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 Animation: Curiosity kills the cat. (part.I)

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PROFIL & INFORMATIONS









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) - Page 2 #Dim 20 Fév - 20:58


Tout alla très vite. Sa tête bascula sous l'eau, et elle put voir, à la lumière éclatante qui résulta de son sort, qu'elle était entourée d'une véritable armée d'Inferi. Elle tenta de hurler, mais seules des bulles sortirent de sa bouche, et elle perdit un peu plus d'oxygène. Ils avaient un peu reculé, mais d'autres arrivaient des profondeurs, où la lumière n'avait pas d'atteinte. Elle le tenta en informulé, mais elle ne le maîtrisait pas. Les seuls étaient accio, qui ne lui était d'aucune utilité, elle voulait fuir ces créatures, non les attirer à elle, expelliarmus, mais aucun Inferi ne possédait de baguette et incendio, et sous l'eau, cela était complètement inutile. Elle battit des pieds, essayant de remonter à la surface. Son talon écrasa un nez dans la bataille, et elle se sentit remonter. Mais à la surface, ils étaient toujours là, nombreux, bien trop nombreux. De nouveau, elle but la tasse, essaya de remonter, mais cette fois, sans succès. Elle voyait leurs faces grimaçantes se presser autour d'elle. Elle n'arrivait même plus à avoir peur. C'était le lot de toute personne exposée à une trop forte dose d'émotions: au bout d'un moment, on atteignait l'ataraxie ô combien chérie des philosophes grecs. Elle ne semblait … plus là. Comme si ce n'était pas réellement elle qui se débattait au fond d'un lac noir, encerclée par des créatures de cauchemar qui n'avaient qu'un but: mettre fin à ses jours. Elle allait mourir. La certitude la frappa soudain de plein fouet. Quoi ? Mourir ? Maintenant ? Là comme ça ? Non, le Poète ne pouvait pas lui faire ça. Parmi tous les sentiments qui auraient pu lui revenir avec un éclair de lucidité, ce fut celui d'avoir été trahie. Une fois encore, par un homme dans lequel elle avait finalement placé sa confiance. Tous les mêmes. Non, ça ne pouvait pas se finir comme ça … et pourtant, elle coulait à pic.

Avant d'être projetée dans les airs. Elle ne comprit pas ce qui lui arrivait tout de suite. De l'air arriva dans ses poumons, s'y précipitant avec force eau pour l'accompagner. Elle toussa, essaya d'en happer plus, avant d'avoir le souffle de nouveau coupé, projetée violemment contre une surface dure. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits, ce qui était on ne pouvait plus compréhensible. Elle ne savait plus où était le haut du bas, et fut prise d'une violente nausée, qu'elle ne réprima que quand elle vit qu'elle était sur le point de vomir sur les chaussures de quelqu'un. Clignant des yeux, tentant de récupérer et la vue, et son souffle par la même occasion, son regard tomba sur Joleene. Décidément, elles n'arrêtaient pas de se croiser en ce moment. Elle prit la main qu'elle lui tendait, posa les yeux sur la baguette pour comprendre rapidement que c'était à elle qu'elle devait son sauvetage. Se remettant sur pied tant bien que mal, elle se félicita du sortilège d'imperméabilisation, au moins, elle ne mourrait pas de froid. Elle crachota ce qui lui restait d'eau, et finit par avoir assez de respiration pour murmurer d'une voix rauque un :


Merci.

