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Maïka ClashSORCIERE. ► femme au foyer.
► MESSAGES : 114 Jeu 26 Aoû - 4:08 |
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| Jamais, elle n’aurait cru que des idiots du ministère auraient pu s’en prendre à un gosse. Ils avaient osé à toucher à la petite tête de son Ellis qui faisait les librairies pour trouver des livres et des grimoires de tout genre pour assouvir la soif de savoir de l’aîné des Clash. Comment pouvait-il s’en prendre à un petit garçon de huit ans ? Parce qu’il portait le nom de famille de son père, un criminel endurci, recherché et qui faisait des dégâts ?! Il fallait tomber bien bas pour s’en prendre à un enfant totalement innocent qui ne cherchait qu’à continuer sa petite vie n’étant plus ou moins au courant de ce que son père faisait. Ellis le savait sûrement, mais il n’était pas le garçon qui tapait la discute à sa mère. Il disait ce qui était le nécessaire. Rien de plus. Il avait une nette préférence pour Edward. Maïka pouvait faire les crises qu’elle voulait, mais elle n’avait pas été aussi présente pour Ellis qu’elle ne l’avait été pour les autres et contrairement à Edward pour les autres en question, les douze autres enfants, elle était là pour tous leurs petits bobos et les petits évènements qui donnaient le sourire à une mère. Ellis avait été le premier enfant qu’elle avait eu. À l’âge de seize ans, lorsqu’elle était encore aux études à Salem, Edward l’avait forcé à faire sa septième année. Loin de son propre fils. Loin de son mari. Elle avait supplié à genoux Edward de l’épargner de ne pas l’envoyer aussi loin d’Ellis. Il ne voulait rien entendre. Bref, Edward avait manqué bien des choses avec les autres enfants, mais il avait eu tous les moments privilégiés du premier fils. Pourtant, Maïka aimait énormément Ellis, malgré tout. Elle aimait le gâter. Elle aimait lui rapporter des livres où l’emmener avec elle pour lui faire choisir le livre ou les livres qu’il désirait. Elle ne l’avait jamais empêché qu’il s’instruise. Elle l’avait toujours aidé de son mieux en emménageant le grenier pour lui. Ce n’était pas le plus luxueux un grenier, mais elle avait fait un grand ménage pour le transformer en vrai bibliothèque d’un énorme manoir avec des tapis et des tables avec des lampes dessus. Ellis avait toujours été gâté. Elle prenait mal qu’on s’attaque à son fils. Elle ne le prendrait pour aucun autre de ses enfants de toute manière. Elle avait montré les dents envers les deux hommes du ministère. Elle avait sorti sa baguette en les menaçant qu’une mère en furie n’était pas mieux qu’Edward Clash. Elle avait attrapé Ellis d’une main et avait pris les livres que tenait son fils. Elle transplana avec son fils et les livres dans une main. Elle les avait volés, mais elle allait repasser à Londres pour déposer de l’argent. Elle n’était pas une voleuse. Elle n’avait pas besoin de voler pour obtenir ce qu’elle voulait. L’argent, elle n’en manquait pas et ni Clash d’ailleurs. Deux familles de sang-pur. De plus, la famille de Maïka avait une entreprise à Hawaï ce qui n’aidait pas à ce qu’elle manque d’argent. Elle arriva au manoir en compagnie de Ellis un peu plus tôt que prévu. Elle regarda Ellis qui avait une marque dans le front qu’il n’avait pas eu lorsqu’ils ont quitté le manoir pour aller magasiner un peu. « Ça va ? » dit-elle pour voir s’il ne lui avait pas fait mal. « Ellis, est-ce qu’ils t’ont fait du mal. Tu dois me le dire… » Aucune réponse, mais elle prit le bras de son fils et regarda où ils avaient mis leur sale main sur son fils remarquant des bleus sur le haut de l’épaule. Elle grogna et finit par le lâcher. Saleté ! Elle devait en glisser un mot en urgence à Edward. Ils devaient payer. Elle laissa Ellis partir et sortit le cellulaire qu’elle utilisait habituellement pour appeler Edward. Elle appela à mainte reprise n’ayant aucune réponse. Elle téléphona sans