obsède? Est-ce qu'elle vous laisse indifférent? Si vous êtes ici ce n'est sans doute pas le cas. Vous avez vos raisons...

Citation :
INDICATIONS DE JEU
• Introduisez vous dans ce contexte, en n'oubliant pas de tenir compte de votre BG d'orphelin. Vous pouvez vous mettre d'accord HRP pour faire des alliances ou pour décider qui arrive avec qui où si vous venez tout seul.
• Vous serez très certainement séparés à un moment ou un autre de l'animation.

Bon Jeu Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) 560410









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Ven 1 Oct - 19:59


Qu'est-ce qui avait bien pu guider les pas de la jolie Kaprice Harlington dans ces lieux sombres et fuis par tous ? Jolie … Tout était relatif. Et cela tenait à expliquer sa présence ici, cette nuit-là. Il n'y avait qu'à la regarder pour comprendre. Pâle, pire qu'un fantôme, elle en serait devenue évanescente s'il n'y avait pas eu le feu de ses yeux pour le compenser. Un feu qui l'habitait depuis quelques semaines maintenant, et qui l'avait poussée à descendre jusqu'ici. Pas que ? Certes …

Il y avait des années de ça, alors qu'elle était une petit file qui venait à peine d'arriver à l'orphelinat, elle se souvenait parfaitement de ce qui s'était passé. Une histoire par soir, c'était la tradition, qu'elle avait vite adoptée. Ce jour-là était celui d'Haloween, des esprits, de ce genre de légendes. De quoi faire frissonner la demoiselle ? Pas vraiment. Dès qu'elle avait compris qu'un jour elle pourrait en venir à bout, toutes ces créatures soit-disant terrifiantes avaient cessé de l'effrayer aussi sec. Mais elle aimait quand même cette journée, qui, selon elle, devait être la fête des sorciers, au même titre que la fête des mères. Fête qu'elle n'aimait plus. Ce soir-là, elle avait passé une très bonne journée, et, déguisée en chat noir, elle s'était assise avec tous les autres, quand ce vieil homme s'était avancé et avait commencé à raconter l'histoire du Poète, et de son Pendule. L'attention des enfants était vite montée. Poudlard les faisait tous rêver, c'était comme une porte de sortie pour eux, devenir quelqu'un d'autre que l'un des orphelins du Chemin de Traverse. Peut-être était-ce aussi l'ambiance d'Haloween. Mais Kap' se souvenait parfaitement du sentiment général. Cette histoire, cette légende devait être vraie. C'était tout du moins ce que la plupart des gens pensaient. Et surtout Heath. Elle avait gentiment acquiescé et n'avait pas fait d'autre commentaire quand il en avait reparlé, en sa présence. Pour elle, c'était une histoire formidable. Peut-être était-ce vrai, peut-être que non. Elle en doutait fort. Helga Poufsouffle n'aurait pas pu aimer un homme qui aurait déclenché sur son école adorée, et sur l'humanité des tourments engendrés par la magie noire. Elle n'était pas comme ça, dans l'esprit de la petite fille. Et il devait toujours en être ainsi. Même quand elle entra à Poudlard, qu'elle rejoignit le groupe d'Heath, et qu'il se lança dans cette quête insensée pour retrouver la tombe du Poète et son Pendule. Jamais elle ne l'a dit à qui que ce soit, mais elle doutait fortement de l'existence d'un tel endroit, et d'un tel objet. Mais si ça amusait Heath … elle suivait, tout simplement. Et même si par le plus grand du plus grand des hasards, ils le trouvaient … et bien elle saurait quel usage en faire. Elle avait deux trois comptes à régler, et quelques choses qui lui tenaient particulièrement à coeur. Allez savoir lesquelles …

Ils ne trouvèrent pas cette salle. Ils ne trouvèrent pas le Pendule. Non. Quelqu'un d'autre le fit. Et là, Kaprice ne put plus nier l'évidence. Cet salle était bel et bien réelle. Et la légende également. Cette nuit-là … Elle n'avait pas tout de suite compris ce qui se produisait. C'était insensé, une véritable apocalypse. Elle n'avait aucune mémoire précise, simplement des flash qui lui revenaient en mémoire. Du sang. Des cris. Heath. Pourquoi Heath ? Elle ne se souvenait plus. Ils étaient tous là en fait. Les orphelins. Peut-être. Sans doute. Elle ne se souvenait pas exactement. Choc post-traumatique diraient certains. Toujours était-il qu'elle n'avait pas vraiment souhaité qu'on lui rende la mémoire. Le peu qu'elle en apercevait lui suffisait amplement. Elle n'avait pu ignorer les blessés, ni les regards torturés après ça, ni la nuit éternelle qui s'était abattue sur la Terre. Et tout ça … pour elle, tout ça avait commencé des années auparavant, alors qu'ils écoutaient juste leur histoire du soir, à l'orphelinat. Et si c'étaient eux qui avaient déclenché tout ça ? En cherchant, en fouillant, est-ce que sans le savoir ils étaient passés juste à côté de leur but ? Ils avaient exploré cette partie du château, sans succès, ils l'avaient cru, et si finalement c'était de leur faute ? Tout ce qui se produisait actuellement ? Ça l'avait rongé, pendant un bon moment, et de temps en temps, encore. Et cette histoire, à laquelle elle n'avait pas voulu croire, était vraie, en fin de compte. Qui l'eût cru ? Certainement pas elle. Il faudrait qu'elle revoie ses avis sur les gens de Poufsouffle à l'avenir, peut-être étaient-ils finalement plus versés dans l'occulte qu'elle n'aurait pu le penser. Se méfier des apparences. Toutes ces années … et ils vivaient l'histoire maintenant, la fin de l'histoire. C'était à devenir fou. Ce qui était à peu près de le cas de Kaprice en ce moment. Oh, pas à cause de cette histoire, loin de là, bien sûr. D'ailleurs, c'était purement par hasard si elle s'en était souvenue, et si elle était revenue ici. Enfin, pour ceux qui croient au hasard, évidemment.

Elle s'était endormie. Pas dans son lit, elle évitait sa chambre et la salle Commune de Gryffondor depuis quelques temps. Elle ne voulait pas croiser le regard interrogateur de Karly sur sa mauvaise mine, elle ne voulait pas de ses questions sur le Bal. Elle ne voulait pas constater l'absence de Cem, et que celle-ci lui pesait en définitive. Elle ne voulait pas de tout ce rouge et or qui la parasitait et risquait de lui faire éprouver le besoin intense de se confier. Pleurs. Aveu de la faiblesse, de la défaite. Et ça, c'était hors de question. Elle se maintenait dans un état perpétuel de colère, de rancoeur, et de soif de vengeance. Elle y travaillait, sans relâche. Même en cours, auxquels elle assistait tout de même, mais sans écouter. Elle s'asseyait à l'autre bout de la pièce quand elle avait repéré la chevelure blonde qu'elle haïssait plus que tout au monde à présent, et se perdait en notes infinies sur la meilleure façon de lui faire payer. Elle mangeait à peine, ne se reposait jamais, ne mangeait pas, fumait de plus en plus. Tenait grâce à l'adrénaline. Mais il fallait bien que le corps reprenne le dessus à un moment ou à un autre. Et ce fut comme ça qu'elle s'endormir, sur des coussins servant aux cours de sortilèges, au milieu de ses notes, livres et autres bougies, grigris, ses cheveux recouvrant son visage torturé. Et qui le fut encore plus au bout de quelques secondes.

Elle marchait dans les cachots, seule.
Les ombres se mouvaient doucement autour d'elle.
L'atmosphère n'avait rien de chaleureuse.
Mais elle n'avait pas peur.
Et là, au détour d'un couloir …

Lui.
Il portait des vêtements moyenâgeux.
Exactement comme elle l'imaginait.
Les poches pleines de parchemins.
Le teint légèrement olivâtre.
Un sourire étrange aux lèvres.

Je t'attendais, Kaprice …

Il connaissait son nom.
Il s'avança vers elle.
Tendit la main vers elle.
Son regard se fixa sur ses doigts.
De longs doigts noueux.
Entre lesquels pendait une fine chaine.
Et au bout …

Elle se réveilla. Instantanément. Elle ouvrit simplement les yeux. L'instant d'avant, elle dormait, et là, elle était réveillée. Elle se passa une main fatiguée dans les cheveux. Son coeur battait lus vite que la normale. Mais elle n'avait pas eu peur. Ce n'était pas un cauchemar. Ce n'était pas un avertissement. Mais une invitation. Elle se prit la tête entre les mains, posa les coudes sur ses genoux, et réfléchit deux secondes. Le Poète. Elle n'en avait pas rêvé depuis très longtemps. Petite, si, à l'orphelinat. Mais elle se disait juste que l'histoire lui avait vraiment plu. Mais, au fil du temps, cet homme avait eu une toute autre signification pour elle. Qui était-il réellement ? Poète, amoureux des mots, amoureux d'Helga, ce devait être un homme exemplaire. Mais il avait lancé une affreuse malédiction. Pour se venger. Deux côtés. Une dualité. Qu'elle connaissait plutôt bien. Cette histoire avait résonné de façon différente en elle au fil du temps. Alors que signifiait le revoir ici, maintenant ? Que voulait-il lui dire ? Ça ressemblait fort à un message, mais quel était-il ? Fronçant les sourcils, elle se leva, et se mit à faire les cent pas. Et soudain, ça la frappa. La chaîne. Le Pendule. Nouveau froncement de sourcils. Elle n'avait pas entendu un mot à son sujet. Pourtant, il était quasiment sûr qu'on en aurait entendu parler. C'était une partie de la légende, l'antre du Poète, le Mal, tout ça était lié au Pendule. Et cet artefact, cette somme de pouvoir … ça ne pouvait pas laisser les gens indifférents. Le Pendule était la réponse. A la question du rêve ? Ou était-ce un début de réponse? Le Poète avait-il voulu lui offrir la réponse à la question qui lui trottait dans la tête « comment faire pour le faire souffrir, le détruire? ». Ou « comment tuer mes parents de la façon la plus horrible qu'il soit? ». Ou « qui suis-je vraiment? ». Elle interrogea son reflet. Une fille bien pâle. Mais sa pâleur ajoutait un quelque chose à ses traits qu'elle appréciait, au final. Est-ce que le Poète s'était posé la même question ? Avait-il eu la réponse ? Le Pendule contenait-il la réponse ?

Il n'y a qu'un moyen de savoir …

Et c'était ainsi que Kaprice s'était retrouvée dans cet endroit, maudit entre tous, évité par tous. Pour savoir. Le Pendule, où était-il ? Qu'était-il vraiment ? La main assurée, baguette allumée, elle avançait. Peur ? Même pas. Elle voulait savoir. Peut-être même avait-elle besoin de savoir ...









Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Sam 2 Oct - 10:26


Le Poète. Un être légendaire au départ. Mais si seulement il n’avait été que ça pour notre jeune Joleene…

Petite, à l’orphelinat, Halloween était synonyme de légendes, de mythes. Elle adorait ça. Joleene attendait ce jour avec une grande impatience. Pas pour les déguisements, non. Elle n’avait jamais aimé se déguiser, même si maintenant c’était ce qu’elle faisait au quotidien: mettre un masque d’innocence et de naïveté. Non, si elle attendait Halloween comme un enfant attend la venue de Père-Noël c’était par ce que son père-noël à elle venait tous les ans le 31 octobre lui apporter son histoire. La majorité du temps, il parlait de créatures fantastiques que des sorciers avaient réussi à asservir, à combattre. Ces contes amenaient de l’eau à son moulin d’ambition. Elle voulait qu’un jour quelqu’un raconte de telles histoire à son sujet. Elle voulait se sortir de sa condition. Oui, un jour ceux qui les avaient abandonnés, elle et Jake, le regretteraient amèrement.

Mais une année, celle avant qu’elle rentre à Poudlard, le conteur raconta l’histoire du Poète et de son Pendule. Cette histoire l’avait fascinée. Poudlard la faisait rêver et toutes ces légendes d’une puissance incomparables attisaient son désir. Si la légende du Poète avait contribué à son penchant pour la magie noire? Très certainement. Elle avait longtemps fait ses recherches, entraînant son jumeau dans toutes ses aventures. Joleene avait été fascinée par le fait qu’Helga Poufsouffle, la très noble fondatrice de sa maison ai eu une attirance pour quelqu’un qu’on lui avait tant de fois présenté comme un être à double face, une blanche et une noire. Elle avait donc recherché ce côté noire en elle-même. Si elle l’avait trouvé ? Plutôt deux fois qu’une.

La jeune Poufsouffle avait alors abandonné ses recherches sur le poète et son cher pendule pour se consacrer aussi pleinement qu’elle le pouvait à sa nouvelle passion nocturne qui la rongeait de l’intérieur. Au fil des années, la jeune Joleene avait pu totalement s’identifier au poète … mais ne l’avait pas remarqué. Jusqu’à ce fameux soir. Bien sur tout était encore dans le brouillard pour elle. C’était allé si vite.

Joleene s’était retrouvé là par le plus grand des hasards. En fait, elle se faufilait encore de nuit vers le parc quand un flot de professeur et autres étaient accouru vers les cachots, elle ne pouvait donc par raisonnablement sortit. La jeune fille avait donc suivit le flux des personnes et s’était retrouvée sur les lieux. Elle avait été alors comme transporté d’être le témoin vivant de toute cette pagaille, car il n’y avait pas d’autre mot. Joleene avait été figée d’admiration devant tant de puissance magique déversée. Mais elle en avait vu l’effet dévasateur. Des élèves blessés voir plus. Elle n’avait pu supporter ça. La jeune Poufsouffle avait alors mis tout son savoir au service du château et des sas habitants, essayant par tous les moyens possibles de contrer la magie du poète. Mais sa magie était aussi noire que la sienne, bien que vraiment très inferieure en puissance.

Est-ce cela qui l’avait attiré? Comme un aimant, oui. Elle n’avait pu lutter contre cette attraction et s’était tout simplement précipité dans la chambre … sans encombre. Inexplicable, ça pour sur. Elle n’en avait parlé à personne, personne ne l’ayant remarqué de toute façon. Elle avait alors vu briller le pendule, minuscule et scintillant dans l’obscurité, au bout de sa chaine d’or. Comme hypnotisée, elle n’avait pu détourner son regard et avait tenté de le saisir. En vain. Il disparut dans une nuage de fumée si noire qu’elle avait pu le percevoir dans l’obscurité à peine teinté de l’éclat de sa baguette.

Depuis, trouver le pendule était comme une obsession. Et tous les soirs, avant de retourner vers sa forêt chérie et s’entrainer, elle retournait sur les lieux avec l’espoir que le pendule apparaîtrait pour elle. Du délire n’est-ce pas ? Non, en fait, pour elle s’était totalement censé, elle savait que ce pendule était la source de la nuit perpétuelle, des esprit, du mal alentour. Si elle le possédait, peut-être pouvait-elle mettre fin à tout ça et qui sait quelles autres possibilités ce bijou offrait? Un objet si puissant …

C’est donc pourquoi, comme tous les soirs, elle revenait devant cette porte. Bien sur, elle était condamnée à l’aide de planches, et elle n’avait encore jamais osé la franchir. Non, pas sans protection. Adepte de la magie noire oui, insensée, certainement pas. Elle avait préparé cette opération pendant un mois. Dans son attirail, une potion de défense particulièrement puissante à base d’ingrédients puissamment interdits qu’elle s’était procurée par des moyens plus que louches, sa baguette bien entendu et en mémoire tous les sorts possibles et imaginables qui pourraient la sortir d’affaire si jamais ça tournait mal.
Joleene avançait à pas décidés dans le couloir sombre, sa baguette allumée à la main. Dans l’autre, elle tenait bien serrée la plume blanche qu’elle considérait comme un talisman que Matthias lui avait donné. Elle était toujours chaude et douce. Symbole de sa promesse. Qu’elle était en ce moment même en train de ne pas tenir. Non, arrêter la magie noire lui était devenu impossible, il fallait faire face à la réalité. Mais peut-être que la présence d’un objet si pur à ses côtés feraient la différence de ses actions entre le bien et le mal.