Simple, efficace, inutile de se répandre avec la O'Sullivan fille, elle le savait assez bien. Contemplant la scène alentour, elle se rendit compte qu'elle n'y voyait rien. Malgré leurs baguettes allumées, tout n'était qu'obscurité. De quoi faire froid dans le dos. Mais là, elle venait juste d'échapper à une mort certaine, ce n'était donc pas le noir qui allait l'impressionner. Autour d'elles, la tourbière qu'elle avait décidé de fuir en se jetant dans l'eau. Les Inferi ne faisaient pas partie de l'équation à la base, absolument pas, sinon, elle y aurait sans nul doute réfléchi à deux fois. Quelle horreur, quand elle y pensait. Mais bon. Elle décida de s'accorder quelques secondes de répit, histoire de reprendre ses esprits et de penser à la suite des événements. Pour l'instant, elle était avant tout secouer et il allait lui falloir quelques minutes, vous pouvez en être sûrs. C'est pour ça qu'elle ne remarqua tout d'abord pas que Joleene s'était déplacée. Ce ne fut que quand elle entendit des clapotis qu'elle tourna la tête vers la Poufsouffle, pour la voir le bout des doigts dans l'eau. Sa première pensée fut qu'elle était complètement timbrée. Là, maintenant, tout de suite, alors qu'elle venait sortir de leurs griffes, elle ne pouvait pas vraiment analyser cela autrement. Cependant, elle se releva finalement et revint vers elle, ce qui rassura Kaprice sur les envies suicidaires des son amie. Elle la regarda lui parler sans trop comprendre ce qu'elle lui disait, un peu déconnectée pour tout dire, voire complètement à l'ouest, il fallait bien l'avouer. Ele la regarda donc, comme dans un rêve s'écarter, aller au bord de l'eau, lever sa baguette, et, au même moment, à son murmure fit écho celui de Kaprice, répétant machinalement la même incantation. Ce fut sans doute ce qui remit son cerveau en marche.

Elle l'avait juste prononcée par réflexe, baguette baissée, donc rien ne s'était produit, mais les paroles de Joleene lui revinrent, comme amplifiées, et là, elle comprit, surtout en la regardant faire. Joleene aussi s'adonnait aux arcanes les plus sombres de la magie. Un frisson parcourut la Gryffondor. Elle crut d'abord que c'était le seul fait de savoir qu'elle n'était pas la seule parmi les orphelins. Que cela était du soulagement, rien de plus. Mais, plus le sort avançait, plus elle sentit le malaise qui grandissait en elle. Ce fut en s'avançant vers son amie qu'elle comprit pourquoi : elle semblait … en transe. Si ce n'était pas un sourire exalté sur ses lèvres, alors elle n'avait jamais couché avec un préfet de Gryffondor. Et son regard … mon Dieu, son regard. Il y avait de celui de Cem, quelque part. Mais infiniment moins et infiniment plus. Infiniment moins de supériorité. Mais infiniment plus d'avidité. Elle prenait son pied, là, maintenant, tout de suite. Se rendant compte qu'elle était sur le point de faiblir et qu'elle ne faisait que la regarder stupidement, Kaprice se reprit, levant main et baguette et prononça elle-même l'incantation, se glissant dans le sort de Joleene. Il y avait de la puissance, elle le sentit immédiatement. Pas de mouvement de recul. Pas le temps. Progressivement, elle ajouta ses forces aux siennes. On sentait qu'elle avait travaillé. La soif d'apprendre, l'acharnement, elle pouvait lire tout cela dans la communion de leurs pouvoirs pour ce sort. Elle n'avait certes pas eu un professeur aussi bon que le sien, mais elle se débrouillait plutôt bien. Se concentrer. Ce sort, elle ne l'avait fait qu'une fois, à une seule occasion. Les Inferi, ils avaient eu l'idée de les utiliser pour tuer ses parents, mais avaient vite abandonné l'idée: trop complexe, il fallait des morts, et un plan d'eau, bref, rien n'assurait qu'ils parviendraient à réunir toutes les conditions nécessaires. Mais c'était comme le vélo quelque part, ça ne s'oubliait pas. Et finalement, très rapidement, elle sentit l'obscurité diminuer. Les rais s'éteignirent, et il n'y eut bientôt plus qu'elles deux, sur la berge. Se retournant doucement vers Joleene, elle surprit de nouveau cette lueur de satisfaction sur son visage.


Il semblerait que je ne sois pas la seule orpheline avec un secret. Silence de rigueur, je suppose donc.
Il semblerait effectivement.

