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 All our prayers seem to fail. (finish)

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PROFIL & INFORMATIONS









Wolfgang S. Orlov

Wolfgang S. Orlov
DANGER POTENTIEL
roi des lycanthropes.

► MESSAGES : 585
All our prayers seem to fail. (finish) #Lun 31 Aoû - 22:39



    HIM;IN JOY AND SORROW

    Elle l'avait repoussé. Il n'avait pas été blesser. Ce n'était pas un rejet brutal, c'était « pour son bien », à lui et à elle. À eux. Il ouvrit les yeux pour une énième fois et regarda le visage de la jeune fille, blottie entre ses bras. Il avait son bras autour d'elle, l'emprisonnant. On aurait pu croire qu'il l'obligeait, mais c'était un geste naturel. Il aurait retirer son bras, elle serait venue le chercher du bout des doigts, pour le sentir avec lui. La louve et son alpha. Elle ne regrettait rien, c'était ce qui l'avait arrêté sur le moment. Elle était heureuse d'être devenu ce qu'elle était. Elle était heureuse de lui appartenir. Si elle était heureuse, alors il ne pouvait que l'être. Il ferma doucement les yeux. Elle l'aimait, il l'aimait, ils s'aimaient, c'était l'essentiel.

    * * *

    La pelouse de Poudlard était verte pomme, mais déjà les feuilles de l'automne commençaient à rougir sur les arbres. Ambiance étrange. Comme si deux mondes se rencontraient. L'automne et le printemps. Les loups garous et les humains. Lycaon était devant la jeune fille, et Kirill se trouvait encore derrière, en retrait. Son air sombre, de marbre, jurait bien avec l'image que son petit frère avait gardé de lui. Kirill n'était pas d'humeur, ça se voyait. Il tenait dans sa main celle de la jeune fille, mais son pas plus lent la contraignait presque à ralentir. Pas qu'elle avançait vite, loin de là, mais Kirill avançait encore plus lentement. À contre coeur, pour eux deux. Lycaon comprenait, mais il avait donné une heure exacte à monsieur Scylence, et il allait la respecter. Deux elfes de maison poussèrent la porte de l'entrée, et là, un elfe de maison grisâtre et arqué les regardèrent, leur signifiant d'un geste de la main qu'il fallait montait les étages. La gorge de Kirill se serra. Tout autour d'eux, des élèves les regardaient. Situation incongrue. Lycaon monta les marches le premier, suivant le petit être, alors que Kirill suivait à nouveau la petite tête blonde, serein. Autour d'eux, les murmures se firent plus insistants. 16 heure pile. La porte s'ouvrit, et ils montèrent sept étages. Sept étages qui les séparer de la séparation. Un comble. Plus les marches dévalaient, plus Kirill devenait sombre, son regard vivement voilé alors que Lycaon semblait nerveux. Il savait son frère impulsif, mais aussi puissant. L'elfe prononça le mot de passe et la porte s'écarta. Ils étaient déjà tous là. Le père et la mère Konstantine, assis dans les fauteuils et qui se levèrent aussitôt. Derrière le bureau, assis dans un fauteuil, le vieux Rufus Scylence, le visage grave. À sa droite, un homme, brun, qui n'avait pas d'odeur particulière, et à sa gauche, une femme, le visage froid et le regard acéré. Lycaon s'avança, calme, et Kirill lâcha au même moment la main d'Elladora, la laissant aller vers ce qu'elle appelait « ses parents » et ce que Kirill aurait appelé « meurtriers ». Lycaon tendit sa main vers Scylence qui eut un sourire calme.

    « Je suis heureux de vous voir, monsieur Orlov. »
    « Moi de même, monsieur Scylence. » Lycaon arqua un sourcil, inquiet. « Nous ne sommes pas en retard au moins? »
    « Non, non. Vous êtes justement à l'heure. Mais veuillez donc vous asseoir. »

    Le grand brun à sa droite croisa les bras dans le dos et trois sièges apparurent du sol, aussi magnifiques que ceux qui avaient accueilli les parents de la petite blonde. Kirill resta sur place, sombre. Il ne voulait pas s'approcher. C'était trop dur pour lui. Lycaon toussota et regarda – désolé – le directeur, presque gêné :

    « Nous ne resterons pas longtemps... »
    « Je comprends. » Signifia t-il de sa voix grave. « Vous avez sans doute d'autres choses à faire. »
    « De la paperasse... »

    Lycaon eut un petit rire qui sonnait faux, gêné, et se frotta la tempe droite, humide. Kirill avança d'un pas, sa longue veste claquant sur ses mollets et il adressa un regard au père d'Ella. Arthur Konstantine, donc? L'ours. Cet homme était imposant, une montagne, mais Kirill savait qu'il ne représentait qu'une menace infime pour lui. Il le scruta, silencieux. C'était donc cet homme qui allait lui enlever Elladora? Il regarda Lycaon qui secoua négativement la tête et Kirill inspira profondément et reporta son attention sur la petite blonde. Rufus comprit rapidement que ça allait être plus difficile que prévu et toussa, apportant toute l'attention sur lui.

