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L490 (PNJ)MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Ven 15 Oct - 13:49 |
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Il y a des gens, qui reviennent du monde du dessous pour diverses raisons. Certains pour se venger, d'autres parce qu'ils errent et qu'ils n'ont jamais obtenu une quelconque aide pour savoir où il devait aller. D'autres encore, prennent juste un malin plaisir à errer dans ce que l'on appelle les limbes pour venir faire chier les vivants. Le truc, c'est que les limbes, ce territoire, cette barrière qui protégeait le monde des vivants fut soufflée lors l'ouverture de la porte de l'enfer. Il est étrange d'ailleurs de voir qu'une seule porte puisse donner sur deux plans astraux totalement différents. Encore que le terme astral ne revête pas son sens premier.
Lucius, c'était un homme à la vie particulièrement mouvementé. Les quatre cents coups, ça lui connait, et pire encore. Un homme qui a toujours vécut dangereusement pour le simple plaisir de le faire. Certains ont put dire de lui beaucoup de mal, pourtant, lorsqu'il partit pour l'Enfer, quelque chose l'a poussé à sombrer dans une douce et amertume rancœur. Quelque chose de particulièrement violent semblait alors lui être arriver. Enfermer dans l'Enfer, maudit de tous les maudits, il était condamné à n'être qu'une espèce de forme fantomatique obligeait d'errer de part et d'autres avec une âme qui n'était pas la sienne. Et grâce, ou à cause de cela, le pire tourment dans lequel sa vie passait devait le conduire, c'est lui qui s'infligea le pire des châtiments.
Des pensées vers sa belle et jolie Lilith, perdu en haut, ne pouvant plus rien ressentir quelque chose de concret comme le véritable amour, l'intensité, la passion... Elle qui l'avait toujours accompagné, elle qui partageait tout avec lui, sentiments, passions, amours, et pis encore. Elle était, ce que lui était dans les bas fonds de l'Enfer. Et pourtant, la vie semblait tout de même lui sourire... Lorsqu'elle avait rencontré ce... Ce directeur du dpt. Des Mystères. Cet Aleksandr Souvorov. Au début, il semblait content pour elle... Il n'avait jamais voulu qu'elle ne souffre de son départ quelque peu précipité, qu'elle puisse repartir dans la vie qui était désormais la sienne. Pourtant, au fur et à mesure que les temps passaient, que l'Enfer l'influençait bien malgré lui, une ardente colère, une haine violente s'insufflait peu à peu dans les restes de matière pseudo-organiques qui lui restaient.
Du bas de l'Enfer, il ne cessait de les observer, de les haïr, s'oubliant, ne vivant plus que pour cela. Sa rage si grande... Faisait de lui l'un des plus puissants démons désormais bannis de l'Enfer par ordre de Satan. Mais il s'en fichait bien désormais... Car il était dehors.
Retrouvant une forme bien plus solide, ressentant de nouveau l'air lui levait le buste, un horrible sourire sur son visage blafard, Lucius était décidé à, enfin, pouvoir se venger.
Chose qu'il ne savait pas, c'était qu'Aleksandr, en s'éclipsant de la vie de Lilith et de ses nouveaux enfants (dont Lucius n'en fit que la connaissance plus tard), l'avait protégé de tout. Lui permettant ainsi de rester qui elle était, et d'éviter d'attirer un peu trop l'attention sur sa pomme. Une sorte de vieille magie empêchant quiconque lui voulant du mal, de ne trop l'abîmer. Ce qu'il est prévoyant, ce putain de russe... Avait pensé alors, Lucius, maudissant toute la descendance Souvorov.
Après quelques longues semaines de recherche, s'étant isolé du groupe des neufs pour mener à bien ce que chacun avait voulu, Lucius avait alors cherché Lilith en repartant depuis le début. C'est à dire, au jour de sa mort. Et de fils en aiguille, il en était venu à retrouver sa trace en Écosse, où cette dernière semblait s'être ranger des conneries de son passé pour éduquer ces putains de bâtards.
Au fur et à mesure de ses recherches, de ses découvertes, sa haine n'allait qu'en grandissant. Partout où il passait, des couples fraîchement mariées se tuaient de façon violentes, parfois même écoeurante sans jamais réellement savoir pourquoi. Des mariages tournant en vendetta entre deux familles où les mariés étaient finalement tués. Des enfants tuant leurs parents sans aucune vergogne pour se retrouver endormi dans leur sang. Des atrocités, qui ne signifiaient qu'une chose : Lucius approchait.
Oh, tendre Lilith... Toi, la plus pur d'entre les purs, tu vas bientôt connaître le courroux vengeur... Mon courroux...
Un sourire apparaissait alors sur les lèvres mortes de McGregor pour finir dans un rire digne d'un film d'épouvante. Mais il ne ressentait plus rien... Si ce n'est un plaisir malsain trouvé dans le meurtre, la violence d'un amour perdu. La folie l'avait avalé il y a longtemps, et quiconque le voyait, savait qu'il n'était plus que l'ombre de lui même... Pire encore, plus que la folie de lui même. Mais il avançait. Et toujours dans la même direction.
