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 Here just to watch the stars ?

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PROFIL & INFORMATIONS









Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Here just to watch the stars ?  #Dim 22 Aoû - 22:31


Une heure avant le couvre-feu un certain vendredi soir, Joleene profita de son temps libre pour aller prendre un peu l'air. Bien que cette expression soit nettement gâchée par l'absence de soleil. Elle se contenterait donc d'une petite brise sous le ciel arborant toujours sa chère couleur noire. Pour celà, la jeune Poufsouffle s'était munie d'une de ses capes et d'un bouquin de potions qu'elle devait potasser pour ses ASPIC avant de prendre le chemin de la volière.La jeune fille aimait vraiment les potions. C'était sa matière préférée et, il fallait bien lui reconnaître qu'elle savait y faire. Mais ce n'est pas pour cela qu'elle négligeait d'apprendre son livre de classe par cœur. Joleene comptait bien décrocher un O à son ASPIC de potions, ainsi qu'à de nombreux autres. C'est pourquoi elle ne partait pas pour sa balade au grand air les mains vide. Elle nous pouvait se permettre de perdre une seule minute de son temps.

La jeune fille monta donc les marches quatre à quatre jusqu'à la plate-forme d'astronomie. Oui, d'accord, elle n'était pas censée être là en dehors de heures de cours, mais c'est le genre de petits délits que tous les élèves faisaient et elle savait très bien que le professeur fermait très facilement les yeux sur l'utilisation extra-scolaire de son lieu d'enseignement. Il fallait tout de même reconnaitre que l'endroit était des plus agréables, avec une vue vraiment magnifique, même sous un ciel d'encre comme c'était le cas depuis un certain temps maintenant, à condition de ne pas regarder en bas si on à le vertige, ce qui, heureusement, n'était pas le cas de Joleene.

Elle arriva enfin à destination et poussa la porte qui menait à la plate-forme. Elle n'était pas seule. En fait, la plate-forme était un lieu vraiment fréquenté finalement. Beaucoup d'élèves étaient près à contourner l'interdiction de la salle de classe pour profiter du panorama. De toute façon, pensait Joleene en son fort-intérieur, ce n'était pas la première ni la dernière infraction qu'elle commettrait, et certainement une des moindres. Référence à la sortie en dehors du couvre feu dans la forêt interdite pour pratiquer une certaine sorte de magie qu'elle s'apprêtait à faire la nuit même.

Mais enfin, elle était tout de même ici pour travailler un minimum. Elle se laissa glisser le long du mur qui encadrait, la porte, le visage face au vent, le livre bien calé sur ces genoux. Joleene aimait cette sensation provoquée à la fois par la caresse du vent sur sa joue d'un blanc rendu presque trop pale par le trop peu de lumière qu'elle recevait et le contact froid du cuir de son livre sur sa peau, là où sa jupe d'écolière ne faisait pas écran.

La Poufsouffle étudia ainsi un petit moment, quand la porte qui se trouvait juste à côté d'elle s'ouvrit, laissant apparaître un jeune homme qu'elle ne reconnu tout d'abord pas, même si il lui semblait plus que familier. Le temps qu'elle remette un nom sur ce visage, le jeune homme à la cravate des Serpentard était allé s'assoir lui aussi dans un coin, le visage tourné vers l'horizon. Il s'agissait en fait de Matthias, un jeune homme qu'elle connaissait depuis longtemps maintenant. La raison pour laquelle elle ne l'avait pas reconnu ? Une coupe de cheveux clairement trop négligée et trop courte pour que cela soit volontaire de la part de son ami. Ses cheveux mi-longs et d'une coupe parfaite une semaine auparavant étaient maintenant coupés très courts avec des mèches partant, pour ainsi dire, un peu dans tous les sens. Mais bon, il y avait surement une bonne raison.

Joleene se dit que temps qu'il était là, et comme il n'avait pas vraiment l'air occupé, ils pourraient peut être réviser ensemble les devoir de potions de la semaine suivante, un entrainement pour leurs ASPIC. Les potions étaient également la matière forte de Matthias et leur courte collaboration en temps que binôme dans ce court avait été, il faut bien le reconnaitre, grandiose. Joleene revoyait encore avec un certain amusement la tête de leur professeur quand ils avaient réussi en une seule heure la potion Tue-loup qu'il avait pourtant juré que personne ne réussirait. Enfin bref, que des bons souvenirs pour la jeune fille.

Elle se leva de l'endroit où elle s'était laissée tombée et s'approcha de Matthias. Elle se laissa glisser à terre à côté de lui sans un mot. Il fallait dire que la jeune fille était plutôt adepte du " ne parle que si ce qui sort de ta bouche à une véritable utilité". En clair, pitié, ne parlez pas pour ne rien dire. Mais elle n'allait pas pour autant laisser le silence s'installer.Aussi, montra-t-elle discrètement son livre.

Joleene:- Une petite séance révision de dernière minute ça te dit ?

De dernière minute pour Joleene signifiait simplement :" avant que je relise tout le livre deux fois par jours". La jeune fille réajusta une de ses courtes mèches de cheveux noir plus que rebelle derrière son oreille avant de rouvrir son livre à al dernière page qu'elle avait lue. Mais à la réflexion, elle le referma d'un coup sec avant de demander ce qu'elle voulait vraiment savoir avant de commencer, sinon ça allait vraiment la perturber et l'empêcher de se concentrer vraiment sur les potions.

Joleene:- Qu'est ce qui est arrivé à tes cheveux ? Entre nous, je préférait des belles longues mèches blondes.

De la bouche de n'importe quelle autre fille que Joleene, cette remarque aurait pu paraitre déplacée et avec sous-entendus. Mais la jeune Poufsouffle savait qu'elle pouvait tout dire sans arrière pensée à son amis et, comme elle vivait sur une planète où les jeunes hommes n'avaient aucune attraction sur elle, du moins pour le moment, elle savait que rien ne serait mal interprété.











Matthias J. de Salamine

Matthias J. de Salamine
MAGISTER. ► ès HDLM.

► MESSAGES : 171
Here just to watch the stars ?  #Lun 23 Aoû - 21:58




Le week-end dernier avait été... un vrai désastre. Il avait coupé ses cheveux, et était tombé sur un film gay alors qu'il était à moitié nu – en pyjama en réalité – et juste à côté de Keith. Le mot désastre semblait même alors terriblement petit. C'était un... euphémisme. Un gros euphémisme. Enfin, pas réellement, car il y avait eut une avancée, quelque part. Non? Oh... Misère. Il ne savait même plus quoi penser, puisqu'il n'avait pas revu Keith depuis dimanche, et qu'il avait quelque part peur d'être en face de lui à nouveau après ce qui s'était passé. C'était une honte qui ne s'effacerait pas de sitôt, pour sûr qu'il le traînerait comme un poids lourd. Il monta les marches, une à une, sans trop se soucier des préfets. Après tout, son meilleur ami était le préfet de serpentard. Il n'avait rien à craindre. Il n'avait aucun mauvais pressentiment qui plus est. Il monta encore, regarda autour de lui. Cette nuit perpétuelle allait vraiment le rendre dingue. Il poussa la première porte, et tomba nez à nez avec... quelque chose qu'il n'aurait jamais du voir. Il referma aussitôt la porte, dans un frisson de dégoût. Pourquoi Adam Hale avait toujours à faire des choses horribles dans les salles de classe, sur les tables des autres élèves...? Avec un autre garçon, en plus. Non, sincèrement, ce n'était ni son jour, ni même sa semaine. Matthias ferma les yeux et monta les marches. Il ira encore plus haut encore. Qu'importe la distance, rien ne le rapprocherait plus de Dieu, de sa présence, et... et surtout de Mika'il, en réalité. Mika'il qui rôdait ici et là, mais il ne pouvait pas vraiment perdre son temps avec les futilités humaines. Il avait des choses à faire, là haut... Matthias entra dans la plate-forme, sans un mot. Il ne remarqua rien, son esprit était ailleurs. Il essayait d'imaginer Mika'il embrassant Elemiah... mais ça ne donnait qu'une réaction épidermique, le genre d'allergie terrible. Le genre qui vous fait vomir.

