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 Odalisque. (finish)

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PROFIL & INFORMATIONS









The Changelin'

The Changelin'
PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
Odalisque. (finish) #Dim 15 Nov - 15:53




    "A tout à l'heure mon chéri..."
    "A tout à l'heure 'man."
    "Et Tom..."
    "Oui je sais, je ne dois pas parler aux inconnus, je dois rester poli, correct et tout avec les gens même si ils ne m'achètent pas de ticket"
    Elle avait sourit se rendant certainement compte qu'à force de s'inquiéter on finissait par se rabâcher encore et encore. L'école avait organisé comme tous les ans une vente de ticket de tombola, et comme tous les ans il allait sonner à toutes les portes du village. Madame Rosmay tirerait le rideau en grimaçant qu'elle n'aimait pas les enfants, qu'ils piétinaient toujours ses fleurs, ce qu'elle ne se priverait pas de venir le lui reprocher à elle, la maman qui regardait son petit Tom par la fenêtre. Il reviendrait pas un pot de confiture de groseille de madame Philpotts. C'était tous les ans la même chose, qu'aurait-il bien pu arriver. Rien, comme toujours, il n'arriverait rien du tout, elle le savait bien. C'est pour cela qu'elle tira le rideau l'esprit tranquille...

    Dante - Approche Odalisque...

    La voix douce et caressante du prince n'avait rien d'effrayant. Le prince? me dirait vous. On peut bien être prince chez soi même roi non? Greed s'écarta pour laisser passer le petit garçon aux cheveux châtains tandis que lui même passait une main dans sa chevelure auburn. Greed était d'une rare beauté. Un visage fin et des yeux d'une couleur acajou rare. Un homme bien batti, grand et élancé avec cela et il avait des manières douces lorsqu'on ne le poussait pas dans ces plus mauvais penchants. Alors il devenait d'une avidité telle qu'il en était violent, il vous retenait dans ses bras quitte à vous rompre les os. Mais ce jour là était un jour de tranquillité pour tous. Le Maître était posé, sans doute satisfait d'un mauvais tour qu'il avait du jouer à quelques jours de cela, aussi était-il la générosité même avec tous ses enfants sans exception. Même Glutony la folle avait profité de ses largesses avant de s'esquivait à quatre pattes dans un recoin sombre avant que le jour ne se couche. C'était un des avantages qu'il y avait à vivre avec Dante, du moins chez lui dans les profondeurs si abyssales que nulle lumière du jour ne pénétrait jamais selon le bon désir du prince, sauf dans une des excavations, une seule, dont lui seul avait la clé. Il ne dormait jamais contrairement aux autres, aussi voulait-il profiter de tout le temps qu'il avait.

    Odalisque approcha, le teint cireux et fatigué. Ses yeux triste caressaient le soyeux des cheveux ailes de corbeau de son maître. Dante avait pour lui cette faculté d'imposer la fascination à toute créature. On détourner le regard de lui pour sentir à quel point on s'était enivré du moindre de ses traits, à quel point on en avait besoin pour se sentir à nouveau tranquille. Les jeunes femmes cherchaient l'abri de son lit pour qu'il les possède, pour qu'il soit en elles tout simplement parce qu'il ne pouvait pas être plus physiquement présent et proche. Elles s'offraient à lui dans une espèce d'adoration malsaine qu'il n'aimait pas d'ailleurs sauf chez Jadis allez savoir pourquoi. Dante aimait la blancheur immaculé de l'innocence, il aimait voir les visages outrés, sentir l'étroitesse de tous les chemins d'amour, mâles ou femelles, dans leur prime jeunesse encore vierge. Il aimait qu'on résiste à ses charmes de démons, qu'on le griffe au sang, qu'on pleure, qu'on hurle, qu'on le maudisse, qu'on morde, qu'on torde, qu'on donne des coups à vous découdre jusqu'au dernier tissus. Là il prenait réellement du plaisir. Mais certains jours, comme aujourd'hui, il était disposé à s'adonner à l'oisiveté dont Sloth raffolait tant. Il était disposé à la philosophie et à la tendresse qu'il ne donnait qu'à ses enfants les plus chéris et il se contentait même de quelques gouttes de sang embrassées à la bouche, à la gorge ou au poignet d'un tout jeune enfant qu'il avait enlever pour le seul usage. Cela faisait un an qu'Odalisque était parmi eux à présent. Ses prédécesseurs n'avaient jamais survécu si longtemps. Le premier avait malheureusement croisé le chemin de Glutony dont on sait qu'elle ne laisse rien de bien joli à voir derrière. Cette cochonne n'a jamais appris à manger correctement. Le deuxième on ne se rappelait pas même de lui. Odalisque était le troisième. Il n'avait pas plus de treize ans. Personne d'autre que Dante ne le lui avait demandé d'ailleurs et personne d'autre que lui ne s'était jamais soucié qu'Odalisque puisse être ou ne pas être son vrai prénom. Dante prit l'enfant sur ses genoux et lui posa un baiser sur l'épaule pour faire oublié que quatre canines aigües étaient en train de percer la peau tendre. Moins d'une seconde après l'enfant était violemment jeté à terre et Dante debout sur son espèce de trône affichait tout de la colère noir:

    Dante - Quel goût immonde!', accusa-t-il en crachant au sol une gorgée de sang bien rouge,' Tu sens la gangrène, montre sale rat!

    Il fondit littéralement sur l'enfant lui arrachant sa chemise sans lui avoir laisser la moindre opportunité de montrer de lui même son flanc salement infecté. La peau était était violacée et exhalait déjà une odeur infecte. Même Greed qui ne se trouvait pas à l'extrême proximité d'eux se couvrir le nez quand la chemise fut arrachée. L'odeur de la mort. Une odeur qu'aucun vampire ne pouvait apprécier tout habitué qu'il fut comme Dante pouvait l'être quand encore il ne prenait pas la fuite en la reniflant. Greed ne s'enfuit pas mais il n'approcha pas pour autant. Sur la peau, des pustules déjà remplies d'un liquide violacé purulent indiquait que la surinfection avait déjà commencé et à l'ouie fine de Dante, les petites bulles de gaz crépitaient d'entre les chairs corrompues. Une véritable infection.

    Odalisque - Nooooon!!! Noon! Pitié nooon!
    Dante - La mort dans ma maison!! La mort dans ma maison! Qui a fait ça?!

    Sa voix faisait trembler les moindres recoins de sa demeure tandis qu'il trainait le gamin au sol par la ceinture de son jean se dirigeant à grand pas vers la sortie. La raison de cette gangrène était toute simple: un glouton avait omis de soigner l'enfant après l'avoir mordu. Une goutte de sang aurait suffit à refermer les quatre petites marques accusatrices et dangereuses mais non! Non! Il avait fallu que quelqu'un s'oublie mais visiblement ce n'était pas contre celui là que la colère de Dante se retournait mais bien contre la malheureuse créature qui se rappait les genoux, et les mains sur le granite dur et rêche du sol. La mort dans sa maison! Il ne le tolérerait jamais. C'était l'expulsion assurée et il était dans une telle colère, lunatique qu'il était que ses propres enfants se carapataient dans les ténèbres sur son passage tandis qu'il se dirigeait vers la montée que personne n'aurait jamais osé emprunter à une telle heure. Le soleil de midi cinglait sur la neige éblouissante mais le vampire s'arrêta juste devant le trait de lumière, foncièrement mortelle pour lui quoiqu'il y sans doute mieux résisté que n'importe lequel de ceux qui vivaient avec lui. Dante n'avait pas peur. Il balança Odalisque par l'ouverture et disparut dans un flottement de soie noire laissant l'enfant sur le mordant de la poudreuse où sa chute l'avait enfoncé. Le pauvre gamin habitué au noir et à la chaleur de la caverne de Dante hurla sa douleur en retrouvant le grand jour. Comme un bébé hurle en sentant l'oxygène le violer pour la première fois dans une pénétration douloureuse. La gangrène l'avait rendu faible et fiévreux, la réverbération de la lumière sur la neige aveugle et sur sa peau fragilisée par son long séjour chez le démon, la neige formait déjà les premières engelures. Alors il resta là, recroquevillé comme un chien à pleurer, tut seul dans la neige...