[...] Peut-être minuit, peut-être une heure du matin. Il n'y avait pas un bruit dans le château de Poudlard. Il n'y avait rien. Rien d'autres que le bruit de respirations plus ou moins sereines de plusieurs centaines de personnes dormant à poing fermés. De temps à autres, un chat, un préfet, mais il n'était pas là pour eux. L'objet de ses convoitises ne se trouvait que dans un seul endroit : le bureau de la belle directrice.
A mesure que ce dernier approchait du bureau de Lilith, l'air devenait de plus en plus statique. La température chutait dangereusement, et l'expiration provoquait une petite fumée blanche. Les vitres givraient rapidement, tandis que les flammes se mettaient à danser follement. Une odeur de souffre se faisait doucement sentir, pour, au final, lorsqu'il entra dans le corridor du bureau de la directrice de Poudlard, devenir l'odeur de parfum que dégageait Lucius lorsqu'il allait se lier à elle pour l'éternité par le biais d'un mariage... Raté.
La porte s'ouvrit délicatement, ne faisant aucun bruit. Tout doucement, la petite boîte à musique que Lucius avait offert à Lilith, il y a de cela très longtemps maintenant, se mit en marche. McGregor s'en approcha délicatement, glissant presque à la surface du sol, tout en chantonnant doucement, un sourire malsain sur ses lèvres. Un de ses sourires qu'ont les méchants enfants lorsqu'ils aperçoivent leur mauvais coups se réaliser à la perfection devant leurs yeux.
« Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix... Ferme les yeux... J'arrive ! »
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Dante A. MaestrianiPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 95 Ven 15 Oct - 16:50 |
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| feat. Lilith Emerald GreyIl y avait sur le bureau de Lady Grey, une pile de journaux qui s'entassait là depuis six mois. Elle suivait scrupuleusement les nouvelles, de la Gazette Parisienne à la feuille de chou locale, et elle dormait peu. Comment aurait-elle pu dormir quand elle avait sous sa garde une centaine d'adolescents sur lesquels veiller qu'il fallait protéger d'eux même encore plus que de l'enfer. Certains avaient été surpris à violer le couvre-feu malgré toutes leurs précautions et chaque soir, quand sa chandelle se mourrait, le visage de la Directrice de Poudlard se teintait d'inquiétude. Mais depuis quelques semaines c'était différent. Les mariages qui connaissaient des fins tragiques. Les enfants parricides... les bûchers spontanés... il ne lui était pas difficile de relier ces évènements à leur auteur. Elle n'avait pourtant éveillé l'attention de personne là dessus. Ni Rufus ni Abaddon ne l'avaient entendu prononcer un mot au sujet de Lucius McGregor et pourtant, au fond de son coeur, elle savait que tôt ou tard il viendrait pour elle. Si son amour pour lui n'avait jamais tari, s'il avait survécu malgré tout même lorsqu'elle n'avait plus eu la capacité de ressentir quoique ce soit, elle savait aussi clairement que l'homme qu'elle avait aimé, celui avec qui elle s'était construite, n'existait plus. Lester l'avait tué et peut-être qu'en cherchant à le racheter dans la mort, elle n'avait finalement rien fait d'autre que le prédisposer à tout ce chaos. Elle n'avait aucun moyen de le savoir. Tout ce qu'elle avait ce n'était que des incertitudes. Pas de peur. Pas encore. Peut-être bien qu'au fond d'elle, la jeune mariée qu'elle avait un jour été languissait de brûler vive. Etait-ce son blanc autel qu'elle caressait d'un regard de glace pourtant tendre? Elle s'était endormie, terrassée par la fatigue, la main posée sur cette petite boîte à musique qu'elle gardait toujours sur son bureau sans jamais avoir dit à qui que ce soit ce qu'elle était vraiment. C'est le premier clic des lamelles métallique à l'intérieur du mécanisme qui la réveilla dans un sursaut de surprise. La belle se redressa, ses cheveux noir de jais tombant en cascade sur son épaule, puis elle prit l'objet dans sa main, le levant à hauteur de son visage. Une petite ride d'expression était apparu entre ses fins sourcils, et son visage, au fur et à mesure que se jouait la mélodie tant aimée, redevenait le masque de marbre que l'on connaissait si bien. Pourtant quelque chose la fit changer d'attitude. Une odeur dans l'air, un parfum. Elle aurait cru qu'à ce moment là, ce serait l'odeur du souffre qui l'aurait frappé mais en lieu et place, c'était un parfum d'homme, familier... rassurant. Une larme roula sur la joue blanche de Lilith au moment où la porte s'ouvrit doucement. Lilith posa la boîte à musique. Doucement. Il était là. Quelque part, pour elle mais si ce n'était pas avec les motivations qu'on aurait pu souhaiter. Elle se leva, les lèvres scellées, rouges sang à leur teinte naturelle. A ses yeux il était beau, malgré ce sourire malsain. Malgré sa peau blafarde et... elle approcha doucement, les mains tendues, et à mesure qu'il comptait c'était elle qui arrivait. Parvenue à portée de lui, elle posa ses mains sur son torse là où ses doigts avaient autrefois laissé une trace indélébile dans la chair calcinée. Autour de l'immense plaie béante et brûlée qu'avait laissé son âme. Elle leva enfin les yeux vers lui. C'était pure folie que ce qu'elle était en train de faire. Ce n'était pas raisonnable. Ca ne lui ressemblait pas. Du moins ça ne ressemblait pas à la Lilith qu'avait connue tous les autres. | |
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L490 (PNJ)MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Sam 16 Oct - 9:27 |
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Elle s'était approchée comme une chienne à son maître venue réclamer son petit sucre, ou whatever. Lucius avait un léger sourire sur ses lèvres, visiblement content de la retrouver. Ce dernier l'observait avec ses yeux sans expression sinon, cette petite lueur de folie qu'ont les démons dans le coin de l'œil. Lucius ne put s'empêcher d'éprouver une certaine joie en la voyant, lui rappelant quelques longs et grands souvenirs qui lui ébranlèrent l'esprit. Néanmoins, il ne put s'empêcher de la trouver changer. Comme si... Comme si elle avait connu d'autres hommes comme ce putain de Souvorov. La lueur brilla d'un vif éclat dans ses yeux, tandis qu'il levait délicatement l'une de ses mains pour lui caresser la joue du bout de l'index, comme il avait bien pu le faire dans un lointain passé.
