La nuit avait de nouveau regagner ses droits sur le château. Dehors les ténèbres régner sans cesse mais à l’intérieur et aux heures où il aurait dût faire jour Poudlard était animé par de la lumière superficielle. Le couvre feu passer les élèves regagner alors chacun leurs dortoirs et l’école de magie n’était alors plus qu’éclairé par de simple bougie pour le plus grand ravissement d’une certaine jeune fille qui vénérait plus que tout l’élément du feu. La jeune Meghan avait appris depuis peu l’existence d’être lui ressemblant comme notamment Vitali ou Elthiriel et depuis diverses question fusé dans sa tête. Par le passé elle s’était bien nombre de fois considéré comme unique, n’ignorant point qu’il existait dans se monde des personnes similaires à elle même mais préférant omettre ce détail que de nourrir d’inutile espoir. D’un certain sens elle avait même aimer son individualisme bien qu’il engendrait évidemment une solitude qu’elle avait accepter depuis longtemps, mais découvrir d’autres personne pouvant dirigé le feu lui offrait l’opportunité de développer d’avantage son pouvoir. La belle brune n’y avait jamais songé, voyant plus sa capacité comme une malédiction qu’un don mais Vitali l’avait fasciné comme personne jusqu'à lors n’avait eut la faculté de le faire. Elle pensait à lui cette nuit là où comme bien d’autre, elle se retrouvait devant la cheminée de sa salle commune à observer les flammes dansaient dans l’âtre. Lorsque Morphée semblait décider à lui fermer les portes de son royaume elle trouvait refuge auprès de son élément et s’amusait à jouer avec lui bien qu’il lui appartenait autant qu’elle était sienne. Meghan se savait princesse de flammes mais dépendante de son royaume et incapable d’être libéré de l’emprise qu’il exerçait sur elle. Tant et si bien qu’elle ne le désirait même point au final, bien trop heureuse de pouvoir être en harmonie avec le feu. Ses pupilles d’un noir ébène se perdait dans la cheminée quand son cœur se serra alors que son élément s’éteignait d’un seul coup. Bien souvent il réagissait à ses émotions bien qu’elle faisait toujours en sorte de les contrôler, mais cet fois il avait agit selon sa propre volonté ce qui inquiéta la belle italienne. Soucieuse, elle désirait savoir ce qui avait effrayait son éléments si chers à son cœur, lui qui était si suprême, qui en effrayait tant et ne craignait rien si ce n’est…

Un frisson la parcouru alors que son regard se posait sans réel désirs de sa part vers la porte de sa salle commune. Sans se soucier de sa tenue tous sauf décente puisqu’elle était vêtue de sorte à rejoindre sa couche, elle se dirigea au dehors comme poussé par une force invisible. Elle ne se contrôler point et ignorait ce qui la conduisait dans le couloir mais ce fit bien là qu’elle se rendit, comme curieuse d’apprendre ce qui avait terrorisait le feu au point de l’éteindre. Plus majestueuse et impériale que jamais, elle fit quelque pas avant de porter sa main à son cœur alors qu’une immense douleurs lui déchirait les entrailles. La belle Djinn avait cette sensation étrange qu’un millier d’aiguille s’enfoncer dans son cœur et lui couper l’oxygène. Déjà elle avait l’impression de suffoqué et sa respiration se saccada alors qu’une ombre apparaissait à l’angle du couloir et intensifier son mal être. Elle se sentait mourir à petit feu et plus l’élève inconnu avancer plus son états semblait empiré. Sa main toujours sur son palpitant comme pour l’empêcher de cesser de battre, elle finit par reculer contre le mur pour prendre appuis sur celui-ci avant de se retrouver assise par terre, replier sur elle même alors qu’il continuait d’avancer. Sans savoir pourquoi elle était persuadé que son états était due a la présence de se garçon qu’elle ne connaissait pas. Tout son corps le lui criait.