Anonymous

Invité
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Odalisque. (finish) #Dim 15 Nov - 17:51





    Le vampire était calme. Devant lui, assommé, un jeune curé saignait abondamment de la tempe. Il avait sans doute frapper un peu trop fort. Mais le curé vivait. Le Prince regardait le Religieux sans un mot. Il tournait autour. Ils se trouvaient dans la crypte, que tous les deux. Ezechkiel avait quitté, deux jours en arrière, la tanière de Dante pour une chasse seule. Il avait quitté cette maison après un autre écart. Il avait encore toucher à la peau de cette maudite rousse, et pour ne pas finir par la tuer, il avait préféré quitter les murs de son géniteur, pour se changer les idées. Quelle belle surprise que celle de ce beau curé, jeune et chaste, respirant l'innocence à plein nez. Mais Ezechkiel l'avait frappé – trop fort. Il le regardait sans le toucher. Il respirait difficilement, il vivait, et le sang attisait la soif du vampire. Il se testait. C'était un jeu. Un large sourire sur ses lèvres, son regard brillait dans l'obscurité. Il voulait voir jusqu'à quand, jusqu'à quel moment la faim reprendrait les droits sur son corps et le pousserait à le mordre, à déchirer cette peau fragile. Il bougeait de sur le sol. Il bougeait. Ezechkiel s'arrêta et observa chaque mouvement du petit être. Le curé étendit son bras, souffrant doucement, et pigna. Il releva la tête et à la lueur d'une bougie, le sang scintilla d'un vermeil que trop clair. Ezechkiel relâcha la bête en lui et se rapprocha rapidement du curé, le soulevant que trop facilement et enfonça aussitôt ses crocs dans la gorge de sa proie, le pressant contre son corps. Un crac retentit. Les os se brisèrent sous la pression des bras du Prince et l'humain mourut aussitôt, la colonne vertébrale pulvérisait. Ezechkiel relâcha aussitôt le corps, mort, et recula. La mort n'était pas une bonne chance. Le sang coulait sur son menton, et quelques gouttes avaient tâché sa chemise blanche. Il grogna. Il ressemblait vaguement à Glutony ainsi, avec les manches rougies de sang et le menton tâchait de même. Il en avait encore mis partout, dans ces fameux jeux. Il pris la bougie et la jeta sur le corps de l'humain. Le feu prit difficilement sur la soutane, mais prit tout de même. Ezechkiel tourna les talons et sortit de la crypte, remontant les marches. Il faisait déjà nuit. Il s'était éveillé assez tôt dans la fin de journée, mais ici, aucune lumière ne pénétrait. C'était une chose que toutes les cryptes partageaient, et qui expliquaient que les vampires les affectionnaient. Le Prince remit en place sa cape sur ses épaules et en rabattit la capuche. Il n'avait jamais quitté cette fameuse cape, ce qui la rendait pratiquement miteuse. Elle était trouée et tâchée, et donnait à cette silhouette longiligne et maigre un aspect squelettique. Le Prince siffla et de la forêt environnante, un étalon de haute taille se dégagea, l'approchant. Il flatta l'encolure de l'animal, un sourire fin aux lèvres. Il ressemblait à sa première jument. Diskorde. Une belle bête, énorme et puissante, cuirassée pour la guerre. En 2009, si on croisait une telle bête, on se serait demander si ce n'était pas une image fantomatique de quelques siècles auparavant. Heureusement pour la nouvelle jument – Onction – nul être ne la voyait jamais. Elle était discrète, et c'est ce qui plaisait au Prince qui allait et venait sur les territoires sans jamais se faire remarquer. C'est sans doute pour cela qu'il avait vécu si longtemps par ailleurs. Il monta sur l'animal et en frappa le flanc, doucement.

    « A la maison Onction. »

    Et l'animal se mit à galoper. Il n'était pas loin de la crypte de Dante, à quelques kilomètres tout au plus. Il avait appris à ne jamais s'en éloigner trop longtemps. Une mauvaise habitude qu'il devait mettre sur le compte de cette « famille » des plus étranges. Pour en rajouter, il avait même choisi une demeure où cacher « sa » famille plus au nord, mais tellement proche de celle de Dante. C'était dans une vieille baraque, un vieux manoir, qu'il avait caché les siens. Léandre, Hippolyte et Knife. Ils l'attendaient à cette heure. Il ne ferait que passer chez Dante. Il repartirait après avoir changer de chemise et s'être laver le visage. La cavale ne mis que quelques heures à arriver à l'orée de la demeure du Prince. Pas celle d'Ezechkiel, non, mais celle de son père. Ezechkiel s'arrêta cependant bien avant la demeure et regarda le trou dans la neige. À l'intérieur, un petit être y tremblait de tout son être. Il ressemblait vaguement à Odalisque... c'était sans doute Odalisque, le déjeuner de ces énergumènes. Ezechkiel fronça doucement les sourcils et quitta la selle de sa jument qui repartit aux alentours. Il s'approcha doucement de l'enfant. Il n'était pas bien grand. Douze, treize, quatorze années...? Quinze, tout au plus. À peine former, un corps si jeune... si... sale. Puant. C'était ça. Ça sentait la mort, ça sentait la pourriture. C'était immonde. Ezechkiel serra les dents. Il avait attrapé la gangrène, ça sentait d'ici. On l'avait encore mordu sans nettoyer. On avait volé la vie à ce gamin pour... pour quoi au final? Pour qu'il gèle dans la neige? Ezechkiel regarda la maison. À l'intérieur, le petit peuple de gueux et de gueuses, ces bâtards, s'agitaient. C'était la fête toutes les nuits. Gardant sa capuche sur sa tête, Ezechkiel s'approcha et se pencha. L'odeur était insupportable, mais il la supporterait. L'enfant était gelé des pieds à la tête. Il n'en avait plus pour très longtemps. Foutaises! Conneries! Il mourait donc ainsi, lui aussi? Dans le froid et dans la neige? Pourri à cause de quelques attardés, assoiffés de sang? La colère dans le coeur d'Ezechkiel n'avait rien de vertueux. Ce qu'il voyait, c'est que personne dans cette maison ne voudrait du jeune Odalisque, et que tout comme Léandre, il avait cette façon de tout faire à l'inverse des autres. Si personne ne prendrait soin d'Odalisque, alors lui, il le ferait. Le Prince avait appris à choquer, à embêter, à devenir gênant. Surmontant l'odeur, il tendit les bras et ramassa dans ses bras le corps tremblant et gelé de l'enfant. D'une main il le tint, quand la deuxième écarta les pans de sa cape et il le cacha à l'intérieur, contre le froid de son corps, mais un froid moins mordant que celui de la neige. Gardant l'enfant contre lui, derrière cette cape miteuse et noir, il entra dans la baraque. Le premier regard qu'il croisa fut celui d'Envy mais il ne le salua pas. Il n'avait pas vraiment le temps. Il bouscula Pride qui l'injuria. Il se tourna et la toisa. Elle avait certes beau être arrogante, il était Prince, et il gardait cette élégance méprisante à l'encontre des basses classes, et des plus jeunes. En sentant l'odeur, elle se crispa, et il monta les escaliers vers sa chambre. Personne n'y entrait, car il n'y avait rien d'intéressant. Il poussa la porte d'ébène et la referma derrière lui. Il posa le jeune homme dans le lit froid, aux draps et aux couvertures noires. Il y avait passé des jours, des mois, des années ici. Attaché à ce lit, pour ne pas se tuer. Il n'y avait aucune fenêtre à l'intérieur de cette chambre. C'était quatre murs, et il faisait noir, très noir. Le corps de l'enfant tremblait sur le lit, et à l'oreille du vampire, il entendait le gel de ses doigts fondre, les gouttes tombaient et glissaient sur sa peau. L'enfant se mit à pleurer, mais ses lamentations montèrent et de derrière la porte de sa chambre, on les entendrait. Il grogna. Il ne fallait pas qu'on le sache. Pas avant qu'il n'ait fini ce qu'il avait à faire.

