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 Le Bal d'Avril.

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PROFIL & INFORMATIONS









Erin Warren

Erin Warren


► MESSAGES : 215
Le Bal d'Avril. - Page 5 #Mer 25 Aoû - 17:08


Elle sut lorsqu’il ouvrit la bouche qu’elle aurait dût s’abstenir. Meghan n’était en rien doué pour les relations avec les autres car elle n’était en rien habituée à les côtoyer. Elle n’avait nul ami et ne désirait point s’en faire. Son cœur était tellement constitué de glace que l’idée de faire un avec un autre être ne lui avait également pas traversé l’esprit. Elle ne désirait aucunement appartenir à Heath et loin d’elle l’idée de s’imposer dans son existence ou d’en faire partit mais ce jeune homme était particulier. Sûrement parce qu’il ne s’effrayait pas d’elle… Ceci étant, elle m’aimait pas se qu’elle pût lire dans le regard du jeune Serpent. Elle le percevait comme une personne forte bien que comme elle avait pût le constater il y a peu, elle ne savait de lui que ce dont les rumeurs avait bien voulu lui apprendre, mais elle gardait dans l’idée que tout comme elle il était plus une statue silencieuse et impénétrable qu’un livre ouvert prêt à donner à n’importe qui la clée de son univers. Pourtant à cet instant elle était bien consciente de sa peine qui la laissa sans voix et aucune possibilité de trouver quoique ce fût à prononcer pour le réconforter. Ce n’était point son rôle, cela étant plus réserver à ses ami mais elle nourrissait quand même ce désirs comme si la princesse des flammes découvrait un sentiment qu’elle avait jusqu'à lors renier : la compassion !

« Tu as soif ? Moi oui ! Je vais nous chercher à boire attends moi là, ou amuses toi, je pense que tu n'as pas vraiment besoin de moi pour trouver un moyen de te distraire.. »


Lorsqu’il murmura ses mots, sa compassion se transforma en une certaine colère alors qu’il l’abandonnait. Jamais encore on ne lui avait fait un tel affront et il lui était encore impossible d’affirmer si elle était vexée ou admirative d’un tel comportement. Elle fût néanmoins évidemment surprise de la réaction de Heath mais ne tarda guère à le rejoindre. Son attitude n’altéra en rien sa fierté et elle marcha avec élégance avant de se loger elle-même à la fenêtre sans un regard pour le vert et argent.

« Je dois avouer que je suis surprise. Celle là je ne l’avais pas vu venir. M’inviter a venir au bal pour ensuite me laisser lâchement seule... J’avoue que j’en serais presque impressionné. Enfin si j’étais impressionnable. »

Elle scrutait l’horizon avec intérêt, ne se souciant plus vraiment de lui mais désireuse de rester à ses côtés. Si sa présence le déranger il pourrait toujours partir de nouveau. Elle ne le rattraperait point. Il n’avait pas idée comme le comportement de Meghan était unique en son genre. Jamais par le passé elle n’aurait agit ainsi par fierté mais pour l’heure ça n’avait aucune importance. Elle était silencieuse et le resterait probablement. Ce n’était pas à elle de le poussait à se confier et il le ferait seulement s’il le désirait. Tout ce qu’elle souhaitait pour sa part c’était dissipé le mystère qui entouré Heath tout en gardant celui qui entouré le sien.









Mascha Lulla Sasnauskas

Mascha Lulla Sasnauskas
POUFSOUFFLE. ► sixième année.
cap'taine.

► MESSAGES : 132
Le Bal d'Avril. - Page 5 #Mer 25 Aoû - 22:07


euh... désolé pour la longueur ^^' et c'est très confus...