arrêt. Elle finit par arrêter à la quinzième comprenant qu’il allait lancer plutôt le téléphone que lui réponde. Elle garda sa frustration intérieurement en s’occupant des enfants en attendant Edward, s’il rentrait bien sur. Mais elle n’oublierait pas les deux hommes ayant pris en note chaque détail. Elle ne pouvait supporter le fait que quelqu’un puisse s’en prendre à un enfant pour atteindre les parents. Ce fut plus tard qu’Edward rentra. Elle l’intercepta devant les enfants en croisant les doigts pour ne pas recevoir une claque pour l’avoir appelé aussi souvent. « Ne me frappe pas. ! » Les premiers mots. Le premier boujour. La première chose qu’elle put dire. « Je n’ai pas appelé pour rien aussi souvent. » Elle regarda du coin de l’œil les autres enfants. Elle ne voulait pas que les plus vieux comprennent le sujet de la discussion des deux adultes. S’il y avait un sujet de discussion et si Edward laisse Maïka parler. C’était un exploit. Elle prit au plus profond d’elle qu’elle est cette chance de le faire.«viens à la cuisine. Je préfère… parler de ça ailleurs. Pas devant eux. » Avait-elle chuchoté puisqu’Haimie les regardait avec cette curiosité qu’elle lui connaissait. Elle recula jusqu’à la cuisine où elle s’assit sur l’un des comptoirs. « Je suis sortie aujourd’hui avec Ellis pour aller lui acheter des nouveaux livres et grimoires. On était dans une boutique à Londres. Ils ont reconnu sa tête. Il te ressemble beaucoup et le propriétaire du magasin connait Ellis… Il l’appelle Monsieur Clash. Il y avait deux représentants du ministère. Je crois que c’était des aurors ou dans ce genre. Bref, Ellis a été attaqué par ses hommes. Il y a des bleus sur son épaule et il a saigné du front… » Elle tentait de rester calme, mais on pouvait voir clairement qu’elle ne supportait aucunement qu’on lui ait touché. Elle n’acceptait jamais le fait qu’on s’en prenne à ses enfants. « J’étais tellement fâchée que je te téléphonais… je… » Elle regardait tout d’un coup Edward avec un petit air effrayé… « tu… tu es fâché contre moi ? » Elle avait peur d’être cognée. Elle avait peur de recevoir une claque. Ça faisait si longtemps qu’elle n’avait pas eu ce genre de correction. Elle n’avait pas envie. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 12 Sep - 19:01 |
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Edward Clash était colérique, c'était vrai. Mais qui n'aurait pas été énervé en entendant une neuvième fois le portable sonnait? Il gronda, sachant pertinemment qui c'était, mais là, il était occupé. Il était toujours occupé, tous les jours, toutes les minutes, et elle arrivait encore à l'emmerder. Même ici, au travail, perdu en plein milieu de l'écosse, elle arrivait à l'emmerder. Il se pencha un peu, alors que la gamine sous lui eut un soubresaut. Il posa sa main sur sa gorge, la regardant avec cet air terrible qu'il pouvait avoir parfois, et attrapa le téléphone. Il affichait déjà onze appels en absence. D'une seule et même personne. « Ma. », c'était ce qui était affiché. Court, bref, concis. Ma. Ça aurait pu être La mienne, ma femme, chérie, mais c'était juste Ma. Comme le diminutif de Maïka, ou Ma salope, Ma copine, Ma femme. Ma, seulement Ma. Il entendit un sanglot venir de la gamine, qui posait ses mains sur ses épaules pour le repousser, les joues mouillées. Il jeta le téléphone. Il y eut un bruit, et le téléphone se remit à vibrer. Il grogna cette fois-ci. « Hey, attrape le téléphone et éclate le. Ça me fait débander, cette sonnerie de merde. » La gamine en dessous supplia, mais déjà la main se resserrait sur sa gorge et il reprenait son activité. Sur le sol, trois corps baignaient dans leur sang. Elle était la dernière, et elle allait mourir. Bientôt. Elle le savait, c'était sa petite destinée à elle. Finir violer sur la table de la salle à manger, entourée de sa famille. Le téléphone sonnait encore, alors qu'il tremblait, se penchant un peu plus