Candice - « Pourquoi tu agis, comme un connard ? »

Il ne prêta même pas attention a ses mots et continua de marcher jusqu'à ce que… « Aiiiiiiiie » cria-t-il avant de posait sa main sur sa tête et de ce rendre compte qu’un lourd manuel scolaire venait de le cogner.
Une chose était sûr cette fois elle avait capté son attention et il n’avait plus aucune envie de partir. Il regarda Candice avec un regard légèrement noir malgré lui.

William – « Non mais t’es MALADE ??? » s’écria-t-il en se retournant.
Candice – « Pourquoi tu te sauves de moi ? Pourquoi tu fais comme tout le monde ? Tu ne me connais pas ! J’ai l’impression que tu me juges, comme tous les autres. Je veux des réponses ! J’exige des réponses à mes questions. Pourquoi les gens se sauvent de moi quand ils n’ont plus besoin de moi ? Pourquoi on s’amuse à m’abandonner à tout moment quand moi je veux qu’être leur ami ou… »

Elle semblait vraiment être dans tous ses états et il la regarda avec attention. Comprenant alors pourquoi elle prenait les choses tant à cœurs. Il fût un peu peiné de se qu’il venait de réalisé et pourtant il n’y pouvait rien si ce n’était lui expliqué pourquoi il agissait ainsi.

William – « Ecoute T’es une fille sympa, sérieux. Et j’me suis bien amusé avec toi l’autre. C’était cool. » Il eut un sourire et marqua une pause. « Mais j’pensait qu’on voulait la même chose toi et moi. Que c’était clair. Juste une seule nuit à se faire plaisir et à se donner de la tendresse et puis après on passe à autre chose… Mais apparemment j’me suis trompé. Si j’avais su qu’tu attendais quoi que ce soit jamais je… j’suis désolé pour moi c’était qu’une seule nuit. Je ne veux pas être ton petit ami. »

Voilà c’était dit. William n’était pas un garçon qui aimait s’engager et se lier aux filles. Il détestait les démonstrations d’affection en public et aimait son statue de célibataire. Ce n’était pas contre elle, il était juste ainsi.

Candice - « William, je ne veux pas te suivre partout. Je ne veux pas te mettre dans une cage ou quoi ce soit… J’ai juste envie de parler… Je ne te demande pas de m’épouser ou quoi ce soit… Je veux juste parler. Je ne comprends pas pourquoi tu réagis, comme ça. Si tu crois à tout ce que les gens disent sur moi… eh bien c’est triste, parce que je fais que parler beaucoup, mais jamais je veux du mal à personne, je ne veux pas non attacher quiconque pour le faire chier jusqu’à mort s’en suive. Je suis désolée pour le livre, mais c’est la seule façon que j’ai trouvé pour réussir à te parler… tu dois t’en foutre de toute façon… »

Il ne s’était pas attendu à ce qu’elle lui dise cela. Elle voulait parler mais lui il voulait surtout éviter de lui faire d’avantage de mal. Il n’était pas un briseur de cœur. Il pensait sincèrement que Candice avait l’habitude des aventures d’une seule nuit. Parler avec elle ne ferait que remuer le couteau dans la plaie et voilà pourquoi il l’évitait. Mais puisqu’elle insistait tant… Il poussa un soupir, plus perplexe que réellement agacé et la regarda quelque seconde pour essayer de comprendre et de mettre de l’ordre dans ses idées.

William – « Tu te trompe. Je m’en fiche pas et j’te juge pas. Ce n’est pas ça mais… pourquoi ? Je veux dire pourquoi tu veux me parler ? De quoi ? De ce qui s’est passé ou de tout et de rien ? Parce que j’veux dire... c’est pas comme si on était ami ? Non ? »

Son ton et son attitude trahissait plus une certaine innocence qu’une réelle méchanceté. Il ne faisait qu’affirmait les faits, réellement désireux de savoir pourquoi elle tenait tant à le côtoyer. C’est vrai après tout depuis son arrivé a Poudlard on ne pouvait pas franchement dire que William était populaire alors qu’on entendait parlait de Miss Bonbon dans toute l’école. Certes en Amérique on appréciait sa compagnie mais ici il n’était pas certain d’être très sociable. De plus sa dernière phrase avait était prononcé dans le but d’éclaircir les choses car il était curieux de savoir si au final c’est ce qu’elle désirait car ça lui semblait incroyable…

