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| Je vous offrirais bien un thé. (Fini) | |
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InvitéInvité
Lun 5 Juil - 21:41 |
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| Elle était surprise, comme si elle avait pu penser un seul instant que le garde chasse lui aurait demander mont et fortune. Mais, justement, il était garde chasse, depuis plusieurs années déjà et, après plus de trente ans d'errance fantomatique dans le monde, c'était presque la première fois qu'il se sentait vraiment chez lui. Alors il ne voulait rien d'autre que lui offrir un thé. Depuis tout ce temps qu'il avait passé à se lamenter dans son coin, il avait appris comment discerner certaines choses chez les êtres humains et, à ce moment, il avait senti qu'Elthiriel était prête à tout pour le remercier. Mais lui voulait vraiment lui offrir un thé. Il attendit sagement qu'elle se revêtissent avant qu'elle dise qu'elle le suivait et, à peine arrivé à sa cabane, il n'eut pas le temps de songer qu'il serait poli de lui ouvrir la porte qu'elle était déjà en train de se déchausser et, à peine rentré dans la douce ambiance de son chez lui rustique mais ô combien accueillant qu'elle était déjà confortablement installé sur une de ses chaises. Il eut un petit sourire en pensant où Elthiriel avait appris tant de manières. Finalement, ce n'était peut-être pas plus mal, les protocoles de politesses étaient parfois profondément ennuyeux, même si le grecque était trop bien élevé pour l'avouer.
« Je prendrais de l'eau chaude s'il te plait. Pas d'herbages. »
Il s'arrêta, la main sur la poignée de la porte fraîchement fermé. Un thé sans herbages. Juste de l'eau chaude. Ce n'était plus vraiment un thé mais, bon, l'esprit était sensiblement le même, ce n'était au fond, qu'un détail. Tadeusz se dirigea vers la cheminé jetant un coup d'œil aux bottes de la jeune femme, et ce qu'il vut le fit légèrement blêmir, bien qu'il continua son chemin en essayant de ne rien laisser paraître. Dieu, elle avait une arme dans sa chaussure. Une dague. Avait-elle déjà tué quelqu'un avec ? Cette pensé le fit frémir. Décidément, les élèves avaient raison, cette femme ne rigolait pas. Mais, si elle l'avait laissé dans sa botte, c'est qu'elle n'avait sûrement aucune mauvaise intention. Il l'avait sauvé après tout. Il prit la théière qui était suspendu au dessus du feu et, d'un sort, réchauffa l'eau qui résidait à l'intérieur avant de la poser sur la table, sortant par la même occasion deux tasses et deux cuillères. Il versa l'eau brulante dans la tasse d'Elthiriel tout d'abord puis dans la sienne, avec de mettre un soupçon de feuille de thé séché et une larme de sucre. Il remua bien le tout alors qu'Elthiriel parla.
« Alors tu as eu le temps de te demander ce que tu me demanderais? » « Je t'ai déjà demandé de prendre le thé avec moi non ? »
Il s'assit en face de la jeune femme et fixa ses yeux rouges. Ça le faisait frissonner, mais il avait cru comprendre que c'était en rapport avec le feu. Mais cela semblait tellement compliqué que rien que le fait de remuer le problème lui donnait déjà mal à la tête. Il avait quelques éléments de réponse mais aucune problématique.
« En fait... Je ne sais pas ce que tu es vraiment, une possédé, une damné, un réincarnation de l'esprit du feu... » Il fit tourner sa main, comme pour dire qu'il avait encore beaucoup d'exemples en tête, mais pas vraiment l'envie de les citer. « Bref. Je vais être franc mais je m'en fous un peu. » Il semblait être en confiance. A vrai dire, il n'accueillait pas beaucoup de personne dans sa cabane, pour ne pas dire qu'Elthiriel était peut-être bien la première personne qu'il avait invité. « Tu... Tu as senti comme j'étais froid non ? » Il touilla son thé, pensif. « Ça fait tant d'années que je ne n'ai pas ressenti la chaleur... » Il regarda Elthiriel, l'air ailleurs. « Je... Ce n'était pas grand chose mais tu es tellement chaude que je n'ai plus senti cet affreux froid en moi. » Ses yeux bleus s'allumèrent. « Je ne veux rien te demander de spécial. Je voulais juste que tu le saches. » Il redressa la tête, buvant quelques gorgés de son thé. Ce devait bien être la première fois en dix ans qu'il parlait autant en si peu de temps. « Ce n'est pas un peu... Énervant d'avoir tout le temps chaud, comme ça ? » demanda-t-il en posant sa tête sur sa main, son coude posé sur la table. | |
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Lun 5 Juil - 22:00 |
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| Je t'ai déjà demandé de prendre le thé avec moi non ? L'oeil rouge flamboie sauvagement. Non mais c'est vrai? vrai de vrai? Il lui a simplement posé un rencard en bonne et due forme? Calme toi titi, calme toi! N'importe qui qui sauve la peau de quelqu'un ne la laisse pas repartir comme ca dans la nature. Du flegme, du panache! Elle fixe tout l'aénagement de la cabane dans sa mémoire, observe chaque mouvement de son hôte. Déformation professionnelle oblige.