    « Monsieur et Madame Konstantine, je vous présente Monsieur Lycaon Orlov et son frère, Kirill Orlov. Vous devez sans doute connaître Lycaon... » Il regarda Lycaon qui ne comprenait pas où il voulait ne venir. Sa condition de loup garou? Lycaon arqua un sourcil, surpris. Si peu de tact! « J'aimerais vraiment que tout le monde s'assoit. »

    De gauche à droite, tout le monde s'assit. La volonté ressemblait vaguement à un ordre. Madame Konstantine s'assit, à sa droite son mari, encore à sa droite sa jeune fille, puis Kirill s'assit à la droite de cette dernière et Lycaon prit le siège le plus à droite, se retrouvant face à la brune. Les deux cerbères de Scylence ne semblait pas commode, mais par rapport à eux, Kirill était des plus effrayants.










Elladora Konstantine

Elladora Konstantine
LYCAN DE TYPE C.F.
propriété du ministère de la magie.

► MESSAGES : 456
All our prayers seem to fail. (finish) #Lun 31 Aoû - 22:40



    Peut-être que ce jour là était un beau jour d'automne. Peut-être que les arbres offraient un ballet de couleur magnifique et peut-être que l'herbe tenait encore l'enchantement verdoyant de l'été. Peut-être même que le soleil faisait de douces caresses sur les visages joueurs de tous ceux qui profitaient encore de la journée. Peut-être mais pour Ella ce jour était noir, il pleuvait des lames de rasoirs et le décor était fané par la laideur de cette journée. Sa main serrée dans celle de Kirill, elle avait déjà envie de pleurer mais elle était très digne, du moins elle essayait. Ce matin il avait été obligé de la réveiller alors que d'ordinaire elle était plutôt facilement matinale. Elle ne dormait pas vraiment en fait, tous deux le savaient parfaitement mais ils avaient joué le jeu. Pour la première fois, la blondine n'avait pas été pas contente de voir Lycaon arriver et dieu savait qu'elle l'adorait pourtant mais sur le coup...

    Le chemin entre le village et l'école ne lui avait jamais paru si court. La journée avait filé entre leurs doigts alors qu'ils avaient désespérément essayé de la retenir. Comment profiter de cette dernière journée? Impossible. Profite-t-on vraiment de sa dernière cigarette? Ou alors est-ce que c'est à ce moment là qu'on se rend compte à quel point le goût est dégueulasse et à quel point la bouffée autre fois délicieuse nous bouffe les poumons et nous suffoque? Lycaon en tête, Kirill fermait la marche, elle était entre eux deux. Elle regardait ses pieds pour ne pas lançait à Lycaon un regard noir qu'il n'avait pas mérité, pour ne pas que Kirill garde en mémoire cette mine sombre qu'elle avait. Et puis ils arrivèrent. Ces stupides elfes de maison ouvrirent la grille, des regards se posèrent sur eux comme s'ils étaient des bêtes curieuses. Ella passa sans adresser un regard à personne, ses doigts serrèrent un peu plus fort sur ceux de Kirill. Sa gorge et son estomac étaient tellement noués qu'elle avait presque envie de vomir. Il fallut encore prendre les escaliers, monter les 7 étages. De quoi avaient-ils peur? Qu'ils se rappellent le mot de pas de l'escalier magique du deuxième?
    La porte s'ouvrit finalement sur des visages familiers pourtant Ella restait blême et son visage sans expression. Elle fit quelques pas mais Kirill ne la suivait pas, il lâcha sa main et c'est le moment qu'Erène Konstantine choisit pour jeter ses bras autour de sa fille visiblement bouleversée... Ella se laissa faire sans plus d'enthousiasme et un moment passa avant qu'elle ne passe un bras autour des épaules de sa mère qui pleurait presque tant elle s'était inquiétée. Quelqu'un entra à ce moment. Ella sentit son odeur et elle le reconnut tout de suite avant même qu'il ne vienne se jeter sur elles deux et les serrer un peu trop fort dans ses bras au goût de la jeune Orlov... car elle le sentait dans son coeur et dans la façon dont son père la regardait: elle n'était plus tout à fait une Konstantine.













Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
All our prayers seem to fail. (finish) #Lun 31 Aoû - 22:40



    Il les vit passer, Ella le regard baissé le visage pâle. Roman sentit son coeur sombrer et sans qu'il ne s'en rendre compte ses doigts serrèrent ceux d'Eurydice qui était à côté de lui et ses mâchoires se serrèrent. Son regard était celui d'un tueur quand il détailla le type qui retenait sa soeur par la main. Ce monstre plutôt. Que lui avait-il fait pour qu'elle ait l'air si prostrée. On lui avait interdit de venir dans le bureau du directeur, c'était Grey qui l'avait interdit plus précisément. Alors que ça faisait une semaine que lui et ses parents se rongeaient les sang, ne sachant pas ce qu'il advenait de leur chère Elladora pendant ce temps. Artur et Erène Konstantine étaient arrivés le lendemain même de la fameuse sortie à Prè-au-Lard, après avoir reçu un hibou express de Grey et Scylence.
    C'était Roman qui les avait accueilli et qui avait écouté leurs angoisses essayant d'y rester imperméable. Mais pourtant depuis que sa soeur avait disparue il n'avait pas ri ou sourit une seule fois, lui qui d'ordinaire était de si bonne compagnie pour les autres. Il avait eu une longue conversation avec son père, une conversation entre homme, où son père lui avait expliquait ce qu'il savait. Il lui avait vaguement parlé des Orlov en ajoutant qu'il s'attendait au pire de la part de ces gens. Mais même si ce soir là son père lui avait parlé d'homme à homme, Roman sentait qu'il ne lui disait pas tout et son instinct de chasseur ne le trompait pas.