sur elle. Le flot chaud en elle la fit vomir sur le côté. Il se redressa, recula, remonta son pantalon et ferma la ceinture, sans un mot de plus. Derrière, Clay avança et trancha la gorge à la gamine qui hurla, une fois, et s'étouffa finalement dans le sang qui gicla. Le plus fantastique dans ce genre de crime, c'était que c'était sale, et pourtant, c'était un travail très « propre » en soit. Un travail propre, car jamais personne ne pourrait retrouver des empruntes. Aucune preuve tangible. La seule personne qui aurait pu être identifié était Edward Clash, mais lui n'avait pas peur. Il n'avait plus peur depuis longtemps maintenant. Il avança calmement, se pencha et ramassa le téléphone, que personne n'avait toucher, malgré l'ordre de Clash. Ce n'était qu'une colère passagère après tout. « Elle était persistante, aujourd'hui. » « Elle doit être en rut. » « Elle m'emmerde surtout. » « La dure loi du mariage...! Mon pauvre Ed', dans quoi tu t'es aventuré... » « J'sais pas, mais ça m'fait peur. » Vraiment peur. Il enfonça le téléphone dans sa poche, détourna le regard. Le quota était fait. Les Steeson ne parleraient plus jamais à présent. Edward regarda ses hommes et les congédia. Maintenant, il devrait se débrouiller avec sa propre famille, et si possible, ne pas tous les tuer et les enterrer. Il soupira, pris sur lui, et transplana aussitôt au Manoir. Il n'était pas spécialement tard. Au contraire même, il avait fini tôt – pour une fois. Il regarda la porte, regarda le jardin. Il aurait payé un million pour qu'on lui donne une mission et qu'il ne rentre pas chez lui... surtout pas après quinze coups de téléphone. Elle allait lui sortir quoi cette fois? Traîne pas avec des salopes et aime moi plus? Pauvre conne. Il poussa la porte, avec un air terrible. Son regard se posa aussitôt sur Maïka. Son envie de l'instant? Lui en collait une, une bonne, directement dans la joue. « Ne me frappe pas. ! » « Et pourquoi pas...? » Il la regarda, avec un air purement agacé. « Je n’ai pas appelé pour rien aussi souvent. » Il fronça doucement les sourcils. Qu'est-ce qu'elle voulait dire, par « pour rien » ? Car elle croyait encore qu'il s'était tapé la première putain du coin? C'était ça, ce qui était important? Qu'elle meurt sur le champ si c'était ça, sa définition de l'importance. « Viens à la cuisine. Je préfère… parler de ça ailleurs. Pas devant eux. » Il la fixa un instant, regarda les enfants, et finalement la suivit plutôt docilement. En temps normal, il aurait pris une bière et se serait avachi dans le canapé. Une autre fois, peut être aurait-il pris une douche avant. Peut-être aurait-il touché sa femme aussi. Mais pas ce soir. Il resta dans l'encadrement de la porte, si large que la porte n'aurait pas même fait dix centimètres qu'elle se serait retrouvée bloquée par son épaule. Edward Clash avait de la carrure. Il avait été batteur dans l'équipe de quidditch de Salem. Il avait été un terrible capitaine aussi. Il avait été terrible sous tous les aspects de toute façon. « Je suis sortie aujourd’hui avec Ellis pour aller lui acheter des nouveaux livres et grimoires. On était dans une boutique à Londres. Ils ont reconnu sa tête. Il te ressemble beaucoup et le propriétaire du magasin connait Ellis… Il l’appelle Monsieur Clash. Il y avait deux représentants du ministère. Je crois que c’était des aurors ou dans ce genre. Bref, Ellis a été attaqué par ses hommes. Il y a des bleus sur son épaule et il a saigné du front… » Edward ne cilla pas, pas à un seul moment. Il était resté le même, et ses yeux n'avaient pas vacillé à un seul moment. Il était cet homme, droit et implacable. Pourtant, à l'intérieur, son sang ne fit qu'un tour. Son coeur rata un battement. Il n'avait pas mal. C'était de la colère. De la pure colère. Celle qui pousse les hommes à s'entretuer et à ne pas s'excuser, pensant avoir bien fait. Sur son visage implacable, un sourire long et fin se