« Recule… » articula-t-elle faiblement. Elle essaya alors de gagner de la force grâce aux chandeliers entreposer dans le couloirs et elle pût alors reprendre la parole bien que son souffle était toujours aussi court.

« Recule…. Recule…. » lui demanda-t-elle avec panique comme si en dépendait sa vie alors qu’elle essayer de reculer mais ne faisait ainsi que se rapprocher du mur. « RECULE !!! » finit-elle par hurlait alors les flammes des chandeliers s’intensifièrent d’un seul coup. Elle avait parler avec dureté, montrant ainsi sa puissance et le défier de son regard, un regard de braise où dansait une flamme qui ne demander qu’a sortir et qui trouverait la force de le faire s’il désobéissait à sa princesse….

Cette nuit était particulièrement chaude et il n'arrivait pas à fermer l'œil. Il sentait l'hiver s'en aller et il savait que bientôt le soleil et la chaleur allaient reprendre place. La nuit permanente qui régnait sur l'école était loin de lui déplaire, elle lui évitait d'avoir à supporter cette ignoble boule de feu au dessus de sa tête, et il n'était pas pressé de la revoir. Pour le moment, il avait besoin d'air frais. Dans ces moment là, il avait pris une mauvaise habitude : rien de mieux qu'un petit tour du côté des cachots où il y régnait toujours une atmosphère qui lui était bien plus agréable : froide et humide. Il avait même trouvé des point d'eau où il y avait effectué quelque exercices. Il pris le temps de s'habiller sans faire de bruit pour éviter de réveiller ses compagnons de chambrée, attacha sa gourde à sa ceinture et sortit. Évidemment c'était interdit mais Vlad n'avait aucun souci à se faire. Il pouvait facilement éviter les mauvaises rencontres en se concentrant un minimum. Le chemin jusqu'aux cachots était assez long sans qu'Hudson s'amuse à lui barrer la route. Mais à force de se perdre à l'époque, il avait trouvé bien des chemins pour se rendre à destination. Puis un peu de marche dans le calme lui ferait le plus grand bien.
Il arriva enfin devant la lourde porte des cachots qu'il ouvrit avant de la refermer en douceur derrière lui. Il se retourna et il se passa quelque chose d'étrange lorsqu'il s'avança dans le couloir qui s'ouvrait devant lui. Certaines bougies s'agitaient anormalement sur son passage, d'autres s'éteignait même violemment. Il ne sentait aucun courant d'air qui aurait pu expliquer ce phénomène, et après vérification ... personne, il ne ressentait aucune présence dans les parages. Bien sûr, il savait que son pouvoir s'opposait à celui du feu, mais cela n'avait eu aucune incidence jusqu'alors, donc pourquoi maintenant ? Non, ça devait être un enchantement lancé par des petits malins qui espéraient effrayer les touristes. Mais c'était peine perdue, il n'aurait plus manqué qu'un Djinn Ondin ait peur du feu ... Il continua sa route, se laissant envelopper par l'air à la température déjà bien plus agréable.
Il devait passer devant la porte de la salle commune des Serpentards pour aller rejoindre son coin favoris. Alors qu'il s'en approchait, il fit de nouveau une vérification, non pas pour éviter un improbable élève somnambule mais plutôt un professeur qui l'aurait expédié vite fait dans sa chambre avec une place gratuite pour une retenue. Il arrivait à sentir chaque individu, plus ou moins bien, et aucun dans la salle commune susceptible de sortir pour le surprendre. Il n'arrêta pas sa marche et tourna le coin du couloir l'esprit tranquille.