Enfin, elle arriva en face de la porte. Joleene avait étudié le mythe suffisamment longtemps pour savoir qu’on entrait pas dans la chambre du poète sans en avoir expressément été prié. La jeune Poufsouffle s’assit donc sur le sol en face et attendit, se concentrant pour que sa demande soit claire. Elle procédait, en quelque sorte, comme pour la salle sur Demande. C’était la manière la plus cohérente qu’elle avait trouvé pour que le poète l’entende. Si jamais même cela était possible. Elle pensa donc, presque à voix haute, marmonnant entre ses dents :

  « Tu m’y a amenée une fois,
Car tu as reconnu ma magie
Comme quelque chose en quoi tu avais foi
Alors juste encore une fois, je t’en prie
Laisse moi entrer chez toi »

Après tout c’était un poète, même si ce n’était pas de la grande littérature, et si il l’entendait, il serait peut-être sensible à ses vers. Joleene les répéta, encore et encore. Elle ne lâcherai pas… mais elle entendit des pas dans son dos …









Anonymous

Invité
Invité

Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Dim 3 Oct - 17:37


Il l'avait suivit puisque décidément, le hasard faisait bien les choses. Bien que ça n'avait pas été l'idée de départ, mais lorsqu'il avait vu sa silhouette se détacher sur les murs dans les couloirs, fuyant vers le terrain de quidditch pour que finalement elle fasse demi-tour, il avait vu là une occasion en or de découvrir à quoi elle passait ses soirées. Surtout que c'était rare qu'il se retrouve au même endroit qu'elle au même moment, puisque lors qu'ils se retrouvaient à Poudlard, elle semblait le fuir, bien que prétextant sans arrêt une masse de travail énorme.. Ce qu'il ne pouvait vérifier puisqu'ils n'étaient pas dans la même maison et qu'au retour à l'orphelinat, ils reprenaient une relation presque amicale, autant que leur vie d'orphelin et leur but commun pouvaient le permettre.
Tout ça pour le pendule.

Heath, dès son arrivé sur le chemin de traverse, avait été fasciné par ces rituels au coin du feu, les soirs d'Halloween, a écouter les histoires d'un vieillard qu'il pensait gâteux à l'époque. Jusqu'à cette histoire que d'autres prenaient d'affabulations, de délire de sénile ou de conte pour effrayer les enfants. L'histoire du Poète et du Pendule. Dès les premiers mots qui s'étaient échappés de la bouche ridée, le petit garçon qu'il était à l'époque avait été fasciné et même un peu terrifié. Imaginez ce qu'il pourrait faire avec toute cette masse de pouvoir l'exalté et à la fois transformait chacun de ses rêves en cauchemars sanguinaires où régnait chaos. Parce que même avant l'histoire, il avait cette part d'ombre en lui, cette part de ténèbres qui n'avaient fait que grandir au fur et à mesure qu'il se nourrissait de ce mythe. Et peu à peu, ce qu'il apprenait du poète guidait sa vie, ses pensées. Il avait fallut jouer finement en faisant les recherches sur le pendule, surtout quand il s'était retrouvé à Poudlard pour la première fois. Parce qu'il n'était pas le seul à le rechercher et il le savait.
C'était là que Joleene entrée en scène.
Il se méfiait d'elle et de ce qu'elle laissait paraître, depuis longtemps, depuis qu'il avait vu cette flamme dans son regard à l'entente du conte. Heath avait comprit qu'il avait là non pas une alliée mais une adversaire et qu'une course contre la montre s'était enclenchée; il fallait qu'il en sache le plus possible avant elle. Il avait beaucoup plus besoin qu'elle de ce pendule. Il lui fallait la force, le pouvoir, il fallait qu'il nourrisse ce désir de vengeance qui lui rongeait l'âme et lui croquer les os. Il se devait de prendre sa revanche sur le monde, sur tous ceux qui l'avaient abandonné ou avaient fermé les yeux quand ils en savaient trop. Il devait frapper aussi douloureusement que les coups dont son père l'avait assommé.
Evidemment, il avait trouvé des sbires en arrivant à Poudlard, des enfants de l'orphelinat qui le suivait comme un Padre de la mafia. Comme Kaprice, même si il avait bien sentit qu'elle gardait ses réserves quand à ses croyances sur ce mystérieux pendule. Mais sa foi à lui ne s'était jamais ébranlé, jusqu'à cette nuit .. Cette fameuse nuit ou tout avait volé en éclat pour ceux qui ne s'étaient attendus à rien.

Certes, Heath aussi avait été surprit de l'attaque, et surtout agacé que le tombeau eut été sous ses yeux sans qu'il eut jamais l'idée de l'ouvrir. Quelqu'un d'autre l'avait fait. Il avait soupçonné Joleene, comme toujours, poussé par sa paranoïa légendaire, mais il s'était trompé, l'orpheline s'était – comme lui – retrouvée au milieu de la pagaille à utiliser son énergie et son temps pour aider. Lui était resté dans l'ombre, même si il avait été horrifié de voir certains élèves blessés ou mutilés. Il avait beau se montrer fort, il avait du s'accrocher pour ne pas vomir devant l'atrocité des événements. Il y avait vu Kaprice, étourdie et perturbée. Il avait eu ce moment d'égarement, ce moment de panique en la voyant là, déboussolée. Il n'avait pas réfléchi, s'était engagé dans la foule pour elle, juste elle. C'était la première fois, alors, qu'il la prenait dans ses bras en lui répétant que tout allait bien. Il s'était occupé d'elle, jusqu'à ce qu'un infirmier prenne la relève et depuis .. Plus rien jusqu'à maintenant. Jusqu'au bal ou il avait encore une fois tout foutu en l'air. Parce qu'il ne lui avait pas rappelé cette nuit de chaos où il lui avait caressé les cheveux en la rassurant, où il l'avait trimballé dans les couloirs pour l'éloigner porté par la peur qu'il lui arrive quelque chose. Cela faisait parti des non-dits entre eux, des choses qu'il garderait sans doute pour lui jusqu'à sa tombe, sauf si il trouvait le moyen de tout déballer.
Mais pas tant que sa fierté l'en empêcherait.

Alors voilà, ce soir, pour éviter de repenser à tout ce bazar, il était sortit fumer l'éternelle clope dont il se noircissait les poumons depuis qu'il avait été en âge d'acheter son premier paquet sans avoir peur de la colère des adultes de l'orphelinat. Jusqu'à ce qu'il aperçoive Joleene.
Mains dans les poches, pas de loups et air désinvolte, il l'avait filé comme un parfait policier dans l'exercice de ses fonctions près à choper le dealer qu'il surveillait depuis un moment.
Elle était pas net, il le savait, mais il n'avait jamais réussi à la coincer pour faire tomber le masque. Et puis, il s'agissait là d'un moyen de faire abstraction du reste, sauf qu'il avait bien compris où elle se rendait au fur et à mesure que l'air devenait presque glacial. Là où le chaos s'était libéré, celui qui empêchait un soleil chaleureux de s'extirper des nuages gonflés et noirs qui s'entassaient dans le ciel. L'endroit qui avait fait tombé sur le continent un voile obscur qui empêchait le jour de briller complètement. L'endroit qu'il avait tant de fois rêver de franchir, comme appelé par une voix infiniment accueillante avec ses accents glacés de mort.
Il rêvait souvent de ces lieux où il était seul quand une voix s'élevait dans la noirceur de la crypte. Sa voix, il le sentait, il le devinait. Sa voix, parce qu'elle était aussi glacée et terrifiante que la colère qui le rongeait. Cette voix qui mettait des accents sur sa noirceur.
Mais il s'était arrêté avant, parce qu'il avait entendu des pas. Mais ce n'était pas la façon de marcher qui l'avait interpellé, c'était le parfum qui flotté dans l'air, et cette odeur il l'aurait reconnu entre milles.
Il n'eut pas le temps de donner un nom à ce délicat fumet qu'il se matérialisait devant lui, la silhouette devenant plus clair au fur et à mesure qu'elle approchait. Ses cheveux noirs détachés sur ses épaules, cet air digne et cette démarche assurée. Heath resta silencieux, sans bouger à la regarder lui faire face, chose qui n'était pas arrivée depuis le bal. Autant dire qu'il appréhendait. Sans doute avait il même plus peur d'elle, ou de ce qu'elle pourrait lui faire, que de se retrouver seul avec le poète.. C'était pour dire.









...and the pendulum.

...and the pendulum.


► MESSAGES : 126
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Lun 4 Oct - 14:53


« Tu m’y a amenée une fois,
Car tu as reconnu ma magie
Comme quelque chose en quoi tu avais foi
Alors juste encore une fois, je t’en prie
Laisse moi entrer chez toi »


On n'accorde que trop peu d'importance aux mots. A leur poids. Pourtant n'est-ce pas avec des mots que vous lancez tous ces sortilèges? Ne sont-ce pas des mots que vous informulez pour vous donner l'air plus puissants. Comme si au bout de votre baguette le monde se mettait à trembler, par votre seule influence? De son temps le poète vous l'aurez dit comme il le dit à Salazar Serpentard, ces baguettes de bois ne valent rien sans le poids des mots. Sans la magie du désir, ce que vous souhaitez au plus profond de vous même, voilà ce qui fait trembler le monde. Regardez-le donc lui, le poète, le moins que rien, le-sans-magie a-t-on dit? N'est-ce pas sa main qui vous cache la face du soleil aujourd'hui comme autre fois on lui cacha le visage de son aimée? Ne sont-ce pas ses propres cavaliers de l'apocalypse qui ravagent vos campagnes et vos imaginations stériles? Et pour ce faire lui n'a eut besoin que de mots. C'est l'attente, interminable, l'éternité enfermé vivant dans un tombeau de pierre froide, à savoir que le monde entier piétinait au dessus de sa tête chaque jour. A savoir que sa belle Helga allait et venait sans savoir qu'il était là en dessous. Toute l'énergie de son amour frustré changé en une puissance noire et dévastatrice. Il aurait pu, passés quelques siècles, détruire lui même la prison de pierre qui le retenait, mais son corps était tombé en poussière et son esprit endormi dans la haine avait sombré jusqu'aux derniers soubassements de l'enfer. Il s'en était fallu de rien pour l'en extirper. Quelques mots échangés entre deux hommes de grands pouvoirs mais surtout deux hommes qui mûrissaient chacun des désirs si forts, si noirs... Ô tu as raison Joleene quand tu psalmodies presque religieusement. Tu parles une langue qui dépasse les mots, qui passe d'âme en âme. Au diable les amoureux, qu'ils se perdent dans les mêmes erreurs que Helga Poufsouffle et son maudit poète.

Il y a dans l'air comme un bruit de verre et de métal qui tournent à une vitesse folle. Au début s'est imperceptible mais bientôt il couvre la voix de Joleene. Il dérange ce bruit. Puis soudain il vient frapper à l'immense double porte que l'alchimie d'Abaddon Van Hellsing a scellée. Il y a un flash aveuglant qui passe par toutes les fentes du bois et l'instant d'après, trois orphelins se retrouvent dans une pièce circulaire, minuscule. Derrière eux ils y a un tombeau au couvercle renversé. A l'intérieure des marques terribles de griffures. Que c'est-il passé dans cette pière? Tout semble renversé et une longue traînée noire semble avoir ouvert un petit portillon de fer forgé à la volée. La pièce qui refermait cette chambre funéraire s'est même tordue sur son passage et droit devant il semble y avait un jardin, même si le manque de lumière ne permet pas vraiment d'en être sûr. La seule chose qui est sûre c'est que le couloir dans lequel vous vous trouviez a disparu. De même que la grande double porte scellée.
Ici, il n'y a plus personne d'autre que vous, les trois orphelins. Que ferez vous alors...

a) Vous inspectez le tombeau à la recherche du pendule
b) vous cherchez une sortie et vous dirigez vers le jardin...
c) vous attendez l'avis de vos deux compagnons, c'est plus sûr.

Citation :
INDICATIONS DE JEU

A vous de choisir l'une des trois réponses qui vous sont proposées. Vous ne pouvez pas proposer une autre solution mais en revanche vous n'avez aucune garantie que le choix que vous ferez soit le bon. Chaque réponse est le déclencheur d'un évènement prédéfini. Bon Jeu Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) 560410









Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Lun 4 Oct - 17:37


Quand Joleene se retourna pour voir d’où provenait le bruit de pas, elle entendit un bruit tellement fort qu’elle zappa l’information que ses yeux lui avaient envoyé à savoir qu’Heath et Kaprice, deux pensionnaires de l’orphelinat, arrivaient chacun à un bout du couloir. Le bruit était à la limite d’être assourdissant. Un mélange de verre qu’on brise et de métal qu’on frappe et ce à une vitesse des plus grandes. De la lumière jaillit alors par tous les interstices du bois de la porte celée.

Elle avait réussi … peut-être. Oui, il y avait une petite possibilité pour que le poète en personne l’ai autorisée à entrer. La jeune Poufsouffle se senti transportée, au sens figuré bien sûr, ce n’est pas tous les jours qu’on reconnaissait qu’elle était douée après tout, surtout par un des maîtres de la magie la plus noire. Mais malheureusement pour la jeune fille elle fut également transportée au sens propre en compagnie des deux autres orphelins.

Le sol sur lequel elle était maintenant assise était glacial, de la pierre brute. Joleene se releva bien vite et regarda autour d’elle. Ils étaient tous les trois dans ce qui semblait être, ou plutôt avoir été un tombeau. Une pièce circulaire, et un caveau de pierre lacéré de marques noires. Plutôt effrayant comme endroit. Mais ce n’était pas cela qui allait lui faire peur. Si c’était bien le poète qui l’avait envoyé là, il y avait une raison et elle allait vite savoir laquelle.

Joleene lança un regard rapide à ses compagnons. Ils avaient tous les deux l’air aussi surpris qu’elle d’être dans cette endroit. Et personne ne semblait avoir une explication plausible et rationnelle sur le pourquoi du comment. La jeune Poufsouffle espérait de tout son cœur que c’était pour le Pendule. Elle en rêvait nuit et jour. Mais elle savait également qu’elle n’était pas la seule dans ce cas. Depuis qu’on avait raconté le mythe aux orphelins, elle avait vu Heath aussi déterminé qu’elle-même dans cette quête. Et la jeune fille s’était jurée de ne jamais se laisser distancé. Pour l’instant, elle ne savait pas ce qu’il savait de plus ou de moins qu’elle mais elle n’allait pas le laisser trouver le Pendule avant elle, ça c’était certain.

Après un bref regard autour d’elle, elle décida de sortir d’ici. De une, elle n’aimait vraiment pas cet endroit et de deux, au vues des marques qui menaient du caveau vers un portillon de fer forgé et du désordre environnant, le pendule ne pouvait pas être ici. Quelqu’un était déjà passé par ici et vu le souvenir qu’elle avait de l’objet, elle se doutait qu’il ne pouvait être dissimulé dans le capharnaüm qui les entouraient.

Joleene regarda ses compagnons d’infortune, ou de fortune peut-être finalement. Ils n’avaient pas l’air de trop savoir quoi faire. Joleene profita de cette avance sur eux pour sortir de cet endroit effrayant à la recherche du pendule. Après tout, libres à eux de les suivre non ? Bon elle n’était pas du genre impolie non plus, aussi lança-t-elle:

  « Bon je sais pas vous mais je n’aime pas cet endroit, je vais sortir si ça ne vous dérange pas, ça devient légèrement opressant par ici »

Sa baguette bien encrée à sa main droite la plume de Matthias toujours dans l’autre, elle sortit de la pièce par le portillon qui émit un léger couinement à vous glacer les sangs. Elle ne savait pas ce qu’elle allait trouver après. Un jardin semblait-il … cet endroit était vraiment bizarre. Le poète ne les avait pas envoyé la par hasard. Voila ce que se répétait la jeune fille. Joleene ouvrit bien grand ses yeux, essayant de capter un maximum de détails sur les choses qui l’entourait. L’objet tant convoité au bout de sa chaine doré ne pouvait pas être bien loin … Elle le voulait, le convoitait … pire que ca, elle en avait BESOIN. La vérité ? Elle ne supporterait pas que quelqu’un d’autre l trouve avant elle. Ca fait sait trop longtemps qu’elle étudiait cette histoire. Peut-être l’heure de la récompense ?