dessina, un de ses sourires qui font peur. « J’étais tellement fâchée que je te téléphonais… je… » Fâchée.. Si peu. Edward, et ce pour n'importe lequel de ses enfants, aurait pu tué. Il l'avait toujours dit. Il n'était pas un bon mari, il était sans doute le pire des hommes, mais son père l'avait aimé, et il aimerait lui-même ses enfants. S'il avait une préférence pour certains de ses enfants, il les aimait tous un minimum, et il n'aurait pas supporté d'en voir un blessé. Il fit un pas en avant, et remarqua qu'elle était effrayée. Était-ce pour Ellis? Non. Ellis comprendrait. Il était son héritier, il était ce petit bonhomme avec qui il avait vécu un an tout entier, sans Maïka, sans personne d'autre que lui, son père. Ellis était sa petite créature. Edward avait veillé à tant de chose pour lui... Et s'entendre dire qu'on l'avait agressé. Oh, non, pire, qu'on l'avait fait saigné, alors que lui, son propre père, n'avait jamais frappé son propre fils... Il eut un rictus malsain à cette idée qui lui semblait tout de suite absurde. « tu… tu es fâché contre moi ? » « Je suis fâché contre le monde entier, Maïka, contre le monde entier... Mais ne t'inquiètes pas. Je ne te briserais ni les bras, ni le cul. J'ai autre chose à faire. » Sa voix, aussi menaçante que grave, s'envola et s'éteignit dans un petit rire. Oui. Il avait autre chose à faire. Il recula 'un pas, sans un mot de plus, et sortit dans le couloir, puis se dirigea vers la porte de la sortie. Il l'ouvrit, et la referma, sans un mot. Dans le couloir, Ellis regardait la porte, avec une pointe d'appréhension. Il savait ce qui allait suivre. Il leva sa main et frôla le pansement sur son front, puis finalement tourna le dos à la porte. Au même moment, Edward Clash apparaissait devant le ministère. Il était vide. Bien évidemment. Il resta quelques secondes silencieux, puis regarda autour de lui. Là, deux hommes fumaient une cigarette. Le sourire d'Edward Clash s'agrandit, et son regard brilla dans l'obscurité. Rappelez vous d'une chose : on énerve jamais un Clash sans s'être préparé à payer en retour. Et c'est bien pour ça que deux petites heures plus tard, Edward Clash revenait à la maison. Il ouvrit la porte sans un mot, la referma derrière lui, et c'est Drake qui le vu le premier. Il eut un petit hoquet de peur en voyant son père. Edward Clash était recouvert de sang, des pieds à la tête, et avait sur le visage un sourire d'aisance particulièrement prononcé. Il n'était arrivé à la maison en sang, pas plus qu'il ne faisait entrer son travail dans ce lieu qu'il considérait comme sacrosaint. Mais ces hommes avaient porté atteinte à cette privée, à ce côté renfermé de sa vie, alors une fois entrer dans cette vie, ils avaient bien du s'adapter. Leur sang tâchait les vêtements de Edward Clash. C'était la première fois que sa chemise blanche était rouge, et que son jeans noir sentait la pourriture. Demain, le ministère enquêterait, et retrouverait des traces de sa pisse dans la gueule de ses deux agents du ministère. Le message était clair : on ne rigolait pas avec Edward Clash. Il avança calmement, entra dans la cuisine, prit une bière en laissant une trainée de sang sur le frigo, et alla s'échouer dans son fauteuil. Son regard fixe se posa sur la télé. La plus part des enfants dormaient. La plus part. Ellis était dans le salon. Il regarda son père, eut un petit sourire amusé, en coin, puis se leva et partit sans doute se coucher, comme rassuré au plus profond de lui. Edward l'arrêta avant, et le tira à lui. Il le regarda, puis lentement souleva son t-shirt. Sur son épaule, des bleus violacés ornaient sa peau. Edward passa la main dessus, puis lâcha Ellis, le laissant finalement partir. Edward ouvrit sa bière. Il n'avait aucune envie de parler, et ce, encore moins avec Maïka.
Il venait de faire ce qui devait être fait.
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Maïka ClashSORCIERE. ► femme au foyer.