Une porte claque. Mascha sent dans la force avec laquelle Keith l'a frappée toute la colère qu'il se retient de lui envoyer en face. Oh bon Dieu, il pourrait bien lui mettre une droite en pleine face qu'elle ne broncherait pas. Le souffle frappe son visage et fait voler ses cheveux, c'est déjà ça. Mais elle a envie de lui crier « Frappe-moi, frappe-moi ! » sans y arriver. Elle le mérite pourtant, terriblement, elle n'attend que ça, qu'on la frappe, qu'on parvienne enfin à lui faire mal. Ce n'est qu'une enfant qui attire le mal, qui le demande, qui veut qu'on la punisse d'un crime qu'elle ne connait même pas. Mais les larmes font déjà mal, et les éclats de son cœur de verre brisé plantés dans ses poumons, dans ses muscles, dans tout son corps font mal à chaque instant.
Elle l'a énervé, mis en colère. Elle a craché toute la colère, toute la brutalité et la violence de son cœur contre lui. Elle n'aurait pas dû, elle le sait, mais on ne peut contrôler son cœur... C'est une erreur, une erreur de plus de la petite fille qui grandit, qui expérimente le monde et veut tenter le Diable. « Tu te conduis exactement comme une sale gamine capricieuse Mascha Lulla Sasnauskas! » Oh oui, que des caprices que de s'approcher du Diable, que de venir se frotter contre lui, que de l'appeler, que de le tenter de venir détruire son innocence. Ce Diable sur terre lui a bien fait mal. Elle sent tout le mal qu'il lui a fait maintenant, elle qui l'avait oublié. Après qu'il l'ait violée dans la nuit froide et noire, le Diable Scylence, elle s'était jurée de ne plus rien ressentir, plus jamais, de ne plus approcher personne, de se refermer encore dans son petit monde d'orgueil bien supérieur à ce bas monde. Oh bon Dieu, pourquoi s'était elle approchée du démon alors qu'elle avait un ange sous les yeux? Encore une des nombreuses erreurs de l'enfant Sasnauskas à qui on n'a pas appris qu'il ne faut pas jouer avec le feu.
« Qui t'as parlé de Dieu jusque là? Pas moi que je sache, sauf peut-être cette nuit dont tu ne te rappelles même plus! Je te fais mal? » Tu fais mal, mais c'est mérité. C'est sa punition pour avoir voulu tenter le diable avec son innocence, pour avoir cru pouvoir être pire que lui, pour avoir cru pouvoir détester les autres, pour avoir cru pouvoir devenir une femme forte, indépendante, égoïste et mauvaise... Comme sa mère au fond. Le visage de sa mère, de son affreuse mère lui revient en pleine face. Cette femme qui pendant des années s'est servie d'elle, sa propre fille, pour arriver à ses fins. Oh non... Ne suis-je pas la dernière des imbéciles qui, voulant s'éloigner de sa mère, n'a fait que s'en rapprocher encore et encore ? Frappe-moi Keith, Frappe-moi avec tes mots qui font mal. Frappe-moi que je connaisse la douleur d'être si mauvaise. « Moi je te fais mal? Laisse moi rire. » Mais c'est vrai, ce n'est pas lui qui fait mal, c'est elle, elle-même qui se fait mal, grâce à lui, au fond qui l'utilise pour se faire mal. Non Mascha, n'utilise pas les gens. Ne sois pas ta mère. Mais le mal est fait... Et la colère de Keith ne peut être arrêtée.
Et si, bien sûr que si qu'elle fait mal cette colère... Mascha l'écoute, recroquevillée sur elle-même, mais même ses bras ne peuvent l'en protéger. Les larmes coulent, comme le sang sur un corps criblé de flèches. Mais elle n'entend que quelques mots là-dedans, quelques phrases qui restent plantées dans son coeur, quelques pierres plus lourdes qui dégringolent dans le torrent. « Je ne t'ai même rien reproché quand tu m'as jeter à la gueule ne même pas te souvenir avoir fait l'amour avec moi... » Elle ne voulait pas y croire, mais aujourd'hui... les choses sont différentes. Et elle lève la tête vers lui, surprise de voir ce souvenir disparu sous un nouvel angle. Elle peut en percevoir les contours, ou comme le négatif d'une photographie qu'on n'a pas prise. Mais pas le temps de se poser plus la question, car on ne peut arrêter le feu de brûler. « Tu es arrogante et égoïste Mascha, mais jalouse de tout et n'importe quoi je le découvre. » Oh elle le sait maintenant. Elle n'était pas comme ça avant. Elle était gentille et adorable, et il a fallu qu'elle devienne cette affreuse personne, cette affreuse mère. Si l'on pouvait revenir à ce temps de l'innocence... « Je préfère attendre que tu me donnes une seule bonne raison de te faire confiance. » C'est fini, se dit-elle. Elle se connait, si on peut dire. Elle sait qu'on ne peut pas lui faire confiance. Mais peut-on faire confiance à quelqu'un? Sera-t'il toujours là, vraiment, ne changera-t'il jamais? Mascha n'en est pas sûre, même quand elle pense à Keith... Mais au moins faire un effort peut-être. Elle ne sait pas. Peut-être? Peut-être pas. Peut-être c'est fini. Car ils sont trop éloignés, car c'est trop compliqué, car tout les oppose, tout les empêche. Pourquoi est-ce si facile de s'aimer? De se piquer d'amour, de folie pour une autre personne et de s'y attacher terriblement? Pourquoi est-ce si difficile de se concilier, de vivre ensemble? C'est fini les rêves de petites filles d'amour parfait. Ça n'arrivera jamais.