HJ: bon j'avoue que c'est pas très clair dans mon post, mais la B pour notre amie Joleene xD









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Dim 10 Oct - 9:38


Ce rêve, le Poète … Kaprice n'avait qu'une hâte, c'était celle de retrouver le Pendule. Cette histoire, c'était comme si ce jour-là, le vieil homme l'avait raconté pour elle. Pour lui montrer que la déchirure future de son âme était une chose universelle, qu'elle ait un modèle à suivre, l'idée que quelqu'un l'ait un jour comprise. Cependant, ce qu'elle ignorait, c'était que cette vision des choses était des plus égoïstes. Elle n'était pas la seule à trouver un écho de sa propre vie, de sa propre vérité dans l'histoire du Poète et de son Pendule. Elle savait bien qu'Heath était littéralement obsédé par la quête de celui-ci, mais pour elle, c'était une simple question d'obsession. L'origine de celle-ci ? Elle ne la connaissait pas exactement, bien qu'elle en ait quelques soupçons. Quant à Joleene … Petites, elles s'entendaient plutôt bien (anyway, Kaprice s'entendait bien avec tout le monde), mais, avec le temps, elles avaient simplement pris des chemins différents. Alors elle ne pouvait pas avoir la moindre idée de l'impact du Poète sur celle-ci. Et si elle l'avait su ? C'était comique, quelque part. Deux filles qui renvoyaient deux images différentes, mais toutes deux cachaient le même type de secret: l'une pour la puissance, l'autre pour la vengeance. Jamais personne n'aurait pu le deviner. Même pas les principales intéressées. C'était ce qu'on appelait l'ironie du sort, non ? En tous les cas, guidée par la voix du Poète qui résonnait toujours à ses oreilles, Kaprice avançait sans se douter le moins du monde qu'elle risquait de rencontrer quelqu'un, bien au contraire. Elle pensait avoir droit à un tête à tête avec celui qui éveillait en elle une curiosité et des sentiments indéchiffrables depuis des années. Présomptueux ? Peut-être. Mais elle n'en avait cure, et surtout, pas conscience. L'air décidé, ses cheveux se soulevant à chaque pas, déterminée, elle avançait. Jusqu'à ce qu'elle soit stoppée en pleine course.

D'abord, elle ne comprit pas vraiment ce qui lui arrivait. Comprenez-la, elle essayait d'éviter cet instant depuis deux semaines. Pas avant qu'elle ne soit prête. Et en plus, il se tenait à l'endroit exact où le Poète se tenait dans son rêve. Elle reconnaissait le décor, elle reconnaissait l'ambiance … Que venait-il foutre là ? L'envie de lui sauter à la gorge et de lui éclater la tête contre le mur de briques lui traversa l'esprit, en même temps qu'une lueur sauvage dans le regard. Pâle, les lèvres pincées, elle le toisait. Non, il n'avait pas le droit. Il lui avait gâché le Bal, il s'était payé de sa tête, il n'allait pas en plus s'immiscer ici, s'immiscer alors que le Poète lui avait enfin parlé, il n'avait pas le droit d'être là, pas le droit de tout gâcher encore une fois. Il n'y en avait toujours eu que pour lui, il avait toujours fait ce qu'il voulait, d'elle, des autres, elle l'avait suivi aveuglément dans sa quête qui n'avait mené à rien, c'était lui, son obsession, le Poète, limite SON pendule … Non ! Pas question. A cet instant précis, elle ne savait plus vraiment où elle en était. Elle voulait le tuer, là, maintenant, tout de suite, qu'il disparaisse du paysage sur le champ. Le ramener en haut par la peau des fesses, lui botter le cul, l'envoyer rôtir en enfer. Il avait fait volé ce moment en éclats, elle qui l'attendait depuis si longtemps. Elle n'allait pas le laisser faire, pas cette fois. C'était à elle de jouer. Lui avait tout ce qu'il voulait, non . La traînée de ses rêves à peloter autant qu'il voulait, tous les suiveurs qu'il pouvait jamais espérer avoir, toutes les filles du monde à ses pieds, et il lui avait arraché le coeur. Et il voudrait le Pendule en plus ? Il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties quand même ! Pas un mot ne sortait de ses lèvres. Son regard était incandescent, mais froid à la fois. Elle aurait voulu l'encastrer dans les parois du couloir rien que par son regard, et qu'il y reste pour l'éternité. Elle en tremblait pas. Elle avait dépassé ce stade. Il fallait qu'elle se reprenne, qu'elle passe devant lui sans le voir, qu'elle le bouscule … Mais pour l'instant, elle était figée.

Jusqu'à ce qu'un bruit la tire de son état de statue vivante. C'était … étrange. Comme du verre, et du métal, du verre qu'on brise, du métal qu'on frappe, ou l'inverse, ou les deux à la fois. Un son étrange … qui aurait pu être inquiétant. Mais qui lui semblait familier. Et surtout, sui la tira de son état de léthargie. Elle retira son regard de celui d'Heath, et passa devant lui, le frôlant au passage (petit souvenir du Bal, enfoiré), et s'avança, pressant le pas vers la source du bruit. Qu'il aille se faire foutre ou un foutre une autre, elle n'en contrebalançait. Le Poète … Il y avait de la lumière, et il y avait …


Joleene ?

Son cerveau lui jouait des tours ? Il ne manquait plus que Sunny et les autres, et on pouvait raconter l'histoire une fois de plus. Trois orphelins, dans le couloir, et ces bruits, et le Poète, et le rêve … Se pouvait-il que Joleene elle aussi soit obsédée par l'histoire ? Et pourquoi pas après tout ? Et … et ça faisait beaucoup trop d'informations à la fois, et … et un flash de lumière l'aveugla.

Elle ne hurla pas. Ce ne fut pas douloureux. Elle retomba, sur ses pieds s'il vous plaît dans une pièce … qui n'avait pas du voir grand monde depuis bien longtemps. Ce fut l'odeur de renfermé qui l'en informa tout d'abord. Un capharnaüm indescriptible régnait dans la pièce. Son regard s'arrêta sur le tombeau, et son coeur rata un battement. Etait-ce celui du Poète ? Un frisson la parcourut. Y avait-il un doute à avoir ? Il n'y avait pas de hasard dans la vie. Et même si tout ce qui se passait la dépassait complètement, elle l'acceptait, de façon étrange, au fur et à mesure. La pièce avait été saccagée. Sans doute fouillée. Les traces noires … Soit la personne s'était extirpée de son tombeau, et possédait des griffes impressionnantes, soit on l'en avait tirée. Son regard suivit la traînée, et ce fut alors que la voix de Joleene la fit sursauter. Elle se tourna vers elle, notant donc qu'elle avait été transportée avec elle. En même temps que … Un félin enragé gronda dans son estomac, et elle détourna immédiatement les yeux. Si elle avait encore été une gamine, elle aurait bien tapé du pied par terre. Mais là elle avait plutôt envie de l'attraper par le col et de l'enfourner dans la tombe avant de l'enfermer dedans. Elle regarda autour, considéra l'espace d'un instant la possibilité de rester. Elle aurait bien regardé à l'intérieur du tombeau, mais ça ne servirait sans doute à rien. Sans compter que Joleene s'éloignait et qu'elle ne voulait en aucun cas rester en tête à tête avec l'autre. Elle n'hésita pas longtemps.


Attends … Je te suis.

Joleene était quelqu'un d'indépendant, elle le savait, aussi, quand elle arriva à sa hauteur, elle lui glissa un petit:

Mais ne t'inquiète pas, je n'ai pas l'intention de te coller aux basques.

Etait-ce une compétition ? Si oui, dans ce cas, c'était chacun pour soit, elle le savait bien.









Anonymous

Invité
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Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Dim 10 Oct - 16:16


Lui aussi était surprit, assez pour qu'on puisse le lire sur son visage en s'approchant assez près. Surprit à la fois par cette rencontre inattendue, puisqu'il s'était plutôt imaginé tomber nez à nez avec Joleene qu'il avait suivit et pas elle, mais surtout surprit de cette rage qu'il put lire dans son regard. Si il n'avait pas eu un certain contrôle sur lui-même, il en aurait frissonné.. D'horreur, de tristesse et de culpabilité. La vérité c'était que depuis ce moment de perdition, ou il avait préféré agir comme on s'était attendu à ce qu'il réagisse et non pas comme il aurait souhaité agir, il n'avait pas cherché à la voir ou à la croiser. Evidemment, plusieurs fois il s'était levé avec cette envie trépidante de courir jusqu'à sa salle commune et de faire le pied de grue jusqu'à ce qu'elle surgisse pour l'obliger à l'affronter. Oui, il avait aussi songé à des fleurs, lui qui pourtant détesté agir comme ces espèces de romantiques à deux sous qui se faisaient passer pour les plus grand tombeur du siècle. Il avait aussi usé plusieurs parchemins, tous raturés, froissé après seulement deux lignes de confessions. Il s'était mit à penser comme un garçon normal de son âge, avec un coeur qu'il n'avait cessé de réduire de taille alors qu'en fait il était énorme et pesait dans sa poitrine. Mais non, heath avait ravalé tout ça pour se montrer froid et distant, comme elle en fait, et avait préféré jouer la carte de l'ignorance. Il avait fait mal, plus mal qu'il n'avait jamais pensé en faire, surtout à elle, et réaliser l'étendu de son erreur en croisant ce regard foudroyant qui l'aurait terrassé si il avait pu jeter des sorts ou même tirer des balles.
Discrètement, le jeune homme avait porté sa main à son coeur, faisant plutôt mine de chercher quelque chose dans la poche intérieure de sa veste. Parce qu'il avait mal. Putain de coeur qui continuait de battre au lieu de s'extirper de sa poitrine et d'aller faire sa vie. Au lieu de lui faire subir ces battements irréguliers qui l'auraient fait suffoquer si il n'avait pas porter son regard autre part que sur elle.
Fixant le plafond, il avait cherché des mots, une phrase, un son mais rien. Elle venait de le clouer sur place avec sa superbe. Jamais il ne l'avait vu aussi glaciale à son encontre, même quand elle était avec Laël elle n'était pas aussi froide et là, l'affreuse vérité se placarda dans son crâne l'empêchant de voir ailleurs. Il la perdait. Comme le poète avait perdu l'amour de sa vie. Sauf que lui ne l'avait pas perdu de son gré, on l'en avait séparé. Finalement, le poète était lui pouvaient avoir des similitudes mais aussi énormément de différences qu'il réalisait à l'instant.

    « Ecou/ »
commença-t-il mais il n'eut aucun loisir de finir sa phrase qu'un bruit sourd parvenait à eux et que le temps qu'il perde Kaprice de vue, elle lui passait devant, non sans un coup à l'épaule qui le déstabilisa si violemment qu'il posa sa main sur la pierre fraîche du mur. S'y raccrochant pour ne pas perdre pied, avec autant de douleur qu'il perdait la tête. Faiblard ! Bon à rien ! Enfant de putain ! .. Finalement, son père avait ses raisons pour l'insulter de la sorte quand il était enfant. Quel faible, incapable d'agir selon ses désirs, préférant dicter sa conduite selon les avis des autres. Préférant se montrer comme les autres voulaient le voir et pas comme il était en réalité. Reprenant sa respiration, ayant la désagréable sensation d'être en apnée, Heath tourna les talons, dans l'idée de fuir quand une lumière l'aveugla. Clignant des yeux, il en avait oublié le bruit sourd d'avant sous le choc, et se protégea les yeux de ses avants bras avant de les rouvrir, surprit. Il n'était pas tombé, pourtant il avait eu la désagréable sensation que le sol s'était dérobé sous ses pieds, pendant un laps de temps tout de même court mais .. Il l'avait sentit n'est-ce pas ?
Quoique ce qu'il sentait à l'instant c'était plutôt l'odeur nauséabonde de quelque chose en décomposition. Relevant le nez, le serpentard ne reconnut en rien les lieux où il s'était trouvé quelques minutes auparavant. Ça sentait la mort, à ne pas s'y méprendre et cette odeur là, Heath la connaissait très bien pour l'avoir côtoyé deux fois dans sa vie. Fronçant les sourcils, il avait tourné sur lui-même, prêtant une légère attention aux deux filles qui se trouvaient avec lui. Un tombeau.. Non ! Serait-ce .. Il resta bouche-bée quelques secondes, incapable d'émettre un son, ou même de bouger.
Ce ne fut qu'en baissant les yeux qu'il remarqua des traces.. Des traces de quoi ? Il aurait dit du sang.. Oui, ça sentait bien la mort. Il ne s'était pas trompé. S'approchant du tombeau et observa les traces au sol, ce genre de traces qui auraient donner la chair de poule à n'importe quelle personne censée. Sauf qu'on connaissait assez Heath pour savoir qu'il n'était pas une personne très porté sur les expressions normales. Aussi, il garda un visage fermé ayant bien compris dans le regard de Kaprice qu'il valait mieux pour son matricule qu'il reste muet.
D'ailleurs, à nouveau, il croisa son regard et crut y voir passer un éclair de rage, comme ces félins assoiffés près à se jeter à votre gorge pour vous vider de votre sang !

Ce fut la voix de Joleene qui le tira de ses pensées et des différentes visions de sa propre mort provoquée par la rage de la gryffondor. Il haussa les épaules, sans vraiment la regarder. Il était habitué à ces atmosphère oppressante, il avait passé toute son enfance à respirer le plus doucement possible pour ne pas attirer les regards courroucés de son père, et ça c'était quand il se permettait de respirer. Alors allez comprendre, Heath se sentait dans son univers ici, aussi glauque que ce fut.
S'ensuivit la réponse de Kaprice et le serpentard entra sa tête dans son cou, ayant dans l'idée de les suivre, d'ailleurs il commença à faire quelques pas à leur suite quand .. Il se ravisa. Simplement parce que le regard de la grande brune lui revint en mémoire et lui glaça le sang. Il s'arrêta, les deux filles n'ayant sans doute pas remarqué qu'il ne les suivait pas, ou alors feignant très bien la comédie et resta un moment sans bouger.
Profitant de leur inattention, le grand blond revint sur ses pas et s'approcha du tombeau et du couvercle renversé qu'il effleura du bout de ses doigts fins, l'autre main sur sa baguette.. Simplement au cas où. Evidemment, il ne comptait pas rester des jours ici, seulement jeter un oeil et ensuite emprunter le même chemin qu'elles, une fois qu'elles seraient loin devant, pour éviter de trop empiéter sur la sphère privé de Kaprice et s'attirer ses foudres. Il lui devait bien ça; de l'espace.
Jetant un regard en arrière, Heath posa ses mains sur le bord du tombeau et se pencha un peu pour voir ce qui pouvait bien se trouver dedans, si il y avait quelque chose dedans.. Sortant sa baguette de sa poche, il murmura un "lumos" entre ses dents et inspecta de plus près.









...and the pendulum.

...and the pendulum.


► MESSAGES : 126
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Mer 20 Oct - 10:24


Devant Joleene et Kaprice les herbes hautes frissonnent. Elles leur arrivent à mi-genou, dissimulant peut-être quelques horreurs tapies en silence, embusquées, prêtes à surgir à n'importe quel moment. Pourtant pour l'instant rien ne se passe. Il y a même un oiseau, un petit chardonneret qui passe en rase-motte devant elles, un peu affolé. Comment a-t-il pu venir se perdre ici celui-là? Faut-il s'en méfier aussi? Seul l'avenir vous le dira.
Vous sentez sous vos pieds que le jardin sauvage suit une pente douce et après quelque pas, il fait comme... jour. Cela fait longtemps que vous n'avez plus vu la lumière du jour pourtant celle-ci vous semblera bizarre. Elle ne chauffe pas votre peau. Elle semble émaner de tout et de toute part mais elle est douce et agréable quoiqu'elle donne au vert de l'herbe quelque chose de surnaturel. Encore quelques pas et vous verrez un chemin de dalles blanches tracer une tranchée bien nette dans la verdure. De la où vous serez alors, vous pourrez le voir descendre la pente et se diviser en trois quelques mètres plus bas. Pourtant si vous avez un peu de coeur, avant ça vous vous retournerez pour voir ce que fait votre camarade, et vous vous rendrez compte que derrière vous il n'y a plus que la nuit éternelle et qu'il vous est impossible de retourner au petit mausolée.

Citation :
INDICATIONS DE JEU POUR KAPRICE ET JOLEENE
(a) Vous rebroussez chemin pour tenter de retrouver le mausolée et Heath.
(b) Vous inspectez un peu l'obscurité avant de juger qu'il est plus prudent d'avancer jusqu'au carrefour là :
* vous prenez le chemin de droite.
** vous prenez le chemin du milieu.
*** vous prenez le chemin de gauche.

Mais ne vous inquiétez pas (oh j'ai beau le dire vous vous inquiéterez), il n'est pas si idiot Heath et il a bien fait de garder baguette en main. Comme sa main effleure la vieille pierre une couche de poussière recouvre sa peau, puis il se penche au dessus du tombeau et la lumière de son sortilège de Lumos fait fuir les ombres. Elles fuient littéralement dans une brise de cris apeurés qui parviennent aux oreilles de Heath comme un murmure lointain mais il voit clairement ses ombres aux formes vaguement humaines qui s'échappent...