    « Ssssch Odalisque. Tais toi, sinon ils te tueront. Tu ne veux pas mourir, n'est-ce pas...? »

    Il bloqua la porte avec une chaise. C'était ridicule, mais ça ferait l'affaire dans un premier temps. La porte était griffée de derrière. Il avait gratté cette porte avec ses ongles pour s'en enfuir. Ses pleurs retentissaient encore dans sa tête. Il avait été si... triste après la mort de Rosarjo, si pulvérisé, et on l'avait obligé à vivre. Il eut un petit rire et laissa tomber sur le sol sa cape et se rapprocha du lit, y montant. Il n'avait pas cette envie impérieuse de le mordre. L'odeur était immonde, alors il n'imaginait même pas le goût dégueulasse qu'aurait son sang, mais il voulait donner cette chance à ce garçon, et ce choix que lui n'avait pas eut. Il se colla au corps du garçon, comme Dante le lui avait fait. Il ne s'en rendait pas compte, mais quelque part, il y avait cette part de son père en lui. De son père biologique, et de son père... père. Il sentit le garçon pleurait un peu plus, la douleur de sa peau était sans doute insupportable, aussi Ezechkiel reconnu que le garçon était tout de même courageux. Il susurra à son oreille, calme et sensuel, cette sensualité qui ne le quitter jamais, quoi qu'il eut à faire :

    « Veux-tu vivre, Odalisque? Veux-tu vivre ou veux-tu que je t'achève? Que je cesse ces douleurs qui te font pleurer? Si je te sauve aujourd'hui, tu deviendras comme moi, mais tu vivras. Ma vie est un vrai fardeau, je veux que tu le saches. Mais... je t'offre une famille, ailleurs. Je t'offre la vie si tu le désires. Je t'offre un avenir. Alors décide-toi. »

    Le garçon tremblât sous lui avant de siffler quelque chose à son oreille. C'était une sorte de soupir. C'était oui. Ezechkiel lécha la peau de sa gorge, avec une tendresse rare, et enfonça ses crocs lentement dans cette dernière. Le sang était vraiment horrible, aussi le Prince se crispa, mais il continua à se gorger de cette horreur infâme pour sauver le garçon. Il était si serré de lui qu'il sentit la réaction qu'il avait eut, cinq siècles en arrière, quand Dante le mordit, cette réaction dont il avait eut honte. Ses mains serrèrent les draps pour ne pas briser l'enfant, et il relâcha la gorge. Il ne restait pas grand chose, juste assez pour que l'enfant le regarde, les larmes aux yeux, habité d'un sentiment partagé. Se mordant la langue à sang, Ezechkiel embrassa le jeune homme, langoureusement, son sang glissant dans la bouche du jeune Odalisque. Il avait réussi.

    La porte céda.












The Changelin'

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PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
Odalisque. (finish) #Dim 15 Nov - 20:28




    Ezechkiel - « Ssssch Odalisque. Tais toi, sinon ils te tueront. Tu ne veux pas mourir, n'est-ce pas...? »
    Odalisque - ...prince Ezechkiel... ne t'approche pas... je suis mauvais, je suis malade, ne t'approche pas...

    Le pauvre petit garçon remue à peine quand il croit se débattre. Le coton des draps lui déchire la peau et il croit que c'est encore la neige. Il n'ai même plus assez lucide pour savoir précisément ce qui se passe, où il est. Il vient de se réveiller et la douleur envahissante et ignoble. Sa propre odeur lui donne envie de vomir car tout mortel qu'il est, la gangrène reste toujours aussi immonde. Il entend la voix d'Ezechkiel et il a presque l'impression de sentir sa chaleur. Mais c'est absurde. Quelle chaleur. Odalisque aime Ezechkiel parce qu'il ne fait jamais mal quand il mord. Parce qu'il n'est pas comme Glutony, il ne fait pas peur. Parce qu'il n'est pas comme les autres. Odalisque n'aime que Dante, Ezechkiel et Jadis parce que Jadis lui raconte des histoires même s'il en a passé l'âge. Jadis est douce comme une maman pour lui. Mais là, il ne sait plus, il divague. Il sent juste la chaleur d'Ezechkiel.

    Ezechkiel - « Veux-tu vivre, Odalisque? Veux-tu vivre ou veux-tu que je t'achève? Que je cesse ces douleurs qui te font pleurer? Si je te sauve aujourd'hui, tu deviendras comme moi, mais tu vivras. Ma vie est un vrai fardeau, je veux que tu le saches. Mais... je t'offre une famille, ailleurs. Je t'offre la vie si tu le désires. Je t'offre un avenir. Alors décide-toi. »

    Il n'entend mais pas les trois quart de ce que lui dit le prince. Il le sent s'allonger sur lui et par endroit de simple contact déchire sa peau toute pleine d'engelure. Une grimace le tord, il répond mais que répondit. C'est indistinct. Il se sent si faible qu'il ne se sent même pas la force de respirer. Il sent qu'Ezechkiel va le mordre encore. Si ce doit être la dernière fois, autant que ce soit une douce fois. Mais le vampire ne s'arrête pas. Pourquoi? Veut-il le tuer? Le coeur d'Odalisque accélère sous le coup de la terreur. Il cogne contre celui d'Ezechkiel jusqu'à le forcer à prendre le même rythme, à l'embrasser dans ses épousailles si intenses que les vampires ont toujours du mal à s'arrêter de boire. Ca y est il va mourir maintenant. Il divague toujours. Il croit qu'on l'embrasse lui qui n'a même jamais embrasser une fille qu'en lui volant un baiser sur la joue ou la bouche à l'école primaire, pour jouer. Lui qui jamais n'a senti les émois du sexe car ils ne sont pas de son âge se cambre quand on le mords, se tord tandis qu'il suce cette langue avec plus d'avidité qu'un enfant tête le sein de sa mère. Ce qu'il boit est dégueulasse, c'est son propre sang mais il en veux encore, encore plus. C'est Ezechkiel tout entier qu'il veut. Alors la porte cède et on arrache à son torse le poids de la mort aimante. On lui arrache cède langue qu'il essaye presque de retenir avec les dents mais qui lui échappe, fort heureusement pour Ezechkiel. Et Odalisque retombe mollement sur les oreillers. Le cheveu décoloré, d'un blanc gris beaucoup moins chaleureux que son châtain naturel. Sous ses paupières entrouvertes on voit que le blanc de l'oeil est souillé de sang, et la bouche régurgite à grosses bulles la mort pourrissante qui a été la sienne.

    [...]

    Bien entendu que la porte avait cédé. Ce ne fut aucun de ses sept péchés capitaux, Sloth, Envy, Glutony, Greed, Pride, Warth ni même Lust l'intéressée qui était bassement aller avertir le Prince. Mais quoiqu'il en fut, il glissait à une vitesse vertigineuse contre les parois, indifférent au fait que la Nature ait pu donner au chose un endroit ou un envers. Il glissait comme un serpent vers la chambre d'un de ses fils préférés suivi de très loin par le blond Catharsis. La porte céda sous un seul coup. Elle n'éclata même pas c'était dire si le Prince avait l'habitude d'enfoncer cette porte particulièrement:

    Dante - Tu croyais que je n'allais pas sentir l'odeur de la gangrène qui rerentre chez moi quand je viens de la foutre dehors Ezechkiel!', gronda-t-il en séparant son fils de la sangsue putride qu'il avait couché...Et dans ton propre lit! Tu veux te rendre malade! Fou! Diable que tu es! Et tu en as bu! Tu n'as plus le sens du goût ma parole ou tu cherches à t'empoisonner!

    Il fracasse le corps tant de fois étreint de son Ezechkiel contre le mur, quitte à lui massacre l'arrière du crâne. Qu'importe, cela se refermera si tôt que le prince aura écarter sa cervelle de la pierre intruse.

    Dante- Je ne te l'ai pas assez dit! Jamais le sang des morts! Jamais! Et dégage de là tu empestes les escarres...', il fit un geste de la main pour le congédié et s'approcha à contre coeur avec cet air si mauvais qu'il faisait peur, du corps de feu Odalisque,' Il ne faut pas les engendrer à cet âge. Treize ans c'est beaucoup trop jeune. Il ne pourra même pas se défendre et tu sais ce que l'on fait aux jeunes qui ne savent pas se défendre... et si encore il survit! Tu auras beau ramoner tous les trous du cul que tu voudras ce n'est pas du sang de tafiolle qui te courre dans les veines. Il va crever ton Odalisque, regarde la gueule qu'il tire!