Et puis il y a ça, la bombe. « Dis moi la vérité, tu es enceinte ou tu ne l'es pas? » Il attend surement une réponse rapide et directe, mais Mascha sent son visage, son corps se déliter, se démembrer sous l'effet de cette explosion pire qu'une porte qui claque, pire qu'un cœur qui explose, c'est tout son corps qui se défait, depuis son ventre, là où brûlait le feu une nuit. Ce ventre qu'elle regarde. Il y a quelque chose à l'intérieur. Cette idée lui revient en pleine face comme une nouvelle évidence, que ses yeux ne voulaient pas voir avant. Les larmes sortent d'abord, de ces yeux complètement ébahis. Puis c'est autre chose qui remonte du fond d'elle, et qu'elle va vomir dans les toilettes, espérant par là vomir cette chose étrangère qui vit maintenant dans son ventre. La tempête passée, elle s'appuie contre le mur et pose enfin ses mains sur son ventre, sur cette chose nouvelle dans son ventre. Peut-être se trompe-t'elle mais c'est une chose qu'elle sent dans son instinct de femme ou de mère peut-être, que dans quelques mois, elle aura un enfant. Un immense sentiment l'envahit, un immense élan, qui pourrait sécher ses larmes en un instant, comme si ses pieds ne touchaient plus le sol. Mais elle n'est pas sûr que ce sentiment soit heureux. C'est plutôt comme si son corps qui déniait cette grossesse tout d'un coup se gonflait tout entier de ne plus être entravé. Mais cet élan se brise bien vite, car quand on y réfléchit, un enfant ne se fait pas toute seul. Mascha retombe lourdement au sol comme un oiseau qu'on abat d'un coup de fusil. Falling's not the problem, when I'm falling I'm in peace. It's only when I hit the ground it causes all the grief.
Lui reviennent les images et la douleur et les larmes retenues alors, prisonnières de son corps, toutes mélangées, les deux temps, les deux instants, les deux sensations. L'une dont elle avait oublié les images, l'autre dont elle avait oublié la douleur. L'une c'était avec lui l'ange qui lui brise aujourd'hui le cœur, l'autre c'était avec ce sale démon, vers qui toute sa colère se dirige. Au fond il n'y a toujours eu qu'envers Scylence que cette colère avait été dirigée, et elle n'est tombée sur Keith que par accident. Mais son corps et son cœur semblent s'horrifier eux-mêmes de ces deux souvenirs, pour ce qu'ils ont engendrés : cette chose qui grandit au fond du ventre depuis des mois maintenant sans qu'on sache à qui en donner la faute ou le mérite. Jamais elle ne pourra maintenant oublié le souvenir de la douleur déchirante qui a parcouru son corps et son âme dans l'un de ces souvenirs, celui d'Ezechkiel, qui vampirise aujourd'hui l'autre, celui de Keith. Plus de bonheur ici, plus d'amour même, que du malheur, de la colère.
« Si tu n'arrives pas à me détester c'est sans doute que je ne le mérite pas... » Elle avait presque oublié qu'il était là lui aussi, accaparée par les problèmes de son ventre. Elle se retourne vers lui. Le regarde longtemps. Sans bruit. Sans dire un mot. Le regarder l'apaise, un peu. Elle en oublierait presque toute la complexité du problème qui fait que dans quelques mois elle se retrouvera avec un bébé dans les bras, sans en connaître le père. Mais ce n'est pas le seul problème. Il y a lui, lui et elle, leurs deux noms qui ne sonnent pas bien ensemble et ne s'accorderont jamais. Elle se lève, se dresse face à lui de toute la tristesse dans ses yeux. « Toi et moi c'est... tellement impossible. Ca... ne marchera jamais. » Elle n'arrive plus à fondre en larmes, comme si elle avait tari le torrent de la montagne. Et pourtant, c'est plus déchirant qu'un coup de poignard en plein cœur. Elle se détourne de son regard, pour croiser ses propres yeux dans le miroir. Elle croit voir un instant le visage de sa mère s'y dessiner, mais ce n'est qu'un fantôme, un fantôme qui disparaît. Puis elle fixe, le vide sidéral qui s'étend en elle, en son corps dévasté. Il n'y a plus rien. Plus qu'un peu de feu tout au fond, dans le ventre, un peu de feu dans le cœur brisé qui brûle encore et brûlera bientôt tout le corps. Un feu, une rage ne s'est pas éteinte non plus, là au fond des tripes. Elle réchauffe tout son corps, jusqu'à la consumer bientôt. C'est la rage, la colère latente qui depuis quelque mois se cache sous toutes ses paroles, sous tous ses actes, même dans ceux de l'amour. La colère contre lui, l'affreux. « Je dois tuer quelqu'un. Scylence. Même si c'est peut-être le père... Qu'il aille sucer toutes les bites de l'Enfer. » Elle annonce cela avec l'air le plus froid du monde, alors que le feu la démange sous sa peau, de faire mal, de lui faire du mal, de se venger du mal, de le punir de tous les maux du monde, de tous ses maux à elle. Ce n'est pas l'apaisant Keith, ce n'est pas la plénitude du sentiment maternel ou du sentiment amoureux. Mais il faudra faire avec.
Un dernier regard vers Keith, désolé, presque implorant, au bord des larmes, conclusion de cette affreuse soirée. « Je suis... désolée. » Et elle ouvre la porte d'un coup de baguette pour s'enfuir à toute vitesse dans les couloirs du château -elle a oublié qu'elle était en sous-vêtements mais heureusement ne croise pas grand monde- jusqu'à sa maison, jusqu'à sa chambre, pour s'enfermer dans ses draps et pleurer de tout son corps encore et encore. Oh fuir, elle ne sait faire que ça... C'est désespérant. Mais espérons que ça change avec le temps.