Elle sait que ses yeux le rendent mal à L'aise. Mais elle ne leur change pas la couleur. Il l'a vue comme aucun mortel ne peut se traguer de L'avoir vue auparavant. Qu'il la contemple donc comme elle est! Et, de plus, elle se sent une certaine obligation envers lui.
En fait... Je ne sais pas ce que tu es vraiment, une possédé, une damné, un réincarnation de l'esprit du feu... Elle hausse un sourcil sceptique. Non mais c'est quoi ca? Bref. Je vais être franc mais je m'en fous un peu. Je suis ce que je suis. Merci de t'en foutre c'est rassurant en un sens. Lui rétorque t'elle, mi caustique, mi sincère. Tu... Tu as senti comme j'étais froid non ? Elthiriel, la grande gueule, sait quand il faut se taire. Et c'est précisément une de ces occasions. Ça fait tant d'années que je ne n'ai pas ressenti la chaleur... Elle envoie légèrement la tête par derrière, dubitative. Je... Ce n'était pas grand chose mais tu es tellement chaude que je n'ai plus senti cet affreux froid en moi. Je ne veux rien te demander de spécial. Je voulais juste que tu le saches. D'accord... Ce n'est pas un peu... Énervant d'avoir tout le temps chaud, comme ça ? Elle lui retourne son regard, le mime. Ce n'est pas énervant passer sa vie en mode glacon? Pardonne mon indiscrétion olfactive, mais tu sens le passé, le fade. Encore dix ans et même moi je ne te sentirai plus. Il n'y a que les vampires pour se soustraire ainsi à mon odorat. L'oeil rouge se fait profond, riche. En réponse à ta question non formulée c'est la première fois que ca m'arrive et ca m'inquiète. Comme tu as pu t'en apercevoir, c'est ma nature. Devrait t'on être irrité de sa nature? | |
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InvitéInvité
Mar 6 Juil - 12:23 |
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| Elle le regarde. Tadeusz commence presque à s'accommoder à ses yeux rouges, même si sa spontanéité et son franc parler aurait pu l'agacer, il aimait finalement bien sa compagnie. Avoir de la compagnie. Il redécouvrait presque le plaisir de ne plus être seul. Il regarda son thé. Lui avait-il vraiment sauvé la vie ? Surement. Elle serai morte de froid s'il n'était pas arrivé. Il avait sauvé une vie, et ça le surprenait atrocement. Alors il en était capable ? Il ferma les yeux quelques instants. Il préférai attendre qu'Elthiriel ne se sente plus redevable envers lui avant de lui poser des questions, il préférait encore se faire rembarrer que de profiter de sa générosité soudaine envers lui pour avoir des réponse. C'était ça, la bonne éducation.
« Ce n'est pas énervant passer sa vie en mode glaçon? Pardonne mon indiscrétion olfactive, mais tu sens le passé, le fade. Encore dix ans et même moi je ne te sentirai plus. Il n'y a que les vampires pour se soustraire ainsi à mon odorat. »
Il releva la tête, surpris. Il plonge son regard dans celui d'Elthiriel alors que son œil rouge semblait changé, comme plus... Humain.
« En réponse à ta question non formulée c'est la première fois que ca m'arrive et ca m'inquiète. Comme tu as pu t'en apercevoir, c'est ma nature. Devrait t'on être irrité de sa nature? »
Là, elle le laissait sans voix. Il se resservit une tasse, émiantant une feuille de thé sèche pensivement, rajouta encore une larme de sucre et commença à boire, s'appuyant contre le dossier de sa chaise, regardant le mur en face de lui. Lui même n'était pas irrité par sa nature. Il la fuyait et ne savait même pas ce qu'il était. Il était mort sans vraiment l'être. Il devait encore boire et manger mais son corps froid et le fait qu'il n'arrive plus à ressentir des choses ou des sentiments le partageait. Il était mort mais pourtant il était vivant, sans compter que son corps restait fixé dans sa trentaine, sans jamais dépérir, alors que cela était bien connu, les morts-vivants pourrissaient presque sur place, laissant émaner d'eux une odeur de pourriture telle que n'importe qui vomirait en s'approchant trop près d'eux. Décidément, il ne savait pas quoi lui répondre.