    Son corps de félin ne s'enfonce même pas sur le moelleux du lit tandis qu'il se penche presque comme une mère ferait mais pour quoi faire? Il pose sa main sur la gorge de l'enfant. Va-t-il serrer à l'étrangler? Rompre la colonne jusqu'à ce que les chairs éclatent et giclent sous ses doigts comme Ezechkiel l'aura vu faire tant de fois à de tous jeunes vampires. Dante n'aime pas les faibles. Aucun de ses enfants n'étaient faibles malgré toutes les apparences. Sous ses doigts pas de pouls. Le vampire entrouvre complètement les paupières du cadavre en devenir, les pupilles sont imbibées de d'hémoglobine, les pupilles rétrécies à un point ridicule, le teint pratiquement aussi gris que ses cheveux décolorés.

    Dante - Et que croyais tu? Que tu allais le garder tel qu'il était avant? Ca aussi ne te l'ai-je pas assez dit. Engendrer c'est dénaturer. Un gamin de son âge, s'il survie ce sera un monstre pire que Glutony. Tu n'as jamais su ce que c'était que cette faim dans un si petit corps toi Ezechkiel, ignorant que tu es! Stupide! Imbécile! Tout ce que tu avais à faire c'était laisser la neige assainir la gangrène au lieu de ça tu nous fait prendre le risque d'être tous malade.

    Tous sauf lui évidemment. Il serra un peu plus la gorge minuscule de l'enfant. Un gargouillis dégueulasse en ressorti comme sous l'effet de la pression. Mais Odalisque toussa alors, son visage se déforma atrocement. Qu'est ce que Dante avait encore fait?
    Odalisque ouvrit ses yeux de démons, sa respiration s'accéléra horriblement, elle était saccadée et brûlante et franchissait difficilement le barrage de ses dents qu'il serrait à les faire éclater. Quel spectacle de souffrance, de sa place privilégiée, Dante devait s'en régaler. Le pauvre Odalisque gémissait de douleur. Le sang lui ressortait par la bouche, les yeux et les oreilles, sans parler de ses plaies purulentes qui bouillonnaient.

    Dante - Alors tu es fier de toi?', demanda-t-il à Ezechkiel avec un sourire malsain.















Anonymous

Invité
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Odalisque. (finish) #Dim 15 Nov - 21:28




    Cette langue qu'il suçotait, quelque part, ça l'excitait. Le Prince n'avait jamais vraiment aimer les jeunes corps... pas de treize ans. Pas que c'était dans son éthique, qu'il était vertueux, mais ça ne l'intéressait pas réellement. Quoi que. Vu comment se tordait Odalisque sous lui, Ezechkiel s'appuya un peu plus fort contre lui. Calme. Il n'avait pas lâché Odalisque, même quand la porte avait cédé. Ezechkiel avait l'habitude. Sauf qu'il n'aurait pas cru qu'il se fasse tiré en arrière par Dante. Il vola sans le vouloir, et s'éclata contre le mur. Encore un trou, pansa t-il. Sa tête frappa violemment dans la bâtisse et il entendit les os de sa colonne vertébrale craquait. L'impact avait été puissant, avait été violent, brutal. Quasiment bestial. Il se ressortit du mur et tomba sur le sol. Ses os se remettaient en place, sa peau se refermait. Sur le mur, le sang faisait une auréole à la place où sa tête avait éclaté. Sa cervelle aussi. Qu'importe. En réalité... l'impact prenait la forme de deux énormes trous dans ce mur. Et ça, ça ne lui faisait même pas peur. Ça ne lui faisait plus. La première fois, ça l'avait surpris. Aujourd'hui, il y était habitué. Il se faisait lui même mal. Mais là... Dante s'attaquait à Odalisque. Il se releva et se précipita sur Dante, pas pour le frapper, non, mais pour s'interposer s'il venait à le frapper pour de vrai.

    « Je ne te l'ai pas assez dit! Jamais le sang des morts! Jamais! Et dégage de là tu empestes les escarres... Il ne faut pas les engendrer à cet âge. Treize ans c'est beaucoup trop jeune. Il ne pourra même pas se défendre et tu sais ce que l'on fait aux jeunes qui ne savent pas se défendre... et si encore il survit! Tu auras beau ramoner tous les trous du cul que tu voudras ce n'est pas du sang de tafiolle qui te courre dans les veines. Il va crever ton Odalisque, regarde la gueule qu'il tire! »
    « Il ne mourra pas! » Crie le Prince qui s'approche et regarde, de l'autre côté du lit, le pauvre Odalisque. « Je... je le protègerais... »

    Sa voix se serre, douloureuse. Le Prince veut y croire. Le Prince veut croire qu'il a sauvé cet enfant de la mort, et que quoi qu'il arrive, il l'élèvera, il le rendra meilleur, et s'il est rongé par cette faim, alors le Prince ne nourrira, quitte à en crever au fil des ans. Quand Dante pose sa main sur la gorge du jeune vampire, le Prince monte sur le lit et approche ses deux mains de celle de Dante, sans pour autant la toucher. Elle ne sert pas à l'en tuer, mais le Prince a peur, le Prince veut le protéger, ne veut pas qu'il meurt, pas de la main de son propre père. Il regarde, affolé, le jeune Odalisque. Ses yeux sont si rouges, et ses pupilles si petites... Il n'a pas peur. Il sait que c'est dénaturer. Il l'a fait une vingtaine de fois. Il les a tous tué, un à un, par ennui, par colère. Il a cette colère qui habite Dante à l'instant où il sait que la gangrène est dans sa maison. Il a ces traits que trop commun avec son aïeul. Il en oublie tout autour et regarde cette main sur la gorge offerte.

    « Et que croyais tu? Que tu allais le garder tel qu'il était avant? Ça aussi ne te l'ai-je pas assez dit. Engendrer c'est dénaturer. Un gamin de son âge, s'il survie ce sera un monstre pire que Glutony. Tu n'as jamais su ce que c'était que cette faim dans un si petit corps toi Ezechkiel, ignorant que tu es! Stupide! Imbécile! Tout ce que tu avais à faire c'était laisser la neige assainir la gangrène au lieu de ça tu nous fait prendre le risque d'être tous malade. »
    « C'est de VOTRE faute s'il est ainsi! C'est de votre faute! » Le Prince grogne. « Vous n'avez rien à me reprocher, tous autant que vous êtes. »

    Il a cette façon de risquer sa non-vie à chaque parole, à chaque seconde. Les murs de sa chambre ne sont plus qu'un tas de miette de bois et de béton mélangé. Combien de fois s'est il pris ses murs? Combien de fois a t-il tenu tête? Il abuse de cette patiente qu'on lui accorde, il jouit de ce favoritisme particulier.. il le sait, mais c'est dans sa nature que de grogner. Et comme Dante sert cette gorge qui maintenant appartient au Prince, ce dernier pose ces mains sur celle de Dante, tente de le faire lâcher, de le faire épargner cette vie qui maintenant appartient à Ezechkiel. Odalisque souffre, ça se voit, mais ils souffrent tous. Certains plus que d'autres. Les plus jeunes. Odalisque est là, et... un pincement au coeur, Ezechkiel relâche les mains de Dante et se glisse dans le lit, le long du jeune vampire. Il se colle à lui, ne cherchant pas à détacher la main de Dante. Odalisque deviendra sien. De sa famille. Qu'il le veuille ou non.

    « Alors tu es fier de toi? »
    « Oui. » La voix est ferme. « Je le veux... je le veux... »

    Ezechkiel se redresse sur son coude. Il est juste à côté d'Odalisque dans le lit, mais sa gorge s'allonge et ses lèvres frôlent celles de Dante. Il n'a pas l'air paniqué, pas comment avant. Il cherche la colère de Dante. Qu'il la subisse ne lui fait pas peur. Ça ne sera pas la première fois qu'il ira à l'inverse de ce que désire le Prince de la Crypte. Loin de là.

