Il avait passé la nuit dehors. Aucune envie de dormir. Aucune envie de retrouvait la solitude de son lit vide. Aucune envie de rentrait. Le jeune homme avait préféré de loin déambulait dans les rues desserte que s’enfermer dans son appartement où il n’avait rien à y faire. Il avait des marchés à conclure et plus vite ses affaires serait bouclé, plus vite il pourrait passer a autre chose. C’était un garçon qui sortait sans aucun doute du lot. Pas qu’il veuille se faire remarquer, bien au contraire d’ailleurs, mais son physique avantageux et son air mystérieux ne pouvait qu’attirer le regard. Il scrutait l’horizon de ses yeux vert sans se douter une seule seconde qu’une jeune fille faisait de même au même instant sans qu’il ne puisse l’apercevoir. De sa cachette, il avait une vue superbe sur la ville et avait tout le loisir d’observé l’effervescence d’en bas due au marché. Silencieux et calme, une dose de mystère se dégager de ce jeune homme âgé d’a peine vingt ou vingt et un et qui semblait pourtant avoir vécu bien des choses. Une certaine maturité se lisait sur son visage et malgré son air serein tout laissé supposer que le poids de certaine responsabilité reposer sur ses épaules, bien qu’il soit incapable de s’en plaindre. Sawyer - car c’était là son nom – était un garçon très observateur et possédant un grand sens de la déduction. Il voyait des choses que bien des gens étant incapable d’apercevoir. Solitaire dans l’âme et assez indépendant, il avait tendance à vivre en marge de la société bien qu’il attirait les autres comme un amant. Inutile pour lui de se faire remarquer, les autres le faisait à sa place, aimant s’entourait de se mystérieux personnage indéchiffrable. Le jeune homme était donc souvent populaire sans vraiment le vouloir mais il gardait toujours sa liberté sans jamais se poser. Aux expressions des visages de certain commerçant il avait déjà deviné bien des choses et savourait secrètement ses petites découvertes qu’il gardait égoïstement pour lui dans le seul but de se distraire. La marchande de poisson avait une aventure avec le boulanger. La fleuriste était enceinte et le boucher malade. Lasser de ses observations qui n’avait pas réel intérêt, Sawyer rejoignit le marché. Il se dirigea vers l’antiquaire, lançant un regard suspect aux alentour pour être certain que personne ne l’observer. Un coup d’œil à gauche. Un autre à droite. Personne. L’allure du jeune homme était assuré mais en rien arrogante bien qu’elle imposait de suite le respect. Le marchant s’approcha alors de lui et afficha un large sourire visiblement ravie de se trouver face a un client.

Marchant – « Monsieur quel joie de vous revoir. Vous êtes venue m’acheter quelque chose. Regarder. Regarder. J’ai des choses magnifique » scanda-t-il en montra son étalage avec ses bras. « Un collier pour une belle gazelle ? Une lampe pour exaucer vos souhaits ? Un...
Sawyer – « Non merci » le coupa-t-il d’un ton sans équivoque.

Sawyer mis alors la main dans sa poche et en sortie un tissu de couleur marron replier qu’il posa sur la table devant le marchant.

Sawyer – « Je ne viens pas acheter. » Il marqua une pause et reprit. « Je viens vendre. »

Le jeune homme avait toujours cette grande capacité d’utiliser le moins possible de mots dans ses phrases. Le bavardage inutile n’était vraiment pas dans ses habitudes et il préférait toujours passait à l’essentiel. Parfois même il s’abstenait de tout commentaire, son regard et son air fermé traduisant beaucoup plus ses impressions que de simples mots. Il était toujours dur d’interpréter les pensée de Sawyer tant il semblait être un coffre fort fermé a double tour avec triple serrures et de nombre cadenas. Même le ton de sa voix ne donner en général guère envie d’en apprendre sur lui et dissuader bien des gens à creuser le personnage. Tout dans ses expression imposer le respect et c’était un homme qui semblait avoir la stature pour devenir un bon leader. Il déplia le bout de tissu sous le regard attentif du marchant qui eut une expression de surprise en apercevant un magnifique saphir au bout du collier.

Marchant – « C’est un vrai ? » Sawyer ne répondit pas mais a son expression calme et détendu on pouvait facilement devinait que c’était le cas. « Oh mais il est magnifique. Somptueux. Ravissant. »

Le marchant leva la tête vers Sawyer, l’observant d’un air soupçonneux. Il n’avait rien d’un noble et bien qu’il ait fier allure ce n’était certainement pas à ses vêtements assez simplistes qu’il le devait. Rien dans l’apparence du jeune homme ne laissait supposer une quelconque richesse et un paysan n’aurait certainement pas eut l’argent nécessaire pour posséder un bien aussi précieux.