« Je ne suis pas un... Glaçon. Et je ne suis pas un vampire. Enfin je ne crois pas... » Il ne se souvenait pas s'être fait mordre par un vampire ou même n'avoir jamais ressenti le besoin du sang. « Et puis mon odeur... » Il resta pensive. Il ne s'y connaissait pas vraiment en odeur mais plus les années passaient, moins elle pouvait se faire sentir. Un effet secondaire, surement. « Irrité par sa nature ? » Il la regarda. « Je ne sais pas. En ce qui me concerne, ce n'est pas le cas. » Il n'osait pas lui dire qu'il ne savait plus vraiment ce qu'il était. « Pourquoi tu m'as embrassé ? »
Ça lui trottait dans la tête. C'était juste par reconnaissance ou pour autre chose ? Cela faisait tellement longtemps qu'on ne l'avait pas embrassé, il s'était préservé d'un tel moment et, sur le coup, il se trouvait un peu bête de rester ainsi enfermé dans son passé. Mais c'était comme ça, il était encore amoureux d'elle, de celle qui avait sut emprisonner son cœur et même commencer à lui faire un enfant, mort avec elle. Il soupira. Quel âge aurait-il eu cette année ? Au moins quarante ans, un peu plus. Tadeusz s'obligea à arrêter de penser à ça, c'était sûrement le plus douloureux. Au lieu d'être un vieux marié, sûrement grand-père et affreusement heureux, il était là, comme jeune, un garde chasse suffisant et seule qui avait peur seule compagnie depuis tant d'années de solitude une femme qui était une sorte de créature du feu et qui buvait de l'eau chaude en sa compagnie, tout ça parce qu'il lui avait sauvé la vie.
« Embrasse moi à nouveau. Si tu es d'accord bien sûr. »
Il ne voulait pas la forcer, il ne voulait pas la mettre dans son lit non plus. Il voulait juste qu'elle lui donne encore un peu de sa chaleur, qu'il arrête d'avoir froid. C'était presque un salut pour lui.
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Mar 6 Juil - 13:27 |
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| Je ne suis pas un... Glaçon. Et je ne suis pas un vampire. Enfin je ne crois pas... L'hésitation perceptible dans la voix de L'homme lui fait dresser l'oreille. Et puis mon odeur... Ah, peut être ai je donné trop d'informations à la fois, pense t'elle. Irrité par sa nature ? Elle lui retourne son regard Je ne sais pas. En ce qui me concerne, ce n'est pas le cas. Pourquoi tu m'as embrassé ? Ah nous voilà donc dans le vif du sujet. Pourquoi t'ai je embrassé? Parce que j,en avais envie pardis! Répond elle en toute franchise.