    Roman- Ella!!!

    Mais elle ne parut pas l'entendre. Elle poursuivit son chemin entre les deux hommes. Le sang et or se sentit mal. Qu'avait-il fait à sa soeur? Où était passée sa lumière? Qu'elle l'insulte même, qu'elle l'appelle "monsieur le préfet en chef" comme quand elle était en colère parce qu'il était toujours sur son dos. Mais non. Les trois disparurent dans les escaliers. Judith et Angie étaient près de Roman, le retenant un peu mais pas si longtemps. Finalement il se dégagea et se mit à courir...

    ***


    Quand la porte s'ouvrit, Erène Konstantine sentit son coeur manquer un battement. Son enfant, sa petite Ella aux yeux clairs était là seine et sauve dans le bureau. La maman au coeur tendre se précipita vers elle et la serra si fort contre elle. Elle ne prêtait pas attention à tout le reste. Elle se moquait de ce qu'elle savait, de ce qu'elle avait lu dans le communiquer de Lycaon Orlov, Elladora serait toujours sa fille chérie, ce petit bébé qu'elle avait mis au monde avec tant de souffrance. Les larmes ruisselaient sur ses joues et elle gémissait doucement, caressant les cheveux d'ange de la blondine.
    La réaction d'Artur Konstantine fut très différente. Son regard était noir, il dévisageait Kirill Orlov sans le moindre regard pour personne d'autre. Un regard qui en disait long, un regard de chasseur. Puis ce fut Roman qui entra à la grande surprise de tous, bousculant légèrement Kirill pour aller serrer sa soeur dans ses bras. Un "je t'aime" s'échappa de la bouche de quelqu'un. Artur Konstantine posa ses yeux sur le trio, sur sa fille enfin. Son regard était hésitant, on le voyait partagé entre ses convictions et l'amour paternel. Il savait ce que le monstre qui se tenait dans l'encadrement de la porte avait fait de sa fille. On voyait qu'il hésitait encore? Etait-ce toujours bien sa fille? Finalement, en voyant une larme rouler sur la joue de son enfant, il approcha et serra sa famille dans ses bras. Il pouvait oublier, Ella était une victime, pas un monstre. Ella, le centre de tant d'attention. Ella qui était si peu démonstrative pour une fois. Un simple bras passé au dessus des épaules de sa mère, le visage posé sur l'épaule de Roman.

    Scylence- Monsieur et Madame Konstantine, je vous présente Monsieur Lycaon Orlov et son frère, Kirill Orlov. Vous devez sans doute connaître Lycaon...J'aimerais vraiment que tout le monde s'assoit. »

    Tout le monde s'assit. Le professeur Grey posa un oeil noir sur Roman, elle lui avait très clairement stipulé de ne pas venir. Pourtant elle consentit à rajouter une chaise pour lui. Roman remercia d'un mouvement de tête. Placé où il était, il ne pouvait pas regarder les deux monstres assis de l'autre côté. Mais il voyait le visage de son père, et se rappelant de son hésitation, il comprit enfin...

    Artur- Oui je... connais, monsieur l'ancien Ministre.', fit-il d'un ton mauvais,' et je me réjouis que lui ai su se montré suffisamment raisonnable pour ne pas m'obliger à aller récupérer ma fille de moi même. Cela dit cette histoire est loin d'être terminée!

    Il avait un fort accent hongrois, ce même accent que les jumeaux s'étaient tant escrimé à gommer chez eux.











Wolfgang S. Orlov

Wolfgang S. Orlov
DANGER POTENTIEL
roi des lycanthropes.

► MESSAGES : 585
All our prayers seem to fail. (finish) #Lun 31 Aoû - 22:40



    Un autre garçon entra. Le frère, pressentit Kirill. Il l'avait vu en la mordant. Il ne disait rien. Kirill ne laissait rien paraître. Il aurait aimé partir d'ici. Toutes ses odeurs le gênaient, tout ce bruit dans son crâne. Cette envie de prendre sa princesse et de partir... juste cette envie qui faisait qu'il était à cran, prêt à tuer. Une bête traquée, mais par qui? Lycaon à côté faisait pâle figure. Il savait son frère de mauvais caractère, et surtout impulsif. La moindre remarque aurait pu être mal interprétée, et c'était bel et bien le cas.