    « Je suis sale de son sang. Venge toi sur moi, mais laisse le vivre, je t'en supplie... » Ezechkiel pose ses lèvres à la commissure de celle de Dante, et baisse le regard. « Fais-moi mal si tu le désires, mais laisse le. Il n'a pas mérité de mourir ce soir. Laisse le vivre... » Ezechkiel cherche la colère de Dante, mais ça, Dante le sait déjà. « Je... je ferais ce que tu voudras, tant qu'on le laisse tranquille et vivant... »

    Il l'implore rarement. Les fautes, il ne les rachète pas, il demande juste à Dante de les oublier. Pour les fautes graves, il les fait pardonner, comme s'il y avait une quelconque dette à sauver quelqu'un de la mort... ridicule.











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Odalisque. (finish) #Dim 15 Nov - 22:27



    Ezechkiel - « C'est de VOTRE faute s'il est ainsi! C'est de votre faute! Vous n'avez rien à me reprocher, tous autant que vous êtes. »
    Dante - Ah toujours cette vieille rengaine Ezechkiel. C'est ma faute, ma très grande faute, soit.', il avait le ton du père lassé et presque fatigué.

    Ce n'était pas une affirmation qu'il venait de faire là. Il y avait toujours là dedans cette ironie mordante à la Dante, ce je m'en foutisme royale et détestable mais là... il n'était même pas tout à fait en colère contre Ezechkiel. Ce n'était pas de sa faute ça non. Mais son fils a tellement besoin que ce soit de sa faute, ça fait tant de bien à sa culpabilité et... aah Dante a horreur de ça. Qu'Ezechkiel se conduise comme un fils de Menoch c'est presque la pire des insultes. A cet instant il ne regarde donc pas son fils, juste pour laisser le temps à l'idée de s'effacer sous l'odeur de la gangrène gagnante. Qu'il crie qu'il pleure.

    Ezechkiel - « Je le veux... je le veux... »
    Dante - Cesse donc de gémir comme ça Bon Dieu! Et ne t'approche pas de lui.

    Aurait-on soupçonner que derrière tant de dureté il n'y avait rien de plus qu'un peu d'amour formidablement dénaturé? Pourtant... L'odeur de la cervelle d'Ezechkiel puait déjà la gangrène dont elle s'était abreuvée et un seul vampire sur ses bras c'était déjà bien assez et à choisir ce n'est pas le petit avorton qu'il prendra. Il n'y a pas de raison, cinq cent ans c'est déjà bien plus qu'assez pour pouvoir commencer à se croire hors de danger. Mais tout de même. Nul n'est réellement hors de danger, Dante le sait.
    Il voit le manège de son fils, ses mains sur les siennes. La suplique silencieuse et abhorrée déjà. S'il le voulait, par simple jalousie, Dante pourrait refermer ses doigts si vite, si fort. Il ne le sentirait même pas ce petit avorton gangréneux. Doit-il le laisser vivre pour l'amour de son fils? Ou le tuer pour l'amour de son fils? Non de toute façon il ne mêlerait pas Ezechkiel a son choix. Il voit son manège encore. Ses minauderies, cette tentative de baiser et il sent la colère monter avec l'insulte. Il aime à être supplié c'est bien vrai. Mais il est si lunatique que ce qui marche un matin ne marche déjà plus le soir. Ce que Dante aime avant même être supplier c'est être aimé, être adoré.

    Ezechkiel - « Je suis sale de son sang. Venge toi sur moi, mais laisse le vivre, je t'en supplie... Fais-moi mal si tu le désires, mais laisse le. Il n'a pas mérité de mourir ce soir. Laisse le vivre... Je... je ferais ce que tu voudras, tant qu'on le laisse tranquille et vivant... »
    Dante - Va te faire baiser par toutes les catins de l'enfer et ne me touche pas Ezechkiel!', comme il déteste que son fils le cherche comme ça.

    Le gamin près d'eux convulse, il a le visage tout crispé, et dans un vomissement franchement dégueulasse se relâche. Tout d'un coup. Et sa tête retombe molle, le teint terne. Dante lui jette un regard négligeant. Il survivra.

    Dante - Lust!

    La blonde apparaît comme le chien sur l'ordre de son maître. Elle ne peut entendre ni lire les pensées de Dante mais elle le connait si bien. Un signe de tête, et malgré sa répugnance, la magnifique Lust enlève l'enfant démon dans ses bras et l'emporte. Si ce n'est pas Jadis qu'il a appelé c'est uniquement par égard pour son fils et surtout parce qu'il n'en a pas fini avec lui. Il retient Ezechkiel par le col, le plaque contre le lit, lui crache au visage, le baffe. Que de colère. Il va le tuer. Il dit toujours qu'il va le tuer. Il ne frappe plus pourtant. Il colle le visage de son fils à sa gorge contre la jugulaire tentatrice à laquelle aucun de ses enfants ne sauraient résister.

    Dante - Bois.

    Il attend de sentir que son sang le quitte effectivement. Pourquoi fait-il cela? Il va réellement le tuer son Ezechkiel. Mais finalement c'est de cet immonde sang impur qu'il le purge, ce même sang qui l'avait quelques heures avant mis hors de lui et qu'il avait recracher tant il était dégueulasse. Lui qui a le palais si fin. Il boit à long trait sans chercher à donner le moindre plaisir. D'ordinaire quand il se trouve ainsi allonger sur Ezechkiel la morsure est délicieuse, ou alors douloureusement jouissive mais là elle n'est ni agréable ni immensément aigüe. Il mord vulgairement comme presque mécaniquement et s'arrête bien avant l'extase du presque dernier battement. Il s'arrête en plein milieu. Quand Ezechkiel est encore en possession de la moitié de son sang. Parce que Dante sait que son sang à lui, celui qu'il lui a donné un peu avant, sera suffisamment fort pour nettoyer le sale goût de la gangrène. Le sang d'Ezechkiel aurait bien pu le faire aussi, en un peu plus de temps. Et Dante n'est pas patient pour un sou.

    Dante - Dégage maintenant, et emmène ton fils avec toi.

    Il se relève, allume une chandelle pour brûler le sang sur le mur avant de retourner s'allonger dans le lit d'Ezechkiel, arracher les draps avant de s'y allonger.


    [...]

    Du sang. Encore du sang. Odalisque, les dents plantées dans le sein gonflé de Lust qui s'étale dans la méridienne sous le petit corps de l'enfant, les jambes éparses. Elle est ouverte et avide comme toujours mais elle ne fera rien de plus car Dante ne verrait là qu'une bonne raison de décharger sur elle toute la colère qu'Ezechkiel lui aura donné. Et cette fois ci la blonde devine que ça ne se soldera pas de la manière qu'elle aime. En attendant, comme elle donne son sein gorgé de sang, elle se touche et se donne du plaisir.
    Odalisque est si vorace qu'elle commence à sentir les premiers effets de la fatigue, elle qui boit toujours plus que de raison et se choisit des hommes mieux battis que la moyenne pour ses repas. Mais d'un coup Odalisque relâche le sein. Ses yeux rouges, coupables regarde vers la porte avec une expression terrifiée. Mais il a faim, si faim:

    Odalisque - Pardon, pardon Ezechkiel, je ne voulais pas.', gémit-il la bouche encore pleine de sang pendant que Lust glisse et disparaît dans le noir.

    Il ne reste qu'Ezechkiel. Et il a si faim, si faim. Odalisque se met à pleurer. De belles larmes de sang bien généreuses.















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Odalisque. (finish) #Lun 16 Nov - 0:04



    « Va te faire baiser par toutes les catins de l'enfer et ne me touche pas Ezechkiel! »
    « Si c'est le prix à payer... »

    Siffle Ezechkiel, agaçant et agacé. Cependant, Odalisque convulse et le regard du jeune Prince quitte son père pour celui du garçon de treize années, si jeune, et pourtant si... si beau, comme ça. Les cheveux grisâtres. Il ressemble à Hippolyte. Il sera cependant bien plus agressif, car il est jeune, et que déjà la faim lui tiraille l'estomac. Ezechkiel baisse les yeux sur son corps à nouveau calme et qui respire. Il est si beau... un sourire se dessine sur les lèvres du Prince. Il survivra.

