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 You'll be surprised, little girl.

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PROFIL & INFORMATIONS









Izaak A. Solokoff

Izaak A. Solokoff
CRIMINEL. ► meurtrier.
membre du staff.

► MESSAGES : 93
You'll be surprised, little girl. #Lun 28 Juin - 12:35




La lame d'une épée, c'est la vie d'un Solokoff réduit à l'état d'objet, pure et animale. À sa ceinture, Izaak a toujours trois épées. Elles correspondent à trois arts différents, à trois âmes délicates, mortes. Il y a tout d'abord celle de Jacob Solokoff, son père. Il y a celle d'Abram Solokoff, son oncle. Et enfin, il y a la sienne. Ses trois épées représentent la défense, l'attaque. Elles représentent la vie même, et donnent pourtant la mort. Izaak est comme ses épées : il n'est que paradoxe ambulant. Son âme ne tient pas à des mots, ou à une idée. Il n'a pas d'idéologie, ni même de maître, encore moins de dieu. Il ne prit pas, jamais, et quand il doit rager contre quelqu'un, c'est contre lui. Il n'a pas de morale, pas de patrie véridique. Il est comme un orphelin qui se tient dans la neige, et observe scrupuleusement la pluie qui bat le beau pays qu'est la Hongrie. Il est un roi dans ce grand pays, et son nom fait trembler les enfants du fond de leur grand lit, quand lui dort à même le sol. Sur sa peau, aucune marque, mais dans la chair la douleur des nuits trop durs et répétés. Izaak ne dort presque pas. Quelques heures par semaine, pas plus de quinze. Il doit être constamment sur ses gardes. Il est un exilé. Le plus grand de tous. Il est la tête du Clan Solokoff, la plus grande organisation criminelle. Dans la nuit noire, ses cheveux de nuit appartiennent au ciel lacté. Dans la nuit noire, ses yeux bleus d'eau luisent. Il observe. Ils sont là, mais ça ne lui fait pas peur. Ils n'ont pas l'avantage. Elle n'a pas l'avantage. Il pose lentement sa main sur la garde de son épée. Lui, il sent le sang à plein nez. Plus loin dans l'herbe, on voit les restes d'un homme, mort dévoré. Son visage n'a plus de trait ; il ne reste rien de lui qu'une vulgaire charpie. Izaak reste statique. Il ne tremble pas, et sa main sur la garde tient fermement la garde du katana japonais, qui date de l'ère Edo. C'est dans ce japon qu'Izaak retire ses grandes inspirations, et l'art du katana, il l'a toujours trouvé beau. C'est aussi pour cela qu'il porte un habit traditionnel de samouraï, avec de larges plaques noirs sur un habit de tissu. Il a un sourire large. Il est seul, entouré d'une terre rouge sang. Il se redresse, comme un roi fier. Il est très petit pourtant, du haut de son mètre soixante quatre. Il est petit et jeune, mais ce visage est trompeur, car s'il ne semble avoir que quinze ans, c'est huit siècles qu'il a vécu et combattu, chaque jour, de ses sept ans à aujourd'hui. Il n'a jamais cessé. Car il existe une chose qu'elle ignore, une chose unique qui donne une raison à sa vie de tuerie et de massacre. Et cette raison, tous l'ignorent sauf les conseillers. L'oeil bleu d'Izaak brille quand il sent son odeur. Petit rire, bref.

« Rien ne sert de te cacher, je sais que tu es là. »

Il le sait, et même si elle est dans son dos, elle ne pourra rien. Au premier mouvement, il la transpercerait de ses katanas uniques en leur genre. En effet, quelle hérésie pour un lycanthrope que de porter trois épées aux lames d'argent pur? Izaak le sait. Si un jour il doit mourir, ça sera transpercer par ses propres épées. Mais ce jour là n'est pas revenu. Il a encore beaucoup à faire, et ce n'est pas elle qui lui fera changer d'avis. Avant de tuer sa soeur, il avait dévasté plus d'une famille. Il avait violé des jeunes filles, les laissant pour morte, afin qu'elle finisse dévorer par l'enfant qui naitrait de leur union, avant de revenir dévorer l'enfant maudit. Il avait tué des hommes à la guerre, et parfois dans la rue. Il avait dévoré des chairs humaines à s'en faire vomir quand durant la chasse, il n'y avait plus de gibier, plus rien. Il était chasseur de chasseurs. Sa vie se réduisait à chasser éternellement les nuisibles de ce bas monde, et en tant que nuisible lui même, il savait qu'il y aurait une fin à sa vie. Quand il les aurait tous exterminé, il ne resterait plus que lui. Et ce jour là, il se dévorerait sans doute lui même, sans une once de peur, car Izaak croyait en ce qu'il faisait comme on croit en Dieu. Il était persuadé de faire bien, et quelque part, sans doute était-ce vrai. C'est la main sur la garde qu'il se tourna lentement, faisant face aux deux visages. Le lycanthrope eut un sourire.