► MESSAGES : 114 Lun 20 Sep - 1:51 |
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| Le cœur de Maïka battait si vite dans sa cage thoracique. Elle avait tout simplement peur de recevoir une claque en pleins visages ou se retrouver au sol avec une jolie commotion par un coup porté à la tête. Elle fixait son mari qui venait de rentrer à la maison. Il avait déjà l’air fâché. Elle savait que la nouvelle allait le mettre dans un état incontrôlable. La métisse l’emmena dans la cuisine refusant de parler de tout devant ses enfants qui n’avaient pas à comprendre les discussions d’adulte sachant très bien que les plus vieux comprendraient. Il y avait Ellis qui savait certainement la discussion qui allait suivre. Edward avait l’air de vraiment en vouloir à Maïka dès qu’il avait mis le pied dans le manoir. Elle était dans la cuisine là où elle commença son récit d’aujourd’hui. Elle avait bien sur déjà frappé ces hommes pour avoir touché à son fils, mais elle avait aussi du prendre la fuite avec Ellis. Elle ne devait pas apporter déjà plus de problème qu’elle en avait déjà puisqu’elle portait le nom de Clash. C’était évidemment le nom de famille de son mari, puisqu’elle lui appartenait. Elle était sa chose, mais tentait d’oublier ce détail qui l’énervait. Elle n’était pas un objet, mais mieux valait faire l’objet que de l’énerver. Croyez-moi, elle savait ce qu’il pouvait le réserver, lorsqu’il était grandement très énervé contre elle. Elle s’était tout de même améliorée. Elle ne l’accueillait plus aussi souvent en lui parlant de ses salopes. Elle préférait les ignorer. Il valait aussi mieux pour sa vie d’agir ainsi. Elle s’était assise sur l’un des grands comptoirs de la grande cuisine – il fallait bien une grande cuisine pour nourrir autant de monde -. Elle avait commencé à tout lui déballer. Elle le voyait garder son calme. Elle connaissait Edward. Elle savait comment il était. Elle n’ignorait rien de ses réactions. Elle n’était pas folle, Ellis était l’enfant de Clash. Il n’y avait aucun doute. C’était le préféré. Le petit prince. Le mini-Edward, sauf qu’il n’avait pas le caractère de merde que pouvait avoir son peur. Des détails. Des détails, mais c’était aussi très vrai. Elle avait terriblement peur d’Edward. Son mari ne faisait pas semblant de frapper, il frappait pour faire mal. Il frappait pour donner une leçon. Elle n’avait pas envie de recevoir une leçon, car elle pensait que ses nombreux appels étaient justifiés. Elle le lui demanda par peur. Peur de se faire avoir dans un détour à cause du calme qu’il l’habitait. Elle avait peur qu’il s’en prenne à elle, ce qui était aussi possible. Elle était la seule présente dans la pièce et celle qui l’avait harcelé au téléphone sans obtenir de réponse à chaque fois ce qui disait qu’il n’en avait rien à foutre, mais elle ne faisait pas d’histoire à ce sujet. Elle s’en foutait. La question n’était pas là. La question était… de venger Ellis pour ses blessures injustifiés. « Je suis fâché contre le monde entier, Maïka, contre le monde entier... Mais ne t'inquiètes pas. Je ne te briserais ni les bras, ni le cul. J'ai autre chose à faire. » « je comprend Ed’. » elle tentait d’être la moins agressante possible pour son mari qui tenait presque plus en place. Il partit. Elle ne tenta même pas de le suivre sachant très bien qu’il allait venger son fils. Elle le laissa partir s’occupant à nouveau de ses enfants, comme s’il était reparti le matin. Elle prépara le souper plus tard que prévu pour les enfants. Elle leur fit du spaghetti, mais ne mangea pas. Elle attendait le retour de son mari. Elle servit Ellis comme un petit roi, comme à son habitude. Elle fit manger les plus jeunes un à la fois avec l’aide de quelques elfes de maison. Elle s’occupait du nouveau-né… qui était né, il y a quelques semaines. Elle avait la même petite routine bien simple. Elle pensait à Edward qui devait éclater la tronche des deux hommes du ministère. Elle passa son regard sur Ellis qui leva les yeux vers elle. Elle lui fit un petit sourire en coin. Elle n’eut aucune réponse en retour. C’était comme ça