Embrasse moi à nouveau. Si tu es d'accord bien sûr. Elthiriel penche la tête de côté, a un doux sourire. Oui, doux. Qui semble totalement incongru sur ces traits. Il lui semble tellement vulnérable à cet instant précis! D'habitude, la vulnérabilité, elle la trucide et l'écrase. Mais Tadeusz est dans ses bonnes grâce et Phoenix a la mémoire longue. Tant qu'il ne lui joue pas de mauvais tour, il y restera. Il lui a sauvé la vie bordel! Silencieusement, presque trop silencieusement, elle se lève et fait le tour de la table. Tourne la chaise du garde chasse vers elle avant de le chevaucher sans aucune gêne. Les mains fines aux doigts longs lui caressent une joue, y laissant des sillons chauds tandis que le sanglant se joue de profondeur, happant et retenant le bleu aussi sûrement qu'un piège retient le renard imprudent. Je pourrais... Mais je doute que je ne m'arrête là. Pas par obligation, aprce que je ne fais que ce qui me plait, mais par envie... Es tu prêt à venir dans mon feu? Dit elle doucement, lui donnant autant l'occasion de refuser que de plonger. Tadeusz est t'il prêt à ce qu'Elthiriel le réchauffe? | |
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InvitéInvité
Mar 6 Juil - 16:06 |
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| « Ah nous voilà donc dans le vif du sujet. Pourquoi t'ai je embrassé? Parce que j'en avais envie pardi! »
Elle en avait envie ? Ce n'était donc pas juste parce qu'il lui avait sauvé la vie ? Il était un peu perdu. Alors il lui demanda un nouveau baiser. Pour comprendre, peut-être, mais il voulait surtout avoir encore de sa chaleur. Il aimait ça, plus avoir froid, ne plus sentir tous ses regrets et ses fantômes du passé en lui. C'est alors qu'il se passe quelques choses de bizarre. Elle sourit, tendrement, d'un air et c'est bien la première fois depuis tant d'années qu'il la voit sourire, qu'il ne voit plus cet air dur qui lui faisait si peur. Elle garde son sourire, ce qui amène un peu Tadeusz dans une sorte de mal être, devait-il sourire lui aussi ? Il essaya, mais il n'y arriva pas, alors qu'elle se levait et s'approchait doucement de lui. Elle s'approchait peut-être même un peu trop près, à un tel point que l'idée de s'enfuir effleura l'esprit de Tadeusz. Elle finit par s'assoir sur lui, à cheval et à caresser sa joue de ses doigts brulants. Il la sent, cette chaleur presque insignifiante sur sa peau glacé, alors que son corps mort frémit légèrement de se sentir à peine réchauffé. Le froid et les doutes s'en vont, alors que Tadeusz sent son esprit revenir à lui. Est-ce là le remède à sa maladie mystérieuse, la chaleur d'Elthiriel ? Il avait passé trente ans à parcourir le monde à la recherche d'un remède, d'un antidote, il avait même essayer mainte et mainte fois de mettre fin à ses jours et, dans tous les cas, c'était un échec. Le froid et sa vie misérable était toujours là, à s'accrocher à lui comme une moule à son rocher. Et Elthiriel qui lui caressai la joue, caresses tendre qu'il n'avait pas connu depuis trop longtemps. Et si lui aussi il renaissait aujourd'hui ?
« Je pourrais... Mais je doute que je ne m'arrête là. Pas par obligation, parce que je ne fais que ce qui me plait, mais par envie... Es tu prêt à venir dans mon feu? »
Il se figea, les doigts de la jeune femme empruntant toujours le même chemin sur sa joue insensible. Aller... Plus loin ? Il ne savait pas comment répondre, le pire étant surement qu'elle lui laissa le choix. La chose qui lui faisait le plus peur dans ces dires, était sûrement le fait que ce ne serait pas une relation d'une nuit et puis, ce n'était pas une inconnue, même s'il ne la connaissait que depuis quelques heures à peine. C'était comme si sa proposition l'amenait à s'engager sur le long terme, lui qui avait passé tant de temps dans le regret, les souvenirs et les fantômes du passé. Il avait trop peur de dire oui, mais il était trop poli pour lui dire non. Il lui avait demandé un baiser, une once de lumière libératrice et c'était une échappatoire toute entière qu'elle lui offrait. C'était elle-même qui s'offrait à lui. S'il acceptait, cela voudrait-il dire qu'il oublierait son premier amour qui le hante tant ? Il ne voulait pas y renoncer, il en avait fait toute sa vie, mais, dire non à Elthiriel viendrait à y rester accrocher pour toujours. Tadeusz n'était finalement qu'un enfant, un enfant capricieux qui, quand il demandait un biscuit, avait du mal a accepter la boite entière de gâteau. Il ne connaissait pas encore la réponse à la question d'Elthiriel qu'il passa sa main dans ses longs cheveux bruns.
« Je ne sais pas si c'est bien pour toi de t'enticher d'une épave comme moi... » Il la regarda, sa main se déposant au creux de ses reins. « C'est comme s'il y avait un ange et un démon dans ma tête, l'ange me dit de t'embrasser sur le champ et le démon de m'enfuir en courant... Qui dois-je écouter à ton avis ? »
Ce qu'il disait n'était pas logique et pourtant, c'était exactement ce qu'il ressentait, ce qu'il entendait dans sa tête. Il y avait ce petit démon qui le titillait avec ses souvenirs, et cet ange resplendissant qui lui disait de s'abandonner à elle, de s'ouvrir à la lumière, de laisser entrer la chaleur. Et comme d'habitude, il ne savait lequel écouter. | |
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Mar 6 Juil - 16:43 |
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| Je ne sais pas si c'est bien pour toi de t'enticher d'une épave comme moi...