    « Oui je... connais, monsieur l'ancien Ministre. » Le ton fit grimacé Kirill. S'il y avait bien une chose qu'il ne cautionnerait pas, c'était l'insolence et l'irrespect. « Et je me réjouis que lui ai su se montré suffisamment raisonnable pour ne pas m'obliger à aller récupérer ma fille de moi même. Cela dit cette histoire est loin d'être terminée! »
    « Je ne pense que ce soit une bonne... »
    « Cette histoire ne fait que commencer. » La voix froide de Kirill coupa la parole à Lycaon qui baissa aussitôt le regard alors que son frère restait d'un calme trop froid, comme le calme avant une tempête. « Si cela n'aurait tenu qu'à moi, jamais plus vous n'auriez vu Ella, et ne croyez pas qu'elle m'est suppliée pour revenir à Poudlard. »
    « Kirill, tu ne... »
    « Pourquoi devrais-je faire des efforts quand ils n'en font pas? Je ne me laisserais pas insulter par des chasseurs. Surtout pas dans un bureau. Surtout pas quand on me dit de me taire pour mieux les laisser baver leur stéréotype depuis longtemps dépassé. » Son regard fixait toujours un point invisible devant lui. Cela semblait être Rufus, cela aurait pu être le tableau derrière. « Et croyez moi que si je l'avais voulu, je ne serais pas là, car ce n'est pas Lycaon qui m'a obligé à quoi que ce soit. »

    Rufus toussa doucement et Kirill resta dans son siège, parfaitement calme, même si ses poings serraient le bois des chaises, ce bois si fragile qui semblait éclaté sous ses doigts, mais il se retenait, essayant de se calmer. Lycaon regarda son frère et toussota :

    « Veuillez le comprendre... Kirill est... impulsif... »
    « Je sais, monsieur Orlov. Ne vous inquiétez pas. »

    La voix de Rufus Scylence était restée accueillante, même s'il se trouvait devant deux mondes entièrement différent. Il savait que la rencontre serait difficile, et c'était pour cette raison qu'il avait appelé à ses côtés Lilith et Abaddon. Il posa son regard sur la jeune fille devant lui, avec un sourire calme et posé :

    « Je suis heureux de vous voir en pleine forme mademoiselle Konstantine. Nous nous sommes inquiétés de ne pas vous revoir après la sortie. » Il claqua des doigts et fit apparaître un parchemin, le lui tendant, accompagné d'une plume. « Puisque vous êtes revenus à Poudlard entière et en bonne santé, vous pourrez dors et déjà reprendre les cours. Vous n'avez qu'à signer cette décharge qui confirme le fait que vous êtes en bonne santé. » Son regard se posa sur le vieux Konstantine, calme. « Monsieur Orlov ici présent nous a fait parvenir un document sur la santé de votre fille. N'appartenant plus à l'humanité comme nous la connaissons, il va de soit que les organismes de Poudlard n'étaient pas à même pour examiner une lycane. Monsieur Orlov s'est donc chargé de déclarer bon nombre de chose au Ministère, vous évitant cette tâche, monsieur Konstantine. » Le regard de Scylence se fit plus froid. « Je vous ai fait une copie. »

    Il tendit à Arthur Konstantine un papier qui décrivait au mot prêt l'état de sa fille. La couleur de son pelage, sa place dans la hiérarchie lycane (appartenant directement à une meute princière), l'âge de son alpha, son âge, sa taille, son poids, et toutes les informations que la Société Lycane – en temps normal – ne donnait jamais à quiconque. Mais le dossier Elladora Konstantine était un peu plus compliqué que « d'habitude », et il fallait bien reconnaître qu'il était de bonne foi de donner ce papier à son père, plutôt que de le garder secret. Kirill ne bougeait plus, Lycaon toussa.

    « Nous... mh, comment dire... pour ce qui est des pleines lunes... » Lycaon semblait mal à l'aise alors que Kirill semblait d'avantage faire la gueule. « Nous aimerions, nous pensons qu'il serait mieux pour Elladora de nous accompagner. Nous comprenons que vous pensez que l'aconit est le mieux pour les... les créatures comme nous, mais cela la ferait souffrir plus que de raison. Nous pensons que nous pourrions venir la chercher le soir et la ramener le lendemain? Ce n'est qu'une suggestion... Mais le lien qui unit un Alpha à sa Lycane est sans doute... »
    « Elle souffrira beaucoup moins en m'ayant à ses côtés que dans une grange avec du tue loup. »

    Encore une fois Kirill venait de couper la parole à Lycaon qui baissa les yeux, dépité. Son frère était vraiment insupportable... et pas vraiment diplomate.










Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
All our prayers seem to fail. (finish) #Lun 31 Aoû - 22:41




    Kirill- Si cela n'aurait tenu qu'à moi, jamais plus vous n'auriez vu Ella, et ne croyez pas qu'elle m'est suppliée pour revenir à Poudlard. »

    Ella prit la main de Kirill pour le calmer. Artur Konstantine lança un regard noir à sa fille. Elle lâcha la main, soucieuse de ne pas envenimer la situation. Mais elle avait lâcher la main de Kirill et elle ne savait plus quoi faire. Allait-il le prendre comme une trahison ou comprendrait-il que c'était pour lui éviter les foudre de son paternel. Elle baissa le regard tandis que le ton montait d'un seul coup.