« Une petite séance révision de dernière minute ça te dit ? »

Il regarda le visage qui venait de se détacher du vide sidérale, et après une petite réflexion, eut un sourire radieux, le genre content de vous voir vraiment. Il haussa la tête positivement et se rapprocha. Lui n'avait rien dans les mains, il était venu en touriste au final. Il approcha d'elle, mais elle ferma le livre. Il arqua un sourcil, ne comprenant pas le geste, et releva ses yeux dans les siens, avec un air calme. Il cherchait juste à savoir. Ne pas réviser, ça n'était pas grave. Il n'était pas venu pour ça, mais pour penser de toute façon.

« Qu'est ce qui est arrivé à tes cheveux ? Entre nous, je préférais des belles longues mèches blondes. » Il eut un instant de réflexion, et haussa les épaules.
« J'en ai eut marre. J'ai pris une tondeuse et des ciseaux, et j'ai tout coupé devant la glace. J'ai gardé la même coupe de cheveux depuis que j'ai cinq ans, alors... j'ai eut envie de changer. J'imagine que ça fait partit de mon évolution, quelque part, sinon je ne l'aurais pas fait. »

Il avait parlé simplement. Il avait un sourire fin sur les lèvres, car il n'était ni fâché, ni vexé. En réalité, il aimait bien cette ambiance, cette tendance que les gens ont à être curieux. Bien sûr, il ne se serait jamais étendu sur le problème qu'il rencontrait dans son quartier à porter les cheveux longs, de toutes ses personnes qui le haïssait avant pour avoir ses magnifiques boucles blondes jusqu'aux épaules, et de tous ses skinheads qui croyaient dur comme fer à son homosexualité, et criaient à chaque fois « fag, die! ». C'était triste, et surtout, c'était agaçant. Il n'aurait pas pu supporté cela tous les jours, alors forcément, il avait décidé de couper court – dans tous les sens du terme. Matthias la regarda, un peu plus fixement, et avec un petit sourire, souffla :

« Tu comptes réviser alors que tu sais déjà tout, ou est-ce juste un plan machiavélique pour parler de tout et de rien, avec moi...? » Il eut un fin sourire, amusé. « Tu viens souvent ici pour réviser seule? »

Lui ne révisait qu'en présence de Keith, car ensemble ils se comprenaient, car la mémoire marchait davantage quand il était en sa présence, et puis... Puis il n'avait pas vraiment besoin de réviser, comme Matthias avait une mémoire phénoménale. Il lui suffisait en plus d'écouter en cours pour déjà avoir un E en cours, alors parfois il révisait avec Keith, et forcément il atteignait le O sans grand effort. Avec le travail en dehors de Poudlard, il aurait cru que ses notes chuteraient, mais non, elles restèrent stables. On voyait bien qu'il était plus fatigué qu'avant depuis deux mois, mais il tenait le coup et se donnait du mal. Dans l'épicerie moldue et même chez le fleuriste, il récitait dans sa tête toutes les caractéristiques de toutes les plantes qu'il connaissait. Plus tard, pour sûr qu'il prendrait une orientation dans les plantes et dans les potions. C'était là son point le plus fort.











Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Here just to watch the stars ?  #Mar 24 Aoû - 9:34


Matthias: - J'en ai eut marre. J'ai pris une tondeuse et des ciseaux, et j'ai tout coupé devant la glace. J'ai gardé la même coupe de cheveux depuis que j'ai cinq ans, alors... j'ai eut envie de changer. J'imagine que ça fait partit de mon évolution, quelque part, sinon je ne l'aurais pas fait.

La jeune fille ne fit aucuns commentaires. Curieux, curieux, mais bon passons, elle n'allait pas être trop curieuse et poser encore des questions certainement embarrassantes pour le jeune homme. Ca ne lui ressemblait pas. Et elle même détestait qu'on la questionne trop sur, par exemple, où elle disparaissait en pleine nuit. Même si ce genre de questions n'étaient pas vraiment régulières du fait qu'elle soit plus que prudente.

Matthias: -Tu comptes réviser alors que tu sais déjà tout, ou est-ce juste un plan machiavélique pour parler de tout et de rien, avec moi...?

Hum, elle avait à cette phrase plusieurs objections. Du style, elle ne savait pas tout. D'accord, elle avait une bonne mémoire et elle se souvenait d'à peu près tout. mais c'était le " à peu près" qui la gênait. Ce qu'elle sa garda bien de dire. Quand au mot " machiavelique". Ca ne lui ressemblait pas allons voyons. C'est de Joleene qu'on parle.Elle vit le jeune Serpentard arborer un sourire amusé, ce qui la conforta dans le fait que sa réflexion n'était qu'une plaisanterie. Mais effectivement, elle aimait bien parler de tout de rien avec Matthias dont elle trouvait la présence sympathique et réconfortante, bien qu'aujourd'hui il ait l'air légèrement tourmenté. Mais il lui faisait cependant la conversation.

Matthias: - Tu viens souvent ici pour réviser seule?

Question anodine. C'est certain. Ce qui était moins certain, c'était la réponse que Joleene pouvait acceptablement y faire. Dire la vérité n'était pas une option. A savoir, elle ne pouvait déclarer qu'elle venait ici plutôt quand elle trouvait un livre de magie noire passionnant et qu'elle venait le lire ici, inspirée par la couleur du ciel et la violence du vent dans ses cheveux. C'est sur, cette partie là était plutôt à éluder. Autant dire qu'il fallait broder sur l'autre partie de sa question, à sa voir sa solitude.Ce n'était pas quelque chose qui la pesait, elle aimait être seule, vraiment. Mais en voyait tous les élèves entourés de leurs amis, elle se demandait parfois si elle ne passait pas à côté de quelque chose. Chose, encore une fois inavouable.

Joleene :- Je préfère réviser seule, c'est sur. Et le cadre ici est inspirant je trouve, il beaucoup plus facile de retenir quelque chose que tu as lu ici que dans ta chambre remplie de greluches de ta maison qui font radio ragot tous les soirs.

Oui, elle détestait ses camarades de chambre, et cela ouvertement. Non mais sincèrement. Elles n'avaient aucun autre sujet de conversation que qui est sorti avec qui aujourd'hui, qui a trompé qui hier, et la dernière robe à la mode à avoir absolument dans son armoire. Sujet qui, vous vous en doutez, sont bien loin de pouvoir capter l'attention de la jeune Poufsouffle. Ces histoires lui passaient carrément au dessus de la tête. La jeune fille ne comprenait pas ce qu'il y avait d'attirant dans le fait d'avoir un petit ami et en changer toutes les deux semaines.

Joleene :- Enfin bref, je suppose que ça devrait m'intéresser ce qu'elles racontent ... si je n'avais pas une once de cervelle

Elle esquissa un sourire amusé en repensant à la tête de leur préfète quand Joleene avait lança dans le dortoir avant de partir quelque chose du genre : " Je sors, quand vous aurez grandi rappelez moi". La réplique n'était pas cinglante certes, mais le simple fait d'avoir pris la parole leur avait cloué le bec de stupéfaction. De quoi mourir de rire, vous ne trouvez pas ?









Matthias J. de Salamine

Matthias J. de Salamine
MAGISTER. ► ès HDLM.