Citation :
INDICATIONS DE JEU POUR HEATH
(a) Vous vous rendez compte que vous avez perdu Joleene et Kaprice de vue, vous sortez immédiatement à leur recherche en vous moquant des ombres.
(b) Vous vous rendez compte qu'une des ombres s'est arrêtée un bref instant comme pour vous observer avant de tourner à nouveau le dos pour s'échapper. Intrigué vous la suivez...











Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Ven 22 Oct - 19:15


En sortant par la grille, Joleene sentit Kaprice lui emboiter le pas. La première chose à laquelle elle pense fut : «  oh non pitié, ne me dite pas qu’elle aussi recherche ce pendule ». Mais elle fut très vite rassurée par une voix qui disait plus : «  Pitié je veux sortir de l’à qu’on me foute enfin la paix » La jeune Poufsouffle retint un soupir de soulagement. Oui, elle voulait le pendule pour elle et se mettrai en travers du chemin de quiconque oserait se mettre entre lui et elle. La jeune fille avait encore et toujours cette image bien nette du pendule étincelant devant ses yeux avant de disparaitre, comme s’il n’avait été qu’une hallucination. Il fallait qu’elle le trouve.

La jeune fille regarda donc ce qui l’entourait. Un immense jardin qui ne semblait pas avoir été entretenu depuis des années, les herbes leur arrivant aux genoux. Elle fit quelques pas mal assurer sur le terrain en pente douce pour apercevoir quelque chose qu’elle n’avait pas vu depuis un baille et qu’elle n’avait pas penser revoir si tôt: la lumière du soleil. Elle esquissa un sourire avant de ce rendre compte que ce soleil ne réchauffai pas sa peau blanche restée glaciale depuis le début de la nuit sans fin. Un oiseau chanta, laissant planer sur ce décor un air de mystère qui ne demandait qu’à être percé. Bonne pioche, c’est-ce que Joleene essayait le plus de faire.

La jeune Poufsouffle fit encore quelques pas avant de voir au loin un chemin d’une blancheur extrême se diviser en trois branches. Le cadre semblait tout simplement surnaturel. Elle n’en revenait pas de la chance qu’ils avaient elle et les autres de se trouver ici. Aussi regarda-t-elle en arrière. Kaprice était toujours là, profitant elle aussi de cette vue des plus majestueuses pour des personnes qui vivaient dans le noir depuis tellement longtemps. Mais loin derrière la jeune Gryffondor, dans la direction d’où les deux jeunes filles venait, se trouvait tout simple un bloc de nuit noire. La sortie du mausolée n’était même plus visible … et Heath n’était pas dans les parages. Vu ce qu’elle savait du jeune Serpentard, elle espérait simplement qu’il ne lui était rien arrivé et qu‘il allait bien. Mais Joleene ne pouvait plus désormais le vérifier de ces yeux.

La jeune fille se retourna donc vers la plaine baignée dans cette lueur bizarre et nouvelle à ses yeux. Il n’y avait désormais pas d’autre solution que d’avancer, elle se dirigea donc vers le carrefour aux trois chemins rayonnant d’un pas cette fois-ci des plus assuré. Peut-être allait-elle enfin tomber sur ce pendule… ou tout autre chose d’un quelconque pouvoir. Dans ce lieux, tout semblait possible. Elle s’arrêta à la croisée des chemin et s’assit quelques instants pour réfléchir.

Il s’agissait désormais de ne pas prendre le mauvais chemin. Si, comme la fois précédente, quand elle allait quelque part, elle ne pouvait en revenir, il fallait que l’endroit ou elle aille soit au moins plaisant à ses yeux. Joleene inspecta les trois routes. La plus étroite semblait être celle de gauche. C’est par là qu’elle décida d’aller. Si le pendule était caché dans cet endroit, ça ne serait pas si évident à trouver que de suivre le chemin le plus large, le mieux tracer. Ce serait la gauche donc.

La jeune Poufsouffle se releva, epousseta ses mains et s’engagea dans le chemin tracé à gauche, en espérant que ça lui porte chance. Mais elle ne croyais gère à la chance, au destin plus , et le sien, elle l’espérait était de devenir une sorcière puissante, très puissante. Peut-être à l’aide du pendule du poète ?









Anonymous

Invité
Invité

Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Sam 23 Oct - 11:44


    Le silence. Cela n'indiquait que deux choses; premièrement, les filles n'avaient pas fait demi-tour où s'était trop enfoncée dans leur jardin pour oser venir le retrouver. Tant mieux, il préférait cent fois plus rester seul à affronter un danger potentiel, que faire face à Kaprice et se laisser submerger par ce coktail explosif qui lui secouait les entrailles en sa présence.
    Deuxièmement, il y avait quelque chose d'étrange. Parce que ce silence était bien trop parfait pour être naturel. Encore un peu, et Heath aurait presque crut qu'il était devenu sourd, si son coeur ne battait pas aussi fort dans sa poitrine; adrénaline oblige. Tournant la tête vers le passage qu'avait emprunté ses camarades, il hésita une nouvelle fois à les rejoindre.. Mais alors, ce serait manquer d'étudier les lieux qui avaient l'air d'avoir vu beaucoup de choses se produire.
    De sa main gauche, du bout même des doigts, il effleura la pierre du tombeau, s'apaisant au contact de la pierre éraflée contre sa peau devenue glacée avec le manque de soleil. Un instant interdit, il releva la main et souffla dessus pour ôter la couche de poussière qui venait colorer sa main de gris. Ça manquait cruellement de couleur ici, de clarté aussi mais ce n'était pas ce qui le dérangeait le plus.. C'était surtout le silence. Heath avait toujours eu une peur panique du manque de bruit, parce que généralement cela ne laissait présager rien de bon. Il y avait toujours cet affreux silence oppressant avant les cris chez lui .. Un instant tétanisé, le jeune homme reprit ses esprits et inspira un bon coup, inhalant de la poussière par la même occasion qui le fit légèrement tousser avant de se pencher à nouveau sur le tombeau.

    Sa main gauche agrippait au rebord, au cas où .. Savait on jamais si quelqu'un arrivait dans son dos pour le pousser. Baguette dans sa main droite, il éclaira le fond de la pierre quand quelque chose se produisit. D'abord surprit, Heath recula brusquement, manquant dangereusement de chuter en arrière quand son talon cogna une pierre. Secouant la tête et se frottant les yeux, les particules de poussière lui piquant la peau, il porta son regard clair sur les murs, pointant sa baguette vers le tombeau pour reproduire ce qu'il venait de voir.
    Et il n'avait pas rêvé. Des ombres s'échappaient du trou avec des cris qui semblèrent comme chuchotés aux creux de ses oreilles. Il trembla un peu, avec cet étrange sensation de revivre son pire cauchemar. Automatiquement, Heath extrapola le tout et crut à nouveau revivre son enfer. C'était sa mère qui criait .. Et cette ombre là ..
    Elle l'observait, il ne rêvait pas. Dans son délire, le serpentard resta un moment à la fixer, un frisson lui caressant l'échine.
    Sans chercher à comprendre plus, il fit un pas en avant, mais comme il ne regardait pas où il allait, il se cogna le genoux contre l'angle du tombeau et retint une injure. La jambe endormie sur le coup, il baissa la tête pour se frotter la partie endolorie et se redressa brusquement en voyant l'ombre fuir dans une direction opposée à celle des autres. Son comportement n'était pas le même que celui de ses copines ..

    Il n'en fallut pas plus à Heath pour la prendre en chasse. Baguette en main, le poing si serré dessus que ses jointures en devenaient écarlate, l'adolescent ne se retourna pas. Au fond, il en avait presque oublier la présence des filles qui devaient se démerder de leur côté. C'était presque devenu un défi pour le vert et argent, comme si on le forçait à pousser ses limites au-delà. Il fallait qu'il suive cet ombre, il fallait qu'il comprenne, qu'il obtienne une réponse .. Mais à quoi ? Sur l'endroit précis où se trouvait le pendule ? L'esprit complètement embrumé par cette situation bien trop familière à l'orphelin, Heath suivit le chemin qu'avait prit l'ombre en ralentissant peu à peu le pas. Il ne fallait pas se presser, on ne savait pas sur quoi on pouvait tomber, surtout dans ce genre d'endroits.









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Mar 26 Oct - 10:29


Pas une once d’hésitation ni un seul regard en arrière. Il n’en valait pas la peine. Elle espérait juste qu’il ne le suivrait pas. Elle n’avait pas vraiment envie de penser à lui à ce moment précis, elle voulait être toute aux événements aussi inattendus qu’improbables qui se succédaient. Le Poète. Trois orphelins. La chasse au Pendule semblait ouverte. Et ça, elle l’attendait depuis trop longtemps pour se laisser distraire. Toute à son objectif, le reste, rien à foutre. Aux côtés de Joleene, elle commença donc à s’avancer, et s’arrêta tout aussi net, en pleine course. Ce n’était pas tant la présence des hautes herbes, qui auraient pu cacher on ne savait trop quelle créature inquiétante, non. Mais à cause de la luminosité surprenante qui chatouillait la verdure de la pelouse. Elle leva les yeux, n’y croyant juste pas : du soleil. Comme dans un rêve, elle s’avança, et leva la tête, essayant de voir le soleil. Le soleil. Elle le croyait éteint à tout jamais. L’obscurité était tombée sur le monde depuis ce qui semblait une éternité. Il n’y avait pas de soleil, mais pour tout être reclus, privé de lumière naturelle, c’était tout comme. Offrant son visage à des rayons imaginaires, elle ferma les yeux pendant quelques secondes, le temps d’essayer de reprendre ses esprits. Rien de cela ne semblait vraiment réel. Ça ne pouvait pas l’être. Elle savait qu’elle vivait dans un monde où la magie est omniprésente depuis sa plus tendre enfance, mais ça, tout ça semblait vraiment irréel. Comme un rêve éveillé, sauf qu’elle le savait, elle ne dormait pas. Il y a des choses improbables dans la vie, et les accepter peut prendre du temps parfois. Mais ce temps, elle ne l’avait pas. Il lui fallait juste foncer, et elle réfléchirait plus tard. Ne pas penser, ne plus penser. Juste oublier tout le reste, et y aller. Ok. C’était parti.

Elle rouvrit les yeux pour voir que Joleene était déjà partie, suivant le chemin de gauche qui s’offraient à elle. Pourquoi celui-là, elle ne saurait trop le dire. Elle décida tout de même de prendre une pause pour observer. Ce jardin avait quelque chose d’idyllique, contrairement à la pièce qu’elles venaient juste de quitter. Certes, il n’était guère entretenu, mais la présence simple de lumière ressemblant à l’astre du jour suffisait à en faire un endroit plus attrayant. Il n’y avait pas cette impression de dévastation totale, de violation de sépulture qui lui avait, il fallait bien le reconnaître, causé un violent frisson, malaise et un début de nausée dans la pièce. Ou bien était-ce la faute d’Heath ? Focused, on a dit. Cependant, ce n’était pas non plus le paradis. Les hautes herbes montaient un peu trop haut à son goût, ne lui permettant pas de voir ses pieds. Et s’il y avait des serpents par terre, Ou pire, tant qu’à y être ? Un oiseau la frôla de près, la faisant se retourner pour suivre sa course : il semblait complètement désorienté. En même temps, que faisait-il ici ? ça n’avait pas de sens. Mais rien dans cette soirée n’en avait un, de toutes les manières. Elle allait pivoter quand elle remarqua que le mausolée dont elles venaient de sortir avait disparu. Un muscle au niveau de sa poitrine se contracta légèrement, mais elle se détourna bien vite. Qu'il ne crève pas avant qu'elle puisse mettre la main sur lui et en finir par elle-même, c'était tout ce qu'elle demandait, vraiment. Elle se mit à avancer (Joleene avait déjà disparu et décidément, malgré la lumière, elle n'avait pas envie de tenter de s'allonger dans l'herbe pour faire bronzette), et s'arrêta à la croisée des chemins. Ironie du sort.

Elle eut un léger sourire, pensant au Poète qui l'avait, du moins dans sa tête, amenée jusqu'ici. Quel message voulait-il lui faire passer cette fois ? Elle se trouvait à la croisée des chemins, là où plusieurs tracés, plusieurs avenirs s'offraient à elle. Elle s'autorisa même un bref rire. Il y avait un tel écho en elle de cette situation qu'elle en aurait presque pleuré. Le Poète. Un mystère à lui tout seul qu'elle aurait aimé pouvoir résoudre. Mais pour l'instant, elle n'avait pas vraiment les cartes en main pour le faire. Ou si, elles étaient là, juste devant elle, et elles n'attendaient qu'une chose : qu'elle fasse un choix. Bien. Joleene était partie à gauche. Il y avait la droite, à l'opposé qui semblait attirante. Oui, mais Kaprice s'était maintes fois, étant petite, posé cette question existentielle : est-ce que les labyrinthes n'étaient pas en fait une grosse arnaque, et si l'on prenait tout droit, n'arrivait-on pas tout simplement au but. Sans détour. Il n'y avait qu'une façon de le savoir. Sans plus marquer d'hésitation, elle s'engagea dans le chemin du milieu.









...and the pendulum.

...and the pendulum.


► MESSAGES : 126
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Jeu 28 Oct - 12:28


C'est bien la volonté du pendule qui attire les orphelins à lui. Il y a dans les catacombes, une course à l'ambition qui se joue pendant que vous tous êtes abandonnés à vos rêves, certains un sourire bienheureux sur les lèvres, d'autres plus paisibles. Qui se douterait que parmi les dormeurs il y en a qui vont se réveiller dans des lieux qu'ils ne connaissent pas? C'est peut-être le cas de Sunny, d'Anna-Beth ou de Jake. Si l'un d'entre eux ouvre les yeux maintenant, il sera tenu par la volonté de cet objet après lequel courent déjà Heath Lindermann, Joleene O'Sullivan et Kaprice Harlington. Pour eux, l'aventure commencera différemment car aucun n'a choisi de se retrouvé embarqué là dedans. Pire encore comment pourraient-ils savoir ce qu'est cet endroit... un simple rêve? Un curieux sortilège. Mais le fait est là, orphelins, si vous étiez bien au chaud dans votre lit il y a quelques instants, à présent vous vous retrouvez dans un jardin sauvage, baigné de lumière. Les herbes folles vous arrivent au genoux, par endroit à la taille même et cette lumière douce vous rappelle celle du soleil que vous n'avez plus vu depuis le mois de décembre. Autour de vous aucune trace de Kaprice, Joleene ou Heath, impossible de penser qu'ils aient pu se trouver là il y a quelques instants.

Citation :
INDICATIONS DE JEU POUR SUNNY, ANNA-BETH ET JAKE

Vous pouvez entrer en cours de jeu si vous le désirez mais bien sûr vous n'y êtes pas obligés. Si vous décidez de venir, vous vous retrouvez dans la situation décrite si dessus. Il vous faudra alors faire un choix parmi les trois proposés ci-dessous:

(a) Vous inspectez un peu et vous rendez compte qu'un peu plus loin devant le jardin descend en pente un peu comme une colline et qu'il y a un chemin qui se dégage d'entre les herbe. Au pied de la colline ce chemin se divise en trois branches:
* vous prenez le chemin de droite.
** vous prenez le chemin du milieu.
*** vous prenez le chemin de gauche.
(b) Vous inspectez un peu et vous rendez compte qu'un peu plus loin dans votre dos, il y a un petit mausolée que vous ne pouviez pas voir de là où vous étiez au début, pourtant vous n'avez fait que quelques pas...

Pourtant vous êtes tous là, sur l'échiquier que le pendule a conçu spécialement pour vous. Heath qui a couru après une ombre se retrouve à présent hors de vue de tout ce qu'il a vu jusqu'alors. Des murs se sont dressés autour de lui et il se retrouve dans un couloir sans autre lumière que celle de sa baguette. S'il persévère, il se retrouvera dans la salle au neuf portes. Là, il y a une atmosphère étrange, rien de bien engageant. Les murs ont disparu, mais l'endroit semble éclairé bien qu'il semble impossible de déterminer par quoi. La pièce est circulaire, parfaitement délimitée par un carrelage blanc et noir qui n'est pas sans rappeler le plateau d'un jeu de dames, et les portes se dressent à égale distance l'une de l'autre, séparées par un mur invisible, couleur de néant.