    Artur- Vous n'avez aucun droit de faire ça! C'est ma fille, vous n'êtes rien pour elle!!
    Lycaon- Kirill, tu ne... »
    Artur- Sa place est avec sa famille, alors que vous...
    Kirill- Et croyez moi que si je l'avais voulu, je ne serais pas là, car ce n'est pas Lycaon qui m'a obligé à quoi que ce soit. »

    Tout le monde parlait en même temps et le ton aurait continué de monter sans l'intervention du directeur. Roman en était content d'une certain manière parce que même s'il était entièrement d'accord avec son père, il voyait que la dispute semblait accabler sa soeur. Se sentait-elle coupable de quelque chose? Pourtant elle était une victime innocente, rien de plus. Il avait envie de la prendre dans ses bras.

    Rufus- Je suis heureux de vous voir en pleine forme mademoiselle Konstantine. Nous nous sommes inquiétés de ne pas vous revoir après la sortie. » Il claqua des doigts et fit apparaître un parchemin, le lui tendant, accompagné d'une plume. « Puisque vous êtes revenus à Poudlard entière et en bonne santé, vous pourrez dors et déjà reprendre les cours. Vous n'avez qu'à signer cette décharge qui confirme le fait que vous êtes en bonne santé. »

    Roman vit un pâle sourire s'affichait sur les lèvres de sa soeur, toujours polie. Son père prit le bulletin de santé fait par Lycaon Orlov mais alors qu'Ella s'apprêtait à signer la déclaration du directeur, Artur Konstantine s'interposa, lui interdisant de faire quoi que ce fut.

    Artur- Il n'est pas question qu'Elladora et Roman reprennent les cours dans cette école.',annonça-t-il froidement mais posément, en père responsable
    Roman & Ella - QUOIIII!!!!
    Roman- Papa tu peux pas nous retirer de l'école!!

    Un instant il pensa à sa Eurydice et il se demanda comment ça serait de ne plus la voir tous les jours, et Judith et Angie. Si seulement il avait dit à Eurydice qu'il l'aimait avant.

    Artur- Comprenez, nous avons déjà eu suffisamment de mésaventures avec cette école et par ailleurs, je ne pense pas que votre infrastructure soit adapté à sa... nouvelle condition. Je n'ai aucune envie que ma fille soit moquée jour après jour et qu'elle continue à fréquenter un lieu qui sera dorénavant entouré de... lycans, à l'affût de sa moindre sortie.', il regarda Kirill en disant cela.

    Artur Konstantine connaissait l'affection que ces bêtes portaient à leur victime et la façon dont ils les charmaient et les harcelaient quand ils ne les abandonnaient pas à leur triste sort, ce que Konstantine aurait préféré pour le coup.

    Erène Konsantine- Ce n'est pas contre vous monsieur Scylence. Votre école est très prestigieuse mais nous avons eu tellement peur d'avoir perdu notre enfant Artur et moi...', justifia-elle sans animosité apparente.

    Erène Konstantine semblait être une femme à avoir la main sur le coeur. Mais ses enfants comptaient plus que tout au monde et ils passeraient toujours avant tout.

    Ella- Vous ne pouvez pas blâmer l'école pour ce qui est arrivée, c'était de ma faute..
    Lilith- Je suis heureuse de vous l'entendre dire mademoiselle Konstantine, si vous aviez suivi les règles imposées par l'école rien de tout ce ci ne serait arrivé.', appuya la sous directrice d'un ton posé.

    Son oeil glacial était posé sur Ella sans méchanceté pourtant. Il eut un long silence que Lycaon Orlov finit par rompre poliment. Avant ce jour, Roman avait toujours eu une image de Lycaon Orlov positive, car on le lui avait toujours présenté comme un homme qui avait tout fait pour le bien des autres en surmontant son abominable condition...

    Lycaon- Nous... mh, comment dire... pour ce qui est des pleines lunes... Nous aimerions, nous pensons qu'il serait mieux pour Elladora de nous accompagner. Nous comprenons que vous pensez que l'aconit est le mieux pour les... les créatures comme nous, mais cela la ferait souffrir plus que de raison. Nous pensons que nous pourrions venir la chercher le soir et la ramener le lendemain? Ce n'est qu'une suggestion... Mais le lien qui unit un Alpha à sa Lycane est sans doute...
    Artur- Nous ne comptons pas que ce lien se renforce en aucune façon. Elladora rentrera avec nous en Hongrie où nous ferons de notre mieux pour qu'elle oublie toute cette histoire regrettable, et l'aconit l'y aidera très certainement.', contredit-il ouvertement.
    Kirill- Elle souffrira beaucoup moins en m'ayant à ses côtés que dans une grange avec du tue loup.
    Artur- Vous n'êtes pas le mieux placé pour dire ce qui est bon ou non pour ma fille!! Vous devriez avoir honte de vous monsieur Orlov!
    Ella- CA SUFFIT!', elle avait crié plus fort qu'elle ne l'aurait voulu et du s'excuser au directeur dans un regard,' les choses sont assez difficiles comme ça, il est inutile de s'envoyer des phrases blessantes à tout va, ce qui est fait et fait et ça ne changera pas.