► MESSAGES : 171
Here just to watch the stars ?  #Jeu 2 Sep - 8:38




Matthias venait rarement ici. Pour réfléchir, uniquement. Les autres années, ses pensées avaient toujours été très claires. Oh, parfois il était venu, quand Nicolas lui faisait croire qu'il avait un problème, que dans la nuit il soupirait trop fort, alors pendant un moment, il s'était cru habiter par Bélial ou Asmodée, il avait cru que son corps était faible comme ceux des pécheurs, et il avait pleuré, comme il était encore tout petit, et croyait ce que Nicolas de Hainaut disait, tous ses mensonges et ses piques, abominables ou non. Avec le temps, Matthias avait grandi, et s'il venait un peu plus souvent ici, c'était peut être car avec l'âge, les problèmes s'étaient agrandis, les problèmes étaient devenus montagnes, quand avant ils n'étaient qu'un caillou dans la chaussure, minuscule et insignifiant. Les montagnes, elles, gâchent la vue et vous empêchent d'avancer. Un obstacle phénoménale, en somme. Matthias le savait, il le comprenait, l'assimilait. Que Joleene vienne ici pour réviser, ça aussi c'était... compréhensible, en quelque sorte.

« Je préfère réviser seule, c'est sur. Et le cadre ici est inspirant je trouve, il beaucoup plus facile de retenir quelque chose que tu as lu ici que dans ta chambre remplie de greluches de ta maison qui font radio ragot tous les soirs. » Il la regarda, et eut un petit rire.
« J'imagine que tu as raison, mais ne sois pas trop dur avec elles. Ceux sont juste des adolescentes. »

Si Matthias avait l'air du grand dur, du punk qui n'avait pas de coeur, l'intérieur était bien différent. Il était pur comme une eau de roche, un peu anxieux c'était vrai, mais quoi de plus normal après tout, quand on a été élevé dans la crainte et le remords? Matthias voyait en chaque être un potentiel, plus ou moins grand, de sympathie. Tout le monde, disait-il, avait droit à cette sympathie, à cet amour de l'autre en tant qu'être, et non pas en tant que chose. Rien que parce qu'un homme est un homme, alors il mérite le respect et l'amour qui sied à un homme. Il parlait comme un vieil homme, et il était sage de penser cela. C'était pour cela qu'il s'était toujours intéressé à tout, et que sa curiosité, naturellement humaine, ne dépassait jamais les limites que les autres traçaient. Quand Keith avait perdu la vue, il ne lui avait pas posé la question. Si il avait voulu en parler, il en aurait parlé. Sinon, il ne se serait jamais tu. Matthias était quelque de tempéré, de balancé. Un peu impulsif sur certains sujets, oui, mais jamais sur d'autres. Il ouvrait une seconde fois ses yeux sur ce monde, et s'il trouvait bien des sujets futiles, il ne manquait pas de se dire que derrière tout cela, il y avait des cœurs qui battaient à la même vitesse, des cœurs humains, et qu'un coeur mérite l'attention du monde entier, qu'il soit bon ou mauvais.

La seule personne échappant à ce traitement était Mascha. Mais elle était un cas à elle seule. Un monde, à elle seule.

« Enfin bref, je suppose que ça devrait m'intéresser ce qu'elles racontent ... si je n'avais pas une once de cervelle. »
« Elles n'ont juste pas les mêmes centres d'intérêts. » Il eut un sourire amusé. « Elles n'ont que dix-sept ans, et si elles paraissent bêtes comme ça, certaines grandiront bien, et seront plus tard des gens remarquables et de coeur. On est jamais pareil à dix-sept ans qu'à trente ans. Il ne faut jamais l'oublier.. »

Il parlait avec le calme et la douceur des parents, et pourtant, il avait le visage juvénile des adolescents qui deviennent adultes. Il avait grandi, il était devenu un homme, large et robuste. Aujourd'hui, il était de ceux qui aurait pu casser un bras si il l'avait désiré ; mais ce n'était pas ça, sa vie. Lui, il voulait le bien, il voulait travailler jusqu'à l'épuisement, comme c'était la seule chose qui le tenait éloigner de ses pensées lubriques et de ses fantasmes agaçants et gênants. Une chose dont il ne parlerait pas. D'un côté, il n'était pas là non plus pour donner des leçons. Il se posa sur une table, avec un petit air nonchalant qui ne lui allait pas si mal au final, lui qui avait toujours été très – trop – stricte envers lui même et les autres.

« Tu devrais essayer de les comprendre quelque part. Tout le monde ne peut pas être des bourreaux de travail, ou des férus de sortilèges. D'ailleurs, il est toujours bon d'être sympathique avec des gens, même s'ils sont désagréables. » Il eut un air angélique, malgré sa coupe à la Sid Vicious. « Souris au monde, et le monde te sourira. Tu connais? C'est un vieux proverbe. Ça ne t'aidera pas dans ta vie, sauf avec beaucoup de chance, mais en étant gentille, tu sentiras ton âme délivrée d'un mal inutile. Se fâcher avec les gens, ça te bouffe une santé. Y a qu'à voir tous les grands mafieux, qui meurent du coeur, d'avoir toujours un oeil partout et d'avoir sans cesse peur. C'est pas pour rien si ils sont cardiaques... »

Il plaisantait, encore qu'il était vrai que les mafieux, en général, étaient atteint au coeur ou au foi. L'anxiété, ou l'alcool. C'était au choix, dans ce genre de métier. Il eut un petit rire pour lui même :

« Mais bon, en partant du principe que les mages noires sont au monde magique ce que les mafieux sont au monde moldu, je ne te vois pas devenir grande prêtresse de la magie noire. Non? »

Nouveau rire. C'était véritablement ridicule, non? Une poufsouffle, étudiait la magie noire. Si il y avait bien une chose qu'il détestait, c'était les stéréotypes, mais parfois, il espérait que l'on pouvait juste trier les gens comme ça, par maison, par caractère, par physique. Au moins, le monde serait plus sûr si tous les assassins, si tous les pédophiles avaient une grande marque sur eux. Le monde serait meilleur aussi, si la magie noire n'existait pas.











Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Here just to watch the stars ?  #Ven 3 Sep - 19:45


Matthias: -J'imagine que tu as raison, mais ne sois pas trop dur avec elles. Ceux sont juste des adolescentes. 

Elle ne répondit rien à cette remarque. Non, mais sérieusement, le jeune Serpentard devait avoir une de ces patience… qualité dont elle était elle-même fort dépourvue, il fallait l’avouer, ce qu’elle faisait volontiers. Non, vraiment, Joleene ne supportait pas les filles de son âge, et ça avait toujours été comme ça. D’accord, son vécu faisait d’elle quelqu’un de vraiment mature, peut être même trop parfois, mais la jeune Poufsouffle pensait vraiment que ses camarades poussaient les limites un peu loin. Ce qui n’était pas le cas de Matthias. Derrière sa nouvelle apparence de petit punk, on devine de grandes qualités telles que la tolérance, la patience, un sang froid à tout épreuve et un cœur d’or. C’est du moins les qualités que Joleene aurait d’office attribuées à son ami si on le lui avait demandé. Et il lui réservait encore bien d’autres surprises.

Matthias:  -Elles n'ont juste pas les mêmes centres d'intérêts. Elles n'ont que dix-sept ans, et si elles paraissent bêtes comme ça, certaines grandiront bien, et seront plus tard des gens remarquables et de coeur. On est jamais pareil à dix-sept ans qu'à trente ans. Il ne faut jamais l'oublier.. 