Keith Whiteley

Keith Whiteley
SORCIER.► décédé.

► MESSAGES : 236
Le Bal d'Avril. - Page 5 #Jeu 26 Aoû - 11:34


« Toi et moi c'est... tellement impossible. Ca... ne marchera jamais. »

C'est l'hybrys ou la vanité si vous préférez, qui fit choir l'ange Lucifer. Au premier jour, il était le meilleur de tous. Lumineux et blanc comme l'écume des nuages que les archanges foulent au pied. Il était éloquent et le meilleur de tous. Le meilleur...

« Non ça ne marchera jamais c'est vrai. », reprit-il d'une voix plus posée. Il semblait si sûr de lui une fois calmé, si parfaitement confiant comme toujours, « Pas tant que tu ne pourras pas me faire confiance, pas tant que tu me fuiras. »

Il lui aurait pris le visage dans les mains, pour caresser sa joue doucement du pouce, comme il faisait toujours. Mais il ne voulait pas simuler une cage dorée qui ferait plus peur à Mascha qu'autre chose. Et quelque part, s'il se sentait mieux d'avoir tout lâcher d'un coup, il avait mal de s'être mis en colère. La colère. Son péché prédestiné. Celui auquel il se garder le plus souvent de céder. Alors... il avait fallu que ce soit contre elle. Il s'en voulait quelque part et d'un autre côté, il savait que c'était mieux ainsi. Rien n'était écrit, ni leur passé ni l'avenir. Il fallait simplement qu'il lui parle franchement pour une fois. Qu'il lui montre qu'il n'était pas seulement celui qui recueille les souffrance des autres mais qu'il pouvait souffrir, lui aussi. Que malgré son nom de chevalier blanc, il vidait parfois les étriers pour toucher le sol un instant, juste le temps de croire qu'avec une lance dans les côtes, on pouvait mourir. Rien qu'un tout petit instant.
Lui la regarde et ses yeux verts cherchent une réponse. Une main amicale dans laquelle lui aussi aurait pu venir se lover quand il se serait senti abattu. Mais ce n'est pas lui que Mascha regarde. Elle contemple l'horizon des choses, au bord du trou noir qu'est sa pupille. Et l'avenir est sombre. Il brûle, il est aveugle. Il déchire l'unique photo en sépia sur laquelle lui et elle se tiennent côte à côte, un enfant dans leur bras. Et bientôt la déchirure est si complète que l'enfant n'existe plus que pour moitié dans le monde de chacun de ses deux parents hypothétiques. L'affreuse mutilation. Il y a comme un grand couloir de vide entre eux, et le blizzard y souffle à vous rompre les os. Alors Mascha parle. Peut-être parce que maintenant qu'elle s'est échappée du daguerréotype, elle se sent plus légère sur son morceau de papier glacée. Peut-être parce que c'est le morceau de Keith et de son demi-enfant qui fonce droit vers le carrelage alors qu'elle, légère, saisit le courant d'air chaud puis remonte vers l'infini. Ô toute puissante Mascha!