Sawyer – « Il était à ma mère » affirma-t-il avec une certaine froideur pour mettre fin aux accusations non formulé du commerçant.

Ce dernier se détendit, croyant avec une facilité déconcertante a un quelconque héritage d’un enfant devenu orphelin bien trop prématurément. Mais alors que la vente allait être conclu et que le marchant allait donner son prix, le regard de Sawyer fût attiré au loin par un commerçant mécontent. Apparemment une jeune fille – fort jolie d’ailleurs – avait volé une pomme. Ne prêtant plus du tout attention a l’antiquaire, il recouvrit le collier du tissu en toute hâte et le remis dans sa poche sous les protestations du marchant légèrement paniqué de perdre une aussi belle vente.

Sawyer – « Je reviendrais »

Sur ce il se dirigea a grand pas vers le vendeur de fruit, son air mystérieux ne le lâchant pas d’une semelle. Il interrompus la voleuse dans sa fuite en lui barrant la route, se trouvant face à lui, imposant et imperturbable. Le commerçant afficha un sourire carnassier, ravie de voir sa criminelle en mauvaise posture mais il se trompait sur les intentions de Sawyer…

Sawyer – « Ah dieu merci tu les as finalement trouvé ! J’ai cru qu’on en trouverai jamais. Et si nous ne rapportons pas de pomme a Sir Slayers, tu sais très bien ce qu’il va arrivait. »

Il fit glisser son index sur toute la largeur son cou avec une grimace, faisant ainsi comprendre que se qu’il risquait d’arrivé n’était autre que la peine capitale. La mort… pas décapitation ! Il avait employé un ton qui se voulait jovial et familier, comme s’il connaissait la belle étrangère. Pourtant il ne l’avait jamais vu, il en était certain. Il n’était pas homme a femme et n’usait pas de ses charmes pour deux sous. Néanmoins il savait reconnaitre une charmante créature quand il en voyait une. De longs cheveux d’un noir de jais. Une peau ambré synonyme de bohème et respirant le soleil. Un regard d’une profondeur inégalable et des courbes laissant rêveur le plus prude des hommes.

Le regard du jeune homme se posa sur elle, une lueur de mystère s’attardant dans ses yeux vert. A présent c’était a elle de choisir si elle le suivait dans son plan où si elle préférait se débrouiller seule….

Elle fronça les sourcils mais il ne perdit pas son assurance pour autant. Elle ne semblait pas fragile. Elle ne semblait pas incapable de se défendre. Elle ne semblait pas quémander son aide. Pourtant il le lui offrait sans qu’elle n’ait besoin de le demander. Il ne se prenait pas pour un grand seigneur et se savait dépourvue de toute gêne de héro aux grands cœurs. Il n’espérait pas obtenir ses faveurs à lui apportant ainsi son assistance. Il ne lui devait rien. Il se contentait seulement d’agir comme bon lui semblant, s’inquiétant moyennement du fait que ça la dérange ou pas. Il ne lui imposer en rien sa présence mais pour l’instant il n’avait aucunement l’intention de s’en aller, et ça ne serait sûrement pas un banal froncement de sourcil qui le ferait changer d’avis.

Le marchant posa sa main sur l’épaule de la belle inconnu, étant prêt a abattre un quelconque châtiment sur elle. Elle interrompus son geste. Une facilité assez déconcertante. Un regard vers elle. Une pensée déplaisante. Il s’empêcha de la chasser. Rien dans son expression ne la trahissez mais elle n’avait rien à faire dans sa tête. Trop de question sans réponse. Trop de curiosité éveillée. Hors de question de bouger.

Fox- « Je suis... navrée de vous avoir induit en erreur. Nous comptons acheter. N'est-ce pas?

Elle acceptait son soutien. Elle réclamait le sien. Elle faisait preuve d’une certaine arrogance dont elle ne devait même pas avoir conscience. Elle le mettait au défi. Il le savait. S’il tenait tant a l’aider pourquoi ne pas payer ses pommes ? Tel était les pensées de cette fille. Aucune envie de la décevoir. Aucune désir de le faire. Aucune raison de ne pas lui donner ce quelle convoiter. Pas un mot. Il sortit une liasse de billets de sa poche. En tira un billet. Le tendit aux commerçants. Dix pommes. Minimum. Voilà ce que son simple billet pouvait payer. Bien plus qu’elle ne le pourrait. Aucunement l’intention d’exposer sa richesse a ses yeux. Aucune raison de s’en vanter. L’argent ne fait pas le bonheur. Il le savait.