Pire que ça, il était donc en plus de tout clairvoyant. Bien sur qu’on est pas la même personne à dix-sept ans qu’à trente, comme on est pas la même à cinq qu’à dix-sept, Joleene avait oublié que cette règle ne s’appliquait pas qu’à elle-même. Elle n’était plus la même petite innocente pleines de rêves qu’à cinq ans, même si les rêves demeurent. Et elle espérait bien qu’à trente, tout ça ne serait plus des rêves mais la réalité. Et maintenant Joleene réalisait qu’il en serait peut être également ainsi pour toutes celles que pour le moment elle qualifiait de « petites idiotes »

Quand aux centre d’intérêts … il ne pensait pas si bien dire certainement. C’était bien sur une évidence qu’elle ne pouvait pas parler de sa grande passion à sa voisine de chambre. Ce n’était pas une fille qui touchait à ça. Elle n’avait pas honte de se passionner pour la magie noire, mais de temps en temps, elle se rendait compte que cela ne faisait pas d’elle quelqu’un de meilleur, avec un plus grand sens de la morale, bien au contraire. Cela faisait juste d’elle quelqu’un de plus puissant. Et Joleene se rendait compte que c’était loin d’être suffisant.

Matthias:  -Tu devrais essayer de les comprendre quelque part. Tout le monde ne peut pas être des bourreaux de travail, ou des férus de sortilèges. D'ailleurs, il est toujours bon d'être sympathique avec des gens, même s'ils sont désagréables. Souris au monde, et le monde te sourira. Tu connais? C'est un vieux proverbe. Ça ne t'aidera pas dans ta vie, sauf avec beaucoup de chance, mais en étant gentille, tu sentiras ton âme délivrée d'un mal inutile. Se fâcher avec les gens, ça te bouffe une santé. Y a qu'à voir tous les grands mafieux, qui meurent du coeur, d'avoir toujours un oeil partout et d'avoir sans cesse peur. C'est pas pour rien si ils sont cardiaques... 

Souris au monde, le monde te sourira. Ca pour sur, elle allait le retenir. L’appliquer peut -être pas? C’était tellement rare de voir s’épanouir un sourire sincère sur ses lèvres. Joleene ne voyait pas bien en quoi être sympathique avec les autres allait pouvoir l’aider dans la vie à atteindre ses objectifs, mais elle se dit que finalement retenir cette phrase, sortit de la bouche de Matthias, ne lui ferai pas de mal c’est certain. Elle pouvait tout de même sentir dans le discours du jeune homme qu’il croyait vraiment en ce qu’il disait. Que pour lui tout ça avait un sens. Et Joleene se demandait si elle-même avait quelque chose à quoi donner un sens. Pourquoi finalement se battait -elle autant? Pour le bien de l’humanité ? Non ça colle pas. Pour la paix entre les hommes ? Hum non toujours pas ça. Pour ça petite tête? Ca ça colle parfait. Elle se rendait compte seulement maintenant à quel point elle avait pu être égoïste. Toujours silencieuse cependant, elle se prit la remarque suivante comme une grosse gifle.

Matthias:  -Mais bon, en partant du principe que les mages noires sont au monde magique ce que les mafieux sont au monde moldu, je ne te vois pas devenir grande prêtresse de la magie noire. Non? 

Chbam chbam chbam. Prend toi ça dans ta tête, Joleene O’Sullivan, grande mafieuse du monde magique. Elle savait que le jeune homme plaisantait mais bon. On rigole sur des chose communes, des lieus-dits. Qui avait dit qu’elle ne devait pas pratiquer la magie noire. Le choixpeau? Certainement pas. Quand il avait dit tout bas: « Tu t’en fiche n’est-ce-pas? », il avait juste tout à fait raison. Joleene est du genre anti stéréotype. Et le « si tu est a Serpentad tu pratique la magie noire » et le « les mages noirs sont tous des méchants » étaient justement proscrit avec elle. La jeune Poufsouffle avait sincèrement pensé que c’était le genre de pensées qu’elle avait en commun avec Matthias, mais apparemment, elle s’était bien trompé.

La jeune Joleene ne savait vraiment pas si elle devait continuer sur le ton de la rigolade histoire d’apaiser tout doutes, ou si elle devait lui expliquer sa façon de voir les choses comme elle l’avait toujours fait avec le jeune homme. Il avait certes une philosophie de la vie des plus matures, mais le fait de ranger les gens dans des cases bien étiquetées ne semblait pas le déranger le moins du monde. Joleene avait toujours aimé la franchise qui caractérisait leur amitié, elle ne voyait vraiment pas pourquoi elle ne pourrait pas, subtilement lui faire comprendre. Même si la subtilité et Joleene faisait plus facilement deux que un.

Joleene: - Un peu stéréotype tout ça quand même, non? Je ne pensais pas que tu résonnais comme ça. Les étiquettes, je pensais pas que c’était ton truc. Une usine à venir ?

Sarcasme peut-être un peu trop cassant, mais elle n’y pouvait rien, elle était comme ça. Joleene savait maintenant que le jeune homme aurait préféré être dans un monde tout blanc où le noir n’existait pas. Malheureusement pour lui, la couleur la plus présente en ce monde est le gris. Oui le gris. Personne n’est soit gentil soit méchant. Il y a du bon et du mauvais en chacun de nous. Même si, je vous l’accorde, les teintes de gris sont multiples, du gris clair des nuages en été au gris foncé de ceux annonçant l’orage. Mais sur cette échelle de teinte, pour le moment, Joleene ne savait finalement pas à quel couleur le jeune homme la mettrait si il savait toute l’entière vérité sur elle. Mais ça, elle ne prendrait pas le risque de le découvrir. Le jeune Serpentard semblait avoir un avis mieux que bien arrêté sur la question de la magie noire.

La jeune Poufsouffle ne savait pas si quelqu’un en ce bas monde comprendrait un jour ce qui se tramait dans sa petite tête. Oui, elle pratiquait la magie noire. Pas pour faire du mal autour d’elle, non. Mais pour exploiter une autre forme de magie. Tous ces sortilèges interdits contenaient des trésors de savoir qui, elle le pensait, exploités convenablement pouvait faire des merveilles. Mais personne ne prenait le temps de s’arrêter et de regarder. Elle trouvait ça vraiment dommage et demanda donc innocemment :

Joleene:- Tu pense vraiment que la magie noire ne peut-être utilisée qu’à mauvais escient? Je veux dire, tu ne pense pas qu’on pourrait un jour utiliser leur propre magie pour faire tomber la mafia ?

Petite note d’humour, ça passe toujours mieux. Joleene ne put s’empêcher de sourire. Elle venait clairement de dire son plan dans la vie à Matthias et celui-ci ne relèverait surement même pas. Oui, son plus grand rêve était de devenir auror pour pouvoir se mesurer aux plus grands mages du monde magique… et un peu pour le prestige aussi. Elle sort, de l’orphelinat, ce n’est pas comme si elle avait pu avoir une enfance dorée où un arbre généalogique qui valait aussi son pesant de cacahuète.









Matthias J. de Salamine

Matthias J. de Salamine
MAGISTER. ► ès HDLM.