    « Lust! »
    « Que... »

    Le Prince ne comprends pas, et la Blonde déjà emporte son fils. Ezechkiel, dans un regain de quelque chose, comme une énergie qui le pousse à se redresser plus rapidement et à tendre les mains vers Lust, la perverse, la catin, sans doute plus avide et gourmande au lit que ne peut l'être la rousse, mais il est retenu, et la main de Dante sur son col est de toutes les laisses la plus résistante. Il est plaqué contre le lit. On lui crache dessus, mais il ne résiste pas, pas plus quand la gifle se fait cuisante sur sa peau. Par habitude, il ne se défend pas, il ne bouge pas non plus et se laisse faire. Il vaut mieux qu'il le frappe lui que l'enfant démon, tout juste engendré. Il se laisse faire comme un enfant qui se fait sermonner par son père, sauf qu'eux deux sont bien trop proches pour être un père et un fils des plus normaux. Son regard se pose sur la peau blanche qui s'offre à lui, cette gorge si magnifique, et ô combien de fois mordu. Pourquoi...? Il fronce doucement les sourcils, même si son regard ne se détache pas de la peau offerte. La jugulaire semble l'appeler, mais le Prince résiste.

    « Bois. »
    « Pardon... »

    Ezechkiel enlace le buste de Dante avec ses bras, agrippe ses omoplates, comme il l'avait fait pour leur première fois. Il a le regard bien bas pour quelqu'un qui devait tenir tête à son supérieur, mais que voulez-vous, il est un enfant qui ne peut en vouloir à son père de le punir d'avoir caser le vase de l'entrée, et il prends avec philosophie la gifle, puis le baiser sur sa joue cuisante. Il mords la gorge offerte de ce père qu'il aime, contre lui, malgré lui, mais bien parfois avec son consentement. C'est que Dante est lunatique, et le Prince joueur. Il mords doucement, avec cette élégance particulière, et surtout cet amour infini. Même si la morsure de Dante n'a rien de tendre, il continue à se gorger d'un sang noir et délicieux, déjà plus propre que celui du jeune gangréné, et ce, avec cette sensualité toute particulière, qui n'appartient qu'au Prince des Catins. Seulement, Dante boit lui aussi, et pendant un instant, le coeur du Prince s'affaiblit, juste un instant, juste le temps qu'il prenne cette gorgée qu'il lui manque. Les mains dans le dos de Dante se crispent, puis se relâchent finalement, alors que le Prince retombe dans le lit, les lèvres alors carmin. Il regarde Dante qui se relève, sombre. Il l'a énervé. Qu'importe. Il viendra se faire pardonner, la nuit suivante, ou dans quelques jours... il essuie du revers de sa main le sang qui coule de la commissure de ses lèvres et se relève, à son tour.

    « Dégage maintenant, et emmène ton fils avec toi. »

    Ezechkiel s'approche de Dante. Il pourrait bien le frapper encore une fois, mais cela importe peu au Prince qui se glisse devant lui, déposant un baiser chaud de sang sur les lèvres de Dante, le regard bleu qui croise les prunelles brillantes du père.

    « Je vous aime, Dante... »

    Le Prince a un sourire sincère alors qu'il sort de la chambre, calme et silencieux alors, reprenant de la substance dans le couloir. Il lui en faudra désormais, pour apprendre à dompter l'âme nouvelle d'Odalisque, s'il ne le tue pas dans une excès de colère. Pauvre petit être. Il descends les escaliers qui mènent à Lust. Il croise le regard de la perverse, un sourire fin sur les lèvres. Elle a diablement faim, et alors qu'elle se touche, elle nourrit cet enfant démon. Ezechkiel s'approcha pour reprendre les droits sur cet enfant qui est alors le sien, et quand Lust s'efface, il s'approche doucement, un peu plus de lui.

    « Pardon, pardon Ezechkiel, je ne voulais pas. »
    « Ne pleurs pas, allons... je sais que tu ne le voulais pas. Je te pardonne. »

    Ezechkiel parle comme un serpent, avec une voix douce et basse, comme il sifflerait des mots à l'oreille d'une pucelle, mais là, il est bien loin d'Odalisque qui pleurs. Le Prince s'en approche, se penche au dessus de lui, petit homme aux cheveux de nacre, grisé alors, et il tends sa main. Du bout de l'index, il récupère une larme qui coule sur le rebondis de sa joue d'enfant, et il tends ses bras, ouverts à Odalisque, prêt à le recevoir.

    « Tu n'as pas à t'en vouloir. Mais il va falloir partir... »

    Le Prince sait que son fils a faim, mais il sait aussi qu'il ne peut lui donner à manger, pas aujourd'hui, et qu'il lui faudra l'enchaîner quelques jours pour qu'il apprenne à se gorger de peu de sang, de quelques hommes tout au plus. Il faut apprendre à dompter la bête, sans quoi, l'on finit tous comme Glutony, et dieu sait que c'est moche.











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Odalisque. (finish) #Lun 16 Nov - 20:28



    Si le je t'aime du roi Ezechkiel est resté sans réponse, son entrée dans la chambre où Lust donnait généreusement le sein fut saluer de respect et de la crainte qu'on voue à un père ou à son roi. Mais Odalisque n'a pas connu l'époque des rois. Il ignore comment se conduire devant un tel homme, mais il sait qu'il lui doit la vie.

    Ezechkiel - « Ne pleurs pas, allons... je sais que tu ne le voulais pas. Je te pardonne. »

    Il est bien facile de pardonner aurait dit un autre, mais Odalisque n'est pas si retors. Ce n'est qu'un enfant. Il se jette dans les bras qu'on lui ouvre, les serre de toutes ses forces mais c'est si insignifiant dans les bras d'un vampire au corps d'adulte, mûrir d'un don obscur de cinq cents ans. Tellement ridicule.

    Ezechkiel - « Tu n'as pas à t'en vouloir. Mais il va falloir partir... »

    Odalisque obéissant prend cette main qu'on lui tend. La peau est si douce, si froide... Il la sert bien dans sa petite main à lui. Ses yeux voient tellement bien dans le noir à présent. Il n'a plus à avoir peur des ombres car tout n'est que lumière gris perle et noire. Inconcevable à l'oeil du mortel. Imperceptible. Pourtant il semble que la véritable obscurité, l'obscurité totale, n'existe pas. Et quelque part c'est aussi rassurant que cette main qu'il serre. Rien ne serait jamais venu troubler cette pseudo tranquillité s'il n'y avait eu cette odeur de sang. Son propre sang gangréneux mais quoi... n'importe quel sang lui aurait convenu. Odalisque leva les yeux vers son bienfaiteur, visiblement si mal. Il n'entendait plus sa voix dans sa tête. Il se sentit seul tout d'un coup. Il fallait qu'il boive encore, encore un peu, pour sentir la même tranquillité, le même apaisement. Il en avait besoin. Il allait brûler de l'intérieur sans ce flot carmin.

    Odalisque - ...', les mots mourrurent sur ses lèvres, pauvre enfant affamé, son visage avait presque l'air de s'émacier à vu d'oeil, comme si plus il y pensait plus il avait faim,' Père!', cria-t-il en lui serrant la main comme un dément, il allait le mordre, il le mordrait mais il ne voulait pas.

    L'enfant posa le front sur le bras de son père, sans lâcher la main et fermant les yeux, il mordit dans... le vif? Mais le flot qui gicla dans sa bouche cette fois là, le sang de Dante non encore dilué, était si fort qu'Odalisque s'arracha immédiatement à son baiser volé, un air paniqué sur le visage.