    Leur mère tendit la main jusqu'à celle d'Ella pour la serrer doucement puis le professeur Grey coupa court à la scéance d'émotion. Cette prof avait le chic pour toujours tout casser semblait-il:

    Lilith- Peut-être pourrions nous trouver un arrangement. Si vous n'êtes pas rassurés à l'idée que vos enfants quittent l'enceinte de l'école il vous suffira de signer une décharge indiquant que vous ne souhaitez plus qu'ils participent aux sorties scolaires. En outre notre professeur de potion est d'une habileté rare, elle saura préparer sans nul doute la potion de tue-loup sans le moindre mal, pour le reste nous nous engagerons à veiller à ce que tout se déroule au mieux pour les pleines lunes de Mademoiselle Konstantine et ferons en sorte que rien ne s'ébruite parmi les élèves.
    Artur- mh...
    Erène- Vous pourriez vous garantir tout cela?

    Roman vit Grey retourner un regard au directeur pour qu'il confirme.

    Artur- Très bien alors ils resteront, mais il est hors de question que ces individus s'approchent à nouveau de ma fille.
    Ella- Papaa..
    Artur- Ce n'est pas négociable Elladora! Tu te rendras vite compte qu'ils ne font que semer le mal autour d'eux!! Regarde ce qu'ils t'ont fait.', Artur Konstantine semblait autant chagriné que lugubre. Il se masser les tempes pour ce calmer ce que Roman savait être plutôt mauvais signe. Je ne veux plus que vous approchiez ma fille, est-ce clair? Plus jamais.', intima-t-il directement à Kirill.



















Wolfgang S. Orlov

Wolfgang S. Orlov
DANGER POTENTIEL
roi des lycanthropes.

► MESSAGES : 585
All our prayers seem to fail. (finish) #Mar 1 Sep - 15:03



    « En outre notre professeur de potion est d'une habileté rare, elle saura préparer sans nul doute la potion de tue-loup sans le moindre mal, pour le reste nous nous engagerons à veiller à ce que tout se déroule au mieux pour les pleines lunes de Mademoiselle Konstantine et ferons en sorte que rien ne s'ébruite parmi les élèves. »
    « Mh... »
    « Vous pourriez vous garantir tout cela? »
    « Nous garantissons. »

    Rufus acquiesça, un sourire sur les lèvres, calme, impassible, et son regard se posa sur le plus jeune des deux loups. Lycaon se sentit aussitôt très, très, très mal. Il ferma les yeux et son front se plissa, comme quand il était ennuyé mais ne pouvait rien dire, rien faire, et surtout pas intervenir – ce qui n'aurait fait qu'empirer dans la situation actuelle. À côté, Kirill avait serré si fort les bras de la chaise qu'elle ne possédait guère plus d'accoudoir, juste des débris facturés de bois. Sans un bruit, car personne ne s'en était aperçu, son large manteau tombant cachant aisément ce qu'il venait de facturer, ainsi que les quelque gouttes de sang qui avaient coulé sur le sol, juste avant que le bois ne soit recracher de sa chair et que cette dernière se cicatrise. Il semblait si pâle... mais toujours impassible. Se contenir. Intérieurement, la bête se déchainait. Elle n'avait qu'une envie, se déchaîner, croquer, mordre, déchiqueter. C'était un moyen de faire... oh oui, un moyen radicale même. CRAWL. CRAWL. Il posa sa main droite sur sa tempe et la frotta, se sentant tout de suite beaucoup moins bien. Les nerfs dans son crâne lui hurlait de s'en aller, mais ses pieds n'obéissaient plus à rien. Il fixait Lycaon qui le regardait, désolé. Il ne pouvait rien faire. Même si son statut était important, il n'avait rien droit de faire. Vraiment rien... le regard de Kirill sembla lui reprocher quelque chose et Lycaon ferma les yeux. S'il avait été un loup, ses oreilles se seraient baissés et il aurait laisser échapper un feulement.