► MESSAGES : 171
Here just to watch the stars ?  #Dim 5 Sep - 23:12




« Un peu stéréotype tout ça quand même, non? Je ne pensais pas que tu résonnais comme ça. Les étiquettes, je pensais pas que c’était ton truc. Une usine à venir ? »

Il la regarda, et eut un sourire fin sur les lèvres. Si elle savait... Il était orphelin et exorciste. Il croyait dur comme fer à Dieu. Et malgré tout ça, il détestait à présent le Vatican, le Papa, et il aimait un homme. C'était ridicule, non? Ce genre de stéréotype, qui pensait pouvoir définir un homme par rapport à son physique ou encore à son caractère. Il aurait juste aimer que ce soit vrai, cette façon de mettre dans des boîtes les gens. Il aurait aussi aimer ne pas être à serpentard. Il n'oubliait pas qui il était, ni même d'où il venait. Il oubliait juste parfois de prier avant de manger, et il oubliait parfois qu'aujourd'hui, il était excommunié, et qu'il était gay. Il oubliait ça, le temps d'une seconde, un fragment de minute, infime. Puis tout lui revenait à la figure. Mais il était cynique, ce jeune ange. Tellement cynique que ce sarcasme lui passa au dessus de la tête, et qu'il le prie avec un infini sourire. Elle avait raison. Les hommes n'étaient pas tous semblables, ils étaient tous très différents. Et pourtant personne sur terre n'était unique. Personne n'était un merveilleux petit flocon blanc, un flocon de neige, magnifique. Au mieux, l'Homme était aussi fragile qu'un tout petit flocon. C'était peut être la seule chose de merveilleux dans l'existence d'un homme : sa fragilité. Matthias ferma les yeux, un instant.

« Parfois, j'aimerais que les stéréotypes soient vrais. Qu'un serpentard soit un méchant, que le gryffondor soit un sportif. Qu'on se cantonne aux places que l'on nous donne. J'aimerais que les assassins, les pédophiles et les fous portent une marque sur eux, comme Caïn de Nod, afin que la nation entière les reconnaisse. J'aimerais que toutes les idées reçues soient vraies, de sorte que l'on ne soit pas toujours prudent, pour ne pas toujours être surpris. » Silence. « La vérité, c'est que je déteste être surpris. »

Il arrêta finalement. Surpris, oui. Passer vingt ans à cotoyer un homme, pour apprendre le lendemain qu'il attouchait des enfants de sept ans? Non. Il aurait détesté cette idée. Il la détestait plus qu'il ne détestait l'idée de ses prêtres portant un habit afin de mieux abuser de l'innocence de pauvres gamins. Il détestait le monde entier quand il pensait à tous les masques que le mal pouvait prendre. Tant de masques détestables. Tant de pièges...

« Tu pense vraiment que la magie noire ne peut-être utilisée qu’à mauvais escient? Je veux dire, tu ne pense pas qu’on pourrait un jour utiliser leur propre magie pour faire tomber la mafia ? »

Il la regarda, et ne répondit pas tout de suite. Il fallait dire qu'à une question comme ça, il devait longuement réfléchir, car ce n'était pas qu'une réponse que l'on donne à la va vite, comme ça, juste comme ça. C'était une réponse lourde de sens, et pour cela, il ne pouvait pas se permettre de s'embrouiller. Il croisa les bras, et fronça un peu les sourcils, comme il faisait quand il réfléchissait. Puis finalement, il ouvrit à nouveau les yeux.

« Il y a un vieux dicton qui dit : oeil pour oeil, dent pour dent. Ou encore que l'on soigne le mal par le mal. Mais... Je n'y crois pas. » Il eut un fin sourire, angélique quelque part. « La violence n'engendre que la violence. Le mal n'engendre que le mal. Pour moi, la magie noire n'est pas synonyme de puissance, et même si elle l'était, ce n'est pas la force qui est importante, mais l'union. L'union fait la force. Je ne dis pas qu'il faut tendre la joue, mais tuer... car, c'est bien ça, quelque part, la magie noire. Ça se résume à tuer. Oui, tuer, ce n'est pas une bonne chose. Ça ne sert à rien. » Il se gratta la nuque, un peu embêté. « Non, la magie noire est mauvaise. Elle vous rends avide de pouvoir et ne possède pas de limite. Elle est une abysse sidérale où, une fois tombée à l'intérieur, vous ne pouvez pleurer pour votre salut. » Il la regarda, et eut un fin sourire, qui avait quelque chose de charismatique et de bon : « A choisir entre être faible et bon, et être fort mais avide, je préfère encore être faible. Il n'y a rien de plus honorable que de suivre le droit chemin... Je... Je suis orphelin. Je n'ai pas de parents à rendre heureux. Si je fais au mieux, c'est pour moi. C'est juste pour moi, et peut être aussi pour Keith, qui de toute façon ne me laissera jamais tomber dans ce genre de connerie. Je ne veux pas à avoir honte demain de ce que je fais aujourd'hui. J'aimerais mourir paisible, sans avoir de regret. »

Matthias était sincère dans ses paroles. Il avait un petit sourire, calme et doux, comme il était posé. Oui, il était orphelin. Oui, il avait été élevé à coup de discipline dans le dos, avec pour seul père un Cardinal furieux, et pour chambre privé un dortoir. Il avait grandi comme ça, et il ne s'en plaignait pas vraiment. Il était heureux. Et il était fier de ce qu'il avait traversé, de ce qu'il avait vécu jusqu'à aujourd'hui. Il était vraiment fier.









Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
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Here just to watch the stars ?  #Lun 6 Sep - 18:53


Matthias: - La vérité, c'est que je déteste être surpris. 

Fin de la dégringolade, Joleene était officiellement au fond du gouffre, c’était officiel. Elle n’aimait pas ce que la magie noire avait fait moralement d’elle c’est sur. La jeune fille sentait bien qu’elle était de plus en plus facilement irritable et de moins en moins sociable. Mais la jeune Poufsouffle ne pouvait se passer de cette pratique qu’elle avait adopté depuis maintenant sept ans. Elle en avait besoin pour vivre comme de l’air pour respirer. Ce sentiment de puissance, de sureté, de grandeur que ça lui apportait avait été comme une drogue durant tout ce temps. Et la jeune fille s’était tout doucement rapprochée de ce qu’elle s’était jurée de ne jamais devenir peu à peu, doucement, sans s’en rendre compte. Et maintenant qu’elle ouvrait un peu les yeux, elle se demandait bien comment elle allait pouvoir redevenir la petite fille joyeuse qu’elle avait autrefois été à l’orphelinat. Tout en gardant son savoir et ses pratiques, cela coulait de source.

La remarque de Matthias, quoique innocente, l’avait profondément affectée. Oui, c’est sur c’était une surprise pour tout le monde et même pour elle-même. Joleene se demandait ce que serait la réaction de jeune homme à son égard si il savait l’exacte vérité sur elle. Si il l’aiderai ou si il la rejetterait purement et simplement. A cet instant, elle se sentit ébranlée, réalisant que ce serait le choix à faire de chacun de ses amis si la vérité venait à se savoir. Cette simplement pensée lui arracha une larme involontaire. Elle était dévastée, simplement. Elle fit du mieux qu’elle put pour cacher cet accès de sensibilité à son interlocuteur, mais entendant la suite, elle se dit que finalement, ça ne serait peut-être pas si facile.

Matthias:- La violence n'engendre que la violence. Le mal n'engendre que le mal. Pour moi, la magie noire n'est pas synonyme de puissance, et même si elle l'était, ce n'est pas la force qui est importante, mais l'union. L'union fait la force. Je ne dis pas qu'il faut tendre la joue, mais tuer... car, c'est bien ça, quelque part, la magie noire. Ça se résume à tuer. Oui, tuer, ce n'est pas une bonne chose. Ça ne sert à rien. Non, la magie noire est mauvaise. Elle vous rends avide de pouvoir et ne possède pas de limite. Elle est une abysse sidérale où, une fois tombée à l'intérieur, vous ne pouvez pleurer pour votre salut.  A choisir entre être faible et bon, et être fort mais avide, je préfère encore être faible. Il n'y a rien de plus honorable que de suivre le droit chemin... Je... Je suis orphelin. Je n'ai pas de parents à rendre heureux. Si je fais au mieux, c'est pour moi. C'est juste pour moi, et peut être aussi pour Keith, qui de toute façon ne me laissera jamais tomber dans ce genre de connerie. Je ne veux pas à avoir honte demain de ce que je fais aujourd'hui. J'aimerais mourir paisible, sans avoir de regret. 