« Le Change'... quelle charmante compagnie, pour une exilée. »

Il ne fit pas de révérence, aucun signe de respect. Pas même un bonjour. Izaak ne devait rien à personne. Il était un exilé lui aussi. Sa famille était maudite, et jamais ils n'auraient du revenir, mais à l'appel du bon Wolfgang et des massacres, les vautours approchent toujours. Ce soir, il n'y avait qu'Izaak. Pas de Hugolain, pas de Zachée ou de Noah. Seulement Izaak. Où était César? Loin sans doute, car on ne sentait pas même son odeur. Izaak, le seul et l'unique, qui ne tremblait pas d'être seul au milieu de la nuit face à une légende vampyr, et à une fille qui sentait la haine à plein nez. Pourquoi aurait-il eut peur? Aucun des deux ne pouvaient le tuer. Il y avait un pacte sur lui. Un très ancien pacte. Et contre cela, nul ne pouvait rien. La seule chose qu'il aurait aimé entendre de la bouche de la lycane, c'était « pourquoi? ». Izaak adorait s'expliquer. C'était bien rare, mais le loup était philosophe dans l'âme. Le plus amorale de tous les philosophes, surpassant l'esprit borné d'un Hegel dépérissant.

Izaak fixait, amusé.









Kheeva Callaghan

Kheeva Callaghan
HUNTER. ► membre du staff

► MESSAGES : 233
You'll be surprised, little girl. #Jeu 1 Juil - 23:18


La Hongrie... Enfant, ça lui paraissait être le bout du monde... Mais à cette époque, on imaginait encore la terre plate et on ignorait tout des Amériques et de l'Australie, l'Asie et l'Afrique paraissait être des terres mythiques. Mais elle n'avait plus rien d'une enfant, son enfance on la lui avait volée en même temps que son innocence alors qu'elle n'avait pas neuf ans, de quelques coups de reins indélicats, sans plus se soucier d'elle que d'une mouche. Aujourd'hui c'était sa sœur qu'il avait tuée comme l'on écrase un insecte, sans même y prêter attention. Elle n'avait jamais aimée Solokoff, l'assimilant dans ses cauchemars d'enfant, à ces hommes qui lui avait tout pris sauf sa vie juste pour s'amuser, mais aujourd'hui c'était davantage une haine, une haine profonde qui la faisait danser sur un fil ténu, tendu entre la raison et la folie. Et Changelin' n'avait pas su lui faire entendre raison. Comment l'aurait-il pu de toute manière ? La seule chose qui importait encore à Kheeva, la seule chose qui lui permettait encore de vivre était l'idée de plonger une lame de l'argent le plus pur dans les entrailles de Solokoff. Mue par son obsession, elle suivait son idée comme sa piste, remontant cette dernière à travers les forêts hongroises. Piste aisément facile à suivre, avec Izaak il suffisait de suivre les cadavres. Ce soir là, l'odeur du sang portée par le vent, emplissait ses narines lui indiquait qu'elle touchait à son but. Ce soir là, elle croiserait le fer avec lui pour la dernière fois, qu'importe l'issue de cette affrontement, il n'y aurait pas d'après pour elle. Un bref instant le vent tourna, alertant sans aucun doute le monstre qu'elle traquait, non qu'elle eut grand-espoir de le prendre par surprise, c'était une manière comme une autre d'entrée en matière.

Izaak - Rien ne sert de te cacher, je sais que tu es là.
Kheeva - Qui parle de se cacher ? Bonsoir Izaak...

Elle à beau être dans son dos, elle ne fera pas l'erreur de l'en croire pris au dépourvu, Izaak était des plus rapides... Louchant légèrement sur les trois sabres de son adversaire, elle rabattit son trenchcoat noir exposant les crosses des deux revolvers automatiques que lui avait offert le vampire. Si elle n'aime pas les armes à feu, au moins leur reconnait-elle une chose, avec un peu de chance, elle peut toujours réussir à loger une ou deux balles en argent dans la peau du lycan avant de devoir aller au contact. Elle le laissa se retourner lentement, gardant un air neutre devant son sourire moqueur.