    « Très bien alors ils resteront, mais il est hors de question que ces individus s'approchent à nouveau de ma fille. »
    « Papaa... »
    « Restons corrects... » Lycaon se gratta la tête, embêté.
    « Ce n'est pas négociable Elladora! Tu te rendras vite compte qu'ils ne font que semer le mal autour d'eux!! Regarde ce qu'ils t'ont fait. Je ne veux plus que vous approchiez ma fille, est-ce clair? Plus jamais. »
    « Monsieur, je... »
    « C'est bon. » La voix de Kirill, grave, fit taire aussitôt Lycaon – qui était pourtant son supérieur « hiérarchique ». « Ça suffit. » Le grand loup se leva, dévoilant une chaise aux accoudoirs détruits. « Je ne resterais pas une minute de plus dans cette pièce, pas pour avoir à parler à un homme tel que vous, monsieur Konstantine. » Kirill ne s'adressait plus qu'au chasseur, oubliant l'existence de tous, grave et sombre à la fois. « Jamais, en mille six cent cinquante ans, je ne me suis fait autant insulté par quelqu'un. Jamais, de ma vie de loup garou, je n'ai eu à faire à quelqu'un qui était aussi insulte en lycan qui ressemble à du latin. » Lycaon derrière le comprenait et serra les dents, se levant un peu de sa chaise, alors que les ongles de Kirill rentraient dans sa peau, ultime retenu. « Si je ne vous ai pas encore arraché la tête, monsieur Konstantine, c'est car vous êtes le père de celle que j'aime. » Silence. Abaddon sembla vivement étonné alors que Scylence restait calme, derrière ses mains jointes. « ...mais je ne suis pas un de ses loups que vous chassaient dans les forêts, ses pauvres fous qui meurent sous vos balles. Je suis Kir Tiber Lupus - si cela vous parle -, et cette histoire n'est pas finie. Elle ne le sera pas tant qu'Elladora ne sera pas à mes côtés. Que vous le vouliez ou non, elle deviendra ma louve, et vous n'y pourrez rien, car vous ne pouvez rien, Konstantine. Vous entendez? Je pourrais très bien claquer des doigts, et cent lycans viendraient réduire à néant votre existence et celle de famille, mais car nous ne sommes pas les créatures que l'on dépeint durant les cours » il jeta un regard à Scylence « que ce bon Ministère a la bonté de donner, je ne le ferais pas. Je ne veux pas vous enlever Ella, sinon, je ne serais pas revenu, mais je ne l'abandonnerais pas. En la mordant, j'ai signé un contrat éternel, monsieur Konstantine, et ne pensait pas qu'avec vos balles d'argent vous y pourriez quoi que ce soit. »

    Kirill n'écouta même pas la réplique d'Artur et se dirigea aussitôt vers la porte, l'ouvrant et la fermant calmement derrière. Il inspira profondément et rouvrit la porte, ne passant que la tête par la porte, regardant cette fois-ci la petite blonde.

    « Ne t'inquiètes pas, mein Ella, je reviendrais. »

    Et il referma la porte. Il devait partir, vite, avant de faire un carnage. Toute la rage qu'il avait, qui faisait que son sang accélérait dans ses veines... Dieu, il aurait pu faire pire, il aurait pu être vulgaire, il aurait pu les briser en deux, mais au lieu de ça... il était resté calme. Presque. Il ferma les yeux. Il descendit les escaliers et sortit de Poudlard, mais s'arrêta sur la pelouse du jardin. Il posa sa main sur son front, cachant ses yeux, et reprit une respiration normale, calme. Il reviendrait. (...) Pendant ce temps, dans le bureau, Lycaon était resté surpris dans son siège, et il posa son regard sur Scylence. Il ouvrit la bouche, mais vu ainsi, il ressemblait d'avantage à un gamin qu'à un ministre, et son air comique donnait quelque chose d'étrange à la scène :

    « Je... je peux partir? »

    Scylence regarda Abaddon puis Lilith. Qu'est-ce qu'il s'était passé déjà...?










Elladora Konstantine

Elladora Konstantine
LYCAN DE TYPE C.F.
propriété du ministère de la magie.

► MESSAGES : 456
All our prayers seem to fail. (finish) #Mar 1 Sep - 22:12




    Ella avait fermés les yeux un instant. Elle ne voulait plus rien entendre. Son père, comme elle s'y était attendue était odieux avec Kirill plus encore qu'avec Lycaon. Il ne voulait rien savoir, il n'essayait pas de comprendre ou de le connaitre. Elle l'avait su depuis le début qu'il se conduirait comme ça. Une fille de chasseur et un prince lycan ne sont pas fait pour avoir une vie heureuse. Alors il est inutile d'en voir où d'en entendre plus, il lui suffit de sentir la chaleur de Kirill encore près d'elle mais pour combien de temps? Combien de minutes leur reste-t-il? Combien de secondes? Est-ce que vous savez ce que c'est que de suffoquer en regardant l'aiguille faire le tour du cadran? Non vous ne savez pas.
    Puis l'odeur douce et âcre du sang la pousse à revenir devant le tribunal qui la condamne toujours elle et Kirill. Le sang de Kirill qu'elle reconnait immédiatement quand tout les non lycan n'ont rien remarqué du tout. Le regard inquiet de la jeune fille se retourne vers celui qu'elle aime mais il est si fermé. Il ne la regarde pas. Il ne la regarde plus. Ella adresse un regard à Lycaon. Elle sait que Kirill ne pourra plus se contenir très longtemps si son père s'obstine à l'insulter comme ça. Lycaon tente de calmer le jeu mais ces efforts sont vains.

    Kirill- C'est bon. » La voix de Kirill, grave, fit taire aussitôt Lycaon – qui était pourtant son supérieur « hiérarchique ». « Ça suffit. »

    Il ne la regarde toujours pas. Et dans ces trois derniers mots, Ella découvre la peur de l'abandon, celle qui vous prends au coeur et vous tords les tripes à vous rendre malade, elle est d'une pâleur mortelle. Les mots voudrait sortir, mais l'angoisse l'étrangle. Son regard ne s'attarde pas sur les accoudoirs contrairement à celui des autres (excepté Artur Konstantine qui ne quitte pas le monstre des yeux).