« Je dois tuer quelqu'un. Scylence. Même si c'est peut-être le père... Qu'il aille sucer toutes les bites de l'Enfer. »

Comme tu es froide et cruelle. Cette porte que Keith avait laissé ouverte, il la sent lui claquer au visage. C'est l'instant précis où, figé sur sa moitié de photographie, il sent que l'impact fait exploser le carrelage du monde et qu'en dessous l'enfer est froid et inexorable. Peut-être que le vert de ses yeux a un sursaut comme son coeur s'arrête de battre rien qu'une seconde. Voilà. Il est mort. Il peut tout recommencer à présent.

faut-il être si présomptueux pour s'être cru le créateur. Pour juger la création? Pour protester encore? Mais Lucifer, ange de Lumière, mon beau, mon magnifique Lucifer, tu chois!

« Scylence... »

La voix de l'ange Keith est blanche, blanche comme l'écume des nuages que les archanges foulent au pied. Est-ce ça alors le paradis? Un océan de porcelaine froide qui renvoie en écho le nom d'Ezechkiel Scylence. Pas le sien. Comment a-t-il pu croire...? Les mille miroirs autour de lui le reflètent et lui renvoient cette image de lui sans la déformer. Elle est tellement cru. Elle a un goût amer. Alors est-ce que c'est ça? L'enfer? Le paradis? Le purgatoire.
Un cri de rage lui échappe et la porte claque à nouveau. Quand il ressort, il a le sang de son péché sur les mains et le visage couvert de poussière blanche... blanche... c'est un carnage de lavabos et de verres brisés derrière lui. Cette nuit, Mascha a tué quelqu'un, ou quelque chose. Silence.

...

Un éclat de verre. Un éclat de voix. Pourquoi fallait-il qu'il les entende malgré tout. Comme si les hurlements du monde lui transperçaient les tympans. Egoïstes. Ne pouvait-il pas avoir un instant pour lui seul? Il tenta de passer outre mais un nom. Rien que ça. Si ce n'est pas ironique? Matthias s'en occupera bien. Et pourquoi ça ne lui suffisait pas de le savoir. C'était évident, Matthias s'en occupait certainement déjà.
Il franchit la porte de la grande salle. C'était peut-être ça sa vie finalement? Cette vie contre laquelle il s'était débattu quand on avait voulu la lui imposer. C'était ça. Une vie au service des autres. Pas de vie. S'oublier soit même. Et ne plus souffrir, ou du moins oublier que l'on souffre.

« Ecartez vous, laissez la respirer... », ordonna-t-il placidement.

Doucement le préfet de Serpentard, le visage incroyablement dur pose un genou à terre. Il écarte les cheveux du visage de Jewel. Un coup de baguette et le carrelage s'adoucit, il a un toucher de velours et il est devenu souple. Il ne faut tout simplement pas qu'elle se blesse. Puis il pose sa main sur ses yeux, pour que l'intensité de la lumière ne l'enfonce pas.
Elle convulse, il ne la retient pas. Surtout pas. Ca va aller. Lui le sait, mais son visage extrêmement dur fait peur aux autres élèves. Et où est Matthias d'ailleurs? Il n'en sait rien. C'est peut-être à ce moment là qu'il a pris sa décision. Juste avant de reprendre la parole.

« Jewel, tu m'entends. C'est Keith, ne t'affole pas... »

S'il y a des profs le préfet n'y prêtent pas attention. Ils lui feront peut-être des remarques sur le sang qu'il a sur les mains même s'il s'est soigné. Qu'importe. Il garde sa main sur les yeux de Jewel et quand elle se sentira, il l'emmènera dans leur salle commune. Loin du bruit et de la lumière. Loin des yeux.