« RECULE !!! »

Son coeur avait fait un bon en arrière avant que le reste de son corps ne suive et tous ses sens s'étaient embrouillés. En plus de lui avoir percé les tympans, les chandeliers dont les flammes s'étaient élevées, menaçantes, projetaient une lumière aveuglante qui venaient lui chauffer le visage. Le changement radicale d'ambiance le paralysa un instant avant qu'il ne commence à chercher d'où provenait la voix. Dans un réflexe, il avait ouvert sa gourde et en avait fait sortir le contenu pour le placer dans sa main. Il ne devait y avoir personne ici. Il ne POUVAIT y avoir personne, il avait vérifié. Et pourtant, elle était là, une fille qu'il n'avait jamais vu auparavant. Dans le cas contraire, il s'en serait souvenu. Elle avait quelque chose de particulier, pas seulement dû à sa courte tenue ; un regard plein de hargne qui vous envoute autant qu'il vous effraie, lui donnant un côté mystérieux. Mais c'était probablement lié à l'originalité de la situation. Il ferait mieux de se soucier de la situation d'ailleurs, ce n'était pas tellement le moment de se laisser aller aux admirations. Comment s'était-il laissé surprendre ? C'était impossible, il ne s'était pas trompé. Il sentait encore les autres élèves dans leurs lits en ce moment même. Comment pouvait-il ne pas sentir cette fille qui se trouvait juste devant lui ? De nombreuses questions lui venaient à l'esprit alors qu'ils s'observaient, immobiles. Elle était apeurée, c'était une évidence. Ce qui était moins évident par contre, c'était la cause de son effroi. Visiblement, c'était de lui qu'elle avait peur car ce n'était clairement pas un regard amusé ou curieux qu'elle lui portait, plutôt l'inverse, et pourtant il venait à peine de passer le coin du couloir. Il y avait forcément une explication rationnelle. En fait, elle avait peut-être simplement vu autre chose avant qu'il n'arrive, un fantôme peut-être. Certes, ce n'était pas une raison pour lui foutre une frousse sans nom, mais vu son état, elle avait du être traumatisée.

« Est-ce que ça va ? »

Il avait posé la question machinalement suite à cette réflexion, un brin soucieux, mais autant à elle qu'à lui même au final, car ça n'expliquait pas pourquoi il n'arrivait pas à la ressentir. Elle avait forcément quelque chose de différent et il était curieux de savoir quoi. Inconsciemment, il s'était avancé vers elle, oubliant complètement son ordre on ne peu plus clair. Et tout aussi perdu dans ses pensées, il avait gardé sa bulle d'eau encore tourbillonnante dans sa main ...

Il n'avait fait que quelques pas mais se ravisa aussitôt. A peine avait-t'il commencé à avancer qu'elle s'était reculée. Certes elle n'avait pas été bien loin étant donné qu'elle était déjà collée au mur. Si elle avait pu passer à travers, c'est probablement ce qu'elle aurait fait. Mais plus de doute possible, c'était bien de lui qu'elle avait peur. Et la réponse à la question qui se posait logiquement à lui vînt simultanément : une Djinn de feu. Elle avait levé les mains devant elle et celles-ci avaient pris une couleur rouge-orange lumineuse, cette même couleur que prend une lame sortie des fourneaux d'une forge. C'était bien suffisant pour qu'il fasse le rapprochement, et c'était sans compter le comportement étrange de tous les chandeliers depuis qu'il était entré dans les cachots.
Inconsciemment il avait fait un léger pas en arrière après que les mains de la jeune fille aient repris leurs couleur normale. En tout cas, ce n'était pas là une démonstration très convaincante si elle espérait l'impressionner. La découverte qu'il venait de faire à elle toute seule était bien plus intéressante. Et encore, c'était simplement parce qu'il avait été négligent. Pendant toutes ces années où il avait mené ses recherches sur les Djinns, à aucun moment il n'avait pensé à regarder autour de lui pour savoir si d'autres élèves possédaient le même don que lui. Quel imbécile.