Elle aussi était orpheline, mais elle ne pensait pas que cela ait eu un quelconque rapport avec son penchant pour la magie noire. Et d’après les dernières paroles de Matthias, elle avait bien raison. C’était ses propres choix qui avaient conduits la jeune fille jusqu’à l’endroit où elle était. Sa faute et rien d’autre. Par contre, elle sentait bien que le jeune homme avait certains préjugés contre la magie noire. Contrairement à ce qu’il pensait et à ce qu’une majorité pensait, il ne s’agissait pas de tuer, non. Joleene ne savait d’ailleurs pas elle-même comme on faisait ça, et n’avait aucune intention de le savoir en fait. A par le très tristement célèbre Avada Kevadra, cela va de soi. Mais elle n’avait jamais utilisé et n’utiliserai jamais un des sortilèges impardonnables. Même si elle se rendait compte aujourd’hui qu’il ne fallait jamais dire jamais. Et cela à ses dépends.

De plus, d’après Matthias, et elle avait une totale confiance en son jugement, même si maintenant, il sonnait plus comme une sentence, c’était maintenant irrévocable, elle était avide et mauvais à ses yeux quoiqu’il arrive. Et elle se rendait compte que maintenant elle-même, se voyant à travers les yeux du jeune homme, que sa situation était des plus honteuses. Malheureusement pour elle, la jeune fille avait choisi d’être « forte et avide » selon les mots de son ami Serpentard.

Joleene sentit ses barrières anti-larmes se baisser. Et le flot coula encore et encore sans qu’elle n’y puisse rien. La jeune Poufsouffle n’avait pas pleuré depuis un certain temps et ne put se contrôler. Elle se sentait maintenant bête et stupide. La jeune fille essuya d’un revers de manche rageur le liquide salé qui dégringolait de ses yeux. Non, elle n’était pas faible ça c’est certain.

Joleene ne dit rien, laissant le silence s’installer. Elle se doutait bien que le jeune homme avait vu ses larmes et cette fois-ci, elle ne savait vraiment pas comment s’en sortir. Lui dire la vérité? Tellement plus simple mais tellement plus dangereux. En même temps, elle se disait que si il l’apprenait de quelqu’un d’autre que de sa bouche, il n’en serait que plus stupéfait. Et, comme il venait de le dire, apparemment, il détestait les surprises. Mais bon, elle se disait qu’il devait surement avoir compris maintenant aussi, ne s’étendit-elle pas. Elle lui murmura simplement.

Joleene:-N'en dit rien à personne et ne me déteste pas ... s’il te plait

Le ton de sa voix était suppliant. Certes, elle n'était pas très proche du jeune homme, mais il était une des rares personnes dans ce château à ne pas la prendre pour une folle, et rien que pour ça, le fait de baisser dans son estime lui serait intolérable.









Matthias J. de Salamine

Matthias J. de Salamine
MAGISTER. ► ès HDLM.

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Here just to watch the stars ?  #Lun 13 Sep - 0:29




Plus il parlait, plus il lui faisait mal, mais c'était un bien pour un mal, n'est-ce pas? Il la regardait, avec des yeux clairs, des yeux verts. Elle était toute petite en réalité, Joleene, toute petite et fragile comme une enfant à la peau claire. Il se revoyait tout petit, devant le Cardinal Sirius, immense devant lui, la main levée haute. Matthias n'avait jamais été courageux devant le Cardinal, et il avait pleuré toutes les larmes de son corps en voyant cette main bien haute. Lui, il n'était pas de ceux qui juge, mais de ceux qui s'attriste. Il était peiné, mais ne condamnait que rarement. Encore que, en la voyant comme ça, il se doutait bien que quelque chose clochait. Soit elle était issue de ce genre de famille, qui pense qu'un sang pur vaut bien mieux qu'un sang de bourbe – encore que Matthias ne comprit jamais l'importance du sang étant donné que tout le monde descends du même seigneur – soit elle était elle-même ce genre de personne, ou pire encore, elle maîtrisait l'art obscure. L'art obscure, soit, mais elle n'avait pas tué. Quand il la vu là, en larme, il ne cilla pas. Il aurait peut être du dire pardon, revenir sur ses propos, mais... mais ça n'aurait pas été honnête, et à défaut, cela n'aurait fait que lui faire croire qu'il était d'accord avec elle. Faux. Il avait vu dans les yeux d'un ange combien la clarté est parfois plus forte que l'ombre, et s'il avait bien compris l'utilité du mal sur terre, il essayait tant bien que mal – et quelle ironie – de ne pas faire comme les autres. Oui, il y avait de l'utilité dans le mal, car il va de soit que toute action, aussi futile soit-elle, tends à être aussi bonne que mauvaise. Traverser la route pour aller travailler, et mourir écraser. Faut-il alors ne pas traverser cette route et profiter de ce que nous offre la société pour survivre? C'est là un drôle de débat. Il eut un sourire en coin. Pour sûr, il préférait être celui qui traverse que celui qui conduit la voiture. Question de philosophie : on gagne toujours plus à être la victime qu'à être le méchant, même si beaucoup pense qu'il vaut mieux tenir l'arme que de l'avoir dans la bouche.

« N'en dit rien à personne et ne me déteste pas ... s’il te plait. »
« Oh, non, je ne te déteste pas. » Il eut un petit rire, un peu gêné. Il calquait cette image à une autre. Situation ridicule. « Je te comprends. Vouloir devenir puissant, c'est digne de tout être humain. Visiblement, tu es poussée par des bonnes idées. Le problème, c'est que beaucoup ont eut de bonne idée, et beaucoup ont sombré. Le plus dur est sans doute de ne pas sombrer, dans ce genre de métier. »

Visiblement, il prenait ça bien. Sans trop d'animosité, mais avec un certain recul. Matthias était tempéré, modeste, mitigé comme garçon. On aurait pu le lui reprocher, le secouer violemment, et lui exiger une réponse claire et nette, mais ça n'aurait pas été possible. Qu'on lui demande si un triangle est triangulaire, même à cela, il aurait pu trouver des exemples en physique quantique pour prouver que... pas forcément. Tout était sujet à être revu. Les règles les plus élémentaires de mathématique étaient les premières à souffrir de ce genre de rétorque. Le monde était gris, Matthias le savait. Il ne se cachait pas non plus d'avoir fait des bêtises, même si seul lui savait lesquelles, et essayait de les cacher au mieux. Il regarda la jeune fille, s'approcha, et sans se rendre compte de la proximité qui les séparait, tendit la main et essuya du pouce sa joue, la caressant gentiment, puis essuya le tout sur sa veste, avec un petit sourire charmant et charmé. On disait qu'une fille, quand ça pleurait, c'était hideux, qu'on voyait bien mieux dans un sourire radieux. Faux, aurait dit Matthias. Il avait tant de fois admiré la douleur sur la Vierge Marie pour se dire aujourd'hui qu'un sourire valait mieux qu'un sanglot. Matthias préférait les larmes aux éclats de rire, car quoi de plus beau au monde qu'une femme qui pleur, rendant plus touchante et plus étincelante sa beauté cachée? Il eut un sourire sincère, un de ses rares sourires que ce visage de marbre, impassible et dure, s'offrait le luxe d'esquisser.