Plus Candice parlait plus quelque chose lui vint à l’esprit comme une évidence : cette fille était spéciale ! Sérieusement il y avait quelque chose qui la rendait différente des autres. William n’arrivait pas encore à déterminer si cela était une bonne chose ou non mais ce qui était certain c’est que la jeune fille l’intriguait. Comme pouvait-elle ne serait-ce qu’imaginer faire ce qu’elle lui proposait ? Juste du sexe et de temps en temps quelque mots ! En gros c’était bien de ça qu’il s’agissait ? La proposition de la demoiselle était alléchante et de nombreux hommes n’auraient pas demandé mieux. La joie des plaisirs charnelle sans engagement. Ce rendait-elle compte a quel point ils auraient étaient nombreux à vouloir vendre leurs âme pour obtenir cela ? Il n’était pas contre l’idée et ça lui plaisait assez à vrai dire mais quelque chose le gêner au fond. Peut-être cette curieuse impression que c’était trop beau pour être vrai… Candice s’offrait à lui avec une facilité des plus déconcertante qui avait de quoi le laisser perplexe.

William – « Et si j’accepte qu’est-ce que tu y gagne toi ? Enfin j’veux dire… j’me doute bien que tu prendras autant de plaisir que moi lors que nos nuit en tête en tête mais… le sexe sans sentiment ça te gêne pas ? Après tout t’est une fille. »

William savait qu’une fille était toujours plus sentimentale qu’un homme, attachant de l’importance à n’importe quel détail futile et se liant à l’autre sans forcément le vouloir. Pour lui c’était différent car il connaissait les relations charnelles sans amour, il y était habitué car son cœur n’avait jamais réellement battus pour quelqu’un. Mais le fait qu’il change continuellement de partenaire rendait la chose totalement différente. Là elle lui proposait d’être en quelque sorte sa régulière et il avait peur de s’engager au final dans quelque chose de bien trop sérieux à son goût.

William – « Bon disons que j’accepte ton « Fucking friends », amitié amélioré je dirais, et que je couche un soir avec une autre. Ça ne te fera rien ? Tu ne me feras aucun reproche ? »

Ces questions semblaient être des sortes de piège et son ton de voix légèrement mystérieux ne laissait en rien soupçonner ce qu’il aurait préférer. Qu’elle s’en fiche et qu’il soit donc totalement libre de ses actes ? Ou que ça la chagrine et qu’ainsi elle lui prouve qu’elle tenait un peu a lui, ce qui n’aurait pût que lui faire plaisir ? Difficile a dire mais il préférait qu’elle soit honnête avant de s’engager dans quoi que se soit….

Quand elle lui exposa sa vision sur l’amour, il comprit d’avantage la façon d’être de Candice, ses réactions et c’est désirs. Elle avait était déçue par l’amour alors elle souhaitait ne plus jamais le rencontré. Il savait ce que c’était lui aussi et comprenait qu’elle veuille prendre ses distances avec les sentiments et toute ses idioties. Ce n’était pas lui qui allait lui faire un cour sur « l’amour c’est merveilleux » , bien au contraire. Désormais il était plus à même de comprendre ses motivations et trouvait sa demande moins étrange.

William – « Ça m’va woé »

Il eut un petit sourire en coin. Il comprenait mieux les motivations de Candice mais il voulait encore être certain de ses libertés avant d’accepter quoi que se soit. Il lui demanda alors comment elle réagirait si elle le voyait au bras d’une autre…

Candice - « Ben, je préférais que ça soit avec moi, puisque mon lit va être vide… Mais bon, on s’y fait han. Je t’ai dit une relation physique et si je vois que je commence à trop m’attacher, je vais me défaire au plus vite de toi. C’est Okay ? »

Ça l’était moyennement. Rien qu’elle évoque déjà le fait qu’elle puisse s’attacher le laisser perplexe. Puis le fait qu’elle préférait que se soit elle dans ses draps plutôt qu’une autre lui laissait supposer qu’elle avait déjà pris goût à ses formes parfaites. Toutefois il hésitait à refuser aussi rapidement et préféra la laisser finir.