Il manqua de se faire surprendre par les flammes qui avait jaillit des chandeliers alors qu'il laissait son esprit s'égarer, il eut à peine le temps de lancer sa bulle d'eau étirée comme un lasso autour de lui pour stopper un maximum de flammes. Mais cela ne suffît pas, l'une d'entre elle le toucha à l'épaule. Il s'attendait à ce que la douleur soit vive et intense et porta naturellement sa main à son bras, pourtant ce ne fût pas le cas. Il avait senti la chaleur de la flamme le mordre mais elle s'était estompée instantanément. Il n'était pas immunisé contre le feu. Son pouvoir lui donnait plus qu'il n'en faut pour s'en protéger mais il y était quand même sensible. Le mal-être qu'il ressentait lorsqu'il était sous le soleil en était un parfait exemple. Il savait les Djinns salamandres capables de transformer une simple bougie en une véritable tempête de feu. Clairement, ces flammes manquaient de puissance car malgré le peu d'eau dont il disposait, il en avait stoppé la majorité. C'est d'ailleurs là qu'il réalisa qu'il venait de disperser tout le contenu de sa gourde ... Cette fille était peut-être plus maligne qu'il ne le pensait après tout, et elle venait quand même de l'agresser. C'est pourquoi il n'hésita pas longtemps avant d'attraper se baguette et sans lui laisser le temps de réagir, il la pointa face à elle.

« Aguamenti »

C'était un des premiers sorts qu'il avait apprit pendant ses débuts à Poudlard, bien avant qu'on ne le lui enseigne en sixième année, et il l'exécuta parfaitement. Il n'avait pas l'intention de se battre, il n'avait aucune raison à cela. Mais elle avait l'air prête à exploser à la moindre étincelle et il ne voulait pas être pris au dépourvu, surtout après ce qu'elle venait de faire. C'est pourquoi, loin de vouloir utiliser son pouvoir contre elle, il ramena l'eau qui avait jailli de sa baguette autour de lui et se contenta de la garder là, la faisant tourner lentement en un tourbillon protecteur dont il était le cœur.
Il aurait voulu en savoir plus et lui poser des questions mais elle ne semblait pas disposée à lui répondre. Il fît un pas de plus en arrière tel qu'elle l'avait souhaité quelques instants auparavant, en espérant qu'elle comprendrait qu'il ne lui voulait aucun mal.

Ce n'était pas une surprise. Elle s'était relevée, l'avait menacé et maintenant elle s'attaquait à lui. Ses actes ? Il ne lui avait absolument rien fait, il était venu dans les cachots chercher un peu d'air frais. Elle nous faisait quoi au juste, un délit de salle gueule ? Vlad ne la trouvait pas si mal que ça sa gueule ... Ou etait-ce simplement sa seule présence qui l'importunait ? Les Djinns Salamandre ne peuvent-ils pas supporter la présence d'un Djinn ondin ? Possible. Bien qu'il n'ait jamais rien entendu de tel. En tout cas elle, elle ne le supportait pas. D'un coup, il se demanda ce qu'il se serait passé s'ils s'étaient croisés entre deux cours en plein milieu de l'école, aurait-elle fait le même cinéma ? Vlad eu un frisson rien qu'à imaginer la scène ... Il ne souhaitait pas se faire remarquer et n'avait pas besoin de rumeurs circulant à son sujet. Mais il avait un problème plus urgent à régler.
Cela n'allait pas lui plaire mais qu'importe, elle ne lui laissait pas le choix ... Loin de vouloir simplement se défendre ou d'éviter les flammes, il s'élança à leur rencontre, une bulle d'eau dans la main droite, la main gauche devant lui protéger derrière un épais barrage d'eau.

« Je ne mesure pas la portée de mes actes, non ... »