Ni plus ni moins que ces quelques mots prudents. Visiblement, elle était aussi surprise qu'elle. Et pour cause. Voilà les deux Orphelines que l'on soupçonnerait sans doute le moins (ou dans celles que l'on ne soupçonnerait pas). La Poufsouffle brillante mais timide, aux airs de petite fille modèle un peu perdue, et la grande gueule de Gryffondor, une jolie fille bien dans sa peau. Comme quoi il fallait effectivement se méfier des apparences. Le sentiment de malaise ne quittait cependant pas la jeune fille. La délectation, la jubilation … c'était malsain. Et la question se posait: et elle, n'avait-elle pas apprécier le fait de pouvoir repousser ces créatures infernales ? Au delà de la simple revanche d'avoir inversé le rôle tueur-tué ? Elle ne voulait pas vraiment y répondre. Sans un mot donc, elle renouvela son sortilège imperméabilisant, histoire d'être sûre, et s'engagea aux côtés de Joleene. Cette histoire prenait un tour plus qu'étrange. Mais une chose était sûre : son envie de trouver le Pendule n'était que décuplée par le fait d'avoir frôlé la mort.





HJ : Désolée du délai, j'avais zappé que c'était à moi ... Mais on est toujours motivées, on veut le Penduuuuuuuuuuuule ^^









...and the pendulum.

...and the pendulum.


► MESSAGES : 126
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) - Page 2 #Mar 15 Mar - 14:03


Le lac même débarrassé de ses créatures infernales semblait n'offrir que de sombres perspectives. Pourtant c'était tout ce qui allait s'offrir aux deux orphelines pour l'instant, sinon un petit scintillement argenté dans le fond de l'eau qu'on n'aurait pu remarquer qu'en s'attirant les bonnes grâce du hasard. Jusqu'ici, on pouvait encore dire que les deux filles avaient jouer d'une adresse incroyable et sans doute aussi de beaucoup de chance. Mais ne dit-on pas que la chance d'avoir du talent ne suffit pas? encore faut-il avoir le talent de la chance. D'autres qu'elles, apriori partis du même point n'étaient pas arrivés jusque là. Beaucoup se retrouvaient là autour d'elles, corps inanimés gonflés d'eau et de vase, ou cairn d'os blanchis sur le bord du chemin. Qu'adviendrait-il des autres orphelins? Sunny, Heath, Jake... Anna-Beth? Seraient-ils eux aussi à jamais prisonniers de cette étrange magie qui semblait croître et évoluer sous les catacombes de Poudlard comme une rumeur qui enfle dans le loin et traîne dans ses échos la promesse d'une fin tragique? C'est une autre histoire. Pour l'heure restons-en à Kaprice et Joleene.

Il y a devant elles, un linceul glacé et noir qui pourrait pourtant être la promesse de tant de pouvoir. Le pendule si convoité n'est pas si loin. Il se tient là quelque part, au delà des eaux silencieuses. Pour vous il n'y a plus qu'une solution: avancer. Encore et encore. Vous enfoncer dans l'eau et vous rendre compte que vous perdez pied. Pourtant vous sentez bien le chemin pavé qui s'enfonce toujours plus profond, il va vous falloir nager... nager mais jusqu'à où? Jusqu'à quand? Car après tout vous n'êtes pas infatigables n'est-ce pas? Mais si vous décidez de rebrousser chemin maintenant, vous vous apercevrez que vous nagez au milieu de nulle part, qu'il n'y a plus de direction, plus de chemin. Plus rien d'autre que votre compagne d'infortune. Mieux vaut peut-être ne pas se retourner alors, quitte à se pâmer de fatigue. Si le poète est clément, il vous bercera dans ses rimes. Lentement. Sûrement. Lentement. Sûrement.

...

Citation :
INDICATION DE JEU:

Vous avez deux choix possible à partir de maintenant:
a) Vous acceptez de laissez votre personnage se faire emporter par les flots et perdre connaissance. Au quel cas. Il se réveillera avec l'impression d'avoir échoué sur une plage pour finalement se rendre compte que l'endroit lui est familier et qu'il se trouve précisément derrière la porte d'entrée des catacombes. Toujours à l'intérieur.

b) Vous ne voulez pas retourner au début, votre personnage rebrousse chemin.











Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) - Page 2 #Mar 15 Mar - 19:00


    Joleene sentit le lac devenir de plus en plus profond. Sous ses pieds, le chemin qui avait tout d’abord été parfaitement visible semblait maintenant à des milliers de kilomètres en dessous d’eux. La jeune O’Sullivan n’avait pas particulièrement peur de l’eau, mais ce n’était pas non plus son élément préféré et autant dire que cette situation aurait fichu une peur bleue à plus d’un. Mais pas à la jeune Poufsouffle. Elle continua tant bien que mal. Mais les courants devenaient de plus en plus fort, la houle de plus en plus violente, malgré l’imperméabilité du sort qu’elle avait jeté, elle tremblait de tout ses membres. Le stress lui donnait la chair de poule. Et c’était bien la seule chose qu’elle était capable de ressentir, le stress. Le stress qui lui faisait avoir tellement froid … ça et la fatigue. La jeune femme se débattait contre les flots mais ses forces la quittaient peu à peu. Il fallait regarder la situation en face, sa corpulence ne lui permettrait pas d’arriver jusqu’au bout du voyage. Sans compter qu’elle n’était pas vraiment nageuse olympique. La jeune femme était connue pour être raisonnable et objective, même si ce dernier point était vraiment à revoir ces derniers temps. Elle se sentait même trop fatiguée ne serait-ce que pour s’occuper du sort de Kaprice, et c’est bien ce qui lui fit prendre une décision. Continuer n’était pas une option. C’était tout simplement trop dangereux et loin de leur capacités à toutes les deux, même si Kaprice était légèrement plus sportive qu’elle. Sans prévenir, la jeune O’Sullivan fin donc un 180 degré, se laissant porter par les flots quelques instants, contre lesquels elle n’avait désormais plus à se battre. Dans un dernier efforts, elle se dit que la dernière solution pour elle de rester en vie et de sortir de ce labyrinthe infernal serait de nager, nager jusqu’à l’endroit où Kaprice était entrée dans l’eau, qui ne devait pas être si loin, si ? On dit que la peur de la mort vous donne une décharge d’adrénaline et c’est certainement ce qui permit à la jeune Poufsouffle, se demandant tout de même ce que le poète voulait qu’elle retienne de cette aventure …









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) - Page 2 #Mar 15 Mar - 21:59


Au fur et à mesure qu'elles avançaient, le lac devenait de plus en plus profond. Kaprice passa au sortilège de Têtenbulle assez rapidement. Bientôt, elle ne vit plus Joleene à ses côtés. Cela ne l'étonnait pas, après tout, elle était plus sportive, entraînée au Quidditch, et surtout, elle était dopée à l'adrénaline. Elle voulait le Pendule. Il était quelque part par là, elle le sentait, elle le savait. Son rêve, avec le Poète lui revint en mémoire, il avait voulu lui montrer la voie, c'était certain, ce n'était pas du tout un hasard si elle s'était retrouvée la première dans ces eaux troubles. Il était au bout de ce chemin souterrain, c'était plus que certain. Il lui suffisait de nager, nager … Du crawl puissant qu'elle avait adopté dans un premier temps, elle décida de passer à une brasse un peu plus souple. La natation. Comment elle avait appris ? Elle ne savait plus. Il n'y avait absolument pas de piscine aux abords de l'Orphelinat, et elle n'allait sûrement pas nager dans la Tamise étant gamine, mais, une chose était sûre, elle le savait, puisqu'elle l'avait prouvé quand on l'avait poussé dans le Lac au début de sa première année. Depuis, elle s'amusait parfois à aller y nager. Cela ne lui faisait donc pas peur. Elle allait nager, nager jusqu'au bout, et elle allait y parvenir. A chaque brasse, elle se répétait, comme une litanie « Poète, Pendule, Poète, Pendule ». inspiration, expiration. Ne pas se relâcher. Elle avait accroché sa baguette à sa ceinture, et la lumière était très approximative. Elle ne voyait rien. Rien du tout. Mon Dieu. Depuis combien de temps nageait-elle ? Elle ne s'en souvenait même plus. Et ça commençait à l'inquiéter. Surtout la douleur dans ses bras. Qui se faisait de plus en plus intense. Mais il fallait avancer. Avancer. Poète, Pendule, Poète, Pendule, Poète, Pendule. Elle le voulait. Poète, Pendule, Poète, Pendule. Il le fallait. Joleene … l'éclat dans ses yeux … Il ne fallait pas qu'elle l'ait. Pitié. Elle lui ressemblait tellement, au Poète. La même douleur à l'âme. Il le fallait. Encore un effort ! Ses poumons commençaient à la brûler. Le sortilège de Têtenbulle s'était arrêté. Elle devait faire l'effort de respirer. Remonter, redescendre, remonter, redescendre. Encore, une brasse, deux, encore, allez … Une crampe, au bras. Un mouvement avorté. Elle but la tasse. Sentit le courant la happer. Non ! Elle battit des pieds. Tendit la main vers la surface. N'y arriva pas. Il fallait … qu'elle y arrive. Elle allait … y arriver …