Sawyer – « C’est suffisant ? »

Le marchant hésita. Sawyer pouvait payer d’avantage. Il le savait. Jusqu’où serait-il prêt à aller pour que la fugitive soit hors de danger ? Bonne question. Quoi que. Mauvaise peut-être. Avidité quand tu nous tiens. Défauts purement humain. Faiblesse pour certain. Avantage pour d’autre. Regard vers l’inconnu. Envie de savoir son prénom. Envie de la connaitre d’avantage. Silence toutefois. La situation le nécessité….

Une nouvelle mission. Un nouveau but. Une nouvelle façon de rendre le monde meilleur. Une nouvelle cible. Un objet a récupéré. De la plus haute importance. Smoking taillé sur mesure. Cravate noué et air coincé de mise. Sawyer était mystérieux et indéchiffrable comme a son habitude. L’entrée était pleine de monde. Des gens de la haute société. Argent et convoitise. Apparence et bonne figure. Des éclats de rire retentissaient tandis que des hommes faisaient des baises mains par politesse. Les hommes en costume. Les femmes en robe. Toutes plus coquette les uns que les autres. Ce monde de paillette et de luxe n’était pas pour lui. Il n’avait jamais voulu en faire partit. Ce n’était pas le sien. Ce soir il le serait. Ce soir il ferait partit des gens qu’il faut connaitre. Il côtoierait les dames et se fondrait dans la masse. Allure de gentleman, il se dirigea à l’intérieur après avoir donné son nom. Celui-ci lui ouvrit toutes les portes. Beaucoup plus connu qu’il ne l’aurait souhaité. Tout le monde étaient en grande pompe se soir. Les serveurs se promenaient avec des coupes de champagne. Les conversations étaient dignes et convenable. L’endroit était luxueux et éclairait de lustre composé de diamants. La plus petite chose présente ici aurait fait le bonheur de n’importe quel pauvre et l’aurait mis à l’abri du besoin pour plusieurs années. Sawyer observait. Il attendait le bon moment pour atteindre sa cible. Pour l’instant tout ce déroulé a la perfection. Pour l’instant…

La cible est charmée. Lui l’es également. Peut-être. Il ne devrait pas. Seul la mission compte. Il se révélait être plus compliqué que prévu. La lady a de l’avance sur lui. Privilège féminin. Dur de l’égalé sur se point. Question de préférence sexuelle. Il est toutefois réfléchit et imaginatif. Il l’éloigne de son contrat. Essaye néanmoins. Elle lui attire les rires moqueurs de femmes alentour. Peu importe. Il ne charmait pas de cette façon. Semble diversion. Simple ruse. Simple technique pour se retrouver seule avec elle. Ça semble mal commencer pour lui. Il ne lâcha pas. Bientôt elle accepta son invitation. A contrecœur. Bien entendu. Un baiser sur leurs lèvres. Il baissa le regard. Inutile de voir se qu’il ne désirait pas se rappeler. Elle le suivit avec une démarche féline qui attire le regard. Distingué et attirant à la fois. Il aurait aimé qu’elle marche devant lui. Elle se retrouvait plus ou moins à sa hauteur. Ça ne lui plaisait pas. Cela ne présageait rien de bon. Il avait raison. Rayon de lune. Air frais du balcon. Elle s’empressa de le plaqua au mur. Aucun sourire espiègle. Amuser ou sadique. Aucune peur. Air froid et mystérieux. Encore. Toujours. Elle pensait avoir le dessus. Il préférait la laisser faire. Pour l’instant.

Fox – « Alors que ce soit clair, je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas ce que tu fais ni pour qui tu bosses mais ÇA c'est MON contrat et j'ai pas l'intention de le céder. »

Caractérielle. Têtue. Borner. Coriace. Sur d’elle. Vive. Déterminer. Forte. Persuasive. Elle semblait ainsi. Il aimait ça. Aveux. Elle était espionne. Lui aussi. C’était évident. C’était son contrat ? Elle se trompait.

Saw – « Bien » dit-il avec froideur et la lâchant pas du regard.

D’un geste vif, il fit glisser son pied entre ses deux jambes pour l’enrouler et elle eut un léger mouvement en arrière, comme si elle allait tomber a cause de cela . Il en profita. A lui la liberté. De nouveau. Il s’écarta d’elle. Distance raisonnable. Voulue. Préférable. Il écarte sa veste de costume. Elle peut apercevoir une arme d’un côté. Un couteau de l’autre. Il referme sa veste.

Saw – « Ne m’oblige pas a m’en servir. Qui t’emploie ? »