Il arrivait à rester calme malgré tout. Pourtant il n'avait aucun mal à croire ce qu'elle venait de lui dire. Il savait qu'elle tiendrait parole et qu'elle ne le laisserait pas tranquille, elle avait l'air assez folle pour agir de la sorte. Et Vlad tenait bien trop à la discrétion, à rester un jeune homme sans histoire pour accepter une telle situation. Qui plus est, il avait horreur de voir deux personnes s'affronter. Alors, il ne lui ferait aucun mal mais il allait couper court cette rencontre avant qu'elle ne tourne mal.
Il percuta les deux boules de feu. Les flammes changèrent son bouclier en nuage de vapeur mais cette fois ci, il avait suffisamment d'eau pour mener son action à bien. Il traversa le nuage avant d'envoyer des jets d'eau partout telle une tornade, pour atteindre les chandeliers sans jamais stopper sa course. Toute cette eau qui volait dans tout les sens, c'était pour lui une drogue qui lui donnait des ailes. Il ne devait laisser aucune flamme, pas même une étincelle car il savait que c'était un réel danger en présence d'un Djinn de feu, et tout particulièrement en sa présence à elle ...
Il finit par l'atteindre et s'empressa de lui saisir le poignet droit de sa main désormais libre avant de la plaquer contre le mur. Il présenta la bulle d'eau qu'il avait gardée dans sa main devant son visage :

« ... mais je ne pense pas mériter de brûler vif sans aucune raison. »

Il n'avait jamais imaginé menacer quelqu'un un jour, encore moins avec de l'eau et pourtant il s'amusait de la situation : un liquide aussi anodin que l'eau qui prend une toute autre dimension au bout de ses doigts pour se transformer en réelle menace. Elle avait peut-être une bonne raison de le craindre finalement. Un léger sourire se dessina sur son visage désormais éclairé plus que par les flammes dans les yeux de la jeune fille.
Il réalisa alors à quel point le pouvoir de cette fille était différent du sien. Son corps tout entier laissait transparaître son pouvoir. Aussi près d'elle, il pouvait sentir l'aura de chaleur qu'elle dégageait, la manière dont les chandeliers avait réagis au rythme de ses émotions ne lui avait pas échappée, ses yeux aussi "expressifs" ... Et maintenant la vapeur qui s'échappait du poignet qu'il tenait fermement contre le mur et qu'il venait juste de remarquer. Il commençait à comprendre son comportement. La plupart des gens ont peur de ce qui est différent. Et tous les deux étaient très différents. S'il était le calme de l'eau, elle était la folie des flammes.

« Tout nous oppose, n'est-ce pas ? »

Il avait posé la question de manière calme et résolu, presque déçu, car il connaissais déjà la réponse et, pour une raison qui lui échappait, il ne voulais pas réellement l'entendre.

« La-che Moi ! »

Sa haine était palpable, elle était sur le point d'exploser. C'était logique en même temps vu que pour sa part, il se sentait de plus en plus calme.

« Ecoute moi sinon ce qui va finir par nous opposer c’est un coeur qui bat… et l'autre non. »

Des menaces, encore des menaces ! A moins qu'elle eu un briquet caché sous sa nuisette, elle ne représentait plus vraiment une menace. Il n'y avait pas à dire, elle était courageuse : tenir de tel propos quand il avait clairement le dessus. Ce n'était pas pour affirmer sa force face à elle qu'il l'avait coincer contre le mur mais bien pour qu'elle se calme et se rende à l'évidence. Il ne baissait pas sa garde pour autant car loin de la calmer, elle avait affirmé sa détermination à vouloir le tuer, rien que ça. Un éclair d'admiration lui traversa l'esprit. Mais peut-être que toute cette assurance servait à cacher quelque chose. Il s'attendait à ce qu'elle tente de l'attaquer à nouveau et reprit sa concentration. Le seul problème, c'est que maintenant qu'il l'avait neutralisée, il ne voyait pas comment la calmer. Il n'avait toujours pas l'intention de lui nuir, il en aurait fallu bien plus. Quand soudain ...