avec Ellis, ça lui faisait mal de ne pas avoir de réponse de la part de son fils, mais elle avait compris que c’était Edward qui avait la chance d’avoir des réponses de la part du fils ainé. Elle continua sa routine couchant les plus jeunes après leurs avoir fait tous prendre un bain ou une douche. Finalement, elle s’assit sur une chaise dans la cuisine se relaxant un instant avant de se relever pour aller ramasser la chambre des maîtres… c’était une habitude. Elle entendit un petit cri venant du rez-de-chaussée. Des petits pas montèrent les escaliers, elle vit finalement une petite tête venir vers elle pour serrer ses jambes. « Qu’est-ce qui se passe Drake ? » Elle le décolla pour se mettre en petit bonhomme devant lui. « Papa est tout rouge. Papa est blessé ? » Elle prit la petite main de Drake et elle le fit suivre derrière elle. Elle marchait un peu pencher pour ne pas donner des difficultés à l’un de ses fils qui n’étaient pas très grand pour l’instant. Elle alla dans le salon où elle retrouva Edward assit dans sur son fauteuil. « Papa, il a fait une guerre de peinture avec Bolt, Clay et Seth… Il n’est pas blessé. Allez, au dodo maintenant. » Il lâcha la main de sa mère et partit en courant à nouveau pour aller se coucher dans son lit. L’hawaïenne gardait son regard sur son mari. Elle vint s’asseoir sur l’un des sofas qui était tout près du fauteuil, le trône, du maître des lieux. « J’ai gardé un peu de spaghetti… si tu as faim… fais-moi signe. » elle avait chuchoté, ayant un peu trop peur encore de lui. Elle se tait un instant ne sachant pas trop quoi faire. Elle savait que ce serait mort pour ce soir. Elle n’aurait certainement pas de sexe. Elle espérait au fond qu’il lui en donne, même si … il y avait vraiment peu de chance. « je suis désolée pour les nombreux téléphones… je ne voulais pas t’énerver que pour te dire des choses sur tes salopes… je sais que ça ne sert à rien de t’en parler… ça ne fait que t’énerver… et t’énerver, ce n’est pas une…» elle se tait brusquement. Elle se leva sans dire un mot pour passer dans une petite salle de bain où elle mouilla une serviette qu’elle apporta à Clash. Elle voulait être gentille… elle voulait se comporter, comme une petite femme digne de ce nom. Elle commença enlever le sang sur le visage d'Edward sans rien dire… il n’y avait rien à dire temps et aussi longtemps qu’il n’ouvrira la bouche. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Jeu 23 Sep - 23:29 |
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| Ça l'avait vraiment mis en colère... Son fils. Toucher, son propre fils. Ils auraient pu le tuer, et il n'aurait même pas été là pour le protéger. Quel genre d'homme est-il pour laisser son héritier aux mains et aux yeux de tous ? Il massait nerveusement sa tempe, sa bière dans son autre main. Il était calme dans son fauteuil, comme un tigre qui rumine après une violente bataille. Il se rappelait, tout simplement, le nombre de fois où petit il avait regardé les adultes avec un regard méprisant, mais sans jamais rien pouvoir faire. Il en avait pris des coups, et des violents, de ceux qui vous déplacent les os à vie, de ceux qui vous font saigner tout à l'intérieur et vous font vomir votre bile, et il avait été seul pendant longtemps. Il avait failli pleuré de joie quand il avait vu que son père était venu, pour lui, qu'il l'avait libéré... Tout le monde n'avait pas eut cette chance. Eliott avait connu le traumatisme des enfants violés... Il avait connu la douleur et l'envie à la fois. Le désir qui vous prends et qui juste après vous donne envie de vomir. Derrière ses traits durs, Edward était un homme. Il était juste ça, juste un homme, et il avait vu des choses horribles dans sa vie. La chose la plus horrible avait sans doute était son frère et son oncle. Il eut un rire malsain et zappa. À cette heure, la maison était calme. Sauf peut être Drake, qui avait hurlé, mais rien d'autre sinon. Y avait le son qui grésille en fond. Mais il n'est déjà plus là. Il repense, à tous ses fois où il était en haut dans les lits super-posés, et où il entendait craquer le