Prudence Slayers

Prudence Slayers


► MESSAGES : 483
Le Bal d'Avril. - Page 5 #Ven 27 Aoû - 14:49


    Alors de toute évidence étant donné la façon dont Jesse le regardait soit 1/ Elle était soule, soit 2/ elle avait terriblement envie de lui. Bien sûr comme William était un adolescent remplis d’hormone et surtout frustré après cinq mois d’abstinance – ce qui était plus qu’un record pour lui – il lui sembla évident qu’il ne pouvait s’agir que du 2. D’autant plus que Jesse n’était pas du genre à boire et que le jeune Slayers était trop occuper par ses propres envies pour réaliser la présence de Dean qui avait toujours tendance à faire boire plus ou moins les autres. Personne n’est parfait.

    « Tu sais quoi! Je respire... mais par contre j'ai un petit peu peur de perdre ma robe... »,


    Elle riait et lui aussi mais plutôt jaune qu’autre chose parce qu’en fait… il mourrait d’envie qu’elle la perde cette foutue robe ! ! ! Il avait même très envie de lui enlever lui même ! Seulement il respectait trop Jesse pour la forcer à faire quoi que se soit alors ils étaient « patient » . C’était sympa d’être « patient. » C’était génial d’être « patient ». Super méga top d’être « patient » . Faisait chier d’être patient ! ! ! D’autant plus que dans cette tenue avec Jesse pendu a son cou il avait tout sauf envie d’être patient. Il avait comme une envie de lui faire sauvageusement l’amour sur la table Buffet du bal…

    « Oh non Will! T'as fait pipi... »

    « Qu… ? »

    William baissa les yeux et esquiva une grimace en rendant compte que les glaçons qu’il avait glisser sans réfléchir dans son pantalon avait bien sur fondu et avait désormais fait place à une grosse tache sur son entre jambe, laissant effectivement penser qu’il avait eut un accident. Jesse semblait s’en amuser plus qu’autre chose et il se mit alors a sourire tout en haussant les épaules avec un air à demi innocent.

    « Va falloir que j’me change. Tu viens avec moi ? » .


    Il lui tendit sa main et sa plus grande suprise… elle la saisit ! Ils quittèrent alors le bal direction… sa chambre bien évidemment !









Anonymous

Invité
Invité

Le Bal d'Avril. - Page 5 #Sam 28 Aoû - 10:43


    La vie n’était pas une chose importante pour Raven et s’est peut-être pour cela qu’elle mettait sans cesse la sienne en danger. Elle était consciente qu’elle ne tenait qu’à un fils, éphémère et fragile mais elle refusait de la vivre sans l’user dans les moindres recoins. La blondinette était la parfaite représentation de l’adolescente pommé qui se cherche et ne sait pas quoi faire de son avenir ou où aller. L’alcool était son refuse quand sa tête l’assaillez de diverses question et qu’elle n’était plus capable de seulement s’amusait et de se soucier de rien. Ce soir encore l’alcool avait était son ami et elle se retrouvait désormais dans les bras de sa petite amie qui se retrouva vite au sol avec elle alors qu’elle éclatait d’un rire sincère. Raven se mit à sourire en regardant la rousse cherchait quelque chose dans son décolleté sans qu’elle ne comprenne quoi, mais elle aimait ce qu’elle voyait. Gaëlle finit par l’aider à se relever et elle rigola de nouveau en réalisant qu’elle tenait difficilement sur ses jambes. Elle sentit alors une main sur son épaule et se retourna pour faire face a sa meilleure amie qui elle-même semblait s’être adonné à une certaine addiction.

    « Bonsoir ma belle… Tu sens fort la Russie. »

    Maddalena. Sa Maddy. Des bras de Gaëlle, Raven passa à ceux de la brune, se jeta a son cou et déposa sur ses lèvres un baiser tout sauf chaste. Elles étaient amis et se considérait seulement comme telle mais il n’était pas rare qu’elles aient de tel échange. La blondinette alla ensuite se blottir dans les bras de sa meilleure amie, désirant sa tendresse et la protection de ses bras pour l’empêcher de tomber. Elle leva les yeux vers Gaëlle et lui adressa un sourire mais cette dernière semblait mécontente.