« Comme... Comme tu m'as manqué, Lilith... »
Il déposa ses lèvres glaciales sur le front de Lilith, avant de se reculer de cette dernière pour faire le tour de la pièce. Dans son esprit, il était le chat. Et elle la souris. Il comptait donc, bien s'amuser un peu. Histoire de rendre sa vengeance mémorable dans les esprits de pas mal d'entre nous (oui, n'oubliez pas les tableaux dans la pièce). Effleurant les meubles du bout des doigts, s'arrêtant sur deux, trois objets magiques particulièrement puissants dans leur domaine, continuant doucement, tel un spectre errant à travers la pièce, il ne cessait de jeter des regards vers la directrice de Poudlard avec une certaine douleur. Une douleur qui n'allait pas tardé à devenir la pire des folies lorsque les yeux de Lucius se posèrent sur une photo où la famille Souvorov. Une photo qu'il aurait bien aimé ne pas voir. Il l'attrapa du bout des doigts, relevant la tête vers Lilith, gardant toujours son sourire sur ses lèvres.
« Ta... Nouvelle famille ? »
Presque de la douceur dans sa voix. Lorsque tout à coup, il disparut pour réapparaître devant Lilith en même temps que le tonnerre explosait dans le ciel au dessus du château. Il attrapa cette dernière par le coup, avant de la pousser avec violence contre le mur.
« Tu m'as si vite remplacé... Et en plus, il t'a engrossé, hein ? » Il eut un petit regard empli d'une compassion qui n'avait rien de bien sécurisante. Il lui caressa délicatement la joue, comme à l'accoutumé, tout en l'insultant. « Salope. »
Il se recula, balançant le bureau à travers la pièce, avant de disparaître. Pour mieux réapparaître, en haut des marches, les mains croisés, les coudes reposés sur la rambarde des escaliers.
« As-tu quelque chose à dire... Pour ta défense, ma belle ? »
Toujours son sourire tendre et aimant. Mais la folie dans ses yeux ne trompe pas.
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Dante A. MaestrianiPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 95 Dim 17 Oct - 21:09 |
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| « Comme... Comme tu m'as manqué, Lilith... »
Elle fermait les yeux un instant pour se rappeler de sa voix, de lui. Sa gorge se nouait tandis qu'imperceptiblement son visages suivait cette caresse donnée tendrement sur sa joue. Comme autre fois à la différence près qu'elle était froide. Lilith ne s'y trompait pas pourtant. Elle savait que ce n'était pas lui. Que ce ne serait jamais plus lui. Mais pendant un bref instant, avant qu'il ne cherche à la tuer, elle voulait bien faire semblant d'y croire. S'abandonner à ce doux souvenir que l'être mutilé en face d'elle essayait d'incarner tant bien que mal. Il posa un baiser sur son front. Elle pinça les lèvres. C'était à peine visible.
Elle le regardait faire. S'écarter d'elle pour faire le tour de la pièce et à l'intérieur ça faisait un mal de chien. Quelque part elle avait toujours accepté la faute de la mort de Lucius. Si elle ne s'était pas obstinée à vouloir faire sa vie avec lui, aucun d'eux n'en seraient là aujourd'hui. Mais les choses étaient ainsi faites...
« Ta... Nouvelle famille ? » « Ma famille oui. »
Elle amorça un geste pour le rejoindre. Reprendre cette précieuse photo de famille qui lui rappelait à quel point elle n'était pas faite pour le bonheur conjugal mais aussi à quel point elle avait pu aimé ces brefs instants de bonheur avec Alek. Mais elle n'eut pas le temps de le rejoindre. Autour d'eux les tableaux observaient en silence. Rufus avec son air grave. Elle n'aimait guère les entendre discuter à tout va ou commenter le moindre de ses faits et gestes.
Elle sursauta en le voyant apparaître devant elle et aussitôt sa main se serra sur le poignet de Lucius. Il la tenait à la gorge, mais elle ne se laissait tout de même pas faire.
« Tu m'as si vite remplacé... Et en plus, il t'a engrossé, hein ? » « Je ne t'ai pas remplacé Lucius... J'ai vécu. C'est tout. »
Ses yeux bleus très clairs étaient plongés dans ceux du démon. Elle n'avait pas honte d'avoir vécu. Elle savait que le Lucius qu'elle avait aimé, ne le lui aurait pas reproché. De son vivant il avait été jaloux et fou amoureux. Tout comme elle, avait été jalouse et folle amoureuse. Ils s'étaient toujours parfaitement accordés et elle l'avait aimé comme on aime qu'une seule fois, avec la folie de la jeunesse.