Citation :
INDICATIONS DE JEU POUR HEATH

(a) Vous rebroussez chemin cet endroit ne vous inspire pas confiance, d'autant plus que vous avez perdu l'ombre après laquelle vous courriez.
(b) Vous avez perdu l'ombre de vue mais puisque vous êtes là vous en profitez pour inspecter et vous rendez vite compte que la plupart des portes sont inaccessibles. Elles disparaissent ou reculent quand vous approchez. En fait il n'y en a que 4 sur 9 qui semblent pouvoir s'ouvrir: la première se met à rugir et à montrer les dents quand vous arrivez à un mètre de distance elle semble prête à vous dévorer. Quand vous approchez de la seconde, au moment de tendre la main vous vous retrouvez ridiculement petit et la poignée semble hors d'atteinte. Quand vous approchez de la troisième vous devenez ridiculement grand à ce point que vous avez peine à passer votre petit doigt par la porte. La dernière porte vous attire comme un aimant et il est très difficile de s'en décoller pour faire le moindre mouvement. Quand vous reculez d'au moins un mètre tous ses enchantements s'annulent. Vous choisissez:

* la porte agressive.
* la porte géante.
* la porte minuscule.
* la porte "aimantée".

expliquez ensuite comment vous vous y prenez pour la franchir.

Pour Joleene, qui a choisi le chemin de gauche, les ronces et les herbes se font de plus en plus hautes. De plus en plus mauvaises. Parce que le chemin de gauche est le chemin le plus difficile. C'est un mauvais chemin plein de cailloux et de graviers qui vous rentrent dans les chaussures. Il y a des serpents tapis dans la mousse qui n'attendent qu'un seul faux pas pour vous mordre les chevilles. Assurément c'est un chemin dangereux... du moins au début. Après quelques temps de marche, on s'habitue à ses pièges et on progresse sans difficulté. Puis l'herbe est de moins en moins haute jusqu'à n'être plus qu'un mauvais gazon un peu jaunis, plein de mauvaises herbes. Il y a là un gros rocher rond contre lequel une très vieille femme s'est adossée pour lire un livre immense. Si Joleene s'approche elle verra que ce curieux bouquin est même plus grand qu'elle et qu'il semble écrit tout à l'envers, à moins que ce ne soit qu'un vulgaire charabia.

« Viens ça Joleene. J'ai un service à te demander sale gosse... »

Voilà que la vieille tourne un oeil chassieux sur Joleene. Elle est si laide que la sorcière borgne aurait pris peur si elle l'avait vue. On croirait que son dos perclus de rhumatisme va se casser en deux au moindre mouvement pourtant elle se lève et vient prendre Joleene par le col, pointant le chemin du doigt:

« ... puisque tu me déranges tu vas aller au lac me sortir un poisson ou bien c'est toi que je mangerai. Je ne suis plus bien regardante quand j'ai faim. Allons secoue-toi. Au lac. C'est par là. »


Citation :
INDICATIONS DE JEU POUR JOLEENE

(a) Vous acceptez.
(b) Vous refusez.

Et enfin il y a Kaprice qui a choisi le chemin qui courrait droit devant, sans jamais dévier. A mesure qu'elle progressait la lumière a diminuer jusqu'à disparaître presque complètement, et il ne reste plus que les lucioles bleues et les vers luisants pour lui donner une idée de ce qui l'entoure. Bien sûr, elle a toujours sa baguette. Ici il fait un froid glacial et les bruits qui l'entourent sont ceux de la nuit. Elle arrive à proximité d'un lac, si sombre et si paisible qu'on croirait que ce n'est qu'un miroir opaque et solide qui a remplacé la terre. Le chemin s'enfonce dans l'eau et autour de vous, tout n'est plus qu'une tourbière dans laquelle il vous faudra tenter de trouver un passage si jamais il y en a un.

Citation :
INDICATIONS DE JEU POUR KAPRICE

(a) Vous cherchez un chemin dans la tourbière.
(b) Vous entrez dans l'eau glacée pour essayer de continuer à suivre le chemin que vous aviez choisi.









Sunny Z. R. Adderblack

Sunny Z. R. Adderblack
ETUDIANTE.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 87
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Jeu 28 Oct - 14:46




Les rêves agitaient la douce Sunny. Remuant dans son sommeil, les couvertures recouvrant précédemment son corps avaient glissées aux pieds du lit, la laissant en proie avec la fraicheur nocturne. Les images défilaient dans son subconscient, sans maîtrise ni logique, bien trop rapides pour comporter à un sens. Si les représentations restaient incompréhensibles, elles étaient animées par un sentiment d'effroi bien trop perceptible. Le genre d'émotions qui vous enrôlent, vous retient près d'elle, quel que soient les évènements qui se déroulent autour de vous. Plissant des paupières, la jeune femme tentait de lutter contre le cauchemar, souhaitant à tout prit y échapper. Et c'est une aide des plus inattendue qu'elle reçue alors. D'une légende humaine, d'une puissance magique encore dissimulée, mais liant désespérément son destin au sien. Comme celui des autres orphelins du chemin de traverse, ceux qui, des années plus tôt, avaient laissé leur cœur s'emplirent de l'histoire du poète et de l'ancienne directrice de Poufsouffle... Mythe ou réalité, il semblerait qu'alors que la réponse semble de plus en plus proche, elle s'éloigne à nouveau, plongeant à nouveau les sorciers dans l'incertitude... Cela n'empêche pourtant pas certain de courir après ce pendule. Et de le vouloir, quel qu'en soit le prix à payer...

C'est alors qu'elle ouvrit les yeux, le souffle court, soumise aux pulsations empressées de son cœur. Ses iris noisettes mirent quelques secondes à s'habituer à la soudaine luminosité environnante. Elle semblait avoir quitté le monde des rêves, ressentant son précédent cauchemar quitter enfin les recoins de son âme auxquels il semblait si fermement attaché. Toutefois, une aura anormale flottait dans l'air. Un sentiment de malaise qui fit frissonner la jolie Serdaigle, alors que sa vision s'éclairait et qu'un singulier paysage se dessinait à elle. A des mètres aux alentours, peut-êtres des kilomètres, se dressent de grandes herbes légères, rendues immobiles par l'absence angoissante de vent. Et de bruit. Le silence accaparait les oreilles féminines, plus assourdissant que le plus violent des vacarmes. Des mains, elle caresse les hautes herbes lui arrivant par moment à la taille, et se met en avant. Elle ne réfléchit pas. Ne sait pas ce qu'elle fait, où elle va et encore moins pourquoi elle y va. Sans aucun doute est-ce encore un mauvais rêve. Sans aucun doute va-t-elle se réveiller, comme chaque matin dans le dortoir de sa maison. Pourtant, un troublant vertige ondule autour de son corps. Un ressenti trop réel accompagné d'un cœur bien trop apeuré. Mais elle ne pouvait pas vraiment être ici. Tout comme cette lumière mêlant un sentiment de réalité autant que d'artifice. Cette clarté aux aspects surnaturels que l'on n'avait vu dans l'air depuis la libérations des démons... C'était impossible... Alors qu'elle cherchait ne serait-ce qu'une esquisse de réponse à ses questions, elle sentit le sol s'incliner en pente douce vers l'avant, traçant peu à peu un chemin sous les pieds de l'orpheline. Quelques minutes plus tard, elle arrivait à un croisement semblant tout droit sortit d'un livre pour enfants. Ayant l'habitude de lire de telles aventures aux enfants de l'orphelinat, Sunny était une adepte. Et alors qu'elle inspectait les trois voies qui s'offrait à elle, les paroles d'un conte moldus lui revinrent en mémoire.

« Voudriez-vous me dire, s'il vous plaît, par où je dois m'en aller d'ici ?
— Cela dépend beaucoup de l'endroit où tu veux aller.
— Peu importe l'endroit...
— En ce cas, peu importe la route que tu prendras. »

« ... Pourvu que j'arrive quelque part. » La voix de la jeune blonde venait de rompre le silence du lieu, alors qu'elle poursuivait le dialogue de l'histoire. Guidée par une envie de inconsciente de se rassurer, Sunny s'engloba de cette vieille histoire, ne pouvant s'empêcher de se trouver une curieuse et relativement dérangeante ressemblance avec Alice, le personnage principal de cette histoire. Pourvu qu'elle ne tombe pas sur un chat dément, un chapelier fou et une reine hystérique. Et peut-être que tout comme elle, elle allait finir par se réveiller, et se rendre compte que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve comme les autres. Du moins c'est ce qu'elle espérait, en s'engageant sur le chemin de droite... Car notre bel enfant est bien loin de se douter de ce qu'il attend derrière ce monde improbable. Si seulement elle avait su, peut-être aurait-elle fait demi-tour...



Et même si elle avait su. Qu'aurait-elle pu, après tout, contre la volonté d'un poète condamné depuis des centaines d'années ?










Anonymous

Invité
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Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Jeu 28 Oct - 15:19


« Jake.. » la voix semblait venir de profondeurs inconnues, caverneuse et dérangeante, l'obligeant à se mouvoir dans ses draps pour chasser le frisson qui menaçait de poindre dans toute son échine. « Jake.. » répéta la même voix, l'obligeant à se tourner encore, et encore, jusqu'à en perde la couette qui le protégeait de probables monstres tapis dans l'ombre d'une armoire. Il entait de fuir l'impression de peur qu'apportait avec la voix, sans réussir à s'en débarrasser, se secouant un peu plus pour ôter la sensation mordante de froid dans sa nuque. Ses bras s'agitèrent dans le néant de la nuit, alors qu'un souffle effleuré sa peau, provoqué par une imagination assez fertile qu'il tentait de dissimuler sous ses habituels airs sereins. « Jake ! » s'exclama la voix qui prit un tout autre ton, un tout autre sens. La voix s'était peu à peu modifier et il ne s'en était pas rendu compte sur le moment, mais les intonations un peu paniquées ressemblaient fortement à celles de sa soeur. Son coeur manqua un battement quand le visage de Joleene s'insinuant dans ses rêves et qu'un pendule se mit à toquer à ses oreilles.
Ce fut de trop et Jake, paniqué, se démena tant bien que mal pour la rattraper quand il chuta et heurta une surface bien que solide mais aussi .. douce? Fronçant les sourcils, l'orphelin s'autorisa à ouvrir les yeux et doucement, l'un après l'autre, ses paupières se soulevèrent pour l'obliger à faire face à son cauchemar.
Rêvait il vraiment ? La sensation des herbes sous ses doigts l'interpella, s'y agrippant maladroitement, de peur d'encore tomber mais rien de tel ne se produisit. Seulement une voix qui brisa le silence mais encore sonné, il ne sut réellement à qui elle était et faisant le lien avec son cauchemar précédent, Jake se mit à penser avec certitude qu'il s'agissait de sa soeur.
Sans plus attendre, il se redressa d'un bon, réalisant qu'il portait toujours le t-shirt et le pantalon dans lesquels il s'était endormi. Sans doute était-ce réellement un rêve. Baissant le regard, ce fut les rayons de soleil sur sa peau qui l'interpellèrent et lui certifièrent qu'il devait rêver; il n'y avait plus une trace de soleil depuis le néant qui s'était abattu sur le pays. Mais aucune source de chaleur bien que sa peau gardait encore la tiédeur que lui avait offert le confort de ses draps.
L'endroit ne lui inspirait absolument pas confiance, et pourtant Jake fit un pas en avant, puis deux, comme poussé par une force qui le dépassait sans doute aidée par le désir de trouver Joleene. Après tout, il avait vu dans son rêve avant de se retrouver ici, elle devait être là. Son imagination devait l'avoir transporté dans un coin et il fallait la retrouver. « Oh Joleene .. Où t'es tu encore cachée ? » laissa échapper le pauvre garçon d'une voix tremblante de peur, pas de peur pour sa propre sécurité mais pour celle de l'unique personne qui l'aidait à s'accrocher à un avenir incertain.
Et il continua d'avancer, tremblotant un peu. Un pas, deux pas.. Combien de pas fit il avant de se retrouver au croisement de ces trois chemins. Et aucun ne lui donnait envie de s'y engager mais des marques au sol l'étonnèrent. S'accroupissant, Jake effleura les marques de mains qui commençaient doucement à s'estomper, comme si quelqu'un avait réfléchit avant de s'engager dans cette voie. Relevant le visage, l'orphelin inspira un bon coup et, décidait, il prit le chemin de gauche, persuadé d'y trouver ce qu'il cherchait. Sa soeur, qui comptait nettement plus pour lui que trouver ce pendule qui semblait obnubiler ceux avec qui il avait partagé l'enfance à l'orphelinat.









Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Jeu 28 Oct - 19:57


Joleene avanca à pas décidés sur le chemin qu'elle avait choisi. Mais il semblait de plus en plus difficile de le suivre. Peut etre n'avait-elle pas fait le bon choix finalement. Mais la quète du pendule n'était pas chose facile. Les ronces se multipliaient maintenant autour de la jeune Poufsouffle. Les herbes étaient de plus en plus hautes. Le chemin semblait presque s'effecer sous ses pas. Mais elle continua toujours tout droit. La jeune O'Sullivan n'avait pas passé ses dernières années à trainer son frère dans son sillage sur les pas du poète pour lacher l'affaire maintenant.

"Jake ... Jake ... Jake"

La jeune Joleene murmura le doux prénom de son frère encore et encore pour se donner du courage. Oui, meme si elle faisait tout cela pour elle-meme, ca ne l'empechait pas de penser à son jumeaux quand la motivation vient à faire défaut. Enfin jumeaux ... supposés jumeau, déposés le meme soir sur le meme porche dans la meme couverture avec pour seul indication leur nom ... fort probable meme si elle sembalti tout de meme beaucoup plus jeune que lui.

Joleene fit encore un pas puis un autre. Bientot, elle vit se dessiner au loin une silhouette. Une aide peut etre ? Si seulement tu savais ma chère Joleene tu prendrais certainement tes jambes à ton cou mais non, comme toujours tu avance, obstinée. Arrivé à autre de ce qui fut la silhouette, la jeune femme pu voir les traits de cette vieille femme assise sur une pierre. Mais ce qui Ll'intriguait le plus c'était le grand livre dans ses mains. Oui, elle était passionnée par ces choses de cuir et papier et alors ? Mais le jeune jaune et noir ne connaissait pas cette écriture, au premier regard ... quoique cela semblait drolement aux lettres qu'elle connaissait mais à l'envers. Cette veille femme était-elle folle ? Ca en avait tout l'air mais bon dans cet endroit où le soleil brillait, elle supposait que tout pouvait arriver finalement, meme des phrases à l'envers.

« Viens ça Joleene. J'ai un service à te demander sale gosse... »

Euh ... de un elle connaissait son nom et de deux ... se faire traiter de sale gosse par un adulte ? C'était bien une première pour notre jeune et innocente Poufsouffel tellement parfaite aux yeux de ses professeurs. La vieille tourna vers elle son vieux visage tout ridé et Joleene retint un hoquet de peur quand elle remarqua que la vieille était borgne. De plus, chaque mouvement qu'elle faisait semblait risquer de la casser en deux voir plus.

« ... puisque tu me déranges tu vas aller au lac me sortir un poisson ou bien c'est toi que je mangerai. Je ne suis plus bien regardante quand j'ai faim. Allons secoue-toi. Au lac. C'est par là. »

Pas de doute, elle était folle. Mais Joleene se dit que peut etre elle pouvait faire sa bonne action de jour en rasasiant l'eppétit d'une vieilles sorcière folle .. qui pourtant pourrait certainement lui devenir très utile si elle devenait une alliée dans ce monde magique des racines à la pointe. La jeune fille regarda dans la direction que la vieille lui montrait. Joleene ne voyait pas le lac en question mais bon ce lac ne devait pas etre très loin et un accio plus tard cette histoire serait réglée.

" Mais certainement. J'y vais de ce pas "

La jeune O'Sullivan suivit la direction indiquée par le vieux doigt ridé. Après tout,que risquqit-elle à attrraper un poisson ?