lit d'en dessous, et il entendait les pleurs plaintifs de Eliott, et il fermait les yeux, il avait tellement peur, tellement peur que ce soit lui, et il y avait son oncle, et sa voix grave, chaude, excitée, qui disait toujours « ne fais pas de bruit, tu vas réveiller ton frère, ne fais pas de bruit, tu vas réveiller ta mère, ne fais pas de bruit, sinon tout le monde saura », et toutes ses autres fois où Eliott le suppliait d'arrêter car ça faisait trop mal... Toutes ses fois où il n'avait rien dis, où il avait regarder le plafond en tremblant, sans pouvoir rien faire d'autres que pleurer en silence. « J’ai gardé un peu de spaghetti… si tu as faim… fais-moi signe. » Son regard passa de la télévision au visage métissé de sa femme, mais il ne répondit pas. Il n'avait pas faim. Il était tellement en colère à l'intérieur, et ça bouillonnait tellement, qu'il savait qu'il finirait par lui faire mal. Son regard se reposa sur la télévision. Il y avait une émission sur la chasse, les battues. Des chasseurs en cheval poursuivaient violemment des renards. Mais il n'y avait aucun son. Edward ne voulait aucun son. Il aurait aimé que rien n'existe, que tout ne soit que silence. Le silence salvateur, le seul, le vrai. Celui auquel il avait le droit dans sa chambre, quand il était avec son père, et où il goûtait les joies du silence. Le silence qui ne veut pas dire qu'à côté, il y a un garçon de sept ans qui se fait violer. Le silence qui dit qu'on peut dormir sans trembler. Il avait l'œil vide, comme s'il n'était pas là, pas à ce moment même. Il était ailleurs, c'était sûr. Il repensait, encore et toujours, à tout ce que ces salauds auraient pu lui faire. Oui, ils auraient pu le lui prendre, le kidnapper, et se venger, pour toutes ses fois où c'était lui qui avaient violé leur gamine. Il aurait pu le déshabiller et le prendre, encore et encore, jusqu'à le faire chialer, jusqu'à qu'il hurle d'arrêter, comme toutes leurs gamines l'avaient supplié, lui, le grand Edward Clash. Il sentit un frisson de colère à l'intérieur de lui. C'était la première fois, qu'il comprenait les autres. C'était aussi la première fois qu'il pouvait se mettre à leur place, et comprendre leur colère. « Je suis désolée pour les nombreux téléphones… Je ne voulais pas t’énerver que pour te dire des choses sur tes salopes… Je sais que ça ne sert à rien de t’en parler… ça ne fait que t’énerver… et t’énerver, ce n’est pas une…» Elle se releva et partit. Il regarda la métisse et partit. « Une bonne idée. » Il ferma les yeux, se laissant aller dans son fauteuil. Il tendit le bras, posa sa bière sur la table, et zappa sur une émission. Un autre documentaire. La guerre du golf. Sa guerre à lui. La guerre dont son père lui avait le plus parler, avec le Vietnam, avec le Kosovo. Son père les avait toutes faite, et les lui avait raconté. Il avait insisté sur l'horreur et la torture. Il avait dit aussi que les gens qui n'avaient plus de balle dans leur pistolet défonçaient le crâne de leur adversaire à coup de crosse, ou parfois même de hache. Alors à un moment dans sa vie, à l'âge de quinze ans, Edward Clash était devenu Clash. Il avait vu son frère jumeau se détruire. Il avait vu son oncle le violer. Il avait vu sa mère s'alcoolisait au point de vomir en dormant. Il avait vu son père hurlait en pleine nuit en se remémorant les guerres. Et lui... Lui avait son truc. Comme tout le monde dans sa famille. Il regarda sa femme, tout pendant qu'elle caressait sa peau, tout pendant qu'elle le lavait de cette eau claire. Il tendit sa main, et ses doigts effleurèrent sa peau. Il était calme, le vieux lion, calme et terrible à la fois. Il frôla le visage de la métisse, puis ses mains s'attardèrent sur sa ceinture, la défaisant, et il écarta les pans de son pantalon, laissant voir son caleçon noir à bordure grisâtre. Il regarda Maïka, avec un regard qui voulait tout dire, et recula ses épaules, s'enfonçant un peu dans son fauteuil, les jambes clairement écartés.
un peu court et pourri, désolée!
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Maïka ClashSORCIERE. ► femme au foyer.