« Salope. » « Je t'interdis de me parler comme ça! »
Et le plus dur dans tout ça c'était encore de se rendre compte qu'il était toujours aussi capable de la mettre en colère. Elle se rappelait leurs disputent, violentes comme des ouragans mais jamais bien méchantes. C'était plus spectaculaire qu'autre chose. Toujours pour des broutilles. Le bureau vole à travers la pièce, Lilith a tout juste le temps de le réduire en poussière pour qu'il ne fracasse pas tout sur son passage. C'est vain. Elle sait que d'ici peu son bureau sera sans dessus dessous.
« As-tu quelque chose à dire... Pour ta défense, ma belle ? » « Il n'y a que les coupables qui ont à se défendre Lucius. Moi je n'ai rien à me reprocher. »
Elle le regarde dans les yeux, la baguette à la main mais elle n'attaque pas. Comment le pourrait-elle? Pourtant à son air farouche, on dirait bien qu'elle en serait capable.
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L490 (PNJ)MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Mar 19 Oct - 10:48 |
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« Il n'y a que les coupables qui ont à se défendre Lucius. Moi je n'ai rien à me reprocher. »
Le visage de Lucius se déforme peu à peu, ne laissant place qu'à la folie dont il était fait. C'était à se demander si c'était réellement un démon tellement sa haine et sa rage semblaient le consumer. Chaque trait de son visage reflétait une folie particulière, celle dont on aimerait jamais faire face. Son regard est noir, mauvais, et sans âme. Un rictus démoniaque dans toute sa splendeur, Lucius descend les marches avec une lenteur calculée, tandis que la boîte à musique s'ouvrait à nouveau pour laisser chanter ce chant qu'elle renfermait. La petite musique, les petites figures représentant un couple dansant dans toute la longueur de la boîte, Lucius posa son pieds au sol.
La musique cessa. A l'intérieur de la boîte à musique, le miroir se brisa.
« Et Sept ans de plus... Merde ! »
Un sourire, il faisait bien entendu référence à la pseudo-malédiction qui s'abattait lorsque l'on brisait un miroir. Pas de chance pour lui, il l'était déjà, et ce depuis presque dix ans. A tel point que les démons l'avaient dispensé de tous sévices physiques et mentaux.
« Ah... Lilith... Tu me dois ta vie. Tu m'as pourri la mort... Je viens récupérer mon du. Et toi... Tu n'as rien à te reprocher ? » Il eut un rire sans joie. « Agenouille-toi, demande le pardon. Ou meurs. »
Sachant très bien qu'elle n'allait jamais s'agenouiller – c'est Lilith dont on parle -, la salle devint glaciale. La chaleur semblait avoir disparu tandis que la température devait sûrement avoisiné les zéro degrés.
La pièce change. Tout change. Autours d'eux, il y a le même environnement que lors de leur mariage raté. A l'exceptions des personnes assis derrière, aux aspects cadavériques, malades qui ont été rajouté inconsciemment par Lucius, en vue des nombreux mariages qu'il a détruit depuis sa sortie de l'Enfer. Le curé est le même, à l'exception près qu'il n'a pas d'yeux et qu'il parle dans une langue que personne ne comprend. Au fond de la salle, on entend un morceau d'orgue funèbre.
La luminosité est telle qu'on a cette impression qu'elle est devenue terne. Les couleurs sont délavés, même le blanc dégage quelque chose d'étrange, de pas normal.
« Epouse-moi. » Lui ordonna-t-il, comme si elle n'avait aucun autre choix que de se plier à ses règles, et de devenir son jouet.
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Dante A. MaestrianiPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 95 Ven 22 Oct - 19:59 |
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| « Ah... Lilith... Tu me dois ta vie. Tu m'as pourri la mort... Je viens récupérer mon du. Et toi... Tu n'as rien à te reprocher ? »
Elle restait bien droite. Pourtant à l'intérieur chaque mot faisait mal, chaque mot lui revenait comme une baffe en pleine figure. Elle lui devais la vie. Non. C'était un mensonge ça. Elle lui devait d'avoir perdu son âme, d'avoir pleurer tant de larmes qu'aujourd'hui elle n'en aurait pas eu une pour la mort de ses propres enfants. Elle ne regrettait rien pourtant. Elle ne regrettait pas ce qu'elle avait donné pour lui, sauf peut-être le fait que tout ça n'ait mené à rien.
« Agenouille-toi, demande le pardon. Ou meurs. » « Plutôt mourir en effet, mais ne rêve pas trop tout de même... », grinça-t-elle entre ses dents, toujours aussi froide.
Elle leva la baguette mais un nouveau tour de Lucius la déstabilisa. Le décor de ce bureau qu'elle connaissait par coeur fondit pour laisser place à ... elle fit volte face, redécouvrant l'autel sur lequel elle avait juste eu le temps de prononcer ses voeux. Et le prêtre... mais non, cette musique ça n'a jamais été la leur. Et ces gens.. qui sont ses gens? Il travestissait le matin de leur mariage et en faisait une mascarade grotesque. Ca, elle ne le lui pardonnerait pas. Le Lucius qu'elle avait épousé, justement, n'aurait jamais craché sur ce symbole là. Il aurait cracher sur n'importe quoi, comme elle à l'époque, mais pas sur leur mariage. Ils s'étaient trop battus pour essayer d'y arriver... Ce Lucius là c'était... une pâle copie.