Izaak - Le Change'... quelle charmante compagnie, pour une exilée.

Au moins lui reconnaissait-elle ça, Izaak n'avait jamais été impressionné par quoi ou qui que ce soit. Seth aurait pu descendre venir jouer de la clarinette en tutu sous son nez qu'il n'en aurait pas haussé un cil. Elle se laissa jauger sans sourciller devant son air crâne et moqueur. Il se croyait à l'abri ? Hors d'atteinte ? Invulnérable ? Certains l'affirmait, elle n'en avait rien à foutre. Elle, elle allait prouver à tout le monde que même Izaak Solokoff pouvait saigner... et crever. Comme le chien qu'il était.

Kheeva - Épargne nous tes sarcasmes tu veux ? Tu sais pourquoi je suis là, je le sais aussi et même le vampire le sait, abrégeons tu veux ?

Trêves de faux semblants, il allait y avoir encore plus de sang ici avant le levé du soleil.









Izaak A. Solokoff

Izaak A. Solokoff
CRIMINEL. ► meurtrier.
membre du staff.

► MESSAGES : 93
You'll be surprised, little girl. #Ven 2 Juil - 14:29




Dans l'obscurité d'une belle nuit, Kheeva est là. Le rendez-vous a été posé par Izaak. Qu'elle ne s'y méprenne pas, s'il avait voulu, elle ne l'aurait jamais retrouvé. Il n'était pas maître en matière de fuite, mais il l'était quand il s'agissait de se terrer, comme ses parents avaient pu le faire durant toute son enfance. Se terrer. Dans son crâne, il y a une musique qui tourne. Violente et brutale. Ça le met d'humeur, tiens. Il a un sourire qui se découpe. A contre-vent, petite coquine? Il a un sourire, mais ne bouge pas. Ses deux mains sont posées sur deux de ses katana. Son dernier katana ne sera pas utile. C'est le sien, le plus dévastateur. Il ne l'utilisera pas. Pas ce soir. Il a un sourire amusé.

« Rien ne sert de te cacher, je sais que tu es là. »
« Qui parle de se cacher ? Bonsoir Izaak... »
« On ne vient pas de dos pour faire face. » Il relève le nez, sourire. « Bonsoir Kheeva. »

Il se retourna lentement, son regard se posa sur le Changelin'. Sourire. A une époque lointaine, il l'avait déjà croisé. Ni sur les champs de guerre, ni même durant un conseil, mais dans une ruelle, quelque part à Constantinople. Il l'avait reconnu, lui avait parler, de la philosophie derrière la guerre, de la cruauté de la nature. Puis il était repartit, et ne l'avait plus jamais vraiment recroisé. Le regard n'a rien de méprisant, et il n'a pas peur non plus. Izaak est fier comme un paon, sauf qu'il a la force d'un lion, aussi cruel et sauvage que lui. Une crinière de puissance, un halo autour de lui.

« Le Change'... quelle charmante compagnie, pour une exilée. »

D'un côté, c'est moqueur. Le Changelin', avec une petite idiote? Pitié! Il méritait mieux. Le Changelin était l'équivalent vampiresque de Izaak. Ils tuaient au hasard, sans regard. Pourquoi un homme sans famille aurait-il plus de chance de mourir qu'un père de famille? Pourquoi tuer un déchet plutôt qu'un ange? Non. Cette petite idiote avait autant le droit de mourir que n'importe qui. Lui aussi. Mais jusqu'à maintenant, il avait été épargné. Ses parents avaient été frappé par la mort. Sa fille, César. Tout le monde allait mourir un jour. Un jour, lointain, très lointain. Il la regarda. Elle voulait une seule chose. Se battre. Mais au premier mouvement, tu ne seras plus, petite sotte. Aux yeux de lycanthrope, Kheeva n'est plus rien qu'une idiote. Il ne tue pas les idiots. Pas encore.

« Épargne nous tes sarcasmes tu veux ? Tu sais pourquoi je suis là, je le sais aussi et même le vampire le sait, abrégeons tu veux ? »
« Tu serais déjà morte, si j'avais abrégé. » Il a un sourire calme, posé. « Tu n'es pas prête. Tu ne le seras jamais. Tu as huit cent ans de retard, gamine. Et tu es trop bête pour comprendre l'enjeu de ma propre vie. Si tu es encore en vie aujourd'hui, tu ne le dois qu'à moi, idiote. »

Du coup, il crache, agacé. Il dégaine ses épées, une à une, et les plante devant lui. Trois belles épées. Izaak fait un mètre soixante quatre, c'est une boule de nerf. C'est un moustique, à l'oeil. À l'oeil seulement, car son âme est puissante, et son entité est vieille de plusieurs siècles. Il s'étire. Son oeil est fixe, vif.