► MESSAGES : 114 Sam 25 Sep - 1:35 |
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| Pour une fois dans leur petite vie de couple, n’avait-elle pas mentionné une seule fois les infidélités de son mari ? Mise à part en ce moment, en disant, que ça ne servait à rien de le déranger pour lui hurler dessus au téléphone qu’il était qu’un gros salopard. À quoi cela servait-il ? Elle savait qu’il s’en moquait et qu’elle finirait bien par l’énerver plus qu’autre chose. Depuis dix ans, qu’elle était consciente de ce qui pouvait énerver Edward. Elle avait gouté à sa frustration. Combien de fois avait-elle eu des bleus ? Combien de fois avait-elle eu de la misère à se relever après quelques coups reçus par Edward. Elle avait même une fois perdue leur deuxième supposé enfant. Elle était tombée et avait cogné son gros ventre contre un coin d’une table. Malheureusement, le fœtus avait été touché assez gravement. C’était un évènement malheureux. C’était le seul d’ailleurs. Il n’avait jamais recommencé et Maïka avait arrêté de hurler autant que cette fois là. Elle en parlait et finissait toujours par perdre. Elle en avait marre de se battre pour au fond de passer pour une grande conne. Alors, elle jouait la conne en affirmant clairement que ça ne servait à rien que de recevoir des coups finalement. Pour tout dire, c’était de l’intelligence. Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’avait pas peur de son mari. Non, il était terrible quand il le voulait. Il l’était généralement. Elle connaissait une des rares fois où l’on voyait Clash gentil. La métisse considérait, comme chanceuse dans ses moments là. Elle adorait ses moments, car elle profitait grandement. C’était un jeu qui revenait sans cesse entre les deux. Elle n’avait pas l’exclusivité, mais elle était encore vivante après plus de dix ans. Elle n’avait jamais été violée, elle avait toujours pu avoir son moment de plaisir. Elle devait se contenter de jouer son petit rôle. Elle devait continuer dans la voie qu’elle avait décidé de jouer pour ne pas souffrir plus. Elle l’aimait, malgré tout. Elle était fâchée contre lui, mais finissait toujours par passer au-dessus, comme s’il avait un don pour lui faire oublier. Elle n’oubliait pas totalement, mais oubliait sa rage sur le moment. La haine et la rage qu’elle ressentait à l’égard de ses femmes et parfois de son mari était si forte que la jeune femme devait se débrouiller pour laisser évacuer tout ça. Elle avait fini par devenir une meurtrière. Au fond, ça libérait. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Elle pouvait se venger sur d’autres qui étaient tout simplement innocent. Elle aimait se dégourdir un peu auprès de son mari qui lui avait donné la chance de faire ce qu’elle voulait des pauvres victimes qu’il choisissait. Elle était beaucoup plus calme qu’auparavant. Elle parlait de moins en moins de ses salopes. Pourtant, le sujet n’était pas là aujourd’hui. Un de ses fils avait été blessé par des agents du ministère. Le fils préféré de Clash en plus. Mauvaise idée. Il avait peut-être cru que les nombreux appels effectués aujourd’hui étaient pour lui hurler dessus de lâcher ses petites connasses qu’elle ne tolérait pas du tout. Non c’était plus important cette fois-ci. Beaucoup plus important. Il l’avait écouté sans lui faire du mal. Il était parti avec cette colère qu’elle avait déjà vu dans le regard d’Edward, même pire. On ne touchait certainement pas à ses enfants, mais surtout pas Ellis. Maïka était assise dans un petit sofa à côté d’Edward. Elle était retombée silencieuse après avoir vu sa tête se tourner vers elle. Il n’avait pas faim. Il lui avait répondu dans son plus grand silence. Il bouillonnait encore. Elle garda silence avant de poursuivre une autre discussion sans réponse pour un moment, puis il finit sa phrase lorsqu’elle partit. L’hawaïenne revint avec une petite serviette humide pour nettoyer le visage d’Edward. Ce dernier commençait à réagir un peu plus qu’il y a quelques minutes. Elle le regardait en continuant à le nettoyer. Ce dernier la toucha. Elle continuait à nettoyer son visage, pourtant lui en décida autrement. Il détacha son pantalon. Maïka s’arrêta de nettoyer son visage en le voyant agir. Elle fronça les sourcils un instant. Elle comprenait ce qu’il voulait. Elle tourna la tête en direction des escaliers, puis reposa son regard vers son mari. « Je ne préfère pas dans le salon. Montons dans la chambre. Ça va beaucoup moins me stresser, parce que je ne veux pas que nos enfants voient…» Elle regarda son pantalon un instant et plissa le nez comme si elle avait dédain du pantalon de son mari qui était imbibée de sang. « Où dans le bain … ?» Elle approcha la petite serviette mouillée du visage de son mari pour essuyer ses lèvres avec un petit sourire sur les lèvres et l’embrassa. Maïka avait vraiment dédain du pantalon de son mari. Elle finit par lâcher les lèvres d’Edward pour enlever son pantalon. Elle disparut un instant avec ce même pantalon. Elle était partie le jeter tout simplement. Elle revint doucement auprès de lui. « Alors, on monte ? » Plus gros sourire. Un beau et bien grand sourire, cette fois-ci. | |
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