Anonymous

Invité
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Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Jeu 28 Oct - 20:21


    « Ils courent tous après quelque chose, mais en vain. » « Oui. » Anna-Beth aimait beaucoup cette voix, elle était douce, chaleureuse… et un côté rassurant. Féminine. A qui appartenait-elle ? La jolie brune tourna lentement son visage sur sa gauche et une ravissante jeune femme avec de longs cheveux blonds pencha sa tête sur le côté, un sourire aussi doux que sa voix était accrochée à ses lèvres. En confiance, automatiquement, la Gryffondor lui répondit avec le même sourire avant de regarder à nouveau face à elle. Une brise légère courue sur sa peau et dans ses cheveux. Elle pencha son visage en arrière et ferma les yeux, inspirant lentement l’air frais. Ca lui faisait le plus grand bien d’être dehors, assise sur le petit muret de la cour. « Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle finalement, dans un murmure que la jeune femme reprit, comme si l’instant présent était fragile. « Tu sais qui je suis… » La septième année posa ses grands yeux verts sur la belle jeune femme. Elle entrouvrit ses lèvres, avant de hocher un peu la tête, et de murmurer : « Oh… Helga Poufsouffle ? » La jeune femme lui répondit d’un sourire et Anna-Beth en resta muette de surprise, mais dans le fond, elle trouvait ça logique. Helga prit un air ennuyé avant de regarder la jeune Lionne et reprit la parole, le ton soucieux. « Ils courent vers un grave danger… Anna-Beth, beaucoup d’ambitieux sont partit ce soir… Aide-les ! »

    Anna-Beth ouvrit les yeux d’un coup, inspirant rapidement plusieurs bouffées d’air. Quel rêve étrange… Il semblait tellement vrai, et l’appel au secours aussi… Il fallut quelques temps pour se rendre compte qu’elle était dans un jardin sauvage et que le soleil tapait sur son visage. Et là elle ne rêvait pas. Elle sentie alors quelque chose lui chatouiller ses jambes et elle eu un soupir en remarquant que des herbes hautes lui arrivaient jusqu’aux genoux. C’était une plaisanterie ? Non. La Gryffondor poussa une exclamation de surprise en remarquant qu’elle ne portait qu’un mini-short large gris et un t-shirt trop grand pour elle blanc : son pyjama. Elle se retient de se taper le front, puis se mit à faire quelques pas dans l’herbe… Où était-elle ? Elle avait l’impression que le soleil qui avait disparut était venu rayonner ici nuit et jour pendant ces cinq longs mois. Ca faisait tellement de bien qu’elle resta un long moment sur place à capter les rayons, les yeux fermés. Elle se concentrait, réfléchissait. Alors… elle avait eu cette mise en garde, et puis elle s’était retrouvé ici. Elle rouvrit lentement ses yeux, et murmura doucement en effleurant du bout des doigts la haute herbe: « Mon pauvre Poète… » La jolie brune tourna légèrement sa tête sur la gauche et poussa un soupir. Où allez ?

    Finalement, Anna-Beth fit un tour sur elle-même, cherchant un quelconque endroit par où commencer… Et ça lui vint comme une évidence : il y avait quelque chose dans son dos qu’elle n’avait pas remarqué… ou qui n’était pas là auparavant ? Ca devenait vraiment étrange tout ça, elle devait trouver quelqu’un. Non, elle devait tous les trouver. Elle s’approcha alors lentement du petit mausolée, et elle posa sa main dessus légèrement. Qu’est ce qu’il pouvait y avoir dedans ? C’était un monument funéraire… Ca serait logique de chercher là-dedans le pendule, non ? Alors elle s’approcha de l’entrée et l’observa longuement. Devait-elle entrée ? Qui y trouvait-elle ? Rêvait-elle ? La Rouge et Or posa alors sa main sur sa poche et sortit sa baguette magique –dieu merci, elle était là. Elle la pointa devant elle et s’avança lentement, pénétrant dans le monument.










Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Ven 29 Oct - 9:30


Plus Kaprice avançait, plus elle se disait que la magie dépassait vraiment l'entendement. Etait-ce vraiment le Poète qui avait créé cet univers, car il devait bien s'agir d'un univers, ou en tous cas, de quelque chose s'en approchant, avec tous ces chemins, toutes ces possibilités qui s'offraient à eux. Sans nul doute qu'Heath comme Joleene eux aussi suivaient un chemin, probablement différent du sien. Un frisson la parcourut. Il avaient l'impression de maîtriser, de faire des choix, mais en réalité, ils ne savaient rien du tout de cet endroit. De ses règles, de ce qui s'y passait. Rien de tout cela n'avait de sens, et ils s'y étaient engouffrés sans se poser de questions. Aveuglés par leur cupidité, leur envie de trouver ce Pendule. Ils y avaient tous vu un signe, une invitation du Poète, mais, et si tout cela n'était après tout qu'un piège ? Le Poète avait répandu le Mal sur la Terre, pourquoi en serait-il autrement pour trois orphelins, trois simples êtres humains, sortis d'on ne savait trop où, que leurs parents n'avaient pas été fichus d'aimer ? Pourquoi auraient-ils une importance ? Kaprice avait il n'y avait pas si longtemps que ça trouvé une réponse à cette question, amis, au fur et à mesure qu'elle avançait sur le chemin, elle n'en était plus si sûre. Peut-être était-ce le fait que la lumière décroisse, elle lui avait donné un regain de bonne humeur, mais maintenant qu'elle s'enfonçait dans la nuit, elle n'en était plus si sûre. Elle avait allumé sa baguette, la brandissait devant elle. Si elle avait peur ? Seul un fou n'aurait pas eu un minimum de crainte nécessaire à sa survie. Mais, non, elle n'était pas terrifiée au point de faire demi-tour et de s'enfuir en courant. Malgré ses doutes, malgré ses interrogations, il y avait ce rêve, son rêve avec le Poète qui était toujours présent dans son esprit, et qui la faisait avancer. Le Pendule était là, quelque part. Et il était pour elle.

Ses pas résonnaient dans le silence de la nature qui l'entourait. Elle ne distinguait pas grand chose, à part le chemin, blanc, qui courait de façon régulière sous ses pas. Sur les côtés, comme de petites loupiotes, elle reconnut quelques insectes de la nuit, qui la rassurèrent quelque peu. Ils vivaient là, personne ne les avait délogés, il n'y avait donc sans doute pas vraiment de danger. Elle replaça ses cheveux derrière son oreille, tous les sens aux aguets cependant. On ne savait jamais. Le Poète était un être torturé. S'il les croyait vraiment spéciaux, et s'ils n'étaient pas juste pris au piège et trimballés à droite à gauche selon Sa volonté comme de vulgaires jouets, il allait sans aucun doute les tester, leur faire passer des « épreuves ». Ce ne serait pas simple. Aussi fallait-il être prêt à tout. Kaprice se demande un instant si on raconterait leur histoire aux générations futures d'orphelins. Comment trois d'entre eux, qui avaient écouté l'histoire, s'étaient retrouvés projetés en son sein de manière inattendue, pour en faire partie eux aussi. S'il restait quelqu'un pour raconter leur histoire … Un nouveau frisson. Ce n'était pas le moment de flancher. Serrant sa baguette un peu plus fort, elle continua d'avancer.

Jusqu'à ce qu'elle débouche sur … en fait, elle ne le vit pas tout de suite. Elle vit plutôt que le chemin s'arrêtait net, comme coupé en deux par une ligne sombre uniforme, et derrière, il n'y avait que la nuit. Ce fut en y regardant à deux fois et en levant sa baguette au dessus de sa tête qu'elle put apercevoir qu'il s'agissait … d'un lac. C'était le seul nom qu'elle pouvait trouver pour cette étendue d'eau absolument gigantesque, sombre et glaciale. Car oui, il faisait froid, un froid mordant depuis quelques temps, au fur et à mesure qu'ils s'éloignaient de la lumière. Heureusement que la chaleur n'était pas non plus intense dans la salle dans laquelle elle complotait, elle n'était pas légèrement vêtue. Dead end, aurait-on pu écrire à côté de la route. Tournant sur elle-même, elle essaya d'observer les alentours : de la boue, en quantité. Une vraie tourbière. Une horreur. Kap' se mordit la lèvre. Maintenant qu'elle était là, reculer n'était pas une option. Elle n'était pas lâche, elle allait avancer. Mais par où ? C'était un peu un choix entre la peste noire ou le choléra à ce niveau. Allant au bord du chemin, elle tâta du bout du pied la boue … Le bruit, et la sensation la firent reculer en secouant la tête. Non, pas par là, c'était certain. Elle risquait juste de se trouver embourbée, et de mourir ensevelie sous trois mètres de boue affreuse. En fait, ce n'était pas techniquement de la boue, mais elle préférait se le dire comme ça plutôt que d'essayer d'épiloguer sur ce que c'était réellement. Elle se tourna finalement vers le lac, et soupira :


Il semblerait qu'il faille se mouiller …

Ou pas en fait. Elle avait hésité un moment à prendre un sortilège de Têtenbulle mais si le chemin continuait, il y avait une chance pour qu'elle ait pied. Et si elle ne voulait pas mourir de froid, il valait mieux qu'elle prenne les devants. Aussi pointa-t-elle sa baguette sur elle-même en déclamant :

Impervius !

Cela devrait la rendre imperméable pendant un petit bout de temps. Il fallait juste espérer que la traversée serait tranquille et peu longue. Rallumant sa baguette, elle posa un pied dans l'eau. Froide. Très froide. Mais au moins, elle n'était définitivement pas mouillée. Prenant une inspiration, elle y fit entrer le deuxième. Puis commença à avancer.









Anonymous

Invité
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Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Ven 29 Oct - 12:18


    Il avait ralentit quand les murs s'étaient dressés, comme pour l'interdire tout retour en arrière. Il n'avait désormais plus le choix, il allait devoir continuer seul, sans soutient. Heath avait l'habitude de la solitude, qu'il ressentait même en étant entouré, alors pourquoi ce pincement au coeur quand il réalisa qu'il était réellement tout seul. Il se rapprocha des murs qui s'étaient dressés et posa sa main sur la pierre, levant le menton pour essayer de chercher un moyen de revenir sur ses pas mais rien. Il était coincé et ce sentiment horrible d'abandon le força à resserrer son emprise sur sa baguette, tournant la tête derrière lui pour voir les autres murs disparaître pour lui ouvrir un chemin sur une salle. Baguette devant lui, pour guider ses pas, il s'approcha pour découvrir neuf portes, toutes à l'allure à peu près normales pourtant il y avait quelque chose de louche, il le sentait. Tournant sur lui-même pour observer la pièce circulaire, son regard effleura chaque porte, indécis. Heath n'avait pas lâché sa baguette, comme incapable de desserrer son étreinte qui blanchissait ses jointures, et pourtant la pièce était éclairée. Levant la tête, il chercha d'où provenait la source de lumière mais sans succès. Après tout, il était dans un monde magique, alors s'était logique que la lumière soit venu de nulle part.
    Il avait perdu le fil, ce fil auquel il s'était accroché.
    Tout comme il venait de perdre l'ombre. Relevant sa baguette, bien que la lumière qu'elle diffusait ne servait plus à grand chose - il le faisait plus par réflexe qu'autre chose - il chercha sur les murs une trace de son guide silencieux. Rien. A part lui. Dans sa poitrine, son coeur ne cessait de tambouriner plus fort que jamais, à lui en crever la chair l'obligeant à poser sa main libre sur son t-shirt, à l'endroit où se trouvait son coeur, essayant de l'apaiser. Il suffoquait presque. S'accroupissant sur le sol, Heath posa un coude sur un genoux, posant son front sur son index et son majeur, sa baguette coincée par le pouce. Son autre main servit d'appui sur le sol et il réfléchit. Il tenta une première porte mais plus il s'approcher, plus elle s'éloignait comme dans ces cauchemars qui hantaient le sommeil. Elle le fuyait.. Tout comme Elle. Baissant les bras, il recula quand un grognement le fit sursauter pour se retourner à temps et voir que la prote dans son dos tentait désespérément de l'avaler. S'éloignant précipitamment, il trébucha à terre, perdant sa baguette dans la chute et se sentit tout à coup petit. Trop petit. S'adossant à une autre porte, il leva le nez pour réaliser que la poignée se trouvait à des mètres au-dessus de lui.
    Sunny. Pourquoi pensa-t-il à elle si soudainement ? Parce que ce qui lui arrivait à cet instant lui rappelait étrangement un de ces contes qu'elle aimait à leur raconter quand ils étaient tous ensembles à l'orphelinat. Son coeur se fendit un peu plus et il se releva de sa petite taille pour s'éloigner récupérant bientôt son mètre habituel. Il voulait partir. Laissez moi .. songea-t-il non sans un air de supplication dans la voix. S'attrapant la tête, les protes semblant tourner autour de lui, il ferma les yeux et essaya de se calmer. Heath n'avait pas peur ! Heath ne devait pas avoir peur ! Inspirant un bon coup il chercha sa baguette à ses pieds mais effleura juste le vide. Relevant le nez, il découvrit que sa seule protection contre cet environnement néfaste se trouvait à quelques centimètres de la porte qui avait essayé de le manger. Il laissa échapper un « Oh non.. » de circonstance et déglutit difficilement pour essayer de s'approcher et reprendre ce qui lui appartenait mais à nouveau la porte grogna et montra les dents, l'obligeant à reculer, un peu tremblant.
    Baissant les yeux, il fixa ses pieds et soupira en fermant les paupières avant de les rouvrir brusquement. Redressant la tête, Heath fixa la porte de mauvais poil et s'accroupit pour défaire ses lacets et ôter ses baskets avant de les attacher entre elles par un noeud et de s'approcher lentement. Déjà, la porte grognait à son approche et il lança ses chaussures dans la gueule de la porte animal pour faire diversion, récupérer sa baguette et apercevoir la poignée. Il ne réfléchit pas plus et se précipita dessus pour la tourner..
    Laissez moi sortir ! hurla la petite voix au fond de lui, avec ces mêmes intonations que celles qu'il avait dans son enfance .. Oui, il redevenait un petit garçon fragile et effrayé.. Il fallait qu'il se ressaisisse.


|si ça ne va pas je refais x) j'avoue avoir été à court d'idées là|









...and the pendulum.

...and the pendulum.


► MESSAGES : 126
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Ven 5 Nov - 14:14


jake : la vieille

Avez-vous remarqué comme les gens ont toujours un bon mot pour toutes les situations. Vous venez de passer une journée épouvantable? qu'à cela ne tienne, demain sera un autre jour. Vous avez attendu des lustres après quelque chose que vous auriez dû avoir tout de suite... mieux vaut tard que jamais. Vous avez perdu un ami? Qu'importe, un de perdu dix de retrouvé. N'est-ce pas ce que l'on dit? On dit bien aussi que tous les chemins mènent à Rome mais croyez moi ici les chemins se perdent en circonvolutions machiavéliques et ils tournent en rond jusqu'à vous faire tourner en bourrique. Il n'y a pas de bons ou de mauvais chemins. Il n'y a que des choix. Alors qui sait, peut-être que ce sont Sunny et Anna-Beth ont fait le mauvais choix puisqu'autour d'elles tout s'effacent peu à peu. Au final, elles se retrouvent ensemble dans cette même pièce où se trouvait Heath il y a quelques instants. D'ailleurs ne sont-ce pas les chaussures du Serpentard là, abandonnées dans un piteux état au pied d'une porte? Enfin il faudrait vraiment bien le connaître pour en être sûr. Il faudrait l'avoir longuement observé pour les reconnaître. Surtout que dans l'état où elles sont, on ne donnerait pas cher de leur propriétaire...

Citation :
INDICATIONS DE JEU POUR SUNNY & ANNA-BETH

(a) Vous reconnaissez les chaussures de Heath et vous mettez à pleurer en imaginant le pire. Du coup vous laissez à votre binôme le soin de choisir la porte que vous prendrez.
(b) Vous reconnaissez les chaussures de Heath et vous approchez de la porte devant laquelle elles se trouvaient. Cette dernière se met à rugir et à montrer les dents quand vous arrivez à un mètre de distance elle semble prête à vous dévorer, il vous semble beaucoup plus sage d'envisager les autres portes. Vous reste donc à inspecter les autres portes et à vous rendre que la plupart sont inaccessibles. Elles disparaissent ou reculent quand vous approchez. En fait il n'y en a que 3 sur 9 qui semblent pouvoir s'ouvrir:Celle qui attaque et que vous avez décidé de ne pas prendre, celle devant laquelle vous vous retrouvez ridiculement petit et dont la poignée semble hors d'atteinte, et celle devant laquelle vous devenez ridiculement grand à ce point que vous avez peine à passer votre petit doigt par la porte. Quand vous reculez d'au moins un mètre tous ses enchantements s'annulent. Vous choisissez:

* la porte géante.
* la porte minuscule.

expliquez ensuite comment vous vous y prenez pour la franchir.