« Un chargeur, c'est sept balles. Tu as deux chargeur, donc quatorze balles. Si tu arrives à loger huit balles dans mon crâne, je m'évanouirais. Tu as environ 2% de chance d'y arriver. Si tu loges treize balles dans mes jambes, je ne bougerais plus. Tu as environ 2% de chance d'y arriver. Une balle, c'est le maximum de ce que tu vas faire. A 78%. Deux balles? Je dirais... 23% environ. Quand j'arriverais au corps à corps, j'en aurais pour 2 minutes 70 secondes, et ce à 89% de chance. Si Change' intervient à temps, tu auras 43% de ne pas y rester. Tu fais le calcul, chaton, et tu remarqueras qu'en tout et pour tout, tu as 14% de chance de rester en vie. Je t'avouerais que je suis un grand joueur, et que moi, à ta place, je tenterais sincèrement... » Son oeil brille. « Mais je ne pense pas que tu veuilles mourir avant d'avoir venger ta soeur, pas vrai? » Sourire en coin. « La mort de ta soeur aurait pu arrivé à n'importe quel moment, n'importe quand, par la main de n'importe qui. » Il penche la tête. « De la main du Change', de la mienne, de celle d'un chasseur. »

Il lève son pieds, le pose sur la garde d'un katana, et aussi félinement qu'il est possible, il monte dessus. Il fait du 34, des pieds d'enfants. Il vous emmerde. Dans l'obscurité – les nuages ont ouvert la lune à demi pleine – seuls ses yeux bleus brillent, comme deux lunes pleines. Il a un sourire, et ces belles canines dépassent alors de sa dentition parfaite. Rictus.

« La mort de ta soeur appartient à une instance supérieure, à un plan qui te dépasse, à quelque chose que ta petite cervelle ne pourra même pas saisir. Tu ne te poses pas la question de pourquoi Jake et Vitaly ne m'en tiennent pas compte? De pourquoi je n'ai même pas été disputé? » Il a un petit rire. « Mais tu me dois la vie, petite conne. Tu me la dois, à moi. Le jour où tu as crevé ton alpha, j'étais là. J'étais là, avec Vitaly, mais le prince ne se salie pas les mains. Jamais. Ou rarement. On ne tue pas les congénères. Tu as déjà entendu cette règle, non? Je les ai tué. J'ai tué cette meute. » Il penche la tête, amusé. « 86% des loups mordus ne survivent pas au delà des trois premiers siècles. 45% des loups mordus ayant dépassé les trois siècles mourront avant leur cinquième siècle. La population mordue représente seulement 3% de la population lycane. Les hybrides représentent 23% de la population lycane. Depuis que tu es née, j'ai rajouté 76% de chance à ta survie. Je suis chasseur de chasseur, mais je tue également les miens, pour le bien de la meute. Toi et ta soeur étiez une nuisance, Kheeva. Et les nuisances, ça se crève. Et moi, je suis un purificateur. Quoi de mieux pour purifier qu'une nuisance elle-même? Je suis utile. Pour la Meute. Et ça, tout le monde le sait, même si ils se moquent et me détestent. Ils me doivent tous cela, et c'est pour ça qu'on ne m'attaque pas, Kheeva. Car il y a quelque chose de plus grand que toi, et moi. Quelque chose que l'on appelle la protection de notre race, qui décline, car je suis seul à faire ce métier, tu vois. Et pour cela, tu ne pourras me tuer. »

Il est calme pourtant, calme mais terrible, avec son sourire denté et amusé. Elle mérite la mort, mais elle est trop bête. Et il a la flemme de bouger. Il vient de se faire cinq chasseurs en trois nuits, sans dormir. Il est fatigué. Fatigué, mais jamais diminué. De toute façon, il est habitué, mais là, sincèrement... Flemme aigüe.









Kheeva Callaghan

Kheeva Callaghan
HUNTER. ► membre du staff

► MESSAGES : 233
You'll be surprised, little girl. #Lun 12 Juil - 22:26


Izaak - Tu serais déjà morte, si j'avais abrégé. »', Kheeva encaissa en grimaçant, même si cela ne faisait pas plaisir à entendre encore moins à admettre, il avait raison. Elle ne faisait pas le poids contre lui.'Tu n'es pas prête. Tu ne le seras jamais. Tu as huit cent ans de retard, gamine. Et tu es trop bête pour comprendre l'enjeu de ma propre vie. Si tu es encore en vie aujourd'hui, tu ne le dois qu'à moi, idiote.