Noir.

Ce qu'elle entendit fut … en fait, pas grand chose. Un clapotis lointain. Première pensée : je ne suis pas morte. Ensuite: où suis-je ? Elle ouvrit doucement les yeux, éprouvant un mal de tête affreux. Horreur, malheur, c'était assez douloureux. Mais au moins, elle ne tremblait pas de fois, merci impervius. Puis elle ramena ses mains vers elle et sentit … du sable ? Fronçant les sourcils, elle se redressa .. oulah, pas si vite ! Elle dut s'arrêter et clore les paupières quelques secondes pour se calmer. Puis, finalement, son regard se porta sur une plage. Oui, elle se tenait sur une plage ! Un sentiment de victoire profond s'empara d'elle . Elle en aurait presque dansé ! Oui ! Elle le savait ! Il y avait bien quelque chose au bout de cet océan ! Parce qu'on ne pouvait décemment pas appeler cela un lac ! Heureuse, elle renversa la tête en arrière pour apercevoir … Chute. Vous connaissez l'ascenseur émotionnel ? Et bien exactement ça. Elle fut sur ses pieds en deux secondes et fit face à … la porte des catacombes. Par merlin, elle était retombée au point de départ ! Elle secoua la tête, se disant qu'elle allait se réveiller … Non non non, bon sang de bonsoir ! Enfouissant son visage dans ses mains, elle se laissa retomber à genoux. Non. Ce n'était pas possible. Pas ça. Il y avait forcément un truc, quelque chose ! Elle devait avoir bon, oui, mais non … Et les autres, où étaient-ils ? A quoi rimait tout ceci ? Elle en aurait presque pleuré. D'ailleurs … n'était-ce pas une larme qui pointait ? Elle se sentait faible, vidée, elle avait vaincu des Inferi, nagé dans des eaux troubles et tout ça pour quoi ?


Pour rien ...









...and the pendulum.

...and the pendulum.


► MESSAGES : 126
Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) - Page 2 #Mer 16 Mar - 11:09


Ce qu'il advint de Kaprice Harlington...

Sous ses genoux, le beau sable blond presque chaleureux semble durcir. Il perd de sa substance, de sa chaleur, comme si tout autour de la pauvre Kaprice, le rêve fondait devant la déception implacable qui se dressait devant elle... la porte des catacombes. Démesurée, écrasante devant la pauvre orpheline... Tout ça pour rien... Ne lui restait plus que ses larmes pour pleurer, et ce goût amer dans la bouche. Celui de l'abandon. Celui de la solitude absolue. Celle qui élève la plume des plus grands poètes au sommet de leur art et les précipite dans le même temps dans le noir abyssal des enfers. Cet sensation terrible le poète la connut lui aussi, entre les quatre dalles de pierre qui scellèrent sa mort, là, en dessous de tout... loin de son grand et unique amour, la belle qui dans ses sombres pensées fleurissait éternellement à la vie et finissait par oublier la douleur. Par l'oublier lui.