« Epouse-moi. » « C'est trop tard pour ça Lucius. Et je le regrette sincèrement. »
Sur ces mots, elle donna un coup de baguette et son bel époux se retrouva collé au mur, les bras en croix, lévitant à deux mètres du sol. De son autre main, elle semblait serrer quelque chose et c'était effectivement la gorge de Lucius qui se serrait à mesure qu'elle refermait ses doigts, mais également son coeur à elle qui souffrait le martyr. | |
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InvitéInvité
Dim 24 Oct - 15:17 |
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| Ana se réveilla au beau milieu de la nuit, tirée de son sommeil par une peur monstre. Elle était effrayée, comme jamais, son cauchemar encore ancré dans ses pensées. Elle respira difficilement et se leva, tremblante, sa main se glissant dans sa frange blonde pour la retenir en arrière. La jeune femme enfila sa robe de chambre bleu et argent, aux couleurs de sa maison, et glissa sa baguette magique dans la poche avant… Que faire ? Elle pouvait réveiller Avril, mais ça l’embêterait de la déranger dans son sommeil… Elle avait besoin quelqu’un de sa famille et sa première pensée se dirigea vers Kiril… Malheureusement, elle ne pouvait entrer dans le dortoir des Gryffondor sans connaître le mot de passe. Descendue dans sa Salle Commune, la jolie blonde avait quelque peu calmé ses tremblements mais pour ce qui étaient des sueurs froides… Elle avait trouvé qui voir : sa mère. Elle avait un peu honte de la déranger au beau milieu de la nuit pour pouvoir avoir un tant soit peu de réconfort, mais les larmes qui perlaient aux coins de ses yeux la mettait mal à l’aise. Ana tremblait toujours un peu, et lorsqu’elle passa dans le long couloir froid du cinquième étage, un long frisson secoua son corps frêle. C’était une mauvaise idée d’aller là-bas, quelque chose lui disait, lui soufflait de faire demi-tour. Elle préférait même tomber sur Adonis ou sur Heath à ce moment là… Mais que diraient-ils ? A la voir à moitié en train de pleurer, et tremblante, semblable à un fantôme dans sa robe de chambre. Arrivée devant la statue qui barrait l’entrée du bureau de sa mère, Ana délivra le mot de passe et gravit la volée de marches qui menaient à la porte. Elle frappa un coup et l’ouvrit lentement. Mais au lieu de voir les meubles familiers, elle voyait à présent un autel, deux personnes assises… des fantômes ? Que se passait-il ? La musique qui se déroulait devait célébrer un évènement joyeux mais elle semblait sordide à souhait.
Ana ▬ « Ma… » Lucius ▬ « Epouse-moi. » Lilith ▬ « C’est trop tard pour ça, Lucius. Et je le regrette sincèrement. »
Qu’est ce que ? … Ana resta bouche bée à l’entrée du bureau alors que Lucius s’envolait à quelques mètres du sol, les bras en croix. Elle le reconnaissait trop aisément : l’ancien mari à sa mère. Elle approcha à quelques pas, tremblante encore. Etait-ce son mauvais rêve qui continuait ? Lucius était mort. Il ne pouvait pas être là… A moins qu’il s’était échappé lui aussi… La jolie blonde couru jusque derrière sa mère et se stoppa net, la regardant, regardant son ancien mari.
Ana ▬ « Maman … ? » murmura-t-elle en ravalant la boule dans sa gorge. Elle n’était pas assez courageuse pour supporter ça. « Qu’est ce qui se passe ? »
Elle donnerait tout au monde pour que Zelig soit avec elle en ce moment. | |
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L490 (PNJ)MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Mer 27 Oct - 16:23 |
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En moins de temps qu'il ne faut pour le décrire, Lucius se retrouva plaquer contre le mur, les bras en croix. Un léger sourire s'afficha sur ses lèvres, tandis qu'il observait Lilith avec un petit regard plein de folie. C'est alors que la porte s'ouvrit, laissant entrer la même demoiselle qui figurait sur la photo du bureau, en bien plus jeune. Il n'en avait pas douté une seconde. C'était bel et bien la fille de l'autre opportun et de sa tendre et chienne Lilith. Elle était tout de même ravissante, une jolie jeune femme... Visiblement, elle semblait pure, et encore bien ancré dans les jupons de sa mère. Le sourire de Lucius se fit un peu plus grand, tandis qu'il se laissait glisser au sol, ses bras retombant le long de son corps.
« … Cela n'en sera que plus délicieux. »
Il claqua des doigts et de fines cordes apparurent tout autours de Lilith. D'un revers de main, il la fit traverser la pièce avec fracas pour l'envoyer avec force contre le mur d'en face. Il s'avança délicatement vers Ana. On avait l'impression de voir le parrain si proche de sa tendre filleule. Néanmoins, il suffisait juste de voir son regard pour comprendre qu'elles étaient réellement ses intentions. Il saisit délicatement son cou avec sa main droite, pour la soulever du sol, tout en commençant à étrangler cette dernière.