Elle ne dit rien, le regarde interloquée. Quoi ? Il délire... Elle ne lui doit rien ! Et surement pas d'être vivante !

Izaak - Un chargeur, c'est sept balles. Tu as deux chargeur, donc quatorze balles. Si tu arrives à loger huit balles dans mon crâne, je m'évanouirais. Tu as environ 2% de chance d'y arriver. Si tu loges treize balles dans mes jambes, je ne bougerais plus. Tu as environ 2% de chance d'y arriver. Une balle, c'est le maximum de ce que tu vas faire. A 78%. Deux balles? Je dirais... 23% environ. Quand j'arriverais au corps à corps, j'en aurais pour 2 minutes 70 secondes, et ce à 89% de chance. Si Change' intervient à temps, tu auras 43% de ne pas y rester. Tu fais le calcul, chaton, et tu remarqueras qu'en tout et pour tout, tu as 14% de chance de rester en vie. Je t'avouerais que je suis un grand joueur, et que moi, à ta place, je tenterais sincèrement...', Kheeva garda son fin sourire tout du long sans le contredire. Sept balles ? Tu fausse tes stats mon chou... Kheeva avait dix-huit balles dans chacun des chargeurs de ses pistolets. Avec le système de tir, le gaz de combustion de chaque tir réduisait le recul tout en réarmant, augmentant la cadence de tir et réduisant le recul. Et puis... Kheeva n'avait jamais cru aux mathématiques.

Izaak - Mais je ne pense pas que tu veuilles mourir avant d'avoir venger ta sœur, pas vrai ? La mort de ta sœur aurait pu arrivé à n'importe quel moment, n'importe quand, par la main de n'importe qui. De la main du Change', de la mienne, de celle d'un chasseur.
Kheeva - Et alors ? Je sais tout ça, tu crois pouvoir te disculper de tout ce sang sur tes mains avec tes phrases toutes faites ? Tu es un assassin, un tueur psychopathe. Que ce chasseur ait failli tuer ma sœur il y à trente ans n'y change rien. Tu l'as tuée. Je vais te tuer ou mourir en essayant et c'est tout.

Izaak - La mort de ta sœur appartient à une instance supérieure, à un plan qui te dépasse, à quelque chose que ta petite cervelle ne pourra même pas saisir. Tu ne te poses pas la question de pourquoi Jake et Vitaly ne m'en tiennent pas compte? De pourquoi je n'ai même pas été disputé?', la louve se mordille la lèvre, c'est faux. Elle le sait, c'est faux ! Jake ne peut pas se moquer de la disparition de Lheena. Vitaly non plus, elle ne peut pas le croire.'Mais tu me dois la vie, petite conne. Tu me la dois, à moi. Le jour où tu as crevé ton alpha, j'étais là. J'étais là, avec Vitaly, mais le prince ne se sali pas les mains. Jamais. Ou rarement. On ne tue pas les congénères. Tu as déjà entendu cette règle, non? Je les ai tué. J'ai tué cette meute.' Elle le regarde sans comprendre, où est-ce qu'il veut en venir ?
Kheeva - ...et ?
Izaak - ...Depuis que tu es née, j'ai rajouté 76% de chance à ta survie. Je suis chasseur de chasseur, mais je tue également les miens, pour le bien de la meute. Toi et ta sœur étiez une nuisance, Kheeva. Et les nuisances, ça se crève.' Non...'Et moi, je suis un purificateur. Quoi de mieux pour purifier qu'une nuisance elle-même? Je suis utile. Pour la Meute. Et ça, tout le monde le sait, même si ils se moquent et me détestent.' C'est faux...' Ils me doivent tous cela, et c'est pour ça qu'on ne m'attaque pas, Kheeva. Car il y a quelque chose de plus grand que toi, et moi. Quelque chose que l'on appelle la protection de notre race, qui décline, car je suis seul à faire ce métier, tu vois. Et pour cela, tu ne pourras me tuer.