Elle se cambre légèrement quand il pose la main au creux de ses reins. Approche son visage tout près, dépose un baiser léger sur le front. La main qui lui caresse la joue descend légèrement.
C'est comme s'il y avait un ange et un démon dans ma tête, l'ange me dit de t'embrasser sur le champ et le démon de m'enfuir en courant... Qui dois-je écouter à ton avis
Non mon ami... ca doit être le démon qui te dit de m'embrasser sur le champ.
Dit elle, baissant le regard sur lui. Un regard flamboyant, aussi réconfortant que le feu de sa cheminée.
Ton ange dois te dire de t'en aller le plus loin possible. Les anges n'ont guère de bonté pour moi.
Elle l'embrasse sur la bouche, doucement. On y sent néammoins une légère incertitude. Comme de ... l'inexpérience. Mais ca n'empêche pas qu'elle maitrise très bien la technique. Elle se relève, ne lui laissant plus le choix en tant que tel, parce qu'elle le relève, saute dessus et enroule ses jambes autour de sa taille tout en continuant de le caresser.
Je ne demande rien d'autre que du réconfort mutuel. Sans engagement si c'est ce qui t'inquiète...
Le regard est explicite. Frôler la mort donne le goût de se sentir vivant. Et il y a une chose qu'elle s'est jurée de faire avant de mourir, si jamais elle meurt. Baiser... Parce que Tadeusz ne peut se tromper, elle est indubitablement vierge.
Elle l'embrasse, prends la tête de l'homme entre ses mains, le regarde, le sang incandescent, de désir...
S'il vous plait.
Demande t'elle, murmure t'elle, étonnamment polie, embrasant le cadavre ambulant de sa chaleur naturelle. Se retenant de ses cuisses à la taille de l'homme, les mains quittent la tête pour descendre sur les boutons. Allez, arrête de réfléchir à des conséquences qu'il n'y aura pas Tadeusz! | |
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InvitéInvité
Mar 6 Juil - 17:35 |
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| « Non mon ami... ca doit être le démon qui te dit de m'embrasser sur le champ. »
Ah ? Pourtant, il était persuadé du contraire, mais maintenant qu'elle le disait, c'était vrai qu'il commençait à douter. Après tout, c'était possible, il n'entendait que des voix dans sa tête, ce devait d'ailleurs plus être sa conscience et son inconscience qui se battait plus tôt qu'un ange et un démon. Et, pis encore de ne pas savoir lequel écouter, il ne savait pas lequel disait quoi.
« Ton ange dois te dire de t'en aller le plus loin possible. Les anges n'ont guère de bonté pour moi. »
Elle avait donc commis tant d'actes affreux ? Peut-être pas, après tout, lui aussi ne devait pas être dans les bonnes grâces des anges, sinon il ne surement pas là en ce moment à fricoter avec un bûcher ambulant. En tout cas, si les anges se souvenaient de son existence, c'était bien tard pour envoyer un être de feu le sauver du froid glacial des enfers. Oui, parce que l'enfer est froid, ni plus ni moins. Il le savait, il le vivait à chaque instant. Elle l'embrassa à nouveau, elle répondait à sa requête, avec maladresse certes, mais ça le rassurait. De la chaleur. Presque imperceptible, mais pourtant, il l'a sentait. Puis elle se lève. Elle s'en va ? Il ne faut pas, non, dieu, faites qu'elle reste, il sent déjà ce froid polaire s'emparer de lui à nouveau, il ne sent plus sa joue, il ne sent plus rien. Plus que du froid, un froid insatiable qui se nourrit de lui comme des vautours d'une carcasse de vaches. Mais non, elle le regarde, puis, avec une force surhumaine qu'il ne lui aurait pas accordé à vue d'œil et le lève de sa chaise et lui saute dessus, ses hanches brûlantes s'entourant autour de sa taille, alors que sa joue est à nouveau victime de ses doigts, à son plus grand bonheur.