    « T’es fâché ? »
    demanda-t-elle sur un ton tout triste comme un enfant qui viendrait de se faire gronder et n’aurait pas comprit sa bêtise, car après tout qu’avait-elle fait de mal ? Raven s’estimer libre et cela depuis le début. Elle sortait avec Gaëlle mais ne réservait ses faveurs pas qu’à elle…










Karly McGregor

Karly McGregor
ETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.

► MESSAGES : 194
Le Bal d'Avril. - Page 5 #Jeu 2 Sep - 21:41


Karly souriait. C’était bien la première fois depuis son retour à Poudlard où l’on pouvait revoir ce franc sourire perlait ses lèvres. Oui, elle était contente. Pas forcément heureuse mais, contente. Comment ne pourrait-elle ne pas l’être ? Elle retrouvait le contact avec une amie chère et ce soir, elle serait accompagnée par des personnes qu’elle appréciait. Même si Lara avait décidé de commencer par bouder. Cela allait lui passer, Karly le savait. La vie d’antan semblait reprendre ses droits petit à petit et ce n’était pas Karly qui en aurait souffert. Tout semblait se dérouler pour le mieux. Ce soir, les élèves de Poudlard allaient peut-être réussir à oublier les derniers évènements sombres qui leurs été tombés dessus. La preuve : même Josh souriait en cet instant. Son rire franc ne pouvait que la faire sourire.
    «  Ca ira, ne t’inquiète pas. J’aime beaucoup en fait, d’ailleurs. Ca te ressemble. Mais du coup, mon cadeau fait un peu hors sujet. »
    « Pourquoi tu dis çà ? Elle est magnifique. Merci Josh ! »

C’était tellement craquant. Bien entendu, ce n’était pas la première fois qu’elle allait à un bal et qu’on lui offrait une fleur à accrocher à son bras mais… c’était la façon la plus craquante. Après avoir fait glisser à son poignet la rose rouge, Karly se pencha vers Josh pour l’embrasser sur la jour en guise de remerciement.
    «  Regarde : elle va très bien avec ma tenue ! Et ca évitera à certaines de me prendre pour un garçon manqué ! »

Non, non, le dernier commentaire n’était absolument pas adressé à Willara. Absolument pas. Passant son bras sous celui de Josh, elle lui souriait fièrement. Elle allait porter fièrement cette fleur à son bras, et personne ne lui fera ternir cette soirée. Cependant, à peine un pas en avant que quelqu’un leur passa devant, à la limite de leurs écraser les pieds. Restant interdite, Karly se stoppa net tout en clignant plusieurs fois des yeux : elle rêvait là ! C’était qui, elle ?
Derrière elle, Willara semblait se poser la même question mais avec beaucoup moins de ressentiment et de colère. C’était plus la curiosité qui l’assaillait et, elle le faisait bien comprendre.
    «  C’est Lizbeth Smith, la playwitch ?! Qu’est-ce qu’elle fout avec Will ? »
    « Si tu le dis. »

Tout en serrant des dents, Karly maugréait intérieurement. Alors Mossieur sortait avec des mannequins maintenant ? Au moins, il venait de trouver le même quotient intellectuel que lui. Il ne pouvait pas seulement se taper toutes les filles de Poudlard. Il fallait en plus qu’il aille chercher toutes les autres ?! Ca la rendait malade. Finalement, la soirée venait de prendre un tout nouveau tournant. Et ce tournant du se voir sur son visage, car Josh s’en inquiéta de suite. Surprise par sa question, elle se tourna vers lui et chassa ses idées noires en un instant. Enfin, plutôt en trois secondes. Elle ne réussit pas à retrouver le même sourire, mais après un court soupir, on pouvait s’en approcher. Après tout, elle ne pouvait rien attendre de Lui. Elle avait flanché et elle en payait les dégâts. Elle n’avait pas vraiment réfléchis. Oui, c’est ca. Tout le monde fait des bêtises, surtout elle.
    «  Pas vraiment. Les deux me sont vraiment … étrangers. Juste de rumeurs. Je ne savais pas qu’on pouvait assister au bal si on n’était pas élève. Allons nous amuser, d’accord ?! »