Une nuisance ? C'est ça ? Une simple nuisance ? Comme un moustique qu'on tolère et qui, une fois devenu trop irritant, on écrase ? Il s'amuse. Il se joue d'elle avec son large sourire denté. Elle ne veut pas le croire, il y à autre chose. Forcément. Une autre explication, n'importe quoi mais pas ça, pas cette immonde et froide logique de purification ethnique... Mais il à réussit son coup et il le sait, il en savoure chaque haut-le-cœur qui la prend, qui lui fouaille les tripes. Elle n'y croit pas. Mais le doute est là, qui s'insinue, qui la ronge et se glisse en elle et c'est d'une toute petite voix d'enfant qu'elle proteste, aussi pâle que la mort... "Je ne suis pas une nuisance..." avant de reprendre plus fort :

Kheeva - Je ne suis pas une nuisance ! Tu mens ! C'est juste ta vision d'un monde, déformée par ton esprit malade et pervers, je refuse de te croire ! Ma sœur ne l'était pas, c'était une fille gentille et douce qui n'aurait jamais fait de mal sans y être contrainte ! Ose me dire qu'elle méritait de mourir comme ça dans un foutu lit d'hôpital ! Ose me dire que je suis un danger pour les notre quand je n'ai jamais chassé un humain, alors que tu décime des villages entiers...

Sa voix tressaillit, prenant un accent presque plaintif, comme si elle cherchait autant à se convaincre elle que lui.









Izaak A. Solokoff

Izaak A. Solokoff
CRIMINEL. ► meurtrier.
membre du staff.

► MESSAGES : 93
You'll be surprised, little girl. #Mar 13 Juil - 10:14




« Ils me doivent tous cela, et c'est pour ça qu'on ne m'attaque pas, Kheeva. Car il y a quelque chose de plus grand que toi, et moi. Quelque chose que l'on appelle la protection de notre race, qui décline, car je suis seul à faire ce métier, tu vois. Et pour cela, tu ne pourras me tuer. »

Fin de conversation. Perché sur son katana, on dirait un oiseau de mauvaise augure. Le présage est d'autant plus fort que son manteau noir tombe derrière lui, fendu en deux, comme la queue d'un volatile sombre. Dans l'obscurité, les prunelles bleus forment deux plaines lune luisantes. Izaak ressemble à un chien. Il est le grand méchant loup des histoires pour enfant, celui qu'on ne doit pas croiser. Pourtant, il n'est pas si méchant. Enfin, c'est son avis. Il ne tue pas tous ceux qu'il rencontre. Loin de là. Un instant, il se fait même vexant, comme il la lâche du regard sans peur, sans crainte. Elle n'arrivera à rien. Pas avec lui. Il a passé l'âge de s'amuser avec les chiots. Une odeur de charbon, de poudre, autre que celle de la lycane. Il descends d'un bond souple de son katana qui n'a pas bougé du sol. Izaak est léger comme la plume. C'est ce qui fait sa grande vitesse. Ce combiné à sa petite taille, à ses jambes et ses bras trop longs, et à un corps parfaitement souple et élastique, sans qu'il ne craigne la douleur, cela en fait un champion parfait du duel. Des années d'expérience. Son regard quitte la forêt comme elle chuchote. Choquée, gamine? On ne joue pas avec plus grands que soit. Si avant il s'amusait, là, il ne s'amuse plus. Le travail l'appelle... Alors, bouge, gamine.

« Je ne suis pas une nuisance ! Tu mens ! C'est juste ta vision d'un monde, déformée par ton esprit malade et pervers, je refuse de te croire ! Ma sœur ne l'était pas, c'était une fille gentille et douce qui n'aurait jamais fait de mal sans y être contrainte ! Ose me dire qu'elle méritait de mourir comme ça dans un foutu lit d'hôpital ! Ose me dire que je suis un danger pour les notre quand je n'ai jamais chassé un humain, alors que tu décime des villages entiers... »

Il la regarde, puis finalement éclate de rire, un rire qui dévoile ses belles dents aiguisées et rougies de sang. Le sien. À lui faire éclater la cervelle, il fallait bien se douter que ça coulerait tôt ou tard. Il les lèche, un instant, puis la regarde, un sourire levé. Elle rigole, là? Puis il reprends, léger encore :

« Mon esprit est loin d'être malade. Il est même plus que lucide. » Il passe une main sur la garde de son katana, doux et aimant. « La perversité... De famille, j'imagine. » Rires. « Mais laisse moi t'expliquer une chose : ce n'est pas parce que tu es lycane que tu es éternelle, petite sotte. Tout le monde meurt. Sur un lit d'hôpital, sur un champ de bataille, d'un arrêt cardiaque ou pendant une randonnée. Personne ne sera épargner. Pas même toi, pas même moi. Nous allons tous mourir un jour, et si cela insupporte qu'un gars 'comme moi' est tué ta soeur, alors... »

Pouf. Il a disparu. Izaak? Un katana à la main, derrière Kheeva. Un souffle, elle s'en rends compte, se retourne, mais déjà il n'est plus là. En face d'elle, si proche, puis disparaît à nouveau. Sur une branche perchée, il a un petit rire. Rapide? Non. Pas seulement. Plus que ça. Tellement plus...