« Tu es le fruit d'un adultère. Tu es une bâtarde, tu le sais ça ? Et tu sais ce que l'on fait aux bâtardes ? »
Alors qu'il s'apprêtait à lui couper toute respiration, une flambée de flammes vertes surgirent dans l'antre de la cheminée pour laisser sortir une ombre qui vint percuter Lucius. Un fabuleux placage que certains fans de rugby auraient tout de suite aimés.
L'ombre se redresse, poussant la jeune Ana, derrière lui, tandis qu'il s'avançait vers Lucius qui avait transplané dans un endroit de la pièce ( à noter que c'est un démon, je ne parle donc pas du transplanager sorcier, mais plus d'une téléportation démoniaque).
« Aleksandr Souvorov. Quel joie de pouvoir enfin te rencontrer... »
Le dénommé Aleksandr semble changer. Ses traits sont marqués, il n'a, cependant, pas vieilli d'une once depuis la dernière fois que Lilith et Ana ont put le voir... Pourtant, son regard semble plus dur. L'aura qu'il dégage est loin d'être celle qu'il avait pu dégager de part le passé.
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Dante A. MaestrianiPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 95 Dim 31 Oct - 15:40 |
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| La porte s'ouvrit sur un petit ange blond que Lilith reconnut rien qu'à sa manière d'ouvrir. Son coeur se serra et dans un flot de lourdes mèches de cheveux noirs, la Directrice de Poudlard posa les yeux sur sa fille. Elle n'avait rien au monde de plus précieux que ses enfants. Et il le savait pertinemment.
Ana ▬ « Maman … ? » Lilith ▬ « Ana ne reste pas là! Va-t'en! »
L'ordre est froidement donné, sec, sans appel. Elle sait très bien que si sa fille reste là, elle fera les frais de la colère de Lucius car après tout, quoi de plus facile pour l'atteindre elle, que de toucher à la seule chose qui l'émeuve? Le fantôme a un de ces commentaires déplacés qui font lever la baguette à Lilith. Cette fois c'est un sortilège de mort qu'elle lui réserve. Il n'est pas question qu'elle touche à ne serait-ce qu'un cheveux de sa fille. Mais en un claquement de doigts, la directrice se retrouve pieds et poings liés. Elle est littéralement balayée du chemin de Lucius et c'est le mur d'en face qui la réceptionne. Mais sa baguette tient toujours fermement dans ses doigts. Lilith sent une coulée de sang sur son visage. Elle a frappé plus fort qu'elle n'aurait pensé mais qu'importe, elle ne lâche pas Lucius du regard, ses poignets se tordent et comme les cordes tombent, une flambée verte dans la cheminée s'attire l'attention de tous sauvant la vie d'Ana de justesse. Lilith la rejoint en premier réflexe. Elle compte se place entre elle et Lucius, lui faisant un rempart de son corps mais une ombre la devance écartant Lucius.
Pour Lilith ce n'est pas le moment de traîner, elle ignore encore ce que c'est que cette ombre. Tout se passe beaucoup trop vite. Par chance, la voix de Lucius l'arrête net:
« Aleksandr Souvorov. Quel joie de pouvoir enfin te rencontrer... »
Lilith fait un pas en arrière, attirant sa fille près d'elle. Si l'ombre change pour prendre la forme d'un homme qu'elle reconnait bien, elle ne peut accorder si facilement crédit à cette apparition. Lilith n'a aimé que deux hommes dans toute sa vie. L'un deux fut Aleksandr Souvorov, le père de ses enfants. L'autre, Lucius McGregor se tenait également là dans son bureau alors qu'il aurait dû se retrouver six pieds sous terre. Mère prudente, plus avisée qu'une tigresse, elle se plaça devant sa fille, prête à tuer pour qu'on ne touche pas un cheveux de sa tête. Elle ne poserait pas de questions. Pas avant d'avoir renvoyé Lucius d'où il venait. Mais en attendant elle ne faisait pas confiance à "Alek" même si il avait tout pour lui laisser croire que c'était bien lui... jusqu'à son alliance. Sans plus de délais la première attaque de Lilith frappa Lucius de plein fouet. Un éclair vert très facilement reconnaissable... mais dont elle n'était pas sûre qu'il tue pour une fois. Au fond d'elle elle savait qu'il faudrait guérir le mal par le mal, et quelque part ce ne serait que la présence de sa fille qui la convaincrait d'utiliser le feu et de se replonger dans le cauchemar qu'avait été son mariage avec Lucius McGregor.
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InvitéInvité
Jeu 11 Nov - 11:01 |
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| Lilith ▬ « Ana ne reste pas là! Va-t'en! »
Mais Ana ne semblait plus avoir la capacité de bouger, elle ne voulait pas s’avouer que c’était bel et bien Lucius McGregor devant ses yeux… Elle le savait bien trop dangereux. Et pourtant, il bougeait bel et bien et venait même de ligoter sa mère d’un simple revers de mains, comme s’il chassait un insecte trop gênant. Il s’était mit en route vers elle, doucement, comme si il allait un peu trop vite, il allait disparaître. Quelque chose lui criait de s’enfuir, de ne pas rester planter là, ou au moins de sortir sa baguette, mais rien à faire. Elle semblait comme hypnotisé et elle ne pouvait même pas faire un geste. Alors quand sa main se posa sur sa gorge, elle ne réagit qu’à peine, ses yeux observant longuement les siens. Ce ne fut que lorsqu’il commença à serrer lentement, à l’étouffer, qu’elle réagit. Elle leva ses mains dans un effort un peu stupide, et les posa sur ses doigts pour essayer de lui faire lâcher prise.