« Si tu ne cherches que la puissance, tu peux la trouver dans n'importe quoi. Tu peux être la gentille qui sauve des vies, en tant que médicomage ou vétérinaire. Tu peux être celle qui traque les bandits, mais ne les tue pas. Un sectumsempra n'est peut être pas un sort mortel en soit, mais à la gorge ou aux yeux, ça blesse plus qu'il ne faut, alors qu'un bon sort d'incarcerem, et le tour est fait... » Il eut un fin sourire, malicieux. « Tu dois me prendre pour un fou, à comparer la magie noire à la magie commune. On nous a toujours dit que la magie noire était plus forte, plus vaste. C'est faux. C'est juste qu'on ne prends pas le temps de tout nous apprendre, de visiter les anciennes magies, les magies antiques, ou mieux encore, de nous laisser le choix d'inventer des sorts qui ne font pas mal. » Il recula d'un pas. « Je n'ai pas peur de mourir, ni d'être frapper. Je t'ai dit que j'étais orphelin, et tu sais que j'ai grandi au Vatican. Mais la chose que tu ne sais pas, c'est que j'ai puisé ma force et mon courage dans le pur, dans le blanc. Et ne me dis pas que la lumière ne sert à rien contre l'ombre, car dans la lumière, l'ombre n'existe pas. »

Au même moment qu'il parlait, une petite mélodie commença en fond. C'était ridicule, il n'y avait rien qui puisse faire ce genre de musique, mais c'était comme un air d'orgue qui commençait en trois octaves différents. Une messe, peut être. Ça ressemblait vaguement à un Dies Irae. Peut être que c'en était un. Il ferma les yeux, et sur ses lèvres, on aurait pu lire des mots latins qu'il ne prononça même pas. Alors là, juste devant les yeux de Joleene, et dans le dos de Matthias, une plume tomba de nulle part. Elle était juste magnifique, blanche et douce. Puis après une plume, deux, trois, et enfin il y eut comme un éclair blanc, lumineux, et une haute silhouette apparue au milieu de la pièce. Trois paires d'ailles s'allongeaient lentement dans la pièce. Des cheveux blonds, attachés par un simple fil de laine rouge, tombaient en cascade sur des épaules fines. Une lourde armure d'argent et d'or posait sur le buste, et en dessous, une longue toge blanche aux bordures bordeaux. Un visage ressemblant à celui de Matthias en plus féminin, parfaitement androgyne. L'ange ouvrit les yeux, et c'est deux yeux verts qui se posèrent sur la jeune humaine. L'ange eut un sourire sincère, fermant les yeux comme signe de politesse, et fit un pas. Alors qu'il avançait, on croyait entendre au fond de son crâne les cloches d'une église, ou de quelque chose comme ça. L'ange était magnifique, et ses cheveux blonds, coiffés de fleurs blanches en une couronne élégante, semblait soyeux. Mais le plus étonnant dans cet être était sans doute les six ailes dans son dos, qui s'étendait sur plus de trois mètres chacune. En plume de cygne, il y avait ici et là des plumes de corbeau, rares et bleutés, donnant encore plus de beauté au plumage de l'ange. Matthias se retourna, le regarde, puis reposa son regard sur Joleene, avec un petit sourire en coin.

« Je te présente mon ange gardien. L'Archange Mika'il. » Il fit une pause, puis reprit : « Je suis théurgiste – exorciste. »

L'ange, à côté, regardait la jeune fille avec un sourire doux et simple. Il n'avait pas l'air comme ça, mais il tenait dans sa main la Lance du Destin, celle la même qui perça le flanc du Christ, et qui plus tard descendit la bête écaillé du diable en enfer. Joleene avait devant elle l'Archange Saint Michel, appelé Mika'il, et il était de tous le plus beau des anges, et le plus puissant. Et pourtant, il vivait dans la lumière.











Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
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► MESSAGES : 303
Here just to watch the stars ?  #Ven 17 Sep - 22:00


Matthias: - Oh, non, je ne te déteste pas. Je te comprends. Vouloir devenir puissant, c'est digne de tout être humain. Visiblement, tu es poussée par des bonnes idées. Le problème, c'est que beaucoup ont eut de bonne idée, et beaucoup ont sombré. Le plus dur est sans doute de ne pas sombrer, dans ce genre de métier. 

Malgré ces bonnes paroles, les larmes de la jeune Joleene redoublèrent d’intensité. Oui, elle avait sombré, plus bas, plus profond, plus loin qu’elle ne l’avait d’abord pensé, si la jeune fille l’avait un jour pensé, ce qui ne reste qu’à l’état d’hypothèse. Elle se sentait tellement ridicule … et faible finalement. Quel paradoxe! Elle qui avait recherché la puissance, en se jurant de ne jamais changer pour autant… était devenu si faible qu’elle n’était même pas capable de lutter contre elle-même … même si ce n’est pas chose facile finalement.

La jeune fille sentit sur sa joue le contact de la main du jeune Serpentard, qui essuyait ses larmes. Il avait quelque chose de rassurant qui la faisait se sentir toute petite et finalement bien vulnérable. Joleene se demandait bien d’où pouvait venir cet aplomb qu’il arborait tout le temps avec une certaine légèreté. Elle l’enviait pour ça. Elle-même était plutôt du genre impulsive, volcanique malgré sa réserve. Non, en fait le mot qui la décrit le mieux est passionnée … accompagné d’impitoyable. Elle voulait faire quelque chose, elle le faisait, c’était aussi simple et malheureusement pour elle, la simplicité n’est pas toujours la bonne chose. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Mais enfin bon, là, on s’égare. Revenons à nos moutons ou plutôt à notre Joleene.

Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit apparaitre un être dont elle ignorait tout. Il ou elle , elle ne saurait le dire, était majestueux. Mais elle se demandait bien quelle partie de la conversation elle avait zappé perdu dans ses pensées qui l’avaient amené à une telle apparition. Hop hop hop remue méninge … ! Ah oui, le jeune homme lui racontait avoir grandi au Vatican, étant tout comme elle orphelin. L’enfance de la jeune fille n’avait pas été facile et elle se doutait que celle de son ami devait l’avoir encore moins été. Le Vatican n’aurait pas vraiment été son premier choix d’endroit ou grandir et s’épanouir, étant elle-même des plus athées qu’il soit. Mais bon, les goût, les couleurs et les croyances sont dans la nature et ca ne se discute pas. Aussi fut elle un peu moins surprise quand Matthias lui expliqua.

 Matthias:-Je te présente mon ange gardien. L'Archange Mika'il.  Je suis théurgiste – exorciste. 

Ange gardien? Archange ? Théurgiste-exorciste? Euh? Ils venaient bien de la même planète? Joleene se sentit complètement dépassée et ne put rien répondre. Bien sur, elle avait des notions vagues sur tous ces mots, mais le fait de voir tout cela concret dépassait même le stade de l’imagination, et pourtant, elle en avait à revendre. Elle fixa l’Apparition… pardon, l’Archange et son ami d’un air des plus déconcerté. Ce qu’elle avait devant les yeux dépassait simplement son entendement. Aussi, ne put-elle que marmonner:

Joleene:-Je… je doit t’avouer que … je comprend plus rien.

Décontenancée, elle ne savait vraiment plus quoi penser. Son cerveau était en ébullition et elle renonça bien vite à réfléchir, se laissant retomber sur le sol d’où elle s’était levée quelques instants plus tôt, en quête de réponses qui ne pourraient maintenant plus provenir de sa tête.