« … Tu pleurs pour rien. Tout ça n'est que de votre faute. Crois-tu que Kharon.. mh. Que Kveld était d'accord avec les plans de Wolfgang? Kirill et Lycaon? Non. Ils ne l'étaient pas. Mais vous avez agis stupidement, vous avez ouvert vos gueules quand ils ne le fallaient pas. Vous avez perdu à un jeu duquel vous ne connaissiez pas les règles. Dans quelques jours, Wolfgang ira voir Rufus, et ils pactiseront. Tu sais pourquoi? Car il n'est pas bête, car il n'est mauvais. » Izaak soupire, las finalement. « Mon dieu, je complimente quelqu'un... » Hoche la tête, sourire ennuyé. « Vous vous êtes mis en travers de son chemin. Vous étiez des nuisances que j'ai essuyé. Malheureusement, tu as vécu... J'ai peut être mal calculé. Qu'importe. Tu ne peux t'en vouloir qu'à toi même. Tu n'aurais pas fait la guerre, tu te serais tû, tu aurais attendu trois petits mois... Alors oui, ta soeur serait encore en vie, et toi, tu ne serais pas là, en face de moi, à prendre la vérité en pleine gueule. » Rires. « Kirill est de nouveau dans la meute. Il a été plus intelligent que vous. Encore une fois. »

Et il disparaît à nouveau, apparaissant sur le sol. Il range ses katanas, un à un, sans plus faire attention à elle.

« Et... Kheeva. Ne me mens pas. Je déteste que l'on me mente. » Il relève la tête, son oeil sur pose sur elle, froid, sévère. « Tu es mieux que moi à quelques degrés seulement. Toi aussi, tu as tué. Toi aussi, tu sais te servir d'une arme. On ne se sert pas d'une arme quand on est pacifiste, petite sotte. Tu as fais la guerre, tu as du sang sur les mains. Sauf que moi, ce fut utile... » Rires. « Joindre l'utile, à l'agréable. »

Les katanas rangées, il sent l'odeur de celui qui approche. Regard sur le côté, puis finalement il snobe totalement Kheeva, posant ses yeux en forme de lune sur le Change', avec un sourire fin et malicieux.

« Abrégeons, si tu veux : ramène la. »

Puis il repart, sans la regarder. L'oreille tendue, la proie est là. Elle arrive. Plus intéressante que Kheeva.









The Changelin'

The Changelin'
PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
You'll be surprised, little girl. #Mar 13 Juil - 11:06


Le Change' comme disait si bien Izaak n'avait pas retenu Kheeva. Elle le lui avait dit pourtant,je vais tuer Izaak Solokov. Soit. Lui n'y avait jamais cru. Mais il n'avait rien dit. A quoi bon. On ne croit jamais que soi même, elle n'aurait rien écouté. Si Changelin' était délibérément provocateur, il était aussi sage quoiqu'il se faisait un plaisir de se faire passer pour idiot. Il gagnait tellement plus à ce qu'on ne le prenne jamais au sérieux. Bien sûr si le Conseil avait pu gober ça aussi ça l'aurait arrangé mais... après tout il n'était pas le seul paria exilé.

Perché sur sa branche d'arbre, silencieux, pratiquement invisible malgré son maquillage et sa tenue tape à l'oeil. Kheeva avait eu du mal le concevoir, mais il passait réellement inaperçu à moins que comme là, il ne désire de se laisser voir. Il avait également quelques principes de politesse et de toute façon ce ne serait pas la première fois qu'il s'arrêtait pour faire la conversation à Izaak Solokov. Il l'avait dit, il ne s'opposerait pas si combat il y avait, si meurtre il y avait. Il venait simplement ramasser les morceaux ou racompagner son élève une fois qu'elle aurait appris la leçon qu'il y avait à prendre en Hongrie. Il n'avait pas les talents de voyance de la magnifique Kohar dont lui même avait dit qu'elle était une étoile tombée du ciel. Mais il devinait que ce ne serait pas ce soir là que tout se jouerait pour Kheeva et Izaak. Alors, patiemment, il avait écouté ce que chacun avait à dire, arbitrant en silence, impassible. Certains mots feraient plus mal que d'autres et sans doute Kheeva serait-elle furieuse, mais les choses devaient se passer ainsi.