« Je ne demande rien d'autre que du réconfort mutuel. Sans engagement si c'est ce qui t'inquiète... » « Ne parlons pas d'engagement pour le moment. »
Il voulait bien du réconfort, mais pas forcement sous cette forme là, mais il savait bien qu'il n'arriverait pas à lui faire desserrer ses cuisses si facilement. Elle ne savait sûrement pas que, pour lui, l'acte charnel était un engagement, surtout s'il déflorait une jeune fille. La seule à qui il avait osé enlevé la virginité, c'était uniquement pour l'épouser, c'était plus qu'une simple question de respect ou d'éducation, non, ces principes étaient toute sa vie, la base même de son être. Cependant, la seule chose qu'il n'appliquait pas de tout cela, et c'était ce que sa mère lui rabâchait le plus souvent, c'était le fait de passer à autre chose, tourner la page, avancer. Il avait juste l'impression qu'il ne pouvait pas. Non pas par respect, mais par amour, d'un amour mort, mais pourtant encore brûlant, ardent en lui, sûrement ce qui le retenait en vie. Mais il avait devant lui quelques choses d'encore plus brûlant, d'encore plus ardent qui, loin de le libérer, lui offrait une alternative, presque doré. Et s'il arrêtait de penser ? Elle le regarde avec un air plus que suggestive et, alors qu'elle l'embrasse, il ferme les yeux. Mais ce n'est pas le visage d'Elthiriel qu'il voit, c'est un visage dont il pourrait encore reconnaître toutes les aspérités et, pourtant, c'est un visage flou, mat et doré, mais affreusement flou.
« S'il vous plait. »
Dit-elle, en commençant à déboutonner sa chemise. Bien, il faut croire qu'il n'a pas le choix, pourtant, il hésite encore. Doit-il se libérer du passé ? Il se doute bien que ce ne doit pas être si simple. Où diable sont passé son audace et son courage ? S'il peut échapper à son enfer glaciale pendant quelques instants, pourquoi ne saute-il pas sur l'occasion ? Il hésite atrocement, et cela se voit bien trop sur son visage. Pourtant, il ose poser un regard sur son lit, le matelas dépourvu de draps, l'oreiller sale ou réside quelques traces de sang – d'un animal – et la couverture étalé par terre.
« Je... Mon lit n'est pas fait. »
Il baisse les yeux, encore incertain de ce qu'il veut. Il pourrait régler le problème d'un coup de baguette magique, mais il n'ose pas. Cependant, il joint ses mains autour du bassin d'Elthiriel ne la lâchant pas. Il ne sais pas quoi faire. Il préfère la laisser faire, sans vraiment le vouloir. | |
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Mar 6 Juil - 23:11 |
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| Je ne ferai rien contre ta volonté. Je le pourrais... Mais je ne le ferai pas. Ca serait profiter de ta faiblesse.
Dit elle, en posant le front sur la poitrine. Respirant profondément... La phoenix se met à reboutonner les boutons.
Et un non je ne veux pas aurait été moins vexant.
Termine t'elle, refoulant le mieux possible sa colère. De la manche de sa robe, elle libère sa baguette, une fine baguette d'ébène étonnamment longue pour quelqu'un de si petit. Regardant Tadeusz les yeux dans les yeux, elle a un geste sec vers le lit. Metamorphosant celui-ci enquelque chose de plus moelleux, confortable. Invitant. Deux oreillers rebondis, une courtepointe aux couleurs vives tranche sur des draps d'un noir parfait.
Tu as d'autres raisons aussi minables? Faudrait savoir ce que tu veux tu sais. Oui ou non. Pas de demi mesure avec moi. Si tu désire que je ne te serve que de bouillotte, juste à le dire.
Le garde chasse l'aurait moins insultée par un refus catégorique que par une attitude aussi ambigue. Le rouge papillotte follement entre l'agressif et le velours, reflet de sa propre confusion à lui. | |
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InvitéInvité
Mer 7 Juil - 20:12 |
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| « Je ne ferai rien contre ta volonté. Je le pourrais... Mais je ne le ferai pas. Ça serait profiter de ta faiblesse. »
Sa volonté ? En avait-il encore ? Il ne savait même plus cela, se demandant quand il avait du la perdre, alors qu'elle posa doucement son front contre sa poitrine. Elle était brulante et Tadeusz appréciait affreusement ça. Peut-être un peu trop, ou pas assez. Il hésitait. Puis, enfin, elle reboutonne sa chemise, enlevant son front. Lui, n'ose pas bouger, son corps peut-être trop intimidé par l'allure d'Elthiriel, alors que son esprit lui cri d'arracher sa chemise et les vêtements de la belle et de partir au septième ciel là, directement sur le plancher sale de la cabane. Quoi que... Après un coup d'œil sur le sol taché de plusieurs choses indéfinissable, le cri de ses pensées se redirigea vers la table, légèrement plus propre.