INDICATIONS DE JEU POUR HEATH

Patientez jusqu'à la réponse de Sunny et Anna-Beth et vous recevrez vos instructions par MP Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) 232727

Peut-être même que finalement, comme il n'y a ni bon ni mauvais chemin, il n'y a que des mauvais choix. Regardez Kaprice qui vient de mettre un pied dans l'eau... peut-être que d'ici un instant quand elle aura de l'eau jusqu'au genoux, puis jusqu'à la taille, elle commencera à douter d'avoir pris la bonne décision. Et peut-être qu'à ce moment là, quand quelque chose, une main?, l'attrapera à la cheville, que l'eau s'agitera de millier de remous, elle jurera qu'elle aurait du choisir le sortilèges de Têtenbulle. Peut-être que si elle crie suffisamment fort, Joleene qui se retrouve perdue dans la tourbière, sans lumière ni aucun moyen de rebrousser chemin, l'entendra et volera à son secours. Après tout, aura-t-elle un autre moyen de se repairer dans le noir que le clapotis de l'eau et le raffut que feront les inferi qui s'y cachent en essayant d'entrer Kaprice par le fond...


Citation :
INDICATIONS DE JEU POUR KAPRICE

Vous voilà donc dans l'eau. Comme vous pouvez le constater le chemin continue bien sous vos pieds mais il s'enfonce de plus en plus et la partie s'annonce difficile pour vous puisque vous êtes assaillie de toutes parts par ce que vous ne tarderez pas à identifier comme des inféri.

(a) Vous criez et vous débattez, en essayant de rebrousser chemin.
(b) Vous ne criez pas, vous êtes mortifiée.
(c) Vous vous entêtez à essayer de vous défendre et d'aller de l'avant.

INDICATIONS DE JEU POUR JOLEENE

Vous avez suivi le chemin indiqué par la vieille et à mesure que vous avanciez la lumière a diminué jusqu'à disparaître presque complètement, et il ne reste plus que les lucioles bleues et les vers luisants pour vous donner une idée de ce qui vous entoure. Bien sûr, vous avez toujours votre baguette. Ici il fait un froid glacial et les bruits qu vous entourent sont ceux de la nuit. Pire encore, vous tournez en rond et avez franchement l'impression de vous être perdu quand vous entendez des cris dans l'obscurité:

(a) Vous vous en éloignez bien vite, reniflant le piège à trois kilomètres.
(b) Vous vous en rapprochez aussi vite que possible avant qu'ils ne disparaissent, après tout vous n'avez rien d'autre pour vous diriger. Si vous prenez cette option, envoyez un MP au pendule avant de répondre.

Quant à Jake... il n'est pas moins à plaindre que les autres. Après le chemin d'épine, voilà qu'il se retrouve devant ce qui ressemble à une petite vieille toute maigre, planquée derrière un immense livre aux écritures bizarres. D'abord elle ne semble pas l'avoir remarqué mais sans crier gare, elle lui saute dessus, le visage déformé par une affreuse grimace. On la croirait prête à le dévorer et à en jugeait par les phrases qu'elle jète à la figure du jeune homme, c'est bien ce qu'elle a l'intention de faire...



Citation :
INDICATIONS DE JEU POUR JAKE

(a) Vous vous battez contre la vieille cannibale.
(b) Vous prenez vos jambes à votre cou.









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Sam 13 Nov - 20:31


Même si les yeux de Kaprice s'étaient habitués à l'obscurité, celle-ci semblait tellement artificielle qu'elle n'y voyait goutte. Elle se repérait simplement au chemin sous ses pieds, qui était dur à l'endroit où il était dessiné avant. Autour, quand d'aventure elle posait son pied, elle sentait quelque chose de mou, et qui s'enfonçait légèrement, et elle enlevait donc son pied rapidement, avant de tâter doucement pour repartir au bon endroit. Seule, dans le noir, elle commençait à se demander dans quoi elle s'était embarquée. Quelle idée de suivre des chemins qui sortaient de nulle part, comme ça ? Ça n'avait aucun sens, il fallait bien le reconnaître. Le Poète, un Pendule ! Elle courait encore après une chimère quelque part. Et pourtant, ça devait être réel, ça l'était d'ailleurs, même si elle ne sentait pas le froid mordant de l'eau, elle avait conscience de tout ce qui se passait, et même si ça avait des accents de rêve, elle savait que tout ceci était la réalité. Elle était quelque part dans les cachots de Poudlard, dans la tombe du Poète, qu'il avait créée spécialement. Spécialement pour qui, pour eux ? Elle était quasiment sûre que les Mangemorts, quand ils avaient ouvert la tombe du Poète, n'avaient pas eu à endurer ça, il n'y avait qu'à voir l'état du mausolée. D'ailleurs, elle s'interrogeait sur les traces noires qu'ils avaient vu qui partaient de la tombe et allaient vers le jardin. Elles les avaient perdues dans les herbes, et elles ne s'étaient poursuivies sur aucun chemin. Etait-ce le cadavre du Poète qui avait été ainsi tiré sans ménagement ? Où était-il à ce moment-là ? L'avait-on emmené, ou était-il toujours là, quelque part, dans l'ombre ? Et pourquoi, pourquoi cette eau, pourquoi ces chemins, pourquoi, pourquoi ? Elle se sentait vulnérable, comme ça, dans l'eau, à ne pouvoir rien voir. Elle avait bien sûr allumé sa baguette, mais il fallait être réaliste, elle ne voyait aucune rive, elle ne voyait que de l'eau tout autour d'elle … N'aurait-elle pas mieux fait de chercher son chemin ailleurs ? Non, la tourbière ne lui inspirait pas plus confiance. Dans l'eau, le temps qu'elle restait sur le chemin, rien ne pouvait lui arriver. Bon, bien sûr, elle sentait le niveau monter au fur et à mesure, mais elle pouvait toujours lancer un sortilège de Têtenbulle, allumer sa baguette et finir sous l'eau, ce n'était pas le souci. En plus, elle verrait sans doute mieux le chemin si elle avait la tête sous l'eau. Ce n'était pas une mauvaise idée. Elle verrait le chemin, et le temps qu'elle le suivrait, tout irait bien.

Ah oui ? Elle venait juste d'avoir cette pensée qu'elle sentit un remous. Aussitôt, elle se figea, et se tourna, pour voir ce qui se passait. Il y avait des légers remous, effectivement, et elle n'en était pas la cause. Il y avait du mouvement. Quelqu'un. Quelque chose … Elle se força à respirer pour ne pas paniquer, mais sa main se mit à trembler légèrement autour de sa baguette. Ça se rapprochait. Un serpent ? Non, il fallait qu'elle se raisonne, les serpents, ça aurait plutôt été sur terre. Elle murmura un léger Nox. Stupide ? Elle ne voyait pas ce qui arrivait, de toute façon, et si c'était un animal, ou une créature, peut-être serait-elle attirée par la lumière, alors autant ne pas risquer de se faire remarquer. Dans le noir absolu, tous ses sens en alerte, parfaitement immobile, elle guettait. Et elle entendait. Les bruissements, dans l'eau. Qui se rapprochaient, de plus en plus. Les mouvements, les clapotis s'intensifiaient. Un long frisson lui parcourut l'échine, et elle recula. Ça avançait, ça avançait, c'était devant elle ça … Une main lui attrapa la cheville, derrière elle. Et là, elle ne put retenir un cri d'horreur qui déchira l'obscurité. Elle se débattit, essayant de soustraire son pied, mais la créature semblait avoir une poigne de faire. La panique la submergeait petit à petit, surtout lorsqu'une autre main lui attrapa le bas de sa robe, devant. Un deuxième hurlement strident fit écho à l'autre, alors qu'elle tentait de donner des coups du plat de sa main libre, agitant sa baguette de façon totalement désorganisée. Mon Dieu, mon Dieu, elle savait ce que c'était, c'était … de plus en plus de mains la frôlaient, essayaient de l'attraper. En fait, non, l'attrapaient. Elle ne savait plus quoi faire, elle ne savait même plus si elle criait ou pas. Des Inferi ! Comment … ? Ils essayaient de l'attirer au fond, ils s'agrippaient au moindre morceau de ses mouvements. Dans le noir le plus complet, elle ne pouvait rien faire, de toute façon, elle ne parvenait à rien faire. Elle commençait à tourner sur elle-même, elle sentait ses vêtements se déchirer par endroits. C'était à sa peau qu'ils s'en prenaient, et … et elle avait avancé, sur le chemin, l'eau montait, ou était-ce eux qui l'entraînaient, plutôt ? Ils l'entraînaient vers le fond. Elle essaya de se débattre, mais combien étaient-ils ? Ils étaient nombreux, beaucoup trop nombreux, ils allaient l'avoir, ils allaient …

Son pied droit, que le premier Inferi n'avait absolument pas lâché depuis le début, glissa soudain. Elle essaya de se rattraper avec l'autre pied, en donna un coup dans ce qui sembla être, au toucher, une tête, mais ça ne suffisait pas, elle sentait qu'ils gagnaient du terrain, ils allaient l'entraîner, elle allait se noyer, bon sang …. Ces créatures infernales étaient trop fortes, de toute façon, elles ne pouvaient pas être vaincues … Pourquoi le Poète était-il venu lui rendre visite en rêve si c'était pour la jeter dans les bras de la mort moins d'une heure après ? Qu'est-ce que tout cela voulait dire, où était le message ? Elle sentit l'eau arriver en haut de son cou, elle secoua la tête, agita les bras, non, elle ne voulait pas mourir, elle ne pouvait pas mourir, elle avait encore tant de choses à faire. Elle devait tuer ses parents, elle devait … Heath, putain, elle ne pouvait pas le laisser lui échapper comme ça, elle devait lui dire, le frapper, lui faire comprendre à quel point il lui avait fait mal, et lui dire, lui dire avant de partir … Le Pendule, elle voulait le Pendule, il fallait qu'elle trouve le Pendule, mais c'était impossible, on ne pouvait pas vaincre les Inferi … En fait, si ! Mu d'une énergie sans doute due à ces pensées de tâches inachevées, son cerveau venait de s'activer, surtout la partie mémoire, et ses cours de Défense Contre les Forces du Mal. Les Inferi. La lumière ! Le Feu, c'était impossible, mais la lumière ! D'un geste du bras droit, elle dégagea sa baguette et la pointa vers le ciel. Au même moment, un Inferi la ceintura, lui faisant boire la tasse. Elle allait s'enfonça quand elle hurla, en désespoir de cause:


LUMIS SOLEM !









Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Sam 13 Nov - 21:54


    Joleene était maintenant dans le noir le plus complet. Mais bon, elle allait finir par en avoir l’habitude après tous ces mois sans soleil, sans lueur, mais pas sans espoir pour la jeune fille. Le noir était la couleur que le poète avait choisie ? Et bien, soit allons y pour le noir alors. Le pendule, elle l’avait vu ? Réalité ou mirage de son esprit? Dieu seul le sais. Mais la jeune fille désirait cet objet plus que tout. Et le poète avait répondu à sa demande en l’envoyant ici. Ca ne devait donc pas être sans raison non plus. Elle s’était donc laisser guidée plus ou moins docilement jusque là. Mais cet endroit respirait maintenant le piège à plein nez. L’air était glacial et la jeune O’Sullivan commençait sérieusement à grelotter. Merci la vieille, ça l’apprendra à vouloir rendre service. La jeune fille alluma sa baguette d’un classique « Lumos » sans se permettre la fioriture de l’informuler, bien qu’elle en soit tout à fait capable, elle n’en voyait présentement pas tellement l’utilité. Il ne semblait pas y avoir un chat à l’horizon pour l’entendre. Personne qui lui veuille quoi que ce soit. Mais la pénombre semblait trompeuse et comme son instinct ne la trompait que très rarement, l’endroit n’était pas aussi calme qu’il ne le paraissait. Et elle avait bien raison de se méfier. Quelques instants plus tard, un cri retentit dans la pénombre.

    LUMIS SOLEM !

    La jeune Poufsouffle connaissait très bien ce sort de base et ses effets qui ne se firent d’ailleurs pas attendre. Un grand rayonnement parti d’un point devant elle révélant à ses yeux un lac vraiment tout proche d’elle. Comment avait elle pu rater le clapotis de l’eau ? Dans cet endroit créé visiblement de toute pièces pas la magie, tout semblait possible. Et en se penchant plus près au dessus de l’eau, elle pu constater, qu’effectivement, tout était bien possible … des INFERIS. Le poète ou qui que ce soit d’autre ne faisait donc pas les choses à moitié. La lueur qui provenait du milieu du lac devait donc être quelqu’un en proie avec ces créatures. Quelle idée d’entrer dans une eau infestée d’inferis en même temps… Mais comme la seule personne qui à sa connaissance était dans le coin se trouvait être Kaprice, elle éteignit sa baguette pour pouvoir l’aider un peu car la silhouette qu’elle avait aperçut au loin venait de sombrer dans le lac. Avec un peu de change accompagnée d’un sortilège de Tête-en-bulle quand même.

    Joleene en connaissait un rayon sur les inferis, bien plus qu’elle ne pouvait le dire d’ailleurs. Lors de ses petits entrainements nocturnes, elle en avait plusieurs fois créé à partir d’animaux. Nettement moins robuste et durable que ceux qui se baladaient actuellement entre deux eaux devant la jeune jaune et noire, j’en conviens. Mais elle n’était pas une meurtrière, du moins pour l’instant . Elle savait donc comment on mettait fin à la vie d’un inferi, si on pouvait appeler ça comme ça. Mais il ne devait plus trop en rester non plus, le « lumis solem » devait en avoir mis plus d’un au tapis quand même. C’était une manière simple et efficace de s’en débarrasser et la jeune Poufsouffle s’apprêtait à réitérer la formule. La jeune O’Sullivan allait toute fois s’abstenir de crier le sors : ces petites créatures avaient l’habitude de s’agiter un peu trop quand on criait.

    Joleene posa sa baguette délicatement à la surface de l’eau et pensa en se concentrant au sort qu’elle voulait jeter. L’effet fut immédiat. Une incandescente lueur entre le jaune et le blanc se rependit dans les eaux, éclairant le fond de ce qu’elle avait prit pour un lac, mais qui en était plutôt la taille réduite. Elle aperçut également la silhouette de Kaprice au fond de l’eau. Maintenant que les inferis l’avaient lâchés, elle allait pouvoir remonter, du moins c’Est-ce que Joleene espérait. Nous allons dire, pour rester mitigés, qu’elle n’avait pas trop envie de se mouiller la maintenant.

    La jeune femme compta les secondes, mais le retour de la jeune Gryffondor à la surface se faisait attendre, trop attendre, les secondes s’étaient transformées en minutes, et ça ne lui plaisait pas trop. Le jeune O’Sullivan se savait bien incapable de plonger et de la sortir de là avec sa frêle stature. La magie pourrait-elle aider encore une fois sur ce coup là? Peut-être. Elle fit marcher ses méninges autant que possible aux vues du stress qui maintenant la rongeait. Oui, elle avait légèrement peur pour Kaprice, si c’était bien elle. La jeune Poufsouffle envisagea toutes les solutions possibles et imaginables. Un accio sur un personne ? Non, elle n’était pas un sur-homme non plus. Un tête-en-bulle à distance ? Non, mais Joleene réfléchit à des trucs faisables un peu ! Les minutes passaient et la solutions de venait pas. Enfin, les minutes, ce qui avait semblé à la jeune fille passer comme des minutes plutôt. Quand soudain, la solution apparu brillante dans sa tête. Elle n’avait certes pas la puissance pour déplacer un corps humain à l’aide d’un accio. Mais l’eau qui l’entourai si. Elle brandit donc une fois de plus sa baguette et cria bien fort :

      « ACCIO! »

    Tout ce passa très vite, sans que même la jeune Joleene ne se rende compte de ce qu’elle faisait. Une vague d’eau glacée vint de briser à ses pieds, Kaprice toussotant au milieux. La jeune femme tendis une main à son amie rouge et or sans un mot. Le danger était passé, mais ce qui les avait attiré dans un piège pareil ne devait pas être loin, alors autant de pas faire trop de bruit et rester sur ses gardes.