« Et... Kheeva. Ne me mens pas. Je déteste que l'on me mente. Tu es mieux que moi à quelques degrés seulement. Toi aussi, tu as tué. Toi aussi, tu sais te servir d'une arme. On ne se sert pas d'une arme quand on est pacifiste, petite sotte. Tu as fais la guerre, tu as du sang sur les mains. Sauf que moi, ce fut utile... Joindre l'utile, à l'agréable. »

Il fallait qu'elle le sache. En tant que chasseurs ils tuaient, ils y prenaient parfois du plaisir et s'y amusait. Il valait mieux d'ailleurs. Il fallait qu'elle accepte de prendre des vies sans en prendre la culpabilité. Il n'était pas question de se prendre pour Dieu. Changelin' tuait à l'aveuglette laissant le choix des contrats au hasard. Son seul principe: il ne tuait pas les gosses. C'était bien le seul. Kheeva parlait encore d'Izaak comme d'un tueur fou. Il fallait qu'elle comprenne qu'il ne faisait ni plus ni moins que ce qu'eux faisaient. Il se trouvait simplement que Kheeva et lui avaient un terrain de mésentente. C'était tout. Il l'appuierait, le jour où elle serait prête. Pas aujourd'hui.

« Abrégeons, si tu veux : ramène la. »

Un signe de la main, le vampire saute de sa branche et pense à l'intention d'Izaak bonne chasse. Il ne doute pas qu'elle le sera. Puis le géant se retourne vers Kheeva.

« Allez viens. On rentre gamine. »









Kheeva Callaghan

Kheeva Callaghan
HUNTER. ► membre du staff

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You'll be surprised, little girl. #Mer 14 Juil - 15:03


Trois petits mois ?! Elle en pleurait de rage. C'était long, trop long. Lheena aussi le pensait, elles étaient toutes deux d'accord là dessus. Trois petits mois... et combien de victimes ? Combien de morts innocents en un si court laps de temps, tout ça pour quoi ? La mémoire d'un homme ? Un pendule brisé ? Tout ce carnage pour si peu... cela valait-il réellement le coup ? La seule et unique chose qu'elle reprochait à Wolfgang c'était son attente. Trois mois... Il aurait du agir tout de suite. Sans attendre.

Izaak - Et... Kheeva. Ne me mens pas. Je déteste que l'on me mente. Tu es mieux que moi à quelques degrés seulement. Toi aussi, tu as tué. Toi aussi, tu sais te servir d'une arme. On ne se sert pas d'une arme quand on est pacifiste, petite sotte. Tu as fais la guerre, tu as du sang sur les mains. Sauf que moi, ce fut utile... Joindre l'utile, à l'agréable.

Inutile ?!! Toutes ces guerres, ces intrigues et ces complots, tout ceci, orchestré par la Meute, comment tout cela avait-il pu être inutile ? En éliminer quelques uns pour le bien des autres ? Au final c'était la même logique qu'appliquait Izaak. Mais sa logique à lui était pervertie, il le fallait, sinon cela reviendrait à dire qu'elle n'est qu'un monstre comme lui. Non elle n'était pas comme lui, tuer, elle n'avait jamais retirer la moindre satisfaction à tuer. Elle avait tuer des douzaines d'humains, mais en faisant ça elle en avait sauver tellement d'autres... pas vrai ? Elle n'était pas comme lui, elle était différente ! N'est-ce pas ? Elle l'était ? Elle voulait le croire... il fallait qu'elle le croit... Elle n'entends même plus Izaak tant elle est bouleversée. Elle ne voit pas les deux hommes échanger un bref salut. Dans sa tête, il n'y à qu'une idée, qu'un mot, une interrogation qui la ronge et la torture. Elle est différente ? Puis d'un coup, il n'y à plus que lui dans son champs de vision. Hébétée, elle relève ses yeux humides vers lui, complètement paumée, juste avant de l'agripper et de se blottir contre lui comme si elle cherchait à se fondre en lui, presque désespérément pour étouffer le long cri d'angoisse qui lui sort des tripes.

Changelin' - Allez viens. On rentre gamine.

Rien de plus, pas même une parole de réconfort, un geste apaisant. Mais ce n'est pas la peine, c'est presque le mieux qu'il lui pouvait dire de toute façon. Désolé ? Je te l'avais dit ? Comme c'est creux et vide... Non, tout ce dont elle à besoin, ce dont elle rêve, c'est qu'il l'emmène loin d'ici. Elle passe rapidement sa main devant ses yeux pour en chasser cette humidité et hoche la tête vaguement, avant de le suivre. Toujours collée à lui.










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