« Et un non je ne veux pas aurait été moins vexant. »
Il n'osait toujours pas répondre. Il n'était pas sur de ne pas vouloir. Ah, il aurait voulu se transpercer d'un poignard pour se décider, mais il n'était pas sur que cela le fasse vraiment souffrir. A croire que seul son esprit pouvait vraiment le torturer maintenant. Elle le regarde, comme déçu et, d'un geste sec, sans le quitter des yeux cependant, sors sa baguette et transforme le lit du garde chasse en une espèce de banquette noire, qui appelait n'importe qui a venir poser ses fesses sur son matelas moelleux, deux oreillers rebondis à la perfection faisant de l'œil au garde chasse. Décidément, elle le voulait. Il était si beau que ça ? Ou c'était juste par intérêt ? Non, elle avait dit qu'elle en avait envie. Il la regardait toujours. La déflorer quand même... Il regarda cette fois la banquette moelleuse. Noire. C'était peut-être le seul point négatif. S'il lui transformait toute sa cabane, il voulait bien la demander en mariage sur le champ – ce qui enlevait le problème de la virginité. Bien sûr, il aurait eut les moyens d'acheter des meubles, même de les faire venir par la société des déménageurs magiques, mais il n'osait pas toucher à l'argent familial. Il pensait qu'il ne le méritait plus. Son père avait passé tellement de temps à laisser cette fortune dans la famille que le fait qu'il ne fasse rien pour continuer, il se pensait lui même indigne de dépenser cet argent. Bon dieu, il avait soixante ans maintenant, peut-être que demain son esprit sera enfin libérer de son corps si froid et lui, tout ce qu'il pense à fait c'est attendre. Pourquoi ne se ressaisi-t-il pas ?
« Tu as d'autres raisons aussi minables? Faudrait savoir ce que tu veux tu sais. Oui ou non. Pas de demi mesure avec moi. Si tu désire que je ne te serve que de bouillotte, juste à le dire. » « Bouillotte, c'est dégradant. Et puis si tu ne chauffes que mes vêtements ça ne sers à rien. » Il respire profondément et lentement, presque avec difficulté. Dieu, une invitation à se déshabiller. Combien de temps cela faisait-il qu'il n'avait pas eu une telle occasion ? Il regarde ses yeux. Elle semble aussi indécise que lui.
Il se motive, fait un pas sur le côté, y emmenant Elthiriel par le même occasion. C'était plus facile avec la prostitué congolaise qu'il avait vu il y a environ quinze ans, au moins elle faisait tout. Mais quand même, il s'était juré que c'était la dernière fois qu'il faisait le mariole avec une femme qui vendait son corps. C'était sans doute trop irrespectueux, et puis ça le mettait mal à l'aise. Mais la ce n'était pas pareil. Il refit un pas vers la banquette. Au moins elle attendait, elle aurait pu rugir, le violer sur place et partir sans rien dire, remettant ses bottes et partant au château faire cours – bien que ce ne soit plus vraiment l'heure. Et lui, qu'aurait put-il faire ? Il aurait pu la balancer sur la banquette, lui déchirer ses vêtements avec force – bien qu'il n'aurai pas forcément réussi, il a essayé mainte fois dans sa jeunesse, sans succès – et lui donner tout le plaisir du monde. Ou une partie en tout cas. Un peu. Peut-être pas assez, au point qu'elle l'aurai tué à coup de dague pour son manque de satisfaction, il secoua la tête alors qu'il s'asseyait sur la banquette, Elthiriel toujours accrochée lui. Il fallait qu'il arrête de s'imaginer tous ces scénarios morbide, ce n'était qu'une femme après tout. Une femme... Incandescente, mais une femme. Il l'embrassa doucement, gouttant encore à ses lèvres chaudes, alors qu'une de ses mains se glissait doucement sous sa robe, avec douceur et une infinie délicatesse. Il n'avait jamais été ni goujat, ni rustre. Cependant il s'arrêta, regardant furtivement Elthiriel.
« Si je... Avant, je veux juste savoir une chose. » Il pénètre ses yeux, avec un sérieux infini. « Je... Ça ne te gêne pas que je te déflore ? Enfin, je veux dire, pour moi en tout cas, ce n'est pas rien, mais si pour toi ça ne signifies rien... Ça peut s'arranger. »
Il avait finit par en avoir marre de l'inaction de sa vie de cadavre mais, comme toujours, il avait cette foutue bonne éducation qui lui collait à la peau. Mais mieux fallait être averti qu'inconscient. Mieux valait l'avertir que pour lui c'était important et qu'après ça, elle ne se débarrassera plus de lui aussi facilement. | |
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Mer 7 Juil - 21:47 |
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| Si je... Avant, je veux juste savoir une chose. » Il pénètre ses yeux, avec un sérieux infini. « Je... Ça ne te gêne pas que je te déflore ? Enfin, je veux dire, pour moi en tout cas, ce n'est pas rien, mais si pour toi ça ne signifies rien... Ça peut s'arranger.