Tout ça, ce monde sous le monde dans lequel les orphelins se sont jetés à corps perdu, ce n'est que le cauchemar du poète. Un brin de pensée devenue monstrueuse. Un brin de pensée qui a grandi à l'ombre de la haine, abreuvée de désespoir et de colère, accouchée par une imagination fertile. Seul le poète aurait su aller et venir dans cet endroit lugubre sans craindre la mort car après tout, c'était un seuil qu'il avait déjà franchi, la mort.

Kaprice elle, est différente. Elle est promise à la vie. A d'autres souffrances. Car après tout souffrir c'est ce qui nous fait nous sentir vivants. Peut-être sent-elle cette douleur dans la paume de ses mains, comme la piqûre vive de quelques éclats de verre qui ont dû se loger là quand elle a échoué... elle saigne un peu. Mais ce n'est rien et peut-être que dans son désespoir elle ne se rendra pas tout de suite compte que ce qu'elle a trouvé en touchant le fond, c'était précisément ce qu'elle était venue chercher. Quelques éclats de verre qui s'enfoncent un peu plus chaque seconde dans sa peau et qui finiront un jour par se loger dans le tendre de son coeur. Tout ce qu'il reste du pendule car on se rappelle qu'en cette tragique nuit de décembre où Orlov marchait sur Poudlard, il échappa des mains de son ravisseur et se brisa en mille morceaux. Pas un de plus. Pas un de moins. De ses mille morceaux, quelques uns étaient resté là pour être trouvés, le reste était sans doute perdu à jamais...



Ce qu'il advint de Joleene Sullivan...

Si une vie doit être la quête du pouvoir, alors elle ne peut-être raisonnable, car le pouvoir aveugle et dévore. Il est l'apanage des fous et des mégalomanes. Peut-être alors que tout n'est pas perdu pour Joleene. Peut-être fait-elle le bon choix en choisissant la vie quand Kaprice s'éloigne, toujours plus loin, vers une mort certaine. Mais le poète n'est pas si clément. Ces eaux glacées qui malmènent les deux jeunes femmes sont celles de sont tourments, on s'y noie ou on touche le fond, mais on n'en réchappe pas. Si Kaprice échoue à genoux devant la porte qui lui avait au début donné tant d'espoir, Joleene elle ne retrouvera jamais le chemin du retour. En dessous d'elle il n'y a qu'un océan infini, il semble qu'il n'y a jamais eu de chemin et peu à peu la fatigue la gagne et l'achève. Pourtant, à cet instant crucial, celui qui change tout, celui où les maléfiques et insidieux petits restes du pendule s'enfoncent dans la chair même de Kaprice où ils commenceront bientôt leur oeuvre malfaisante, Joleene est celle qui sera épargnée. Ses forces la quittent. Les ombres noires glissent sur elle, impassibles, et l'avalent. Alors elle se retrouve là, entière, vivante, de l'autre côté de la grande porte des catacombes. Sa chaleur lui a été rendue et si elle est fatiguée, ce n'est rien à côté ce qu'elle a pu ressentir tout à l'heure, perdue dans l'immensité des eaux noires et glacées.

Il y a comme un long grincement de l'autre côté. Les mécanismes de cuivre et d'or qui gardent les portes se mettent en branle, roulent sur eux même et les immenses panneaux s'ouvrent devant Joleene... face à elle... Kaprice est là. Bel et bien vivante.

Cette animation se termine, vous êtes libres de continuer le rp entre vous. A savoir, Kaprice ne pourra pas retirer les éclats dans ses mains et le pendule risque à l'avenir de jouer visiblement sur son humeur, sur sa magie et son tempérament, par épisode.

Ce fut un plaisir, je vous souhaite bon jeu
pour la suite de vos aventures. Animation: Curiosity kills the cat. (part.I) - Page 2 560410











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