Lucius ▬ « Tu es le fruit d'un adultère. Tu es une bâtarde, tu le sais ça ? Et tu sais ce que l'on fait aux bâtardes ? »
La Serdaigle ne répondit pas, préférant croire qu’il ment. Oui, dans son esprit ça à toujours été papa et maman, sans Lucius avant. Elle ne veut pas y croire, non, vraiment pas. Alors elle ferme ses yeux en espérant qu’en les ré-ouvrant, il ne serait plus là. Qu’elle se réveillerait sans doute ? Mais la pression sur son cou lui rappelle le contraire. Et elle sent que sa respiration se fait sifflante, et elle le sait : bientôt elle n’en n’aura plus du tout. Et un éclair vert lui fait ouvrir les yeux alors qu’une ombre se jette sur Lucius. Elle retombe sur ses deux pieds, chancelante, mais elle n’a même pas le temps de respirer que l’ombre la pousse derrière lui. Elle reprend un peu sa respiration, lentement, toussant un peu, et finalement elle relève sa tête pour essayer de comprendre, mais Lucius est plus rapide que tout.
Lucius ▬ « Aleksandr Souvorov. Quel joie de pouvoir enfin te rencontrer... »
Ana se fige, elle n’en croit pas ses oreilles. Aleksandr Souvrov ? … Son père ? Elle écarquille légèrement ses yeux sous la surprise, et alors qu’elle esquisse un geste pour avancer vers la silhouette de son père, elle sent une main sur son bras qui la tire en arrière. En l’espace de deux secondes, elle se retrouve derrière sa mère, et le regard qu’elle a à tendance à la rassurer. Mais si c’est bien son père… La Bleu et Argent tourne la tête vers la silhouette et tente de le reconnaître. Oui, son visage est exactement pareil que dans ses souvenirs d’enfants, elle se sentirait presque la Princesse de son enfance si le Aleksandr qui se trouvait là ne dégageait pas une aura étrange. Fascinée par la réapparition de son père, elle ne vit pas que Lilith avait levé sa baguette et avait lancé un sort. Ce ne fut que l’éclair vert aveuglant qui lui fit tourner la tête vers Lucius… C’était bien le sort de mort ? Ana retient son souffle, et se rend compte que des larmes coulent le long de ses joues. La seule chose qu’elle peut faire c’est murmurer à l’oreille de sa mère, de sa voix d’enfant, tout doucement :
Ana ▬ « C’est papa… » | |
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L490 (PNJ)MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Sam 13 Nov - 17:19 |
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La voix de sa fille résonna dans ses oreilles pendant bien cinq minutes tandis que Lucius le dévisageait avec une certaine animosité. Ce dernier ne prenait même pas le temps de la voiler, histoire de soigner les apparences, un tant soit peu. Néanmoins, Alek' s'en fichait éperdument. Il n'était là que pour une chose : Défendre sa femme, mais aussi sa gamine. Ils se défièrent longuement du regard, sans que ni l'un, ni l'autre ne bougèrent.
Les hostilités commencèrent lorsque Lilith Grey lança un sort de mort en direction de Lucius qui se le prit de plein fouet dans la joue. Un trou béant fit place, laissant couler une espèce de sang bizarre, avant de se reboucher tout aussi rapidement. A ce moment-là, Alek' ferma les yeux, sachant très bien ce qui allait se passer. En moins de temps qu'il ne me faut pour l'écrire, Lucius balaya Alek' de l'autre côté de la pièce tandis qu'il fonçait vers Lilith.
Mais il ne devait jamais atteindre sa cible. D'un coup, Lucius fit un vol plané à travers la pièce à la suite d'une détonation violente venant de la droite – de Lilith et d'Ana, bien sûr -. Lucius venait de s'exploser contre une bibliothèque, la renversant dans un bruit sourd.
« Lilith, je t'ai connu plus perspicace... »
C'était la voix d'Alek'. Ce dernier eut un léger sourire, avant d'ajouter.
« J'occupe le monsieur. Trouve un moyen de le détruire avant qu'il ne nous tue. »
Ainsi avait parlé Aleksandr Souvorov sans leur jeter le moindre regard de peur d'être déstabiliser. Lucius se releva doucement, soignant le spectacle tout en rigolant comme un démon. Un sourire malsain sur la face, il se redressa de toute sa hauteur.
« Donc, tu vas... M'occuper ? » Il continue de rigoler. « Lilith, si présente, n'a jamais su arriver au bout d'un de ses projets... Elle n'est même pas parvenue à me sauver de son propre frère, tout en sachant très bien ce qui se passerait... A croire qu'elle aime ça... » Il tendit la main vers la droite, et une lourde épée jaillit du néant. « Viens, donc, Souvorov. »
Lucius tendit sa main libre devant lui. Une détonation retentit à nouveau, mais cette fois, ce fut la baguette d'Alek' qui implosait. Ce dernier fut soufflé par la déflagration, atterrissant dans la vitrine de verre. C'était celle qui conservait l'épée de Godric Gryffondor. Lucius se mit à courir en sa direction, et alors qu'il levait la lame au dessus de sa tête pour l'abattre sur le crâne d'Aleksandr, ce dernier para le coup avec l'épée du Gryffondor.