Elle a un soupir.
Tu sais c'est quoi ton problème? Tu pense trop. Je donne mon corp à qui je veux et je m'envole quand il me plait. Ce n'est pas toi plus qu'un autre qui va me retenir tu sais?
Et avec une connaissance vielle de quelques milliers d'années mais avec l'inexpérience propre aux sensations charnelles que ce corp peut lui prodiguer, Elthiriel se décide à la place de Tadeusz.
T'inquiète mon mignon... Laisse toi aller et laisse moi penser.
Elle l'embrasse dans le cou, lui donne un petit coup de nez. Lui murmure
Viens danser avec moi. Demain est un autre jour. Tu as le droit de vivre toi aussi.
Faire l'amour avec Elthiriel se révèlera une expérience hors du commun. C'est comme ce tenir au centre d'un brasier brûlant sans en sentir la brûlure mortelle. Elle se révèle être une amante infatigable, imaginative et combative, tel que le prouve les traces d'ongles et les délicates morsures sur l'épaule. Elle a bien eu le souffle coupé quand il s'est décidé à la posséder, mais elle s'est vite reprise.
Elle ne lui dira pas que c'est la première incarnation femelle qu'elle prend. C'est comme honteux pour elle.
Et plus tard, beaucoup plus tard, dort elle, lovée contre lui profitant de la froideur de L'homme comme il profite de son brasier. Les reflets sanglants de sa chevelure sombre dansant délicatement à la lueur du feu de cheminée, un léger sourire indéchiffrable aux lèvres. | |
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InvitéInvité
Jeu 8 Juil - 12:54 |
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| Elle soupire. Elle ne doit sûrement pas comprendre pourquoi tant d'interrogations de la part du garde chasse. Mais, avec le temps, il avait finit par tellement penser avant d'agir qui n'agissait presque plus, submergé par ses pensées.
« Tu sais c'est quoi ton problème? Tu pense trop. Je donne mon corps à qui je veux et je m'envole quand il me plait. Ce n'est pas toi plus qu'un autre qui va me retenir tu sais? »
Elthiriel n'hésitait pas, elle prenait tout en mains, et c'était tant mieux, car il aurait pu rester plusieurs années sans rien oser dans cette pose. Mais si le fait qu'il lui enlève sa virginité charnel ne la dérangeait pas, il ne se mordrait pas les doigts de lui avoir enlevé, même si cela le gênait un peu. Pourtant, il n'en laissa rien paraître, alors que la voix brûlante d'Elthiriel retentit encore dans le silence glacial de la cabane.
« T'inquiète mon mignon... Laisse toi aller et laisse moi penser. »
Ça, ce n'était pas très difficile pour lui, la laisser faire. Elle l'embrassait, lui soufflant à l'oreille des choses qu'on lui avait dit presque tous les jours de sa misérable vie, mais ces paroles semblaient avoir un sens pour lui aujourd'hui. Enfin, il osait, il touchait quelqu'un, il n'en oubliait pas son ancien amour, loin de là, mais il l'éloigna de ses pensées pour quelques instants. Il n'avait plus froid, il oubliait, il se laissait aller à des moments meilleurs. La passion vint presque l'habiter, même si elle était minime, et, après tant d'années de chasteté, Elthiriel semblait le libérer de tous ses regrets pour quelques instants. Elle était aussi sauvage que le feu, elle le brûlait, le mordillait, ne s'éteignait jamais. Lui, il dégelait un peu, sans plus, mais il était bel et bien là, il agissait. Ce n'était que plus tard, bien plus tard, quand la jeune femme s'était enfin fatiguée et qu'elle s'était endormie sur son corps froid alors qu'il profitait de sa chaleur, qu'il lui caressait doucement les cheveux sans vraiment y penser, qu'il s'endormit, serein, sans faire de mauvais rêve. Il dormait, comme un enfant, après tant d'années d'insomnies et de cauchemar. Il semblait presque épanoui, apaisé par la chaleur de la jeune femme. Fin. | |
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