    Kirill- Je ne resterais pas une minute de plus dans cette pièce, pas pour avoir à parler à un homme tel que vous, monsieur Konstantine. Jamais, en mille six cent cinquante ans, je ne me suis fait autant insulté par quelqu'un. Jamais, de ma vie de loup garou, je n'ai eu à faire à quelqu'un qui était aussi insulte en lycan qui ressemble à du latin. Si je ne vous ai pas encore arraché la tête, monsieur Konstantine, c'est car vous êtes le père de celle que j'aime. »

    Le mot fut comme un baume qui l'apaisa tout de suite. Ses joues reprirent vaguement des couleur, chose que son frère Roman put observait car lui n'avait pas les yeux rivés en permanence sur Kirill. Il fut d'ailleurs le seul à rompre le silence après cette déclaration ouverte du lycan. Un "quoi?" naturel et assez incisif passa ses lèvres. Ella lui jeta un regard sombre mais ne dit rien.

    Kirill- ...mais je ne suis pas un de ses loups que vous chassaient dans les forêts, ses pauvres fous qui meurent sous vos balles. Je suis Kir Tiber Lupus - si cela vous parle -, et cette histoire n'est pas finie. Elle ne le sera pas tant qu'Elladora ne sera pas à mes côtés. Que vous le vouliez ou non, elle deviendra ma louve, et vous n'y pourrez rien, car vous ne pouvez rien, Konstantine. Vous entendez? Je pourrais très bien claquer des doigts, et cent lycans viendraient réduire à néant votre existence et celle de famille, mais car nous ne sommes pas les créatures que l'on dépeint durant les cours que ce bon Ministère a la bonté de donner, je ne le ferais pas. Je ne veux pas vous enlever Ella, sinon, je ne serais pas revenu, mais je ne l'abandonnerais pas. En la mordant, j'ai signé un contrat éternel, monsieur Konstantine, et ne pensait pas qu'avec vos balles d'argent vous y pourriez quoi que ce soit. »

    Kirill tourna les talons tandis qu'un Artur Konstantine furibond et qui n'avait plus rien écouté depuis la révélation outrageante que ce monstre aimait sa fille, jetait quelques insultes et menaces du style "sale pourriture, si tu as touché à ma fille". On l'aurait cru prêt à se battre à mains nues mais ce chasseur avec beaucoup trop de sang froid et de noms à son tableau de trophées pour faire une telle erreur.

    Artur- Elladora si tu franchis cette porte...

    Le ton menaçant fit hésiter la blondine sur le pas de la porte mais elle se reprit et esquissa quelques pas pour suivre Kirill malgré tout alors que son père tirait déjà sa baguette, mais la porte se rouvrit et c'était Kirill.

    Kirill- Ne t'inquiètes pas, mein Ella, je reviendrais. »

    Elle tendit la main pour caresser sa joue et voilà qu'il refermait déjà la porte. Les lèvres de l'enfant, scellées par la colle de sa détresse, ne pouvaient plus rien laisser passer. Elle croyait mourir encore et encore. Jusqu'à ce qu'elle n'entendit plus les pas de son cher Kirill. Le coup de grâce. Il était parti.

    Lycaon- Je... je peux partir? »
    Lilith- Je pense oui...
    Artur- Vousn'avez plus rien à faire ici monsieur Orlov je crois.

    Les boucles blond de lune d'Ella ne firent qu'un tour quand elle entendit la voix de Lycaon. Ses prunelles bleues s'accrochèrent à celles de Lycaon. Mais lui aussi, elle devait le perdre maintenant. Il était si neutre que l'espace d'un instant elle avait presque eu le sentiment que seul Kirill partait, que Lycaon allait rester là dans le bureau, comme un souvenir de Kirill, lointain, si pâle soit-il, maigre consolation. Mais non, Lycaon, qu'elle aimait beaucoup pour le peu qu'elle l'avait vu, lui aussi s'en allait. Elle crut qu'elle allait pleurer. Elle le laissa passer devant elle mais ne lui adressa plus un regard. Puis elle n'eut plus conscience de ce qu'il y avait autour d'elle à nouveau, elle s'en fichait. Rien n'était important.

    [...]

    Roman- Il a dit... est ce que c'est vrai? Estce qu'il t'as?
    Ella- Il ne m'a rien fait du tout. Il m'aime Roman.
    Roman- Et toi tu...
    Ella- ...tellement que j'ai l'impression de mourir. Je voudrais ne pas être née.
    Roman- Tu dis ça sous le coup de la colère Ella... tout ça c'est... ça va passé. Il ne t'as pas touché dieu merci.

    Il la berçait dans ses bras. Les parents étaient au lit. Ils repartaient le lendemain très tôt. Les mains de Roman passaient avec amour dans les cheveux blonds de sa soeur et son étreinte était plus rassurante que jamais mais pourtant, elle, si différente de son jumeau, elle sentait toute la haine qu'il y avait dans le coeur de Roman, toute cette méfiance envers Kirill. Et elle savait que tout ça, ça ne passerait jamais. Jamais.

















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