Sunny Z. R. Adderblack

Sunny Z. R. Adderblack
ETUDIANTE.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 87
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Mar 16 Nov - 8:40



Tout les chemins mènent à Rome dites-vous ? Il ne pèse aucun doutes à propos du fait que Sunny aurait mille fois préféré s'y retrouver au lieu du lieu glacial et effrayant dans lequel elle venait de se perdre. Quoi que, pour pouvoir se perdre, ne faut-il pas d'abord viser un emplacement bien défini ? Certainement. Alors, c'est avec cette même certitude que l'on pouvait affirmer qu'elle n'était pas réellement perdue, au premier sens du terme du moins. Par ailleurs, si son corps ne l'était pas, son esprit cherchait en vain un détail auquel se raccrocher, une invraisemblance, une sensation lui certifiant enfin que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, une plaisanterie qui allait rapidement prendre fin. Après tout, il ne pouvait pas en être autrement. Plus rien n'avait dans ce sens dans ce monde et la logique matérielle n'y appartenait pas. Aucune loi ne le régissait et il semblait agirent à sa guise, avec la même imprévisibilité que les célèbres escaliers de collège de Poudlard. Du moins c'est ce que confirma la nouvelle obscurité qui s'abattit sur la jeune Serdaigle. A peine marchait-elle depuis deux minutes sur les chemin à la froide indifférence qu'elle vit la lumière diminuer, cette douce lumière qui avait été l'unique bonne chose de cet étrange endroit. En premier, le chemin s'effaça quelques mètres devant Sunny, engloutissant chaque centimètres à vitesse constante. Alors elle voulut reculer. Fuir alors que le monde semblait se détruire sous ses yeux effrayés. Mais alors qu'elle esquissait un demi-tour terrifié, l'obscurité s'empara d'elle et de tout ce qui l'entourait, laissant sa seule silhouette visible, comme éclairée de l'intérieur, seule dans un néant glacial dans lequel elle eut peur de devoir errer sans repères.

Pourtant, la lumière revint rapidement. Tout juste quelques secondes plus tard, le noir s'affaiblit, jusqu'à disparaitre entièrement, laissant alors un paysage qui n'eut pour effet que de semer plus de confusion chez Sunny. Devant elle s'élevaient quatre portes de tailles égales, que rien ne semblaient pouvoir différencier. Ni ostensiblement belles, elles n'avaient rien pour se faire remarquer. Mise à part qu'aucun mur ne les tenaient et qu'elle ne semblait ne mener à rien. Et vu la façon avec laquelle tournaient les évènements, cela n'aurait en rien surprit la jeune blonde. Cela aurait malheureusement été bien trop simple. La deuxième chose qui s'annonça au regard de Sunny eut pour résultat d'apporter une étincelle d'espoir à son cœur des plus perplexes. « Anna-Beth ! » Sunny se sentit soulagée alors qu'elle enlaçait son amie, plus heureuse de la retrouver qu'elle ne pouvait se l'imaginer. « Où sommes-nous d'après toi ? Je me suis réveillée ici il y a tout juste quelques minutes... » Elle s'arrêta de parler, décidant inutile de continuer. Après tout, il y avait de grande chance que son amie en sache tout autant qu'elle. C'est à dire, très peu. Alors pourquoi lui préciser qu'elle était morte de peur ? A quoi bon partager ce sentiment qui devait se lire sur chaque parcelle de sa peau et dans le regard pétillant de ses yeux. Mais la curiosité la poussa encore à jeter un regard circulaire à cette pièce qui semblait infini, son carrelage bicolore glissant un frisson le long de l'échine de Sunny. L'atmosphère était glaciale, et exprimait un danger plus que palpable. Pourtant, faire demi-tour semblait impossible. Et rester là n'aurait de toute évidence mené à rien. Il fallait trouver un moyen de sortir d'ici au plus vite.

S'éloignant de son amie orpheline qu'elle considérait comme sa propre sœur, la jeune sorcière s'avança de quelques pas en direction des portes. Et c'est là qu'elle les vit. Un paire de chaussures dans un état de destruction relativement avancée, si bien qu'elles étaient presque indéfinissables. Presque. Pas pour Sunny. Pas pour celle qui connaissait si celui à qui elles appartenaient. S'agenouillant à même le carrelage froid, l'héritière Adderblack effleura d'une main tremblante les chaussures qui semblaient avoir été longuement mastiquées. Mais cette idée lui était impensable. Et elle refusait de céder à la conclusion qui gagnait peu à peu son esprit alors qu'une larme venait rouler le long de sa joue pale. « ... Ce sont celles de Heath... » Bien sur, elle en aurait mis sa main à couper, et sa certitude n'avait pas d'égal sur le sujet. Sans jeter un regard à Anna-Beth, elle se releva, d'un effort qui lui sembla sur-humain, guidée par une force qui semblait s'amoindrir avec les secondes. Ses pas étaient lents, hésitants, ses sorucils légèrement froncés, alors qu'elle arrivait à un mètre de la première porte, devant laquelle se trouvaient les chaussures du jeune Serpentard. Et un instant après, elle reculait d'un bond surpris et affolé, alors que la porte se jetait sur elle, soudain muni d'une mâchoire à la dentition plus qu'effrayante. Une fois la demoiselle sortie du périmètre, la porte reprit son aspect normal, devant la respiration saccadée et qui s'était subitement accélérée de Sunny. Il ne pouvait pas être passé par là. Il y avait forcément une autre solution. Il DEVAIT y avoir une autre solution. S'approchant de la seconde porte, Sunny en expérimenta les effets de l'ensorcèlement dont elle était victime, rapetissant toujours un peu plus au fur et à mesure de son approche. Ou alors était-ce la porte qui grandissait, elle aurait été incapable de le dire. Mais le résultat était là et la poignée lui demeurait bien inaccessible. Quand à la troisième porte, elle était le parfait contraire de la précédente, devenant aussi minuscule qu'une poupée.

Lorsqu'elle se recula, elle s'attendit presque à voir apparaitre une table, sur laquelle se trouverait un flacon et et un gâteau, fidèle au célèbre compte qui avaient assailli ses pensées précédemment. Mais il n'en était rien, et Sunny aurait voulu serrer sa tête entre ses mains tellement celle-ci lui faisait mal, tellement les illusions qu'elle contenait étaient douloureuses pour le cœur de la jolie Serdaigle. Oh oui elle aurait eu plein d'idées pour ouvrir ses portes n'apportant chez elle que doutes et souffrances. Sunny était très douée et intelligente, il n'y avait aucun doute. Mais la fragilité émotionnelle qui l'a dominait depuis la découverte des chaussures de Heath l'empêchait d'esquisser le moindre gestes. Si Anna-Beth n'avait pas été là avec elle à ce moment, qui sait combien de temps elle serait restée devant ses trois portes insistantes...










...and the pendulum.

...and the pendulum.


► MESSAGES : 126
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Mar 28 Déc - 22:18


Citation :
INDICATION DE JEU POUR HEATH:

Vous vous retrouvez dans le même univers que Kaprice et Joleene un peu plus tôt, un marécage glacial où il fait noir.

(a) Vous cherchez un chemin dans la tourbière.
(b) Vous courrez droit devant sans réfléchir.

Quand Sunny recule, la porte devant laquelle elle s'est arrêtée s'ouvre en grand. Cela ne peut rien augurer de bon. Après tout ce sont bien les chaussures de Heath qu'ont retrouvé les deux filles. Mais trop tard, il se lève un vent violent dans la pièce et les deux filles sont aspirées. Ca ne dure qu'un instant puis la porte se referme, les recrachant littéralement de l'autre côté.
Il fait terriblement froid, noir et humide. Mais il y a autre chose de plus perturbant: Anna-Beth est devenue une géante mais elle ne l'aura sans doute pas remarqué. C'est surtout pour Sunny que la chose est inquiétante puisqu'elle se retrouve à côté du pied démesuré et prêt à l'écraser de son amie. Elle ne se rendra peut-être pas compte elle non plus que ce n'est pas juste Anna-Beth qui s'est métamorphosée, mais elle aussi qui est devenue... minuscule. Une liliputienne. Elle le remarquera en tombant sur les chaussures géantes de Heath un peu plus loin...

Citation :
INDICATIONS DE JEU POUR ANNA-BETH

(a) Vous cherchez Sunny.
(b) Vous cherchez Heath.

INDICATIONS DE JEU POUR SUNNY

Vous essayez de faire en sorte qu'Anna-Beth vous remarque, mais elle ne vous entend pas:

(a) vous grimpez comme vous le pouvez et à vos risques et périls sur les vêtements de la gryffondor.
(b) vous vous éloignez le plus possible pour ne pas vous faire écraser.


Citation :
INDICATION DE JEU POUR KAPRICE ET JOLEENE

Vous venez de vous tirer d'un danger mortel seulement voilà. Le seul chemin qui s'offre à vous c'est celui que Kaprice a découvert dans l'eau. Attendez un peu. Vous pouvez répondre et même retenter le coup pour traverser. A partir de maintenant vous avancez à l'aveuglette pour vous avancer ou vous éloigner du pendule... j'interagirai avec vous selon vos réponses Wink

Citation :
INDICATION DE JEU POUR JAKE

même indication de jeu.









Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) #Sam 22 Jan - 12:08


    Joleene regard autour d’elles. Les deux jeunes femmes semblaient vraiment perdues au milieu de nulle part. la vérité? Elle ne voyait strictement rien. Rien du tout. Dans la direction d’où elle venait, là où devaient se trouver la vieille qui l’avait envoyée par ici, il n’y avait plus qu’un noir intense que même le faisceau de sa baguette ne pouvait éclaircir. S’aventurer dans cette direction était désormais hors de question, donc. Le seul chemin qui semblait désormais empruntable était celui qui courrait au fond du lac. Cela semblait, à première vue, une mission suicide. Les Inferis n’étaient pas vraiment connus pour leur convivialité, comme il l’avaient prouvé quelques instants auparavant. Mais maintenant que Kaprice était hors de danger, le moment était peut-être venu de les titiller un peu, de voir ce qu’ils avaient dans le ventre. Oui, Joleene n’était pas totalement terrifiée par ses créatures. Il lui était déjà arrivé, dans un recoin sombre de la forêt, sa clairière comme elle aimait à l’appeler, de procéder à l’expérience sur divers animaux. La jeune O’Sullivan était comme fascinée par ces créatures et en avait appris un sacré rayon à leur sujet. Comme par exemple le fait que, créés par la magie noire, si votre puissance est comparable à celle du sorcier qui les a créé, il est tout a fait possible de les défaire de la même façon. La même formule appliquée deux fois annule les effets du premier sort. Bien sur, la jeune Poufsouffle n’avait pas la prétention d’être aussi puissante que le poète, qui semblait être à l’origine de tout ce monde, si ses estimations étaient exactes. Mais il n’était pas non plus un sorcier à proprement parlé. L’opération devait donc être possible. La jeune femme s’approcha à pas lents et délicats de la surface de l’eau, comme si elle marchait sur des œufs. Une fois que l’eau commença à lécher le bout de ses chaussures, mue par des vagues et courants invisibles et inhabituels quand on parle d’un lac. Elle réduisit doucement la lumière provenant du bout de sa baguette et la passa au dessus de la surface de l’eau, éclairant les visages déformés des cadavres qui y flottaient. Ce spectacle, l’expression des visages, aurait suffit à faire fuir n’importe qui d’autre, mais pas Joleene qui rien ne semblait pouvoir faire, fuir, ou du moins, c’était ce qu’elle pensait fermement d’elle-même. Se penchant doucement au dessus de l’eau sombre, elle y plongea délicatement son doigt. Maintenant, c’était simple, si les inferis étaient vraiment forts, cette simple intrusion les feraient réagir et ils l’emporteraient vers les profondeurs de l’eau noir, elle n’aurait alors qu’à compter sur la réactivité de Kaprice pour la sortir de là. Mais la jeune jaune et noir de lui avait donnée aucune indication, comme d’habitude. La jeune femme avait l’habitude d’agir en solo et expliquer ses faits et gestes à quelqu’un d’autre n’était vraiment pas quelque chose d’usuel. Mais elle connaissait la jeune Gryffondor depuis assez longtemps pour lui faire confiance sur le fait qu’elle ne laisserait pas des cadavres la noyer sans bouger le petit doigt. Joleene enfonça donc son doigt dans l’eau glacée et sombre, provoquant une série d’onde circulaires à sa surface, spectacle paradoxalement poétique. Elle le laissa quelques instants, cette intrusion ayant eu pour seul effet de faire ouvrir leurs yeux aux créatures. La jeune femme retira alors son doigt, contente de ce qu’elle venait de voir. Les Inferis étaient peut être un peu plus réactifs et donc forts qu’elle ne l’avait pensé au premier abord, mais s’en débarrasser était du domaine du possible. Cependant elle n’y arriverait pas toute seule. La jeune O’Sullivan recula doucement et retourna vers Kaprice, c’était peut-être effectivement le temps de parler un peu, elle allait avoir besoin d’elle. Pour la première fois depuis qu’elle l’avait sortie des eaux, la jeune jaune et noire prit la parole :

    « C’est possible de s’en débarrasser pour traverser , puisque de toute façon on n’a pas d’autre choix, mais je vais pas y arriver toute seule. Alors je vais commencer et tu m’aides après … et par pitié, ne pose pas de questions »

    La jeune femme était un peu avare en mots, mais cette dernière précision était essentielle. Aucun des orphelins ne savait qu’elle pratiquait la magie noire et c’était sur le point de changer. Elle voulait éviter que toute la bande soit au courant dans les secondes qui suivrait … façon de parler. Non, elle ne voulait aussi surtout pas que son frère soit au courant de cela. La jeune femme savait très bien ce que celui-ci en pensait, et elle ne voulait pas le décevoir, même si elle savait que cela risquait de se produire un jour. Une lueur noire passa dans ses yeux, comme à chaque fois qu’elle s’apprêtait à utiliser la magie noire. C’était quelque chose qui la grisait totalement, et elle savait qu’une foi sortie du chemin académique, cette part d’elle-même reprendrait le dessus. Heureusement pour elle, les études qu’elle avait l’intention d’entreprendre, à savoir celles d’auror, étaient des plus longues. Ce qu’elle ne savait pas encore c’était que son temps d’études était maintenant comptés en jours et que son grand secret ne ferai plus long feux. Mais pour l’instant, les précautions étaient de mise. La jeune femme avança donc de quelques pas et, levant sa bague, elle prononça le sortilège à voix basse, pour ne pas risquer que la jeune rouge et or l’entende. Et ce n’était pas un sort qu’elle avait la prétention d’informuler, il était déjà suffisamment compliqué comme cela. Un rai de lumière entre le bleu électrique et le gris sortit de sa baguette et vint frapper l’eau en plusieurs endroit, se dédoublant comme les cheveux de la Gorgone. Elle sentait qu’elle allait très ite s’épuiser à ce rythme là, mais heureusement, la jeune Harlington vint à son aide, augmentant, à la grande surprise de Joleene, considérablement la puissance du sortilège. Et pourtant, c’était de la magie noire. On ne pouvait pas être aussi doué dès le premier noir sortilège, c’était tout simplement impossible. Il n’y avait pas de possibilité autre que la jeune Gryffondor y ait déjà touché. Mais Joleene chassa cette pensée de son esprit. Ce n’était pas le moment. Elle se concentra et au bout de quelques instants, les rayons de lumières revinrent vers leurs baguettes, indiquant que le travail était fini, le lac était désormais libéré de son emprise noire. La jaune et noire alluma instantanément sa baguette, chassant l’obscurité autour des deux jeunes filles. Se retournant vers Kaprice, elle dit simplement :

    « Il semblerait que je ne sois pas la seule orpheline avec un secret. Silence de rigueur, je suppose donc. »

    La jeune O’Sullivan n’attendit pas la réponse de Kaprice et se retourna vers le lac, réfléchissant rapidement. Elle n’avait absolument aucune envie de a faire mouiller pour traverser cette fichue étendue d’eau. Elle releva donc sa baguette et tapa trois fois sur sa tête, répétant dans sa tête la formule qu’elle avait appris récemment, mais ne parvenant plus à retrouver si c’était de la magie noire ou blanche. C’était un sortilège imperméabilisant, ça ne devait pas être très sombre, ça si ? Vérifiant l’étanchéité sur sort en même temps que l‘absence des inferis, elle plongea sont pied dans l’eau sombre. Elle ne sentit absolument rien, comme si elle n’avait fait que poser son pied sur un chemin de terre. S’adressant à Kaprice, elle demanda:

    « On y va? »

    Comme à son habitude, elle n’attendit pas la réponse et s’enfonça dans le lac, suivant le chemin que la jeune Gryffondor avait auparavant trouvé. Maintenant qu’il n’y avait plus d’inferis, inutile de mettre sa tête dans l’eau, le chemin était tout ce qu’il y avait de plus visible à la lueur des baguettes.










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