Candice - « Eh, puis si tu veux mettre fin à cette relation, tu n’as qu’à faire signe. Je sais que c’est un peu étrange de recevoir ce genre de proposition et je n’ai pas l’habitude de dire ses choses, mais… pourquoi ne pas changer les habitudes ? Puis, je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais je préfère essayer. Toi, tu en penses quoi ? Je sais que ça doit faire plaisir d’un côté… Mais est-ce que tu trouves que… c’est mauvais ? Mais … » Elle était toute perdue. « Puis, tu crois qu’Ella va être contente ce genre de relation ? »

Qu’en pensait-il ? Bonne question… Il resta silencieux un moment, regardant Candice dans les yeux avant d’ouvrir la bouche pour lui dire ce qui en était de son côté.

William – « Bon alors procédons par ordre… 1/ Je ne veux pas qu’Ella soit au courant. Je n’ai pas très envie d’ébruiter cette histoire, cela sera notre secret… 2/ C’est moi qui décide où et quand. 3/ Je suis libre d’y mettre un terme a n’importe quel moment comme tu l’as dis. Sans donner d’explication. 4/ Nous ne somme pas un couple, je peux voir d’autre filles. 5/ Je ne suis pas toujours très bavard et je ne fais pas dans le social alors ne t’attend pas à se que j’me confie a toi et à ce que j’écoute tes problèmes… »

Il agissait de façon assez méthodique, froid et distant alors qu’avec d’autre il pouvait être un véritable amour. Il ne savait pas pourquoi il agissait ainsi avec Candice. Peut-être parce qu’il voulait se protéger des autres et d’elle-même derrière des attitudes qui ne lui ressemblait pas vraiment. Elle semblait tellement gentille et généreuse qu’il ne pouvait s’empêcher d’être sur ses gardes. Il réagissait un peu comme un petit soldat qui aurait rencontré un Bisounours. L’un ne voulait que l’amour, la paix et l’harmonie alors que l’autre n’y était pas habitué et ne comprenait donc pas où était l’intérêt.

William – « Si ces conditions te va j’suis okays. »

Les paroles de William étaient elles injuste et égoïste ? Certainement. Il est vrai qu’il voulait tout décider alors que cela plaçait du coup Candice en position de soumise, tel un objet qui n’avait pas son avis à donner. Peut-être qu’inconsciemment en agissant ainsi il pensait qu’elle abandonnerait cette idée de le côtoyer, de vouloir coucher avec lui. Peut-être qu’il obtiendrait cette solitude qu’il réclamait tant. Mais il eut un moment d’hésitation. Regardant Candice, il se demanda soudain pourquoi il tenait tant à prendre ses distances avec elle. Après tout elle avait beau être spéciale elle était peut-être sympa. Mais il faisait comme une réaction allergique. Pas à elle, mais aux sentiments et à l’amitié. Fuit moi je te suis. Suis moi je te fuis… Voilà un dicton qui était tout à fait approprié au jeune homme. Il regardait Candice et plus il la regardait plus il se sentait perdu. Ce genre de comportement digne du pire des salauds ne lui ressemblait pas et il se demandait bien pourquoi i agissait ainsi. Il était perdu et avait besoin d’être seule pour réfléchir. Il ne voulait pas la blesser en prenant la fuite mais il commençait vraiment à être à cour de mots et à ne plus savoir quoi dire. Tout avait était simple et naturelle quand il avait passé la nuit ensemble… A présent ça lui semblait beaucoup facile et n’aurait sue dire ce qu’il voulait au final. Pourquoi ne pouvait-on pas juste le laisser seul, lui qui languissait des amis qu’il avait laissé en Amérique ?

William – « Comme tu préfère ».

Il se pencha alors vers sur elle et déposa un rapide baiser sur ses lèvres comme pour sceller leurs petit contrat d’amitié amélioré. Il eut un léger sourire, le couloir était désert et donc il n’y avait pour témoigner de ce qu’il venait de faire.

William – « Au plaisir de te revoir » fit-il avec malice avant de tourner les talons et de continuer sa route.