En fait, elle ne lui laissa pas vraiment le choix puisqu’elle le tirait déjà à l’intérieur avec un petit rire, bien plus léger. Le décor était plutôt joli. Bien choisi en tout cas. Derrière eux, Lara et Jason étaient déjà partis danser et la foule venait de les encercler. Au loin, Karly put même apercevoir Kaprice et Cassy. Bien que l’une d’entre elles ne semblaient pas aller au mieux. Cependant, Karly n’eut pas le temps de vérifier qu’elle entrainait déjà Josh sur la piste de danse. Elle n’allait quand même pas rester sur le pas de la porte à attendre alors que tout le monde s’amusait. Elle avait envie de s’amuser. Et surtout de se tenir le plus loin possible du faux couple. Parce qu’après tout : il s’agissait bien d’un faux couple ? Néanmoins, au bout de quelques minutes, la patience avait été franchi. Surtout que celle de Karly n’était pas bien haute. Elle allait vomir… ou alors partir déverser sa colère quelque part. Au choix. Quoiqu’il en soit, elle ne pouvait pas se figer ainsi et rester dans les bras de Josh. Le pauvre. Prenant son air angélique le plus réussi qu’elle puisse faire sur l’instant, elle s’éloigna quelque peu avant de lui demander :
    «  Il fait chaud ici. Je vais chercher à boire, je te ramène un verre. »

Sans plus d’explication mais avec un énorme sourire, elle se retira de la piste de danse afin de se diriger vers la table de buffet où une partie de la foule régnait toujours. Se faufilant à travers les couples et les groupes, elle finit par arriver devant la table et descendit le premier verre d’alcool doux qu’elle trouva, cul sec.
    «  Je parie que c‘est tout ce qu‘ils ont… » prononça-t-elle pour elle-même. «  C’est un soir de fête pourtant. On doit s’amuser… »

Attrapant deux autres verres, elle ferma les yeux pour tenter de retrouver convenance mais, ce ne fut qu’après de longues et longues secondes qu’elle retrouva un tant soit peu son calme. Les conseils des Sœurs Fracasses faisaient des miracles parfois. Mais, elles ne connaissaient pas les Slayers. Ca c’était certain. Willara leur aurait fait perdre leurs cheveux. Alors l’autre… Mais, elle était plus forte que çà… Non ?!









Gaëlle Llelwellyn

Gaëlle Llelwellyn
ETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.

► MESSAGES : 286
Le Bal d'Avril. - Page 5 #Lun 6 Sep - 21:44


Raven - T’es fâchée ?

Fâchée ? Non, c'était bien pire que ça. Elle était peinée, blessée et si l'alcool n'avait pas obscurci les sens de son amie, peut être aurait-elle pu voir que si Gaëlle avait cet air si crispé, si livide, ce n'était que pour retenir les quelques larmes qui menaçaient de venir. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui se jouait entre les deux autres filles, elle, tout ce qu'elle voyait c'était que Raven, sa Raven, sa petite amie, avait embrassée sous ses yeux l'autre brune comme elle était censée l'embrasser elle. Pourquoi? Mais pourquoi?! Elle se détestait de ne pas avoir de voix, de ne pouvoir crier un bon coup comme faisait les autres. Elle aurait voulu lui dire ce qu'elle avait sur le cœur, mais elle n'avait pas de signes qui exprimaient ce qu'elle ressentait. Mentir? Elle ne comprenait pas le concept, le langage des signes étant un langage corporel, on ne pouvait tricher sur ses signes, ce serait comme de dire que tout va bien alors qu'on git dans une mare de sang. La seule chose qu'elle pouvait à peu près faire pour ne pas éclater était d'esquiver la question, de prendre l'air le plus neutre possible sans rien laisser transparaitre et de signer un simple :

Gaëlle - Non, je ne le suis pas.

Pour ensuite se détourner d'elles. Pas le moment pour déclencher une bagarre générale, surtout quand à côté on assistait à une scène de ménage familiale qui passait bien au dessus de la tête de la rouquine, trop occupée par ses propres déboires sentimentaux... Quoique. Un simple coup d'œil en arrière lui donnait l'envie d'aplatir le nez de l'autre grande bringue aux cheveux noirs et au sourire niais. Il ne lui manquait guère qu'un simple prétexte pour exploser, un tout petit prétexte... si seulement...










Wolfgang S. Orlov

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DANGER POTENTIEL
roi des lycanthropes.

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