« Tu ne croyais tout de même pas que j'allais te laisser gagner aussi vite ? »
Donnant un formidable coup de pieds au sol pour se lancer en avant, il poussa Lucius qui dut reculer. Aleksandr en profita pour se relever. Entrecouper de bruits d'épées s'entrechoquant, c'était désormais à Lilith et Ana de trouver une solution au problème, car il était impossible de tuer un démon par le fils d'une épée, même si cette dernière était faites d'argent pur.
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La Directrice de Poudlard
► MESSAGES : 104 Dim 19 Déc - 14:29 |
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| Elle ne prêta pas attention aux taquineries des uns ou des autres. Elle ne pouvait pas se permettre de laisser ses sentiments prendre le pas sur sa concentration. Dans cette pièce les mots qui volaient n'étaient là que pour blesser, qu'ils soient tendres ou acerbes. Elle ne croyait ni au retour d'Alek ni à celui de Lucius. Ils n'étaient que des chimères. De mauvais rêves attirés là par son mauvais karma à elle. Ses sortilèges effleurèrent Lucius sans l'atteindre comme si rien ne pouvait le toucher. Là, c'était l'intellect qui devrait prendre le dessus. Un regard à sa fille pour s'assurer qu'elle était hors d'atteinte ou presque. Mieux protéger que rien d'autre dans ce bureau qui ne ressemblait déjà plus à rien.
Son regard de glace se balada dans la pièce avant d'intercepter un objet, encore intacte. La boîte à musique. Une petite boîte magnifiquement ouvrage donc les mécanismes jouaient sous la cohue. Le bruit du combat couvraient parfaitement la petite mélodie mais Lilith l'avait bien en tête, comme elle avait dû l'écouter un millier de fois. Son coeur se serra. Elle adressa un regard à Lucius, comme en lui demandant un ultime pardon. Un pardon qui ne franchiraient jamais ses lèvres. Son dernier pardon, elle l'avait soufflé sur ses lèvres à l'instant de sa mort, et il l'avait emporté avec lui, avec ses dernières larmes. Sa baguette jaillit. Un trait sombre, plus rapide et assuré. Un éclair couleur de feu fusa avant d'aller se fracasser contre la petite boîte à musique. Mais la Directrice de Poufsouffle ne s'en tint pas là. Son autre main levée dans un mouvement souple comme si elle avait voulu offrir un peu plus de sa magie. Elle souffla au creux de sa paume et les flammes implosèrent en une gerbe d'or presque blanche. Elle tournait le dos aux duellistes, anticipant le résultat de ce qu'elle venait de faire, une pierre à la place du coeur. Une pierre qui pesait lourdement. | |
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L490 (PNJ)MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Lun 17 Jan - 22:58 |
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| Chaque coup d'estocade que lui portait le démon était d'une force surhumaine. Chaque attaque parée était un véritable supplice et lui demandait bien d'utiliser tous les efforts possibles dont il était capable de fournir. Serrant les dents, sa respiration se faisant de plus en plus haletante, Aleksandr luttait pour prendre l'avantage. Chose qu'il ne parvint à faire que sur la fin car Lucius était bien déterminé à le détruire, à le tuer devant Lilith Souvorov, avant de s'occuper de sa fille puis de sa pomme. Un bref regard vers sa famille, et Alek' tenta de retourner la situation à son avantage, en donnant une grosse pulsation du pieds au sol, pour le forcer à reculer. Ce qu'il parvint à faire, d'abords légèrement, puis d'un coup, ce fut comme si il entrait dans une rivière.
Lilith n'était pas restée inactive. Et Lucius ne s'y était pas attendu. Il ne l'aurait pas cru capable de faire quoique ce soit, sinon réitérer sa connerie faites lors de son mariage en sa compagnie. Mais quel bonheur qu'avait du ressentir Lester lorsqu'il avait pointé sa baguette, car sous ses coups, Alek' perdait en assurance, et surtout en résistance. Il le voyait... Jusqu'à ce qu'il sentit Lilith posait sa main sur la boîte à musique. Quittant le combat sans faire attention, il se mit à hurler vers cette dernière lorsqu'elle la brûla.
Alek' saisit l'occasion pour le désarmer d'un tour de main avant de lever son épée à deux mains au dessus de sa tête pour l'abattre sur l'épaule gauche du démon.
Mais déjà, ce dernier semblait luir d'une intense lumière ambré, sa peau se cloquait violemment. Une lumière ambrée s'échappait de ses blessures lorsque au final, il finit par exploser envoyant tout le monde contre les murs. Un épais brouillard s'installa pour se dissiper bien cinq minutes après. Mais lorsqu'il se dissipa, l'on put voir un tas de cendres avec une épée plantée dedans, et dans le sol.
Souvorov se mit à bouger légèrement, comme se réveillant d'un mauvais rêve, le visage, les cheveux et le corps, plein de suis. | |
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