« Je te rend ta précieuse eau ! »

Celle-là, il ne l'avait pas vu venir. Il ne put retenir une grimace sur le moment puis un long soupir. Elle commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs. Il lui rendit son regard haineux puis lui lacha le bras. A bien y réfléchir, si elle n'avait plus que sa salive pour se défendre, que ce soit en parole ou en cracha, il n'avait pas l'intention de s'attarder plus longtemps avec elle. Elle n'en vallait pas la peine. Qu'elle essaie de s'en prendre à lui à nouveau pour voir, il ne la craignait pas. Comment l'eau pouvait-elle avoir peur du feu de toute façon ?
Mais alors que ses reflexions le faisaient monter en pression, il lui vint une idée, ou plutôt une envie. Elle dissipa sa haine presque instantanément lui redonnant même un début de sourire. C'était bien trop tentant pour pouvoir y résister. Pourquoi vouloir y résister d'ailleur ? Après tout, il avait été suffisament gentil jusque là mais il n'avait rien gagner en retour. Et une bonne douche froide, rien de tel pour se remettre les idées en place, n'est-ce pas ? Il remonta sa main au dessus de la jeune fille et laissa tomber sa bulle d'eau.

« Oups, elle m'a échappé. »

Il eu du mal à ne pas éclater de rire lorsque l'eau s'écrasa bruyamment sur la tête de la belle brune avant de les éclabousser. Elle n'aimait pas l'eau ? Lui, il n'avait pas apprécié qu'elle lui crache en plein visage. Un point partout. Elle avait un caractère bien trempé certes, et il ne put s'empêcher de penser que son corps était désormais assorti.

« Je n'y suis pour rien si tu n'aimes pas l'eau. Si tu dois passer tes nerfs, trouve quelqu'un d'autre, peut-être quelqu'un qui voudra bien se laisser faire. »

Il s'essuya le visage avant de lui tourner le dos pour repartir d'où il venait. Il avait compris qu'elle ne rendrait pas les armes et savait qu'elle ne resterait pas sans réagir. En plus, elle était probablement la seule à pouvoir le surprendre, elle aurait tord de ne pas en profiter. Un large sourire marqua alors son visage : il fallait bien l'avouer, il commençait à prendre plaisir à la voir s'énerver.

L'ennui quand on est plus intelligent que la moyenne et qu'on a une fille plus plussoyante que la moyenne, c'est qu'au final on ne dort pas beaucoup. Alors voilà le professeur Maestriani se baladait dans les couloirs. Non il ne faisait pas de tour de ronde pour voir s'il n'y avait pas quelques élèves en infraction, il se promenait tout simplement.
Mais, quand en arrivant vers les cuisines il entendit un étrange bruit d'eau, il se demanda si les Serpentard n'avaient pas trouvé un ingénieux moyen de détourner l'eau de la salle de bain des préfets pour leur propre besoin. A moins que ce ne fut les Poufsouffle. Ou encore lui qui commençait à être fatigué.
A ce moment là, il croisa le professeur Grey qui devait sans doute se languir du laboratoire à potions.

« Belle nuit pour se balader dans les couloirs n'est-ce pas professeur Grey? »
« Absolument divine. Vous n'alliez pas les punir n'est-ce pas Dante? »
« Certainement pas vous me connaissez. »
« Ooh oui, ça... je vous connais. »

Elle le laissa quand même passer devant, sans doute pour le comique de situation.

« Allons allons Miss Chase, il ne faut pas pleurer comme ça, vous avez innondé tout le couloir. Vous allez vous déshydrater. », fit-il en tapotant l'épaule de Meghan Chase avec une douceur toute... bizarre.« Lala. »
« Mr Lormagen, ne partez pas si vite, vous n'allez pas nous priver de votre compagnie. Le professeur Maestriani va vous raccompagner je ne voudrais pas que vous vous perdiez en chemin. », annonça la voix de la directrice de l'école, pleine de sarcasmes, « Ooh et ai-je omis de vous précisez que je vous veux dans mon bureau vendredi après les cours. Et c'est valable pour vous aussi Miss Chase. Et cessez donc de pleurer, vous n'êtes plus une enfant. »

L'oeil glacé de la directrice balaya le couloir puis elle repartit comme elle était venue. Le professeur Maestriani avisa Vlad en se disant qu'en tant que son directeur de maison il n'allait pas lui ajouter de punitions en plus. Un vendredi soir avec Grey c'était bien assez déprimant et puis à la vérité, Dante avait horreur de s'enlever des points à lui même.