Matthias J. de Salamine

Matthias J. de Salamine
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► MESSAGES : 171
Here just to watch the stars ?  #Jeu 23 Sep - 23:38




« Je te présente mon ange gardien. L'Archange Mika'il.  Je suis théurgiste – exorciste. »

Il était magnifique, Mika'il, dans sa toge blanche amurée d'argent et d'or, aux longs cheveux blonds. Oui, il était beau, comme la plus part des anges, car il était de ces êtres dont la beauté extérieur fait comprendre l'étendue de la beauté intérieure, encore que dans le cas de l'Archange, son physique n'était pas à la hauteur de son coeur. Matthias admirait Mika'il, sa légèreté, sa confiance, et surtout, sa compassion. Il comprenait tous les êtres et leur donnait son pardon pourvu qu'ils furent sincères. Il était de tous le préféré de Dieu, car on disait qu'il apportait à l'Humanité non pas ce qu'ils voulaient mais ce dont ils avaient besoin. Mika'il était un homme aux trait si fin que l'on aurait pu le confondre avec une femme, si proche du Matthias qui avait vécu dans ce château des mois auparavant, mais il avait quelque chose en plus de son encre ici bas. Il avait la noblesse et la violence douce des combattants du ciel. Quand la pauvre Joleene se retrouva dos contre le mur, l'Ange hôcha doucement de la tête et disparu, en ne laissant sur le sol qu'une plume blanche tâchée d'un noir bleuté, que Matthias ramassa en se rapprochant de Joleene.

« Je… je dois t’avouer que … je comprend plus rien. »

Il lui prit doucement la main et posa dans sa paume la plume blanche, chaude au touchée en plus d'être douce. Elle serait le symbole de cette journée, elle serait la marque que tout cela fut bien réel et ne fut pas qu'un rêve. Matthias, un genou sur le sol, pour être à la hauteur de la jeune Joleene, eut un sourire doux et calme sur les lèvres, de ces sourires de saints.

« Je ne te demande pas de tout croire, de croire ce que je dis, ou d'en faire un évangile. Tout ce que je te demande, c'est de bien y réfléchir, de plonger au plus profond de toi, et de te poser une seule question : es-tu vraiment fière de toi? » Il laissa un petit instant, puis reprit, à voix basse encore : « Si tu as honte de toi, c'est qu'au plus profond de toi, tu sais qu'il y a quelque chose qui cloche, qu'il y a un problème. Que ce n'est pas bien. »

Que pouvait-il dire d'autre, lui qui puisait sa force dans sa foi et dans la lumière de Dieu? Un seul sort de magie noire aurait pu coûter cher à lui comme à son ange, et en plus de cela, il n'y trouvait aucun réel intérêt. Aucun aussi important que la présence de Mika'il auprès de lui en tout cas. Aucun aussi important que la beauté des six ailes du Chef de la Milice Céleste, c'était bien vrai.

T___T c'est trooop pourri...!pardon mille fois!










Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
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► MESSAGES : 303
Here just to watch the stars ?  #Dim 26 Sep - 10:56


Joleene regarda avec étonnement et émerveillement la plume d'une blancheur incomparable et d'une douceur extrême. Elle était transmettait encore la chaleur de son propriétaire. La jeune Poufsouffle fut incapable de prononcer un seul mot même si celui qui s'imporait à son esprit était simplement "merci".

« Je ne te demande pas de tout croire, de croire ce que je dis, ou d'en faire un évangile. Tout ce que je te demande, c'est de bien y réfléchir, de plonger au plus profond de toi, et de te poser une seule question : es-tu vraiment fière de toi? »

Vaste question. Bien sur, la jeune fille était des plus fières de ses progrès, de la puissance magique qu'elle était capable de déployer. De ça, elle n'avait aucune honte. la magie noire est une magie comme une autre après tout. Non, ce qui lui faisait vraiment honte c'était de ce que la magie noire avait fait d'elle. Joleene pensait avoir un sens de la morale à toute épreuve, mais ses pratiques interdites avait mis tout cela bien à mal, elle s'en rendait bien compte. La question à vraiment poser était plutôt comme allait-elle s'en sortir et surtout si elle allait y arriver. Elle était au fond du gouffre de l'immoralité maintenant.

« Si tu as honte de toi, c'est qu'au plus profond de toi, tu sais qu'il y a quelque chose qui cloche, qu'il y a un problème. Que ce n'est pas bien. »

Selon son interlocuteur, la manière la plus simple était donc de tout arrêter. Maintenant. La jeune Joleene voulait bien essayer, mais elle savait que c'était un combat perdu d'avance. Elle se servait de cette magie au quotidien depuis des années pour tout et rien. Et apparemment c'est ça qui la rongeait de l'intérieur. Mais que dire de plus. La magie noire agissait sur elle comme une drogue, ça, il y avait longtemps qu'elle s'en était rendue compte. Elle ne pouvait s'en passer ou alors le sevrage serait très très très douloureux. Joleene fit alors ue promesse que pourtant, elle était sûre de ne pas tenir, mais elle était poussée par cette étrange plume qui semblait vouloir que le meilleur d'elle.

«Je vais arrêter, je te le promet. Puis elle ajouta à voix basse.merci...

Joleene regretta sa promesse immédiatement. Elle ne s'était jamais rangée dans la catégorie des menteuses et voilà qu'elle allait devoir s'y cataloguer. Jusqu'où irait la dégringolade ?









Matthias J. de Salamine

Matthias J. de Salamine
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► MESSAGES : 171
Here just to watch the stars ?  #Dim 24 Oct - 5:35




Il la regardait, comme on regarde une petite créature mignonne, avec toute la compassion du monde, mais sans réelle confiance. Matthias savait combien l'esprit humain était faible. Lui-même subissait tous les jours la tentation du diable, et il avait cette résistance particulière, que les années passaient au Vatican avaient développer en lui, et qui lui permettait un contrôle quasi absolu de sa personnalité. Il ne mangeait pas trop, il n'était ni envieux, ni jaloux, ni colérique. La seule chose qu'il avait, c'était qu'il aimait un homme. Une chose assez déroutante en soit, mais peut être autant que d'être tenter par un gâteau au chocolat, et sans doute moins pire que la soif de puissance, qui en soit était bien plus terrible que le péché de chair, aussi immoral soit-il.

«Je vais arrêter, je te le promet. Merci... »
« Ne me promets rien. » Il eut un petit rire. « Tu fais tout ça pour toi. Pas pour moi. »

Matthias n'offrait qu'une autre perspective, une autre façon de voir les choses. Peut être pas la meilleure, la plus juste ou la plus équitable, mais au moins, sa vision des choses avait le mérite d'être humaniste. Humain. C'était bien un mot qui pouvait définir la bonté de Matthias – si tant est que la créature en face de lui ne fut pas Mascha. La sonnerie retentit. Il releva aussitôtl e nez, et s'ébroua, reposant son attention sur Joleene alors.

« Mon cours d'artihmancie va commencer. A la prochaine, alors? Garde toi bien. »

Il eut un sourire et partit sur le champ.
A leur prochaine rencontre, il verrait bien les changements, même s'il n'espérait rien de grandiose. La soif de puissance.. ou l'histoire du monde. De Lucifer aux hommes politiques. Quelle drôle de chose, non? Il descendit les marches, jusqu'à la salle d'arithmancie, avec à l'esprit une Joleene à ailes noires, portant la Lance noire, symbole de Lucifer déchu. Le destin d'un astre du matin qui tomba pour en avoir trop voulu, trop dit, trop penser.



rp terminé pour moi. (: merci, c'était sympa comme topic!










Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
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► MESSAGES : 303
Here just to watch the stars ?  #Mar 26 Oct - 14:39


Hum, embarrassant la manière dont il avait compris qu'elle ne pourrait tenir sa promesse. Etait-elle un cas si désespéré ? Quoiqu'il en soit elle allait essayer de la tenir, pour que le vert et argent soit fier d'elle. Oui, il nen avait peut etre pas grand chose a faire, mais Joleene voulait qu'il voit qu'elle pouvait etre quelqu'un de bien. Pourquoi ? Bonne question.

FIN DU RP =D

Cétait juste le petit mot de la fin. Le plaisir fut partagé =D










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