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Odalisque. (finish) #Mar 17 Nov - 20:54




    « Ne pleurs pas, allons... je sais que tu ne le voulais pas. Je te pardonne. Tu n'as pas à t'en vouloir. Mais il va falloir partir... »

    Le vampire eut un sourire quand le jeune garçon lui prit la main, mais un sourire triste. Engendrer, c'est dénaturer. Il en aurait presque oublier cette règle des plus fameuses. Qu'aurait-il aimer? … le laisser mourir ou le changer à ce point? Le Prince détourna le regard et marcha doucement vers la porte. Il devait l'éloigner de cette maison, sans quoi il deviendrait une sorte de vilaine bête, ou il mourait. Dante le lui avait dit. De partir. Et il l'écouterait avant de l'énerver d'avantage. Mais il s'arrêta en sentant le petit garçon lui serrer les doigts à l'en faire mal et son regard glissa sur lui. Il savait qu'il allait le mordre, mais il devrait apprendre... apprendre. Comme lui avait appris. Ô, bien sûr, Ezechkiel n'avait pas mordu au début, il n'avait pas voulu boire. Il avait voulu mourir. Odalisque était différent. Il avait cette soif, et il en était conscient. Le Prince avait été si triste, si abattu qu'il n'avait même pas eut cette soif du nouveau né. Il aurait juste voulu crever. Juste ça.

    « Père! »

    Et le Prince ferma les yeux, laissant l'enfant se blottir contre son bras et le mordre. Le sang était loin d'être fameux pour un si petit être, et aussitôt le visage crispé, visiblement surpris, Odalisque se décolla, effrayé. Pauvre petit homme. Ezechkiel avait gardé sa main dans la sienne, serrait. Il montrait qu'il était avec lui. Il n'avait jamais été aussi présent avec un de ses enfants. Par nature, il les tuait. Par excès de colère bien souvent, car il les engendrait ivre ou sous l'effet d'une passion passagère... parfois par ennuie, parfois... parfois il les vidait, sans le vouloir, juste comme ça, juste car il oubliait qu'ils vivaient, eux aussi. Ezechkiel avait cette domination presque malsaine sur les siens. C'était sa famille, et en tant que tel, il demandait le respect de ses règles, mais aussi une certaine idolâtrie. Le Prince se sentait seul, et il fallait bien qu'il s'entoure. C'était inconscient. Mais avec Odalisque, c'était différent. Il avait été pousser par la pitié tout d'abord, puis par cette fameuse façon de tout contester chez les autres fils de Dante, et finalement, peut être qu'au plus profond de lui, il avait juste eut envie d'excéder Dante. Sa vie était monotone. Il fallait bien qu'il la pimente. Il regarda l'enfant démon et se pencha vers lui, attrapant avec douceur son visage et l'embrassa, récupérant d'une simple caresse de la langue le sang qui goûtait de ses lèvres. L'enfant était pure, l'enfant était sage. Ezechkiel le garderait ainsi le temps d'une éternité. Il était son enfant. Ce sentiment était ridicule. Odalisque et lui ne partageait pas le même sang... mais quelque part, cette main dans la sienne, ce baiser chaste, tout cela contribuait à un départ de flamme à l'intérieur du Prince, un départ d'incendie de tendresse et d'affection. C'était ridicule, mais dieu que c'était vrai...

    « Retiens ta faim encore un peu. Je vais t'emmener quelque part... »

    Ezechkiel eut un sourire calme et se redressa, essuyant la goûte de sang qui marquait sa lèvre inférieur, et sortit de la pièce, tenant toujours par la main son petit protégé. Il siffla et de la forêt, la superbe jument noir s'approcha du Prince et ce dernier attrapa Odalisque par les hanches, le perchant sur le dos de l'animal. Il monta à son tour sur les flancs de la bête et attira l'enfant dans ses bras, le calant contre lui, sous sa cape, et attrapa la bride, frappant de son talon la jument qui se mit à trotter, calmement, sous la lumière triste d'une lune blafarde.

    * * *

    « Rosenrot » était une petite institution de basse classe, avec des putains habillés de latex. Ce monde était foutu, un monde de dépravé, mais malheureusement, les putains étaient la nourriture des plus pressés, et Odalisque, dans les bras du prince, n'avait pas vraiment l'envie d'attendre. La jument s'arrêta devant la petite maisonnette qui abritait, tout au plus, une dizaine d'âme. Une gérante, cinq ou six putains, et trois passants qui s'y étaient attardés. L'odeur d'ici n'avait rien de très commode, mais on s'y habituerait. Ezechkiel glissa du dos de la jument et descendit Odalisque à sa suite, lui prenant la main et l'attira vers la maisonnette. Il n'aimait pas vraiment emmené son fils dans ce monde là, mais après tout, après avoir suçoter le sein de Lust... qu'y avait-il de pire? Ezechkiel s'arrêta un peu avant la porte et glissa son regard sur Odalisque, se penchant vers lui, ses mains tenant son visage.

    « Ce soir, c'est ta nuit, Odalisque. Bois autant que tu peux... je... Ce sera peut être la seule fois où je te laisserais boire autant, tu entends? ...profite. C'est ta nuit. »

    Déposant un baiser affectueux sur le front du jeune vampire, le Prince se redressa et poussa la porte de la maison close (abandonnée, oubliée, puis retrouvée) et se trouva directement face à face avec une gérante, grasse et grosse. Le sourire qui se dessina sur les lèvres de cette dernière en voyant le joli visage, noblement tracé, du Prince ne lui fit pas réellement plaisir, mais qu'importe :

    « Allons mon mignon, c'est pas une garderie ici. »
    « C'est son quinzième anniversaire. J'aimerais qu'il devienne un homme... »

    Le sourire du Prince a tous les sous entendus possible. La grosse femme, hideuse et suintante, montre l'étage. Le Prince s'avance, tire derrière lui l'enfant. Il connaît cette maison close. Il sait aussi que cette nuit, personne n'en sortira vivant. Il monte les marches, deux par deux, comme pressé, mais par quoi réellement? Il ne le sait pas. Il pousse la troisième porte à gauche, y disparaît. Il y a un paravent et un grand lit aux draps blancs, froissés et sales. Les exaltations dégueulasses sont celles du sexe et du vice. Le prince referme la porte, à clef, et s'approche doucement du paravent où se dessine la magnifique silhouette d'une femme d'une vingtaine d'année, belle et fine, grande aux boucles brunes. Belle... dommage. Elle sort du paravent, n'a le temps que de faire un sourire que déjà la rapière lui traverse la cuisse et la cloue au sol. Il pose sa main sur sa bouche, et pose son regard sur Odalisque. De son autre main, il écarte les boucles brunes de la furie qui gigote, qui a peur, qui pleurs de grosses larmes. Le regard du Prince se fait tendre. Il a un sourire amusé.

    « Ne pleurs pas, beauté, ça ne durera pas longtemps... »

    Quelques secondes, tout au plus.











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► MESSAGES : 1431
Odalisque. (finish) #Mer 18 Nov - 20:12



    Ezechkiel semblait tout lui pardonner. Etait-ce comme cela qu'il traitait tout ses enfants, ou comme Dante laissait-il tout passer uniquement lorsqu'il avait la mauvaise intention de faire payer très (trop?) cher? Odalisque n'était pas un enfant perdu. Il se rappelait tout à fait bien comme était son père, son nom, son visage, tout. Et sa mère, qui lui manquait tant d'ailleurs...
    Quand il faisait une bêtise chez ses parents, on le punissait. Pas comme Dante punissait, il n'était pas question de punition corporelle ou de souffrance physique, hormis dans la mesure d'une bonne fessée mais ça n'avait rien de comparable aux méthodes de Dante. Quoiqu'il en fut la punition était toujours soigneusement choisie de sorte qu'il ne recommence pas de si tôt. Mais tout était tellement différent. Avant il n'aurait jamais été jusqu'à faire du mal à ses parents. Oui il avait piqué des colères et fait des caprices comme tous les enfants mais ça se résumait à ça. Et là, Ezechkiel, qui venait de le sauver d'une mort assez peu enviable, Ezechkiel qui serait désormais son père puisqu'il n'y avait plus aucun espoir de retrouver ses véritables parents (et surtout sa mère), cet Ezechkiel là se contentait de le punir d'un baiser sur la bouche! L'enfant fit un bond en arrière littéralement terrifié. Malgré lui il avait parfois vu ce que les adultes faisaient entre eux. Comment aurait-il pu y échapper toujours dans un tel endroit? Mais ça ce n'était rien, ce qui lui faisait tellement peur dans ce baiser c'était qu'il lui rappelait comme Catharsis une fois, avait laisser Ezechkiel faire cela et ce qui s'en était suivi, à cause peut-être d'un revers d'indécision de la part du chaste blond, avait été si violent et si terrible que le pauvre petit mortel qu'il était alors avait bien cru qu'il allait en vomir d'horreur et que le roi Ezechkiel qui était toujours si gentil avec lui, ne se relèverait plus jamais. C'était tout au début qu'il était là. Maudit crucifix. Et puis il avait déjà vu Dante ou d'autres obliger de plus jeunes qu'eux, garçons et filles, dans des jeux qui semblaient atrocement douloureux plus qu'agréables. Il y avait tout cela dans les prunelles injectées de sang de l'enfant démon comme il tenait presque à distance son nouveau père. Mais c'était plus l'effet de la surprise. Il ne lui fallut rien moins qu'un instant pour se rasséréner et comprendre qu'il ne se passerait rien du tout, que c'était un baiser de père et d'ailleurs le prochain fut poser sur son front et il l'apprécia infiniment dans sa tendresse. Et tout ce qu'il dit en guise de réprimande ce fut:

    Ezechkiel - « Retiens ta faim encore un peu. Je vais t'emmener quelque part... »

    Ce serait la première fois qu'Odalisque sortait de l'antre de Dante depuis que ce dernier l'y avait emmener. Un mélange de crainte, d'appréhension et de curiosité hâtive le prit au ventre, le disputant à sa faim dévorante. C'était la première fois qu'il monterait sur un cheval, aussi ses petites mains se crisperaient sur les vêtements d'Ezechkiel et il ne profiterait guère du paysage mais qu'importait finalement.

    Ezechkiel - « Ce soir, c'est ta nuit, Odalisque. Bois autant que tu peux... je... Ce sera peut être la seule fois où je te laisserais boire autant, tu entends?
    Odalisque - Pourquoi?', s'enquit-il avec le ton de l'enfance non encore abandonnée.
    Ezechkiel - ...profite. C'est ta nuit. »

    Il ne lâcha plus la main d'Ezechkiel et même la serra un peu quand il entendit l'excuse prétexté à la maquerelle. Une grosse bonne femme, grasse et cupide à ce qu'il lisait dans ses pensées sans vraiment s'en rendre compte. Certains vampires ont plus ou moins de mal à le faire et comme on le lui avait déjà souvent expliquer, le don obscur différait en chacun d'entre eux. Il en était désormais. Ils prirent directement les escaliers. Les femmes qui s'exhibaient avaient de façons et des tenues peu flâteuses à ses yeux. Certes il avait déjà voler dans les boîtes au lettres des magazines pour adulte (ou presque), mais ça avait toujours été pour le goût de l'interdit et pour fanfaronner comme tous les petits garçons. Mis en effet devant la chair dans tout ce qu'elle a de plus cru, le tout jeune Odalisque était écœuré. Aussi fermait-il les yeux de temps à autre pour écouter les douces pulsations qui celles là savaient retenir toute son attention et incendier toute sa personne. La première jeune femme, une brune, ne mit pas longtemps à mourir comme l'avait annoncé Ezechkiel. Odalisque n'avait pas apprit à jouer avec ses victimes aussi, en voyant la gerbe de sans coulant à la fontaine de l'étrange épée de son père, le tout jeune vampire se jeta sur ses cuisses fermes qu'il étreint avec tant de force qu'il la garrotait presque, stoppant le précieux nectar vermeil. Mais il n'avait pas assez de force pour rompre la jambe. La jeune femme voulut se dégager mais la faim était pire qu'un démon, elle lui prêtait les forces qu'il n'avait pas aussi, dans un nouvel élan et avec maladresse Odalisque assomma sa victime contre le mur pour enfin planter ses jolies canines d'ivoire dans le tendre de cette cuisse qui pissait déjà le sang tentateur. Il la serrer dans ses bras comme on serre à étouffer et il ne s'arrêterait plus de boire. Il était avide aussi, la prostituée se fâna en quelques malheureuses minutes. Son coeur emballé au rythme de celui de la belle, Odalisque buvait à long trait et avec un plaisir intense et quand le coeur commença à faiblir, il ne s'arrêta pas loin de là, il tirait sur la fémorale comme on tire une supplique de son coeur pour que rien ne s'arrête jamais. Il avait l'espoir que le flot ne tarisse jamais et qu'il y ai un nouveau regain de sang ce qu'espérant, il se rapprochait dangereusement du dernier battement de coeur qui leur serait fatale à tous les deux. Mais lui, l'ignorait encore...





















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Odalisque. (finish) #Sam 26 Déc - 7:08





    Donnez à un enfant ce qu'il désire, il désirera encore plus, toujours plus. Ezechkiel le sait, aussi il guette, et son regard se fait dur. Ce n'est pas qu'il est en colère, ni même énervé, loin de là, mais il attends le moment précis où il devra arracher cet enfant à cette cuisse rebondie, cette cuisse ferme qui déjà s'est tarie et ne donnera plus jamais le fameux droit de cuissage, ni même de sang. Elle ne donnera rien, car déjà elle est presque vide. Le valaque a lâché les poignets de la belle qui ne se débat plus, devenue étrangement blanche, et le prince s'est relevé, retirant son épée du corps immobile. Pas encore morte. Pourtant... pourtant c'est le moment. Violemment le coup part sans qu'il ne le veuille et décolle Odalisque de la cuisse, quoi qu'un bout de chair reste dans sa bouche. Le corps maudit et mort, Ezechkiel le fait glisser sur le sol, qu'il s'écarte, et finalement repose son regard sur Odalisque. Il l'attends avec l'épée. Qu'il approche, ce petit ange aux yeux rougis, aux lèvres si délicates. Un être pur et chaste. Qui croirait qu'il est un démon infâme, que sa faim est éternelle et qu'il en souffrira toute une vie? Personne. Car comme ça il est beau comme un ange. Et quel ange...

    « Odalisque, il ne faut pas boire jusqu'au bout. Boire la dernière goutte d'un corps humain pourrait te coûter la vie, tout comme le sang d'un mort est un poison. N'approche jamais les morts. »

    Il baisse un peu la garde et s'appuie sur son fils, le sert dans ses bras, d'une main qui maintient le corps par les hanches, avec cette douceur qu'on ne connaît pas au prince des putains, cette douceur toute paternelle. Il inspire profondément et finalement se décolle, posant son regard sur l'étrange petit être qui lui sert le fils.

    « Cette nuit étant la tienne, je t'offre cette maison. Vide, quiconque tu voudras... »

    Et à nouveau Ezechkiel l'embrasse chastement, goûtant le sang exquis des putains, fin et sucré, pas bien raffiné, mais à cinq cent ans, on n'en demande pas plus. Son regard suit le jeune homme à travers les couloirs. Il s'arrête dans la première chambre, et il suffit d'un coup d'épée bien placé pour faire taire le sac de vin qui accompagne la catin convoitée. Son cri attire la patronne, et déjà Ezechkiel la cloue au sol, sur le seuil. Personne dans les couloirs, trop occupé, alors qu'Odalisque vide tour à tour les trois morts de la chambre. Une catin, une macro et un client. Quelle soirée. Mais le prince valaque garde un oeil sur son jeune protégé, quitte à le frapper et à le secouer pour qu'il ne se tue pas aussi bêtement. Il ne faudrait pas que Dante apprenne qu'Odalisque est mort ainsi. Ça serait l'ironie, le comble, la moquerie suprême qui le suivrait toute sa vie – son éternité. Plutôt crever. Alors son regard suit l'enfant aux cheveux blancs et aux yeux rouges, attentifs aux moindres gestes, à la moindre envie, car il ne faut pas non plus que ce petit ange fasse des folies. Épée à la main, recouverte de sang, il le suit, ce petit diable à la faim qui le tiraille, il le suit avec une attention particulière. Celle d'un père. Quelle connerie, pour le valaque qui a toujours tué ses enfants sous la colère, parfois par amour. Est-ce réellement sa faute? Ezechkiel est ainsi. Il donne un répit. Mais tous ne sont pas à l'abri qu'il reprenne ce qu'il a donné, après tout.

    Il devra aussi mettre cet enfant à l'abris, chez lui, et retourner voir Dante. Il doit être en colère... il doit.














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